[RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé"

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne passait chaque jour pour savoir si tout était sous contrôle à l'hôpital et elle faisait la tournée avec la Mère Supérieur et Louise.

- Comme tout va pour le mieux je vais aller voir comment se porte Martha. Si vous avez besoin de moi je serai chez-elle pour un petit moment et je retournerai ensuite au Manoir.

Marianne reprit sa trousse de soin et quitta l'endroit pour aller trouver son amie.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Elle travaillait toujours mesme si elle avait peu de patients qui passaient par l’hôpital en ce moment. Cela n’était en rien pour lui déplaire bien au contraire. Ces moments de répits lui permettait de parfaire ses connaissances.

Il fallait toujours se mettre à jour dans ce métier afin de mieux soigner les personnes qui pouvaient en avoir besoin. Il lui faudra aussi passer chez ses amis pour voir si les enfants se portaient bien car cela faisait un bon moment qu’elle n’avait eu la chance de pouvoir les voir et s’occuper un peu de son beau filleul à venir. Puis il fallait aussi qu’elle sache si une date avait été choisie pour les cérémonies puisque le mariage sera suivi des baptêmes des jumeaux…

Messages : 35 Date d'inscription : 20/02/2014

Le jeune homme après une course effréné dans les rues de Rouen ponctué de quelques arrêt pour demander le chemin à suivre aux passants finit par arriver à l'hospice, le souffle haletant malgré son habitude de la marche à pied. Le froid l'avait saisit dès sa sortie de l’échoppe et ses vêtements de cuirs n’arrangeaient rien à la chose.
De plus ses pensées était absorbé par d’étrange souvenir remontant à son enfance...leurs enfances.
Le seuil est franchit, le voilà à l’intérieur de l'immense battisse. La visite on verra plus tard il y a plus important se dit-il.

Le stress l’accompagnai comme une ombre fidèle qui reste visible jusque dans les endroits les plus sombres, une légère sueur perlai de son front, et elle n'était pas du à la course qui l'avait amené ici.

Bonjour il y a quelqu'un?
Une femme est tombé dans son échoppe et à perdu connaissance, du sang lui coule du crane, il lui faut de l'aide s'il vous plait!
Quelqu'un?

Le personnel était sans doute occupé ailleurs mais ses appel à l'aide trouverais surement écho auprès d'une personne disponible.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne était à compiler ses notes suite à la lecture de ses livres lorsque son assistante vint la quérir lui disant qu’un jeune homme était à l’accueil et mandait de l’aide pour une jeune femme qui se serait blessée dans son échoppe.

- Je prends ma trousse et j’arrive de suite lui répondit-elle.

Ce qu’elle fit rapidement, prenant soin de prendre sa cape au passage, ensuite se dirigea vers la personne qui faisait appel à ses services.

- Monsieur je suis Marianne de Bourbon médecin icelieu veuillez m’indiquer l’endroit où se trouve cette personne nécessitant ma présence je vous prie?

Elle attendit que le jeune homme lui réponde et le suivrait par la suite.

Messages : 35 Date d'inscription : 20/02/2014

L'attente ne fut pas longue et bientôt se présenta à lui une femme médecin déjà prête pour le départ.
Il fut à la fois surpris et heureux de voir une tel vivacité d'esprit chez la médicastre.
Ceux qu'il avait l'habitude de consulter ne faisait pas preuve d'un tel engouement lorsqu'il fallait se déplacer.

Bonjour ma Dame, Grégoire de Lamarche enchanté, elle se trouve dans une échoppe nommé "Les gourmandises de Marie" une herboristerie pas très loin d'ici.
Elle s'est cogné la pauvre, elle perd du sang par la tête, je vous y conduit de se pas.

Ni une ni deux le revoilà sur le chemin du magasin accompagner cette fois-ci par une jolie dame...mais ses yeux...Ils ne le quittes plus..
Précédent la médecin il la ramène aussi vite que possible auprès de la belle au bois dormant, qui au lieu d'une pomme empoisonnée c'était mangé en pleine face un comptoir en chêne massif, ce qui était surement plus efficace encore...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne était revenue à l’hôpital après avoir fini les soins de la jeune femme blessée, dont ma foy elle ne connaissait point le nom. N’ayant point pris le temps de le demander en fait au Sieur Grégoire venu la quérir. De toute manière, il lui faudra retourner la voir pour voir si tout se passe bien pour elle. Elle le lui demandera à ce moment-là, ne serait-ce que pour mettre à jour sa fiche médicale mesme si la jeune personne ne s’est point présenter icelieu et qu’elle avait dû se rendre à son chevet. Elle préférait garder des notes sur les soins qu’elle apportait et surtout sur la médicamentation utilisée afin d’en vérifier la pertinence ou non. Elle venait de mettre cela par écrit il ne lui manquait plus que le nom de la jeune femme pour mettre sur la fiche avant de la ranger dans sa filière.

