[RP] À l'abordage ! (RP de la disparition de la famille royale)

Messages : 1758 Date d'inscription : 04/10/2011

Un vent froid montait, s'engouffrant dans les voiles tendues comme pour annoncer une tempête. A défaut de mauvais temps, un violent orage s'inviterait à bord, sous l'apparence de pirates sanguinaires.
Athénaïs regardait autour d'elle, cherchant sur les mines défaites et affolées des hommes l'entourant, un début d'explication. Que se passe-t-il ? Que se passe t-il, se répétait-elle tout bas ? Elle lisait l'inquiétude dans les yeux Louis-Philippe, cette même inquiétude qui la gagnait à mesure que les secondes d'incompréhension s'écoulaient.

Elle sentit la main de son mari se refermer sur son bras pour l'emmener sans un mot en direction de la cabine du Capitaine. Elle insista une fois de plus, la toute dernière avant que ne tombe la terrible vérité.

On mon dieu ! Les enfants...

Elle n'avait rien su répondre d'autre, que pouvait-elle dire de toutes façons ? Ces simples mots étaient empreints d'angoisse et de souffrance à l'idée qu'il puisse arriver malheur à sa famille. Elle allait se précipiter vers la sortie pour aller les chercher mais les gardes l'avaient rapidement devancée sur l'ordre de Louis. L'agitation ambiante n'avait pas réveillé Arthur et Athénaïs prit garde à en faire de même quand elle se précipita sur eux pour les serrer contre elle. Le dernier né rejoignit délicatement ses bras, alors que Louisa pleurait contre elle, apeurée par les canons qui crachaient de part en part des autres navires. Gabriel n'était plus rassuré que sa soeur, et Athénaïs ne détachait son regard d'eux que pour le poser sur celui de Louis-Philippe.

Tout ira bien, il ne faut pas s'inquiéter.

Elle cherchait à s'encourager également, espérant que sa voix étouffée ne vienne pas la trahir. Elle s'était assise sur le lit du Capitaine avec les enfants, invitant leur père à prendre place à leurs côtés. Elle leur chantonnait la petite berceuse qui les calmaient les nuits de cauchemars. Elle n'imaginait pas alors, dans le confort sécurisé d'Utopie, que le cauchemar serait réalité.

Messages : 39 Date d'inscription : 20/02/2014

Après une bonne bataille avec son adversaire il finit par avoir raison de lui mais il le voulait vivant car ils se doutaient bien que le Roy et sa famille devait se planquer et sous bonne garde. Il allait falloir redoubler d'effort pour les dénicher et surtout pour vaincre sa garde personnelle et ça il le savait. Pas le temps de trop réfléchir et encore moins d'y mettre les formes. Tout en gardant un oeil sur ce qu'il se passait autour de lui il posa un pieds sur le ventre de l'homme ainsi que la lame de son épée sur le cou de sa futur victime.

Maintenant tu vas bien m'écouter!
Si tu ne veux pas mourir tu vas me dire où vous cachez le Roy et sa belle petite famille.
Et je te conseille de parler vite car je ne suis pas très patient.

L'homme semblait terrifié mais il ne voulait pas non plus trahir son Roy et préférait plutôt la mort que de trahir celui qu'ils vénéraient comme un Dieu. François n'eut d'autres solutions que de le tuer.

Il continua d'avancer au milieu de l'amoncellement de cadavres et de blessés qui jonchaient le pont du bateau mais aucune trace de ses proies. Au fond il pouvait distinguer une porte qui menait certainement à la cabine du capitaine. Mais le chemin était encore long et de là où il était il pouvait voir que la bataille faisait rage devant le lieu.

Il avançait difficilement car en plus du labyrinthe que formait les différents tas il devait se battre face à des combattants qui demandaient qu'à en découdre et bouffer du barbaresque. C'était la fête de François qui adorait se battre et là il avait une grande occasion de le faire et de se défouler surtout que même si la plupart était des galériens certains savaient se battre.

Un de ses hommes s'approcha pour lui confirmer que le Roy était bien retranché dans la cabine du capitaine alors il donna des ordres pour qu'on l'attaqua et l'a pris de force si nécessaire.

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Ils étaient barricadés dans la cabine du capitaine avec quelques hommes pour assurer leur protection, mais parviendraient-ils seulement à passer ? De cela il doutait, mais avaient-ils d'autre choix que de tenter ? Athénaïs avait pris le petit dernier dans ses bras ainsi que Louisa, il alla s'installer près d'eux tout en emmenant Gabriel qu'il installa sur ses genoux. Il n'aurait su dire combien de temps s'était écoulé avant que les bombardements des canons ne commencent à se faire entendre, et hormis rester près de ceux qu'il aimait, à tenter de les rassurer comme il pouvait, il n'y avait rien d'autre à faire.

