[RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé"

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha écouta Marianne attentivement, hochant la tête à ses paroles et souriant presque bêtement tant elle était absorbée par ses dires…

Un naufragé dis-tu? Hum intéressant ça!!! Amnésique de plus est et bien…. Elle sourit et se frotta le menton comme à son habitude quand elle réfléchissait. Elle se rappela la lettre qu’elle lui avait fait parvenir lors de son arriver ici, quand elle avait prit possession de la maison de sa tante et lui sourit à l’évocation de la lettre et de l’explication donner à son arrivée et lui sourit émue à ses paroles touchantes, lui serra les mains tout doucement retenant des larmes d’émotion qui se glissait sous ses cils.

Elle furent interrompu et Marianne revint avec un plateau contenant une théière avec deux tasses comme elles avaient fait de si nombreuses fois …elle n’avait pas oublier son penchant pour cette boisson. Elle prit la tasse tendue et souffla sur le liquide bouillant puis elle prit une petite gorgée pendant que Marianne continuait de parler, à sa question elle déposa sa tasse sur la petite table ronde près d’elle et lui sourit.

Oui… je quitte Rouen pour l’hiver enfin, je ne vais pas très loin ,à EU pour ma formation de Vigneron et je reviendrai ici un peu me reposer...j’ai bien peur de faire un peu les deux endroits pour un temps encore…elle rit doucement …et puis je veux faire pousser mes herbes médicinales, comme tu connais ma passion pour ceci et mon savoir , j’ai l’idée de me faire une serre pour les faire pousser et m’en occupé à l’année ,comme ça je pourrai fournir les médecins et les infirmières…elle lui fit un clin d'oeil complice et reprit sa tasse pour reprendre une gorgée avant de poursuivre.

Ce que je deviens? Et bien en fait pas grand-chose depuis mon arriver…j’ai vagabonder ici et la, me formant au médecine naturelle, et me perfectionnant sur les bienfait des herbes et la fabrication de médicaments de toutes sortes, formation que tu sais que j’avais commencer avec ma tante, qui au fait est décéder, ce qui m’a amener à Rouen…j’ai hériter de sa maison .Tu te souvient, on y venait parfois dans les vacances d’été, la maison sur le bord de la mer.

Au fait si tu n’as pas d’endroit encore à toi tu pourrais l’occuper! Enfin si tu veux.
Elle lui sourit.

Je viens à peine de revenir d’une retraite de réflexion justement j’étais au couvent ou nous avons grandit tout deux…je me suis longuement questionner sur mon avenir en Normandie, n’y ayant pas trouver vraiment ma place en arrivant …les gens sont charmant, il est vrai mais tout ces voyages m’on fatiguée et je ne savais plus ou j’en étais…maintenant ça va mieux …en fait j’ai plein de projet ...elle lui sourit grand et reprit sa tasse finissant celle-ci;

Hummmmmm! C'est délicieux ce petit breuvage…merci de me recevoir dans ton bureau ma tendre amie, je suis si heureuse de t'avoir retrouver.

Dis moi est-ce que tu crois que tu aurai besoin d’aide ici du moins je peux te fournir en médicaments d’herbes, de potion ou d'onguent. Aussitôt que le tout aura poussé bien entendu…elle rit doucement de sa blague.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne écoutait avec attention ce que lui disait Martha et souriait à ses réflexions qu'elle ne cachaient nullement. Elle avait toujours apprécié la franchise de son amie. C'est une des qualité qu'elle cherchait chez les autres car elle-même l'était peut-être parfois un peu trop même. Elle vit toute l'émotion dans le regard de celle-ci à la mention de sa missive et du choix qu'elle avait pris.

- Oui il était inconscient sur la plage juste devant mon nouveau manoir justement c'est étrange non? Tu me connais depuis des années tu te souviens de nos conversation je suis certaine. Je te disais souvent que mon destin était relié à l'eau et voilà que ce bel inconnu arrive devant la maison juste comme je venais de l'acquérir cela n'est peut-être que pur coïncidence mais je me pose vraiment des questions depuis son arrivée...

Puis Martha lui annonça son intention de se rendre à Eu pour parfaire ses études pendant l'hiver. Elle se promènerait souvent entre les deux ville cependant ce qui la rassura un peu. Elle ne voulait surtout point la perdre juste au moment où elle la retrouvait ça aurait été vraiment triste comme situation. Elle lui parla de sa tante la seule personne que Marianne avait pu connaître en dehors du couvent mais si peu. Elle était fort occupé et laissait les damoiselle s'amuser pendant leur vacances mais elles ne la voyaient que rarement. Puis Marianne n'était venue que deux fois en tout et une la Tantine avait du partir avant leur arrivée ce qui leur avait permis d'avoir la maison pour elles seules. Heureusement que les damoiselles étaient sérieuses et on pouvait leurs faire confiance. Bien qu'elles avaient aussi l'esprit aventureux toutes les deux.

- La maison des Turquoises comme je l'appelais? Je ne me souvenais en rien qu'elle se situait à Rouen. C'est sans doute pour cette raison que je me suis sentie familière avec la ville sans me rappeler pourquoi. Il faut dire que lorsque nous venions on allait généralement qu'à la maison et on arrivait de nuit. Dis-moi Martha, tu te rappelles lorsque nous avons fait nostre escapade avec le vieux bateau de ta tante? On a bien failli ne jamais revenir cette fois là

Marianne frissonna en se rappelant la tempête qui s'était levée lorsqu'elles étaient au large....

Elles étaient jeunes et avaient bien des goûts prononcés, pour l'aventure. Cette fois là pourtant cela avait bien failli leur être fatal si cela n'avait point été du sang froid qu'elles possédaient. La matinée avait fort bien débutée elles envisageaient d'aller faire un pique-nique dans l'île en face et partir à l'aventure pour tenter d'y découvrir un trésor enfoui. C'est qu'elle avaient bien de l'imagination toutes les deux et lorsqu'elles étaient réunies, il fallait s'attendre à des surprises. Elles avaient découvert cette embarcation dans la vielle remise derrière la maison et elles l'avaient amenée près de la rive avec des rames. Ni l'une, ni l'autre ne savait encore nager correctement à l'époque mais ce n'était point cela qui les arrêterait pour partir à l'aventure...

