[RP] Cathédrale Pascale Notre-Dame de Rouen

Un leger mouvement de tissus s'approchait, une démarche qu'Electre reconnut sur l'instant, il s'agissait de son professeur de cathéchisme, Luc dit Neu. Le Cardinal semblait serein et en bonne santé, elle s'abaissa devant lui pour le saluer et lui marquer tout son respect.

Bonjour Cardinal

Sa plus fidèle amie, Mercedes, était aussi présente. Le coeur d'Electre était remplit de joie, elle allait être Pascalienne! Elle s'approcha d'elle pour la prendre affectueusement dans ses bras et la remercier pour son amitié en ce jour si spécial.

Merci Mercedes, je suis tellement contente que tu sois la!

Le parrain allait-il arriver? Il s'agissait de Joackim, mais peût-être ne pourrait-il pas venir ?

Cardinal, ne vous inquietez pas. Nous nous adapterons à vous..

Elle ne voulait pas gêner le déroulement de la cérémonie.

Merci Mercedes tes mots me touchent et je ne te remercirai jamais assez pour tout ce que tu fais pour moi. Bon je suis prête

Electre s'avança près du Cardinal et attendrait ses ordres concernant le déroulement de la cérémonie religieuse avant de s'exprimer. Habillée très simplement pour l'occasion, elle portait une robe en lin blanc de Normandie finement brodée main et sans jupons, naturelle et pieuse elle était maintenant prête à devenir Pascalienne.

- Dame Electre , nous allons procéder à votre immersion , Dame Mercedes , soyez la bienvenue comme Marraine de notre future Pascalienne.

Un sourire pour conduire Electre vers les fonds, en faisant signe à Mercedes de suivre. Il n' y avait que quelques pas, mais ils menaient loin et haut.
Je tendais mes mains sur les ondes claires.
- Tout Puissant tu nous as envoyé Pascal pour nous révéler ton infinie sagesse, qui lui même nous la révéla.
Il purifia le monde par le rite que Dame Electre s'apprête à recevoir.
Par ces paroles Tout Puissant fait de cette eau claire et limpide le symbole de ta pureté en la bénissant de par mes mains qui te servent.

J' entrais dans les fonds avec elle ,
- Ma fille , par cette immersion je vais faire de toi une Pascalienne.

Je lui soufflais de retenir son souffle par 3 fois. L' immergeant entièrement entre chaque respiration.
Je lui donnais serviette en l' aidant à sortir des fonds, en prenant une aussi.

Je la laissais se sécher avant de poursuivre .


Récitons ensemble le Crédo.

"Je crois en Pascal

Humble Paysan par qui la vérité Divine fût révélé aux Hommes.
Je crois en la révélation, aux préceptes d'amour, de paix, de dialogue et de débat qu'il nous a transmis.
Je rejetterai le culte de la mort et observerai le bonheur de la vie qui réside sous toute forme et dont le tout puissant en est l'auteur.
Je crois en Pascal, Prophète et saint et place ma foy dans son église.
C'est ma foy."

Il me restait à donner cierge, médaille et certificat.

Une athmosphère tout à fait particulière régnait ici dans un mélange de styles propres à l'Histoire du Royaume de France, et de sa Région Normande. Si l'on observait les lieux l'on pouvait s'aperçevoir de l'existence de reliques, ramenées en trésor par la seule force d'hommes ou de saints qui trônaient un peu partout face à d'enigmatiques tombes à même le sol ou d'extraordinaires gisants qui tous ensembles ajoutaient du mystère aux lieux. Voir toute la splendeur de cette merveille avait un prix, car effectivement l'humidité des murs commençait petit à petit à refroidir le vieux squelette de l'édifice ce qui demandait de faire l'effort de bien se couvrir, au risque d'attraper un vilain rhume.

Electre savait que l'immersion lui demanderait un peu de courage. L'eau froide n'est jamais très agréable, sauf à 40° à l'ombre, ce qui n'était pas le cas, au contraire ici on pouvait aisément se transformer en glaçon! Mais prevoyante elle avait amenée sa cape et de quoi se chauffer après. Mercedes ne semblait pas souffrir du froid pour l'instant, heureusement. Electre se sépara de ses chaussures avant de s'avancer en direction de l'eau et de s'immerger avec Luc dit Neu dans le bassin.

