[RP] 7 quartier de la Foy

Merci bien dame pour la tisane. Que le Très Haut vous protège.

Victoria revint... je l'écoutais se confier à moi.
Il y avait des ses amours exclusif même en amitié qui pouvait blesser d'autres gens.
Il est vrai il fallait savoir laisser un peu sa place même en ayant peur de perdre celle ci

Savourer à chaque moments les instants qui nous étaient prêtés ici bas.

Je sais chère Victoria. Voyez vous chacun de nous avons des épreuves.
Vous permettez que je vous appel ainsi... J'ai beau être Cardinale je suis avant tout Maria d'Anjou et puis parler calmement c'est bien quelque fois.


Victoria aida sa mère à préparer le repas.
Je me postais devant la fenêtre buvant ma tisane. Puis je priais pour Dame Marie-Hortense et pour l'abbesse de Paris, Anne-Marie Benavente.

J'approuvais les propos de Marie-Hortense et lui montrais ma docilité. Je comprenais tout à présent et je l'aimais tant que je ne pouvais que lui plaire. Alors je me préparais à ouvrir mon cœur à Maria si elle le voulait bien. J'attendis patiemment qu'elles revinrent pour proposer à Maria de rester ici au lieu que de faire mille aller-retour qui risquait d'être épuisant à la longue. Je m'excusais auprès de MH et allait écrire une lettre à Firenze pour le tenir au courant de tout cela. La nuit risquait d'être longue.

Étant rappelées aux chevet de Marie-Hortense. Je suivis Victoria dans jusqu'au salon.
Les adieux étaient parfois difficile alors qu'il y avait un retour un jour.... mais certains Adieux étaient définitifs comme celui qui ce vivait sous ce toit en ces jours ci.

Les jours heureux étaient désormais derrière mais ce qu'il y avait de bien c'était les souvenirs mais cela au tout début du chagrin rien ne pouvait nous faire penser à cela il n'y avait que douleurs, amertume et dénie... En passant par la rage du savoir pourquoi cette personne et pas une autre. Réaction tout à faite humaine et compréhensible.

Elle n'était qu'une femme au service de Pascal et du Très Haut. Avec des sentiments, joies et peines, Bonheur et malheur tout comme les deux femmes qui étaient dans le salon.

Levant les yeux comme pour dire à Saint-Pascal en murmurant pour moi même....

Aidez moi à mettre tout en oeuvre pour aider ces deux femmes dans les moments qui viennent, guidez ces mains qui vous servent humblement. Et faites couler des paroles justes et réconfortantes de mes lèvres qui prêchent vos paroles.

Je pensais que rien n'était acquis que la jeune Abbesse de Paris voyait sans doute une intruse en moi. Je me demandais s'il n'aurait mieux été que mon époux soi présent. mais il avait d'autre chose à s'occuper il y avait de ces jours où nous ne pouvions êtres présents tous deux au même endroits... ils étaient rare mais en ce jour ci il en était de même.

J'attendis que Victoria entre avant moi ne voulant pas essuyer un autre revers de la main d'Anne Marie.

Je vis entrer Victoria que je laissais au chevet de Marie-Hortense et je me dirigeais vers Maria en souriant. Je devais lui ouvrir mon cœur qui saignait de voir une si bonne femme mourir. Mais la vie est ainsi fait. Il fallait m'habituer à voir Maria comme une amie et pour Marie-Hortense je parvenais à y arriver. Je la priais de venir s'asseoir près de moi et lui murmura:

Je tenais à m'excuser de ma conduite, je n'étais plus vraiment moi-même et j'ignorais ce que Marie-Hortense vous a fait promettre. A présent que je sais tout, je vais tâcher de me comporter envers vous comme je le ferais auprès de Marie-Hortense. Sachez que le fait qu'elle vous ai choisie...non ce n'est pas le bon mot, qu'elle vous a demandé de veiller sur moi vous fait déjà gagner mon affection.

Je lui pris la main et lui souris tendrement. Je ne pouvais alors que lui ouvrir un peu mon cœur car je sentais bien que j'avais besoins d'aide et puisqu'elle était là pour veiller sur moi...

Aidez-moi à trouver la force de supporter cela. Elle le vit mieux que moi et elle est prête à partir mais moi je ne suis pas prête, je ne suis pas prête à voir la mort lui ôtait la vie. Aidez-moi s'il vous plaît car je sens que mes forces me quittent à mesure que je prie le Très Haut de m'accorder un peu de force pour supporter ce que mon cœur pleure tant. Aidez-moi, je vous en prie.

