[RP]Demeure de Caleen et Léo

Je me rendis donc vers cette parcelle dans le Quartier des Hauteurs avec mon fiancé Léo, j'avais terriblement envie de me marier avec lui et je n'étais pas encore indisposée pour avoir un enfant. La cérémonie du mariage allait bientôt avoir lieu et si nous sommes satisfaits du terrain qui s'offrait à nous, si c'était un petit château à restaurer comme nous le souhaitons, les travaux commenceraient sous peu et la fête pourrait se déroulée dans le jardin. La diligence n'eut pas de difficulté à trouver la parcelle puisqu'elle se trouvait à proximité du château d'Eu.

Malheureusement, plus l'on approchait de la battisse, plus elle ne me plaisait pas vraiment...c'était dommage car Léo lui semblait conquis, il y avait toute la façade à refaire me disait il, il s'extasiait devant ce futur palais comme il venait de l'appelé. Il voyait bien les quelques grimaces qui se définissaient sur mon visage. Me prenant doucement la main, il me sourit grandement en me disant de ne pas m'inquiéter et qu'il était sur que la demeure me plairait, je n'étais pas aussi convaincue que lui mais après tout, je pouvais me tromper. Le chauffeur ne s'arrêta pas comme j'aurai pu le croire mais fit un détour pour nous emmener je ne sais où. Je commençais à avoir peur en me demandant qu'est ce qu'il faisait mais tout compte fait, je n'allais pas tarder à le découvrir puisque la façade que nous avions vu quelques temps auparavant était celle de l'arrière de la demeure. Ma main de posa sur ma poitrine en guise de soulagement.

Je pus voir alors le devant de ce grand bâtiment qui était très généreux en taille et mon sourire s'élargit, c'était un château comme nous le voulions. Un si grand jardin ornait les alentours et je me voyais déjà en train de danser devant une foule de proches et d'amis avec mon futur mari, les tables disposées de part et d'autre, une troupe de musiciens pour jouer de la musique et un banquet sublime garnit de victuailles et de nourriture à foison. Je pris Léo dans mes bras tellement heureuse de savoir que nous allons habiter ici. Léo trouvait que c'était vraiment immense et se frotta les mains en guise de plaisir de pouvoir refaire tout le château.



Nous descendons de la diligence et je ne me fis pas prier pour courir dans ce grand jardin, Léo me regardait en souriant, content de revoir la femme pleine de vie qui l'avait séduit. Il est vrai que depuis quelques temps j'étais heureuse certes mais pas comblée, il me manquait ma fille à mes côtés pour pouvoir être totalement conquise. Être aux côtés de mon Léo m'avait permis de parler plus distinctement et mon naturel était toujours présent. Léo, me voyant un peu fofolle et pleine de joie me rejoignit en courant, l'on aurait dis deux enfants découvrant leur cadeaux lors de Noël. Heureux comme nous étions, Léo me proposa d'envoyer un courrier à la demoiselle Cococinelle pour lui dire que la demeure nous plaît et que nous la prenons. Je précisa à mon tour qu'un de nos coursiers viendra chercher les clés et que la demoiselle les mette de côté afin qu'il puisse les récupérés. Nous prenons le chemin du retour afin de rentrer au manoir de Léo et d'attendre la réponse par missive de la responsable du cadastre.

Heureuse et souriante, je tenais la main de mon Léo le temps du trajet en le regardant tendrement. J'avais si hâte de voir notre belle demeure, toutes les pièces à visiter, les grandes salles dans lesquelles Léo pourrait refaire les tapisseries et les sols, les meubles qui seront installés d'ici quelques jours, j'étais vraiment impatiente de me balader dans le grand jardin et en particulier, le jour de notre mariage...

J'avais envoyer une missive à ma fille Cara en espérant qu'elle viendrait pour qu'on lui annonce ces grandes nouvelles. La calèche arriva devant le château, le chauffeur s'arrête doucement devant le grand jardin. Léo descendit en premier et me tendis sa main afin de m'aider à descendre. Clés en main, nous marchâmes vers la grande porte et j'ouvris la porte doucement. L'entrée était très jolie mais la salle à manger accompagner du salon était encore plus magnifique. Je voyais très bien les sofas dans ce coin ci et la grande table et ses 12 chaises de ce côté la, il me tardait de vivre ici avec mon futur mari.

C'est une beauté ici n'est ce pas ma chérie ?

Oui tu as raison mon Léo, je m'y voit très bien avec toi et, peut être notre futur famille oh mais...je doute que Cara vienne vivre avec nous, elle a son indépendance maintenant alors...

Ne t'en fais pas ma douce, elle aura tout de même sa propre chambre si elle veut ne serait ce que passer un week-end à la maison...je veux dire   ! Au château   !

Léo se mit à rire et j'en fis de même. Mais il avait raison, ma fille aurait sa propre chambre et c'était aussi sa demeure. En attendant qu'elle vienne, Léo et moi avions d'autres pièces à visiter. La salle et le salon étaient une des pièces principales mais c'était magnifique. Je pris la main de mon fiancé et tous deux avancèrent doucement vers la prochaine pièce qui était une grande et très grande cuisine  ! J'adorais faire des bons petits plats, c'était ce qui m'étais rester de mon ancienne vie de femme non polie mais Léo adorait ma cuisine et peu importe que cela vienne de ma vie d'avant, cela ne lui déplaisait pas vu la façon dont il mangeais avec un appétit d'ogre. En ce qui concernait la cuisine, il y avait déjà de quoi faire cuire quelques poulets et rotis et, des rangements mais il y en aurait encore plus d'ici quelques jours. Avant de passer aux autres pièces, Léo écris une missive et rappela le coursier afin qu'il voit celle ci vers le convoi. S'inclinant, il pris la direction opposée pour déposer la lettre, quant à nous, la visite continuait. Après les pièces principales, je me dirigea vers une immense salle qui s'offrait à nous, j'en restais bouche bée...C'était extraordinaire de voir autant de beauté dans une salle, elle était majestueuse et suffisamment grande pour accueillir plusieurs invités. Je tournais sur moi même en avançant, Léo me regardait admiratif et souriant, puis me rejoigna pour me faire virevolter et valser sur la piste. J'adorais vraiment mais je me demandais une chose, cela avait sûrement été un château d'un roi ou d'un prince quelconque à une époque pour avoir une salle pareille, on dirait même une salle de bal, c'était exactement ce qu'il fallait pour notre mariage  ! Je sautais au cou de mon Léo pour l’embrassé passionnément. Les autres pièces du bas contenaient des bureaux dans lesquels nous pourrons stocker nos papiers et Léo et moi pourrons travailler, une bibliothèque aussi démesurée en taille qu'en livres et fauteuils restants, bien que poussiéreux mais cela n'était rien. Il avait également une serre dans laquelle je pourrais faire pousser mes propres légumes et dans le jardin, des parterres de roses à ne plus savoir quoi en faire.