Alarmée par la température de l'eau elle ne pût retenir un petit crit.

Ah

Que c'était froid Brouu!! Combattante et forte de sa foi , elle faisait face avec panache malgré la difficultée. Mercedes et le Cardinal lui tendaient les mains. Ce dernier qui était avec elle dans le bassin lui demanda de retenir son souffle par trois fois avant de l'immerger. Revenue à la surface elle reprit sa respiration, ses membres ne répondaient plus, sa bouche violacée semblait complètement tétanisée par le froid. Quel acte de bravoure! Ils sortirent et se séchèrent chaudement dans de douillettes et longues serviettes. Ils récitèrent ensemble le crédo

Luc devant s'absenter il lui avait demandé de le remplacer pour terminer la cérémonie d'immersion. C'était donc dans la pièces où se trouvait les robes cardinalice que Maria attendait pour prendre la relève de son époux. Chose inhabituel sans aucuns doute mais là vie avait parfois des situation d'être que la raison ne comprenait pas toujours. Le changement de Cardinal s’effectua au sortir des fonds.

Avançant vers la nouvelle immergée et sa marraine...


Electre , en ce jour vous voilà Pascalienne,

Prenez votre cierge , il est la lumière que le Tout Puisant met dans votre vie. Il saura éclairer les chemins de la raison et de la foi qui vous mèneront. Il vous permettra d'éviter les pièges que la perfidie et l'incroyance mettent sur votre route.








et voici la médaille de votre engagement à la vie Pascalienne... Elle est cette petite chose qui permet de nous reconnaître entre Pascaliens. Toujours là pour vous rappeler vôtre foy.


Je laissais le temps à la Marraine de féliciter sa filleule le temps que l'encre sèche sur le certificat.

Mercedes s'essyua l 'oeil ( oui un cil ) quand elle vit sa filleul recevoir sa médaille et son cierge c 'était un moment si intense pour Electre elle alla

vers elle et la prit dans ses bras avec affection Ma chère filleul c 'est un grand jour pour toi grave le dans ta mémoire et chaque

dimanche venons à la messe ensemble quoi que nous pouvons prier tout les jours

Mercedes lui offrit un livre doré à l 'or fin et une fine boîte pour y mettre sa médaille et après alla embrasser Maria son amie sachant combien son époux lui manquait et espérant bien vite son retour de voyage

Après quelques minutes de recueillement le Cardinal Luc dit Neu dût partir sous l'ordre d'hommes tout habillés de noir et aux visages fermés qui semblaient mandatés pour venir le chercher. Espérant qu'il ne soit cas d'aucun soucis pour le Cardinal, Electre se dirigea avec Mercedes dans la pièce ou se trouvaient les robes cardinalices car Maria les attendaient là-bas, pour poursuivre la cérémonie.

Mercedes j'espère qu'il n'est rien arrivé de grave...

L'athmosphère etait revenue à la quiétude, Electre ouvrit la porte et décourvrit Maria qui les attendaient munie du cierge et de la médaille qui officialiseraient son baptême. Elle la salua et s'approcha d'elle, un peu mal à l'aise, et essaya de lui expliquer ce qui c'etait passé juste avant

Bonjour, je suis Electre..le Cardinal m'envoit vers vous car il a dût partir accompagné d'hommes..

Elle sentait qu'il ne fallait pas en dire d'avantages, Maria semblait déjà savoir, elle ne voulait pas la gener avec ça. La cérémonie continua, elle reçut le cierge




puis la magnifique médaille



Des larmes coulaient sur son visage, elle en était un peu confuse mais quesque ça fait du bien!! Wahouu. Elle les essuya, et émue souria à sa marraine. Mercedes semblait aussi émue

Mercedes, je suis Pascalienne! Ca y est! Ce jour restera gravé dans ma mémoire

Je tendis le certificat de baptême à Dame Electre

Bienvenue dans notre grande Famille!