Bientôt, c'est sur le pont de la galère royale que l'on entendit du raffut. Les enfants commençaient à s'agiter, de même que les dames de compagnie qui tentaient tant bien que mal de rester dignes alors qu'on sentait la nervosité des hommes qui devaient assurer leur protection. Louis-Philippe, dans ce brouhaha infernal, tentait tant bien que mal de réfléchir à une éventuelle solution qui pourrait potentiellement sauver quelques membres de cet équipage. Il ne doutait pas que certains seraient fait prisonniers, surtout les femmes qui leurs serviraient probablement d'amusement, mais peut-être y avait-il un moyen afin d'éviter un carnage pur et simple...

Cette idée, elle fut rapidement balayée de son esprit lorsqu'il remarqua un pirate qui leur fit un signe de l'une des fenêtres de la cabine. Son seul réflexe à ce moment-là fit d'attirer Athénaïs contre lui afin qu'elle n'ait pas à voir ce genre de spectacle et ne pas l'affoler outre mesure. Peu de temps après, on entendit du bruit à l'extérieur de la cabine, certains pirates cherchaient assurément à faire céder la porte.

D'ici quelques secondes, ce serait le moment de vérité et ils sauraient s'ils n'étaient là que pour faire un massacre ou si leur volonté était autre. Louis-Philippe se leva et installa Gabriel près de sa mère. Il se maudit encore une fois de n'avoir pris que trop peu de cours afin de lui permettre de se défendre comme il se devait face à ces pirates assoiffés de sang. Il s'approcha du capitaine de sa garde et s'adressa à lui, baissant le ton afin de ne pas affoler outre mesure ses accompagnants :

S'ils ont réussis à venir jusque là, je crains que tout ne soit perdu. Je ne tiens pas à ce que davantage d'hommes ne perdent la vie, s'ils ont osé s'attaquer à notre navire, il y a fort à parier que c'est moi qu'ils veulent. Il me semble que les pirates ont un code entre eux, non ? Ils ne peuvent refuser une demande de pourparler ?

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

Firenze bouillait d'en découdre une bonne fois pour toute. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas goutté à une vrai baston mais encore une fois la raison lui dictait de ne pas se laisser emporter, de garder ses forces pour le moment propice. Sauf qu'il ne pouvait pas faire grand chose à la scène qui se déroulait sous ses yeux. Il avait la désagréable sensation d'être un spectateur, passif, obligé par la force des choses de suivre le mouvement de panique/pagaille qui régnait à bord. Elle était bien loin la traversée paisible vers Saint-Pierre....

Firenze avait perdu près de la moitié des hommes qui composaient l'escorte embarquée à bord du navire lorsque la fameuse cabine fut en vue. Tous les survivants, ceux qui avaient pu suivre, s'y entassèrent. En vérité un cul-de-sac d'où ils ne pourraient sortir....à moins d'un miracle.

Dans sa tête à tout vitesse défilait des plans tous plus improbables les uns que les autres et irréalisables. Il regrettait de ne pas avoir pu rester sur le pont à l'air libre, pour les combats c'était plus simple, mais ici au moins la famille royale se trouvait sauve pour le moment. Avisant une grande bibliothèque une idée étrange lui parvint. Au même moment le roy lui parla. Firenze répondit sur un ton tout aussi bas en même temps qu'il constatait les dégâts sur sa propre personne.

- Je commence à en douter Majesté, vu le carnage qui a déjà était fait, cependant c'est la seule solution qui nous reste. Mes hommes ne feront pas le poids contre tous les pirates encore à bord.

Passant en revue les hommes valides dont il disposait encore il ajouta :

-Prenez les Jumeaux Tim et Tom avec vous. Je veillerais sur la Reine.

Firenze lui expliqua ensuite l'idée qu'il venait d'avoir en voyant la grande bibliothèque et quelques lattes du parquet légèrement branlante. A défaut de les sauver cela permettrait aux enfants de se cacher lorsque les pirates viendraient.

Messages : 39 Date d'inscription : 20/02/2014

François était très satisfait jusqu'ici tout se passait comme prévu et la victoire n'était pas très loin. Il ne restait plus beaucoup de défenseurs et probablement qu'un nombre infirme entourait le roi et sa famille. Ses hommes étaient parvenus jusqu'à la porte de la cabine du capitaine. Il ne faisait plus de doute que toutes les personnes recherchées ne pouvaient que se trouver là.