Le majestueux escalier avec une rambarde en bois massif encore ciré et les marches étaient faites de  marbre, c'était vraiment magnifique, c'était peut être bourgeois de dire cela mais...

A côté de ce château, le notre dans notre contrée faisait petit non  ? Ou je ne m'y retrouve plus dans les dimensions...

Non ma chérie, tu as raison, notre ancien château était sans aucuns doutes, deux fois plus petits que celui la mais peu importe , il te plaît, il me plait cela reste le principal.

Il posa ses lèvres sur les miennes et je souris à cette délicate intention, j'étais d'accord avec lui. L'étage alors comprenait de nombreuses chambres que Léo devait toutes refaire car elles n'étaient pas en accord avec le château et cela avaient l'air d'être d'anciennes chambres de domestiques, les pauvres...ils vivaient mal alors qu'ils font un travail dur jour et nuit. C'était bien pour cela qu'on voulait que les nôtres vivent comme nous, comme des princes et princesses afin de ne pas se sentir diminués, après tout, ce sont des personnes comme nous qui gagnaient leur vie. Léo s'en voyait ravie de voir que beaucoup de travaux devaient être accomplis en quelques jours mais il s'en donnait à cœur joie et une fois la visite terminée, il se mettrait aux plans et aux couleurs des tapisseries et des sols. Un peu plus loin, la salle de bain euh...vraiment en piteux état, je n'avais jamais rien vu de tel, les anciens propriétaires ne se lavaient pas ou bien  ? Je grimaçais à cette vue et referma la porte de suite  ! Yeurk  ! J'avais déjà choisit notre chambre, la plus grande pièce de l'étage. Une des pièce servirait à faire une salle de jeu pour adultes, une autre pour enfants et une autre pour se détendre.

La visite avait durée des heures entières et le coursier n'était pas encore revenu. Léo me serra dans ses bras en me murmurant «  nous allons être bien ici ma chérie  » et je répondis «  oh oui mon amour  ».

Dimanche 19 Octobre

Léo avait bien avancer sur les travaux du château, il avait fait appel aux meilleurs menuisiers, charpentiers et ouvriers de France pour retaper entièrement la demeure. Bien sur, il avait dessiner des plans et donner des directives aux hommes et de plus, comme il aimait le bricolage, il travaillait avec eux. Pratiquement jour et nuit, il y était pour que le château retrouve son aspect d'origine et par la même occasion, un état moderne et accueillant. Léo avait commencer par l'extérieur, il voulait que les murs ressortent leur plus belle couleur, que les fenêtres soient nettoyées et les jardins restructurés, l'herbe bien coupée et les tables de la terrasse lavées. Les dalles de celle ci étaient déchaussées et avec l'aide d'un ouvrier, il les remirent toutes à la même hauteur pour ne pas que quelqu'un se prenne le pied dedans.

Quant à moi, je m'occupais pour l'instant de l'intérieur, dépoussiérer avec l'aide de nos domestiques qui nous avaient rejoint la veille, les quelques meubles qui dataient des anciens propriétaires, ranger les livres de la bibliothèque par lettre de l'alphabet et de replacer à mon propre goût. Une des jeunes femme qui m'aidait avait pris une bassine et l'avait rempli d'eau et savon noir pour nettoyer les sols de chacune des pièces. Chacun de nous y avait mis du sien et travailler des jours entiers, -à dormir dans notre calèche qui devenait humide avec le froid qui s'installait, nos domestiques qui avaient insister pour dormir près de nous, même dehors mais nous avions refuser car ils sont adorables et ont du cœur alors, on a préférer leur payer une chambre dans une auberge- nous étions vraiment fatigués et las, mais heureux de ce que nous avions accomplit.

Le lendemain, lundi 20 Octobre

Léo avait travaillait très tard cette nuit et c'était si rare de le voir encore endormi à l'heure du petit déjeuner. Les meubles étaient arrivés en début de soirée et nous avions mis des heures à les installés dans toutes les pièces du château, mais ceci étant fait, la demeure était désormais propre, rangée et prête pour accueillir ma fille Cara. Je pris donc du papier, un encrier et une plume pour écrire à ma fille afin qu'elle vienne pour passer la journée avec nous.

Et voila, le jour inévitable était arrivé, le jour où Cara venais rendre visite à ma mère Caleen et son compagnon Léo dans leur nouvelle demeure de Eu. Elle ne savait pas trop comment était leur maison ou leur bicoque mais tout ce qu'elle savait c'est que ça s’arrangerait avec sa mère, ça c'était mal passer l'autre jour elle lui avait un peu crier dessus et déverser toute sa rancœur sur elle alors qu'elle n'avait rien fait, elle s'était excuse mais Cara s'en voulait toujours alors elle espérait qu'elle s'entende mieux, c'était sa mère après tout alors c'était mieux qu'elles s'entendent toutes les deux et c'est ce qu'elle voulait, être en harmonie avec sa mère.

Elle lui avait donner l'adresse dans sa lettre, en plein quartier des Hauteurs tout ce qu'il fallait pour être lancer sur sa nouvelle conception de la bourgeoisie, sa mère n'était pas de ce genre mais vivant aux côtés de Léo elle l'était un peu devenu. Bien sur son langage était correct comparé à celui d'une marchande de poisson comme il y a deux ans ou trois. Il faudrait aussi qu'elle lui parle de Desmond son..."frère", le frère jumeau de Ada et elle ne l'avait pas revu depuis des semaines aussi, il était temps d'avoir une petite conversation avec lui.

Troublée par ses questions, Cara arriva devant la mai...enfin le château ! l'immense château de sa mère, alors c'était là qu'elle habitait aujourd'hui? Tant que ce n'était pas un château hanté ça lui allait. Elle réajusta son manteau sur elle, les mains gelées et sur le point d'éternuer pour s'avancer vers la porte et frapper. En attendant, elle frotta ses mains l'une contre l'autre et souffla dessus pour essayer de les réchauffées.

