[RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé"

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Tout en croquant à belle dent dans un des délicieux croissants chaud qu'avait apporté Martha la jeune femme attendait avec impatience la réaction de son amie.

- Martha ne fait point languir ainsi dis-moi ce que tu penses de tout cela?

Elle venait à peine de finir sa phrase lorsqu'après quelques coups la porte s'ouvrit sur un messager. Il les salua toutes les deux puis elle vit que l'homme était munit du plus beau bouquet de jolies roses. Il mentionna que celui-ci était destiné à Damoiselle de Bourbon. Martha lui indiqua la bonne destinataire. Il n'attendit point que Marianne revienne de sa surprise la regarda le sourire aux lèvres et évacua les lieux en toute discrétion dans la bonne humeur.

Une fois sorti de son étonnement la jeune femme prit le petit billet qui y était attaché et le lu et relu plusieurs fois avant de dire à Martha en bafouillant légèrement les joues toutes colorées:

- C'est de lui... C'est de lui... Je veux dire Pierre-Louis... Il est magnifique...Hem! ... le bouquet... enfin l'expéditeur aussi comme de bien entendu... Comment peut-il savoir que les roses sont mes fleurs préférées?

Marianne était très émue de cette attention de la part du jeune homme. Elle se demandait s'il allait passer un peu plus tard quand mesme. Elle espérait tant le revoir.

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha s’installa avec son amie et lui sourit, l’écoutant attentivement, hochant la tête pour acquiescer au parfum, plissant les yeux a un autre moment et souriant a tout bout champs lors de ses rougissement puis comme elle allait répondre un homme entra avec un bouquet cherchant Marianne …elle lui désigna la dame a la bouche pleine de croissant en riant et attendit de voir de qui ça venait …

Elle rit encore du rougissement de Marianne …mais c’est charmant ça en effet …ma belle tu es amoureuse et fie toi a moi je sais ce que c’est …quand notre main picote de vouloir toucher l’autre, que nos lèvres se gonfle du désir de l’embrasser, quand nos narine frémisse de son odeur… ça c’est des signes …elle se leva et la prit dans ses bras pour l’embrasser sur les joues et la fit tournée sur elle-même dans un pas de danse.

Je suis si contente pour toi vraiment Marianne et je sais ce que tu peux ressentir avec le déjà ressenti ou vécu enfin comme si vous vous attendiez et que vous vous reconnaissiez …je sais ma belle, je sais ce que c’est…elle la fit tournée dans la pièce encore et la laissa aller en riant …

Tu dis qu’il va peut-être venir a la fin de ta journée …merveilleux ça …bon je file travailler moi, tu sais ou me trouver au besoin …

Elle lui fit un clin d’œil et un charmant sourire et sortie la laissant rêvasser et se préparer a cette visite …Martha marcha d’un pas rapide jusqu'à son officine et ferma la porte …elle s’appuya sur celle-ci et soupira …elle était si contente pour Marianne …elle se mit a travailler pour ne plus penser a rien d’autre qu’a ses plantes a broyer.

Messages : 51 Date d'inscription : 07/08/2011

Il arriva enfin devant le grand domaine et posa sa caisse à ses pieds, le temps de reprendre son souffle et d'essayer de se repérer. C'est la première fois qu'il venait dans un hôtel-Dieu. ll avait souvent songé, sans doute une influence de son subconscient, que ces endroits étaient des mouroirs, cachés comme une maladie honteuse, silencieux, presque sans vie. Il fût surpris. Du silence, oui, il y en avait. Un silence recueilli. Celui des gens qui se concentrent sur leurs tâches, qui respectent le repos et le travail des autres.

L'activité ne manquait pas et donnait une bien belle animation à l'endroit : Ici, c'était des employés qui s'affairaient à balayer les allées et à ratisser les pelouses. Là, des cuisinières déchargeaient des sacs de légumes ou se déplaçaient vers les différents bâtiments avec d'énormes marmites. Là encore, une infirmière en cornette blanche aidait un vieillard à marcher. Plus loin, des lingères portaient d'énormes panières de vêtements. Ailleurs, des jardiniers entretenaient avec soin les carrés de plantes médicinales.

Il reprit sa caisse sous le bras et curieux de toutes ces activités, de tous ces gens, se dirigea à pas lents vers le bâtiment principal sans en perdre une miette.

Il lui fallait trouver maintenant le bureau de Marianne.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Martha l'avait quitté après avoir confirmé ce qu'elle pensait sans vouloir vraiment le croire. Comment pouvions-nous tomber amoureux à une première rencontre? Pourtant les sentiments qui l'habitaient, étaient eux bien réels et décrits avec précision par son amie qui s'y connaissait en ce genre de chose. Puis elle songea tout à coup à sa merveilleuse amie...

Comment pouvait-elle avoir été aussi insensible à sa souffrance? Elle qui venait de perdre l'homme qu'elle chérissait tant. Comme elle pouvait maintenant comprendre toute la perte qu'elle venait de subir à cet instant. Mesme si elle ne le connaissait point depuis longtemps la perte de Pierre-Louis serait une chose affreuse pour elle. Pourtant d'un autre côté Martha avait semblé très heureuse d'apprendre ce qui lui arrivait. La vie n'était point simple et parfois bien cruelle par devers des personnes qui ne le méritaient nullement...

Elle chercha un vas pour mettre son magnifique bouquet afin de le poser sur son bureau et l,avoir sous les yeux à tout moment pour penser à l'homme qui avait su trouver le sentier qui menait à son cœur. Elle ouvrit la porte et demanda à Louise:

- Louise voulez vous me trouver un grand vase pour que je puisse y mettre mes roses je vous prie?

La jeune femme s'exécuta et Marianne regagna son bureau pour s'occuper un peu et surtout pouvoir penser à lui en toute intimité. Il lui faudrait aussi repasser par l'officine de Martha et lui faire un gros câlin pour ses bons croissants qu'elle lui avait fait partager. Elle ne l'avait point remercier pour cette charmante attention ce qui ne lui était point coutumier. Il lui faudra remettre les pieds sur terre et cesser d'avoir la teste dans les nuages...

