[RP] Salle de spectacle de Saint Pierre Port

Voila le temps de monter prendre place pour le spectacle... La pression que Luc avait fais sur ma main... me sortie de mon habituelle phase lunatique...

Bonsoir Arnoldo vous avez une mine rayonnante je vois que le vent des îles vous font grand bien...

Je glissais mon bras à celui de Luc.... m'inquiétant de ne point voir Yolane arriver. Elle se sentait peut être mal...
Les chamailleries entre Luc et elle étaient légendaires aussi peut être préférait elle éviter mon époux pour le moment...

Vous allez prendre place près de nous Arnoldo?

J'applaudis à la fin de la comédie ainsi qu'à la fin du spectacle. C'était magnifique! Je priais alors tout le monde de me suivre à la galerie où nous attendaient quelques boissons et autres rafraîchissements. J'attendis que tout le monde fut dans "le hall" du théâtre pour donner un coup de talon. Heureusement que j'avais le talon solide d'ailleurs, parce que mine de rien des coups de talons comme cela font mal, bref. Les portes s'ouvrirent et, accompagné par une musique sublime de ma marraine, les grands draps qui couvraient les murs furent levés et montrèrent les tableaux représentant SPP mais aussi Guernesey. Je les laissais admirer mes tableaux sans dire qu'ils étaient mien. Je pris une gourmandise et une coupe de vin blanc.

Le but de cette inauguration, n'était pas ma gloire mais celle de ma marraine. Je souriais en pensant à elle. La pauvre qui devait déjà penser au bal et tout arranger là haut. Elle devait être dans un sacré état et elle n'accepterait probablement jamais le fait qu'elle avait fait un magnifique travail. Elle était ainsi, ne reconnaissant jamais qu'elle avait du mérite et refusant de croire à son bonheur. Rien ne pouvait la changer sur ce point. A côté de cela, je ne connaissais de personne plus gentille, douce et admirable. Elle ne croyait en la méchanceté humaine, ne croyait pas en la noirceur de l'âme...Je soupirais et regardais les tableaux.

Suivant de près Luc nous admirions les oeuvre aux murs Certaine me paraissaient familiaires mais je devais surement me tromper lorsque Luc me chuchota à l'oreille...

Citation :

- Tu te rappelles que Anne-Marie de Benavente nous avez croqué en taverne et nous avait offert son dessin... ben pour les tableaux on dirait la même patte, ....... à voir la manière du trait, l' épaisseur dans les courbes.. les teintes et leur mélange. Une certain éclairage ..

Je lui répondit du même ton

-Oui j'ai remarqué quelque ressemblances moi aussi. Si tu ne m'en avait pas glissé mot j'aurais dit que j'avais la vision trouble... Nous aurons peut être lumières sur ce point un peu plus tard mon amour.


Passant mon bras au sien nous nous dirigions entres les autres convives nous arrêtant ça et là admirer d'autre chef d'oeuvre.

un spectacle saisissant tout en finesse qui se finissait en beauté, le doc en connaissait un rayon façon chant et polyphonie italienne plus chaude et plus rythmée que les voix celtiques mais qui n’était pas déplaisant.
ainsi après la lecture du programme pour savoir quelque détail sur le déroulement de la soirée après la représentation, il était stipulée une visite artistique, quel bonne idée, il suivit donc le groupe qui se dirigeais vers une galerie au portrait.

il vit quelques visages connue des métiers de spp, représentatif du milieu et quelque paysage assez bien réussie qu'il reconnue aussi comme de la région. Curieux de tout il voulut savoir ainsi l'artiste, sans trop savoir si l’artisan était encore de se monde ou de se siècles, il s'adressa directement a la maitresse des lieux.

"la représentation est une réussite, je vous en félicite. j'ai même eprouvé de la nostalgie lors des voix italiennes, des souvenirs d'enfance heureux ont refait surface. Mais dite moi, qui a réaliser ses chef d’œuvre d'un réaliste saisissant?"

J'avais suivit tous les invités jusqu'à la salle de spectacle te m'installaient sur une chaise pour assister à la représentation. Je fut subjuguer part les voix enchanteresse des chanteurs. Jamais je n'avais entendue plus belle mélodie et les voix envoûtantes me laissèrent rêveuse. J'étais sous le charme. Je ne trouvais pas de mot pour décrire ce qui nous avait été donné mais mon coeur et ma tête résonnait encore de la mélopée qui aurait enchanté le plus ardent. Tout dans ce qui nous était donné nous conviait à un voyage dans les mille et une nuit. Cette salle de spectacle était la meilleur chose qui ait pu être créer sur les îles.J'espérais qu'avec le bouche à oreille cela attirerait du monde de France et de Navarre et peut être même d'Angleterre.

A la fin de la représentation je me levais et applaudissait à pleine main pour remercier les artistes de leur représentation. J'étais comme Ulysse sous le charme des sirènes mais la fête ne s'arrêtait pas là. Nous nous dirigeâmes vers une autre salle où divers peintures trônaient sur les murs. Je m'arrêtais devant chacune les admirant les unes après les autres. L'auteur avait un certain talent que je ne pouvait nier. Il pouvait être fier de lui. Je m'approchais d'Anne Marie.