Je parlais sincèrement.

Spoiler:

[Dans la nuit du 2 au 3]

Elle eut une grave crise au cours de laquelle elle perdit connaissance. Marie-Hortense vivait pourtant encore au petit matin. Mais la mort l'avait marqué d'une trace indélébile qui signifiait qu'elle n'en avait plus pour long, quelques jours tout au plus.

[Le 3 janvier]

La journée se passa normalement même si les forces de Marie-Hortense déclinait visiblement. Elle refusait de manger et rester des heures durant à regarder le vide.

[De la nuit du 3 au 4]

Elle chantonnait et ne dormait pas. Victoria lui disait de se reposer. Alors elle lui répondit:

Laisse-moi bénir tout ceux qui sont dans cette maison. Je les aime et ne veux que leur bonheur. Appelle Maria et Anne-Marie que je leur dise mes derniers mots.

Elle attendit alors patiemment comme si l'éternité l'attendait.

Les choses étaient mise au clair entre Anne Marie et moi. Je ne voulais pas lui enlever l'amour de Maria Hortense où lui faire oublier mes seulement la soutenir dans cette épreuve.

Les jours suivants furent rudes en épreuves. Marie Hortense fit une autre crise et celle ci la resta affaiblie plus que de raison. La grande faucheuse avait mis pied en cette demeure et ne partirait point les mains vides.


Les prières et les discussions furent la seule nourriture que Marie-Hortense accepta....entrelacer de temps de sommeil où sa respiration se faisait de plus en plus ardue....

De la nuit du 3 au 4 un regain fut donné au rossignol des îles.... Marie- Hortense chantait sont ultime récital et ne voulait entendre mot de nous tous qui l'incitions à se reposer.

J'avais passé ma robe officiel de Cardinale... me doutant que l'heure approchait.....


Victoria sortie du Salon converti en chambre en baissant les bras... pour nous dire à Anne-Marie et moi qu'elle souhaitait nous parler.


Tenant le bras de la jeune femme nous allâmes ensembles vois Marie Hortense comme celle ci le demandait.

Je me doutais bien que je devrais maintenant faire mon travail de femme d'église pour l'accompagner en parole du Très Haut et de Pascal pour la guider vers ce grand voyage d'ou l'on ne reviens point.

Les deux dernier jours avaient été terrible. La mort, cette terrible mort avait marqué à jamais ma sœur de cœur. Lors de la nuit du 3 au 4 janviers 1652, elle nous appela, Maria et moi, à son chevet. Sentir le bras de Maria était une réconfort et je récitais des prières pour retrouver courage. Voir le visage de mon ange, si faible, si...mort me faisait monter les larmes aux yeux. Je ne m'abandonnais pourtant pas aux pleurs car je savais que je ne risquais pas d'en sortir. Alors je m'assis sur le bord du lit où elle était étendue et tenais la main de Maria comme réconfort.

Les mots de Marie-Hortense étaient fluides. Elle s'adressa à Anne Marie... puis à nous deux et enfin à moi.

Soyez sans craintes Marie-Hortense je veillerai sur Anne Marie et aussi que votre salle de spectacle soit toujours là j'en parlerais au conseil des îles et à son Altesse Aimelin.

Pour ce qui est de vôtre service funèbre... vous en aurez un en bonne Pascalienne que vous êtes. Et j'épaulerai Anne Marie dans son discours en étant près d'elle.

Un sourire à Anne Marie.

La peine est un état qui nous rend faible. Mais en y regardant plus prêt c'est un mal nécessaire. Mais vous pourrez partir en Paix Marie-Hortense. Ici bas beaucoup de gens qui aiment Anne-Marie veillerons sur elle. Elle fait partie d'une grande famille étant Abbesse. Nous ne laissons personne de côté. Au jour le jour la peine s'estompera peu à peu ne faisant place qu'aux souvenirs heureux qui rejaillirons à chaque fois qu'il seront présent en nos esprits.

Je pris les mains de Marie Hortense dans les miennes, puis fermant les yeux.....

À toi Très Haut, je te présente cette femme, Marie Hortense, Une femme appréciée de tous qui à sut dans sa grande bonté aider les plus démunis le plus petits qu'elle en leur ouvrant son coeur et ces bras. Faites que ses souffrances la quitte accueil là près de toi. Son chant mélodieux nous manquera mais nous le retrouverons un jour alors que nous serons rappelé à tes côtés.

Veille sur ceux qu'elle quitte ici bas donne leur la force de surmonter leur chagrin de ne garder que le beau....

