[RP] Cadastre de la ville de Paris

Ce soir là, en rentrant à l'auberge où elle logeait encore, elle vit une maison qui avait l'air libre et qui de plus ferait une très jolie boulangerie.
Elle s'imaginait déjà loger à l'étage et n'avoir qu'un escalier a descendre pour venir préparer le pain qu'elle pourrait vendre directement.

Elle décida d'aller au bureau du cadastre sans attendre pour se renseigner sur l'éventuelle disponibilité de cette maison.

Elle frappa et poussa doucement la porte. Elle vit Marie-Jeanne qui semblait fort occupée sur un plan du cadastre qu'elle avait affiché sur un tableau.
Elle lui tournait le dos et ne l'avait pas entendu entrer.
Milie toussota un peu pour attirer son attention.

Bonjour Marie-Jeanne... Je suis venue jusque là car je désire m'installer et je crois savoir où.
Dites moi si le 109 quartier du Louvre est disponible s'il vous plait.
Cette maison me plait beaucoup et pour plusieurs raisons.
Premièrement elle me semble assez grande pour y faire une boulangerie et un logement à l'étage.
Je pourrai l'appeler tout simplement " Chez Milie " ou " Le fournil de Milie ".
La deuxième raison qui fait que cette maison me plaise est très personnelle.

Milie attendit avec impatience que Marie-Jeanne consulte le plan.

Après avoir recensé les rues principales de Paris, la tâche étant trop difficile pour les petites rues dont les noms changeaient en fonction des personnes interrogées, de leurs accents etc, Marie-Jeanne était revenue au bureau du cadastre en fin de journée, éreintée. C'était à se demander qu'est-ce qui la faisait encore tenir debout. Heureusement, Narcisse était parti sur Rouen. Il ne pourrait donc pas la gronder comme il l'aurait certainement fait en la voyant si fatiguée et pas encore au lit.

Les yeux à peine ouvert, elle tenait à afficher la nouvelle carte avant d'aller se reposer. Elle ne pensait pas recevoir de la visite à cette heure-ci et sursauta quand Milie toussota. Elle se retourna d'un bond en portant sa main à son coeur, par pur réflexe bizarre.

- Oh ! Dame Milie ! Bonsoir ! Le 109 ?

Elle se pencha sous le comptoir et en sortit une boite contenant les actes de propriété du Quartier du Louvre.

- Voyons voir cela...

Elle commença à feuilletter les actes de propriété pour arriver jusqu'au 109. Elle tira la feuille et la parcourru des yeux quelques instants.

- Eh bien... Si j'en crois cette fiche, vous avez beaucoup de flair dame Millie. La personne qui y vivait était également boulangère. Mais elle est... décédée semblerait-il... De vieillesse apparemment...

Oui, les infos venaient par accoup, elle lisait la fiche à voix haute.

- Aucun héritier ne s'est manifesté... Cela fait plusieurs années déjà...

Elle relève alors la tête et regarde Milie en souriant.

- Eh bien, je pense que cette maison n'est plus abandonnée désormais...

Elle dénoua la petite cordelette qui tenait la clef récupérée sur les lieux à la mort de la vieille dame et la tendit à Milie. C'est en rangeant la fiche qu'elle constata, non sans un sourire, qui serait son voisin.

Marie-Jeanne lui tendit la clé, la maison était bien libre. Milie était très heureuse.

Merci Marie-Jeanne, je vais vite aller ouvrir la maison et y faire un peu de ménage avant de m'installer.
Il y aura bientôt une nouvelle boulangerie et j'espère vous y voir pour acheter votre pain.

Milie serrait la clé dans sa main comme si sa vie en dépendait et c'est avec un grand sourire qu'elle quitta le cadastre.

Une femme employée par la mairie s'affairait au ménage dans le bureau du cadastre quand une jeune femme entra. Elle releva la tête et lâcha son chiffon.

- Bonjour mam'zelle. Vous v'nez pour une maison ? J'vais vous chercher quelqu'un...

La femme de ménage s'éloigne, passe par une autre porte, sans plus d'indications pour la dame qui venait d'entrer. Quelques minutes plus tard, ladite porte se rouvrit et un doigt se tendit vers Ella-Ladélia. Marie-Jeanne inclina la tête et s'adressa à la femme de ménage.

- Très bien, je vous préviendrai quand j'aurais fini, que vous puissiez reprendre où vous en étiez. En attendant, profitez donc pour prendre une pause.