Une fois cela termine elle alla aux cuisines pour se prendre une tisane et la prendre en lisant ses nouvelles publications en matières médicinales. Tout en revenant, elle passa devant l’officine de son amie Martha qui était bien calme ces derniers temps. Chose normale avec la venue des jumeaux qui demandaient beaucoup du temps à leur charmante maman.
Ayant une petite pensée pour les charmant poupons qu’elle n’avaient point visite depuis un bon moment étant occupée par ses nombreuses visites a l’extérieur de la ville…

-Il me faudra bien les voir sous peu afin de vérifier si leur évolution se fait de façon normale et aussi pouvoir prendre son filleul un peu aussi.

Elle entra dans son bureau et s’installa dans un fauteuil près de la fenêtre comme elle le faisait toujours pour reprendre sa lecture. Louise viendrait la prévenir si quelqu’un avait besoin de soins. Elle passait beaucoup plus de temps à l’hôpital que dans son manoir en ce moment. Mais l’arrivée du printemps allait surement changer les choses. Elle pourra voir à l’aménagement de ses nouvelles fleurs…

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Arrivée à l’hôpital, Martha sonna à la porte de celle-ci même si elle connaissait les lieux pour avoir travaillé dans son laboratoire, par politesse elle préférait s'annoncer et de plus si Marianne n'était pas là !

Elle fit donc actionner la clochette de la porte et attendit jetant un oeil sur les enfants endormis et souriants a son amour ...

Ça devrait par être long, d'habitude la religieuse répond rapidement.

Messages : 1300 Date d'inscription : 23/07/2012 Ville : EU

Il lui tenait la main, souriant, attendant comme elle, que la porte s'ouvre. Il était un peu impressionné, c'était la première fois qu'il se rendait à l'hôpital!
Un coup d'oeil aux enfants, qui dormaient, un peu fatigués de leur promenade à la chute, ils avaient passé une bonne après midi tous les 4

Tu as travaillé, ici, mon coeur, c'était il y a longtemps?

Il la regarda en souriant, la serrant dans les bras, la soirée avançant la température commençait à baisser très vite.

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Elle se blottit contre lui et lui sourit ;

Oui jadis j'avais une officine ici enfin je fabriquais des onguents et autres avec les herbes que je faisais pousser dans la serre à la Turquoise...depuis longtemps il n'y a plus rien dans cette serre mais il n'est pas exclut que je recommence un jour ...

Elle lui serra la main et sourit à nouveau plongeant son regard dans le sien...

Pour le moment j'en ai plein les bras...

et elle éclata de rire ....

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

La Mère Supérieur avait vu venir le jeune couple et les enfants de sa fenêtre et avait fait de suite prévenir Marianne de l'arrivée de son amie.

Docteur Marianne vous avez de la belle visite qui arrive. Votre amie Martha et les bébés et un beau jeune homme les accompagne.

- Oui c'est le fiancé de Martha sans doute si c'est un beau jeune homme et qu'il la regarde comme une pierre précieuse.

Elle sourit à la Mèere Supérieur et c'est avec plaisir que Marianne avait mis sa lecture de côté pour venir les accueillir.

- Martha ma douce amie comme je suis heureuse de te revoir.

Se tournant vers son compagnon elle lui dit:

- Vous aussi Blackie je suis bien heureuse de vous revoir comme de bien entendu.

Puis elle se pencha sur le landau que poussait le jeune couple.

- Ce qu'ils sont mignons et comme ils ont bien grandit ces deux-là. J'ai bien l'impression qu'ils se nourrissent très bien ma douce amie mais je vais tout de mesme les examiner de plus près.

Un bonne excuse pour pouvoir les serre dans ses bras. Elle qui adorait les enfants. Elle se doutait que ce serait sans doute la seule manière qu'elkle pourrait en tenir puisque les enfants ne se font point tout seul. Il fallait un père et Marianne était bien loin de voir ce rêve se réaliser en ce qui la concernait mais elle ne laisserait point la chance de tenir ceux de son amie aussi souvent que la chose serait possible.

- Il y a un bon moment que je voulais passer à la Turquoise mais j'avais beaucoup à faire. Quand il n'y a qu'un seul médecin pour une grande région nous devons nous déplacer souvent. Je suis heureuse que tu... vous ayez eu l'idée de m'amener les enfants icelieu aujourd'hui. Justement je me proposais d'aller faire une petite balade du côté de la Turquoise sous peu. Tu m'as devancée ma douce amie.

Se tournant à nouveau vers l'homme elle lui demanda de ses nouvelles.

- Et vous Blackie l'hiver n'a point été trop rude pour vous j'espère?

Elle leur sourit et les fit entrer dans son bureau où ils seraient beaucoup plus à l'aise pour discuter...

