[RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé"

La porte est à peine refermée sur Marie ; que Mercedes fait son entrée ...

Malgré le risque de "contagion", elle s'assied à côté de lui sur le lit ; puis après lui avoir retiré les miettes de pain sur le bord de la lèvre, elle n'hésite pas à lui appliquer de grosses bises sur les joues.

Bonjour Marraine.

Que je suis content de ta visite.

Je ne suis au courant de quoi que ce soit des affaires communales.
J'ai fait amené par Nestor les quelques dossiers en cours, qui malheureusement sont restés sans être ouverts sur la table.
Depuis que je suis hospitalisé en cette chambre, je n'ai pas pu quitter ce lit.

Je dors beaucoup ; probablement les médicaments qui me sont administrés pour que je ne souffre point.
Mais, je vais beaucoup mieux.

J'ai pu manger les victuailles que Marie a été autorisée à apporter.

J'ai appris que tu étais "tête de liste" pour les élections municipales en cours.
Je souhaite que tu sois élue Maire de Rouen.
Dans cette hypothèse favorable ; il faudra que nous réglions les affaires en instance, et ce dès que les résultats seront promulgués.
Je restituerais alors les "dons" augmentés des intérêts produits, car ils sont déposés sur mon compte ouvert à la banque.
J'espère pouvoir me déplacer jusqu'à mon bureau de la mairie pour ces formalités (!).

Mon petit frère Cartouche a-t-il été informé de mon hospitalisation ?
J'aimerais bien le voir car cela fait bien longtemps que nous nous sommes croisés.

Soudain, sa tête ne se tient plus, et tombe sur l'oreiller.
Il perd connaissance ...

Messages : 6003 Date d'inscription : 05/02/2010 Ville : Toujours en Normandie ^^

Mercedes l 'écoutait mais il parlait avec un grand effort ,de la mairie et de son frère ensuite ,elle promit d 'envoyer en urgence un courrier a celui ci ,cela lui permettra de faire sa connaissance mais dans une pénible circonstance

Mon filleul ne t 'en fait pas pour les dossiers tout est à jour tu dois penser à toi ,tu sais combien je tiens à toi
Elle le regardait et le vit pâlir et sa tête retomba sur l 'oreiller elle tâta son pouls

Kalliiiiiiiiiiii réponds moi s 'il te plaît Puis elle alla dans le couloir

Louise appelez vite Marianne mon filleul a perdu connaissance ,son pouls est faible viteeeeeeeeeeee

Elle retourna dans la chambre ,toucha le front de Kalli gardant sa main dans la sienne lui parlant doucement

Kalli réveille toi ,ne pars pas Kalli je ne pourrais pas vivre ça Marianne va arriver mon Kalli et je reste là je ne bouge plus

Messages : 26 Date d'inscription : 16/01/2011 Ville : Rouen.

La porte de la chambre s'ouvre pour laisser le passage à Marie.
Nestor se lève afin de prendre la relève ; mais ses vieilles jambes mettent quelques secondes à réagir ... et Mercedes est plus rapide pour ouvrir la porte.
Il retourne tristement s'asseoir sur la chaise ; attendant patiemment son tour.

C'est alors que Marie, voyant sa mine déconfite s'approche, lui prend la main et d'une voix douce comme à un enfant.

MariedeLaRose a écrit:: Messire, il me semble avoir entendu que vous êtes un bon ami a Messire Kallimero ? venez , prenez place un instant et bavardons voulez-vous en attendant que vous puissiez le voir.

Vous êtes bien bonne Madame de vous inquiétez de la santé du Colonel.
C'est avec plaisir que j'accepte que nous causions.

