[RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé"

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Après que celle-ci lui eu répondu Marianne lui passa un examen dont elle connaissait le résultat par avance. Comme elle était fort minutieuse elle prit bien soin de tout examiner.

- Bon tous les signe sont présent et tu pourras annoncer la nouvelle au futur père qui je crois ne saura point sans plaindre.

La jeune femme souriait de voir son amie ainsi la rendait bien heureuse. Une autre grossesse s'annonçait et elle espérait que celle-ci se passe bien.

- Bon pour le moment tout semble estre fort satisfaisant. Mais te faudra apprendre à te contrôler pour ne point prendre trop de poids ce qui serait plus difficile pour toi lors de la délivrance et après aussi. Je voudrais que tu viennes me voir dans quelques mois pour que je vois si tout se passe bien pour toi. Mais si tu as des soucis avant tu repasse me voir tout de suite.

Marianne rangea ses instruments car ce ne serait point ce ceux-ci qu'elle allait se servir avec les enfants.

- Lorsque tu seras revêtue je ferai venir les enfants pour les examiner à leur tour bien que je ne crois point qu'ils aient de problèmes de santé. Cela ne fera que rassurer leur chère mère.

Elle fit un clin d'œil à son amie et alla compléter la fiche pendant que celle-ci s'habillait. Elle data le jour et calcula la période de temps nécessaire pour la délivrance...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Quelques jours plus tard

Lorsqu'ils arrivèrent enfin elle fit demander de préparer une chambre pour Martha mais avant elle se devait de l'amener dans la salle de soins d'urgence qu'elle avait fait établir.

- Juliette préparer moi le matériel nécessaire pour une saignée dans la salle puis je ne veux personne qui entrent dans cette salle à part les aides soignantes. Vous irez ensuite prévenir la Mère-Supérieur que je veux qu'elle vienne me seconder.

Avant d'être certaine de ce que pouvait avoir Martha elle préférait que toute le département soit isoler des autres patients. Elle se demandait si elle pourrait avoir la force d'agir sur son amie pour faire ce travail qu'elle ne privilégiait point mais qui s'avérait parfois du grande nécessité. Son personnel avait aidé à mettre Martha encore inconsciente sur la table d'examen et Marianne lui avait elle mesme retirer sa robe de chambre pour lui passer une chemise de nuit de l,hôpital. Elle était blême et il semblait que ses forces l,avaient abandonnées...

- Martha il faut t'accrocher à la vie ma toute belle j'ai tellement besoin de toi.

Elles avaient été toutes les deux si unies que lorsque l'une avait un souci l'autre le ressentait aussi. Elle avait retirer le mouchoir de la poche de la robe de chambre de Martha et c'est ce qui l'avait décidé à agir aussi rapidement. Juliette et les autre filles de salle avait tout installer et la Mère-Supérieur entra et vint l'aider.

- Je vous remercie ma Mère d'estre venue aussi rapidement je crois que nous en aurons pour quelques heures. Il faut lui faire une saignée pour que le mauvais sang la quitte immédiatement sinon je crains le pire et la fièvre qu'elle a m'inquiète encore plus que tout.

La Mère la regarda et sans un mot posa la main sur la sienne en la pressant légèrement. Ce qui redonna du courage à la jeune femme. Elle débuta par installer les bassines et les tubes puis incisa légèrement pour que l'écoulement sa fasse.... Une fois que cela fut fait il ne fallait que prier pour que tout se passe bien. Elle prit la main de son amie et la pressa dans la sienne pour lui insuffler autant d'énergie qu'elle le pouvait, elle ne quittait point son chevet et lui changea ses compresses fraîches aussi souvent qu'elle le pouvait....

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Elle ne fut aucunement consciente tout le long du transport et a peine de faible gémissement lorsqu’on la transporta et déshabilla .On prit soin d’elle , elle savait du fond de ses ténèbres que Marianne ferait tout pour la sauver et Martha faisait tout pour remonter de cette noirceur qui l’entourait et l’attirait en même temps …elle pataugeait dans cette eau trouble sentant qu’on la transperçait …elle sentit un froid immense l’envahir et ses forces doucement la quitter puis une lumière se fit , elle vit tel un ange arriver Goeffray près d’elle et lui caresser la joue en lui disant de sa voix douce ….va amour vit pour nous deux…n’abandonne pas ,Marianne a besoin de toi , je prendrai soin de toi d’où je suis ,ne craint rien …je serai toujours la …Martha se débattait maintenant un peu, essayant d’ouvrir les paupières mais peine perdue, elle ne murmurait que Goeffray…Goeffray ….elle serra la main qu’elle sentait dans la sienne sentant une douce chaleur et tellement d’amour que son cœur se serra …elle essaya d’ouvrir les yeux a nouveau mais ne vit que halo de brouillard autour d’un visage ,elle savait que c’était Marianne ….

Marianne …tu es la? Ça va maintenant ça va… et elle ferma les yeux pour s’endormir cette fois paisiblement ,la fièvre la quittait presque instantanément et son teint repris quelque peu des couleurs .

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne resta sans bouger sauf pour changer les linges frais sur son front tout en lui tenant la main. Lorsque les sang noir était sorti elle avait refermé la plaie et mit un bandage sur celle-ci avec des plante qui la ferait cicatriser plus facilement. Puis elle avait reprit sa main dans la sienne en attendant que le souffle redevienne normale et que sa fièvre redescende. Combien de temps s'était écouler avant qu'elle ne sente un petit mouvement un signe qui lui dirait qu'elle était sauvée. Elle n'en savait rien et n'en n'avait cure, tout ce qui lui importait était qu'elle voyait maintenant ses paupières closes qui semblaient vouloir s'animer.

- Martha ma douce amie je suis près de toi je ne te laisserai point partir tu es la sœur que j'ai jamais eu et l'amie la plus fidèle que je pouvais avoir. Tu as toujours été courageuse et une battante montre-moi que tu es toujours aussi forte. Il te faut te battre ma chérie, tu n'as jamais baissé les bras et ce n'est point aujourd'hui que tu ne le feras...