On frappe ! La voila, voila ma fille qui arrivait, est ce que j'étais présentable? Est ce que j'allais lui plaire comme mère qui avait aujourd'hui changée? Je l’espérais vraiment beaucoup. Léo s'était lever, laver et habiller pour recevoir ma Cara à qui j'allais ouvrir la porte. En la voyant, je lui souris à l'air bête en admirant une jeune femme complètement gelée par ce froid.

Oh ma pauvre chérie mais...tu as l'air gelée, viens entre vite.

Je la pris dans mes bras pour la faire entrer doucement dans l'entrée, le temps de l'aidée à retirer son manteau froid et humide. Léo vint nous rejoindre et déposa un baiser sur le front de ma Cara. Le thé était chaud et fumait au salon, il était temps de se réchauffer un peu auprès du feu dans le grand salon. Je guettais du coin ma Cara qui avait l'air absorbée par les décors, les tapisseries et les bibelots du château, je devais l'avouer, il y avait tellement de choses que l'on dirait un musée mais Léo trouvait que cela faisait très joli. Je guidais ma fille à travers le lieu dit et l'invita à s'asseoir, j'en fit tout autant et pris place à ses côtés en lui souriant.

Ma Cara, nous sommes si content que tu soit la vraiment, nous avons trouver notre demeure comme tu peux le voir et nous avons décider d'y vivre. Notre château un peu plus loin d'ici ne nous plaisait plus vraiment et de plus, cela nous permettra de nous voir un peu plus...non ? Si l'envie te dit bien entendu, nous savons que tu es indépendante et que tu dois avoir ta maison aussi mais cela me ferait tellement plaisir de te voir plus souvent ici, nous avons même fait enfin...pardonne moi...Léo a fait une chambre pour toi, rien que pour toi lorsque tu viens ici nous rendre visite.

Je ne voulais pas y aller trop vite et lui donna sa tassa ainsi que l'assiette de biscuits avant de lui annoncer les quelques nouvelles qui ne voulaient pas sortir de ma bouche tellement j'étais, angoissée à l'idée qu'elle refuse.

Euh...

Léo vint me rejoindre et me donna la main, comme pour me donner du courage et...avec un grand et long soupire, je pris donc mon courage à deux mains et lui dit...

Voila...ouh...comment te dire que...ou plutôt...comment vais je t'annoncer cela ? Léo m'a...fait une demande que je n'ai pu refuser car comme tu le sais, je l'aime. Depuis ton père, je n'ai eu personne dans ma vie et tu connais mon histoire, la façon dont Léo et moi nous sommes rencontrés et la ou je veux en venir c'est qu'il m'a demander ma main, nous allons nous marier.

Une nouvelle à la fois, j'attendais sa réaction avec stress et panique, mes mains tremblaient à l'idée qu'elle ne soit pas contente pour nous.

La porte s'ouvrait sur une Caleen souriante mais paniquée par sa fille qui avait froid, oui c'était le cas, surtout qu'elle avait attraper un coup de froid mais ça, sa mère ne le savait pas. Cara ne devait plus être surprise que sa mère la prenne dans ses bras maintenant mais elle sera encore surpassée par ce changement radical chez sa mère, grâce à Léo, elle devait le reconnaître. Elle se laissa guidée dans l'entrée, sa mère l'aida à enlever son manteau et Léo vint l'embrassée sur le front...oui...là elle pouvait être bien surprise, qu'est ce que sa mère et son compagnon lui réservait encore comme surprises?

Elle regardait du coin de l’œil l'air curieuse ce que contenait les autres salles? Elle n'allait pas tarder à le savoir...Entrant dans le salon suivit de la salle à manger, elle regardais tout autour d'elle et devait dire que c'était très joli, chargé mais...joli. Sa mère avait pris goût au raffinement et à la bourgeoisie apparemment mais dans un sens, Cara la préférait comme ça et pas marchande de poisson à parler mal et méchamment à tout le monde. Je m'assise sous l'invitation de ma mère et l'écouta attentivement. Une chambre pour elle? Ici? Dans leur château?!!! En faite, elle avait toujours aimer les chambres de princesse un peu et les château, ce n'était pas pour rien qu'elle habitait dans une grande maison pour elle toute seule et que sa chambre était avec un lit à baldaquin mais, rien que d'avoir penser à faire une chambre pour elle, ça lui faisait chaud au coeur vraiment. Elle leur sourit à tous les deux mais la suite était elle aussi joyeuse et festive?

Cara pris la tasse et les biscuits que sa mère lui donna et à l'instant...ou elle lui dit qu'ils allaient se marier...elle fit tout tomber. Euh...la très grande surprise, peut être pas aussi joyeuse qu'elle l'aurait espérer en faite car elle n'avait qu'un père bien qu'il soit absent et ce qu'il était mais c'était son père et avoir un beau père ça ne lui avait jamais traverser l'esprit bien qu'elle aurait du s'en douter depuis le temps qu'ils étaient ensembles mais ce n'était pas un peu trop tôt? Elle vis Léo faire appel à quelqu'un pour nettoyer, une jeune fille qui sourit à Cara qui celle ci resta paralysée par la nouvelle. Elle se leva en posant tout sur la table et se mis devant eux.

Euh...hum...je suis désoler pour vos tapis hein mais...vous marier? Enfin c'est une nouvelle à laquelle je m'attendais pas je dois dire que j'aurai du m'y attendre c'est vrai mais ça me surprend. Pourquoi ne pas me l'avoir dit plus tôt ou...enfin je sais pas mais...pffff

Elle se rassise un peu dépassée par les événements. Un père elle en avait qu'un et ne voulait pas en avoir un autre, même si Léo était gentil et que ça serait son beau père elle ne savait pas si elle pourrait accepter.

Je me leva en sursaut en voyant la tasse de thé et l'assiette de biscuits tomber par terre, une réaction différente de la part de ma fille m'aurait un peu étonnée mais j'avais espérer qu'elle soit tout de même heureuse et ravie que je me marie avec Léo. Ma Cara avait l'air ailleurs et je comprenais sa réaction, je pense que...j'aurai réagis de la même manière si ma mère me l'avait annoncer. Je remercia la jeune domestique qui avait bien nettoyer les restes sur le sol et pris ma fille dans mes bras.

Oh ma chérie...je suis désoler...il est vrai que j'aurais sans doute du te le dire mais, cela ne se dit ni dans une missive, ni à la légère. Tu as parfaitement le droit d'être en colère contre nous seulement je...je voudrais juste savoir pourquoi. Je suis heureuse aujourd'hui ma chérie, je le suis véritablement je t'assure. Pour tout te dire, je le suis même plus que lorsque j'étais avec ton père.