Oh que oui ! Que je le connais le bougre, euh pardon le Colonel.
Et depuis maintenant plusieurs années.
Je l'ai vu arriver à la caserne jeune lieutenant sorti de l'Ecole des Officiers ; puis grimper les échelons jusqu'à être promu Colonel, Chef de Corps de la Garde Royale.
Nous avons bourlingué ensemble sur les champs de batailles au service de plusieurs Rois de France et de Navarre.
Lorsque j'ai été mis à la retraite, il a eu la gentillesse de me prendre à son service comme "homme à tout faire". J'entretiens la propriété, je m'occupe des enfants lorsque les parents sont absents, et accessoirement malgré mon grand âge je fais une cour assidue à la cuisinière Bécassine une bien charmante jeune fille.
D'ailleurs depuis maintenant plusieurs semaines, la chaumière est bien vide car Dame Aurélya et les enfants sont sur leurs terres familiales, Bécassine est dans sa famille en Bretagne.
En rentrant de voyage, j'ai trouvé la maison dans un état déplorable. Mais, maintenant tout est propre et net;
Le Colonel peut rentrer pour y effectuer sa convalescence. Je m'occuperais bien de lui car il devra se remettre de sa maladie.

Et vous-même ; comment l'avez vous connu ?

Marie n'a pas le temps de répondre qu'un grand bruit de chaise renversée se fait entendre en provenance de la chambre.

La porte s'ouvre avec fatras ...

mercedes a écrit:: Louise appelez vite Marianne mon filleul a perdu connaissance ,son pouls est faible viteeeeeeeeeeee

après avoir annoncé la nouvelle, elle rentre dans la chambre.

Nestor ne fait ni une, ni deux ; il se lève et se précipite, ouvre la porte et ...

affraid

... il voit la Dame Mercedes montée sur le lit, à califourchon sur le malade.
(eh oui, dans l'urgence Mercedes à laché la main de Kalli pour une action plus énergique !!!)

Mais, que se passe-t-il ici.
Que faites-vous là ?

Il repousse la femme avec rudesse pour que le Colonel puisse avoir de l'air pour respirer.
Mais en y regardant de plus près, il constate qu'il est sans connaissance.

Ne restez pas plantée comme une gourde !
Allez quérir l'infirmière.
Il s'est évanoui.

Le vieux soldat a déjà vu des camarades blessés au combat.
Il place le malade en "position latérale de sécurité", réflexe de secouriste.
Puis, il le tâte délicatement.
Pas de sang, pas de bave, respiration normale ; tout va bien.

Rassurer sur l'état vital de l'homme, il l'examine attentivement.
Il n'a vraiment pas fière allure.
En quelques mois, il a pris dix ans et a beaucoup maigri.
Cette maudite maladie !

Il redresse la chaise, s'assied à côté du lit et attend qu'il s'éveille ...
Effectivement au bout de quelques minutes ; il ouvre les yeux.

Mes respects Mon Colonel.
Comment allez-vous ?
Vous nous avez fait très peur !
J'ai fait appeler l'infirmière.
Vous êtes tombé dans les pommes.
Mais, reposez-vous ; je vous veille ...
Ah ; j'oubliais ! J'ai pris l'initiative d'adresser par pigeon à votre frère que vous êtes malade.

Kallimero se réveille nauséeux.
Il tourne la tête vers l'homme assis à ses côtés.
Il a quelques difficultés à reconnaître le visiteur qui d'une voix grave le salue respectueusement.

Nestor a écrit:: Mes respects Mon Colonel.
Comment allez-vous ?
Vous nous avez fait très peur !
J'ai fait appeler l'infirmière.
Vous êtes tombé dans les pommes.
Mais, reposez-vous ; je vous veille ...
Ah ; j'oubliais ! J'ai pris l'initiative d'adresser par pigeon à votre frère que vous êtes malade.

L'erreur n'est pas possible !
C'est bien Nestor qui est là.

Salut, mon vieux et fidèle compagnon.
Tu es revenu de ton voyage.
Mais racontes moi ?
Que deviens-tu ?
Nous ne pourrons plus courir les chemins en nous remémorant nos vieilles histoires d'anciens combattants.
Enfin, nous pourrons toujours le faire, mais en marchant à petits pas.
Car, j'ai attrapé une maladie que la médicaste a nommé "phtisie".

Le malade recouvre progressivement ses moyens.

Cette foutue maladie me mine.
Tu dis que je suis tombé dans les pommes !
Mais, combien de temps suis-je resté évanoui ?
Ah ; j'ai reçu des visites. Marie de la Rose qui m'a apporté de la soupe et ma Marraine.
Je ne me rappelle de rien. Je dois perdre la mémoire.
Vous avez fait venir l'infirmière et le médecin.
Et tu as fait prévenir Cartouche ; là tu peux être fier de toi car tu as tapé dans le mille. Cela me fera très plaisir de discuter avec lui. Pourvu qu'il arrive vite !

