[RP] 7 quartier de la Foy

Nous étions arrivé à SPP depuis un jour. J'avais promis à Anne-Marie de passer voir sa marraine qui était souffrante et était engagée sur le dernier droit avant le grand voyage selon elle.


Je fis le trajet à pied cela n'était pas si loin d'où je me trouvais et puis l'air des îles m'étais bénéfique.

Arrivé à la grande demeure je montais les quelques marche et toqua attendant que l'on m'ouvre.....

Victoria lui ouvrit et la fit patienter le temps qu'elle ailles avertir Maria Hortense de sa venue.

Enlevant ma cape et la déposant sur le banc j'attendis le retour de Victoria que ne tarda point.

Citation :

Elle est très faible mais elle a encore les idées claires.

Je la suivit et découvrit une femme au visage si pâle... J'approchais d'elle


Bonjour Marie Hortense j'ai fais aussi vite que j'ai pu dès que j'ai reçu la lettre de vôtre filleule.

La voyant vouloir se redresser...je l'intimait de rester bien adossée.

Ne vous déranger pas Marie Hortense.... vous n'avez point besoin de vous formaliser des bonnes manières avec moi. Dites vous que je suis ici en amie et que je suis Cardinale rien de plus....

Prenant place sur le banc près d'elle je pris sa main la tapoter légèrement.

Victoria me tendit un Vélin que j'ouvris pour en faire la lecture....

Après l'avoir lu j'écoutais Marie Hortense. Elle eut une quinte de toux. Toujours tenant sa main dans la mienne. Victoria lui apporta de l'eau.
Je répondais par des signe de tête affirmatifs à ses paroles envers sa filleule.

Il est vrai qu'elle ne faisait pas ces dix-huit ans la jeune Anne Marie. Et vint la demande.
Une telle demande ne pouvait être refusée... Déjà elle avait perdue sa propre filleule.

Je souris à Marie-Hortense. Ce qui parut la soulager quelque peu d'un poids.

Chère Marie-Hortense, je veux bien veiller sur vôtre filleule tout comme si elle était ma propre filleule.
J’essaierai de la guider du mieux que je le puis. Telle une grande soeur.

elle serra ma main plus fortement.

Et vos dernières volontés seront suivit n'ayez craintes.


Je la regardait avec se calme que j'avais cru disparu depuis un certain temps. J'en avais glissé mot à Luc avant de me rendre en cette demeure. Comme toujours il m'avait encouragé d'y aller sans crainte.

Soyez certaine que tout là haut le Très haut aura une place pour vous auprès de lui. Avec vôtre voix d'ange il ne peut y être autrement.

Attendre cela m'était impossible. J'avais appelé la voiture depuis la capitainerie et elle me déposa devant chez ma sœur de cœur. Je ne fis attention à rien. J'ouvris la porte sans frapper et j'arrivais dans le salon. Je vins près d'elle en larmes. Elle était si pâle, si faible. Je lui pris la main, pleurant en silence.

Marie-Hortense, mon Hortense.

Je continuais à pleurer, embrassant sa main. Elle était en vie mais si loin de...Je ne tenais pas à la violence de ma douleur. Si on me parla, on me toucha...possible, je n'avais conscience que d'elle. Elle allongeait si pâle, si maigrie. Elle dont chaque son semblait demandé...une vie. La vie, c'était cela. Je n'avais jamais eu l'occasion de voir la mort, comme beaucoup, mais ce que je voyais me donner le tournis, la nausée...J'avais finis par m'asseoir pas terre sans ménagement de ma robe. J'étais près d'elle et à présent c'était tout. Moi qui jusqu'à Eu je pleurais ceux que je reverrais , pleurais actuellement celle qui partait. Je me sentais si mal.

Laissant se reposer Marie Hortense ...
Je discutais avec Victoria du fait que j'étais disponible en toute heure.

Je me demandais s'il était bien sage de partir chez moi. La jeune Anne Marie devait arriver dans la nuit.
Il y aurait bien de l'émotion dans l'air.

Victoria faite moi quérir peut importe l'heure qu'il est. J'ai promis à Marie Hortense de veiller sur Anne Marie et m'a quête commence dès ce jour.

Remontant la capuche de ma cape sur ma tête je sorti prestement pour ne point refroidir la maison, un vent glacial soufflait au dehors.

Les larmes coulaient, je ne parlais pas davantage que Marie-Hortense. Nous pleurions l'une et l'autre. Je sentais sa main sur mes cheveux, je l'entendais m'appeler. Mais je ne parlais pas ou alors pour dire "mon Hortense". Qui aurait pu comprendre ce que je ressentais? Ce n'était pas ma marraine, ce n'était pas une amie, c'était ma sœur. Elle était la seule femme qui pouvait me conseiller sans que j'eusse à craindre quoique ce soit. Ce n'était pas pareil avec d'autres amies. Elle m'avait aidé là où tant d'autre aurait abandonné. Et à présent j'allais la perdre, j'allais la perdre. Mes sanglots redoublèrent à cette pensée.