Je sentis sa main se serrer dans mon dos tandis que je prononçais ces mots, il fallait que je sois franche avec ma Cara étant donner que c'est ce que je ressentais au fond de moi, avec Léo, je vivais un bonheur sans fin tant il était à mes côtés avec Rodrigue, c'était différent. Je le voyais un jour ou deux sur terre pour dix ou vingts moi en mer, c'était affreux et je m'ennuyais terriblement, il ne voyait pas sa fille grandir tandis que moi si, chaque jour elle changeait et me ressemblait sauf qu'elle avait les yeux de son père, des yeux d'un bleu océan comme celui qui nous bordait autrefois. Je serrai ma fille dans mes bras pendant que Léo posait une main dans son dos en guise de soutien. Il s'assit près d'elle et lui sourit.

Cara, il faut que tu saches que je ne te veux aucun mal et que j'aime désespérément ta mère au point de l'avoir demander de m'épouser. Nous ne savions rien de ta réaction et nous nous attendions pas à ce que tu saute dans les bras de ta mère les larmes de joie coulant sur tes joues non plus mais, nous nous aimons et c'est la seule chose qui compte. Je ne veux pas être ton ennemi Cara ni ton beau père à tes yeux mais pourrions nous essayer d'être amis au moins? Ne serait ce que pour ta mère...elle t'aime énormément, tu es sa seule fille, son unique enfant et peut être qu'un jour tu sera le mien...

Je regardais Léo, les sourcils froncés, cela faisait trop pour ma Cara, trop de nouvelles pour elle qui lui tombaient dessus.

Léo...

Non chérie, il faut qu'elle sache.

En colère? Elle?! Nonnnnnn, bien sur que non seulement...abasourdie par ce qu'elle venait d'entendre ! C'est tout ! Mais les mauvaises nouvelles ne cessaient pas ici, elle continuaient bien sur, voila que sa mère lui dit qu'elle est plus heureuse aujourd'hui que lorsqu'elle était avec son père? Si il entendait ça...remarque...en y réfléchissant c'est justifié étant donner que son père n'était jamais la, ou presque pas là donc, ça elle pouvait le comprendre mais pourquoi avoir attendu si longtemps elle dira même, un an pour lui annoncer ce coup de massue sur la tête? D'accord elle exagérait mais c'était ainsi qu'elle le voyait, Léo va devenir son beau père quoi qu'elle dise ou fasse, ça ne changerait rien.

D'une oreille distraite car elle s'en fichait un peu de ce que le futur mari de sa mère pouvait dire, elle écoutait ses mots et les derniers lui mit comme un coup de poignard en plein coeur. Elle s'écarta de sa mère et regarda Léo d'un regard noir.

Pardon? Que je serait quoi?

Cara regarda sa mère puis de nouveau Léo?

Que je sache quoi? Que je serait votre enfant? Je suis l'enfant ou plutôt la fille de ma mère Caleen point à la ligne, je ne serais jamais le votre sachez le et même si vous vous mariez avec ma mère, ça ne changera rien au fait, ma mère reste ma mère et mon père Rodrigue reste mon père, personne d'autre ne rentrera dans ma vie en tant que parents à part eux deux c'est tout. Je ne sais pas pourquoi vous dites ça et je ne veux rien savoir, je préfère écourter cette conversation et monter dans ma chambre puisque j'en ai une à ma disposition.

Elle se tourna vers sa mère.

Je suis désoler maman je ne pensais pas à une telle nouvelle, je n'accepterait jamais ce mariage et encore moins devenir sa fille, ce n'est pas mon père, il ne le sera jamais.

Cara était furieuse, plus que personne ne l'aurait imaginer elle était vraiment remontée et préférait ne pas rester une minute de plus dans ce salon. Léo fit appel à une servante qui se présenter pour l'accompagnée dans sa chambre, au moins il avait compris qu'il ne fallait pas insister. La nuit porte conseil dit on, à voir si ça portera conseil à Cara. Elle suivit la demoiselle jusqu'à, sa chambre, peu importe la décoration elle ne voulait pas s'éternisée dessus pour le moment, claqua la porte et s'allongea sur son lit, à la limite de vraiment être en colère.

Je sursautai lorsque ma fille à peine quelques instants dans mes bras, s'écarta soudainement pour vociférer après Léo...et je la comprenais, je comprenais ma fille car Léo ne l'avait pas annoncer avec la douceur d'un matin de printemps, il l'avait annoncer comme un orage survenant de nul part et son départ précipité dans sa chambre faisait entendre qu'elle ne voulait rien dire de plus et ses mots, me firent pleurer d'ou ma précipitation dans la cuisine. Léo s'en voulait de toute cette pagaille qu'il avait mit mais, je ne lui en voulais pas, il aurait bien fallu lui dire tôt ou tard mais le plus tard possible aurait été le mieux et plus simple. Elle l'aurait...surement mieux pris que maintenant, surtout après l'annonce du mariage.

Léo vint me rejoindre et me prit dans ses bras, je sentais qu'il s'en voulait et j'avais raison.

Ma chérie, je suis vraiment désoler je ne pensais pas que cela irait jusque là et qu'elle réagirait de cette façon, je m'en veux vraiment, je ne voulais pas gâcher cette journée et fiche tout en l'air, oh pardonne moi ma chérie. J'aurai vraiment cru que cela lui aurait fait plaisir de savoir qu'elle pourrait devenir ma fille.

Ma tête était enfouie dans le cou de mon Léo puis à ses dires, je leva la tête vers lui.

Je ne t'en veux pas du tout, il fallait qu'elle le sache mais...j'aurai aimer qu'elle le sache pas aussitôt après la nouvelle du mariage et au vu de ce qu'elle nous a dit, elle ne veux ni de ce mariage ni d'une probable adoption et de plus, je ne sais pas si cela va fonctionner étant donner qu'elle est majeure et qu'elle a déjà un père...même si celui ci ne s'occupe pas d'elle...

Léo détourna la tête et soupira, il avait l'air dépité la vérité était présente, sachant que ma Cara avait l'âge de vivre seule et ses parents étaient toux deux présents, cela m'étonnerait que Léo puisse la faire adoptée afin qu'elle soit comme sa fille mais tout était possible dans la vie et pour cela, pour que cela fonctionne ma fille devait accepter le mariage avant tout d'apprendre à connaitre Léo. Pour le moment, nous la laissions dans sa chambre jusqu'à ce soir. J’appelais Elise notre cuisinière et lui donna les directives pour le repas de ce soir, je devais penser aussi à présenter tout le personnel de notre château, celui qui nous accompagne depuis plus d'un an.