La femme grommelle, elle n'aurait pas que ça à faire... Et pourtant, elle est employée. Pas comme si elle avait son mot à dire non plus... Marie-Jeanne franchit enfin le seuil de la porte et s'adresse à Ella-Ladélia dans un sourire.

- Bonjour madame. Marie-Jeanne Delhorme, maire de cette belle ville. Que puis-je faire pour vous ?

Une maison ? Un plan ? Ouep, c'est bon ! Elle peut trouver ça ! Mais d'abord...

- Soyez la bienvenue à Paris alors, dame ... ?

Question de l'identité posée, puisque la jeune femme avait oublié de se présenter, Marie-Jeanne se retourna et décrocha le plan de Paris pour le déposer sur la table devant elle.

- Vous avez une idée, un endroit qui vous plait déjà ?

Cara arriva au cadastre de bonne heure. Elle savait déjà qu'elle partielle elle voulait pour habiter avec son homme. C'était près de leur travail, de la seine, tout ce qui convenait. La vue de la seine du haut du balcon et le bruit du clairon au cas ou il sonnerait pour des urgences. Apparemment, la personne responsable du cadastre était deja occupée. Elle patienta dans la "salle d'attente" et attendit également Gio.

Elle avait hâte.

Gio arriva, pas longtemps après cara. Il était, lui aussi arrivée de bonne heure. La maison de leur rêve était déjà choisie, ils étaient passés devant l'autre soir. Cette superbe maison d'extérieur, de taille moyenne, en face de la seine, près de la caserne et même de la mairie. Sans parler de la bastille qui n'était pas loin non plus mais gio ni allait pas souvent et il espérait d'ailleurs ne jamais y entrer; en tout cas pas en tant que prisonnier.

Gio se plaça derrière cara, elle se retourna, gio l'embrassa. Il chuchotait pour ne pas déranger

Bonjour mon amour. Comment vas tu? Alors j'ai regarder les cartes du cadastre hier soir, j'ai pensé que c'était la 440 mais tu m'as dis, je me suis trompé, j'ai vérifié et c'est bien la 433.

Gio sourit, c'est qu'il avait bossé!

Cara vit arriver Gio et se tourna vers lui pour l'embrasser. Elle lui sourit et était contente qu'il soit la. Elle n'eut pas longtemps à l'attendre d'ailleurs, il était ponctuel, un très de caractère qu'elle aimait chez elle. Il s'assit à côté d'elle et elle lui pris la main.

Bonjour mon coeur. Ça va très bien depuis hier soir et cette nuit d'ailleurs. Heureusement que ta couverture est assez chaude pour deux parce que...la façon dont j'étais avec une couette non épaisse, j'aurai eu froid.

Elle pouffa de rire. Bah oui, elle avait dormit chez lui mais n'ayant pas de vêtements de rechange, elle avait dormit moins habillée que d'habitude mais de manière conventionnelle évidement. Elle l'écouta parler. Oui c'était bien la 433 qu'elle avait vu, une petite maison tout à fait charmante, tel un petit nid douillet pour commencer une nouvelle vie de couple avec son homme. Celui qu'elle avait toujours aimer. Son frère était entièrement d'accord mais...ne manquait plus que la bénédiction de son père et...il serai difficile à convaincre vu ce qui s'était passer au manoir.

La 433 est mieux que la 440, je ne veux pas vivre dans une grande maison pour deux, cela ne servirait à rien. Et puis, si il y a au moins deux chambres, c'est suffisant si l'on veut avoir un enfant.

Cara se mit à rougir.

Gio souriait.

Oui, et puis l'essentiel est là, nous avons passés une bonne nuit.

Il sourit de nouveau.

Oui, tu as tout a fait raison. Je m'étais juste trompé quand j'ai regardé les cartes. Et oui comme tu dis, si nous voulons avoir un enfant, et j'espère que nous en aurons!

Elle rougissait, il souriait.

Et quelle nuit ! ils n'ont pas arrêter de dormir. De temps en temps, Cara se mettait dans ses bras et Gio ronflait parfois. Légèrement alors ça allait. Elle lui sourit et adorait dormir avec lui, sentir sa présence et qu'elle se fasse réveiller tout doucement par don homme. Gio était le seul à la respectée, à la soutenir, la réconfortée depuis le début qu'ils se connaissaient. La seule fausse note entre eux était celle ou il était partit et Cara en avait souffert. Ils s'étaient même séparer mais les sentiments sont toujours rester, elle ne pouvait pas les combattre et retomba de nouveau sous son charme.

Les joues rouges pivoines, elle se mise à les cachées. Bah oui, fallait aussi aborder le sujet mais bon...ils en parleraient un autre jour. Elle avait hâte d'avoir les clés de la maison, d'y entrer et de s'y installer avec lui.