Elle n'était point seule dans la chambre la Mère Supérieur était toujours présente et l'aidait en lui changeant l'eau de la bassine puis en retirant celle souillée du mauvais sang de Martha. Puis elle priait en silence dans son coin et ne fut nullement surprise d'entendre la jeune femme parler à sa patiente. Un petit sourire de contentement se dessina sur son visage lorsqu'elle vit aussi les paupières tenter de s'ouvrir. Puis Marianne entendit le murmure de la voix de son amie, elle en aurait pleurer de joie...

- Repose-toi ma douce ne te fatigue point, je sais maintenant que tout ira bien.

Elle déposa un baiser sur son front et se rendit compte que la fièvre avait fini par tomber. Elle soupira heureuse et vit que le teint de son amie semblait vouloir reprendre une couleur plus rosée.

- Merci Ma Mère le Très-Haut a surement entendu vos prières et les miennes. Je vais allée prendre un peu de repos mais vous en avez autant besoin que moi. Je vais demander à Juliette de prendre nostre relève.

Elle sortie doucement et fit venir son assistante pour qu'elle prenne place au chevet de Martha.

- Juliette je vous demande de me faire aviser de suite si la fièvre revient je serai dans mon bureau.

Elle prit place auprès de la patiente la Mère-Supérieur regagna sa cellule pendant que Marianne elle se dirigeait vers son bureau. Elle y avait fait mettre un canapé pour s'y reposer en cas de longue nuitée. Elle s'y coucha et s'endormit presque immédiatement tellement elle était fatiguée...

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Combien de jours était-elle la? Avait-elle dormit? Elle ne savait mais ce matin le elle ouvrit les yeux sans difficulté et scruta l’endroit. Elle vit une jeune fille non loin assise sur un chaise qui semblait s’être endormit …elle essaya de refaire tout les moments depuis qu’elle avait ouvert la porte a Marianne et elle constata qu’elle était a l’hôpital …elle avait les idées flou mais se rappelait de quelque éléments …elle se racla la gorge …ce qu’elle avait soif …demoiselle arriva t-elle a souffler la gorge en feu.

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Il y avait selon les instructions toujours quelqu'un en permanence avec Martha selon les ordre de Marianne. Dès que celle-ci se réveillerait elle avait mander d'estre avertie ce que fit aussitôt la jeune assistante. Elle actionna une petite clochette qui avait pour but de faire venir une aide. Lorsque celle-ci se présenta elle lui manda de prévenir que la patiente avait ouvert les yeux et semblait avoir soif. L'autre partie directement au bureau de l,infirmière chef et lui donna le message.

Vostre patiente commence à se réveiller et vous nous avez mandé de vous prévenir dans ce cas là.

Marianne se redressa de ses dossiers et remercia la jeune assistante.

- Merci Damoiselle Roselyne j'y vais de ce pas.

Elle sortie et se rendit à la chambre de Martha. Lorsqu'elle entra elle vit que Juliette l'aidait à boire un peu.

- Ma douce amie ce que tu m'as fait peur cette fois. Je croyais vraiment que tu n'avais plus envie de vivre tellement cela à pris du temps pour faire tomber cette fièvre.

Elle lui sourit et s'approcha lentement près d'elle. Elle lui baisa le front et prit sa main dans la sienne.

- Je vais te surveiller de près maintenant et tu vas me faire le plaisir de bien t'alimenter et de reprendre des forces. Tu ne quitteras point ces lieux avant que je sois vraiment satisfaite de ton état. Pour ta maison et ta serre ne t'inquiète point j'y ai veillé personnellement. Rodolphe passe chaque jour et sa femme à fait le ménage de la maison qui brille de propreté.

Martha connaissait bien l'épouse de Rodolphe et elle pouvait s'attendre à retrouver son foyer en meilleur état qu'elle l'avait laissé. Marianne avait les yeux brillant d'émotion de la voir reprendre pieds lentement.

- Je viendrai te voir chaque jour et je veillerai personnellement à tes soins. Cela fait plus de quatre jours que tu te réveilles par moment mais tu t'endors presque aussitôt. Il semblerait cependant que cette fois tu te sentes un peu mieux. Tu as réclamé de l'eau et je vais te faire venir un peu de bouillon pour te refaire des forces.

Sa jeune assistant parti mandé un bol de bouillon aux cuisine et un peu de pain...

- Je ferai avertir Rodolphe de venir te rendre visite. Il m'avait mandé de le faire dès que tu serais assez en forme pour recevoir des visites. Je ne crois point qu'il viendra de suite mais demain peut-estre que tu pourras t'asseoir et estre en mesure de le voir. Ce brave homme il t'aime comme si tu étais sa fille tu sais. Te voir dans cet état lui a fait beaucoup de peine tu sais.

Elle replaça ses oreillers pour qu'elle soit plus confortable et remit la couverture sur elle, en souriant soulager de la revoir bouger un peu...

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Martha c’était rendormit et quand elle ouvrit les yeux a nouveau c’est pour voir Marianne pencher sur elle …elle lui sourit faiblement rassurer de ses bonnes paroles…quatre jours pensa t-elle, elle avait complètement perdue la notion de temps …la maison ha oui …Rodolphe et Bertha bien sur ….elle lui dit qu’elle lui donnerait a boire et a manger et qu’elle resterai ici le temps qu’elle aille mieux …elle la redressa sur des oreillers.

Je …vais …déjà beaucoup mieux Marianne...elle toussa un peu la gorge en feu …

J’ai soif, il est vrai très soif même, j’ai la gorge comme le désert…elle l’aida a boire un peu et un bouillon arriva pour commencer a l’alimenter …elle en prit quelques gorgée et se laissa tomber sur les oreillers exténuer déjà ….