Cara était allongée sur son lit depuis des heures et...elle ne savait que faire...son calme était redescendu mais elle en voulait toujours à sa mère et ce Léo de ne pas lui avoir dit qu'ils allaient se marier, ils lui ont cacher ça pendant tout ce temps presque un an plus précisément, elle ne pouvait pas pardonner ce n'était pas possible, c'était trop dur. Elle ne connaissait rien de ce Léo et ne voulait pas le connaitre plus que ça, et puis si cela se trouvait il était peut être méchant et non gentil comme il le prétendait. Raaahhh ! Non Cara se posait trop de questions. Elle se leva brusquement de son lit et fit les cent pas dans sa chambre, tout en laissant vagabonder son regard sur les décors, les meubles et le lit qui était vraiment très beau, elle n'avait pas fait attention qu'ils étaient en soi et que sur l'armoire de sa chambre était accrocher un miroir, il y avait aussi une coiffeuse et des rideaux glissaient le long des fenêtres. En l'ouvrant, il y avait même un balcon sur lequel elle se dirigea et s'appuya sur la rambarde.

La vue donnait sur le grand jardin, très grand, elle ne saurait dire combien d'hectares mais, il était vraiment énorme. Hum...le château était vraiment beau. Cependant, histoire de vraiment se calmer elle décida de faire un tour tandis que sa mère et son futur époux étaient encore en bas.

Cara sortit de sa chambre pour visiter les autres pièces du château, dont une devait être leur chambre, une autre la salle d'eau, une autre une autre chambre et encore une autre, mais combien de chambres il y avait?! Il y avait un bureau aussi et...et...une immense bibliothèque, une majestueuse bibliothèque qui englobait presque le reste des pièces, elle était vraiment belle et beaucoup de livres recouvraient les étagères dont une attira son regard car il y avait plein d'encyclopédies et de gros livres, le genre de livres que Cara pourrait lire des heures. Mais comme elle en doutait, elle regarda derrière elle si personne ne regardait et entra pour se diriger vers cette étagère. En prenant un livre elle s'installa sur l'un des fauteuils pour le feuilleter et il y avait toutes sortes de remèdes, c'était incroyable. Dire qu'elle avait été infirmière et que cela lui manquait de soigner ou d'aider les autres.

Elle n'eut pas le temps de finir qu'elle entendit un bruit et se cacha comme une enfant qui ne devrait pas être ici.

Il y a quelqu'un?

Oh oh...c'était Léo. Génial...elle se terrait ici comme quelqu'un qu'on soupçonnerait au lieu de faire face. Elle sortit de derrière le fauteuil. Léo n'avait pas l'air en colère au contraire, il avait l'air...ravi.

Tu était donc ici, ta mère te cherchait pour que tu l'aide à la cuisine ainsi que Elise notre cuisinière. Ta mère adore faire la cuisine et aider les autres, comme moi.

Et c'est censé m’intéresser?

Ouhhh la Cara allait trop loin, elle n'avait jamais réagit de cette façon.

Peut être pas, tu connais déjà notre histoire, comment ta mère et moi nous nous sommes rencontrés cependant, tu n'a pas l'air de m'apprécier et ni d'apprécier cette relation entre elle et moi mais moi je ne te veux pas de mal, je veux apprendre à te connaitre et à ce que je vois tu aime les livres de médecine. Tu voudrais sauver les personnes?

Cara soupira et se rassise dans le fauteuil.

Je voudrais pas, j'ai sauver des vies et soigner de multiples blessures mais aujourd'hui, je ne le fais plus je n'ai plus de travail et j'ai envie de venir en aides aux personnes comme les veuves de guerres ou les invalides ou les personnes dans les rues. Mais le jour ou j'ai voulu aller voir le Maire sur Eu il n'était pas la alors j'ai laisser tomber.

Elle fronça les sourcils lorsqu'elle se rendit compte qu'elle se confiait à Léo qui était en train de sourire.

Donc...cela nous fait un point commun, j'ai envie d'aider les plus démunis aussi et c'est ce que j'ai fait avec ta mère dont je suis tomber amoureux.

Il s'assis près de moi, j'eu un petit mouvement de recul.

Ecoute, ta mère m'a dit beaucoup de bien de toi que tu étais une personne fort agréable, aimable et très gentille, ta mère t'aime et tu aime ta mère. Je suis conscient que cette nouvelle de mariage ou que tu sois ma fille t'a bouleversée mais...si nous apprenions à nous connaitre, crois tu qu'on pourrait s'entendre?

Cara soupira mais était d'accord pour faire des efforts au moins pour sa mère. Alors, Léo s'embarqua dans une grande explication sur sa famille, sur son héritage, la façon qu'il avait rencontré la mère de Cara qui au début ne prêtait pas trop attention mais au fur et à mesure que les heures défilaient, il lui apprenait certaines choses sur la médecine et quelques remèdes qu'il tenait d'un des membres de sa famille pour soigner des plaies, elle les connaissaient aussi mais de parler d'aider les gens et remèdes avec Léo les rapprochaient.

Je m'étais mise au fourneaux avec Elise notre cuisinière pour préparer un somptueux repas pour ma fille mais je ne savais que faire. J'adorais cuisiner, c'était devenu un de mes passes temps favoris mais plusieurs plats tournaient dans ma tête...Un pot au feu? Non...il me semblait que ma Cara détestait ça, un lapin en civet? Hum...non, trop commun, des fruits de mer? Je n'en avais pas et il m'était impossible d'aller en chercher à cette heure ci. Je soupirais tandis qu'Elise s'approcha de moi pour me donner une idée.

- Et si nous faisions une entrée avec une macédoine sur son lit de tomates, puis un rôti braisé cuit légèrement au feu de bois accompagné de sa purée de pommes de terre et de fagots de haricots et en dessert, vous pourriez faire votre fameux fondant au chocolat accompagné de sa crème fouettée ou...anglaise, qu'en dites vous?