Aussi il faisait très beau et rien ne laissait présager ce qui arriva ensuite. Tout allait bien et elles se rendirent sans aucun problème à destination. Elle s'amusèrent tant qu'elles ne se rendirent point compte du changement de la température. Puis lorsque vint l'heure du retour et elles virent que le calme de l'eau avait été remplacé par des vagues assez fortes. Mais cela ne leur faisait point peur du moins au début. La petite embarcation pourtant avançait mais si lentement contre le courant qu'elles eurent tôt fait de se demander, si elles parviendraient sur l'autre rive en un seul morceau...

Lorsque l'une des vieilles rame se cassa, ce fût encore pis que tout. Là elles se crurent vraiment perdues. Mais elles ne voulaient point laisser voir leur peur. Ni l'une, ni l'autre et redoublèrent d'efforts chacune leur tour avec la rame restante. Elles arrivèrent en vue de la rive en souhaitant, qu'elles y parviendraient sans mal. Ce qui les aida fût que le vent venait de changer un peu de direction et il n'était plus face à elles maintenant. Mais lorsqu'elles finirent par atteindre la rive elles étaient épuisées. Ce soir là, elles se couchèrent sans même manger tellement elles avaient du fournir de grands efforts. Le lendemain pourtant elles auraient été prêtes à recommencer si cela n'avait point été qu'elles devaient reprendre la route du couvent dans la journée...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha fit oui de la tête …oui elle se souvenait bien de ce que son amie lui disait quand elles parlaient de rencontrer un jour l’amour…

C'est bien étrange en effet, j’espère qu’il retrouvera la mémoire quand même et qu'il ira mieux…tu t’en occupe chez toi ou il est ici?

Elle lui sourit et celle-ci poursuivit en parlant de leurs souvenir relier à la maison de sa tante et de leur fameuse escapade en bateau.

Martha partit elle aussi dans ses pensées à l’évocation de ce souvenir. Oui elles avaient bien faillit y rester cette fois et de retour sur les rives près de la maison ou elles s’étaient affalées de tout leur long, reprenant leur souffle et leur énergie. elle se souvient que ,malgré leur peur ,elle avaient éclater de rire de se voir ainsi trempé de la tête au pieds , les cheveux collés au visage et leurs robes déchirées coller elles aussi à leur peau…oui elle s’en souvenait comme si c’était hier.

Oui la peur que nous avons eues je m’en souviens très bien et ce bateau que nous avons caché dans la remise vite fait à moitié détruit …elle éclata de rire…ma tante ne l’a jamais su, longtemps après elle m’a dit que quelqu’un avait pénétrer dans sa remise pour saccager le bateau ….elle essuya une larme de rire et regarda Marianne avec affection.

Et c’est le lendemain que nous sommes rentrer au couvent en début d’année ...je me souvient très bien.

Reprenant son sérieux Martha poursuivit;

Alors tu travaille comme infirmière ici et de l’administration, j’espère que tu n’as pas trop de travail ma tendre amie mais mon offre tiens si tu as besoin d’aide je reviendrai au besoin et pour mon offre de te fournir en herbes médicinales je suis sérieuse rien ne me ferai le plus plaisir.

Elle fouilla dans son sac et en ressortit un petit sac d’herbes;

Tiens fait lui boire ça en infusion ça l’aidera ...

Dis moi? Je dois reprendre la route bientôt si je veux arriver pour demain à EU, tu voudrais qu’on déjeune ensemble avant que je reparte? à moins que tu sois trop occupée pour le moment...moi je meurs de faim.

Elle sourit encore , les yeux pétillant de malice attendant sa réponse...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne était tellement perdue dans ses souvenir qu'elle en avait oublié la proposition de Martha. C'est au moment où celle-ci lui parla qu'elle s'en souvenue. Elle lui demanda aussi de lui parler un peu de son naufragé ce qu'elle fit avant de répondre à son offre.

- Je lui donne des soins au Manoir l'Espérance ma résidence. Il était trop mal en point pour que je puisse le faire transporter icelieu. Du moins au départ puisqu'il a été très longtemps inconscient en plus. Il commence seulement à reprendre un peu contact avec son environnement. Il a une gourmette à son poignet avec un prénom Archibald je crois que c'est son prénom mais le reste se trouve altéré donc je n'ai point pu y lire le nom de famille. Oui heureusement pour nous qu'elle ne l'a point su en effet. Sinon je crois que nous aurions eu un petit sermon sur la sécurité et la prudence.

Elle se mit à rire aussi en pensant au remontrance qu'aurait pu leur faire la tante de Martha.

- Oui je suis infirmière en chef icelieu. Cela me donne il est vrai un peu de travail pour tout vérifier et surveiller à ce que nous manquions de rien pour les soins à apporter aux éventuel patients. Mais heureusement en ce moment nous n'avons que de petit cas simple et très peu de malades. Je serais enchanté que tu nous fournisses des herbes médicinales pour l'hôpital et toute aide est toujours le bienvenue ma douce.

Elle prit le sachet que lui tendit son amie pour les soins à apporter à Archibald. Elle en examina le contenu pour savoir de quelle plante il pouvait s'agir. Il s'agissait de la Rhodiole plante extrêmement rare dans la région. Les extraits hydro-alcoolique de racine de R. rosea ont un effet stimulant. Les fonctions cognitives sont augmentées d’où l’emploi préconisé pour ralentir les déficits de mémoire. Les infusions de cette racine démontrent une augmentation des performances physiques et mentales. Cela sera fort utile à son patient.

- Merci ma belle j'avais du mal à me procurer cette plante qui justement pousse dans les hauteurs habituellement. Si tu parviens à m'en fournir cela me sera bien utile. Surement que je verrai avec un grand plaisir toutes tes plantes qui j'en suis certaine sauront avoir leur place icelieu.

Elle la regarde le regard pétillant et lui dit qu'elle doit quitter sous peu mais elle aimerait bien prendre un déjeuner avec elle avant son départ.