Pour Rodolphe je préfère attendre pour sa visite que je sois beaucoup mieux …et je ne fais plus de fièvre ? C’est tant mieux …merci ma belle amie sans toi je crois que j’y serai passer cette fois …elle la regarda les yeux remplit de larmes …Goeffray lui manquait tant mais elle se rappelait de ce qu’elle avait vu en image enfin était-ce un rêve? Ça avait l’air si réel …et de la promesse de survivre pour eux deux…

Je vais me reposer encore …elle attrapa la main de Marianne et la remercia d’un sourire puis ferma les yeux a nouveau …elle était si fatiguée tout a coup …

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Marianne fut bien contente de l'entendre après ses jours d'angoisses qu'elle venait de vivre ne sachant jamais quelle serait la prochaine nouvelle que lui apporterait ses assistantes. Comme elle avait aussi d'autres patients elle ne pouvait se permettre de les négliger de plus ce n'était point son genre de faire de telle choses. Mais elle avait tout de-mesme mit en place une équipe qui se relayait jour et nuit auprès de son amie afin qu'elle ne soit jamais seule.

- Il ne faut point trop parler au début ta gorge s'est asséchée due à la fièvre et c'est pour cette raison que tu as ces toussotements.

Elle l'aida ensuite à boire un peu. Puis arriva le bouillon et le pain. Elle l'installa confortablement en calant ses oreillers puis avec l'aide de son assistante elles la relevèrent pour qu'elle puisse plus facilement avaler ce qui ne serait point tellement facile au début. Sa gorge étant irritée ce pourquoi elle ne voulait qu'elle n'avale que du liquide le plus possible.

- Je lui dirai donc de patienter un peu avant de venir mais j'irai tout de-mesme les rassurer ces pauvres gens, ils t'aiment tellement.

Elle donna les instructions pour que le service auprès de son amie continue encore jusqu'à ce qu'elle aille un peu mieux. Pendant que son amie s'était de nouveau assoupie elle dit a son assistante:

- Juliette, il faut la faire boire beaucoup de l'eau et du jus de fruits et lorsqu'elle ira un peu mieux nous pourrons lui faire avaler de la nourriture plus consistante. Pour l'instant bouillon avec morceau de pain et purée de légumes. Une bouilli d'avoine et de blé le matin avec du miel devrai l'aider à guérir la gorge. Que l'on me prévienne immédiatement si il a quelque chose qui semble ne point aller et surtout si la fièvre revient. Je préviendrai aussi Roselyne et Mère-Supérieur.

Puis elle quitta la chambre doucement pour laisser reposer son amie et regagna son bureau . Elle avait une autre chose à régler maintenant qu'elle savait son amie hors de danger. Il fallait penser à l,avenir de la petite aussi...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha avait passer quelque jours avec Marianne a l’hôpital , elle reprenait doucement du mieux , elle mangeait bien , s’hydratait bien aussi , elle voyait les fêtes arriver et son cœur se serra …elle attendit patiemment ce jour la, la venue de son amie …elle voulait lui demander quelque chose …de plus elle lui avait dit que Rodolphe viendrai sûrement ce dimanche ….elle était toute bien mise , cheveux brosser dans une chemise de nuit qui sentait bon et lissant ses draps, elle attendit la venue soit de Marianne ou de Rodolphe .

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne passait chaque jour la voir avec le plus grand plaisir car son état s'améliorait chaque jour. Elle voulait lui annoncer une nouvelle en ce jour et lui présenter une personne.

- Iris tu vas attendre un petit moment et lorsque je te le dirai tu viendras tu veux bien? Tu pourras alors lui donner ta jolie fleur. Je suis certaine qu'elle sera enchantée. Ensuite nous irons rejoindre Mariette et Joseph qui seront tes nouveaux parents.

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Marianne jeta un dernier regard à cette charmante enfant et lui sourit avant d'entrer dans la chambre.

- Ho! Mais que voilà une bien jolie dame. Tu es resplendissante ma toute belle. Je suis heureuse de voir que tu vas de mieux en mieux. Au fait Rodolphe m'a dit qu'il viendrait avec Martha cet après-midi et moi je vais te présenter une jeune personne. Iris tu peux venir ma chérie.

La petite entra avec sa rose et la donna timidement à Martha. Puis elle se mit à côté de Marianne et lui prit la main en attendant la réaction de la jeune femme.

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha entendit la porte ouvrir et sourit à son amie Marianne qui entra ;

Oui je vais beaucoup mieux ma belle et grâce a toi …ha! bien je vais l’attendre avec impatience …il doit avoir hâte de venir pour faire son voyage dont il m’avait parler et dire que je l’ai retenue avec tôt ça, pauvre Rodolphe …elle soupire et vit Marianne faire signe a quelqu’un d’entrer une jolie petite fille vint déposer une rose sur ses genoux en souriant timidement …Martha lui fit un jolie sourire et entendant le nom de l’enfant la regarda attentivement , c’était une bien jolie fillette que voila ;

Merci Iris c’est gentil ça …viens je te fais une bise sur tes belles joues …elle sentit la rose et lui sourit encore, regardant Marianne amusé …

Mais qui est cette belle jeune fille Marianne ?

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

La petite était il faut dire encore un peu timide et pour cause. Il n'y avait de cela que très peu de temps qu'elle l'avait trouvé près de l'église dans un état des plus lamentable, il faut bien le dire. Elle était si menue que Marianne l'avait elle-mesme portée icelieu. Lui faire prononcer quelques mots avait été pour Marianne le résultat de sa grande patience et de sa douceur. Elle la regarda s'approcher de Martha pour que celle-ci dépose une bise sur ses jolies joues toutes rosies.

- Martha je te présente Iris que Mariette et Joseph vont élevé comme leur fille. Je t'en reparlerai un peu plus tard si tu le veux bien.

Elle ne voulait point parler devant la petite. Elle était revenue près d'elle et lui avait pris la main.