Evidemment qu'on en aura chéri. Mais profitons de notre jeunesse d'abord, le reste viendra ensuite.

Puis Cara tourna son regard vers lui et rougit de plus belle.

Tu es l'homme de ma vie, je t'aime et je veux vivre avec toi. Sans toi je...je ne serai pas ici aujourd'hui. Je te serai toujours reconnaissante de m'avoir sauver la vie en taverne l'autre jour. Si tu savais à quel point je ne peux plus me passer de toi. Tu es l'homme que j'attendais.

Elle parlait avec son coeur.

Et bien oui, comme il l'a dit, l'essenciel était là. La nuit fut merveilleuse, une nuit dans les bras de sa douce était toujours le plus grand des bonheurs pour lui. Alors oui bon il était fatigué et il dormait, ben ils avaient marché jusqu'à près de 2h du matin il faut dire. Au réveil elle lui avait dit qu'il ronflait, alors oui bon il ronfle il ronfle hein! Le gio n'est pas un noble hein! Il souriait de ses pensées.

Cara rougissait à nouveau, le sujet la gênait peu être...

Oui, tu as raison.

Elle rougissait, rougissait rougissait...

Je t'aime aussi ma cara. Ce n'est rien tu sais, c'est bien normal. Bien normal parce que tu es la femme de ma vie, la femme que j'ai toujours aimée depuis le premier instant, la femme dont je ne saurais me passer, tu es LA femme, celle que j'aime et que je chérirais toute ma vie.

Il lui sourit.

Et... fait attention, tu deviens aussi rouge que ta robe, on pourrait croire que tu es bourré!!

Il éclata de rire.

La jeune femme était très occupée à détailler la carte et Marie-Jeanne restait silencieuse, se tenant à sa disposition si elle avait la moindre question. La clochette de la porte tinta, une fois, puis deux... Voyant qu'il y avait du monde, les personnes qui venaient d'entrer s'étaient écartées. Après de longues minutes, Marie-Jeanne s'excusa auprès de la jeune femme et alla renseigner les autres personnes.

Avant d'entrer dans leur coin, les entendant discuter, elle toqua contre le mur pour les avertir de sa présence, puis s'avança.

- Bonjour, que puis-je ... ?

C'est alors qu'elle reconnut Cara et Giovanni. Un sourire se dessina sur son visage.

- Cara, Giovanni ! Bonjour ! Vous venez chercher une maison vous aussi ? Vous avez déjà une petite idée ou pas du tout ? Car si ce n'est pas le cas, la carte est dépliée si vous voulez la consulter également...

Alors que cara et gio discutaient, tout en attendant patiemment, Marie jeanne vint à leur rencontre. Elle n'eût pas l'aire de les reconnaitre immédiatement, puis elle finit par les reconnaitre. Cela ce vit par un sourire qui se dessina sur son visage à un moment précis. Gio sourit également et commença à prendre parole.

Bonjour Marie Jeanne! Alors oui effectivement nous désirerions une maison. Nous avons déjà une idée oui, a vrai dire nous sommes passé devant hier soir, il me semble que c'est la numéro 433, dans le quartier de l'hôtel de ville, entre la rue de la mairie et la rue des îles.

Il tenait toujours la main de cara, lui souriant.

Cara sourit puis fronça les sourcils. Cette plaisanterie était de mauvais gout pour elle mais ne dis rien. Puis elle vis Marie Jeanne arrivée. Elle ignorait que c'était elle qui s'occupait du cadastre, décidément elle était partout à la fois. Cara lui sourit et fit un signe de tête en guise de bonjour. Gio l'avait un peu vexée et le laissa parler pour la maison et l'emplacement qu'ils avaient trouver la nuit dernière.

Elle lui tenait la main mais ne souriait pas.

Oui, c'est une jolie maisonnette mais j'espère qu'elle n'est pas deja prise. Nous n'avons personne justement. Elle est disponible ou pas?

Cara attendit qu'elle réponde.

- 443 quartier de l'Hôtel de Ville ?

Marie-Jeanne répéta la demande tandis qu'elle leur tournait le dos en les invitant à la suivre dans le bureau pour consulter la fiche. Elle farfouilla quelques instants sans parvenir à mettre la main dessus.

- Je ne trouve pas ce nom de rue...

Elle se pencha alors sur la carte à son tour et chercha le 443. Eh oui, que ne ferait-on pas pour que les Parisiens qui font la tronche soient contents ?! On en vient même à tenir soi-même le cadastre faute de volontaires ! Elle cherche, elle cherche, en fonction du numéro, puis pointe le doigt sur la parcelle 443.