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne n'était jamais bien loin quand un patient nécessitait plus de soins et d'attention aussi elle fut rapidement sur les lieux pour voir ce qui se passait. Elle le trouva discutant avec le Sieur Nestor cet homme coloré qu'elle avait rencontré il y avait peu de temps.

- Hé! Bien mon ami on m"a dit que vous aviez perdu connaissance. Vous avez fait une peur bleue à vostre marraine. Elle en tremble encore dans la salle d'attente.

Puis elle s'approcha du lit et dit à son visiteur.

- Monsieur Nestor est-ce que vous pourriez sortir quelques instants je vais devoir examiner le Colonel?

Elle attendit qu'il fut sorti avant de faire son travail.

- C'est la première fois que vous perdez connaissance mais c'est un signe que la maladie progresse plus rapidement et que vos jours sont maintenant comptés hèlas. Vos poumons sont de plus en plus incapable de laisser passer l'air comme ils le devraient. Et le manque d'air apporte de mauvaise réaction chez les autres organes vitaux dont le coeur et le cerveau. Vous devez avoir aussi des pertes de mémoire mesme si elles ne sont point trop importante au début il se pourrait qu'elles le deviennent un peu plus avec l'avancement de la maladie.

Elle ne voulait point estre trop alarmiste, mais elle se devait d'estre franche par respect pour cet homme qui a tant fait pour Rouen et plus encore. Elle avait essayé de lui expliqué de façon plus simple le fonctionnement des poumons qui sont les filtreur d'air et qui oxygène le sang qui est pompé par le coeur avant d'estre dirriger dans tout le corps. Elle finit de faire son examen puis elle ajouta.

- Vous avez encore un peu de temps mais très peu. Vostre coeur est lui aussi de plus en plus affaibli donc il faut en faire le moins possible. Si vous avez des dernières volontés à dicter il serait peut-être judicieux de le faire maintenant. Louise peut vous apporter ce qu'il faut pour cela et mesme le rédiger pour vous au besoin. Je vais dire à Monsieur Nestor qu'il peut revenir s'il le souhaite ou si vous croyez avoir assez de forces pour le recevoir.

Elle faisait ce qu'elle pouvait hélas les miracles ne faisaient point partie de son bagage.

Suite à ce malaise ; la médicastre arrive dans la chambre pour procéder à un nouvel examen du malade.
Une fois tous deux seuls dans la chambre, elle explique pourquoi il a perdu connaissance.
C'est la maladie qui progresse très vite dans son organisme affaibli.
Oui, il va falloir faire vite s'il veut terminer dans les temps tout ce qu'il doit faire avant de quitter ce monde.

Docteur.
Je vous remercie de ces précisions et explications concernant l'évolution de cette maladie.
Mon bon Nestor a prévenu mon frère Cartouche qui habite Eu.
Il doit déjà être en route.
Il possède une diligence.
Les trente lieues qui séparent Eu de Rouen devraient être parcourus en quelques heures avec de bons chevaux ; et tel que je le connais je sais qu'il aura fait le nécessaire pour cela.
Lorsqu'il se présentera à l'accueil ; faites en sorte qu'il puisse avoir accès à ma chambre.
Faites préparer un écritoire avec plusieurs parchemins et plumes ; je préfère rédiger mes dernières volontés avant que la maladie ne m'emporte.
Dites à Nestor qu'il revienne demain ; je préfère me reposer.
Il m'assistera si je ne puis écrire.

Kallimero sent un nouveau malaise arriver. Il se tourne vers le mur afin de cacher au médecin qu'il ne se sent pas bien.
Il ne veut surtout pas que celle-ci lui administre un calmant qui le fasse encore plus dormir.
Il faut qu'il garde toute sa tête.

Demain sera un autre jour ...

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La Marie entendit les bruits que Nestor, n'eut pas le temps de piper mot que tout se précipitait dans un branle-bas de combat pas possible , que Nestor se propulsait littéralement dans la chambre et elle se retrouvait avec une Mercedes tremblante dans les bras .

