(rp)crêperie , salon de thé et papotages ^^

Ah le beau jeune homme descend un peu timide ,il va s 'asseoir près de la fenêtre ou il pourra admirer les premières fleurs du

printemps ,Mercedes alla vers lui ,il devait avoir faim ^.

Vous vous êtes changé ,ce costume vous va très bien et vous avez droit à un bon repas  ,désirez vous une viande

rôti avec des p de terre ,salade  ou bien , omelette aux herbes ,salade composée , et bien des crêpes salées ou sucrées en dessert

pour la boisson , il y a du vin , cidre et boisson plus forte mais vous allez l 'air trop jeune   

Mercedes lui mis des couverts et une carafe d 'eau déjà ainsi que du pain et attendit ce qu 'il désirait manger .

De l 'hypocras ben oui elle avait ça , si l'énergumène de lapinou n 'a pas tout bu ,le jeunot la regardait bizarre ça y est son charme

n 'opérait plus ,mince alors bon sans rancune elle prit sa commande et en repartant en cuisine ,elle vit au bar une demoiselle connu

avec un grand sourire ,elle alla vers elle .

Yonoha ma belle amie ,tu es de retour et ici ,tu sais que tu me fais plaisir ,allez viens je vais te présenter à un jeune

homme charmant futur filleul qui sait   et ensuite je te présente mon frère qui monte les valises en haut d 'une amie et de ma ..grande fille A ses mots elle se sentit vieillir d 'un coup et retourna vers Bertrand

Jeune homme je vous présente une amie de longue date ,elle fut absente trop longtemps à mon avis !? Yonoha joli prénom n 'est ce pas .Yonoha je te presente Bertrand arrivé depuis peu ,et il loge ici , je vous sert de suite .

En cuisine elle demanda à son cuisinier une belle omelette , salade et s 'en retourna servir le verre demandé

Corne de bouc ! C’est ma sœur là ? Mais… mince alors ! J’l’ai laissé c’était une gamine, la v’là une femme, ça fait une paie que j’l’avais pas revue, elle avait quoi ? A peine plus du nombre de mes doigts, si elle avait pas été d’mon sang, et que j’saurais pas, j’l’aurais presque… C’est qu’c’est pas un laideron, l’escaran qu’je suis, l’aurait tarabiscotée et ça j’peux l’assurer ! Par les saints couillons du pape, j’suis bien fier d’l’avoir pour soeurette celle là !

L’embrassade à pas duré des lustres, qu’elle parle de faire ripaille, elle est bien d’mon sang ma Mercé, j’me prive pas d’la soul’ver un peu, juste pour peser l’poids d’la fraternité, et croyez moi, qu’aujourd’hui, j’laiss’rais personne faire du flanc à ma moitié sanguine, l’premier qui s’y colle, j’l’éventre comme y s’doit, d’bas en haut en lacérant les chairs au mieux d’la profondeur !

Par la sanglante gorge ! J’me sens revigoré, ma blonde m’présente à un coquin, qu’à l’air du beau monde, l’habit joli et tout, je salue de la tête le damoiseau, et aussi la dame oiselle, aux prunelles qui se veulent cacher, une gazelle comme on en trouve pas dans les tavernes, avec du tout beau d’en bas juqu’en haut, si elle a pas la noblesse dans le nom, elle l’a c’est sûr dans toute sa personne.

Bien le bonsoir damoiselle… Messire…

Et là, j’laisse les zouailles se retrouver, pour grimper les affaires les moins lourdes à l’étage, pendant qu’un italien et un autre zouave s’occupent à monter le lourd, c’est que j’ai pas b’soin d’me faire un tour de reins surtout avec les grosses malles de la rousse, j’suis pas son larbin, non mais !

Je r’viens les filles !

J’en profite pour aller vider ma fiole de rhum, ça fait du bien quand ça dessend c’truc là ! Et c’est pas pour rester trop longtemps là haut, mais faut laisser évaporer l’odeur d’l’alcool, avant de r’descendre voir les jolies dames qui vont finir par bouffer tout l’repas sans moi ! Pendant mon absence, la Montrieux a invité le p’tit couple, ou du moins, j’arrive quand elle le fait…

Me r’voilà, j’ai pas été trop long ?