- Il est vrai que le temps passe sans que l,on n'y puisse rien et moi aussi j,ai un peu faim. Bien que je mange peu comme tu te rappelles surement. On devrait pourtant aller manger ailleurs qu'icelieu à moins que attend un peu.

Elle la laissa un instant et demanda à la préposée d'aller lui quérir en cuisine un panier de victuailles avec tout ce qu'il fallait. Puis elle revient vers Martha avec un grand sourire.

- Nous allons nous rappeler de bons moment on va faire un pique-nique sur le plancher de mon bureau devant la fenêtre si tu veux bien. On a passé trop de temps sans se voir pour se quitter tout de suite de toute manière...

Elle pourraient toutes les deux se rappeler le temps qu'elles en faisaient au couvent...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha écouta Marianne lui fournir les explications de son malade en souriant, connaissant son amie, elle sentit que celui-ci ne l’avait pas laissé indifférente, car la douceur avec laquelle, elle en parlait confirma à Martha l’état fébrile de Marianne.

Elles se mirent a rire ensemble de leur histoire de bateau et Marianne poursuivit sur ses occupations ici lieux et accepta son offre autant de la fournir en herbes que de son aide physique au besoin. Martha lui sourit à nouveau enchantée.

Cela me fais si plaisir tu sais de savoir que nous auront mainte occasions de nous voir me remplie de joie.

Marianne prit le sachet qu’elle lui tendit et Matha fut surprise qu’elle reconnut aussi rapidement le contenu …bien sur ,elle savait Marianne connaissante de tout ceci puisque quand elles venaient chez sa chère tante , souvent ,elles les amenaient avec elle recueillir des herbes. Ce qui avait été le point de départ de la passion de Martha, qui quelques années plus tard lorsqu’elles laissèrent le couvent toutes deux, Marianne pour devenir infirmière et Martha elle, était revenu à Rouen chez sa tante continuer avec elle sa formation.

Mais un jour sa tante lui dit qu’elle lui avait tout enseigné, de l’art de ses plantes mais décida de l’envoyer chez un ami à elle, qui parcourait le monde à la recherche d’herbes rares et qui avait besoin d’une aide pour l’accompagner. C'est d’ailleurs comme ça que Matha partit avec cet ami Rudolf, qu’il s’appelait et elle parcourut avec lui le monde des années durant l’éloignant de Rouen et de sa tante mais ou elle reçu une formation hautement qualifié sur la fabrication de potion et onguent de toute sorte et de dragué médicinales et la façon surtout de les faire pousser dans un environnement contrôlé.

Martha jusqu’ici n’avait vécu que pour ça et elle avait perdu la trace de son amie dans ses nombreux voyages l’amenant toujours plus loin. La dernière fois qu’elle avait eu des nouvelles d’elle, elle était à Reims. Martha avait garder une correspondance accrue avec sa tante toute ces années la, même si parfois ses lettres prenaient un temps fou a se rendre à Rouen. La dernière lettre avait inquiété Martha l’état de santé de sa tante se détériorait grandement du a son grand age et c’est ce qui avait ramener Martha en Normandie. Puisqu’elle avait finit sa formation, elle avait reprit le chemin de Rouen espérant de tout coeur pouvoir l’aider avec ses connaissance et c’est le coeur battant d’espoir qu'elle était arriver ici, malheureusement trop tard…celle-ci était décéder peu de temps avant son arriver .Un messager l’attendait a son arriver pour lui remettre le pli de cette annonce avec l’héritage de la turquoise. Ce qui avait fortement déstabilisé Martha ne sachant que faire … c’est donc la qu’elle était partit réfléchir au couvent de sa jeunesse.

Elle la regarda avec admiration.

J’avais oublier que tu avais aussi des connaissance sur les herbes ma douce …il me fera plaisir de te fournir puisque maintenant j’en ferai pousser et mettrai mon savoir a faire les bonne préparation pour aider les gens malade qui on besoin de soin ,avec ton aide ça sera génial.

Marianne lui propose un pique nique, elle se met à rire ;

Et bien je suis d’accord ça nous rappellera le temps ou nous faisions cela dans notre chambre au grand désespoir des religieuses.

Elles mangèrent tout en parlant longuement de leur vie, se comprenant comme toujours. Ce temps ou elles avaient été séparer semblait loin derrière elles maintenant.

Tu sais ma tendre amie le fait que je dois poursuivre ma formation pour devenir vigneron et m’éloigner un peu de Rouen m’attriste un peu mais te savoir pas loin me réjouit en même temps . Le fait aussi que je vais pouvoir cultiver la vigne et en faire du vin je crois bien qu’avec ce que j’ai appris je vais pourvoir ajouter dans mes recettes un peu de ceci ...elle se mit a rire …

Elle mangea avec appétit tout en continuant de discuter avec son amie de toujours, heureuse d’être réuni a nouveau.

Dis moi Marianne que fera tu quand ton naufragé retrouvera sa mémoire?

Elle lui sourit, un air taquin sur le visage sachant d’avance qu'elle rougirait légèrement avant de répondre.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Elles discutèrent un bon moment ensembles et Martha semblait heureuse de pouvoir l'aider dans ses tâches.

- Je suis tellement contente de t'avoir enfin retrouvée ma douce amie je ferai tout mon possible pour que l'on puisse se voir beaucoup plus souvent. Du moins aussi souvent que nous le permettra tes études. Je dois t'avouer que pour le moment c'est assez calme. mais si les naissances commencent à venir ce que je souhaite. J'aurai sans doute besoin d'aide si le bon Docteur Wesley est occupé ailleurs comme en ce moment.

Sans doute parce qu'elle n'avait jamais connu sa mère Marianne avait développé une attention particulière aux enfants qu'elle adorait plus particulièrement. Elle avait en elle un amour maternelle pour ces petits être si démunis à leur naissance et qui parfois se retrouvaient sans leur cher maman faute de soins adéquats. Elle n'avait point tellement eut de chance avec les naissances jusqu'à maintenant sa meilleure amie était justement décédée suite à des complications, l'enfant lui avait survécu heureusement. Le petit Charles était en parfaite santé et il était parti avec sa sœur et son père sur un grand bateau à la découverte du Nouveau-Monde. Non point qu'elle ne lui avait point donné tous les soins nécessaires à la mère et plus encore. Mais les circonstances étant telles qu'elle n'avait point été en mesure d'enrayer le mal.

