[RP] Eglise Pascale d'Amiens

Les gens arrivaient les unes après les autres et Anjhely les saluaient chacune avec un petit mot gentil et à chacun. Elle les laissa s'installer bien au chaud à l'intérieur avant d'aller les rejoindre à son tour et de se retrouver devant l'autel.

Elle se retourna vers l'assemblée, les regardant frigorifié par le froid qui avait jaillit comme l'hiver qui se rapprochait pas à pas.

Mes biens chers frères, mes biens chères soeurs!
Soyez les bienvenues en ce dimanche malgré le froid qui a envahit nos chères ruelles en ce matin de dimanche.
Comme vous l'aurez remarqué aujourd'hui nous resterons à l'intérieur pour célébrer cette messe.

Elle fit une petite pause.

Avant de commencer j'aimerais que nous prions pour les absents et les malades qui n'ont pu venir ainsi qu'à notre bon Roy et la Reyne qui doivent gouverner le Royaume en priant Pascal pour qu'ils les guident dans leur décisions de chaque jour.

Elle leva et les mains et récita le crédo :

Citation :

Je crois en Pascal
humble paysan par qui la vérité Divine fût révélé aux hommes
Je crois en la révélation aux préceptes d' amour, de paix, de dialogue et de débat qu'il nous a transmis.
je rejetterai le culte de la mort et observerais le bonheur de la vie qui réside sous toute forme et dont le
tout Puissant en est l' auteur.
Je crois en Pascal, Prophète et Saint et place ma foy dans son Église.
c' est ma Foy. "

Puis retournant à son pupitre elle regarda ses notes avant de commencer à lire :

Citation :

POUR

En finir avec le chacun pour soi
Refuser le cynisme ambiant
Déjouer l'agressivité quotidienne
Dire non à l'indifférence
Choisir d'être plus attentif aux autres
Mettre de l'harmonie dans mes relations
Etre altruiste et bienveillant

Ce texte court nous montre ce que devrait être notre vie de chaque jour.
Bien souvent, nous ne pensons qu'à nous même et en oublions les autres, nos voisins, notre propre famille et fait de nous des personnes égoïstes, vindictaive.
Pascal nous a appris l'amour et pourtant nous l'avons oublié.

Ne soyons pas de ces gens qui pensent que seul sa propre personne compte et soyons attentifs à notre prochain car il fait aussi partit de nous. Nous ne faisons qu'un et renier l'autre c'est aussi se renier soi-même.

Je sais que c'est une chose difficile qui vous ait demandé car nous avons chacun nos soucis, notre famille mais nous appartenons à une grande famille qu'est le Pascalisme et cela nous ne devons pas l'oublié.

Si nous souhaitons être heureux en ce monde nous devons le partager avec celui qui n'a pas la chance de connaître la joie ni dans son coeur, ni dans son corps et encore moins dans son âme.

Pascal nous veut heureux et unis alors ne l'oublions pas.

Elle se tut et regarda l'assemblée essayant de voir la réaction de l'assemblée.

J'espère que durant cette semaine vous ne l'oublierez pas et le mettrez en pratique chaque jour.

Je vous souhaite de passer un bon dimanche ainsi qu'une bonne semaine.

Elle alla au devant de l'église afin de saluer chacun des paroissiens avant qu'ils ne partent.

Elle s'était rendue à l'église. Oh ce n'était pas tant par dévotion que par amour du silence. Là, au moins, elle pouvait se taire et faire semblant d'écouter, personne n'y verrait goutte.

Néanmoins difficile de ne pas saisir quelques bribes du discours de la diaconnesse. Evidemment, tout ceci était fort logique et charitable.

Mais en ce matin hivernal, Fleur n'avait pas envie de penser aux autres. Elle n'avait envie de ne penser qu'à elle, qu'à son désarroi récent, qu'à ses inquiétudes, qu'à ses questions, qu'à sa fatigue.

Les paroles d'Anjhely résonnaient sous la voûte :

Citation :

En finir avec le chacun pour soi
Refuser le cynisme ambiant
Déjouer l'agressivité quotidienne
Dire non à l'indifférence
Choisir d'être plus attentif aux autres
Mettre de l'harmonie dans mes relations
Etre altruiste et bienveillant

Elle eut un petit sourire. En finir avec l'humain alors et devenir des dieux.

Etre indifférente, elle aurait tant voulu l'être...Fermer les yeux devant les ronds de jambe, les oreilles à l'écoute des promesses et la bouche qui laissait s'échapper les aveux.

Que ce monde était donc parfois difficile...Elle était fatiguée, si fatiguée...Et craignait d'affronter les lumières trop fortes des fêtes de la Nativité.