- Cette maison là ? A l'angle de la rue du Louvre et de la rue du Roi ? La rue des Iles est un peu plus loin...

Elle les interrogea alors du regard pour savoir si c'était bien cette maison ou s'ils pensaient à une autre.

Marie jeanne se trompait... Gio avait dit 433 et non 443. La 443 était plus loin de la caserne et non en fasse de la seine. Elle alla a son bureau quand gio lui répondit.

Non pas du tout, c'est la 433 pas la 443, la 433 est entre la rue de la mairie et la rue des iles.

Et là il ne faisait que se répéter, mais ce n'est rien, les erreurs arrivent, surtout que MJ a beaucoup a faire.

- Ah ! 433 ! Pardon... Je ne sais pas pourquoi j'avais 443 ! Voyons donc voir 433...

Elle chercha sur le plan la rue exacte, et c'était bien la rue des Iles. Elle retourna alors derrière le comptoir et sortit une nouvelle boite, celle qui contenait les actes de propriété de la rue des Iles. Et comme le hasard faisait super bien les choses, la maison était libre depuis que la personne qui y habitait avait été embastillé... Motif inconnu ! Marie-Jeanne haussa les épaules et sourit à Giovanni et Cara.

- Eh bien vous avez de la chance on dirait tous les deux ! La maison est bel et bien inhabitée...

Elle en décrocha la clef de la cordelette et la tendit à Giovanni.

- Toutes mes félicitations ! Je mets le titre de propriété à vos deux noms ?

Gio souriait, marie jeanne chercha et leur dit que la maison était libre. Gio regarda cara, l'aire heureux et satisfait. Elle ne souriait plus, il se demandait ce qu'elle avait. Certainement avait il dit quelques chose de déplacé... Il faudrait qu'il s'en excuse.

Puis elle leur parla du titre de propriété, gio regarda a nouveau cara.

Oui, je pense. Cara?

Cara écouta parler Marie Jeanne et sourit lorsqu'elle dit 443, elle s'était trompée. Heureusement Gio la rattrapa pour lui dire que c'était la partielle 433 et non l'autre. Elle sourit de plus belle en sachant qu'elle était inhabitée. Ouf ! enfin une maison de libre et de plus ils avaient bien trouvés, c'était dans une rue bien située.

Pour le titre de propriété, elle ne savait pas trop si il fallait la mettre aux deux noms, le sien ou celui de son homme dont elle lui sourit d'ailleurs. Il la regarda tout heureux et elle fit de même, les yeux brillants de bonheur et serra sa main en enlaçant ses doigts au siens.

Puis Cara tourna le regard vers Marie Jeanne.

Oui, on va le mettre aux deux noms, c'est notre maison, on la paye à deux alors...autant mettre les deux noms non? c'est plus simple.

Elle sourit à Marie Jeanne puis Gio. Bah oui c'est vrai, c'était plus simple.

Bah Giovanni Delavega et Cara de Leon.

Ses doigts s'enlacaient dans ceux de cara, ce moment était vraiment un moment de bonheur. Ils allaient enfin avoir une maison, une belle, a tout les deux. Il souriait, tant heureux. Les yeux de cara brillaient de bonheur, toujours aussi pétillant. Ceux de gio éblouissaient également tant on pouvait lire son bonheur dans ceux ci.

Et bien faisons ainsi!

Il sourit

Elle les écouta tous les deux, ils semblaient partager les mêmes idées, ce qui fit sourire Marie-Jeanne. Au moins, ils commençaient bien. Elle prit alors la plume et inscrivit les deux noms sur le titre de propriété en s'appliquant pour ne pas faire de tâche, puis le leur tendit.

- Et voila, une petite signature de la part de chacun, et la maison est à vous ! Vous avez vu avec la banque pour procéder au paiement je suppose...

Une fois toutes les formalités remplies avec Cara et Giovanni, elle les salua et revint vers la jeune femme entrée plus tôt.

- Vous avez trouvé votre bonheur ou avez besoin d'un peu d'aide ?

Gio signa, regarda cara le faire, et c'était fait. Gio et Cara avaient leur maison à eux, enfin! Il fit un grand sourire a Cara puis se retourna vers marie jeanne.

Oui, nous nous sommes occupé de ça.

Il sourit. Lorsqu'elle se retourna vers l'autre dame gio embrassa tendrement Cara en lui murmurent:

Ca y est

Il lui fit un sourire et lui pris la main.