Ce souvenir d'Annie lui fit avoir un regard rempli de tristesse comme chaque fois que cela lui revenait en mémoire. Elle se demanderait sans nul doute toujours si elle avait commis une chose de mal. Malgré que le Docteur Sydoine lui avait bien dit qu'elle avait fait tout ce qu'il était possible de faire, il y a des choses que nous n'arriverons jamais à comprendre et nous sommes impuissant devant la volonté du Très-Haut. Ce qu'elle lui en avait voulu à Lui à ce moment là. De lui reprendre une personne si douce et aimante que sa belle Annie. Puis elle avait fini par comprendre que sans doute ce serait mieux. Qu'Il la rappelle à Lui et qu'elle serait sans doute un ange magnifique qui veillerait sur sa petite famille comme sur ses amis(es). C'est pour cette raison que chaque fois qu'elle rencontrait certaines difficultés elle lui demandait de l'accompagner dans sa tâche...

Puis juste un peu avant de quitter Reims elle avait mis au monde une petite fille mort-née. Cela lui avait été fort pénible à faire surtout que le jeune couple semblait avoir de graves problèmes aussi et ce malheur s'ajoutait à leur charge déjà lourde. Là encore, elle n'avait point eu droit au chapitre l'enfant était déjà morte à l'intérieur et il lui avait fallu faire rapidement afin de ne point perdre aussi la mère. Elle fût émue que la jeune mère donna son prénom à cette petite fille.

Marianne chassa ses tristes pensées afin de ne point assombrir le peu de temps qui lui restait avec Martha avant son départ pour Eu.

Elle cessa de parler lorsque ce qu'elle avait demandé arriva. Elle sorti du placard une couverture qu'elle mit devant la fenêtre poussant quelque peu la table à fleur qu'elle y avait mise. Puis invita Martha à prendre place près d'elle. Elles continuèrent leur conversation tout en mangeant et en riant bien souvent se remémorant quelques instants cocasses de leur vie au couvent. Comme leurs grimpettes aux arbres qui faisaient qu'elles se retrouvaient souvent à faire des corvées de jardinage...

Elles en riaient beaucoup d'ailleurs car chaque fois elles aimaient bien se retrouver avec sœur Marie la jardinière qui leur appris beaucoup sur cet art autant avec les herbes, les légumes ou encore les fleurs. Elles faisaient semblant de ne point vouloir s'y rendre juste pour la galerie et la Mère-Supérieur ne s'aperçut point de leur manège ou elle fit comme si tel était le cas. Du moins elle n'avait point à les surveiller lorsqu'elles y étaient cela la soulageait sans doute.

Martha lui parla de ses voyages et de la peine qu'elle avait eut en arrivant trop tard pour sa chère tantine. C'est justement grâce à elle si Marianne réussi à savoir ce qu'elle voulait faire. Son attention de nouveau fût captée, en lui parlant de ses goûts pour les herbes.

- Oh! Oui! tu te rappelles ma curiosité et mes questions? Ta tante trouvait que j'en posais beaucoup et je voulais toujours en savoir plus et connaître les effet sur les personne ce qui m'a pousser à devenir infirmière. J'aurais pu devenir médecin, tu sais. Mais je n'ai point continuer mes études par la suite et en me rendant à Reims je n'ai point trouvé d'endroit pour les poursuivre. De toute manière je n'en aurais point eu le temps avec tout ce que j'avais à faire. Je suis désolée pour toi je sais que tu étais très attachée à elle.

Marianne trouvait que les choses étaient parfois difficile à comprendre. Comment une personne connaissant autant les herbes que cette dame n'avait pu pu arriver à se soigner? Mais ne dit-on point que" le cordonnier est le plus mal chaussé". Elle haussa légèrement les épaules tout en se roulant une mèche autour du doigt comme chaque fois qu'elle se posait des questions tout en se mordillant la lèvre.

- Vigneron hé bien, on ne rit plus! Moi qui ne boit jamais j'ai eu un champs de vigne aussi à Reims mais hélas il y est resté sans doute que les raisins non récolté vont finir par y sécher et le champ ne sera plus bientôt que des broussailles. Je n'ai jamais vraiment fait de plats avec du vin tu me fera goûter lorsque tu reviendras. À moins que cela ne rende ivres juste à en manger.

Marianne éclata de rire

Puis Martha lui posa une question qui la fit rougir légèrement autant parce qu'elle ne sait point trop comment y répondre et que chaque fois qu'il s'agissait de Archibald elle était encore plus timide que d'habitude.

- Heu! Hem! Je n'en sais trop rien... Je crois qu'il va poursuivre son chemin... Euh! enfin je pense... Je ne saurais répondre pour lui... Sand doute que sa présence me manquera. Je suis habituée à le voir tous les jours...

Elle avait les joues rosies par ces dernières paroles...

Toc! Toc! Toc!

Marianne était toujours en conversation avec son amie Martha lorsque l'on frappa à la porte. Elle s'excusa auprès de celle-ci et se rendit à la porte où on lui remis une missive qui semblait urgente. Elle l'ouvrit donc et en prit connaissance.Elle remercia la préposée et demanda à ce qu'on prévienne la Mère-Supérieur qu'elle devait s'absenter pour quelques jours. Elle devait aller prodiguer des soins à Eu.

- Il semble que tu ne feras point le voyage toute seule vers Eu ma douce amie. Je dois m'y rendre on requière mes services là-bas. Juste le temps de passer au Manoir prendre quelques vêtements et avertir mon précepteur et on pourra partir si tu veux bien de ma compagnie.

Elle ne savait point trop dans quel état se trouvait le patient, mais il semblerait qu'il ait eu une attaque aussi prépara t-elle le nécessaire le mit dans sa trousse et dit:

- Tu viens à la maison avec moi ma douce ou si tu préfères m'attendre à la Turquoise?