Elle prit place à son bureau et se mit au travail à nouveau. Lorsque le coups frappés à la porte se firent entendre elle ne releva point la teste croyant que ce devait estre Louise avec le vase, elle dit simplement.

- Entrez Louise et déposez le vase sur la table je m'occuperai de cela dans une minute...

N'entendant point un mot et la porte qui se refermait la jeune femme termina son dernier rapport... C'est une odeur qui lui sembla familière mais qu'elle n'avait point l'habitude encore de sentir qui lui parvint. Elle releva alors la teste et vit un homme qui lui tournait le dos et regardait par la fenêtre...

- Oh! Pardonnez-moi je croyais que c'était mon assistante qui revenait avec ce que je lui avais demandé...

Ce qu'elle voulu dire par la suite ne franchit point le seuil de ses lèvre lorsque l'homme se retourna vers elle...

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Il entra dans le bâtiment principal, n'ayant aucune idée de l'organisation d'un hôpital. Ce grand bâtiment, qui faisait face à l'entrée et vers lequel, toute la prodigieuse activité semblait s'agglomérer, ne pouvait être que celui où travaillait la belle Marianne.

Des grands couloirs. Il approcha la première infirmière qu'il croisa et lui demanda la direction du bureau de mademoiselle de Bourbon. Il la remercia et se dirigea dans la direction qu'elle lui indiquait.

Une porte massive. Il frappa doucement et sourit à la réponse. C'était bien elle... mais lui n'était pas celle qu'elle attendait.

Citation :: Entrez Louise et déposez le vase sur la table je m'occuperai de cela dans une minute...

Il entra en retenant son amusement. Penchée sur sa table de travail, elle écrivait, appliquée. Il resta silencieux et la contempla quelques instants avant de regarder à nouveau dehors. Ce lieu sentait tout bonnement la vie et l'espoir, alors qu'il était persuadé avant d'y arriver, qu'il y trouverait la mort, la résignation et la peine.

Citation :: Oh! Pardonnez-moi je croyais que c'était mon assistante qui revenait avec ce que je lui avais demandé...

Il se tourna vers elle au moment où elle levait la tête. Il lui sourit tendrement, le coeur battant.

Bonjour Marianne,

J'espère que je ne vous dérange pas.

Incapable de faire un pas, il resta figé près de la fenêtre en lui souriant, les joues légèrement rougies.

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Les joues roses de confusion pour l'avoir prit pour son assistante, elle le regarda un long moment avant d,estre en mesure de se lever et aller vers lui.

- Bonjour Pierre-Louis, nenni vous ne me dérangez point, je finalisais de faire mes rapports de visites. J'attendais mon assistante à qui j'avais demandé un vase pour les jolies roses que vous me fisses parvenir. Elles sont tout simplement magnifiques de plus c'est ma fleur préférée. Comment l'avez-vous deviné? Sans doute mon parfum m'a-t-il trahit? De toute manière, je vous remercie de cette belle surprise et encore plus de celle que vous me fisse de par vostre présence.

Tout en parlant la jeune femme s'était approchée de lui. Elle lui effleura la joue d'un timide baiser pour le remercier de ces surprises. Puis lui prit la main et l'amena sur le canapé près de la fenêtre et l'invita à prendre place à ses côtés. C'est à ce moment que Louise profita pour frapper et entrer dans le bureau avec le vase demandé rempli d'eau à la demie.

La jeune femme rougit légèrement. Mais cela aurait été encore plus gênant si celle-ci était arrivé quelques secondes plus tôt pensa Marianne.

- Merci Louise c'est très aimable à vous.

Elle déposa le vase sur la petite table devant l'infirmière puis ressortit avec un petit sourire sur les lèvres mais très discrètement. Comme cette dernière s'était liée d'amitié avec Martha elle se doutait un peu que c,est vers l'officine que mènerait les pas de son assistante. Revenant à son charmant visiteur elle lui demanda:

- Alors Pierre-Louis comment trouvez-vous ce lieu? J'y ai apporté beaucoup de changement depuis mon arrivée. Les chambres y sont plus claires et chaleureuse. J'y ai fait mettre des fontaines et bassins dans la cour. Afin que les malades qui le peuvent, puisse profiter du soleil. Le fait de ne point rester confiner dans une chambre les aident grandement à se rétablir.

Elle avait compris depuis fort longtemps que l'isolement et la confinement étaient bien souvent la cause à une mort prématurée.

- Je vais vous faire voir les lieux. Mon amie Martha travaille justement dans son officine aujourd'hui elle m,a rendu visite pour le déjeuner avec de bons croissants chauds et c'est à ce moment que sont arrivées vos jolies roses justement. Je pourrai donc vous la présenter c'est une jeune femme charmante et très chaleureuse. Il est certain qu'à cette période vous ne puissiez point avoir une vue aussi belle de l'endroit les jardins étant au repos pendant l'hiver mais ce sera bientôt le printemps et vous pourrez alors admirer l'éclosion de nouvelles fleurs et le bourgeonnement des arbres. Lorsque les cerisiers sont en fleur l'hôpital tout entier en est parfumé.

Marianne était une passionnée de la nature et de ses bienfaits et elle trouvait toujours moyen de l'incorporer mesme dans son métier et à l'hôpital...

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Elle le regarda, surprise, puis après avoir légèrement rougit, se leva pour le rejoindre. Sans la quitter des yeux, il posa sa boite sur le sol et la contempla. Quelle grace, quelle élégance et quelle beauté.

Je vous en prie. Il était tout naturel que je vous remercie pour votre si gentil accueil et cette si belle soirée.

Et je trouve encore que ce cadeau est bien modeste comparé à ceci.

Il lui sourit.

Et bien... j'ai songé que... vous méritiez tout simplement la plus délicate et la plus précieuse des fleurs.

Il l'écouta et répondit :

J'avais très envie de vous revoir.

Surpris, il se laissa embrasse sur la joue et sentit la douceur de ses lèvres, telle qu'il l'avait imaginé. Il sentait ses papilles se contracter et rougit légèrement. Elle prit doucement sa main dans la sienne. Il la serra avec délicatesse et se laissa conduire vers le canapé où ils s'installèrent.