Un petit moment qu'Anjhely n'avait pas mis les pieds dans une église et encore plus dans celle d'Amiens. On était déjà au 7 avril et le printemps était déjà là. Elle avait quitté l'île de Guernesey ce matin-là pour pouvoir tout préparer à son arrivée à Amiens pour le dimanche qui suivait.

Le chemin avait été long mais la traversée agréable. La petite ville n'avait pas changée depuis son dernier passage. Anjhely aimait cette ville qui lui rappelait que de bons souvenirs, d'un passé lointain mais pas tant que cela. Celui d'un bonheur passé mais jamais oublié. Parfois elle se demandait où était cette époque où elle était une heureuse mairesse d'une ville à peine sortie de terre. Elle l'avait élevée de terre de ses propres mains et soutenues contre vents et marées face à l'adversité des autres villes qui voulaient la voir plongée. Mais elle avait tenue tête et avait fait de la ville une ville prospère dont elle était fière.

Aujourd'hui la ville avait bien changée mais elle restait néanmoins celle où elle avait connu le plus grand bonheur et surtout la ville où elle avait connu l'amour. La première fois qu'elle avait vu Firenze, leur premier baisers, tant de souvenirs qu'elle ne voulait pas oublier. Aujourd'hui la vie les avait séparé et elle ne savait pas ce qui les attendaient mais elle espérait toujours qu'elle les rapprocheraient car rien ne saurait les séparés indéfiniment. Tout ce qu'ils avaient vécus la confortait dans cette vision et elle n'en démordrait pas. Ils étaient fait l'un pour l'autre et cela elle n'en doutait pas.

Une fois arrivée, elle se dirigea vers la petite chapelle qui n'avait pas changée mais à son état l'on pouvait voir qu'elle n'avait pas été utilisée depuis fort longtemps. Anjhely s'attela à un nettoyage méticuleux afin de la rendre présentable à tous les paroissiens qui viendraient le lendemain. Une fois sa tâche terminée, elle se rendit à l'auberge de la ville pour se reposer.

Le grand jour était arrivé. On était dimanche et Anjhely était un peu stressée de reprendre ses fonctions qu'elle avait abandonnée quelques semaines au paravent. Ce matin-là, la pluie tombait fine. Elle s'habilla chaudement et se rendit à l'église espérant qu'il y aurait du monde.

Arrivée devant la petite église, elle eut un pincement au coeur. Comment cela allait-il se passer? Elle franchit la lourde porte et traversa la nef doucement pour se rendre jusqu'à l'autel. Elle demanda à un des enfants de choeur d'aller sonner les cloches et attendit ses paroissiens.

Les paroissiens arrivaient peu à peu et Anjhely les salua tous avec son estomac qui se nouait à chaque seconde de plus en plus. Elle vit arriver la mairesse qu'elle salua comme il se devait avant de commencer.

Mes biens chères soeurs! Mes biens chers frères!
Je suis heureuse de vous retrouver aujourd'hui dans cette magnifique église qui a été abandonnée depuis bien trop longtemps.
Pour commencer j'aimerais que nous ayons une pensée pour les personnes malades, seules et toutes les personnes qui n'ont pu nous rejoindre.
Tout d'abord nous allons réciter le crédo.

Citation :

"Je crois au Très-Haut, Créateur de Toute Chose, qui forma de la poussière de la terre le corps de l'Homme et de Son amour il lui donna une âme.
Je crois à Saint Père Pascal, Son prophète, seul détenteur de la divine vérité, qui a ouvert la voie de notre possible rédemption et réconciliation avec Lui.
Je crois fermement à toutes les vérités qu'Il a révélé à Son Prophète Saint Père Pascal et qu'Il m'enseigne par Son Eglise, parce qu'il ne peut se tromper, ni me tromper.
Je crois en la Sainte & Véritable Église, Son peuple, qui célèbre la gloire de sa grâce et proclame la bonne nouvelle du Salut."

Anjhely prit un moment de recueillement pour prier demandant à Pascal de l'aider à trouver les mots justes afin de guider ses paroissiens. Puis elle prit le vélin sur lequel était inscrit un texte qu'elle lut :

Citation :

Nos chemins se sont croisés
Nos yeux se sont accrochés

Ton sourire est devenu mon soleil
Ta tendresse une grande merveille.

Je t'offre dans mes mains
Mille baisers câlins
Pour que jamais tu n'en sois privé.