Et j’attends pour m’installer de savoir si la Yonoha va s’installer pour lui présenter le siège, à elle et à ma sœur… Le galant saura prendre place ou offrir le siège à la nouvelle ! héhé, la galant’rie c’est l’principe de tout louv’teau !

Brusquement beaucoup de gens autour de la vicomtesse, elle répond à tout le monde d'un enchanté ou de ravie puis la dame lui dit

Citation :

Mademoiselle Yonoha, monsieur Bertrand, peut être voudriez vous accepter notre compagnie, nous serions ravis de fêter notre retour d’Italie avec vous… Si vous en avez envie bien entendu !

Elle répond le plus aimablement possible.

- Merci Madame, mais je ne puis vous inviter à cette table, je n'y suis pas moi-même. C'est la table de Monsieur Bertand. Je vais vous laisser.
J'étais juste passée embrasser Mercedes. Je vous remercie de votre amabilité à tous.

La vicomtesse leur fit un grand sourire puis s'en fut. Il y avait une jolie jeune fille pour le beau garçon. Elle n'allait surtout pas s'imposer.
Elle sortit, le cœur légèrement triste et monta sur son cheval qu'elle fit galoper dès qu'elle le pu.
Quand elle rentra enfin chez elle. Elle avait décidé de repartir en voyage. L'été arrivait. Moscou serait une belle destination.

( je vais essayer de m 'y retrouver hein !!   )

Le repas fut servi ainsi que sa boisson au jeune homme charmant ,et le frère qui me soulève , me léchouille ah quel moment

Ma douce Angelynn qui s 'occupe de Bertrand et de Yonoha ,toujours serviable et adorable et puis ELLE ma fille mon bébé ,bon elle a grandit c 'est vrai , mais elle me salut et semble perdue , là plus rien n 'existe je la prends dans mes bras l'embrasse , la touche pour être sûre que ce n 'est pas une illusion , elle est jolie , belle ,une perle pure et c est MA FILLE Ma chérie ,ma Victoria ,ma fille que je suis heureuse de t 'avoir près de moi ,je te croyais morte à la naissance ce jour est le plus beau jour de ma vie , mon enfant .
Elle ne pouvait pas lui dire qu 'elle avait grandi ,ne l 'ayant jamais vu ,elle pleurait mais de joie ,puis regardant son frère avec un large sourire pour le remercier de l 'avoir retrouvé et d 'être là tout les deux
elle ne lâchait pas la main de sa fille , les larmes continuaient de couler ,elle s 'approcha encore de son frère pour l embrasser de nouveau , elle reprit ses esprits et s 'aperçu que Yonoha était plus là ,toutes ses émotions elle lui écrirait pour s 'excuser auprès de son amie et demanda à Emma ,une jeune fille venu pour l 'aider , d aller chercher ses enfants .
Du coin de l 'oeil encore avec des larmes , elle zieuta Sandro ;quel beau garçon , ah s 'il était pas son frère elle l 'aurait bien emmené faire une tite ballade mais c 'est son frère ,et qu 'il est beau Mercedes sentait que des amies allaient passer dire bonjour tout comme par hasard  

Augustooooooooo nos meilleurs vins italiens et pas vides ce serait mieux

( MDR )

Sandro, dans ses moments de grande discussion, alors qu’ils étaient à bord de la voiture, et surtout lorsque la blondinette dormait, avait expliqué à Angie, comment le père de la petiote, voyant Mercedes le repousser, avait prit la décision de ne garder l’enfant que pour lui, soit disant en prévision que celle-ci, ne s’enfuie avec !

De plus, celui-ci avait déjà prévu une remplaçante, et les titres l’interpelant, il n’avait pas cherché son reste, c’est donc ainsi que la pauvre Mercedes, prit la poudre d’escampette, le cœur déchiré et les yeux larmoyants, pour retrouver sa famille en France, alors qu’on venait de lui annoncer la mort de sa première fille…

Cependant, en dehors du faite que cette histoire avait contrarié la famille, et le frère de l’infortunée Mercedes, arrivant le lendemain de sa disparition pour la voir, il rencontra une femme de chambre, qu’il avait courtisé, et qui lui dévoila bien des secrets sur ses patrons… Ceux-ci avaient fuit le domaine, pour courir l’Italie, il lui était donc difficile de les suivre à la trace, jusqu’à ce que…

Ce ne fut que trois ans plus tôt qu’il retrouva vraiment l’enfante, jurant de la ramener à sa mère, et ne contacta sa petite sœur Mercedes qu’au moment où il était certain de la lui ramener ! Il ne devait laisser aucune place au doute.