Merci infiniment Cardinale,je suis très émue

Electre n'arrivait pas à finir sa phrase tant l'émotion s'était emparée d'elle. Elle respira un bon coup, quelques larmes coulèrent mais c'était tout à fait normal. Mercedes est une excellente amie, comme une soeur.

Je vais garder précieusement ce certificat

En ce jour béni. Je me tenais non loin de Luc prête à l'aider s'il avait besoin. Non pas qu'il est eu vraiment besoin de moi mais juste le fait d'être là pour le soutenir par la pensée. Je me tenais sur le parvis avec les autre invités et villageois qui aimaient ces jours de festivités. L'union de deux Pascaliens étant une autre bonne raison de ce rassembler en famille.

Une belle voiture vint se garer devant la cathédrale, john et son petit monde en descendit, c'est à dire sa fille claudia avait qui il avait pris une chambre à l'auberge. Puis alexander ami et cocher de john. Son témoin aussi d'ailleurs. Il lui confie la canne ne voyant vraiment pas son utilité. Alexander la range dans le fiacre pendant que john fait son entré, les cheveux ramenés en arrière et vêtu d'un élégant costume.

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Il laisse sa fille et alexander prendre place et s'avance vers l'autel et salue les représentants egglésiatisques, suivi d'une petite inclinaison de la tête.

Bonjour Mon Cardinal, Archevêque.

Puis se tourne en direction de la porte serrant son chapeau entre ses mains tant il est nerveux, est ce que sa bien-aimée viendra?

Plus que contente de ce mariage et du choix de son père, claudia n'avait cessé de taquiner son père qui avait à peine dormi tant il était stressé. Cela l'amusait, cela prouvait que Martha avait une réelle importance pour lui et elle le comprenait.

Mais la petite avait quand même une petite crainte, l'aimera-t-elle comme une fille? Parce que claudia la voyait déja comme une mère. C'est en faisant de grands sourires à son père que claudia patiente aussi.

Alexander avait passé la semaine à courir à droite et à gauche.

Déposer les affaires de Monsieur, faire presque toutes les villes du royaume pour trouver une terre ou pousse du raisin pour le couple, sans grand succès d'ailleurs. Récupérer la petite demoiselle à Paris, accompagner Monsieur chez un couturier, puis aider Monsieur pour les alliances, fait de ses mains.

Alexander était bien content de souffler um peu, assis au calme dans cette sublime cathédrale décorée pour l'évènement.

Martha était des plus fébriles quand elle sortit de la voiture avec Marianne qui l’accompagnait elle crut un moment défaillir à la vue de son John d’amour …Dieu qu’il était beau …elle serra le bras de Marianne sans trop s’en rendre compte et lui sourit …Marianne prit son étole et replaça son voile puis elle se dirigea vers l’avant laissant Martha seule à l’entrée de la cathédrale …ce qui lui permit de reprendre son souffle …

Puis elle s’avança …elle vit Claudia a qui elle sourit tendrement puis salua l’homme au côté de John d’un sourire le cardinale ainsi que la dame qui était la aussi ensuite ses prunelles chercha le regard de John qu’elle ne laissa pas une seconde jusqu'à être à ses côtés …elle se place face à lui le cœur battant et souriant, les yeux brillants d’émotion...

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A la vue de Martha, john a le coeur qui s'accélère et le corps léger, comme si il flottait dans les nuages, en compagnie d'un ange. C'était la plus belle mariée du monde. Gracieuse, élégante, divinement belle, ce n'était pas la robe qui mettait en valeur la mariée, bien qu'elle soit sublime. Mais plutôt la mariée qui mettait la robe en valeur. Martha avait un corps de déesse, john était béni des dieux.


Nerveux, il n'osait la regardé s'approcher. Et quand enfin, elle pose son doux regard sur lui, puis qu'ils échangent un regard furtif à travers le voile, la nervosité de john s'envole. Il reste silencieux, trop ému pour parler et tous les deux regardent le cardinal. John réussi à prendre la délicate main de Martha sans que son coeur ne bondisse hors de son corps, il se tient droit, admirablement fier de la femme de sa vie.