La porte était bien entendue fermée de l'intérieur et certainement barricadée de l'intérieur mais François savait qu'à part se jeter à la mer ils n'avaient pas beaucoup de solution mais surtout celle de se rendre car avec des enfants en bas âge ne sachant pas nagé il ne les voyaient pas se jeter dans l'eau froide surtout en sachant qu'ils se trouvaient à plusieurs miles de la plus proche terre.

En s'approchant il put voir ses hommes tentant de forcer la porte mais voyant que cela ne donnait que très peu de résultats malgré la force mis à contribution il s'avança faisant reculer ses hommes et se mit à hurlez.

Si vous ne sortez pas de là de vous même nous allons enfoncer la porte et passer par la lame de nos armes tout ce qui se trouvera sur notre chemin!
Je ne vous conseille pas de prendre une décision que vous regretteriez !
Vos hommes sont tous morts ou blessés et je ne pense pas que dans cette petite cabine vous ayez une armée pour vous défendre Majesté!
Rendez-vous si vous tenez un tant soit peu à la vie et à celle de votre famille.

Messages : 6 Date d'inscription : 26/03/2014

"Enfin nous y étions !" Loreleï se concentrait davantage sur sa mission maintenant que le dénouement s'approchait. Elle avait rejoint le Capitaine Delporte, se postant non loin de lui, prête à investir la cabine convoitée. Armes en mains, elle n'attendait que son signal, espérant que les occupants n'auraient pas la bêtise de résister. Leur mort était assurée dans ce cas, et l'ordre avait été donné à ce qu'ils soient pris vivants. Loreleï n'avait que bien peu d'estime pour la vie humaine, elle s'en contrefichait tant qu'elle pouvait y voir son intérêt, mais cette fois c'était différent. Cette fois ils s'attaquaient à l'élu du Très-Haut, et si elle savait que quand sonnerait son heure elle n'irait jamais s'asseoir à sa droite, ni même à sa gauche d'ailleurs, elle avait toutefois la crainte des foudres divines.

Elle en était bien certaine, elle irait goûter aux joies des flammes de l'Enfer pour tous ses actes mais qui sait si, le moment venu ce bon vieux Très-Haut ne serait pas dans son bon jour et elle parviendrait à l'amadouer ! Elle pourra toujours se justifier en lui rappelant qu'elle n'avait pas touché à un cheveu de son Roi ! Et voici comment avant l'attaque elle en arrivait même à blasphémer par pensée, décidément son cas était désespéré...

L'attente était longue, le Capitaine semblait également s'impatienter. Si elle se fichait bien de ce qui arriverait aux résistants, elle s'inquiétait davantage pour sa marchandise. Combien de femmes avaient-elles vu se jeter sur les armes ou à l'eau dans une crise de panique ? Tant d'argent perdu, voilà ce qui la rendait malade la Loreleï alors si la Reine devait faire de même, elle aurait bien du mal à s'en remettre ! Elle imaginait déjà le prix qu'elle pourrait en tirer, elle avait déjà vendu pas mal de marchandises nobles mais jamais royale alors celle-là elle l'aurait !

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Falcone lui répondit et comme lui, il doutait qu'une autre solution soit possible, cependant, il sembla avoir une idée. Le regard du Roi suivit celui du capitaine et l'idée germa...Peut-être parviendrait-il à cacher quelques personnes là-dessous, du moins sa femme et ses enfants...Ils n'avaient que peu de temps et réfléchir outre mesure ne les aiderait pas, il fallait agir.

Vous, aidez-moi ! Dit-il en appelant quelques un de ses gens, laissant les gardes surveiller la porte.

Vous trois, cachez la vue aux fenêtres, que personne ne puisse voir ce que nous faisons.

Quelques secondes après, la bibliothèque fut déplacée, les lattes soulevées...Malheureusement l'endroit était des plus restreint et jamais un adulte ne parviendrait à entrer là-dedans. Il fit venir son aîné et le fit descendre dans ce petit interstice, bientôt suivi par sa jeune soeur.

Louis-Philippe se dirigea alors vers son épouse et lui pris Arthur des bras.

Nous devons tenter...

