[RP] Eglise de la Fraternité Pascale St Lambert

De loin, elle aperçoit déjà les invités de Pam et surtout cette silhouette qu'elle reconnaitrait de loin, sa Martha. Si des personnes sont encore sur le parvis, c'est qu'elle n'est pas en retard (pour une fois). Elle accèlère le pas, relève légèrement le bas de sa robe pour ne pas la salir, grimpe les quelques marches et se met à la hauteur de son amie.
- Finalement le mariage se fait, c'est une bonne nouvelle.

Ode était arrivée en avance, elle trouva l'église ouverte et vit du monde s'afférait, elle entra et se mit dans un coin. Elle avait du temps avant le mariage de Pamela, elle se mit difficilement à genoux, mais pris le temps qu'il fallait. Elle en profita pour se recueillir, elle pria longuement en silence en attendant qu'Alban arrive.
Quand elle eut fini, elle se releva et regarda autour d'elle, elle aperçut Anjhely et sa famille ainsi qu'un homme très bien vêtu, elle en conclut que c'était le futur mari de Pamela, car elle ne le connaissait pas. Elle s'installa sur le banc, elle saluerait ses amis après la cérémonie pour le moment elle n'avait pas la force de se relever. Elle posa ses mains sur son ventre avec une grimace sur le visage, elle souffla un bon coup et ferma les yeux.

Esperant ne pas etre en retard comme d'habitude, la reine, temoin de la mariée s'etait depechée de prevenir son roi de mari pour qu'en voiture Simone, et direction l'eglise St Lambert de Eu. Le carrosse s'arreta devant le parvis et les souverains descendirent. Une baronne ne meritait pas moins que leur presence pour son mariage, d'autant qu'une grande amitié liait la mairesse à la reine, et ça depuis son arrivée en Normandie. Et oui, Leonore avait des amies tres cheres. Etonnant n'est ce pas? Mais elle en avait bien plus que ses detracteurs se plaisaient à le baver.

Elle ne tarda pas à apercevoir Medelice qu'elle s'empressa d'aller saluer. La pauvre cardinale attendait tout le monde sur le perron pour commencer la ceremonie, mais personne ne l'avait compris comme ça, il fallait croire qu'elle etait invisible, ou que personne ne s'en souciait. Mais à leur decharge, il y avait tellement peu de ceremonie de faite, et dans tous les cas, faites n'importe comment au sein de cette Eglise qui n'en etait pas une aux yeux de la reine, qu'on ne pouvait leur en vouloir de ne connaitre les rites en vigueur.

Ma chere Medelice, je ne vous remercierai jamais assez de repondre si rapidement à mes demandes. Rentrons puisque tout le monde vous est passé devant sans vous voir.

Elle prit le bras de son mari, et entra dans l'eglise.

Citation :

Et la cardinale se rendit sur le parvi attendre tout le monde.

Toujours sur le parvis, un peu à l'écart et accrochée au bras de Martha qui la moque gentiment, elle surveille si celui qui se cache de tout le monde et qui a décidé d'assister au mariage de Pam et de Vidara va oser faire son apparition. Elles regardent les invités arriver. Quand elle entend un murmure parcourir l'assistance, elle tend l'oreille. La Reine ! . Elle tend le cou. Ah oui, c'est elle là-bas. Ayla l'a juste croisée un jour à Eu. La Reine va saluer une dame vêtue religieusement.
- Martha, je ne suis pas très au courant des coutumes, tu crois que nous, humbles artisanes, pouvons-nous nous permettre de saluer ces importantes personnes ?

Elle ne l'avait pas attendu la bougresse. Lui, son pere! Ah mais ça n'allait pas se passer comme ça, toute reine qu'elle etait, elle restait sa fille. Il était monté dans un autre carrosse, qui avait suivi celui des souverain, et ne tarda pas à arriver à son tour sur le parvi. C'était une sorte de capharnaum sans nom, à n'y rien comprendre. De son temps il y aurait eu un peu plus d'ordre. Surtout que les gens entraient et sortaient de l'eglise comme d'un moulin. A n'y rien comprendre.
Il vit sa fille avec Medelice, qu'il connaissait depuis longtemps lui, puisqu'il avait été son maitre d'heraldique. Il salua son gendre et sa fille, et salua la cardinale.

Mia cara, comment allez vous? Ravi de vous revoir. J'espere que vous avez fait des progres dans vos blasons. Léonore en a fait de tout juste acceptable. Mais que voulez vous. Elle est reine maintenant, et je ne puis plus rien lui dire.