La médicastre arriva pour ausculter son patient, la pauvre Marie ne savait plus où donner de la tête mais elle tendit l'oreille tout en réconfortant son amie du mieux qu'elle le pouvait .

Kalli avait perdu connaissance durant sa conversation avec sa marraine . Normal que celle ci panique, elle adorait Kalli, comme tous réunis a son chevet .

Allons, allons, ma chère Mercedes, calmez-vous .... Là ... Venez vous asseoir ...

La brunette la dirigea vers l'une des chaises tout en faisant signe a un Nestor déconfit a nouveau de venir les rejoindre et de s'asseoir avec elles .

Venez mon brave, je pense que vous devez être las ... et nous ne pouvons point grand chose en ce moment pour le Colonel ... Il est entre de bonnes mains .

Un léger sourire tandis qu'elle tapotait le dos de Mercedes qui était des plus perdues en ce moment .

Messages : 6003 Date d'inscription : 05/02/2010 Ville : Toujours en Normandie ^^

Un Nestor qui arrive en haussant les bras encore un peu et Mercedes se retrouver à terre les jupons à l 'air naméoh Nestor si c 'était ailleurs je l 'aurais fait écartelé tiens !

Elle sortit les larmes aux yeux et en bougonnant contre ce vieux Nestor bien alerte quand même Smile

Marie lui proposa ses bras et Mercedes s 'y réfugia et laissa couler ses larmes en écoutant son amie

Oh Marie si vous saviez ( d 'accord on l 'a déjà dit ^^) comme j 'ai du chagrin , mon filleul je ne peux , ne veut pas imaginer ne plus le voir j 'en veux au ciel de vouloir me le prendre et son épouse Aurélya quand elle apprendra la nouvelle ,rien que d 'y penser Nestor a été mis dehors de la chambre (bien fait Na !!) il avait un air si triste , perdu que Marie lui demanda de rester avec nous .Marie je vais jusque la mairie et je reviens si besoin envoyez un garde en urgence

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La Marie hocha la tête en entendant son amie .

Je vous le promet Mercedes, je ne partirais point d'ici et le veillerais si Dame Marianne le permet .

La regardant partir la brune posa ses yeux sur Nestor et lui sourit doucement .

Nous le veillerons ensemble Messire Nestor , s'il doit partir, que cela soit entouré de gens qui l'aiment .

Son panier rejoignit le sol et la brunette se prit la tête entre les mains un moment , soupirant se demandant encore combien de temps ...

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Marianne écouta son patient lui dire ce qu'il désirait et elle en prit bonne note.

- Je suis heureuse que vostre frère vienne vous rejoindre cela vous fera du bien j'en suis certaine.

Elle avait bien remarqué son petit manège. Il ne voulait point qu'elle sache qu'il avait mal de peur de perdre sa lucidité et elle pouvait le comprendre. Comme il ne lui restait que peu de temps valait mieux qu'il le passe selon son désire. Elle ne dit rien puis se rendit dans la salle d'attente pour faire les messages que lui avaient donné son patient.

- Je crois que vous pouvez retourner à vos foyers. Il ne désire point de visite avant demain matin. Il voudrais maintenant un peu de repos et vous devriez en faire de-mesme mesdames.

Puis se tournant vers Nestor elle lui dit.

- Il demande à ce que vous reveniez demain, il a bien besoin de repos. Il aura besoin de vos services demain pour l'aider dans ses écritures.

Elle se doutait bien que cela ne plairait point tellement à l'homme mais comme les ordre venait du Colonel il se devait d"obéir. Puis elle fit préparer tout ce qu'avait demandé son patient et le lui fit porter. Puis elle prévint l'accueil que le frère de Monsieur Kaliméro devrait se présenter et qu'il a accès à la chambre immédiatement.

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Pour être têtue la Marie, elle l'était . Hors de question de bouger d'ici tant que le Maire n'allait pas mieux .

Bien qu'elle sache quelle serait l'issue de la maladie , un pigeon fut envoyé a Gaston pour l'avertir du lieu où elle se trouvait et le pourquoi et la voilà qui passa la nuit sur la chaise devant la chambre de Kalli .

Si souci il y avait, elle serait en mesure d’avertir de suite Mercedes ainsi que Nestor .