Une jeune femme rentra dans la salle avec un vase qu'elle déposa sur la table basse avant de ressortir discrètement, sourire aux lèvres.

Bonjour madame...

Il regarda à nouveau Marianne et lui sourit.

Je le trouve tout simplement magnifique Marianne. J'ai même été très agréablement surpris. Pour tout vous dire... J'imaginais un hôtel dieu, je ne sais trop pourquoi, comme un lieu de détresse et de peine. J'y ai trouvé au contraire un lieu superbe, plein de vie, d'espoir, de recueillement, de motivation et d'activité.

Il écouta la suite.

Martha... elle travaille ici donc. Avec plaisir Marianne, je vous suis et je suis tout à vous.

Pour le printemps, nous attendrons donc. Je reviendrai...

Il lui sourit et serra sa main, qu'il n'avait pas lâché, dans la sienne, doucement.

Il montra du regard la caisse qu'il avait ramené.

J'ai.. Je vous ai ramené une caisse de bouteille de vinaigre que j'ai produit il y a quelques temps. Je crois que pour la plupart des bouteilles, il est imbuvable.

Il rit :

Cependant, j'ai découvert l'importance de certaines herbes médicinales et également, les vertus du vinaigre, dans le nettoyage des plaies ou du matériel de soin par exemple. Pour les plaies, j'ai pensé que certaines herbes utilisée à part pourrait renforcer les pouvoirs du vinaigre.

Je ne sais si cela fonctionne, je n'ai jamais essayé. Je vous les ai amenée pour que vous puissiez les utiliser si vous les souhaitez.

Il plongea son regard dans le sien et la fixa avec tendresse.

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Elle l'écouta lui donner les raisons de son choix et sourit.

- J'espérais moi-mesme vostre venue, je dois l'avouer. Lorsque j'ai reçu ce charmant bouquet j'ai crains un instant que celui-ci remplace vostre venue. Mais comme le messager est parti sans attendre de réponse je me suis dit que vous passerez surement un peu plus tard.

Il salua Louise lorsqu'elle entra mais celle-ci ne resta qu'un court moment et ne fit qu'un petit salut de la teste avant de sortir. Il la regarda à nouveau et lui sourit. Elle en fit de-mesme Marianne sentait dans sa main la chaleur de celle de Pierre-Louis et ne voulait la retirer pour rien au monde tellement la sensation qu'elle ressentait était délicieuse. Il faudra cependant le faire pour un court moment du moins,le temps de mettre ces jolies fleurs dans l'eau. Mais cela pouvait quand même attendre encore un petit moment. Elle l'écouta avec ravissement lorsqu'il lui dit ce qu'il pensait des lieux.

- Si vous étiez venu peu de temps avant mon arrivée peut-estre auriez-vous eu raison en partie. Bien que le Docteur Wesley lui-mesme avait déjà commencé certains travaux, il n'avait point eu la chance de les terminé faute de temps. Je n'ai que poursuivi dans le mesme sens afin que l'endroit soit un lieu de convalescence et non un endroit pour venir y finir ses jours.

Elle lui avait mentionné que son amie travaillait à l'hôpital, mais sans doute qu'il devait l'avoir oublié. Après tout ils avaient eu un très longue conversation sur tellement de sujet. Mais elle lui confirma simplement la chose.

- Oui elle travaille icelieu dans le bureau voisin justement. Je vais vous la présenter, je suis certaine que vous allez bien vous entendre tous les deux. J'espère que vous n'attendrez point le printemps pour revenir quand mesme.

Elle lui fit son plus charmant sourire. Il lui indiqua la boîte qu'il avait apporté et lui indiqua quel était son contenu.

- Oui le vinaigre est une chose que nous utilisions pour la cicatrisation. Pour se nettoyer les mains aussi c'est très utile, je vous remercie pour ce don. Surement que pour les herbes qui est le domaine de Martha elle saura vous en parler si vous le désirez.

Son regard était plein de tendresse lorsqu'il se posa sur le sien. Elle serait restée des heures sans bouger si ce n'était des projets qu'elle avait fait pour la journée.

- Je vais mettre ses fleurs dans l'eau puis nous irons rendre visite à nostre petite apothicaire Martha.

Elle ne fut point très longue pour mettre le bouquet dans le vase et ensuite se lever et le déposer sur son bureau bien en évidence. Elle lui tendit la main et la pressa légèrement dans la sienne. Tous deux partirent pour le bureau voisin rendre une petite visite à Martha avant de poursuivre la visite des lieux. Elle voulait vraiment lui faire découvrir son petit paradis aussi et avait peur de manquer de temps pour tout faire...

Marianne frappa à la porte de l'officine de Martha.

Toc! Toc! Toc! Martha c'est moi je suis avec la personne que je voulais te présenter.

Elle attendit que son amie lui donne la permission d'entrer puis elle fit les présentations.

- Martha je te présente Monsieur Pierre-Louis Mercier.

Elle fit de mesme en tournant légèrement son visage vers son compagnon.

- Pierre-Louis Voici ma meilleure amie Martha.

Elle n'avait point cessé de lui tenir la main tout au long des présentations...

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Martha tout occupé a broyer quelque herbes attendit encore une fois frapper pensant que c’était Louise qui revenait elle lança …entre Louise mais elle entendit la voix de Marianne et leva la tête lui souriant …elle se leva et essuya ses mains sur un linge quand elle lui présenta l’homme …ainsi c’était lui …Martha le scrutait plus qu’elle ne devrait mais elle avait besoin en quelque sorte de sonder l’homme pour son amie a qui elle tenait aussi précieusement qu’a la prunelle de ses yeux et si quelqu’un lui ferai du mal il aurait affaire a elle …elle resta silencieuse un long moment presque gênant sans doute pour l’homme …elle finit par lui sourire et lui tendre la main …

Désolée monsieur Pierre-Louis, je suis mal élever de vous dévisager ainsi ravie de vous rencontrer et bienvenu dans mon royaume …elle rit doucement le regardant et regardant briller les yeux de Marianne, la bonté des yeux de celui-ci la rassura.