Sourire narquois à sa fille. Sur qu'elle allait lever les yeux au ciel. C'était son habitude quand il se montrait exagerement paternel.

et voilà aurorenzo comme à son habitude était en retard!!!! bon en même temps 2 jours avant elle cherchait désespérement la mariée! mais bon aujourd'hui était le bon jour, enfin! elle avait hâte de voir Pam dans sa robe et son fiancé qu'en définitive elle ne connaissait pas encore
elle regarda autour d'elle et vit au loin son amie Ayla

-Ouf ! au moins quelqu'un que je connais

Aurorenzo s'était habillée de sa plus belle robe certes jolie mais peu pratique. Elle rejoint donc son amie en essayant de ne pas se prendre les pieds dans les replis de sa robe


-Coucou Ayla!! te voilà j'espère que tu va sme présenter quelques personnes car je me sens un peu perdue là!! je suis très heureuse pour Pam


Longue vie aux mariésssss

Un petit salut au futur marié avant de faire une révérence devant le Roy, la Reyne et le Duc.

Bonjour vos Majestés!
Monsieur le Duc!
Soyez les bienvenus!
Il semble que ce soit la semaine des mariages.

Elle leur sourit.

Eowyn avait reçu le fair part de sa soeur et comme elle était la témoin elle etait au rendez-vous elle etait stréssé et ne tenait plus en place elle attendait la avec les autres invités dans sa jolie robebleu et blanche qu'elle s'etait confectionné elle meme. Elle avait bien de la chance d'avoir un futur époux et futur beau frere elle se demanda si un jour elle aurait elle aussi tant de chance qu'elle.

Elle regarda un peu partout, discuta un peu avec tout le monde du moins les temoins qu'elle avait vu au baptheme la aussi tres stréssé mais au moins c'etait fais.

Un mariage? Margot était invité à un mariage. Etrange! Elle ne connaissait personne mis à part la dame de l'accueil. Enfin bon, cela lui changerait les idées et cela lui permettrait de rencontrer un peu de monde espérait-elle.

Une toilette rapide et elle enfila sa robe noire qu'elle portait depuis quelques mois. Pourquoi? Personne ne pouvait le dire mais elle s'habillait toujours ainsi. Une fois prête, elle prit la calèche qui la conduisit jusqu'à l'église. Il y avait déjà beaucoup de monde.

Un vent de panique la prit. Comment allait-elle être accueilit? Elle descendit de la calèche avec l'aide de son cocher et s'avança vers un groupe qui se tenait là et d'après la tenue de l'une d'elle, elle crut comprendre qu'elle devait être une religieuse, les autres étant habillés richement.

Bonjour Eminence! Bonjour Messieurs dames!
Je suis Marguerite de Vaudémont.
La mariée m'a invitée au mariage mais étant nouvelle dans cette ville je suis un peu perdue.

Dieu qu'il n'aime pas sortir ! Mais impossible de refuser une invitation de la mairesse, ne serait-ce que pour la remercier de tout ce qu'elle faisait pour la ville. Ce n'est pas parce qu'il ne se montre pas qu'il n'est pas au courant de ce qui s'y passe. Il approche lentement de l'Eglise où déjà une foule de personnes attend devant l'Eglise. Il aperçoit Ayla en compagnie d'une jolie dame. Puis aurorenzo qu'il apprécie beaucoup. Il se dirige vers elle et s'incline maladroitement.
- Bonjour belle dame. Heureux de vous revoir, cela fera la seconde fois. Je pense que vous me reconnaissez, ici on m'appelle le balafré. Vous m'accompagnez ? Je vais saluer Ayla sinon elle va en faire toute une histoire.
Il rejoint Ayla, dont il serre la main et salue la dame qui l'accompagne. Quelle horreur toute cette foule qui caquete à qui mieux-mieux.
Il ôte son chapeau et va s'incliner devant une personnalité qui doit être la maitresse de cérémonie vu son habit. Il s'incline à droite, il s'incline à gauche. Bref, il fait ce qu'on doit faire dans ces cas là. Et il attend. Quoi, il ne sait pas. L'arrivée des mariés ou l'ordre d'entrer dans l'Eglise.

Louison avait finalement acceptée d'accompagner Anjhely au mariage de la mairesse de la ville d'Eu.
Elle avait soigneusement confectionnée un charmant chignon de cheveux blanc et s'enveloppa dans un châle de drap léger qu'on lui avait offert.
Sa couleur bleu moiré irait très bien pour ce mariage et cacherai la décrépitude de sa tenue.

Le voyage fût bien mouvementé.Les jumeaux étaient quelque peu excités par ce paysage qui défilais.
Mais le colonel Firenze avait bien vite fait de les calmer.
Il semblait ému,sans doute pensait il à ses prochaines noces.