Il alla l'amener à son fils aîné, Gabriel ayant à présent 3 ans il était suffisamment "grand" pour comprendre qu'il devait s'occuper de ses cadets. Il glissa Arthur ente les bras du dauphin et avant de remettre les lattes lui dit : Surtout, quoi qu'il arrive, vous ne faites pas de bruit et vous ne bougez pas de là.

Il espérait que son fils serait suffisamment mature pour comprendre cela à défaut de réaliser ce qu'il se passait réellement. Les choses furent remises à leur place, il ne leur restait plus qu'à prier. La porte ne cédait pas sous les coups mais une voix s'éleva bientôt. Heureusement, ils avaient eu le temps de mettre leur projet de dissimulation en place. Il regarda les hommes qui l'entouraient et leur manda d'ouvrir la porte tout en prenant garde de ne pas y aller trop brusquement.

Messages : 39 Date d'inscription : 20/02/2014

La patience n'était pas le fort de notre François et cette bataille lui avait ouvert l'appétit. Il y avait du beau linge derrière cette minuscule porte qui malgré tous leurs assauts avaient résisté mais il savait aussi qu'ils ne leurs restaient que deux choix : un suicide collectif, et là il n'y croyait pas trop un roi avait sa fierté et surtout il devait avoir toujours à l'esprit que quelqu'un viendrait à leurs secours. N'était-ce pas pour ça que l'on anoblissait les gens? Cela le fit sourire car même dans des moments comme ça il y avait toujours les traîtres et un roi mort valait quelques fois plus cher qu'un roi vivant. Malgré tout leur commanditaire leur avait dit vouloir un roi vivant donc il obéirait même s'il ne comprenait pas pourquoi. La seconde solution qui leur restait était de se rendre et même si les pirates avaient un code d'honneur s'en remettre à Pascal pour qu'ils ne leurs tranchent pas la gorge à peine la porte ouverte.

Pour l'instant tout semblait calme et François pensa qu'ils devaient certainement réfléchir à la question si ce n'est préparer un coups tordu même s'il ne voyait pas comment ils pourraient s'en sortir cette fois. Il crut entendre que l'on remuait des meubles derrière la porte alors il fit signe à ses hommes de se tenir prêt à toute éventualité. Puis un bruit de serrure que l'on déverrouillait doucement et la porte s'ouvrir précautionneusement. Il sourit et s'avança tout en restant à bonne distance, il s'inclina :

Je vois votre Majesté que vous avez pris là une sage décision comme à votre habitude.
Mesdames veuillez excusez nos manières un peu rustre mais nous n'avons pas l'habitude de nous trouver en présence de tel dignité.

En regardant la cabine, il pouvait voir que quelques chose clochait. On lui avait parlé des enfants royaux mais aucun n'étaient présents. Qu'est-ce que cela voulait dire? Un léger temps de réflexion.

Est-ce que votre Majesté nous cacherait des choses précieuses dans cette cabine? Si vous voulez bien vous donner la peine de me suivre mes hommes se chargeront de fouiller cette cabine au cas ou.

Il ricana.

Messages : 1758 Date d'inscription : 04/10/2011

La tension était à son comble, et avec elle l'angoisse oppressante d'une fin défavorable pour les occupants de la cabine. Athénaïs était davantage effrayée à mesure que le danger se rapprochait. Elle regardait tour à tour son mari et ses enfants, qu'allait-il leur arriver ? Que leur voulaient ces pirates ? Louis l'avait rapprochée de lui et elle pouvait sentir son inquiétude. Elle avait alors serré sa main dans la sienne, les enfants, malgré leur insouciance, apeurés, contre elle.

Le Colonel Falcone cherchait vainement une solution de son côté. Certains de ses hommes se chargeaient de calfeutrer les fenêtres, tandis que les autres déplaçaient la lourde armoire de bois. Athénaïs les regardaient, interloquée. Que faisaient-ils au juste ? Pensaient-ils sérieusement que cette armoire suffirait à retenir la porte sur le point de céder ? Elle allait intervenir mais se ravisait. Après tout, elle ne maîtrisait rien de cette situation cauchemardesque, les hommes avaient sans doute raison. De toutes façons quelle autre solution avaient-ils ? Mais si ces pirates veulent leur mort, il suffirait de couler le navire avec ses occupants coincés par cette armoire. Elle frissonnait à cette idée.

Elle comprit finalement ce dont il s'agissait quand Louis-Philippe intervint sur les lattes du plancher. Il était hélas évident qu'elle et son époux ne sauraient tenir dans cet espace exigu avec leurs enfants, aussi elle dût se résigner à leur dire au revoir, non sans larmes.