Entrer, entrer ne rester pas sur la pas de la porte …je finissait tes petits pots d’herbe ma belle Marianne…elle leur fit visiter l’endroit avec ses petits pots tous enligner …son monde a elle ...qu’elle aimait bien et que peu avait le privilège de visiter.

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Il l'écouta à son tour en lui souriant tendrement, heureux de la retrouver et si bien à ses côtés. Il plongea son regard dans le sien et contempla ses douces lèvres, refreinant l'envie de l'embrasser amoureusement.

Je n'allais rater cette occasion de vous revoir.

Il sentait sa petite main dans la sienne et crut percevoir les battements rapides de son coeur, dans le creux de sa paume.

Vous avez vraiment fait un excellent travail. On se sent bien et rassuré ici.

Il lui sourit et l'écouta encore avec ravissement. Elle parlait de son ami Martha, qui travaillait ici. Elle lui en avait parlé sans aucun doute mais il avait du oublier l'information, captivé qu'il était par elle lors de leur soirée de rencontre.

Avec plaisir.

Il sourit franchement.

Non, je reviendrai avant le printemps, soyez rassurée.

Il hocha la tête lorsqu'elle parla de son amie apothicaire.

Avec joie, toute occasion est bonne pour apprendre. Je prends toujours cela pour un cadeau des cieux.

Elle se leva pour mettre les fleurs dans le bouquet. Le regret de plus tenir sa main dans la sienne vu vite attenué par le plaisir de la voir évoluer avec grace et s'occuper des fleurs avec douceur. Elle revint vers lui et doucement, reprit sa main dans la sienne. Il lui sourit, conquis. Il se levèrent et quittèrent son bureau pour se rendre dans celui de Martha.

La confrontation avec la meilleure amie de celle que l'on aimait était sans doute une épreuve. Elle verrait sans doute des choses différentes et serait de bon conseil. Il inspira et suivit Marianne, serrant sa main.

"Entre Louise"

Il étouffa un rire et regarda Marianne, amusé.

Voilà deux fois qu'on m'appelle Louise... Ce doit être une personne importante.

Il reprit son sérieux et entra dans la pièce. Martha, une ravissante jeune fille brune s'affairait dans la préparation de ses potions. Il écouta Marianne faire les présentations et inclinant le buste, salua Martha.

Enchanté Martha.

Marianne m'a longuement parlé de vous et n'a pas tari d'éloges.

La jeune femme le détailla longuement. Il lui sourit, ne sachant que faire d'autre, vaguement gêné et serrant la main de Marianne dans la sienne. Un bien délicieux soutien. Elle lui tendit sa main. Il la serra doucement, songeant qu'un baise-main n'était sans doute pas vraiment adapté ici. Puis doucement, il reprit celle de Marianne dans la sienne, caressant ses doigts du bout des siens.

Je vous en prie Martha. Merci de nous recevoir.

Il lui sourit gentiment. Il s'avancèrent dans la pièce et Pierre-Louis contempla, surpris, l'imposante collection de bouteilles, pots, fioles... en songeant à ses 6 misérables bouteilles de vinaigre aromatisé.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Une petite pression sur sa main au moment où elle avait frapper à la porte. Sans doute craignait-il la réaction de la jeune femme. Puis lorsqu'ils entendirent

"Entre Louise"

Ils se regardèrent en souriant tous les deux avec un petit regard complice. Puis elle lui glissa à l'oreille.

- C'est mon assistante celle que vous avez vu dans mon bureau et elle aide aussi Martha de temps à autre.

Ils entrèrent dans l'officine et dès lors la jeune femme fit les présentations. Pendant ce temps le jeune homme sembla apprécié la beauté brune de son amie et les lieux. Inclinant légèrement le buste en guise de salutation et ajouta qu'il était enchanté de la rencontrer comme son amie lui avait longuement parlé d'elle en terme très élogieux. Marianne les regardait tour à tour en attente de l'accueil que ferait son amie à Pierre-Louis. Bien qu'elle ne doutait point qu'elle lui serait favorable. Ce qui la fit sourire cependant c'est l'examen minutieux que fit Martha. Cela lui fit pensé, en la regardant faire, à ce qu'elle pouvait parfois faire subir à ses patients. Pierre-Louis souriait à la brune pendant l'examen tout en tenant la main de Marianne dans la sienne. Elle pouvait sentir qu'elle lui apportait un peu de soutien.

Martha s'excusa par la suite par devers Pierre-Louis de cet examen fait sur sa personne. Elle lui souhaita la bienvenue dans son royaume et lui tendant la main.

- Oui, elle a entièrement raison icelieu, c'est elle qui gère l'endroit et ma foi de façon fort discipliné et rigoureuse.

Le jeune homme serra la main tendu. Il écouta la jeune femme parler avec grande attention Marianne n'en doutait point une seconde. Dès que la chose fusse possible, il reprit la main de Marianne dans la sienne tout en écoutant Martha. Cette dernière leur fit faire le tour de l,endroit et il sembla fort impressionné.

- Au fait ma belle, Pierre-Louis m'a apporté une caisse de vinaigre, elle est présentement dans mon bureau sans doute sauras-tu en faire bon usage. Je te la ferai porter par Robert plus tard. Je vais faire visiter un peu l'endroit et ensuite nous allons retourné au manoir. Je voudrais lui faire voir un certain endroit avant que l'heure ne soit trop avancée. Si tu n'as rien à faire plus tard, tu pourrais passer à la maison. Iris serait surement très heureuse de te revoir elle aussi et nous pourrions manger tous ensemble. Qu'en penses-tu ma douce?

Elle avait parler de la visite à Pierre-Louis mais elle ne voulait point le savoir revenir seul à la maison après et estre obliger de se faire un repas alors qu'elle avait tout ce qu'il fallait à la maison. Puis sans doute que la raison véritable était, qu'elle ne voulait point le voir partir trop tôt...

- Ah! Oui je voulais vous dire aussi à tous les deux que j'ai aujourd'hui mesme fait quelque chose de très important.

Elle fit une petite pause avant d,annoncer la nouvelle.