Messages : 1300 Date d'inscription : 23/07/2012 Ville : EU

Après quelques instants d'attente, il vit arriver Marianne, il la regarda retrouver son amie Martha, et s'occuper des enfants en souriant, il gardait la main de Martha, au creux de la sienne, aimant sentir la peau douce de sa main contre la sienne
Vous aussi Blackie je suis bien heureuse de vous revoir comme de bien entendu.
Il vint lui faire un bisou sur la joue, aimant beaucoup l'amie de sa femme.
Je suis très heureux de vous revoir également, vous manquez énormément à Martha, elle n'arrête pas de parler de vous!
Il sourit à la jeune femme et fit un clin d'oeil à son épouse.
Oui jadis j'avais une officine ici enfin je fabriquais des onguents et autres avec les herbes que je faisais pousser dans la serre à la Turquoise...depuis longtemps il n'y a plus rien dans cette serre mais il n'est pas exclut que je recommence un jour ...
Oh mais tu as aussi des talents de jardinière, mon coeur, tu es parfaite! J'espère bien que tu continueras tes passions, j'aime bien jardiner, aussi, je pourrai eut être t'aider!
Il l'entendit éclater de rire et ne put s'empêcher d'accompagner ce rire, elle était si jolie quand elle était heureuse!
Il regarda les deux jeunes femmes en souriant et les laissa discuter un peu, elles avaient besoin de se retrouver, cela faisait trop longtemps qu'elles ne s'étaient vues
Et vous Blackie l'hiver n'a point été trop rude pour vous j'espère?

Il écouta en souriant Marianne, se tourna vers Martha, la regardant avec amour, puis se tourna à nouveau vers Marianne
Oh Marianne voyons, l'hiver ne peut être que doux auprès de mon épouse! Je suis en pleine forme , mon ange et les enfants me donne une pêche terrible!
Il câlina son amour, l'embrassant doucement dans le cou.... Tu es d'accord avec moi amour?... Il la regarda dans les yeux, aimant me noyer dans son regard.
Et vous Marianne, comment allez vous? Toujours autant de travail auprès de vos patients? Il faut aussi penser à vous, rencontrer des gens, peut être aussi songer à trouver un amoureux!
Tenant par la main Martha, Guillaume accroché au cou de son amour et Sarah au sien, ils suivirent Marianne jusqu'à son bureau

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

La porte s'ouvrit sur une Marianne radieuse, comme elle était contente de la voir sa douce amie, gardant la main dans celle de Blackies elle lui sourit à son accueil et lorsqu'elle se pencha pour regarder ses deux amours endormie elle sourit fièrement au compliment de son amie .

Le clin d'oeil de Blackies la fit rougir de plaisir et elle répondit à son tour à Marianne .

J'ai écouté vos bons conseils docteur...elle rit doucement et laissant la main de Blackies ,elle serra Marianne avec tendresse sur son coeur...chère amie tu m'as manqué ...lui donnant une grosse bise sur chacune de ses joues rondes .

Allez nous te suivons, je sais que tu meurs d'envie de les prendre... allons voir s'ils sont en bonne santé ...d'un même mouvement Blackies et elle, poussèrent la poussette ce qui les fit éclater de rire .

Après vous alors monsieur amener ses enfants dans le cabinet du médecin ...elle glissa son bras sous celui de Marianne .

Alors ma douce amie quoi de neuf dans ta vie toujours pas de prince auprès de la charmante princesse que tu es .

Martha secoua la tête sachant par avance la réponse de Marianne...ils ne savent pas ce qu'ils perdent un si beau trésor...elle sourit tendrement à son amie qui lui avait manqué beaucoup ses derniers mois mais elle savait qu'elles ne s'oubliaient jamais malgré les éloignements que leur apportaient leur vie .

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne aurait bien voulu éluder la question mais sa franchise était telle qu'elle répondit.

- Je crois que je suis mariée à mon métier et qu'un amoureux se languirait surement à mes côtés. Je dois les faire fuire. Je n'ai rien d'une princesse et le seul amour de ma vie est disparu sans laisser de traces.

Elle soupira jamais elle n'avait oublié sa courte histoire d'amour. Et c'est ce qui lui a fait travailler d'avantage. Elle prenait que rarement du repos. Tellement que Mariette la grondait bien souvent la forçant à aller se promener sur les terre du maoir pour prendre un peu de repos. Mais chaque fois la jeune femme revenait à la maison le regard charger d'une lointaine tristesse...

Marianne les fit passer dans son bureau pour l'examen des enfants. Cela pouvait se faire dans la petite alcôve. Elle en profita longuement prenant bien soin de tout vérifier.

- Tes enfants sont en parfaite santé et évoluent de manière plus que satisfaisante.

- Vous deux vous me semblez aussi en grande forme.

Puis regardant Blackie elle lui dit:

- Vous avez fait grande impression sur la Mère Supérieur, vous savez? Lorsqu'elle vous a vu par la fenêtre elle est venue directement me voir et elle m'a dit que Martha était accompagné d'un beau jeune homme.

En faisant un clin d'oeil à son amie, leur complicité etait toujours présente, elle ajouta.

- Je crois que si elle n'avait point fait voeux de chasteté elle serait sur les rangs pour vous séduire.