Comment pouvais-je la perdre? Comment pouvait-elle mourir? Elle n'avait que vingt ans! Comment? Pourquoi?Qu'a-t-elle fait? Elle qui entre toute était la femme la plus délicieuse. La plus adorable. Elle qui accueillait par grand froid tous les pauvres, qui leur donnait une soupe et qui leur permettait de dormir dans la Salle de Spectacle le soir ou chez elle. Elle entre toute! Une femme qui en vie déjà on ne pouvait que la louait, la portait aux nues. Elle!

Alors oui, oui je la pleurais. Oui, je la pleurais de toute mon âme, de tout mon être. Oui, j'espérais qu'elle vivrait alors que sa mort semblait la narguer. Oui, mes sanglots étaient violents...mais si je ne pensais ni ne vivait ces émotions, alors j'aurais été insensible à la mort de la meilleure des amies qu'on puisse rêver d'avoir. Elle qui n'avait jamais eu de famille, ouvrait son cœur à celui qui en avait besoins et le lui donnait en entier comme s'il était le seul être au monde à le posséder.

Pleurer comme preuve de l'amour que je ressentais pour cette sœur de cœur.
Pleurer et ne plus penser qu'à sa disparition, ne plus penser qu'à attendre l'heur.
L'heure des séparations pour que l'on oint
Cette femme qui était tout de velours
Pleurer ne me soulager pas vraiment du moins...
je n'aurais jamais coulé assez de larmes pour montrer tout mon amour.

Décidément Victoria courrait vachement vite... C'est essoufflée que Maria monta les marche du parvis comme si elle avait gambadé tout un avant midi dans les champs mais sans monture...


Une pensée lui vint à l'esprit... Elle prenait de l'âge notre cardinale. Murmurant que pour elle même.....


Je vais devoir recommencer mon entraînement

Entrant dans la grande maison n'ayant point besoin d'attendre qu'on lui ouvre la porte puisque Victoria ouvrait déjà la porte à la volée... Enlevant ma cape et la laissant là sur le banc le même que la veille. Je me dépêchait d'aller dans le salon où était alitée Marie-Hortense....

Je vis Anne-Marie jonchant le sol en pleurs... J'allais près d'elle et l'entourant de mes bras qui se voulaient protecteurs comme ceux d'une grande soeur qui console sa petite soeur.

Anne Marie... relève toi aller je suis là pour vous deux maintenant et je ne quitterai pas la maison de toute la journée.

Un sourire à Marie Hortense qui était plus pâle que le veille....

Je sentis des bras m'entouraient puis on me parla avec douceur. Alors peu à peu je reprenais mes esprits. Je levais les yeux et vis Maria. Alors mon cœur...Comment osait-elle? Je la repoussais violemment et retournais près de Marie-Hortense, les larmes coulant mes silencieuses. De quel droit me prenait-elle dans ses bras, comme une mère! Ce n'était pas elle que j'étais venue voir mais ma sœur de cœur! Qu'en avais-je à faire d'elle? Elle était venue pour soulager Marie-Hortense.
Peu à peu la raison revint et je compris plus que tous les mots n'auraient su dire ce qu'avait voulu mon Hortense. Je le vis à son regard et à ce sourire qui était adressée à Maria. Je me tournais vers Maria. Je n'étais pas femme à laisser une injustice telle que celle-ci sans réparation. Je lui pris la main:

Veuillez me pardonner.

Je n'en dis pas davantage mais continuait à tenir sa main tout en regardant Marie-Hortense avec compassion et gratitude. Une preuve de plus de son altruisme. Elle avait pensé à moi plus qu'au repos de son âme lorsqu'elle avait demandé à Maria de venir. Au bout de longues minutes où je n'écoutais, ni ne bougeais, je retrouvais mon calme et pus me sentir capable d'émettre un souhait.

Maria, est-ce que vous pourriez nous laisser quelques instants seules? S'il vous plaît. Je suis calme à présent.

Cette douleur je la connaissais bien ayant perdu un être cher il y a peu.

Lorsque Anne Marie me repoussa à cet instant je remis en question ma raison d'être là. Luc aurait été plus fort que moi en cet instant.

La jeune Abbesse ce calma et me demanda de les laisser seules.

[b]Très bien je serai à la cuisine si besoin est....[/b]


Rebroussant chemin j'allais de mon état de Cardinale me remettre les idées en place en allant boire une tisane qui serait ma foi plus que bienvenue... J'aurais eu besoin de mon époux à mes côté en ce moment...

Arrivée à la cuisine...

Je m'excuse mais puis je restée ici un instant le temps que l'on me redemande dans le salon... et si vous aviez de la tisane... c'est qu'il fait un de ces froid dehors....