Elle attendit que son amie lui réponde, ce qui ne tarda point.

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha écouta Marianne un sourire aux lèvres puis se joint à elle dans son éclat de rire concernant le vin;

Bien je te promet de te faire goûter la première mes plats ,quitte a revenir ici même pour te les faire déguster gratuitement ….

Elle allait lui dire qu’il était temps pour elle de songer a partir quand on toqua à la porte. Quand Marianne revint lui dire qu’elle devait quitter quelques jours et qu’elle l’accompagnerait elle lui sourit.

Ha! Génial alors, j’espère que c’est rien de grave ...à sa question elle lui répond ...non je te suis j’ai tout fermer à la turquoise …elle se leva rangea avec Marianne les reste du repas et lui sourit.

Alors allons chez toi je te suis ….elle lui pris la main ;

Je ne voyagerai donc pas seule …allez ne tardons pas si on te requiert c’est que ça doit être important ….elle suivi donc Marianne en direction de chez elle.

Une petite visite médicale s'imposait, la route avait été longue, la nourriture peu abondante, mais la belle même se sachant en bonne santé, espérait pouvoir en avoir confirmation, elle avait peu confiance en ces charlatan qui courraient les rues avec charettes et potions, mais l'hôpital de l'Hôtel Dieu était réputé en tout le royaume de France et elle se plaisait à s'y rendre pour se laisser visiter et même lui dire qu'elle était en bonne santé !

La belle jeune femmes, aux formes afriolantes autant que démonstrative de sa féminité, saluait ceux et celles qui la croisaient, d'un sourire joliment dessiné et d'un regard pétillant, attisant leur curiosité, autant que la foudre dans les regards de ces dames à la jalousie évidente !

Son sourire en coin en disait déjà long, mais elle passa franchement jusqu'à l'entrée de cet édifice de la santé dressé devant elle... où la porte ouverte laissait tout patient arriver sans vraiment s'annoncer, sauf sous l'oeil vigilent d'une nonnette qui veillait à y faire l'accueil...

Bonsoir... je me nomme Candice... j'aimerais juste voir quelqu'un qui pourrait vérifier que je suis en bonne santé... est ce possible ? je sais que la priorité est aux malades, mais si le ou la médecin présente à un petit moment de libre, j'aimerais juste qu'elle me dise que tout va bien...

La préposée à l'accueil, sourit et la fit assoirt à l'entrée, afin de se diriger vers qui de droit et se renseigner...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

[En l'absence de Marianne]

En l'absence de Marianne qui était aller soigner un patient à Eu c'est la Mère-Supérieur qui reçu l'appel comme quoi une jeune damoiselle se trouvait à la salle d'accueil et voulait voir un médecin aussi s'y rendit-elle illico.

"Mademoiselle que puis-je pour vous? Nostre médecin est en déplacement en ce moment et nostre infirmière en chef également. Elle ne devrait cependant point tardé j'ai su qu'elle revenait demain. Si vous pouvez attendre son retour ce serait sans doute mieux. Bien entendu si vous souffrez d'un quelque mal je puis voir ce que je peux faire pour vous.

La religieuse regarda la jeune femme avec un sourire avenant. Mais elle ne semblait point voir chez-elle quelques signes que ce soit d'une quelconque maladie, Elle avait bon teint et ne montrait point de blessures apparentes. Sans doute voulait-elle simplement s,assurer qu'elle était en pleine santé. Ce qui était fort bien d,ailleurs puisque c,est important de se faire examiner de temps à autre.

Son sourire était délicieusement gracieux, gratifiant la présence de cette remplaçante qui saurait sans doute lui affirmer et confirmer qu'elle allait en tout point bien, ne souffrant d'aucun mal !

Je pourrait attendre si cela est préférable, mais je vais bien et rien ne presse, cependant si vous êtes capable de distinguer un mal quelconque, je peux me remettre entre vos mains !!! je ne souffre de rien si ce n'est de fatigue, ma route fut longue car depuis plusieurs mois je voyage souvent, ma mémoire est bonne et cependant je sais que ce ne fut que de ne pas avoir mangé souvent, mais j'ai sentit quelques faiblesses ces jours passés... je désirais juste m'assurer d'aller au mieux... sans doute quelque médication pour me requinquer ?

Elle sourit encore...

Je vous paierais cela, je sais que je ne suis pour vous d'aucune urgence, une simple visite à vouloir me sentir mieux ! croyez vous cela possible ? d'avoir une quelconque potion pour me fouetter le sang ?

Messages : 3100 Date d'inscription : 10/10/2009 Ville : ROUEN

Le moment de la naissance approchait à grand pas. Dans trois semaines, le bébé serait là. Anjhely décida donc de se rendre à l'hôpital revoir Marianne afin de s'assurer que tout allalit bien.

Elle se présenta à l'accueil.

Bonjour ma mère!
Je voudrais voir l'infirmière Marianne si elle est libre bien sûre.

La soeur l'invita a s'asseoire et avant d'aller voir si elle pourrait la voir. anjhely attendit patiemment.

La visite était probante, tout allait bien, la belle était en bonne santé et il fallait dès lors avec quelques potions miracles à base de plantes et de fruits, fortifier tout cela ! Candice sortant du bureau des visites, se dirigeait vers la sortie... saluant Anjhely qui attendait à l'entrée !

Anjhely ? hooo bonjour Donà ! comment allez vous ? bien je l'espère... enfin... vous venez faire une visite pour le bébé ? Augustine m'a dit que c'était pour bientôt ! si vous avez besoin, n'hésitez pas... Elle s'y connait, elle était mastronne...

Elle sourit en regardant son ventre...