Puis elle éclata de rire. Cela faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait fait, qu'elle ne se rappelait plus vraiment tellement son rire était cristalin.

- J'ai eu beaucoup de travail ces derniers temps et j'ai encore quelques visite à faire mais je crois que je serai en mesure de venir vous voir à La Turquoise bientôt et profiter de ces deux petits amours. Au fait vous pourriez aussi passer au manoir à l'occasion je suis certaine que Mariette serait ravis de pouponner un brin.

Elle demanda à Louise de leur apporter une infusion avant qu'ils ne reprennent la route du retour.

- Je vous offrirais bien autre chose mais icelieu n'étant point l'endroit où trouver un nectar plus corsé. Bien que j'ai surement quelques bouteilles quelque part mais il me servent plus pour mes instruement que pour dégustation.

Elle était très heureuse de pouvoir prendre les petits dans ses bras. Elle en avait mesme les yeux tout brillants de bonheur.

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha serra doucement le bras de son amie à ses confidences et lui fit un sourire rassurant...

Un jour belle amie, un jour, je suis persuadé que tu rencontreras ton âme soeur...

Ils poursuivirent leur route vers le bureau de Marianne et la laissa examiner les jumeaux...Martha et Blackies attendant et l'observant en souriant en coin...elle était d'une minutie sans bornes...Martha savait qu'elle prenait son temps ainsi pour profiter d'eux le plus longtemps possible .

Son verdict tomba et Martha sourit heureuse .

C'est parfait...oui nous deux ça va à merveille j'ai repris toute ma forme...

Elle sourit encore, d'ailleurs, elle souriait tout le temps tant le bonheur l'envahissait, elle serra la main de Blackies plongeant son regard dans le sien .

Martha joignit son éclat de rire à celui de Marianne après la taquinerie dit à Blackies et passa un bras protecteur ou plutôt un bras possessif à celui-ci...et hocha la tête ...

C'est l'homme le plus merveilleux que la terre et porté... à mon égard bien sur et je l'aime à la folie ...donc par touche...elle éclata de rire à nouveau en faisant un clin d'oeil amusé à Blackies et à la fois a Marianne .

Les jumeaux quant à eux semblaient être bien à leur aise dans les bras de Marianne, Sarah enroulant autour de son doigt une jolie bouclette de cheveux de Marianne et Guillaume quant à lui tirant sur la chaînette qu'elle avait au cou .

Attention Marianne ils vont tout te démolir et de rire à nouveau ...tiens donne-moi ce jeune homme que je le retourne à sa poussette .

Ils acceptèrent le boire suggéré sans façon et lui sourit ...ça va Marianne t'en fait pas une tisane , c'est parfait ...
Elle lui sourit et posa sa question:

Tu as des obligations à l'extérieur ce mois-ci ...nous esseyons de rejoindre Luc et la soeur de Blackies pour trouver le meilleur moment pour notre mariage et le baptême des petits.

Ils étaient installer dans des fauteuils à même le bureau de Marianne a siroter leur tisane tout en laissant Marianne bercer à tour de rôle les petits dans ses bras .

Martha regarda Blackies et lui murmura je t'aime attendant la réponse de son amie à sa question..

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Elle savait bien que Martha aurait bien aimé qu'elle soit aussi heureuse qu'elle.

- Pour le moment mon métier me tient fort occupé donc l'âme soeur comme tu dis, est ce à quoi je pense le moins.

Marianne était plus que comblée par la visite de la petite famille. Elle pouvait s'occuper des enfants sans aucun problème. Ils semblaient mesme heureux de se trouver là.

- Tu sais ma douce aucun besoin de mots pour le dire juste à voir ton regard épanouis je vois bien que c'est l'homme de ta vie.

Puis les enfant semblaient attiré par cheveux et chainette. Martha s'inquiétant comme une mère poule la prévient du danger de démolition possible. Elle reprit son fils avant qu'il n'arrive à tirer plus fort sur la chainette. Puis la petites s'amusait dans ses cheveux cela lui rappela un souvenir cocasse.

- Tu sais quelques cheveux en moins ne me fera point devenir chauve comme soeur Cailloux. Tu te rapelles la fois que nous les avions espionnées les religieuses du couvent, alors que s'était un jour de lessive, soeur Monique avait enlevé sa cornette, elle avait plus de cheveux ou si peu que depuis ce temps on l'avait surnommée ainsi. Faudrait point que la Mère Supérieur m'entende, elle serait horifiée.

La jeune femme éclata de rire.Puis Martha lui demanda si elle pensait devoir s'absenter sous peu.

- Non pour le moment une seule patiente à visiter ici à Rouens donc je crois estre disponible pour le mariage et les baptêmes.

Elle continua à discuter un petit moment avec jle jeune couple. Elle vit que les petits semblaient sur le point de dormir après avoir jouer un peu dans le landeau. Ils dormiront sans doute bien avant d'estre de retour à la Turquoise.