Bertrand, le jeune et beau garçon qui était venu au bureau de l’accueil, semblait faire connaissance avec Victoria, comment ne pas la remarquer, il est vrai qu’elle ressemble vraiment beaucoup à sa mère, et tout autant à Lilly, de belles bouclettes blondes, des yeux superbes, le même caractère, et peut être aussi la même folie, un détail que la demoiselle n’avait pas encore dévoilé.

Celui ci papote, mais sans doute n’avait il pas remarqué qu’Angie l’invitait à sa table, d’ailleurs, il n’avait même pas répondu, préférant diner seul et remonter se coucher... Heuuuuu Elle va finir par croire qu’elle fait peur à tout le monde l’Angelynn !!!!


La mère et la fille se retrouvent, le bonheur sera à son comble lorsque elles auront parlé toutes deux, il est évident qu’on a fait du mal à l’une pour lui enlever sa chair et son sang, et qu’à l’autre on a fait croire qu’une autre était sa mère, pour grandir au sein d’une seule famille, alors que l’autre… Comment nier qu’elles seraient du même sang, elles se ressemblent toutes tant !

Bon appétit tout le monde !!! Mercedes, merci pour les gourmandises au bureau !

Le repas est servit, mais après autant de nourriture ingurgitée au bureau de l’accueil, quelques feuilles de salades suffiront, sinon, c’est sûr, qu’elle devra demander à Augustine de lui prêter ses habits. Puis fatiguée, après l’excellent repas qu’ils venaient de partager, elle sourit en contemplant ses amis, et regardant de travers discrètement le frérot, espérant que leur altercation de prime rencontre ne transpire pas icelieu…

Il est temps de grailler, j’vais pouvoir enfin faire le croque lardons… Et revenant de la chambre où que j’ai posé les bagages légers, pendant que les autres zouaves se tapaient les lourds, et après avoir avalé quelques gorgées de rhum, je vois la table mise, une visiteuse fuir la salle, la gamine papoter avec le voisin, qui préfère finir seul son gueul’ton et déguerpir aussitôt alors que la rousse à la main leste l’avait invité, et ma sœur là, devant moi que je soulève et que je léchouille comme on le fait à bord de la nave, quand on attrape quelques jupons joyeux !

Quand j’pense à ce couard de père, qu’à joué la malbête à faire croire à ma moitié sanguine, que son marmot avait rendu l’âme, pour garder l’moufflard tout pour lui, j’en r’viens pas… Y avait d’quoi perdre son esme pour ma Mercedes, mais le Felon aura payé de sa vie, c’est pas moi qui l’ai achevé, mais j’crois bien qu’c’est la peur qui l’a tué ! Avant qu’y tourne de l’œil, j’ai glissé deux mots à son oreille malade, et l’félon a trépassé plus vite, j’suis pas mécontent d’ma bienfaisance !

Bon j’ai r’posé ma frangine, et j’lui sourit alors que l’autre me lance des yeux enflammés, si c’est pas d’l’amour, j’dirais bien qu’c’est d’la haine qui vient m’brûler d’puis ses vertes prunelles, à croire qu’elle a pas oublié l’épisode de la rencontre à l’auberge italienne ! J’sais pas si c’est vraiment une bonne idée d’en causer ici, j’f’rais mieux d’parler d’autr’chose, elle risquerait de m’pourfendre avec ses ongles acérés la Montrieux ! Ha ha ha

J’suis content de te r’trouver p’tite sœur… Tant que je n’étais pas certain de r’trouver ta d’moiselle, je n’ai pas prit la peine de t’écrire, j’ai préféré attendre d’êtr’sûr et que Victoria accepte de me suivre !

Trois ans pour la convaincre, c’est pas peu, avouez le !

Bon on s’met à table ? Y a quoi à grailler ? Et s’y a à boire c’est bien aussi !