- J'ai fait préparer une jolie chambre au Manoir pour cette jeune personne. Elle sera je pense beaucoup mieux qu'à l'hôpital en plus elle fera la connaissance de Peluche et Duchesse.

Iris la regardait avec ses yeux de biche avec un petit sourire. Elle savait que les enfants aimaient bien les chats et les chiens en général de plus cela lui fera des compagnons de jeu. Se tournant ensuite vers Martha elle lui dit:

- Je crois que Rodolphe et Bertha seront bien contents que de te voir cette mine, tout comme je suis ravie de te voir ainsi crois-moi. Il faut dire qu'ils se faisaient beaucoup de soucis depuis ces derniers jours.

Elle lui fit la bise et s'apprêtait à sortir lorsqu'elle entendit la voix de Rodolphe qui demandait où se trouvait sa Martha. Ce qui fit sourire la jeune femme.

- Tu vois il demande " sa Martha" heureusement que sa Bertha le connait bien et qu'elle est avec lui. Je vais vous laisser j'ai bien l'impression qu'il y a deux autres personnes qui sont impatients de faire la connaissance de cette charmante jeune damoiselle.

Elle lui fit au-revoir de la main et sorti au moment où Rodolphe se tournait vers l'endroit que lui indiquait Juliette.

- Bonjour Rodolphe et bonjour Bertha nostre patiente a bien hâte de vous voir je vous laisse je repasserai plus tard.

Elle reprit la main de la petite et se dirigea vers la sortie pour prendre la diligence et retourner au Manoir. Le petit bagage de la petite était déjà à l'intérieur...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha sourit a Marianne quand celle-ci lui annonça que cet magnifique enfant serait entre bonne mains et elle les laissa partir quand elle entendit la grosse voix de Rodolphe dans le corridor …celui-ci tenant la main de Bertha son épouse et un gros bouquet de fleurs et se tenait a la porte en lui souriant …Matha lui rendit son sourire a tout deux et les invita de la main a venir la rejoindre.

Messages : 42 Date d'inscription : 23/03/2011

Il avait été si inquiet pour sa Martha, quand Marianne l’avait fait avertir qu’elle était malade et qu’elle était soignée a l’hôpital, il avait foncé vers le lieu pour se faire refuser l’accès par la mère supérieur lui disant qu’il serait averti le moment venu. Marianne l’avait rencontrer et rassurer mais il avait bien lu dans son regard son inquiétude a elle aussi, elle lui avait demander gentiment de s’occuper de la serre de Martha pour qu’elle ne perde aucune des plantes précieuses qui y poussait pour l’hôpital et de bien vouloir ranger la maison qu’elle avait trouver dans un sale état tout comme Marcha.

Il avait avec Bertha sa femme tout ranger et la maison brillait comme un louis tout neuf attendant sa venue. Il avait repoussé de quelques jours leur voyage annuel pour voir Martha et s’assurer que tout allait bien mais il n’était pas tranquille pour autant …que ferait ou irait sa douce Martha pendant son absence ….

Rodolphe partait tout les hivers a cette période de l’année dans sa famille au loin et il lui en coûtait cette année de le faire …Martha avait besoin de lui , d’eux et c’est d’un commun accord avec sa tendre Bertha qu’ils avaient convenu de rester et même mieux prendre Martha a la maison quelque temps…enfin connaissant Martha il en découlerait sûrement un désaccord marqué sachant qu’elle détestait ça au plus haut point qu’on s’occupe d’elle mais il ne reviendrai pas sur sa décision… au pire ils s’installeraient chez elle mais il ne la laisserai pas seule ça non de non …il tenait la main de Bertha quand il eu enfin la permission de la visiter …tout sourire ,un bouquet dans l’autre main ,il croisa Marianne qui tenait la main d’une jeune fillette a qui il sourit .

Ma chère Marianne, merci infiniment et il posa sur ses joues un gros bisou sonore en souriant toujours …elle va mieux ? Vous dire comment je vous suis reconnaissant ...ces yeux s’embuèrent d’un larmes un moment et il poursuivit … J’ai …nous avons eu si peur ….il la regarda partir après qu’elle lui eu sourit aussi en réponse a sa question ce qui le rassura il entra donc suivi de Bertha un grand sourire aux lèvres.

Ce qu’il vit lui fit plisser les yeux un peu , certes s’était bien Martha qui était coucher ou plutôt enfoncer dans des oreillers les attendant visiblement …mais elle était d’une pâleur et d’une maigreur a faire peur …de plus elle avait perdue cet éclat dans ses yeux qu’il aimait tant ….elle avait perdue cette joie de vivre qui lui connaissait tant …que lui était-il arriver …il était bien sur au courant de la mort de Goeffray et il savait aussi qu’elle peine avait terrasser sa Martha mais il sentait bien qu’il avait un bout de sa vie partie avec lui …ce qu’il voyait devant lui n’était plus la Martha qu’il avait connu , elle lui était presque étrangère tant son regard poser sur lui le gêna tout a coup …il resta figé sur place et c’est Bertha qui laissant sa main se précipita vers Martha pour la serrer dans ses bras .

Un étau n’aurai pas serrer son pauvre cœur plus fort que le sentiment qu’il éprouvait la en ce moment en voyant sa Bertha serrant une Martha qui semblait presque indifférente a la tendresse de celle-ci …il soupira et sourit a nouveau se ressaisissant et s’approchant a son tour …il posa sa grosse main sur l’épaule de Martha en souriant .

Ma chère enfant qu’elle frousse tu nous a donner …tu vas mieux que Marianne nous a dis mais est-ce bien vrai …tu …tu semble si différente …il déposa les fleurs sur la petite table près du lit et s’assoie sur le bord de celui-ci gardant sa main dans la sienne …il leva les yeux vers Bertha la gorge serrer et se raclant celle-ci en lançant tout d’un coup.

Bertha et moi nous restons a Rouen pour la période des fêtes et nous allons te prendre avec nous a la maison le temps que tu te rétablisse tu veux bien hein!