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha éclata de rire aux souvenirs relater par Marianne.

Ho! que oui je me souviens très bien de cela comme nous avions rit et ensuite payer un peu notre impolitesse mais il faut croire que les religieuses nous adoraient car elles n'étaient jamais bien sévères avec nous ...

Elle rit encore, jetant un œil sur son amour qui les écoutait un sourire délicieux sur les lèvres .Marianne poursuivait la conversation avec ses prochaines occupations répondant ainsi à la question de Martha .Elle acquiesça aux paroles de Marianne ...

Bien ma belle amie ,nous te ferons savoir la date exacte alors des célébrations, Blackies s'occupe de contacter tout ce beau monde ...

Elle fit un clin d'oeil complice à Blackies qui lui souriait toujours .Les petits étaient sur le point de se rendormir et Martha se leva pour embrasser Marianne .

Merci ma tendre amie pour tes bons soins, nous allons rentrer avant qu'il s'éveille à nouveau et qu'ils réclament leurs repas .

Blackies fit de même et ils prirent le chemin de retour à la turquoise .

La prochaine visite je la ferai chez toi Marianne ainsi Mariette pourra voir les enfants et s'en donner à cœur joie de les gâter...

Elle serra à nouveau Marianne contre son cœur et lui murmura: je prierai pour que ton âme sœur te trouve dans cette vie et elle l'embrassa tendrement sur la joue ...

Blackies déjà dehors avec la poussette emmitouflait les enfants en l'attendant ...

Alors y amour avant que le soir arrive ...elle glissa sa main dans la sienne toute chaude lui souriant amoureusement .

Messages : 1300 Date d'inscription : 23/07/2012 Ville : EU

Il les avait écouté discuter, aimant voir le sourire de son amour quand elle parlait avec Marianne, il surveillait les enfants du coin de l'oeil, plus par précaution que besoin, ils étaient vraiment très sages.
Il buvait des yeux les paroles de Martha, toujours de plus en plu samoureux, le bonheur parfait entre elle et lui. Il répondit à tous les je t'aime qu'elle lui glissait doucement, il aimait entre ce mot sortir des ses lèvres.
Tu as des obligations à l'extérieur ce mois-ci ...nous esseyons de rejoindre Luc et la soeur de Blackie pour trouver le meilleur moment pour notre mariage et le baptême des petits.
- Non pour le moment une seule patiente à visiter ici à Rouens donc je crois estre disponible pour le mariage et les baptêmes.
Nous allons nous occuper des préparatifs rapidement, j'ai eu des nouvelles de ma soeur, elle devrait prochainement nous rendre visite à Rouen!
Il ne put résister et vient embrasser délicatement son sourire sur ses lèvres.
Oh pardon Marianne! J'accapare les lèvres de Martha, je n'ai pu résister à cette gourmandise!
Il leur sourit, se retenant de rire, mais il était tellement amoureux qu'il ne pouvait résister à la tentation.
Bien ma belle amie ,nous te ferons savoir la date exacte alors des célébrations, Blackies s'occupe de contacter tout ce beau monde ...

Oh je m'en chargerai avec plaisir mon coeur, dès en rentrant ce soir, je prends un parchemin et je fais la demande auprès de Luc pour savoir ses disponibilités!
Les enfants commençaient à s'endormir, il était temps de prendre le chemin du retour, il vint faire la bise à Marianne à la suite de Martha.
Alors y amour avant que le soir arrive
Bien sur mon coeur, nous y allons, le froid va commencer à s'installer, nous serons bien au chaud près de la cheminée!
Il vérifia que les enfants soient bien emmitoufflés dans leur poussette et se tournant vers Marianne en souriant
A très vite Marianne, nous viendrons te voir prochainement, Martha, les enfants et moi même!
Il serra la main de son épouse, l'embrassa et prit le chemin de la Turquoise d'un pas rapide, serrant son amour contre lui , de peur qu'elle ne prenne froid.

Kallimero depuis quelques jours ne se sent pas bien du tout.
Il n'a plus gout à rien.
Le matin, il a des difficultés à se sortir du lit ; l'après-midi après manger il est obliger de faire une courte sieste.
Il a beaucoup de difficultés pour se concentrer sur ses obligations d'élu local.
En fait, il est toujours très fatigué.

Cette situation l'inquiète fortement.
Il prend la décision d'aller consulter un médecin afin de diagnostiquer ce mal sournois.
Il ne se sent pas le courage d'aller de la chaumière à l'hôpital à pied.
Il préfère atteler la petite diligence pour se rendre à l'Hotel-Dieu de la Madeleine.

Arrivé devant le bâtiment, il laisse l'attelage au Relais de poste voisin.
Il grimpe difficilement les quelques marches.
Il ne remarque même pas le jeune couple qui sort.

Il s'adresse à l'accueil.

Bonjour.
Je suis Kallimero, votre Maire.
Je souhaiterais être reçu par un médecin afin qu'il m'examine.
Depuis quelques jours, je suis très faible.