Bonjour madame!
Je voulais vous féliciter pour l'excellence de vos oeuvres que vous nous présenter.
Croyez-vous que l'auteur de ses oeuvres me vendraient un ou deux tableaux pour mon auberge?

Le docteur vint vers moi.

Je vous remercie, il est vrai que Marie-Hortense a un don pour le spectacle, il me posa une question, je l'ignore pour tout dire lorsque ma marraine Marie-Hortense les acheta on lui dit que l'auteur était inconnu.

Puis vint la jeune femme rencontrée tantôt.

Je vous remercie mais je n'ai aucun mérite dans cette soirée que je trouve également sublime. Le mérite en revient à ma marraine. Ma réponse sera identique à celle faite à Delarosa, l'auteur est inconnu. Mais peut-être que Marie-Hortense acceptera de vous en céder.

Je souriais et laissais continuer de regarder ces œuvres. Seuls deux personnes pouvaient savoir qui était l'auteur et il s'agissait de Luc et de Maria. Il suffisait de ne rien dire. Je me baladais laissant les invités profitaient des tableaux.

Le spectacle avait été charmant et agréable, les artistes de grand talent, et pour une fois, le jeune prince se sentait détendu, lui qui détestait tout ce qui était mondanités. C'était sans doute contradictoire avec sa fonction, mais on ne se refaisait pas, et de plus il s'était toujours fait un devoir de garder simplicité et naturel, et n'usait de ses prérogatives que s'il en était contraint.
Veillant d'un oeil sur Colin qui déambulait, il admirait les tableaux, laissant son imagination repartir dans certains recoins de son passé, lorsqu'il était arrivé sur les îles.
Le port, et le flot d'émotions que faisait remonter en lui cet endroit qu'il avait foulé pour la première fois, cet endroit qui lui avait ramené celle qui aujourd'hui était liée à lui pour la vie, celle qui lui avait offert ce cadeau inestimable qu'était la vie.

Il s'arrêta à la hauteur de Lena et laissa ses mirettes posées sur une toile, souriant... et murmura.

je crois qu'en dehors de la terre qui m'a vu naitre, je n'ai jamais autant aimé un endroit que ces iles... et lui jeta un petit regard complice... avant de venir à Guernesey, j'étais persuadé qu'il n'y avait rien au bout de l'horizon. Et aujourd'hui je sais que l'infini recèle des trésors inestimables.

Son parrain s'approcha, et la poussinette sursauta en l'entendant tellement qu'elle était toute concentrée sur les tableaux. Elle leva les yeux vers lui et lui sourit.

Je m'étais pas posé la question je t'avoue. lui répondit-elle sur le même ton.

Moi je sais même pas où je suis née, alors pour chercher le bout du monde, j'y avais même pas pensé hihi. Mais oui, ça aurait été trop bête que tu t'arrêtes avant vu comment on est tous bien ici, grâce à toi en plus.

Sourire poussinesque qui s'agrandit avant qu'elle continue.

Ils sont vraiment bien fait ces tableaux tu trouves pas ?

Il était temps d'en venir au bal.

Mesdames, Messieurs, je sais bien que vous aimeriez continuer à voir ces œuvres mais il est temps de passer à un autre programme de la soirée: le bal. Sachez que cette galerie sera ouverte tous les jours pour laisser à tous les habitants de l'isle les voir. Si vous voulez bien me suivre à présent.

Un bal en si petit nombre ne serait pas intéressant si Marie-Hortense n'avait eu l'idée de faire danser les artiste eux-mêmes plus quelques personnes de notre connaissance. Nous passerions ainsi de dix personnes pouvant danser à une trentaine de personnes se qui seraient plus agréable.
Nous revînmes au hall et gravîmes les marches. Pendant cette "ascension", je remarquais l'ironie et l'humour de ma hermana de corazon. Elle avait crée un air qui, avec un peu d'imagination, faisait croire que nous étions en train de gravir une montagne et de nous débattre contre les éléments. Je souris et essayai de retenir mon rire qui pouvait gâcher la musique. Les portes s'ouvrirent et je fus ébloui par le spectacle.
Hortensia avait refusé que je voie la salle de danse. Un parquet si beau, une salle...ouah! je n'en revenais pas. Tout était si beau, si magnifique! Je me baladais dans la salle tandis que la musique s'arrêtait doucement. Puis, reprenant mes esprits, j'allais vers SAS et fis une courte révérence.

Votre Altesse doit ouvrir le bal. Qui sera votre partenaire?

J'ignorais que MH avait demandé à SAS d'ouvrir le bal avec moi. Au fond, je l'espérais mais il était tout à fait légitime que cela ne soit pas fait et que le couple princier danse ensemble la première danse. J'attendais tranquillement, me tenant droite la réponse de SAS.