Il appréhendait sa réaction et regarda Bertha lui souriant avec tendresse et elle ajouta avec douceur pour Martha …oui nous y tenons particulièrement ma douce enfant …

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha fit un petit sourire aux paroles des deux puis acquiesça a leurs dires en haussant les épaules sans même un regard aux fleurs déposer près d’elle …

Comme vous voudrez …au fond elle s’en foutait un peu, l’important c’est qu’elle ne soit pas seule ….

Je veux bien et je veux sortir d’ici avant noël …et je trouve malheureux que vous ayez annuler votre voyage pour moi …enfin c’est vous qui le savez ….

Un froid d’indifférence habitait le cœur et le regard de Martha en les regardant, tout ce qu’elle voulait c’est que le temps passe et qu’il l’éloigne de sa souffrance, ce gouffre au cœur qui parfois l’engloutissait complètement. Le fait d’être entourer l’aiderai sûrement a ne pas y plonger ….elle les regarda et leur sourit doucement …

Merci d’être passer mais je suis fatiguée …je voudrai me reposer …je vais voir a me faire libérer d’ici, d’ici quelques jours et je vous ferai communiquer mon arriver chez vous, si seulement Rodolphe vous pourriez faire venir ma diligence devant la porte de l’hôpital je me rendrez chez vous le jour venu.

Elle les libérait de façon polie mais ferme, elle voulait encore profiter de ses moments de solitude ici car elle s’en doutait bien rendue a leur maison Bertha la laisserai pas d’une semelle …était-ce un si bonne idée d’aller envahir en quelque sorte ce vieux couple mais en même temps, elle savait qu’elle serait protéger d’elle-même avec eux sachant qu’ils l’aimaient bien.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne était revenue dans la soirée après avoir reconduit Iris au Manoir et l'avoir bien installer dans sa nouvelle demeure. Elle avait dit à Martha qu'elle reviendrait pour lui parler de la petite un peu plus tard ce qu'elle fit. Elle entra dans la chambre silencieusement car ses assistantes lui avaient mentionnée que la patiente dormait et que sa visite était déjà partie depuis un bon moment. Elle prit place dans le fauteuil non loin d'elle et la regarda un bon moment dormir. Elle semblait estre calme mais la jeune femme vit qu'elle avait sans doute pleuré, il y avait de cela peu de temps...

Si elle pouvait trouver un remède qui cicatrisait les cœurs elle ferait surement fortune. Mais ce qui l'intéressait n'était en rien la reconnaissance ni la gloire. Pour qui la connaissait bien, l'important à ses yeux était la santé des personne et leur bonheur. C'est d'ailleurs ce qui l'avait amenée à faire ce métier qu'elle adorait malgré les limites qu'elle devait parfois rencontrées comme dans le cas de Martha. Elle pouvait la soulager de ses souffrances physiques mais non point de celles plus profondes qu'elle subissait. Depuis le départ de Geoffray elle n'était plus que l'ombre d'elle-mesme, une partie de son estre était morte avec lui.

Marianne n'avait jamais connu un sentiment si profond mais elle connaissait Martha et savait que celle-ci vivait à fond ses sentiment sans aucune mesure et la blessure prendrait alors beaucoup plus de temps à se refermer. Elle soupira devant tant d'impuissance encore une fois elle se trouvait devant un mur infranchissable. À la voir souffrir ainsi elle remercia le Très-Haut de n'avoir point encore été touché par un tel sentiment. Quoique cela pouvait s'avérer estre très agréable. Elle n'avait qu'à se rappeler la visite de ses amis Héléna et Wesley ainsi que leurs charmants enfants. Justement elle avait reçu il y a peu de temps la nouvelle qu'un nouveau membre venait de se joindre à la famille en une charmante petite fille qui portera le prénom de Aurore ce qui était franchement bien assorti à l'heure de sa venue au monde comme le disait si bien la douce Héléna dans sa missive. Il lui faudra justement leur rendre une petite visite l'un de ses jours pensa-t-elle.

Elle en était là dans ses pensées lorsqu'elle cru percevoir un mouvement de sa belle Martha...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha après le départ de Rodolphe et Bertha avait demander qu’on lui apporte quelque chose pour l’apaiser et une tisane calmante lui avait été donner …elle avait but doucement la boisson chaude mais ça n’avait eue aucun effet sur elle …elle avait finit par glisser entre ses draps et rêver éveiller en quelque sorte a sa vie et a l’utilité de celle-ci …comment elle avait fait avant qu’il arrive dans sa vie , elle avait quand même bien vécu … elle ferma les yeux mais chaque fois c’est l’image de Goeffray qu’elle revoyait …elle les ouvrit donc essayant de lutter contre les larmes qui lui brûlaient les yeux ….elle avait pleurer longuement l’injustice de la vie , priant pour que le tout puissant vienne la chercher aussi et elle avait finit par s’endormir d’épuisement .

Elle ouvrit les yeux beaucoup plus tard …le soir était tomber et la chambre était sombre seule une chandelle éclairait celle-ci et elle vit Marianne assise non loin ….elle lui tendit la main .

Ma tendre amie murmura t-elle …tu n’aurai pas quelques chose pour abréger ma souffrance …je n’arrive plus a trouver de raison de rester en ce monde sauf toi bien entendue mais tu as ta vie aussi moi j’en ai plus….elle ravala ses larmes la regardant l’implorant presque ….que vais-je faire Marianne lança t-elle en pleurant a gros sanglot il me manque tant, il était toute ma vie , mon souffle de vie j’ai l’impression de mourir a petit feu …elle hoqueta et les sanglots reprirent de plus belle inconsolable , elle laissait pour la première fois sortir sa peine a une autre personne .

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Elle avait attendu un bon moment et c,est dans un murmure que commença leur conversation.