- J'ai finalement écrit au Docteur Wesley pour lui demander si le moment était venue pour moi d'officialiser mon titre de Doctoresse. J'attends sa réponse qui ne devrait point tarder. Je ne sais point, s'il sera d'un avis favorable à cette nomination. Mais je sais que c'est une personne juste et qu'il enseigne la médecine à l'université de Paris. J'ai foi en son jugement de plus il connait mes compétences. Si quelqu'un peut faire quelque chose c'est lui et qu'il peut faire en sorte que j'obtienne ce diplôme finalement.

Elle attendit de voir leur réactions...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha leur faisait faire le tour, leurs expliquant ici et la ce qu’elle cultivait et pour quelles raisons quand elle s’arrêta un moment les regardant tout deux en souriant, qui ça pouvait bien intéresser a part elle-même, sûrement pas ces deux la en tout cas qui se cherchait autant du regard que de leurs mains …elle arrêta la sa description des plus ennuyante et rit doucement …Marianne profita de ce silence pour lui dire qu’elle avait des bouteilles de vinaigre amener par Pierre-Louis ;

Certes ma douce je vais prendre, elle inclina la tête en signe de remerciement a Pierre- Louis ;

Merci monsieur, c’est gentil, j’en ferai bonne usage ne vous inquiétez pas, j’en produit également pour nettoyer les plaies et autre alors des bouteilles qui tombes ainsi du ciel est une vrai bénédiction, merci encore….elle lui sourit amicalement.

Marianne poursuivit la conversation en voulant inviter Pierre-Louis à son endroit que Martha connaissait bien et lui sourit lorsqu’elle parla d’Iris et de repas ;

Elle s’approcha d’eux un sourire amusé sur les lèvres et les regarda tout deux …

Merci ma douce amie de l’invitation mais je prendrai qu’une partie de cette invitation celle d’aller chercher Iris et l’amener avec moi a la Turquoise …pourquoi ne donnerai tu pas la soirée a ses parents …je suis certaine que vous avez des tonnes de choses a vous dire et que vous avez pas besoin de témoin...elle se mit a rire doucement faisant un clin d’œil a Marianne qui avait rougit …

je vous taquine mais je suis sérieuse et vous suggère des moments a vous je m’occupe de Iris …j’ai quelque plante a ramasser et j’ai besoin d’elle poursuivit-elle comme excuse …elle voulait au fond qu’ils soient seuls c’était si important ces moments entre amoureux surtout au début , elle en savait quelque chose , la vie peu a tout moment vous enlevez ce que vous aimez alors vaut mieux en profiter pensa t-elle et comme si elle se secouait de ses pensées qui la rendait chaque fois plus triste elle ajouta enjouée;

Aller partez si vous voulez avoir le temps de voir un peu la beauté de ce que tu veux lui montrer pendant qu’il fait encore jour …je passerai chercher Iris ou bien dit a son père de me la reconduire ici ….elle les poussa doucement dehors de son officine …

J’ai du travail moi allez oust! Monsieur ce fut un plaisir et elle ajoute plus bas s’approchant de lui …je vous la confie et gare a vous ! Elle pouffa de rire et les mains sur les hanches les regarda les yeux pétillant de malice …Vous êtes encore la?

Messages : 51 Date d'inscription : 07/08/2011

Il s'avança dans le bureau et contempla les étagères, les parcourant longuement. Il n'avait jamais vu autant de récipients, de bouteilles et de contenants divers. Il y en avait des dizaines et des dizaines : Des bouteilles en verre transparent ou au contraire en verre foncé de toutes les formes remplies de liquides colorés, de feuilles, de fleurs, de tiges ou de racines, sur lesquelles des étiquettes collées sur les parois ou suspendues par un fil au goulot énonçaient le contenu en des termes connus ou d'autres plus savants. Des pots en terre cuite ou en bois de différentes tailles, bouchés de bondes en liège ou d'un couvercle en argile ou en bois, sur lesquels étaient notés ou gravés ce qu'ils renfermaient.

Des sacs, des boites remplis de substances diverses ou de plantes.

Il regarda le tout, fasciné. Les rayons du faiblard soleil de février lançaient des éclats de toutes les couleurs en se réfléchissant dans les bouteilles. On aurait pu y voir la lumière des vitraux d'une église, avec un peu d'imagination, ce dont Pierre-Louis ne manquait pas.

Les parfums des différentes substances se mélangeaient et embaumaient l'air sans que l'on puisse discerner clairement les différents senteurs. Parfois, un léger courant ou déplacement l'air faisait dégager une odeur plus tenace que les autres. Il identifia de fugitifs parfums de lavande et de verveine parmi toutes celles qui épataient ses sens.

Des petits pots, des bols en argile, des saladiers, contenaient différentes préparations prêtes à l'utilisation.

Un dernier coup d'oeil. Il ne distingua pas de serpents ou de crapauds dans les bocaux, ni de bouteille contenant de produits fumants. Il en fût rassuré.

Extraordinaire.... murmura t-il, fasciné.

Il regarda Martha.

Je vous en prie. C'est un plaisir, je ne sais d'ailleurs si elles vous seront bien utiles. Ce sont justes des essais. Certains vinaigres sont assez goûteux. D'autres effroyables.

Il rit.

Cependant, il paraît que plus un remède est horrible, plus il est efficace. Mais...je dis simplement cela pour me rassurer.

J'ai pensé qu'une association entre le vinaigre et certaines plantes de ma connaissance pourrait être intéressant. Je me suis peut être trompé.

Je peux vous fournir du vinaigre simple si vous voulez en tout cas. Ce sera avec plaisir.

Il écouta Marianne les inviter et Martha décliner, sourire aux lèvres. Elle l'incitait même à chasser tout le monde au manoir. Il ne dit rien, heureux de revoir Marianne encore, de passer une soirée avec elle et de serrer sa main dans la sienne. Oui, il avait plein de choses à dire Marianne. Mais plein de choses à faire aussi. La regarder, tenir sa main, l'écouter...

Il regarda Marianne et lui sourit simplement, en guise d'assentiment.

Sa douce amie leur parla de ses démarches pour obtenir son doctorat de médecine. Il lui sourit.