Vous avez bien de la chance... un plaisir que je me refuse pour l'instant, celui d'enfanter... j'attendrais d'être plus âgée, Lou en cela m'a devancé, mais il n'est pas d'âge pour en faire ! peut être avant la quarantaine !!! ^^

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Enfin de retour à Rouen malgré quelle se plaisait bien en compagnie de ses amie elle sentait qu'elle avait du travail qui l,attendait à son retour. Elle passa déposer ses affaire et vérifier l'état de son blessé mais elle vit aucun changement donc elle se dit qu'elle passerai par l'Hôtel-Dieu pour voir si son absence avait été remarquée. Dès son arrivée on l'avisa que deux personne étaient là pour la voir. Une inconnue du nom de Candice et Anjhely qui devait sans nul doute voir si tout se passait bien pour le bébé.

- Merci Ma Mère je vais de ce pas me rendre auprès d'elles.

Ce qu'elle fit sans tardé elle les trouva en pleine conversation ce qui lui fit penser qu'elles devaient sans nul doute se connaître.

- Bien le bonjour Mesdames, je m'excuse de mon retard mais je rentre à peine de voyage. Ayant été appelé en urgence auprès d'un patient.

Se tournant vers la dame inconnue qui ne semblait point avoir de vrai problème de santé quoi qu'elle semblait un peu fatigué quelques infusion de tilleul et cela ira sans nul doute mieux mais fallait quand même l'examiner on ne sait jamais...Elle se présenta comme le veut l'usage et lui demanda comme elle pourrait l'aider...

- Je suis Marianne de Bourbon infirmière icelieu, on m'a dit que vous étiez la première et que puis-je pour vous? Passez donc dans mon bureau d'examen.

Elle lui indiqua la porte qu'une préposée ouvrait justement pour préparer la salle d'examen. Se tournant maintenant vers l'autre jeune personne elle lui dit:

-Anjhely, je ne crois point que cela sera très long si vous voulez bien restez assise on vous apportera une tisane en attendant et vous serez ma foi plus confortable. C'est surement assez lourd les derniers mois.

Elle lui sourit et demanda à ce qu'on lui porte un breuvage pendant qu'elle attendait que sa nouvelle patiente entre dans la salle pour l'examiner.

Regardant la jeune femme, elle sourit et la remercia...

Je me nomme Candice, je voulais juste faire un bilan... de la fatigue, mais je vous remercie, la personne de l'accueil m'a donné des tisanes de tilleul et de thym... je vais reprendre des forces... cependant, Anjhely a besoin que l'on s'occupe d'elle... et cela bien plus important que ma petite personne... je reviendrais un autre jour en cas....

Candice se leva et sourit aux deux jeunes femmes... posant une main affectueuse sur le ventre de la belle enceinte...

Il parait que cela porte chance ! ^^

Puis en s'excusant poliment et les saluant respectueusement, la belle se dirigea vers la sortie !

à bientôt et au plaisir de vous revoir !

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne sourit son personnel était ma foi fort efficace et elle fût fort satisfaite.

- Hé bien si on vous a déjà donné ce qu'il vous fallait j'en suis fort aise Damoiselle Candice. Si vous désirez un bilan de santé repasser me voir bientôt peut-être que j,aurai plus de temps pour faire connaissance.

Elle salua la jeune femme qui partait et se tourna vers sa patiente et dit:

- Je crois que c'est donc à toi Anjhely, attends je t'aide à te lever ma belle.

Elle lui tendit la main et elles entrèrent dans la salle d'examen.

- Je suis contente de voir que tout se passe normalement. Certainement que tu as bien hâte à la délivrance. Nous allons voir cela de près.

Se tournant vers la fille de salle elle lui dit:

- Damoiselle Henriette vous voulez bien aider la patiente à se préparer pour l'examen merci?

Elle demandait rarement de l'aide mais ne refusait point quand cela était possible. Une fois Anjhely bien installer sur la table d'examen, elle pourrait commencer...

Messages : 3100 Date d'inscription : 10/10/2009 Ville : ROUEN

Anjhely vit arriver Marianne qu'elle était heureuse de revoir. Ses occupations avaient fait qu'elle n'avait pas pu revenir avant comme c'était prévu. Mais le temps passait rapidement et le bébé arriveraiait bientôt.

Bonjour madame Marianne!
Je suis heureuse de vous revoir.
Je n'ai pu venir avant à causes de toutes mes obligations et j'en suis désolée.

Avec son aide, elle se releva et la suivit en salle d'examen.

Il était vrai que même si tout se passait bien, le temps lui sembalit très long. Elle se demandait même si elle allait finir par l'avoir se bébé.
- Je suis contente de voir que tout se passe normalement. Certainement que tu as bien hâte à la délivrance. Nous allons voir cela de près.

En effet, il me tarde que l'enfant l'enfant arrive. Surtout que je me demande ce qu'il peut bien faire à l'intérieur. Il a la bougeotte ou bien est-il pressé de naître? Je ne sais trop. Mais ce qui est sûr c'est qu'il va me rendre folle avant même sa venue au monde.

Avec l'aide d'Henriette qui n'était pas de trop elle s'installa sur la table d'examen ce qui n'était pas une mince affaire à ce satde de la grossesse.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne sourit ce qu'elle avait de fois entendu ces paroles à quelques temps de la naissance. Le futur mère devenait presque impatiente de voir le bout du nez de ce petit trésor qu'elle portait.

- Très chère, je ne vous en veut nullement de n'être point venue avant. Mais tous me semble se dérouler normalement puisque vous n'avez point senti le besoin de venir me consulter avant. Nous allons vérifier cela de suite si vous le voulez bien.

Elle sorti de sa trousse ses instruments mesura la superficie en tout sens et elle sorti son appareil qui lui servirait pour entendre ce qui se passait à l'intérieur.

- J'ai bien l'impression que ce sera pour dans fort peu de temps si je ne me trompe point vous êtes presque rendu à terme. Il est bien descendu et en bonne position. Les signes vitaux sont normaux, donc je ne vois aucun problème pour la suite des chose. Il semble fort vigoureux déjà, j'ai bien l'impression que vous aurez à faire avec ce petit angelot lorsqu'il pointera le bout de son nez.

Elle regarda la future mère avec un sourire.

- Ces derniers jours ne sont jamais facile vous savez. Une première naissance parfois devance un peu ou au contraire retarde. Dans le cas présent je dirais que vous devancerez surement et au moindre signes venez icelieu on prendra bien soin de vous.