- Je me doutais bien que ton malaise n'était point dû seulement à un refroidissement ma douce. C'est beaucoup plus profond et je n,ai hélas rien qui ne saurait t'enlever ta peine. Je souffre de te voir chaque jour minée par la douleur et de ne pouvoir rien faire d,autre pour toi que d,estre présente à tes côtés. J'avais mesme pensé à te faire venir habiter avec moi au Manoir pour quelque temps afin que tu ne sois point seule avec ta peine. Mais je te connais tellement bien que je sais que tu refuserais cet offre. Pourtant je te le demande quand mesme. Tu sais que je n,ai que toi au monde et que mesme si je fais un métier que j,aime cela ne m'empêche point d'estre aussi seule que toi.

Elle ne savait point les mots qu'il fallait dire pour la retenir et lui redonner le goût à la vie. Depuis le départ de Geoffray l'univers de sa douce Martha avait basculé Surtout qu'ils étaient revenu à Rouen pour bâtir leur vie et voilà que le destin en a voulu autrement. Quelle ironie du sort s'acharnait sur sa belle amie elle ne saurait le dire mais il lui fallait penser à quelques chose pour chasser de son esprit ce désespoir qui la minait et l'amenait peu à peu à baisser les bras.

- Martha ma douce il faut te secouer un peu je ne sais trop comment mais il te faut un but et quelque chose qui te fasse voir que la vie peut estre encore très belle pour toi. Tu es une jeune femme remarquable avec beaucoup de talents et je suis certaine que tu peux faire quelque chose de bien. Je ne puis malheureusement estre toujours à tes côtés et je le regrette vraiment. Mais sache que tu es la personne la plus importante à mes yeux et que je ferai tout ce que je peux pour te faire reprendre goût à la vie.

Elle ne lui avait jamais parlé avec autant de fermeté mesme si ses paroles étaient la douceur mesme. C,est aussi la première fois que Martha s'ouvrait à quelqu'un depuis la nouvelle de la mort de son amour. Aussi voulait-elle la laisser évacuer ce chagrin intense.

- J'ai appris que Rodolphe et Bertha ne vont point faire leur voyage cette année . Ces deux là sont vraiment des personnes aimantes et leur soutien te sera bénéfique j'en suis persuadée. Ils seront aux petits soin pour toi je n,en doute point une seconde. Mais tu sais que tu peux aussi venir au Manoir aussi souvent que tu le voudras et mesme y rester un moment si le cœur t'en dit. Tu feras ainsi mieux connaissance avec ma petite protégée Iris.

Elle était justement venue pour lui parler d'elle et c,est ce qu'elle fit.

- Tu m'as demandé plus tôt qui était cette jeune enfant. Je vais tenté de te le dire. Je ne sais point d'où elle vient ni qui étaient ses parents. Un jour alors que je me rendais à l'église pour porter quelques victuailles au curé pour les pauvres je l'ai découverte inanimée près du perron de celle-ci. Je l,ai amené icelieu pour la soigner mais j,ai bien eut peur que ce ne soit hélas trop tard.

Marianne fit une pause avant de poursuivre.

- Lorsque je l'ai trouvé elle n'avait que la peau sur les os et tellement faible qu'elle ne pouvait point parler. Cela m'a pris une bonne semaine avant de l'entendre prononcer une parole. Je voyais dans ses yeux la peur et aussi de la tristesse. Je ne sais point quels sont les souvenirs qui la hantent mais ce dois estre quelque chose d'affreux car elle en faisait des cauchemars la nuit. C'est ce que me répétaient mes assistante. Aussi j'ai tenté de l'apprivoiser doucement t elle a fini par me faire confiance. Après plusieurs mois elle a fini par me dire qu'elle avait vu mourir sa mère et sans doute serait-elle avec elle si elle n'était point allée chercher du pain chez leur voisine...

Elle avait dit à Marianne que les hommes avaient battu sa mère et laisser pour morte. Les cris lui avait fait peur et elle avait attendu qu'ils s'en aillent avant de rentrer dans la maison. Lorsqu'elle avait trouvé sa mère elle gisait dans une marre rouge et avait les yeux fermés. Ce sont les sanglots de la petites qui lui avait donné ses dernière forces semble t-il. La petite lui avait fait récit des derniers mots de sa mère et c,est ce qui avait poussé Marianne à lui trouver un foyer où elle pourrait peut-estre oublier ces atrocités.

- Comme Mariette et Joseph avaient toujours désiré un enfant l'idée m,est venu de leur parler de la petite. Je leur ai tout dit ce que savait de son histoire et ils ont décidé de la prendre avec eux. Voilà la raison pour laquelle Iris était avec moi ce matin.

Cet enfant avait elle aussi tant souffert que peut-estre Martha voudra elle aussi la connaître un peu mieux et lui faire connaître de belles et bonnes choses...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha lui sourit et l’écouta la secouer un peu …
Chère Marianne si tu savais seulement a quel point cette vie est triste et morne sans mon amour …

Elle leva les yeux sur elle et lui sourit gentiment ;

Je sais tu as raison , je dois tourner la page , continuer , me trouver un but…je sais mais la j’y arrive pas alors je vais prendre l’énergie que j’ai pour simplement me maintenir en vie et je sais qu’un jour j’immergerai de ça ,je me connais mais la j’y arrive tout simplement pas Marianne pardonne moi…

Elle baissa la tête presque honteuse de sa souffrance puis la releva …

Si tu pouvais me libérer d’ici je me rendrai chez Rodolphe et Bertha pour la période des fêtes …je sais que je serai bien la bas et je promets pas d’aller te voir durant cette période mais après je reprendrai mon poste a l’hôpital ici au labo …de toute façon sans savoir ce qui me tomberai sur la tête ,tu as des réserves pour un sacré bout de temps …je passerai te voir chez toi promis après les fêtes …

Elle lui fit malgré tout un sourire…ho! Un pauvre sourire presque résigner a survivre ...oui elle survivrai plus que de vivre mais c’était déjà ça ….