Elle avait du s'endormir a un moment donné la brune, terrassée par une attaque de paupières très traître et n'entendit pas le petit manège des deux hommes qui furent aussi silencieux que des chouettes effraies plongeant sur une proie .

Au matin, ne soupçonnant rien de ce qui c'était passé juste a ses côtés, la brunette se lève courbaturée de ne pas avoir bougé durant de longues heures et s'étire doucement .

Elle se mit a marcher a petits pas dans le couloir tentant de ne pas déranger ceux qui œuvraient pour le bien être des patients .

Kallimero avait donné rendez-vous à Nestor à l'aube.
Il avait une idée derrière la tête.
Sans faire de bruit, il se lève, s'habille et attend assis sur le lit l'arrivée de son fidèle ami.
Il est là comme convenu.

Mes respects Mon Colonel.
Vous êtes prêt.
Il ne faut pas faire de bruit en sortant car il y a une dame (Marie de la Rose) qui monte la garde devant votre porte, mais qui dort à poings fermés.

Soutenu par Nestor, ils sortent sans éveiller l'attention de qui que ce soit.
La brunette n'a rien entendu ! Elle dort du sommeil du juste.
Louise n'est pas dans son bureau. Elle doit administrer les soins à un patient.

Ils quittent l'hôpital en direction de la Grand Place.
Eh oui ; l'intention de Kallimero est de rencontrer les participants au "Concours pour la Foire" et de leur remettre personnellement les bourses bien rebondies !

Cette mission remplie ; ils rentrent à l'hôpital.
Rien n'a bougé.

Merci Nestor.
Reviens dans la journée car j'aurais besoin de tes services.

Nestor quitte les lieux sans bruit comme il y était entré il y a quelques heures.
Kallimero se recouche attendant maintenant la venue de l'infirmière, du docteur ou de ses amis.
Il est content de lui ...

Comme convenu Nestor ouvre la porte de la chambre dans le milieu d'après-midi.
Toujours fidèle ce vieux briscard !
Kallimero s'est reposé.
Il est maintenant en pleine forme physique et intellectuelle pour rédiger cet acte important ...
SON TESTAMENT

Dès l'entrée de Nestor, Kallimero lui fait le signe "silence" en mettant son index en travers de ses lèvres.
Celui-ci comprend qu'il ne doit pas faire état de ce qu'il s'est passé ce matin, tout du moins au "corps médical".

Bonjour vieux.
Je t'ai fait venir car j'ai besoin de tes services pour rédiger un acte officiel qui devra être remis en main propre à ma Marraine Mercedes que tu as déjà eu l'occasion de rencontrer ici.
Il s'agit de mon testament sur lequel je vais indiquer mes dernières volontés.
Je vois que tu fais une drôle de tête.
Je ne suis pas encore mort, rassures-toi ; mais je préfère anticiper car on ne sait jamais de quoi demain sera fait.
Vas t'asseoir à la table, pousses les dossiers, prends un vélin, une plume et écrits.

Nestor, quoique surpris de la détermination du Colonel, obtempère.

Mon Colonel,
Vous savez que je n'écris pas très bien.
Vous auriez pu prendre une autre personne de vos amis bien plus apte que moi.

Kalli montre des signes d'énervement.
Il obéit et va s'asseoir.

Je suis prêt à transcrire vos volontés.
Si vous ne dictez pas trop vite, je devrais y arriver.

Bon, si tu es bien installé, tu peux commencer à écrire.

Le testament de Kallimero :

Nestor tend le parchemin ...

As-tu tout bien noté ?
Donnes que je vérifie et signe.
C'est en tous points ce que je veux.
Lorsque Mercedes viendra me visiter ; je lui en donnerais une copie ... ainsi qu'à mon frère Cartouche.
Au fait ! As-tu reçu confirmation de sa venue ?

Mon Colonel,
J'ai fait partir un pigeon avec à la patte un message lui demandant de venir à Rouen.
L'animal est rentré au bercail avec aucun message à votre intention.
Vous ne devriez pas vous faire de mouron.
Il va venir ; c'est un gentil garçon et il vous aime bien.
Nous pouvons avoir confiance.

Merci mon ami.
Tu peux disposer de ta journée.
Reviens demain à l'aube ; j'aurais à nouveau besoin de tes services.