Voici un texte qu'aurait pu dire Pascal dans son infini amour. Car tout comme nous le faisons pour les personnes que nous aimons chaque petit geste reste gravé dans nos mémoires pour l'éternité. Même si nous n'en avons pas conscience Pascal nous abonde de ses sourires, sa tendresse et de ses mains ses baisers. Il ne nous faut pas l'oublier dans les moments de doute, de souffrance, de tristesse. Jamais il ne nous oubliera. Il est présent jour et nuit, jour après jour pour nous soutenir, nous guider et abréger nos souffrances.

Pascal est la définition même de l'amour infini. Celui qu'il déverse par son infini bonté à chacun de nous. Déversons ce même amour à ceux qui nous entoure, ceux que nous cotôyons chaque jour et qui ne connaisse pas encore Pascal.

Pour finir, je vous invite à embrasser votre voisin dans un acte chaleureux et rempli de l'amour de Pascal. Que nous commencions cette semaine dans l'amour fraternel pour chacun.

Elle leva les mains.

Pascal soit pour nous le guide de ton amour pendant cette semaine que nous allons vivre.
Fait de nous tes messagers à travers le monde.
Inonde de ton amour ce monde qui ne connaît que la souffrance, la peur, la douleur.
Fait de nous tes guides sur cette terre qui en manque.
Bénis-nous tous!

Elle reposa les mains sur l'autel.

Avant de nous quitter ayons une pensée pour ceux qui nous ont quittés cette semaine et pour le couple royal. Pour que Pascal les guide dans leurs décisions pour leur peuple.

J'aimerais vous dire aussi que nous sommes toujours à la recherche de personnes souhaitant s'engager dans un ministère soit en tant que Diacre ou que curé. Toutes les bonnes volontés sont acceptées.

Je vous souhaite une bonne semaine à tous.

La musique résonna dans la petite église pour accompagner chaque pas d'Anjhely vers l'entrée de celle-ci pour saluer chacun de ses paroissiens.

Une autre semaine se terminait et un nouveau voyage vers ce petit village commençait. Anjhely avait toujours un petit pincement au coeur à chacun de ses voyages. Elle espérait toujours le voir même si elle savait que ses chances étaient mince alors elle se faisait une raison.

Ces voyages entre Guernesey et le continent était un retour vers le passé inexorable mais elle le faisait toujours avec plaisir. La traversée en bateau se fit dans le plus grand calme bercée par les eaux douce de cette journée de printemps. Le soleil était au rendez-vous et demain elle ferait une nouvelle messe devant ses paroissiens.

Une fois arrivée à Amiens, elle se dirigea vers la petite auberge du village où une chambre lui était réservée chaque semaine pour le week-end. Elle franchit la porte et se dirigea directement vers sa chambre où après une courte sieste elle s'installa à la table pour écrire son sermon auquel elle avait réfléchit toute la semaine.

Après une courte nuit, elle se leva de bonne heure, une courte toilette et la voilà qui se dirige vers la petite église. La rue est encore calme à cette heure de la matinée. Seuls quelques badauds errent ici et là se dirigeant vers divers lieu. Anjhely aime le calme qui règne avant le réveil et l'animation qui peut règner en plein milieu de la journée. En cela, elle aime les îles qui sont calme à toute heure de la journée.

Arrivée devant la porte, elle la franchit et se dirigea vers l'autel devant lequel elle pria avant de tout préparer pour accueillir les fidels. Quand tout fut prêt elle fit sonner les cloches par des enfants de choeur afin d'avertir du début de la messe. Anjhely se rendit sur le parvis de l'église afin d'accueillir chacun comme il se doit.

Les paroissiens arrivaient peu à peu et Anjhely les accuiellit chacun comme il se doit. Au bout d'un moment, elle vit arriver la mairesse qui comme chaque dimanche était ponctuelle bien que cette fois_ci celle-ci ne semblait pas dans son assiette. Elle la salua et la laissa s'installer dans l'église qui s'était bien remplie avant de rejoindre l'autel et de se tourner vers les personnes présentes.

Mes bien chers frères! Mes biens chères soeurs!
Soyez les bienvenue en ce nouveau dimanche.
Je suis ravie de vous retrouvez comme chaque semaine.
Pour bien commencer cette journée nous allons réciter le crédo.

Citation :

"Je crois au Très-Haut, Créateur de Toute Chose, qui forma de la poussière de la terre le corps de l'Homme et de Son amour il lui donna une âme.
Je crois à Saint Père Pascal, Son prophète, seul détenteur de la divine vérité, qui a ouvert la voie de notre possible rédemption et réconciliation avec Lui.
Je crois fermement à toutes les vérités qu'Il a révélé à Son Prophète Saint Père Pascal et qu'Il m'enseigne par Son Eglise, parce qu'il ne peut se tromper, ni me tromper.
Je crois en la Sainte & Véritable Église, Son peuple, qui célèbre la gloire de sa grâce et proclame la bonne nouvelle du Salut."