Par le cul Dieu ! C’est qu’y a du rouge ici… Hé hé J’finirais au rhum et demain je dormirais mon vin la journée, c’est suivant c’qu’y aura à s’mettr’dans la panse, la mienne à un sacré contenant, bien élastique, même si quoi que je mange, j’grossis pas de trop ! Ha ha ha ha

Mademoiselle Angelynn… Aurait on eu des dardilles vous et moi ? Je n’suis pas un malveillant, même si j’ai l’apparence d’un rustre !

Si l’moine fait pas la valeur de son habit, j’ai l’habit qui fait d’moi l’pirate que j’suis, et j’irais pas m’changer d’si tôt, j’prendrais bien un bain tout habillé, à m’laver d’fond en comble, comme j’fais souvent quand on a pas l’temps d’se défroquer, mais j’veux d’abord finir mon assiette, proposer à la rousse une galipette et pioncer comme un loir pour cuver !

On pourrait r’partir sur d’meilleurs bases tous les deux, on a pas vraiment creusé les fondations, vous comme moi, on s’y est un peu mal prit… J’crois bien avoir un grand lit si vous voulez qu’on discute…

Ces derniers mots, j’les ai chuchotés, pas la peine qu’les mômes entendent, j’veux pas choquer les zouailles qui ont étalé leurs chastes oreilles ! J’ai pas les mots qui vont avec les dentelles, moi ma langue elle sait boire et savourer, rien d’plus, alors pour la courtis’rie, c’est pas chez moi qu’on va trouver les rubans, j’brode rien qu’avec mes lames, d’ma dague à mon épée, ça suffit bien assez !

Lillye arrive pour manger une crêpe et elle entend du radam ,en bas , un beau garçon monte l 'escalier elle l 'a jamais vu celui là ,et en bas elle attendit un peu avant de se montrer , un bizarre monsieur soulève ma mère , lui fait des bises et elle a l 'air contente mais elle pleure s il a fait du mal a ma maman je prendrais le balai et je tape ,tape ,et oh surprise ma mère prend dans ses bras une jolie très jolie fille , la câline et se remet à pleurer , la il faut que j 'aille voir avant de vouloir une crêpe je m 'avance vers mon ange gardien Angie , la bise fort et

Tu sais toi Angie ;c est qui ses personnes , ma mère elle rit , elle pleure , elle est belle la jeune fille elle a les mêmes cheveux que moi et maman , et lui il est beau , c est ton fiancé ?  dommage que je suis celle du roi sinon je te l 'aurais pris , et pis j 'ai faim tu sais faire les crêpes toi ?

Lillye regardait sa mère , puis la jeune fille , et l 'homme qui parlait avec un accent elle comprenait rien , mais alors rien dit ,il devait plus avoir de dents .

Lillye qui descend regardant qui sa mère serrait dans ses bras ,ensuite couru rejoindre son ange gardien et ensuite notre chère argentière qui vient régaler tout le petit monde si avec ça Bertrand n 'est pas réveillé et ben !!

Mercedes appela ses deux filles leur demanda de s 'asseoir près d 'elle pour leur parler ,elle se versa un calva et le bu d 'une traite et mangea une confiserie de Marie avant de parler .

Mes filles chéries ,c 'est une longue histoire tu vois Lillye Victoria est ta grande soeur que j 'ai eu étant bien jeune mes parents adoptifs ( les miens et ceux de Sandro étant plus de ce monde ) ils ont voulu me marier et je n 'ai pas pu refuser ,et neuf mois plus tard Victoria est venue au monde ,je l 'ai juste aperçu car une heure après on m 'a annoncé qu 'elle était morte,un moment douloureux ,son père n 'est pas venu me voir et dès que je pu partir je me suis sauvée en France , ou mon autre frère Firenze m 'a retrouvé après son enlèvement je ne lui ai jamais parlé de ceci , faisant ma vie ici ,travaillant pour l 'armée royale ensuite en mairie j ai accepté plein de travail pour ne pas penser , mais au fond de moi ce secret cet amour ma fille Victoria ,et ensuite ma chérie j 'ai connu ton papa et après notre mariage d 'amour tu es née toi lillye ,ce qui n'a jamais effacé de mon coeur ce petit être que j 'ai juste entrevu une seule fois ,oui Victoria ton père et sa famille t 'ont enlevé à moi ,jamais je ne pourrais pardonné et je ne souhaite qu 'une chose rattrapé ce temps perdu , apprendre à se connaître , tu es ma chair ma fille ma chérie et tu as aussi un petit frère Raphaël qui a 7 ans et demi , il est entrain de jouer avec Farouche une louve adoptée et qui me fut offerte par un ami , tu le verras dès son retour .
Mercedes se tu un instant et regarda son frère qui était beau ,un charmeur qui avait du laisser des coeurs brisés en Italie , un vrai Falcone elle alla vers lui laissant un peu les soeurs faire connaissance .