Mon Colonel,
La Dame Marie est toujours dans le couloir.
Puis-je la faire entrer ?

Mais bien sur !

Il profite de ces quelques minutes de tranquillité pour retaper sa couche et ranger un peu la pièce qui en a bien besoin !
[RP] Hôpital - "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-Santé" - Page 13 535356

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Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Nestor, le brave Nestor fit savoir a Marie qu'elle pouvait entrer pour saluer le Colonel .

Je vous remercie Nestor, je vous promets de ne point faire trop long .

En lui souriant la brunette remit en place ses habits, attrapa son panier et entra dans la chambre .

Sa bouche s'ouvrit en forme de 0 quand elle vit le maire débout occupé a ranger la pièce .

Mais ... Mais ... Mais ... Messire voyons ... Laissez donc cela et reposez-vous ou je vous assomme que diantre !

Et hop le Kalli assis sur la chaise couverture sur les épaules ,une Marie qui ronchonne copieusement ( pour ne pas changer ^^) rhaa les hommes, pas possible, ne restent jamais tranquilles , font qu'a leur tête ... gna gna gna ... et la voilà qui lui tapote vigoureusement les oreillers, retend les draps, arrange la couverture .

Messire Kalli, vous devriez vous ménager quelque peur . Voulez-vous que j'ouvre la fenêtre un moment ? Il fait bien agréable dehors . Il y a des nichées de petits partout qui piaillent a qui mieux mieux et les fleurs sont un enchantement pour l'odorat à défaut de la vue .

En riant doucement , la brune propose son bras a Kalli pour regagner le lit .

Vous allez pouvoir me gronder, je suis restée là cette nuit ... Les chaises ne sont pas si confortables que je le pensais !

En souriant, elle le recouvre et ouvre cette satanée fenêtre en grand un instant .

Messages : 6003 Date d'inscription : 05/02/2010 Ville : Toujours en Normandie ^^

Après avoir fait le tour du duché de la mairie Mercedes revint a l 'hôpital Marie y était déjà elle avait du se lever à l 'aube avec les poules .

Elle frappa a la porte et au oui , entra ,les yeux un peu gonflés ,il a fait quoi lui cette nuit bizarre ça scratch

Marie ouvrait la fenêtre et elle l entendit parler de chaises non confortables qu 'est ce qu 'elle raconte ? Une tisane à la main elle lui offrit après
l 'avoir bisé et s 'approcha de son filleul lui claqua deux bises .

Bonjour mon cher filleul as tu bien dormi ? et comment te portes tu ce matin ? J ' ai avec moi une petite fiole de calva mais planque la sous ton oreiller je ne veux m 'attirer les foudres de Louise et Nestor est reparti je veux savoir avant de le voir arriver et de me virer de la chambre si je l 'entends tu m 'excuses mais je vais sous le lit geek

Marie vos cheveux en bataille kalli qui a des yeux lourds qu 'avez vous cette nuit hein ! je veux savoir ^^

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La brunette vit la blondinette arriver et commencer a les taquiner plus que copieusement .

En réceptionnant la tisane si gentiment offerte, elle se posait mille et une questions en ouvrant de grands yeux ...

Merci Mercedes pour la tisane ... et comment ça ce que l'on a fait cette nuit???

Ses cheveux, ben zont quoi ses cheveux ? Machinalement , elle les remit en place non sans rougir pour sa plus grande misère .

Mercedes allait encore la chambrer avec ça pendant des années . Et pis, c'est pas elle qui avait dormi sur la chaise dans le couloir nomého ^^ .

La Marie prit place sur la chaise que ce cher Kalli occupait peu de temps avant , un peu malgré lui et sirota la tisane tout en les écoutant deviser , imaginant Mercedes plonger sous le lit à l'arrivée de Nestor, ce qui la fit pouffer de rire .

Nestor quitte la chambre avec les documents sous le bras.

A peine qu'il soit sorti que la brunette, de son prénom Marie (!), fait son entrée.
Elle n'est pas très "fraîche", comme si elle s'éveillait d'une nuit blanche ; ou plutôt d'une journée à faire la fête.
Mais, il n'en fait pas état ; il a du savoir-vivre et ne veut pas la gêner.