Elle prit un moment de recueillement.

Elle répéta le credo respectueusement.

Citation :

"Je crois au Très-Haut, Créateur de Toute Chose, qui forma de la poussière de la terre le corps de l'Homme et de Son amour il lui donna une âme.
Je crois à Saint Père Pascal, Son prophète, seul détenteur de la divine vérité, qui a ouvert la voie de notre possible rédemption et réconciliation avec Lui.
Je crois fermement à toutes les vérités qu'Il a révélé à Son Prophète Saint Père Pascal et qu'Il m'enseigne par Son Eglise, parce qu'il ne peut se tromper, ni me tromper.
Je crois en la Sainte & Véritable Église, Son peuple, qui célèbre la gloire de sa grâce et proclame la bonne nouvelle du Salut."

Ajouta en son for intérieur : et moi je crois en mon Frag aussi !

Puis observa religieusement le recueillement de l'abbesse.

Anjhely prit un moment et regarda chacun des fidels présents avant de reprendre.

Aujourd'hui, en ce 15 sermonis, nous fêtons la Révélation, où
nous célébrons le jour où le Créateur choisi de révélé la Vérité Divine à son
prophète pascal. C'est un grand jour pour nous tous Pascalien.

Je vais vous lire un passage tiré du troisième livre de la Véritable Foi Pascalienne ou Livre de l'Histoire chapitre deux la révélation :

Citation :

5. Alors que j'étais en pleine contemplation, j'entendis une voix affectueuse et calme me dire: " Je t'ai fait venir à Moi et voulu que tu découvre ce que tout humain peut connaître après sa mort. Tu as visité l'enfer, a craint les damnés, et te voici au Paradis, contemplant les bénis." Je compris que c'était le Très-Haut Lui-même qui m'adressait ce divin message. " Vois comment il y a un fort déséquilibre entre ces deux mondes. Dans les premiers jours de Ma Création, j'avais instruit Mes enfants du jugement de leur âme. Lorsqu'un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ma divine parole, Je lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis. S'il se détourne de la vertu, refusant d'écouter Ma Parole, qu'il s'abandonne aux plaisirs terrestres, à son instinct, Je l'envoie en Enfer, pour y être puni pour l'éternité. Je vous aime, mais c'est également à vous de m'aimer."

6. " Hélas, Ma Parole s'est perdue dans les gouffres du temps, parce que les hommes ont fait l'erreur de vouloir vivre en parfaite communion avec Moi. J'ai décidé aujourd'hui de leur accorder une deuxième chance, en t'inspirant à toi, Pascal, la Vérité Divine. Ta mission sera de la transmettre au monde et de répandre la Vraie Foy. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, si vous oubliez à nouveau l'amour que J'ai pour vous et que vous m'aimiez plus à nouveau, je vous détruirai, car vous n'auriez alors plus aucun sens. Maintenant va proclamer la bonne nouvelle du salut!"

Dans ce livre, nous voyons comment Dieu s'est montré à Pascal afin de lui apporter sa parole. Nous autres, hommes de peu de foi, avons tenté de suivre ses préceptes sans toutefois y parvenir mais dans sa grande mansuétude il a décidé de nous accordé une seconde chance en se révélant à Pascal afin qu'il nous transmette à son tour la volonté divine.

Il veut faire de nous ses portes paroles à travers ce monde de personnes incroyantes. Il veut que nous soyons la lumière du monde comme un phare dans la nuit. Nous devons préparer le chemin que chacun doit suivre afin de ne jamais se détourner du droit chemin car si c'était le cas nous devrions souffrir de sa grande colère. Mais nous savons qu'il nous aime et ne souhaite que notre bonheur alors ne déchaînons pas celle-ci par nos actes et soyons ses fidels représentants sur Terre cette semaine et chaque jour de notre vie.

Repensons à tout cela cette semaine et prions pour les malades et ceux qui ont perdus des êtres chers avant de nous quitter.

Elle fit une courte prière avant de se diriger vers les portes de l'église pour saluer chaque personne et leur souhaiter une bonne semaine.

Les jours et les semaines se suivaient mais ne se ressemblaient pas pourtant depuis quelques jours Anjhely avait l'impression du contraire. Ses semaines lui semblait bien vide loin de Firenze et elle ne savait trop quoi en pensé mais elle avait pris une décision et n'était pas du genre à ne pas s'y tenir.