Elle les serra une dernière fois contre elle quand Gabriel et Louisa se cachèrent. Puis Louis vint lui prendre Arthur qu'elle avait emmailloté dans son châle, pour le confier à son aîné. Elle leur expliqua avec un sourire feint se voulant rassurant, qu'ils allaient jouer à cache-cache comme ils le faisaient au palais, et qu'il fallait que personne ne les trouve sauf les gentils gardes quand ils viendraient les sauver. Elle défit le lit du Capitaine pour y prendre les couvertures nécessaires afin d'en couvrir les enfants.

Elle les regardait une dernière fois, les yeux embués, ne sachant si elle ne reverrait jamais ses enfants.

Et si personne ne vient Louis ? Et si ces pirates coulent le navire ? Nos enfants...Ils sont encore si petits...

Elle devait lutter pour ne pas se laisser aller à l'hystérie, sanglotant dans les bras de son mari. Au moins s'ils devaient être tués, les enfants seraient préservés de cet atroce "spectacle".

Tentant de recouvrer un semblant de dignité, elle faisait face à la porte qui allait s'ouvrir sur l'horreur. Elle ne lâchait pas la main de Louis-Philippe, son mari depuis tout juste un an aujourd'hui. Ce jour devait être une fête pour eux, mais cette fête avait viré à l'abomination.

Je vous aime Louis...

Elle l'embrassa avec passion et avidité, comme s'il s'agissait de la toute dernière fois. Et si ça l'était ?

Durant ce court instant, elle en oubliait les atrocités et tout ce qui les entouraient. Mais la réalité se rappela immédiatement à elle dans la voix du capitaine des pirates.

Athénaïs lui lança un regard noir, prenant sur elle de ne pas le gifler violemment. Elle ne baissait pas les yeux malgré la crainte quand il parla de choses précieuses qu'on lui aurait caché. Son regard ne trahirait pas ses enfants quoiqu'il lui en coûte de le poser sur ces abjectes personnages.
Elle ne bougeait pas non plus quand il leur demanda, espérant gagner du temps avec l'infime espoir qu'on vienne à leur secours. Mais quel espoir avaient-ils quand les rares survivants étaient prisonniers ?

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Bien sûr qu'il avait peur, il avait beau être le Roi ce n'était pas un surhomme...Mais ce n'était pas pour lui, pas que la mort ne l'effraya guère mais il est une chose pire que celle-là : la peur de voir tomber ceux auxquels on tient réellement. Il tentait cependant de n'en laisser rien montrer, cela n'aurait eu que pour résultat d'effrayer encore davantage ceux qui l'entouraient et de par son statut, il se devait d'autant plus de rester digne, alors, comme bien souvent en public, il remit son masque, celui du Roi, celui de cet homme puissant et intouchable parce que Pascal l'a voulu...Jusqu'à ce qu'il en décide autrement...

Son épouse était venue se réfugier dans ses bras, il tenta de la réconforter comme il pouvait en lui murmurant que quelqu'un viendrait forcément, qu'un navire tel que celui-ci était une véritable mine d'or pour ces pirates et qu'ils ne couleraient surement pas un bâtiment d'une telle valeur, d'autant que pour eux, ce serait surement un joli trophée avec lequel parader. Serait-ce le cas ou non ? Il l'ignorait mais n'avait trouvé que ça pour apaiser sa femme qui avait clos cette discussion par un baiser auquel il répondit lorsque la porte s'ouvrit sur celui qui semblait être le chef de ce petit groupe de chiens galeux.

Il relâcha son épouse et se redressa, ils allaient peut-être être fait prisonniers voire tués mais ils ne lui enlèveraient surement pas sa dignité ni...Son franc parler.

Fouillez donc tout ce qu'il vous plaira, si c'est de l'or que vous voulez servez-vous donc, nous n'en avons cure. Pour le reste, je suppose que vous ne saurez me refuser des pourparlers.

Il avait fixé le pirate tout le long de sa petite tirade, esquissant un léger sourire en coin en l'entendant rire bêtement. Les pirates n'étaient guère réputés pour leur intelligence, ce n'étaient là que des brutes, cependant, ils avaient un code entre eux et il espérait bien pouvoir jouer là-dessus même si, il fallait bien l'avouer, il était grandement novice en la matière !

» [RP] Quand le vent tourne ( RP va-t-on retrouver la famille royale?)
» [RP] Bureau de la Chancellerie Royale
» [RP-Public] La Place Royale
» De la Hérauderie Royale de France
» [RP] Arsenal de la Marine Royale