Anjhely babillait et ne tarissait pas d'éloge envers la future mariée.
Elle aussi devait imaginer son mariage!
Elle était merveilleuse,comme chaque jour,mais une joie illuminais son sourire.

Louison ne fût pas mécontente d'arriver enfin devant l'église.Elle ne voyageait guère.
Anjhely me fît remarquer que le roi et la reine s'entretenaient avec Médilice,la cardinale,sur le parvis.
Elle monta les larges marches avec Enzo dans les bras,derrière le colonel qui avait recueilli Alexia.

Malgré son ignorance quand à la façon de s'adresser à madame la cardinale,elle ne faillit pas quand Anjhely l'a présenta.

Elle fît une révérence appliquée aux souverains en premier lieu.

Bonjour,majestés.
Votre présence ne peux qu'apporter bonheur aux futurs mariés.
Anjhely a insisté pour que je l'accompagne et j'en suis fort honorée.
C'est une magnifique journée pour s'unir et il me tarde de rencontrer la mairesse.


Louison se rapprocha de Médilice,la cardinale,et entreprit une légère génuflexion.

{color=green]Je suis très heureuse de vous rencontrer,éminence.
Votre accueil des invités sur le parvis montre le grand intérêt que vous portez à cette cérémonie.
Et je vous présente Enzo,le fils d'Anjhely,qui n'a guère apprécié mon salut je dois dire.[/color]

Louison se replaça près d'Anjhely,attendant la suite des évènements.
Elle crût entendre que Pamela ne tarderai pas à arriver.
Oui,c'était vraiment une belle journée pour s'unir!
Pour le meilleur comme pour le pire,ensemble à jamais contre l'adversité.
Il lui tardait de voir ces amoureux dans leurs beaux atours.

Elle n'y comprenait rien la cardinale. Mais où etait-elle tombée? On lui passait devant sans voir qu'avec ses habits de culte, ça ne pouvait etre qu'elle qui allait officier. On entrait on sortait. Allons y gaiement. Et le carrosse royal arriva. Léonore et son epoux en descendirent. Attends que je te chope toi, Regina. Tu m'en fais faire des lieues. Tu vas m'entendre.
Mais Léonore avait ce chic de pouvoir obtenir de Medelice tout ce qu'elle voulait. Elle s'inclina devant la reine et le roi, alors que les cloches sonnaient. Du moins on entendait un bruit, comme un chien qui aurait couru dans les rues de la ville avec une baterie de casseroles attachées à la queue. Certains avaient quand meme compris que l'accueil se faisait sur le parvi. Et son cher vieux duc qui arrivait. Egal à lui-meme. Elle sourit attendrie de revoir son vieux maitre.

Bon, et bien je crois qu'on va commencer, vu que certains sont deja entré et n'ont preté attention à rien. Vous avez raison Majesté, comment leur en vouloir vu l'etat d'impieté dans lequel l'Eglise laisse le monde. Les gens ne sont pas habituer aux ceremonies, ou s'en fichent completement. Et bien tant pis pour eux.

Elle se tourna vers ceux qui avaient eu la politesse de preter attention à ce qu'il se passait et de ne pas en faire qu'à leur tete.

Mes biens cher freres, mes bien chere soeur. Nous sommes rassemblés ici pour celebrer les epousailles de deux etres qui se promettent l'un à l'autre, pour toute leur vie. Du moins c'etait ce que nous disait Pascal lorsqu'il jeta les premieres pierre de cette religion qui est sensée etre la notre. Alors, nous allons ecouter Pascal, et pas les trompettes mal embouchée d'une curie qui a cedé à l'impieté et permet de rompre un serment sacré.

Voyez cette eglise. Elle est le lieu de rassemblement des fideles, dans le respect et la dignité. Dans la foi surtout. Aussi, avant d'y entrer, car ce n'est pas un moulin ni un champ de foire, faisons silence un moment, pour nous preparer à entendre la Parole Divine.

Elle joignit les mains, et se recueillit un instant. Puis elle se tourna et entra lentement dans l'eglise, en esperant que chacun comprenait bien le sens de ses paroles cardinalesques. Elle remonta la nef, pendant qu'une bonne ame du pays jouait d'un orgue qui aboyait comme un chat à qui on ecrase la queue. Meme l'orgue etait fatigué et enroué. On respire Medelice, c'est loin d'etre fini.