Tu vois frangin je les ai pas ratées mes filles ,double travail deux à surveiller et encore Lillye ne t 'a pas encore posé sa ribambelle de questions ,et arrête de boire comme ça ^^ je te présente une amie Marie mon argentière , mais inutile d'essayer d'avoir la clé du coffre elle le protège mieux qu une armée entière   et elle tient une échoppe rempli de bonne choses d 'ailleurs nous irons en famille y faire une visite
Mercedes se tourna un instant pour sécher une larme de joie sa famille ,son ange ,son amie là ce soir

Elle se fait discrète la roussette, elle sait à qui qu’elle a à faire ! J’suis pas un poltron, faut pas m’bouffer l’nez à peine arrivé, l’a un sacré caractère la drôlesse. J’allais pas lui rouler une galoche à la première visite, j’avais pas rincé l’dentier… Morte couille ! Et l’odeur d’la gnôle aurait pas fait l’bon effet.

La frangine tape la causette aux moussaillons, elle balance l’topo depuis qu’elle était môme, si moi j’l’ai pas suivie, c’est que j’avais su pour le moufflet… ça s’dit moufflette ? J’en sais fichtre rien, mais bon, vu qu’il lui manque quek’chose pour faire le mâle, vaut mieux que j’fasse attention à c’que j’raconte ! Les blondinettes sont en pleine caus’rie, ma sœur s’approche de moi et j’la soulève bien haut avant d’la serrer encore contre moi… A cette distance, pas moyen d’échapper à mon parfum digne des plus grands mat’lots ! Hé Hé Hé Ca sent bon un homme, sans oublier le rince gorge au rhum, ça c’est d’l’haleine, parbleu !

Si j’bois, c’est qu’c’est l’heure de festoyer, j’suis content d’avoir réunit la famille.. Bren alors ! Qu’t’as grandit ma blonde ! On dirait qu’j’ai laissé passer trop d’temps au loin.. J’ai quitté une gosse, et j’crois bien r’trouver une siresse ! R’garde toi qu’t’es belle ! Ah si t’étais pas d’mon sang ! hum hum

J’ferme mon clapet, après tout c’est ma frangine la blondinette, donc on s’calme, j’me rattrap’rais sur la brune et la rousse en temps et en heure.. J’repose la sœur Merce au sol, et j’la laisse papoter avec les autres, alors qu’Angelynn s’y colle à m’regarder d’un air pas frais du tout.. La Rose elle, m’taquine gentiment mais on dirait qu’elle fait une sale gueule.. Y a quoi ? L’a dû manger un truc pas frais, lui faudrait un bon tord boyaux, quek’chose qui la s’coue, sa pâleur m’fait croire qu’est va crouler là, j’veux bien la rattraper, j’ai droit ?

C’est vrai que j’suis taquin.. taquin, taquin, ça veut dire quoi ? Poltron ? Nigaud ? Beau ? brifaud ? guileur ou coquin ? J’ai pas trop l’éducation sévère, j’ai plutôt l’goulot facile, ça suffit à bien causer. C’est qu’est à la langue active la Marie, assez pour chercher l’air dehors, doit pas y en avoir comme qu’y faut ici, la mignone a finit avec sa sœur, et r’vient vers moi, c’est qu’on a créé des liens tous les deux, j’souris à Vic, et j’tends ma main, sans avoir vu qu’la rousse à fait pareil.. Et j’tire ma fillotte aux ch’veux d’or pour la compresser contre moi, c’qui entraine la Montrieux d’un coup contre nous ! Ah l’est beau l’tableau, avec c’que j’ai à cuver, j’ai vascillé, on a faillit s’retrouver à faire les allongés, mais j’me tiens à la table et on est sauvés !