Mes yeux s'étincelèrent, je fis une bise à Elise, elle avait là une idée magnifique, une idée brillante même extraordinaire qu'on se mit tout de suite au travail. Je pris un tablier, l'accrocha autour de ma taille et commencer à tailler les légumes pour la macédoine tandis qu'Elise s'occupait de couper les tomates en fines tranches. Elise était une perle en cuisine, Léo et moi l'avions trouvée dans une auberge de luxe là ou nous habitions avant mais le propriétaire la traitée extrêmement mal pour tout le travail et la délicieuse cuisine qu'elle faisait toute seule. Nous avions été conquis par ses plats et lui avions proposer de travailler pour nous dans notre propriété en lui donnant en échange chaque mois une bourse, elle nous dit oui de suite et partie avec nous.

Depuis, elle ne cesse de nous faire des plats tout à fait splendides et je l'aide avec mes touches personnelles. La macédoine était prête, il ne me manquait plus qu'à faire une vinaigrette pour l'accompagnée. Les tomates coupées, Elise versa la macédoine dessus et s'occupa ensuite de la viande pendant que je m'occupais des pommes de terre et des fagots de haricots que j'enveloppa avec du jambon cru. Je mis le tout dans un plat que je mis sur le feu, Elise posa le plat de viande à côté, il était saupoudrer de petits morceaux d'ail pour donner du gout et son jus coulait le long, de temps de temps il faudrait l'arroser. Le gâteau devait être fait en dernier mais depuis des heures je me demandais ce que pouvait bien faire ma fille et mon fiancé.

Léo? Mon Léo?

Il arriva depuis le salon.

Oui ma chérie?

Sait tu où est ma Cara, je voudrais qu'elle m'aide à préparer le gâteau pour le dessert.

Je ne sais pas mais je vais aller voir.

Merci mon chéri.

Je m'essuyais les mains sur mon tablier et décida de mettre la table. Une belle nappe blanche, de jolies verres à vin puis des verres pour l'eau, des couverts et des bougies pour décorer le tout, cela faisait joli. Elle pensait aux fleures sur le buffet et décida de les mettre au milieu pour faire une décoration en plus. Ceci étant fait, je m'installa avec Elise pour boire une verre d'eau et je me demandais ou en était mon Léo depuis tout ce temps. Je décidais donc d'aller voir.

En passant dans les couleur de l'étage, je vis Carelotta, notre femme de chambre ranger les draps et je l'interpella pour lui demander où était passer ma fille et mon fiancé.

- Ils sont dans la bibliothèque Madame.

Merci beaucoup.

La bibliothèque? Ma fille était donc sortie de sa chambre? Je souris à l'idée que ma fille ai pu visiter les lieux, ma Cara avait pris l'initiative ce qui signifiait peut être qu'elle n'était plus fâchée. Je me dirigea vers la bibliothèque et entendit des rires...des rires? Je m'approcha et vit mon Léo et ma Cara entrain de rire et d'échanger des commentaires.

Eh bien, eh bien, comment allez vous tous les deux?

Je fis une bise sur les cheveux de ma fille avant de m'installer à côté d'elle. J'étais contente même, très contente de les voir discutés ensembles et de rire de cette façon.

Léo avait sortit plusieurs encyclopédies de médecines dans lesquelles des médecins prodiguaient des soin aux grands brûlés par exemple et c'était très intéressant, la façon qu'ils soignaient et les enveloppement qu'ils mettaient sur leur plaies encore vives, Cara n'était pas du tout dégoûtée au contraire, elle n'avait jamais vu vraiment de grands brûlés mais elle avait soigner des blessures comme des plaies ouvertes et de traces de fouets, comme celles que son frère avait subit lors de sa punition en place publique. Mais depuis, elle n'avait ni soigner, ni aider une seule personne et aujourd'hui qu'elle était sur Eu, il était temps de revoir le maire.

Sa mère entra et s'assise près d'eux, Cara lui fit une bise sur sa joue en souriant.

Bien, bien mieux, on a pas mal discuter et...et je dois avouer que je ne pensais pas que Léo était tout à fait gentil. Est ce que t savais qu'il s'y connaissait en médecine? C'est incroyable.

Elle se leva et se tourna vers sa mère et Léo.

Je dois avouer que j'ai été stupide tout à l'heure, j'ai réagis comme une enfant gâtée de vouloir garder ses deux parents alors que l'un deux a trouver le bonheur et j'en suis heureuse pour elle alors...

Elle pris une grande respiration.

...je ne m'oppose plus à votre union vous pouvez vous marier quand cela vous chante mais...en ce qui concerne cette...adoption je ne sais si elle se fera mais je veux bien être ta belle fille Léo.

Cette bise sur ma joue me fit agréablement sourire, ma Cara depuis quelques temps était distante et je la comprenais au vu de tout ce qui s'était passer il y a de cela un an mais aujourd'hui, une jeune femme épanouie faisait son apparition avec un sourire des plus radieux et une joie sereine. Lorsque je la vis se lever et entendre ses mots, ses mots si doux sortirent d'elle comme une libération, je me levais rapidement pour la serrée dans mes bras avec une longue étreinte.

Ohhh ma chérie  ! Je suis si heureuse que tu nous dise cela, ohhh tu ne peux pas savoir à quel point cela nous fait plaisir vraiment.

Ta mère à raison Cara, merci beaucoup de nous donner ta bénédiction tu rend ta mère et moi même heureux de cette grande nouvelle. Je peux le dire officiellement ma chérie, nous sommes donc fiancés et dans quelques temps mariés.

Je souris à cette annonce de mon Léo je ne pouvais qu'être follement heureuse et vraiment ravie de cette belle union qui s'annonçait, que dire dans plus dans ces cas la  ? Il n'y avait rien à dire juste à savourer le moment en serrant ma fille contre moi puis mon futur mari qui nous rejoint. Bien sur, j'espérais que ma fille ne se force pas à dire cela.

Mais ma puce, tu en es sur  ? Tu ne nous dit pas cela pour nous faire plaisir car je veux être certaine que tu accepte cette union. Pour l'adoption bien sur tu peux ne pas te sentir prête et cela nous le comprenons très bien, tu as ton père bien qu'absent mais tu la.

Je sentais qu'elle acceptais le mariage sans doutes mais le fait de devenir la belle fille de mon fiancé cela...je ne pensais pas qu'elle était vraiment apte ou du moins, peut être aurait elle du mal à l'accepté et s'y habituer mais naturellement, mon Léo serait là pour l'aidée mais je me disais, qu'elle pourrait peut être revoir son père avant pour en  discuter avec lui de tout cela. Rodrigue est son  père et restait son père bien entendu.