Elle s'inclina devant l'autel, accompagnée des deux enfants de choeur. Puis elle attendit un instant que chacun prenne place, debout, car à cette epoque il n'y avait pas de banc ni de chaise dans les eglises. Il n'y avait que les mariés et les souverains qui avaient ce privilege de pouvoir s'asseoir. Et pendant que l'orgue continuait de miauler, elle attendit que la mariée fisse son entrée, laissant aux invité le temps de pousser des ooooh et des aaaah admiratifs.

Quand celle-ci fut arrivée pres de son epoux encore futur à ce moment là, sourire emu, petite larme de rigueur, elle le laissa admirer sa promise à loisir, et toussa un peu pour qu'on commence.

Baronne Pamela, monsieur Vidara, vous paraissez devant nous pour vous promettre mutuellement dans les liens sacrés du mariage. Avant que vous ne prononciez vos voeux, il importe de savoir ce qui rend sacré ce lien qui va vous unir. Car qui dit sacré dit divin, dit foi. Et en quoi croyons nous? Qui sait ce que Pascal a fait pour eclairer le monde? Vous tous sensé etre baptisés, puisque ce n'est que depuis peu qu'on parle d'immersion, savez vous au moins en quoi vous croyez?

Je crois en Dieu

Il est le Tout Puissant, créateur de la Nature et de la Vie
Il est notre Seigneur qui nous donne la Paix par son Amour
Il est le Grand Esprit qui nous qualifie pour le Dialogue et le Débat

Je crois que le Tout Puissant a envoyé le Grand Esprit sur Pascal, son prophète pour le qualifier comme Vicaire de notre Seigneur sur terre et nous conduire sur le chemin de son paradis.

Je rejetterai le culte de l’objet et n’entretiendrai pas de pensées morbides
Je ne haïrai pas mon prochain ni lui ferai la guerre
Je n’entretiendrai pas la polémique ni ne sombrerai dans le monologue

Je crois que le Tout Puissant enverra le Grand Esprit pour me qualifier aussi pour servir notre Seigneur sur terre et me conduire sur le chemin de son paradis

Elle laissa à chacun le temps de comprendre ces paroles un peu absconses. Elle se rememorait le jour où elle avait ecrit ce credo, sous la dictée de Pascal lui-meme. Des heures à l'ecouter et à ecouter Lambert, qui devint plus tard Adeodat. Qui comprenait encore le sens reel de la Parole de Pascal, ce qu'il induisait dans ces mots et les paradoxe qu'il s'amusait à entretenir? Plus grand monde malheureusement.

Puis elle ouvrit son livre de liturgie et se mit à lire.

Citation :

Un jour, alors qu'il meditait, Pascal se vit interrompu par deux etres, un homme et une femme. Ils voulaient s'unir, mais ne savaient pas pourquoi il etait important de se preter mutuellement serment. Aussi, etaient-ils venu trouver le sage pour lui poser la question.
Pascal les ecouta longuement lui exposer leur probleme, tout en les emmenant dans son logis. Là, pendant qu'ils parlaient et se plaignaient, il tripotait une bougie entre ses doigts. Quand ils se turent, il fit silence un instant et se mit à leur montrer la bougie.

Vous voyez cette bougie? Cela semble un objet inerte, sans ame, sans vie. Et pourtant, sa matiere nous est donnée par la cire des abeilles, des etres vivants, qui savent vivre ensemble en communauté, pour le bien de tous. Chacun son role dans la ruche. Chacun sa place, et ça, parce que Dieu l'a voulu ainsi. Nous, les hommes nous veillons aux abeilles, et elles nous donnent leur miel et leur cire. Et de cette cire nous en faisons une bougie, qui nous donne de la lumiere, pour continuer nos taches à la nuit tombée. Tout comme Dieu nous donne la lumiere de l'Esprit. Mais pour que cette bougie nous eclaire, il faut l'allumer. Comme Dieu allume la flamme de l'amour dans nos coeur. Chaque chose a sa place, chaque chose a son utilité, comme Dieu nous a créé. Et pour l'allumer, il ne sert à rien de la frotter. Il faut battre le briquet. L'homme et la femme sont aussi complementaire que le miel et la cire, que les abeilles et les hommes.
Le sacrement de mariage est fait pour celebrer cette harmonie que Dieu a voulu entre ses creature. Et c'est pour cela que nous devons en respecter son caractere sacré. Il ne sert à rien de faire rougir la flamme de cette bougie si c'est pour ne rien eclairer. Il ne sert à rien de s'unir si ce n'est pas pour rendre grace à Dieu.
Alors je vous le dis. Pas de mariage sans sacrement. Pas de bougie rougie, sans faire les prieres du soir.

Elle referma son livre, et laissa l'organiste jouer un instant, pendant que tout le monde se recueillait.