C'est prodigieux Marianne. Et au regard de ce que vous m'avez longuement dit, et de ce que je vois ici, et bien... bon, je ne suis pas spécialiste, mais je suis sûr que vous le méritez pleinement.

Martha les poussa dehors gentiment. Il la remercia, amusé.

Merci Martha. Je repasserai vous voir avec plaisir, j'aimerais bien, si vous pouvez, avoir quelques connaissances sur les plantes.

Merci encore et bonne journée.

Il se retrouvèrent dans le couloir.

Il regarda Marianne tendrement.

Et bien...nous voilà tous les deux.

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Elle allait s’en retourner a ses pots quand elle se frappa le front, que je suis sotte … elle ouvrit la porte a la volée pensant courir pour les rattraper quand elle le vit tout deux mains dans la mains se regardant devant la porte encore …elle pouffa de rire et s’adressa a Marianne …

Que je suis bête …félicitation pour ta lettre envoyé ,je suis certaine que ça sera accepter avec tout ce que tu as fais ici …elle lui fit un grand sourire et sourit aussi a Pierre-Louis…ils avaient l’air de deux jeunes adolescents …elle rit …alors allez y vous allez prendre racine ici …au fait quand vous voulez monsieur pour votre visite a nouveau …je vous montrerai ce que je fais de mieux …des herbes qui soulage …et ça doit me monter a la tête a force car il y a des jours je suis sur un petit nuage comme vous d’ailleurs …elle rit et referma la porte ….

S’adossant a celle-ci plus triste que jamais …ha elle n’était nullement jalouse du bonheur des autres bien au contraire mais ça la ramenait encore plus a sa propre solitude et sa douleur …pour oublier tout cela , elle chassa de la main ses pensées tristes et se mit a concocter les herbes médicinales pour le soulagement de la douleur abdominal ,ils avaient eue quelque cas dans le services dernièrement et ça la préoccupait .

Une plante ou plutôt une racine qu’elle utilisait, la mandragore http://medicherb.voila.net/img/mandragora1.jpg
Communément appeler la plantes des sorcières …il aurait bien rit Pierre-Louis si elle le lui avait montrer, il semblait chercher dans ces étagères si elle était pas en fait une sorte de sorcière justement pensant peut-être qu’elle cachait d’affreux crapauds dans des pots…elle se mit a rire tout en coupant précautionneusement les racines de la plantes…cette plante était un puissant narcotique pour soulager bien des maux donc elle prenait un soins particulier a préparer ses élixir avec une infinie minutie car elle était hautement toxique . Le reste elle les broyaient en mixture pour les cataplasmes souvent utiliser et demander par l’hôpital ...elle poursuivit donc son travail le reste de sa journée s’attendant de voir arriver Iris ou un message pour la prendre au manoir .

Messages : 51 Date d'inscription : 07/08/2011

La porte s'ouvrit alors qu'ils faisaient demi-tour. Il regarda Martha en souriant, amusé.

Merci Martha, je viendrai vous revoir avec un grand plaisir. Je suis impatient de connaître les mystères de vos plantes.

Il s'inclina lentement pour la saluer. Elle disparu à nouveau et il étouffa un rire amusé. Puis il se tourna vers Marianne.

Votre amie est vraiment prodigieuse. Vous avez de la chance de l'avoir.

Il lui sourit et prit doucement son autre main. Il se pencha doucement enfin, et l'embrassa tendrement sur la joue.

Je suis très heureux d'être avec Marianne. Très heureux...

Il lâcha doucement une main, garda l'autre et attendit, impatient, de se faire conduire vers le lieu dont elle lui avait parlé.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne était sur un nuage et elle s'était laisser entraînée vers la sortie sans trop y faire attention. L'accueil de Martha avait été selon ce qu'elle connaissait de la jeune femme. Elle savait comment elle pouvait estre protectrice par devers son amie d'enfance. Elle avait toujours été là pour elle. Puis elle avait cru déceler chez son amie une légère tristesse qu'elle voulait cacher sous un visage souriant et des paroles qui se voulaient estre gaies. Mais la jeune femme connaissait aussi bien son amie et elle avait vu le petit air qui avait assombrit ses jolies prunelles lorsqu'elle les avait posées sur les deux jeune gens qui étaient devant elle. Elle était certaine que cela avait un rapport avec Geoffray à n'en point douter. L'allusion avait été clair lorsqu'elle avait insisté qu'ils prennent du temps pour eux... Ce sont les mots de Pierre-Louis qui la firent sortir de ses pensées.

- Oui en effet il semble que nous pouvons commencer la visite des lieux.

Sa main dans la sienne elle allait partir pour débuter lorsque la porte s'ouvrit à nouveau et Martha lui dit en riant qu'elle était contente pour elle et qu'elle méritait bien ce titre. Puis elle leur demanda s'ils allaient prendre racine devant sa porte en riant toujours. Puis elle s'adressa de nouveau à Pierre-Louis pour l'inviter à revenir pour lui montrer ce qu'elle faisait de mieux des herbes soignantes. Puis elle dit quelque chose qui fit sourire la jeune femme à son tour car elle avait bien raison. en ce moment elle semblait voguer au grès du vent sur un nuage... La porte se referma après que Pierre-Louis lui eut répondu qu'il ne manquerait point de lui rendre visite à nouveau. Puis il s'adressa à nouveau à elle.

- Oui Martha est beaucoup plus qu'une amie pour moi. Elle est comme la sœur que j'aurais aimée avoir et que je n'ai point eue. C'est une personne remarquable et en effet je me compte franchement chanceuse de l'avoir près de moi.

Il lui prit les deux mains et vint déposer un tendre baiser sur sa joue lui disant comment il était heureux d'estre près d'elle. Ensuite il libéra un de ses mains pour qu'ils puissent commencer la visite. Les lieux étaient assez vaste et ils leur fallu beaucoup de temps pour voir le plus essentiel pour le moment. Il visitèrent les salles de soins, les chambres et les salons qu'elle avait fait installer pour que les personne puissent prendre un peu de soleil lorsqu'ils ne pouvaient sortir à l'extérieur.