Merci pour tout je te dois la vie et merci aussi d’être passer ce soir ma toute belle signe moi mon bon de sortie et je quitte des demain matin aux petites heures…j’ai demander a Rodolphe de me faire venir ma voiture .

Viens la que je t’embrasse et que je te souhaite un bon Noël …et j’irai voir cet enfant quand j’irai mieux …

Elle l’embrassa et la laissa partir après avoir reçu sa promesse de la libérer .

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne pensait que lui donner son bond de sortie était un peu prématuré. Mais la connaissant elle se doutait qu'elle s'ennuierait surement plus en restant icelieu alors que Rodolphe et Bertha avaient dû lui préparer un petit quelque chose pour son séjour. Elle se décida donc de consentir à l'autoriser à quitter les lieux.

- Bien si tu crois que tu es suffisamment en forme pour sortir. Je ne vais point te retenir quoique ce serait mieux que tu te reposes encore un peu. Heureusement que tu ne seras point seul et qu'ils veilleront surement à ce que tu repose comme il faut.

Elle la vit baisser la teste et elle lui dit:

- Il faut beaucoup de temps pour passer au travers d'une si grande perte je n'en doute point une seconde. Tu n'as aucune raison d'avoir honte d'avoir encore de forts sentiments pour lui et que ceux-ci te chagrinent au point d'en tomber malade. Cela ne prouve qu'une seule chose c'est que tu as un grand cœur et qu'en ce moment il est blessé par un départ trop précipité. Mais je suis certaine que de là-haut Geoffray, t'enverra les forces nécessaires pour que tu remonte la pente.

Elle se doutait que son amie accepte longtemps les contraintes du repos et elle la verra surement venir au Manoir dès qu'elle sera un peu mieux. Ce n'est point qu'elle croyait le vieux couple envahissant, seulement pour une personne aussi active que sa Martha les contraintes n'étaient point son point fort.

- Pour ce qui est des inventaires de plantes en effet j'en ai pour un bon moment et je t'en remercie.

Elle ne s'attendait point à ce qu'elle passe rapidement mais préférait lui dire:

- Oui ma chérie tu peux venir dès que tu le voudras. Je ne crois point que nous aurons trop de travail icelieu pendant cette période. Donc je serai probablement là-bas avec tout le monde. Tu pourra rencontrer Iris aussi et voir à quel point cet enfant peut-estre attachante. Elle a déjà conquis le cœur de Joseph et de Mariette.

Elle lui parlerait plus tard des derniers événements. Pour le moment elle se dit qu'elle la laisserait se reposer un peu pour qu'elle soit en forme pour sa sortie. Elle savait qu'elle ne l'avait que croiser que très rarement lors de précédente visite mais elle le connaissait tout de-mesme un peu. Cela lui avait fait drôle d'apprendre que oncle Mathéo s'était marié avec la jeune veuve et qu'il est partie habiter à Amiens. Puis elle avait aussi eu une missive de Jean. Il se trouve dans le Nouveau-Monde qu'il me dit dans une ville du nom de Hochelaga . Il disait que c'est un nom donné par les premiers habitants de ce pays des indiens. Il disait aussi qu'il y fait très froid et qu'il doit porter un gros manteau en peau de castor. Elle lui fit la bise et elle sorti en lui disant

- Joyeux Noël à toi ma douce amie et n'oublie jamais que je suis là pour toi peut importe l'heure du jour. Embrasse pour moi Rodolphe et Bertha je les aime aussi beaucoup.

Elle poussa la porte

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Elle embrassa Marianne chaleureusement lui promettant de faire attention a elle et de se reposer tel qu'elle lui demandait …toute façon elle avait envie de rien alors oui elle se reposerai ça c’est sur …la serrant fort sur son coeur elle lui souhaita aussi un joyeux Noël et la regarda partir les yeux plein de larmes , elle se retourna dans son lit et s’endormit sur le champ .

Le lendemain matin une aide vint l’aider a s’habiller et elle partit vers sa diligence …Rodolphe lui sourit… il était venu la chercher , elle lui sourit sans un mot et entra a l’intérieur pour se laisser conduire ou il voulait , elle ferma les yeux refoulant ses larmes et s’enroula dans la couverture toute chaude poser a ses cotés reconnaissants la ,la délicatesse de Bertha elle finit par sommeiller par le roulement de la voiture …sans trop savoir ce qui l’attendrait les jours suivant .

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

C'est avec le coeur léger et la bonne humeur que Marianne pénétra en ce matin de février à l'hôpital. Ses assistantes la regardait avec un visage étonné qui semblait dire: Mais que ce passe-t-il donc avec nostre supérieur elle semble bien différente? Bien qu'elle fusse toujours de bonne humeur et attentive à chacun ses yeux brillaient d'un nouvel éclat...

Elle entreprit de faire ses visite puis une fois terminer se rendre dans son bureau. Elle voulait faire parvenir une missive importante au Docteur Wesley. Il était maintenant venu le temps de faire la démarche qu'elle remettait toujours à plus tard... Sans doute la conversation avec une certaine personne était-elle à l'origine de cette décision. Qui pourrait bien le dire?

Elle s'était levée ce matin et avait eu envie de faire un pas de plus. Depuis très longtemps qu'elle y pensait mais elle repoussait sans cesse l'échéance. Pourtant ce n'était point l'envie qui lui manquait mais il faut dire qu'elle avait encore un peu de problème avec la confiance en soi. Bien qu'elle sache qu'elle en avait toute les possibilités. Maintenant elle avait une raison pour vouloir réussir... Un visage et un sourire hantaient ses pensées... Comment cela se pouvait-il qu'en si peu de temps une personne puisse occuper autant sa pensée?

Elle prit place à son bureau, sorti plume et vélin puis se mit à coucher sur celui-ci les mots qu'elle voulait dire...

Très cher docteur Wesley,

Une fois la missive terminée elle fit appeler une assistante pour que celle-ci fasse venir un messager.