La jeune femme part dans les couloirs.
En attendant, il va s'asseoir sur une chaise dans la salle d'attente.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne était toujours dans son bureau lorsque l'on vint la prévenir qu'il y avait un patient qui attendait d'estre reçu et non le moindre à ce qu'il parraissait, le maire de la ville. Aussi la jeune femme se présenta à la salle d'attente. La personne qu'elle y découvrit ne resemblait en rien à celle qu'elle se rappelait avoir rencontrer, il y avait quelques mois de cela. Il était d'une pâleur à faire peur, des cernes ornaient le tour de ses yeux et que dire de plus il semblait presque éteint.

- Je vous souhaite le bonjour Monsieur le Maire, venez suivez-moi nous passerons de ce pas à la salle d'examen.

Il semblait tellement faible qu'elle eu envie de l'y aider. Mais elle savait que la gente masculine était assez orgeueilleuse et elle ne voulait point le froissé. Surtout lui, car il lui avait été d'un grand réconfort quand elle avait perdu Pierre-Louis. Il avait toujours été très encourageant mesme si au début elle ne voulait point se rendre à l'évidence de la situation, il avait continué à l'encourager.

- Si vous voulez bien passer derrière ce rideau et mettre la tenue qui s'y trouve je prépare mes instruement. Juste à me le laisser savoir lorsque vous aurez terminé.

Elle le fit entrer et lui demanda de revêtir une blouse d'examen ce qu'elle faisait depuis peu car la température avait quelque peu fraîchi et elle ne voulait point que ses patient ne souffre d'un refroidissement lors des examens qui parfois étaient assez long. Après avoir beaucoup lu sur le sujet des refroidissements elle avait prise cette décision. Elle attendit donc qu'il eusse terminé en préparent le matériel nécessaire pour l'examiner...

L'attente fut de courte durée ; Marianne arrive vers lui.
Elle est très surprise de constater son état physique.
Lui-même, ne s'étant pas rendu compte qu'il était vraiment si déplorable ! Quoique ...

Bonjour Dame Marianne.
Depuis quelques jours, je ne me sens pas très bien.
Je souhaiterais que vous m'examiniez afin de voir ce que j'ai !

Sur invitation de celle-ci ; il l'a suit jusqu'à la salle d'examen.
Après lui avoir remis une blouse, elle lui désigne un paravent où il pourra se déshabiller.
Tout en revêtant ce vêtement, il explique ses maux.

Depuis une dizaine de jours, je suis très fatigué.
Le matin je peine pour me lever, en début d'après-midi après manger je dois faire la sieste, et le soir je ne puis plus veiller tard.
Par ailleurs, lorsque je suis au bureau à la mairie, j'ai d'énormes difficultés à me concentrer sur les dossiers.
Il y a quelques jours, en marchant à pied de la chaumière à l’hôtel de ville, j'ai dû m'arrêter quelques minutes pour m'asseoir sur un muret afin de reprendre mon souffle.
Tout ceci m'inquiète et c'est pour cette raison que je viens consulter.

Enfin prêt ; il sort de derrière la protection du paravent et s'approche de Marianne ...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne l’écoutait avec attention pendant qu’il passait le vêtement facilitant l’examen. D’après ce qu’il lui disait cela ne regardait vraiment point de bon augure. Une nouvelle maladie venait de faire son apparition dans ce qu’elle venait de lire et les symptômes qu’il décrivait ressemblaient beaucoup à ce qui était écrit. Le jeune médecin espérait que ce ne fusse pourtant point le cas…

patient a écrit:: Depuis une dizaine de jours, je suis très fatigué.
Le matin je peine pour me lever, en début d'après-midi après manger je dois faire la sieste, et le soir je ne puis plus veiller tard.
Par ailleurs, lorsque je suis au bureau à la mairie, j'ai d'énormes difficultés à me concentrer sur les dossiers.
Il y a quelques jours, en marchant à pied de la chaumière à l’hôtel de ville, j'ai dû m'arrêter quelques minutes pour m'asseoir sur un muret afin de reprendre mon souffle.
Tout ceci m'inquiète et c'est pour cette raison que je viens consulter.

Un examen plus poussé pourrait confirmer la suite. Lorsqu’il sorti elle remarqua qu’il avait dû faire un grand effort et pourtant ce n’était point très difficile à faire que de passer une blouse. La sueur perlait sur son front. Elle le fit s’étendre sur la table d’examen et procéda aux tests de routine. Les signes vitaux étaient perceptibles bien que certains soient plus faibles que normal. Les poumons entre autre semblaient peiner à faire leur travail habituel ce qui n’annonçait rien de bon.

- Vous auriez dû venir plus tôt me consulter mon ami.

Ce qu’elle avait lu lui indiquait qu’il était atteint de la maladie mais ce qui l’embêtait le plus était la vitesse à laquelle cette dernière se propageait. Habituellement cette maladie se développait très lentement et pourtant le cas présent était tout le contraire. Serait-ce que la situation spécifique a certains individus faisait en sorte que le développement soit diffèrent pour chacun?