Ce serait bien que d'avoir un joli poupon dans cet établissement. Si, une nouvelle vie commence, une autre semble vouloir s'éteindre cependant...

Messages : 3100 Date d'inscription : 10/10/2009 Ville : ROUEN

Anjhely sourit à Marianne. Il était vrai que malré tout ce par quoi elle était passé ces derniers mois le bébé semblait très bien se porter.

je ne peux que confirmer vos dires. Il semble très en forme et certainement plus que moi qui commence à être épuisée.

Elle l'auscultait et c'est parole si d'un côté la rassurait l'inquiétait un peu. Bientôt...il serait là bientôt...Mais était-elle prête à cela? Et comment cela allait se passer?

Je crois en effet qu'il va m'en faire voir de toutes les couleurs. Mais je dois avouer que vous m'inquitez, il ne devrait naître que dans trois semaines. Je ne sais même pas ce qui va se passer enfin j'ai déjà assister à des accouchements mais je dois avouer que cela m'inquiète un peu.Surtout si l'enfant devait naître avant le terme. En tout cas je serais heureuse de vous savoir près de moi pour ce moment car je ne sais si le père lui pourra être présent.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne sourit elle se doutait bien de toute l,inquiétude que pouvait ressentir une futur mère malgré qu'elle ne connaîtrait surement jamais cette joie. En tous les cas surement point dans un avenir proche si cela arrivait. Ne sortant point et n'ayant point encore rencontré une personne qui lui apporterait cette opportunité. Les seuls hommes qu'elle avait pu côtoyer jusqu'à maintenant étant soi mariée, soi non intéressé à elle...

- Je vous rassure de suite très chère même si cet enfant se pointait demain il serait en parfaite état physique pour survivre. Lorsque je dis sous peu cela ne veut point dire dans les jours qui suivent nécessairement. Si je suis disponible ce sera avec une grand joie que je vous assisterai à la naissance. Je dois vous dire cependant que je dois me rendre au couvent pour parfaire certaines études bientôt.

Oui la médecine avançait à grand pas et de nouvelles connaissances en matière de soins devaient être apprises. Pour soigner efficacement fallait toujours être à la fine pointe de tout ce qui pouvait être mieux pour les patients. Elle écrira au bon Docteur Wesley justement pour l'en informer.

- Je crois que le Docteur Wesley pourra surement me remplacer en cas de besoin si cela s'avérait nécessaire. Il y a aussi la mère supérieur qui saura aussi vous aider le moment venu et nous avons de très bonne sage-femme qui nous aide aussi. Alors si tout se passe avant mon départ je serai là sinon je ne vous laisse point sans ressources ni soutiens.

Il y avait plusieurs mois qu'elle avait planifié ce voyage et elle ne pouvait point y renoncer...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

[Quelque temps plus tard]

Marianne était à son bureau et se mit à écrire une lettre au Docteur Wesley.

Citation :: Très cher Docteur Wesley,

J'ose espérer que cette missive vous trouvera en bonne santé. Icelieu tout se passe fort bien. Pour le moment nous avons peu de patients et j'en suis dirons-nous fort aise. Je préfère savoir les personnes en bonne santé. Mais je vous écris pour une autre raison. Je dois m'absenter pour quelques semaines et je ne voudrais point que pendant mon absence l'Hôtel-Dieu soit sans ressources médicales. Je sais que vous êtes surement fort occupé mais si vous pouviez y passer au besoin si il y avait des cas d'urgence comme de bien entendu. Sinon la bonne Mère supérieure est fort efficace pour des petits cas.

Jusqu'à maintenant nous n'avons point eu de gros cas et ce n'est point trop souhaitable d'en avoir non plus. J'ai fait provision de tout ce qui est nécessaire il ne manque rien au dispensaire. J'aurai de nouvelle plantes pour les soins sous peu une de mes amies en fait la culture Tout comme le faisait sa tante avant elle. Tout ce qui sert aussi pour panser les plaie et les instruments nécessaire à tout été vérifié et renouveler donc point n,est de soucis à se faire pour ce domaine non plus.

L'administration est à jour et vous pourrez vérifier par vous même que les dossiers sont tous à jour et si vous désirez je vous laisse les rapports sur vostre bureau icelieu même au besoin.

Je vous fait mes plus cordiales salutations

Vostre toute dévouée infirmière,

Marianne de Bourbon.

Elle scella la lettre y mit son cachet et se rendit à l'accueil.

- Damoiselle Juliette pourriez-vous,- s'il vous plaît, faire mander un messager pour envoyer cette missive au Docteur Wesley je vous prie?

Un fois cela fait elle retourna à ses occupations.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Le messager, de retour sur Rouen, se présenta à nouveau à l'accueil de l'Hôtel-Dieu pour remettre une missive à Mademoiselle Marianne de Bourbon de la part du Docteur Wesley. Attendant sur une chaise dans le couloir si la dites destinataire de ce pli, n'aurait point une réponse à faire par retour de courrier...

Spoiler:

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne était assise à son bureau et mettait à jour les dossiers avant son éminent départ. Elle voulait que tout fût en ordre et que le Docteur puisse trouver facilement les documents si besoins étaient, lorsque l'on vint lui apporter une missive. Bien qu'elle n'eut point correspondu souvent avec son auteur elle en reconnu l'écriture.

- Merci Juliette je vais prendre connaissance de ceci et je verrai si une réponse doit être faite. Pendant ce temps offrez donc au messager quelque chose à boire.

Dès que celle-ci eut quitté son bureau elle ouvrit le pli et en prit connaissance. Bien qu'elle n'eut point à le faire elle rougissait tout de-même aux compliment du Médecin. Heureusement personne n'était là pour la voir. Il lui demandait des informations sur les plantes. Elle se ferait une joie de les lui donner un peu plus tard cependant car elle voulait tout de-même en parler avec Martha. C'est elle en fait qui en était la plus compétente dans ce domaine. Bien entendu elle avait quelques notions de base sur leur utilité et leur bienfait mais faudrait tout de même avoir ses judicieux conseil. Elle répondit donc à la demande du Docteur Wesley en ces termes.