Prenant la main d'Anne Marie et la déposant sur celle de Marie-Hortense remettant la mienne sur la leurs....


Je me suis engagée envers ces deux personnes guidez mes pas et mes paroles pour ne point faillir à ma promesse.

Gloire au Tout Puissant , au plus haut des cieux,
Et paix sur la terre aux hommes qu'il aime.
Nous te louons, nous te bénissons, nous t'adorons,
Nous te glorifions, nous te rendons grâce,
pour ton immense gloire,
Tout Puissant , Roi du ciel,
Dieu le Père Tout-Puissant.

Je te le promets. Je te le promets. Tu peux partir en paix, ne t'inquiète pas. Je t'aime de tout mon cœur ma sœur chérie. Je t'aime tant...

Je serrais la main de Marie-Hortense. Puis j'écoutais Maria et priai pour Marie-Hortense. Je souris à Maria. Marie-Hortense fut, soudainement, prise de convulsion après que Maria récita une prière. Elle nous regarda et je compris que c'était son dernier regard sur ce bas monde. Elle nous dit qu'elle nous aimait tous, de tout son cœur puis plus rien...Plus rien!

NON! NON! Pas maintenant! Non...pas mon Hortense, pas toi.

Je pleurais tout en la prenant dans mes bras, morte. J'hurlais et libérais ma douleur en pleurant. Je ne voulais pas la lâcher. En écho de mes pleurs, j'entendais dans la maison d'autres pleurs. Je pleurais à n'en plus pouvoir. Je ne voulais pas partir, je me relevais et la regardai et pleurais alors en silence. Je ne pouvais me lever, je tremblais et n'avais la force d'aller de l'avant. Je regardais cette femme qui est..était la meilleure. Mon Hortense à moi.

Marie-Hortense partie dans un dernier souffle.

Anne-Marie pleurait et tous les autres occupants de la maison laissaient aller leur tristesse.

Victoria et sa mère aussi étaient de celles qui pleuraient la mort de MH.

Je me devais de faire mon travail de femme d'Église maintenant.

Glissant un mot à Victoria qui écoutait attentivement mes directives...

Victoria il vous faut préparer la défunte pour que les gens qui veulent lui rendre un dernier adieu. Comme le souhaitait Dame Marie-Hortense. De mon côté je vais aller préparer l'église pour le service.
Vous veillerai sur Dame Anne-Marie en mon absence je vous en serai grée.


Le chagrin emplissait la maison... se chagrin qu'il y a pas si longtemps j'avais vécu en étant du côté où cela blesse ma famille étant touchée personnellement. M'occuper de l'église me permettrait de me changer les idées. J'avais demandé à Luc de s'occuper de creuser au cimetière des îles pour y ensevelir Dame Marie-Hortense.

Le service aura lieu en fin d'après midi en ce 4 janvier 1653.

Vous me trouverez à l'église si besoin est Victoria

Je regardais pas la porte où Anne-Marie de trouvait toujours.... Je la laissait là elle avait besoin de se moment pour faire ces adieux et cela était normal.

J'allais prendre ma cape où je l'avais laissée deux jours plus tôt la posa sur mes épaules et quittais pour me diriger vers l'Église de SPP.

Après que Victoria eut préparée mon Hortense, elle me demanda de descendre. Mais je ne pouvais bouger de là où j'étais. Je la regardais des heures espérant une erreur de ma part ou de celle des autres. Maria était partie pour préparer l'église.J'entendis au loin sonner les cloches. Des gens venaient la voir mais moi je restais près d'elle dans un état de stupeur. Quand l'après-midi arriva, Soledad vint et me prit la main. Je me tournais vers elle et la regardai sans surprise.

Dame, il nous faut aller à l'église. Il est temps d'y aller. Les hommes doivent l'emmener et vous vous préparez.

Elle m'emmena dans ma chambre et m'aida à m'habiller. Je portais une robe noire, mes cheveux attachés en un chignon complexe était cachée par un voile en dentelle noire. Des gants noirs également et nul bijou. Tout devait reflété le deuil. Soledad me farda juste pour qu'on ne craint pas pour ma santé car "à voir le teint pâle de madame il y avait à craindre pour elle alors que c'est la morte qui doit occupée en ce jour". Je la laissais dire ces impertinences. Enfin je me dirigeais vers l'église à pied le famille García et Ramón Sanchez le cocher. Il me dit qu'il conduirait lui-même la voiture conduisant Marie-Hortense. Je lui souriais gentiment et marchais à un rythme lent, appuyée au bras de Victoria qui laissait coulée ses larmes.