- Avez-vous perdu beaucoup de poids dernièrement? Est-ce qu’il vous arrive d’avoir une toux sèche et qu’il y ait du sang sur vostre mouchoir?

La réponse a ses deux questions lui donnerait la confirmation de ce qu’elle craignait estre le résultat de cet examen.

Kallimero grimpe sur la table d'examen, aidé de la main bienveillante de Marianne.
Pendant cet exercice quelque peu périlleux, le médecin le questionne sur les symptômes afin d'affiner son diagnostic.

Marianne de Bourbon a écrit:: - Vous auriez dû venir plus tôt me consulter mon ami.
- Avez-vous perdu beaucoup de poids dernièrement? Est-ce qu’il vous arrive d’avoir une toux sèche et qu’il y ait du sang sur vostre mouchoir?

Oui, je reconnais que j'ai eu tort d'attendre si longtemps.
Je pensais que ce n'était qu'une simple grippe ; que j'ai soigné avec des "simples".
Ce n'est que lorsque j'ai constaté que mes forces déclinaient que j'ai préféré consulter.
Je dois avouer que oui, j'ai perdu du poids ; mais j'ai pensé que c'était dû au fait que je n'arrive pas à avaler de nourriture solide me contentant d'un simple bouillon.
Concernant la toux, je peux affirmer que je n'ai pas eu de quinte et je n'ai jamais craché du sang.
Ce qui serait le plus inquiétant ; ce serait que je ne tiens plus sur mes jambes, quelquefois je suis même obligé de prendre un bâton pour marcher ; mais surtout qu'après un effort, même minime, c'est que j'ai des difficulté à reprendre mon souffle et que j'ai l'impression que mon cœur s'emballe.

Après ces explications, le médecin ayant enfilé des gants aseptisés, s'approche du patient pour procéder aux vérifications médicales ...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Tout en examinant le patient avec beaucoup d’attention Marianne pouvait constater que l’état de santé de celui-ci était très grave. Le cœur semblait avoir des ratées dans son ensemble. Les poumons émettaient un son sifflant. Les réflexes n'était point ceux auxquels elle se serait attendu.

- Oui je comprends que la perte de poids puisse estre dû au manque de nourriture solide et que vostre faiblesse en soit aussi en partie la cause mais je pense que c’est beaucoup plus sérieux qu’une simple grippe ou un vilain rhume.

Elle fut soulager d’apprendre qu’il n’y avait aucun sang en cause. Car cela aurait pu compliquer encore plus la situation. Il était un homme public et était constamment en contact avec des gens et la propagation de cette maladie se faisait par les secrétions, la salive et le sang. Heureusement tel n’était point le cas. La quarantaine ne serait donc point nécessaire. Mais il n’en demeurait point moins que le mal dont souffrait le maire de Rouen en ce moment le mènerait à plus ou moins courte échéance vers la mort.

- J’aimerais savoir aussi et cela est un peu personnel mais je me dois de vous le demander. Est-ce que vous avez de la famille? Ce que je veux dire, est femme et enfants.

Sa condition était tellement mauvaise qu’elle envisageait le faire hospitaliser pour le peu de temps qui lui restait encore. De plus elle ne voulait point prendre de risque pour le reste de la population.

- Très cher ami si vous me permettez d’estre franche avec vous et vous dire que vous devez cesser immédiatement vostre travail. Quelqu’un peut reprendre ce dernier car je vais vous hospitaliser icelieu et cela dès maintenant.

Cela dit elle se rendit à la porte et fit signe à son assistante Louise pour qu’elle vienne la rejoindre.

- Louise veuillez faire préparer la chambre 201 et ouvrez grand les rideaux, qu’un bon feu soit en permanence allumer je vous prie.

Cette chambre plein sud donnait sur la mer et était munie d'un grand foyer. Cette chambre avait été conçue pour y recevoir les nobles malades. Marianne ne s'en servait que très peu car pour elle la maladie n'avait aucun rang spécifique. Une fois ses instructions données la jeune femme retourna à son patient.

- Ce que vous avez est très grave et comme vous avez tarde à venir me consulter je ne puis point faire grand-chose pour vous sauf vous soulager un peu avant que ... hélas... la fin ne vienne.

Marianne avait horreur de dire de telles choses à ses patients et de surcroit la chose était encore plus difficile à faire lorsqu’il s’agissait d’amis proches ou non. La phtisie était une maladie mortelle fraichement découverte et n’avait hélas point encore de cure officielle pour soulager les gens. Seulement beaucoup de chaleur et de lumière avec quelques infusions de quinine et la morphine constitue le plus vieux remède connu pour lutter contre la douleur.

La consultation se poursuit ...