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha arriva ce matin la a l’hôpital et vit Marianne a son bureau un petit air heureux sur le visage …connaissant son amie elle se dit qu’elle devait vivre quelque chose de spécial, elle ne l’avais jamais vue ainsi …elle écrivait la tête penchée, un délicieux sourire sur les lèvres .

Elle passa la tête par la porte …hého! Jolie infirmière …50 louis pour vos pensées, belle dame …elle rit et vint l’embrasser sur les joues….hum! Toi tu a un petit air de je ne sais quoi te connaissant pas je dirai que tu es amoureuse….elle lui présenta un panier de croissant tout frais sortit de ses fours.

J’ai penser qu’on pourrai déjeuner ensemble …cachetière…elle lui fit un sourire amusé mais si heureuse pour elle si ce qu’elle sentait s’avérait vrai.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne avait fini sa missive depuis un bon moment et tous ces rapports avaient aussi été complétés, donc il lui restait encore un peu de temps pour rêvasser à ce qui était arrivé la veille. Un petit sourire se dessina sur ses lèvre et c'est à ce moment que la porte s'ouvrit et que Martha fit son entrée.

- Oh! Bonjour jolie damoiselle comme il me fait plaisir de te revoir. Hum! 50 louis c'est une somme énorme, je vais y songer. Nous avons toujours besoin de fonds pour l'hôpital.

Puis elle éclata de rire. Elle poursuivi ensuite ainsi:

- Au fait merci pour le parfum de rose que m'a donné Iris je suis certaine que tu en es toi l'auteur et que tu as fait partagé cela à cette charmante enfant. Tu sais qu'elle ne me parle plus que de toi depuis sa visite. Je crois qu'elle t'aime beaucoup. Elle m'a dit vouloir devenir comme toi quand elle sera plus grande. Tu lui as fait grande impression ma jolie et j,en suis fort heureuse. Elle est tellement attachante cette petite.

Une fois qu'elle eu terminé elle eu rapidement envie de parler de Pierre-Louis à son amie.

- Tu me connais bien ma douce amie et je cris que tu sais le faire mieux que moi encore pour certaine chose. J'aimerais bien te faire part d'une chose étrange qui m'arrive justement.

Elle regarda Martha tout en rosissant.

- Hier j'ai reçu un visiteur... Enfin tout a commencé par une missive que j'ai reçu... Un homme m'a écrit désirant me rencontrer... Je n'ai point pour habitude de répondre à ce genre de missive mais celle-ci avait quelque chose qui me poussait à en savoir un peu plus. Alors je lui ai répondu de venir au Manoir pour me voir.

Martha semblait l'écouter avec une grande attention, plissant les yeux parfois et souriant à d'autres moments. Comme elle la connaissait mieux qu'elle-mesme parfois.

- Alors pour en revenir à la visite, elle a eue lieu hier et ma foi elle fut fort intéressante. Elle s'est mesme prolongée jusqu'à très tard dans la soirée. Ce que je ne regrette en rien car elle était des plus intéressante. C'est une jeune homme charmant très intelligent et galant comme il n'est plus possible. Il s'intéresse à tout et il a une conversation des plus enrichissante. En fait nous avons tous les deux beaucoup de point en commun et cela me fait un drôle d'effet...

Elle fit une petite pause avant de poursuivre.

- J'aime sa compagnie il est tout à fait charmant et il me semble parfois le connaistre depuis fort longtemps tellement nous avons une belle communication tous les deux c'est étrange ma douce. Je ne me suis jamais senti aussi bien avec un homme que je ne le suis avec lui. Quand à savoir si ce nouveau sentiment est de l'amour je ne saurais que te répondre puisque je n'ai jamais connu un tel sentiment. La seule chose que je puis te dire c'est que...

Elle hésita un petit moment avant de dire :

- C'est que lorsque je suis près de lui, il me vient des envies étranges comme passer mes mains dans sa chevelure bouclée, ou encore le toucher pour sentir sa chaleur et le pire sentir ses lèvres se poser sur les miennes.

Elle se mit à rougir en disant ses mots. Puis elle interrogea son amie du regard.

- Je lui ai offert de passer à l'hôpital aujourd'hui pour la visiter comme il m'a gentiment offert de l'aide. Puis je lui ai aussi dit que je lui ferais voir mon coin secret je ne sais point pourquoi c'est venu tout seul...

Regardant à nouveau sa douce amie en quête de réponses à ses questions qui étaient pour elle une grande nouveauté...

Messages : 51 Date d'inscription : 07/08/2011

Le messager s'approcha de l'hôpital. Il n'avait pas vraiment l'habitude de porter ce genre de "paquet" mais le jeune homme avait été insistant. Tout comme il l'avait été le matin même avec le marchand de fleurs. Le harcelant. Exigeant d'avoir les plus belles. Sorties de leur écrin qu'était le long bâtiment chauffé où elles s'épanouissaient.

Insistant et convaincant. Charmant et touchant aussi. Le vieux postier avait finalement accepté au même titre que le marchand avait cédé.

D'un ton bourru, le postier se renseignait en hélant le personnel soignant rencontré.

"Demoiselle de Bourbon siouplaît ?"

On fini par lui indiquer la bonne route. Il frappa à la porte du bureau et se décoiffa avant de rentrer.

"Le bonjour mes dames..."

"J'amène ceci pour mademoiselle de Bourbon."

Spoiler:

Il salua et sortit en regardant la jeune femme, sourire aux lèvres. Il n'était guère impressionnable, mais la vie était belle. Et la journée s'annonçait jolie malgré le froid.

Dans le bouquet de roses, un billet était inséré :

Citation :: Marianne,

Je vous remercie une nouvelle fois de la gentillesse dont vous avez fait preuve à mon égard, en m'accueillant dans votre jolie maison, parmi les vostres.

Tendres pensées.

Pierre-Louis.

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