Spoiler:

Une fois la missive terminée, scellée et cachetée, elle se rendit au bureau d'accueil. Après avoir parler avec Juliette qui lui indiqua la personne elle la remis à celui-ci qui attendait toujours.

- Voici Messire portez cette missive à son destinataire le Docteur Wesley.

Elle sorti de son escarcelle quelques Louis qu'elle lui donna pour sa peine.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Le messager de retour sur Rouen, attendit à l'accueil de l'Hôtel-Dieu, que Mademoiselle de Bourbon se soit libérée de ses obligations pour lui remettre la missive du Docteur Wesley par retour de courrier...

Spoiler:

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Le messager était de nouveau de retour avec une autre missive du Docteur Wesley pour Marianne aussi Juliette s'empressa t-elle de la lui porter alors qu'elle venait de revenir de sa tournée des quelques patients qu'il y avait encore à l'Hôpital.

- Merci Damoiselle Juliette faite en sorte de donner au messager un bon repas chaud en attendant je crois que j'aurai une réponse pour lui remettre ce sera sans doute la dernière avant mon départ imminent pour le couvent.

Elle se rendit à son bureau pour être plus à même de lire et aussi pour répondre au cher Docteur qui avait eu la gentillesse de bien vouloir lui offrir ce poste.

Spoiler:

Citation :: Très cher Docteur Wesley,

C'est encore moi qui vous écrit cette fois je crois que ce sera nostre dernière correspondance avant mon départ qui est pour très bientôt.Je dois vous dire que j'avais les même renseignements que vous sur le Pavot mais comme je ne suis qu'une simple infirmière je me demandais si je saurais en faire usage moi-même pour certain cas plus grave. J'ai aussi entendu dire que cette plante quoique bien utile pouvait tout de-même être utilisée avec parcimonie dû à ces effets secondaire qui pouvait créer une accoutumance.

Je suis certaine que Martha sera fort heureuse de devenir nostre distributeur exclusif en ce qui concerne les plantes médicinales. Surtout pour celle-ci entre autre, je crois que cela nous sera fort utile à vous comme à moi. Je sais bien que nous serons surement mieux équipé en sachant que nous pouvons nous approvisionner plus près sans être obliger d'attendre des livraisons qui tardent parfois trop souvent. Oui je sais que nous manquons souvent de plantes soignantes et c'est ce qui m,a poussée à faire appel à mon amie d'enfance à ce sujet.

Il ne faut surtout point que nos patients manquent de soins par faute de délai dans les livraisons. Comme je connais fort bien mon amie Martha elle se fera un devoir que de nous en fournir régulièrement sur demande. Je vous laisse à vos occupations qui doivent ma foi être fort nombreuses. En cette période de refroidissement nous avons quelque cas de pneumonie mais point trop encore heureusement. Il y a aussi des cas d'engelures qui commencent mais nous en avons que deux en ce moment. Pour ce qui est du reste ce n'est que de la routine. Des petits qui ont attrapé froid ce qui est normale avec la saison mais Mère Supérieur s'en occupe fort bien maintenant. J'ai laissé mes instruction à celle-ci et si le besoin était elle vous contactera rapidement.

Sur ce je vous dit à bientôt en espérant que vous passerez des très agréables fêtes de fin d'année sans trop des cas lourd pour vous tenir éloigner de vostre foyer. Vous passerez mes vœux à vostre épouse par la même occasion.

Cordialement vostre toute dévouée infirmière,

Marianne de Bourbon.

Une fois la missive terminée Marianne rangea ses dossiers et alla porter celle-ci à l'accueil pour que le messager puisse repartir la porter à son destinataire. Elle avait pris son temps pour que l'homme soit bien repu avant de reprendre la route. Non point que la distance était grande heureusement mais elle avait à cœur le bien-être de tout le monde....

- Messire je vous souhaite à vous et aux vôtres une très agréable période des fêtes. Je ne crois point que nous, nous reverrons avant mon départ aussi je vous laisse mes vœux aujourd'hui.

Elle salua l'homme lui remit son dû et retourna à ses occupations. Elle avait encore fort à faire avant son départ et voulait que tout soit en ordre. Elle visita le dispensaire une nouvelle fois et en fit rapidement l'inventaire. Il y avait tout ce dont ils auraient besoin pendant son absence et le nouveau matériel arriverait à son retour ce qui tomberait juste au bon moment....

Elle sortait du dit lieu lorsqu'elle croisa la mère Supérieur.

- Ma Mère je crois que de ce côté il n'y a rien à craindre. Nous avons tout ce qu'il faut pour un bon mois et comme je ne serai absente que pendant une quinzaines de jours cela devrait normalement être sans soucis. Vous avez les coordonnées du Docteur Wesley à l'Hôpital Saint-Louis. Donc si vous avez des cas qui nécessitent plus de soins n'hésitez surtout point à faire appel à ses services. Il est au courant de mon absence et il supervisera l'Hôtel-Dieu au besoin.

Elle lui sourit et retourna à son bureau après que celle-ci lui eut confirmé qu'elle agirait selon ses conseils. Cette personne lui était fort précieuse et elles s'entendaient assez bien toutes les deux. De par sa vocation aux services des autres elle avait une grande empathie envers les patients qui se présentaient et une grande patience aussi ce qui était par moment sinon la plus part du temps fort appréciée...

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

[RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé" - Page 3 Noel_lignes002

JOYEUX NOËL [RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé" - Page 3 Noelsapin_036

JOYEUX NOËL

santa

Le Docteur De Lhavilland ainsi que sa collaboratrice Marianne de Bourbon souhaitent à tout le personnel de l'Hôpital "l'Hôtel-Dieu" "UN BON & JOYEUX NOËL" santa

JOYEUX NOËL

» [RP lieu] Hôpital Public Guernessiais
» [RP] Hôpital de SPP
» [RP lieu] "le baptistère"
» [RP] Lieu d'Entrainement (recrues ou non)
» [RP-Lieu] Salle du Trône