Le médecin est de plus en plus perplexe et demande :

Marianne de Bourbon a écrit:: - J’aimerais savoir aussi et cela est un peu personnel mais je me dois de vous le demander. Est-ce que vous avez de la famille? Ce que je veux dire, est femme et enfants.

Il ne sait comment répondre à cette question !
Il choisit d'être franc ; la santé des habitants semble être en jeu.
Oui, je suis marié et j'ai deux enfants, des jumeaux.
Mais, si la maladie que vous pensez que j'ai n'est pas contagieuse, je pense que ma famille ne peut être atteinte.
Effectivement mon épouse Aurélya est depuis un peu avant la Noël partie avec les enfants dans sa famille.
Ils ne sont pas rentrés.

La suite de l'explication l'étonne beaucoup !
Il est abasourdi par cette nouvelle.

Marianne de Bourbon a écrit:: - Très cher ami si vous me permettez d’estre franche avec vous et vous dire que vous devez cesser immédiatement vostre travail. Quelqu’un peut reprendre ce dernier car je vais vous hospitaliser icelieu et cela dès maintenant.

Cela dit elle se rendit à la porte et fit signe à son assistante Louise pour qu’elle vienne la rejoindre.

- Louise veuillez faire préparer la chambre 201 et ouvrez grand les rideaux, qu’un bon feu soit en permanence allumer je vous prie.

- Ce que vous avez est très grave et comme vous avez tarde à venir me consulter je ne puis point faire grand-chose pour vous sauf vous soulager un peu avant que ... hélas... la fin ne vienne.

Non, je ne peux pas quitter dans l'immédiat mes fonctions à la mairie.
J'ai des dossiers importants en cours.
J'accepte de venir chaque soir dormir dans la chambre que vous me réservez afin que vous m’administriez des remèdes.
Je peux bien entendu prendre ceux-ci également en cours de journée.
Je m'engage à ne point faire d'efforts violents.

Mais dites-moi donc !
De quelle maladie je souffre ?
Suis-je contagieux ?
Combien de temps me reste-t-il à vivre ?

De plus en plus inquiet sur son sort à plus ou moins longue échéance ; il attend des réponses à ces questions ...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne écouta avec attention ce qu’il avait à lui dire. Mais avant elle se devait de répondre franchement à sa question.

- Votre maladie porte le nom de phtisie, c’est une maladie mortelle fraichement découverte qui n’a hélas point encore de cure officielle pour en soulager les personnes atteintes. Il y a quelques traitements qui peuvent soulager le mal ce que je veux faire en fait.

Marianne prit une bonne respiration avant de dire la suit, chose très pénible à faire.

- Mais j’ai le regret de vous dire que cette dernière ne pardonne point et ne vous laisse que peu de temps à vivre. Il se peut que ce soit des jours, semaines tout au plus mais la maladie est très avancée et la fin viendra a plus ou moins brève échéance. J’aurais mieux aime vous annoncer autre chose mais je ne veux point vous mentir ce serait contraire à mes valeurs et une offense à vostre endroit. La raison pour laquelle je vous ai demandé si vous aviez de la famille est que la maladie est contagieuse du moins au début avant l’éclosion des premiers symptômes. Vous dites que votre épouse et les enfants sont chez les parents de cette dernière depuis un bon moment donc normalement ils ne devraient point avoir été atteints eux aussi, si cela peut vous soulager.

Elle voyait bien qu’il était sous le choc de cette nouvelle et qu’il aurait sans doute beaucoup de peine à prendre cette épreuve pénible. Elle mieux que quiconque pouvait comprendre cette réaction qui lui était devenue familière depuis ses débuts en médecine. Mais elle ne s’y ferait jamais vraiment bien qu’elle se doive de rester impassible il était parfois difficile de le faire surtout lorsque les concernées étaient des connaissances proches. Lorsqu’il lui dit avoir des dossiers importants à terminer elle reconnaissait en lui l’homme qu’elle avait toujours connu, comme étant un bourreau de travail et très responsable.

Mais ne voyais point autre solutions possible pour le moment sauf peut estre une qui pourrait estre envisageable.

- Je me doutais bien que mon intention de vostre admission icelieu à l’hôpital vous semblerait chose infaisable. Mais je n’ai point vraiment autre choix à vous offrir, pour vous et pour les autres aussi. Mais nous pourrions sans doute envisager de faire venir vos dossiers icelieu et vous pourriez continuer vostre travail. Comme la maladie vous rendra de plus en plus faible, je crois qu’il serait plus sage que vous restiez sous nos soins avec du personnel qui serait la en permanence pour vous soulager au moment où vous en aurez vraiment besoin. Ne prenez point ceci comme une chose que je vous impose. C’est simplement que dans vostre état je ne puis consciencieusement vous laisser travailler seul à vostre bureau et que vous risquiez de manquer de force pour venir icelieu recevoir vos soins. Est-ce que vous pensez que ce serait une solution envisageable dans la situation présente?

Elle tentait de rester impassible et ne point laisser voir ses émotions mais cela lui était fort difficile à faire en ce moment.

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