Claudia avait tellement trouvé Martha belle, quand elle est entrée, qu'elle s'était levée pour applaudir, son père remarquant à peine son intervention, tant il était conquis par la mariée. A raison, claudia espérait que le jour de son mariage, elle pourrait aussi avoir une aussi belle robe et être aussi belle que Martha.

Elle sourit à la mariée, puis à son père et murmure à Alexander.

c'est vraiment un magnifique couple mes parents non? Alexander pose un regard amusé sur la petite.

Oui Mademoiselle, un très beau couple. Monsieur a bien choisi la future maitresse de maison et votre future mère. J'espère qu'elle se montrera gentil avec vous et qu'elle saura vous faire oublier toutes vos peines. Il sourit à peine, puis regarde de nouveau le couple.

Claudia se dit qu'elle n'aura pas vraiment l'occasion de bien connaitre sa mère au début, puisqu'elle doit retourner en pension dans quelques jours, les cours n'allaient pas l'attendre, mais pendant les vacances, elle sera heureuse de bavarder avec sa mère.

John qui regardait déjà le cardinal, revient sur terre et entend une femme qu'il ne connait pas. Très vite, quand elle se présente, il reconnait le prénom. C'était donc la meilleure amie de sa future épouse. Il laissa un moment la main de Martha et baisa celle de la dame.

Bonjour Madame Marianne, je suis heureux de faire enfin votre connaissance. Il sourit. Ne vous en faites pas, je prendrais soin de Martha. Regarde Martha tendrement. Elle est toute ma vie et je ne lui ferais aucun mal, n'ayez crainte, elle est en de bonnes mains avec moi.

Quand elle sera installée, vous pourrez à loisir nous rendre visite pour le constater de vous même et puis cela lui fera plaisir je pense. Mais pour l'heure Madame, il faut encore que nous puissions commencer cette cérémonie, alors je vous invite à rejoindre ma fille Claudia Delaye et mon Cocher Alexander, un fidèle ami et aussi mon témoin. Il sourit à la dame, avant de se tourner de nouveau vers le cardinal, puis vers Martha et lui murmure.

Je t'aime tant ma chérie. Puis il regarde le cardinal faisant mine de n'avoir rien dit avec un sourire aux lèvres.

La petite claudia voit une dame parler à son père, elle n'entend pas ce qu'ils disent, mais son père ne semble pas froisser, elle sourit.

Puis la dame vient s'asseoir près d'eux et la salue. Claudia lui fait un grand sourire et chuchote aussi.

Bonjour Madame, je suis claudia Delaye. Se lève et fait une petite révérence, puis reprend place en regardant son père pour voir si il est fier d'elle. Mais il avait à peine vu, elle veut rire, son père était vraiment dans un autre monde aujourd'hui. Elle pose de nouveau le regard sur la dame.

Bien sure que vous pouvez vous asseoir à nos côtés, si vous êtes une amie de ma mère, alors vous devenez mon amie aussi. Elle espérait qu'elle n'avait pas précipité les choses en disant que Martha était sa mère, après tout le mariage n'était pas encore fait. Mais elle croyait à l'amour de son père et surement ne s'était-il pas trompé.

Martha était des plus silencieuses tout émue par ce qui se passait autour d’elle, remis son bouquet qu’elle avait fabriqué le matin même avec ses fleurs qu’elle faisait pousser et des plumes trouvées dans ses souvenirs a Marianne .

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Marianne alla s’asseoir avec Claudia après avoir faite ses recommandations à John, elle avait failli rire à ses paroles …comme une mère confiant son enfant à son futur gendre …elle sourit à Marianne et se retournant quand celle-ci rejoignit Claudia, elle fit un clin d’œil a celle-ci …au murmure de John elle se retourna pour lui sourire …et moi donc amour lui répond-elle dans un souffle …elle sert sa main doucement dans la sienne tout à fait sereine maintenant …puis tournant son visage au cardinal elle attend qu’il commence la cérémonie...