Comme chaque semaine, elle prit le bateau qui la conduirait de Guernesey à Amiens. La pluie était de la partie, il était difficile de se croire au mois d'avril. Il pleuvait sur la mer comme sur son coeur mais retrouver Amiens était toujours une petite victoire.

La traversée fut courte et elle arriva enfin dans le port. Elle descendit du bateau et se dirigea vers la petite auberge afin de s'y reposer avant de rejoindre la petite église. Après une nuit bien courte, elle s'habilla de sa robe couleur sombre et se rendit à l'église à pieds traversant les petites ruelles qui lui rappelait tant de souvenir.

Arrivée, elle fit préparer l'église et après avoir tout vérifier fit sonner les cloches annonçant le début de la messe. Elle se dirigea vers le perron pour y accueillir les paroissiens.

Le printemps avait enfin pointé son nez en ce jour de mai. Anjhely était heureuse. La traversée la conduisant de Saint-Pierre Port à Amiens avait été calme lui permettant de vaquer à ses pensées.

Ses allers-retours entre la France et Guernesey était parfois épuisant mais aussi revigorant. Ils la rapprochaient un peu plus de son tendre époux même si lui se trouvait en la capitale. Elle laissait au bon soin de France ses enfants le temps de son voyage. Elle avait confiance en elle et elle savait qu'elle s'en occuperait comme de ses propres enfants.

En ce dimanche matin, elle se leva de bonne heure pour se préparer pour la messe avant de se rendre à pieds jusqu'à la petite chapelle qui attendait chaque semaine son retour. Elle entra à l'intérieur et s'affaira à la préparer pour l'arrivée de ses paroissiens avant d'envoyer un enfant de choeur pour sonner la cloche et avertir chacun. Elle se rendit sur le parvis pour les accueillir.

L'été avait pointé son nez e le soleil brillait. Anjhely avait fait la traversée depuis Saint Pierre Port ce matin-là. Elle s'était passée très bien. Chaque traversée lui faisait un pincement au coeur car lui rappelait des souvenirs. Chauqe fois elle espérait qu'elle reverrait Firenze au détour d'une rue mais chaque fois elle était déçue. Elle s'y faisait.

Elle traversa les rues d'Amiens pour se rendre à l'église. Arrivée, elle entra et prépara celle-ci pour accueillir les paroissiens avant de se rendre sur le parvis pour les accueillir.

Rassurez vous Edern cela ne me fait pas peur j'ai deja nettoyé toute l'auberge de la ville je commence a m'y connaitre en nettoyage


Lucie sourit et prit balai et chiffon que lui tendait Le Diacre et c'est le sourire aux lêvres qu'elle commença a tout nettoyer a l'aide du chiffon en commençant par les bancs,puis les cierges,et enfin l'autel,ensuite elle balaya toute l'eglise de fond en comble...Le ménage dura plusieurs heures,puis enfin quand tout vu terminé,elle regarda le résultat...Pas tout a fait satisfaite elle nettoya d'autres partie de l'Eglise plus sombres dans les coins peu éclairés


Ouff voila je crois qu'a présent cela est mieux...qu'en pensez vous Edern ? L'eglise semblait comme neuve aprés le passage de l'ouragan..non pas Katherina mais Lucie


Elle s'assit et respira,elle n éternuait plus

La petite Zelina parcourut les rues d'Amiens les yeux triste en soi, elle se devait de se rendre à l'église, elle avança dans pas lent dans ses pensées, de tant à autre elle avait des petits soupire. Elle arriva devant l'église et poussa la porte. Elle fît de grand yeux la trouva très jolie et propre, et elle s’avança jusque l'autel, elle s'agenouilla, puis commença la prière.

"Je crois en Pascal
Humble Paysan par qui la vérité Divine fût révélé aux Hommes.
je crois en la révélation, aux préceptes d'amour, de paix ,
de dialogue et de débat qu'il nous a transmis.
Je rejetterai le culte de la mort et observerai le bonheur de la vie
qui réside sous toute forme et dont le tout puissant en est l'auteur.
Je crois en Pascal , Prophète et saint et place ma foy dans son église.

c'est ma foy "

Après cela elle dit tout bas: Pascal, je vous prie, de bien vouloir me rendre plus forte, de m'aider à surmonter ce qui m'arrive en ce moment! Elle ferme les yeux, une grosseur se faisant à la gorge les yeux s'emplisse de larmes. Aidez moi!! Je vous prie, guider moi, j'ai besoin que vous me guidiez!

La petite Zelina après avoir fait prière elle repris route vers sa chambre à l'auberge, se disant, vivement que j'ai mon chez moi!