- Vous voyez icelieu j'ai fait mettre quelques livres à la disposition des patient qui peuvent lire ou parfois se sont les religieuse qui font la lecture surtout aux enfants. Il est difficile pour eux de rester longtemps sans bouger et ils aiment bien les histoires cela les calment et de cette manière ils sont moins difficile à soigner. Nous avons de jeunes religieuses qui sont fort bien instruites et les enfants les aiment beaucoup.

Ils passèrent ensuite à la maternité qui était vide en ce moment. Elle pu donc lui montrer les emplacement pour les nouveaux-nés.

- C'est icelieu que nous prenons soin des tout petits qui viennent de naître. Tous ces petits berceaux sont très confortable pour eux et il est plus facile pour les langer et les nourrir lorsque la mère ne puisse point le faire, ce qui arrive parfois. Elles n'ont point tous assez de lait au début et parfois c'est plus long il faut soit qu'elles trouvent une nourrice ou que nous trouvions une autre façon pour nous occuper d'eux.

De sa main libre elle caressait le duvet d'un des petit berceau. Elle aimait cet endroit surtout lorsqu'il y avait de nouveaux poupons.

- Nous ne laissons point les petits avec leur mères pour la nuit du moins afin qu'elle repose un peu après la naissance. Puis les pères sont bien fières de venir voir par la grande baie vitrée leurs progénitures. Mais encore plus de les présenter à leur famille venues rendre une petite visite à la nouvelle mère...

Il y avait aussi le réfectoire ou le personnel mangeait et aussi les visiteurs parfois. Elle lui montra les vastes cuisine où travaillaient plusieurs personnes. Elle lui montra le grand lavoir et le nombre de draps étendu au grand air pour le séchage.

- Nous avons plusieurs lavandières qui font tout le travail de maintenance de la literie et des vêtements que nous fournissons aux malades lors de leur séjours. Tout doit estre laver chaque jour ce qui parfois donne beaucoup de travail. Mais elles sont bien traiter et nourrit et je les examine régulièrement afin qu'elles restent en santé. Lorsque l'une d'entre elle est malade, je me dois de la retirer momentanément de sa place pour éviter la contamination. Nous, nous sommes rendu compte que les maladies sont parfois sujettes à la contamination.

Elle pourrait parler longtemps de tout le travail à accomplir mais il fallait aussi penser à revenir au Manoir avant qu'il ne soit trop tard...

Messages : 51 Date d'inscription : 07/08/2011

Elle le guida sans lâcher sa main dans les différentes salles de l'hôtel-Dieu en lui expliquant les innovations qu'elle avait mise en place. La lecture était une belle initiative, il hocha la tête.

C'est bien de pouvoir leur donner le goût à la lecture. Plus tard, lorsque leurs maladies ou leurs blessures ne seront plus qu'un vague souvenir, ils se souviendront avec joie d'avoir eu accès à la culture, ce qui peut changer un homme. C'est une belle idée.

Lui-même, bien qu'il n'ait pas connu ses parents, avait au moins pu avoir accès à ses bases à l'orphelinat. Sans doute ne l'aurait-il pas eu avec sa famille.

Elle le conduisit jusqu'à la maternité où elle expliqua longuement ce qu'elle avait mis en place.

Pardonnez-moi Marianne, mais c'est réservé à la bourgeoisie ou tout le monde y a accès ? C'est sans doute une question stupide, mais j'ai souvent vu de telles choses uniquement proposées aux gens bien nés ou riches, les pauvres se débrouillant dans leur maison.

En tout cas, c'est une belle initiative qui doit sans doute limiter la mortalité des enfants et des mères.

Il la regarda toucher avec soin les berceaux et sourit. Ainsi, une mère sommeille en chaque femme.

Ils terminèrent enfin par le réfectoire, majestueux, et les cuisines qui ne l'étaient pas moins. Cela expliquait donc le ballet des cuisinières qu'il avait constaté à son arrivée. Il en était de même pour les lavandières et le lavage du linge. Il comprenait mieux toute cette activité maintenant.

Et bien.

Il lui sourit.

Tout cela me fascine Marianne. Tous ces gens désintéressés au service des autres, faibles et malades. C'est prodigieux.

Il était l'heure de mettre fin à la visite. Il reviendrait avec grand plaisir en tout cas.

Bien. Allons-y Marianne. je vous suis.

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

La journée se passait tranquillement quand on toqua a sa porte …elle alla ouvrir pour se retrouver avec face a face avec Joseph tenant la main de la petite Iris toute souriante.

Ho! Merci Joseph j’étais justement a me demander si je devais passer au manoir la chercher je suis contente d’aller directement a la maison …dite a Mariette que je garderai Iris avec moi cette nuit et la ramenai demain au manoir avant de me rendre a l’hôpital …Joseph lui sourit d’accord …et profiter de votre soirée avec Mariette …elle lui fit un clin d’œil complice et tendit la main a Iris …merci Joseph .

Elle fit entrer la petite …

Je suis contente de te voir et que tu sois ici tu va pouvoir m’aider a ranger ensuite on partira vers la turquoise.

L’enfant lui souriait semblant ravie du plan exposer .

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Un coursier messager apporta un pli à l'Hôpital de la Madeleine pour Mademoiselle Marianne de Bourbon de la part du Docteur Wesley de Lhavilland d'Arques.

Spoiler:

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Elle arriva un de ces matins de la turquoise avec son sac en bandoulière et remarqua un étrange calme …la supérieur lui sourit et lui dit ;

Martha heureuse de te voir …nous manquerons bientôt d’herbes calmante.

Martha lui sourit et montra son sac …elles sont a maturité je me dépêche et je vous donne cela ma mère …elle se précipita a son labo ou elle s’enferma le reste de la journée….la dans son monde elle oubliait tout .

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Juste un petit moment avant de partir pour le Manoir l'Espérance, Marianne était passé par son bureau et avait prit connaissance d'une missive laissée à son attention sur son bureau. Elle avait changé l'eau de ses fleurs toujours aussi belles malgré le temps écoulé. Elle en avait humé le parfum avant de voir apparaître l'image de celui qui les lui avait donné dans son esprit. Ce qu'il pouvait lui manquer, pourtant ils se connaissaient depuis si peu de temps, et pourtant il avait su prendre une si grande place dans son existence...