Cara serra sa mère dans ses bras et c'était cette fois ci un câlin sincère puisque quelques larmes voir un torrent de larmes se déversait sur ses joues, elle s'en voulait d'avoir fait autant de mal à sa mère, sa propre mère la chair de sa chair celle qui avait été là pour elle lorsqu'elle habitait aux Caraïbes tandis que les habitants de l'île la haïssait car elle était fille de pirate, sa mère l'avait toujours soutenue même quand elle avait un langage rustre, Cara lui en voulait seulement de ne pas avoir donner de nouvelles pendant si longtemps mais aujourd'hui, c'était fini elles étaient là dans les bras l'une de l'autre à savourer ce moment.

Elle sécha ses larmes malgré qu'il en coulait encore et regarda sa mère les yeux remplis d'émotion.

C'est Léo qu'il te faut maman et personne d'autre, si papa n'a pas su te garder tant pis pour lui Léo te veux et te mérite et il te mérite aussi, il t'a transformé en une merveilleuse jeune femme bien élevée et tu la changé en un homme simple sans bourgeoisie autour comme il était avant, c'est ce qu'il m'a expliquer, vous vous êtes transformés tous les deux et ça, personne ne pourra le changé même pas moi je n'accepte pas cette union je la veux, je veux vous voir mariés et heureux ensembles. Pour ce qui est de mon père, je vais devoir lui parler bien sur je suis sa fille certes mais je vais être aussi la belle fille de Léo même si et j'en suis désoler Léo, au début je ne vais pas être habituée mais au fil du temps, je suis sur que ça va bien se passer.

Cara serra encore sa mère dans ses bras et resta un long moment comme ça, heureuse comme une enfant qui venait de retrouver ses parents. Elle sentis l'étreinte de sa mère et à ce moment, c'était leur complicité et leur amour de mère à fille qui revenait, elle en pleura d'avantage.

Bon...on ne va pas pleurer toute la journée hein?

Elle se mit à rire en séchant ses larmes.

Tu ne voulais pas de l'aide pour la cuisine apparemment? J'aime bien cuisiner mais il faut encore que j'apprenne je ne suis pas douée à part pour le lapin à la crème et les pommes de terre.

Cara rit encore et se dirigea vers la cuisine avec sa mère et Léo.

Ma fille me serrant dans ses bras pleurant à chaudes larmes, je sentais ses larmes coulées sur ma robe et je ne pouvais rien dire de plus, j'étais comblée à ce moment peut être était ce un câlin et des larmes de pardon je ne savais pas mais je l’espérais de tout mon cœur. Je pris son visage entre mes mains en la regardant droit dans les yeux et écouta ses paroles qui me réchauffa le cœur sur l'instant, alors elle était sincère ma Cara pensait vraiment ce qu'elle avait dit à propos du mariage, c'était à mon tour de pleurer à présent, ma fille, ma seule véritable fille acceptant que je marie avec l'amour de ma vie mon Léo. Ses dires étaient si beaux que j'en restais le souffle coupé ma Cara était franche envers moi et mon fiancé et je ne pouvais que la serrée à nouveau dans mes bras.

Bien sur, je comprenais le fait qu'elle ai du mal à être la fille de mon Léo je serais pareille si j'aurais été à sa place mais elle avait le temps, beaucoup de temps et bien sur et seul le temps viendrait à faire accepter à ma fille qu'elle était la belle fille de mon futur mari.

Ohhh ma chérie, que dire à cet instant? Je suis heureuse et vraiment comblée de tout ce que tu viens de me dire et je ne peux que te dire que je t'aime ma chérie je t'aime de tout mon cœur vraiment, tu es mon unique fille et je suis plus qu'heureuse que tu accepte cette union entre mon Léo et moi-même, cela est dit avec le cœur.

Je ris avec elle tout en séchant mes larmes.

Oui tu as raison, il vaux mieux retourner à la cuisine, le repas doit être bientôt prêt et ne manque plus que le gâteau que nous allons faire toi et moi.  

Je mis une main sur l'épaule de ma fille pour la guidée vers la cuisine et la main de mon fiancé afin de descendre pour finir de préparer le repas. Il fallait donc que l'on prépare un fondant au chocolat.  Élise avait préparer tous les ingrédient nécessaire à cette préparation tandis qu'elle s'occupait du rôti braisé baignant dans sa sauce sur le feu de bois, hummm...que cela sentait bon.

On va se laver les mains ma puce et je vais te passer les ingrédients que tu mettra dans le saladier.

Tout en passant les ingrédients à ma fille, je lui disais de les mettre dans le saladier prévu à cet effet. Au fur et à mesure, ma fille mélangeait les œufs, la farine, la levure, le sucre et le chocolat, cela montait en une délicieuse pâte qui sera bientôt mis dans un plat pour être ensuite chauffée pendant quelques minutes. Ce fondant au chocolat terminé, je me lavais les mains et nettoya le plan de travail moi même, j'aimais aider mon personnel peu importe ce qu'on pouvait en penser, j'étais ainsi. Puis nous passions tous à table pour manger dans la joie et la bonne humeur, le menu était simple mai copieux et chacun mangea à sa faim. Plusieurs heures ensuite à parler, rire et ma fille qui ne cessait de plaisanter, et même me raconter ses histoires de cœur, si j'avais été là j'aurai sûrement dit plus que deux mots à ces hommes qui ne font que de la laissée tombée alors qu'elle ne cherche qu'à aimer et être aimée en retour pour le reste de sa vie, évidement j'aimerais avoir des petits enfants aussi tout comme mon Léo qui n'en pouvait plus de rire aux blagues de ma Cara mais qu'au moment de ses récits, lui avait tenu la main afin de la soutenir.
La nuit était tombée vite et déjà deux heures du matin sonnait à l'horloge, il était temps d'aller se reposer un peu après toutes ces émotions passées. Je fit une longue bise à ma fille en lui disant bonne nuit et monta avec mon Léo dans notre chambre. Elise et le reste du personnel s'occupa de ranger et nettoyer la table, les plats et la cuisine pour aller se coucher ensuite. Qu'elle journée merveilleuse j'avais passer.

Cara entendait depuis plusieurs années de la bouche de sa mère qu'elle l'aimait et pour de vrai ! Elle en restait sans voix et sortit un « je t'aime » à peine inaudible à sa mère tout en continuant de la serrée dans ses bras, elle était complètement surprise mais agréablement au contraire, cela lui faisait plaisir d'entendre ça et ces mots lui allaient droit au cœur. Faire un gâteau ? Avec grand plaisir ! Cara pas douée en cuisine mais elle adorait apprendre alors c'était le moment.

Avec sa mère et Léo, elle descendit à la cuisine, se lava les mains et se mis face au plan de travail. Tous les ingrédient étaient sortis et sa mère lui passa pour les mettre dans le saladier, elle les pesa avant pour ne pas mettre trop de sucre ou trop de farine et une fois le gâteau terminé, il fallait qu'il cuise très peu de temps et à une température ambiante donc, selon ma mère c'est pour qu'il soit mi cuit cuit à l’extérieur mais encore fondant à l'intérieur. Puis on passa à table et sa mère avait mis les plats dans les grands et tout avait été vraiment bon et bien servit.

Même les blagues de Léo la faisait rire, bien sur étant donner qu'elle n'avait pas revu sa mère depuis près d'un an elle raconta ses histoires de cœur qui la plupart avaient mal tournées, eh oui son prince charmant sur un cheval blanc ne s'était pas encore pointer mais elle ne désespérait pas du moins elle essayait de ne pas désespérer.

Le repas terminé, après un chocolat chaud il était temps d'aller dormir vu l'heure qu'il était, Cara repartirait demain matin car elle avait pas mal de choses à faire. Elle monta dans sa chambre et s'endormit le sourire sur son visage.



Le lendemain matin, Cara passa dans la salle d'eau pour se laver et s'habiller puis descendre à la cuisine pour déjeuner. Pain grillé, beurre, plusieurs confitures, des croissants tous chaud, de la tisane, du thé à la menthe et du chocolat, un vrai petit déjeuner de Roi ! Cara pris deux croissants qu'elle trempa dans son chocolat, une vraie gamine là mais elle avait faim et toute cette nourriture ne devait pas être gâchée.

Une fois finit, elle fit une grosse bise à sa mère et Léo.

Je suis désoler mais j'ai pas mal de choses à faire, j'ai été vraiment heureuse de passer un peu de temps avec toi maman et toi aussi Léo mais je dois vraiment rentrer chez moi, la maison ne va pas se nettoyée toute seule.

Elle se mis à rire et mis son manteau.

Merci encore pour votre soutien à tous les deux, pour vos paroles si gentilles et encore félicitations pour votre union.

L'écharpe mise autour du coup, elle avait encore en plus un croissant dans la bouche comme une véritable encore, pas qu'elle tenait à s'enfuir mais elle devait vraiment faire le ménage chez elle et surtout passer à la mairie et sur la foire. Elle fit encore une bise au couple et sortit.

Il y avait un mois que Cara avait passer un moment chez sa mère et Léo, là où elle avait appris la nouvelle de leur union et qu'elle avait accepter avec difficulté. Elle ne savait pas comment ils allaient aujourd'hui et s'ils avaient passer de bonnes fêtes de fin d'année aussi, Cara décida de leur envoyer un pigeon pour avoir de leur nouvelles.

Citation :

Ma chère mère et Léo

Comment vous portez vous tous les deux? Bien? Vous avez passer de bonnes fêtes de fin d'année? Moi oui cela s'est très passer mais j'aurai moi aussi une nouvelle à vous annoncez, non je ne marie pas mais ça concerne ma vie amoureuse tout de même. Je ne sais quand je pourrais passer car je m'occupe d'un refuge pour les personnes sans abris depuis le début du mois c'était mon projet celui qui me tenait à coeur je l'ai réalisée avec tout l'aide possible et je remercie toutes les personnes qui m'ont aider, à l'occasion si vous voulez venir pour aider aussi j'en serait enchantée.

J'ai quelques cadeaux aussi pour vous qu'on m'a déposer gentiment pour vous au pied de mon sapin, je vous les apporterais en même temps.

Je vous embrasse

Cara

Cela faisait un peu plus d'un mois que ma Cara était rentrée chez elle, j'avais envie de lui envoyer une lettre pour savoir comment elle allait mais je n'osais pas, je voulais lui laisser faire sa vie comme il se devait même si...au fond...je voulais vraiment savoir comment elle allait surtout que les fêtes de fin d'années étaient passées, je lui ai acheter un cadeau qui j'espère lui fera plaisir. Léo et moi avions passer les fêtes juste tous les deux, un grand dîner aux chandelles et un spectacle magnifique au bord de la fenêtre, le regard tourné vers les étoiles et la pleine lune, Léo connaissait beaucoup de choses sur les étoiles et dos à mon amour, mon futur mari me serrant dans ses bras il m'expliquait que les étoiles étaient particulières et qu'elles brillaient juste quand il faisait nuit mais lorsqu'il faisait jour, elle étaient tout aussi présentes comme la lune.

Aujourd'hui, c'était une journée calme et reposante, Léo n'allait pas travailler car il avait prit une journée de liberté. Un bruit se fit entendre par la fenêtre soudainement, un petit animal à plume vint tapoter le carreau avec une missive accrochée à la pâte. J'ouvris la fenêtre et pris la missive tout en faisait une caresse sur la tête du petit pigeon tandis que Léo se dirigea vers la cuisine et rapporta un gâteau à ce noble oiseau qui fait des kilomètres pour apporter tous les courriers du Royaume.

Je déplia la missive et mon sourire s'élargit petit à petit que je dévorais les mots, ma fille m'avait écrit, ma précieuse Cara nous demandait des nouvelles et ces écrits me faisaient chaud au cœur. Je montrais de suite la lettre à Léo qui sourit tout comme moi, ma Cara prenait aussi de ses nouvelles ce qui le rendait heureux. Je m'installa au bureau pour commencer à rédiger une missive en guise de réponse à ma Cara.

Citation :

Ma chère Cara

Si tu savais comme nous sommes si heureux d'avoir de tes nouvelles, cela nous fait le plus grand plaisir. Nous allons très bien rassure toi mais toi comme cela va ? Tu as donc une nouvelle à nous annoncer ? A tes mots elle a l'air d'être extraordinaire, pourquoi ne viendrais tu pas nous la dire autour d'un thé ou d'un café à la maison lorsque tu pourra venir ? Cela nous ferait très plaisir, Léo et moi avons également un présent pour toi celui des fêtes de fin d'année, nous espérons qu'il te plaise.

Sache qu'on t'aime très fort et tu peux venir quand tu veux la porte te sera toujours ouverte ma chérie. Prend soin de toi et à très bientôt.

On t'embrasse.

Maman et Léo.

Léo roula la missive et l'attacha à la pâte du petit animal qui une fois rassasié s'envola vers la maison de ma douce Cara.