La missive venait du Docteur Wesley, elle lu avec attention le contenu et la mit dans sa poche elle lui répondrait lorsqu'elle serait de retour à la maison. Comme il lui indiquait estre à Rouen de nouveau avec sa famille, elle sera heureuse de les recevoir là-bas c'est beaucoup mieux qu'icelieu pensa-t-elle.

- Louise je pars pour le Manoir veuillez à en informer la Mère Supérieur et si une urgence requière mes services n'hésitez surtout point à me faire prévenir là-bas.

Elle ferma son bureau vit que Martha était dans le sien et alla la saluer avant de partir de l'hôpital pour revenir chez-elle.

- Bonjour Martha, je vois que Mère Supérieur t'a avisé pour les herbes. Je rentre me reposer un peu au Manoir. Ces derniers jours ont été très fatigants et je dois vraiment prendre un bon bain et surtout changer de vêtements. Tous ceux que j'avais icelieu sont maintenant bon pour un bon nettoyage. n'hésite point à passer à la maison ma douce.

Elle lui fit la bise et sortie...

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

Martha concentrer sur ces mesures faillit presque échapper tout le contenu de son pot en sursautant, elle n’avait point entendu Marianne …

Ho! Ma tendre amie …je suis heureuse de te voir je me demandais justement ou tu en étais …

Elle posa finalement sa fragile fiole et se dirigea vers elle essuyant ses mains pleines de grains de plants et l’embrassa avec affection …

Oui! va ma belle, je termine ceci pour donner a mère supérieur pour sa pharmacie et je devrai pas tarder non plus …merci pour l’invitation mais je ne veux surtout pas déranger …se souvenant que Marianne avait quelqu’un maintenant dans sa cœur …elle ne voulait surtout pas les déranger …elle était bien trop consciente du temps que deux être avait a s’accorder mais elle lui sourit avec tendresse …

Je passerai chercher Iris un de ces matins …ses fleurs commencent a pousser …

Elle lui fit un clin d’œil et ajouta …aller ouste a la maison …elle se mit a rire et la regarda partir un moment le long du long corridor puis referma sa porte continuer son travail …elle en avait pour bien plus longtemps qu’elle avait dit …a vrai dire elle y passerait la nuit .

Messages : 3567 Date d'inscription : 26/08/2010 Ville : Rouen

C’est finalement au petit matin que Martha quitte l’hôpital sur la pointe des pieds chemin faisant elle passe a son bureau d’accueil voir si il y a des nouveau …elle sourit même fatiguée ensuite elle rentrera se glisser sous les couvertures et dormir le reste de la journée...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Joseph la conduisit à son travail...

- Vous reviendrez me reprendre un peu plus tard Joseph. Surement que Mariette aura une liste de courses à vous envoyer quérir.

Elle lui fit un petit clin d'œil accompagné d'un large sourire, puis fila à ses rendez-vous...

- Comment va Dame Lavoie ce matin?

C'est la Mère supérieur qui lui répondit:

Elle va de mieux en mieux. Aucune fièvre et une légère amélioration de son appétit.

- Est-ce qu'elle réussit à bien nourrir les deux nourrissons?

De ce côté c'est un peu plus ardu, la petite n'y arrive point et nous avons du utiliser les biberons que vous nous aviez indiqué. Pour le fils, il n'y a aucun souci. cela chagrine un peu la mère de ne pouvoir le faire avec les deux.

- Oui je puis comprendre cela et c,est pour cette raison que je veux qu'elle lui donne elle-mesme le biberon si la chose est possible. Il est important pour la mère comme pour l'enfant qu'un contact s'établisse entre-eux.

Elle se doutait que la jeune mère ne pourrait point y arriver toute seule et c,est pour cela qu'elle lui avait expliqué cette alternative.

- Beaucoup de mère ne peuvent point nourrir leur enfant. Pour celle qui n'ont point la chance de se permettre d'avoir une nourrice faute de moyen, il faut avoir recours à des biberons. Je vais vous montrer à quoi cela ressemble.

[RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé" - Page 8 LTRobert07

[RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé" - Page 8 LTRobert07

Elle savait que cela ne remplacerait jamais le sein maternelle mais au moins ce serait utile pour la survie de nombreux nourrissons, dont la petite Camille. Elle lui montra comment elle pourrait s'en servir. Il faut que le lait soit un peu plus chaud que la température de la pièce donc mettre le biberon pendant quelques secondes dans de l'eau chaude permettait à celui-ci d'estre sensiblement à la mesme température que celui de la mère. Elle pouvait en contrôler la chaleur en laissant tomber quelques goutte sur son poignet. Si elle ne sentait presque rien, c'est que la chaleur était la bonne.

Marianne poursuivi ses visites et quelques instants plus tard après avoir rempli ses rapports elle ferma son bureau. Joseph était devant avec la diligence, il attendait qu'elle soit prête pour le retour.

- J'espère ne point vous avoir fait attendre trop longtemps. Nous rentrons directement, je ne voudrais point que mes invités arrivent avant moi.

Elle monta et déposa sa sacoche à côté d'elle...

Messages : 6003 Date d'inscription : 05/02/2010 Ville : Toujours en Normandie ^^

Mercedes arriva avec Ninon devant l 'hôpital , elle descendit de cheval en faisant attention a son amie et demanda a Ninon de l 'attendre et entra chercher du secours .

Bonjour puis je avoir de l 'aide j 'ai une amie dehors sur mon cheval elle est tombée je pense , elle est inconsciente encore et saigne

de la tête et j 'ai pensé a mon amie Marianne si vous pouviez l 'appeler je vous remercie et des personnes pour m 'aider sa fille adoptive est avec elle

j 'expliquerais tout après l 'urgence est que l 'on soit ici

» [RP lieu] Hôpital Public Guernessiais
» [RP] Hôpital de SPP
» [RP lieu] "le baptistère"
» [RP] Lieu d'Entrainement (recrues ou non)
» [RP-Lieu] Salle du Trône