Elle lui fait les gros yeux, le voyant occupé à faire le ménage de la chambre ; le pousse vigoureusement sur la chaise et lui recouvre les épaules d'un couverture.
Il comprend vite pourquoi !
Elle termine de retaper le lit, puis ouvre la fenêtre en grand.

MariedeLaRose a écrit:: Messire Kalli, vous devriez vous ménager quelque peu . Voulez-vous que j'ouvre la fenêtre un moment ? Il fait bien agréable dehors . Il y a des nichées de petits partout qui piaillent a qui mieux mieux et les fleurs sont un enchantement pour l'odorat à défaut de la vue .

Se dirigeant vers la fenêtre.

Je vous remercie de votre sollicitude.
Mais, je suis encore valide, et je puis faire mon lit et ranger !!!
Le printemps est maintenant là et bien là.
Et moi, je suis coincé dans cette maudite chambre.

(Supprimé)

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Messire Kalli, pardonnez ma vivacité , je ne désirais point vous brusquer vous savez , mais souhaiterais simplement que vous vous économisiez un tant soit peu .

Lui dit-elle en souriant chaleureusement .

Désireriez-vous que j'aille vous quérir de quoi vous restaurer en mon échoppe ? Et en passant éventuellement de quoi étancher votre soif .

La Marie se releva riant doucement, elle ferait beaucoup pour adoucir les derniers jours de son ami, car elle considérait Le Colonel comme tel , posa sa tasse de tisane et attendit que Kalli lui réponde .

Messire, me raconterez-vous un jour vos faits d'armes avec Nestor ? Cela m'enchanterait d'entendre cela .

Rhooo mais incorrigible bavarde et curieuse la Marie, enfin , on allait plus la changer hein ^^ .

Oh oui ... ce serait une excellente idée !
Et profitez-en pour vous refaire une beauté et vous reposer un peu vous aussi.
Vous avez une tête à faire peur !!!

Marie quitte la chambre.

Ouf, enfin partie !
Bien gentille la Marie, mais un peu (beaucoup) envahissante.
(songe Kalli)

Ljd Kallimero :

Le 1er avril ...

Nestor se présente à l'hôpital de bon matin.
Il passe devant le bureau de l'accueil qui est vide à cette heure très matinale et entre dans la chambre.
Kalli, comme la veille s'est habillé et est prêt ...
Ils quitte discrètement les lieux.

En ce premier jour du mois, Kallimero n'est plus officiellement le Maire de Rouen.
Ils se dirigent donc vers l'Hôtel de Ville afin d'y effectuer la passation de pouvoir ...

Il profite de cette petite promenade pour humer l'air pur.

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Depuis le départ de son ami vers un monde meilleur Marianne avait fait nettoyer la chambre que ce dernier avait occupé pour quelques semaines. Elle voulait que l'établissement soit un lieu sur et sécuritaire pour ceux qui y viendrait par la suite. Elle avait fait elle mesme sa part de travail pour aider autant que pour se rappeler le passage de son ami icelieu. Bien que les plus beaux souvenirs de lui ne soit point en ces lieux mais comme c'était l'un des derniers qu'il eusse fréquenté cela gardait un lien avec lui. Elle avait beaucoup apprécié l'homme droit et travailleur qu'il était. Sans doute parce qu'il lui rappelait qu"ils étaient tous les deux des bourreaux de la besogne bien faite et l'aide aux personne dans le besoin ce qu'ils avaient en commun. Cjaque fois qu'elle passait devant cette chambre elle l'imaginait derrire siègeant au coin de l'âtre à compiler ses dossiers. Il a travaillé jusqu'à la fin de ses jours pour sa ville qu'il chérissait tant. Puis elle retournait ensuite faire sa tournée de visites et à son bureau où elle passait de plus en plus de temps faie des inventaire, remplir les dossiers des patients bien qu'elle n'en eusse point tellement.

- Louise vous viendrez me quérir si un patient se présente. Je vais un peu me reposer sur mon canapé. Il faut dire que je ne dors que très peu en ce moment et mes patient ont besoin d'une personne en forme pour répondre à leurs soins.

Louise sorti du bureau et la jeune femme s'étendit sur son canapé avec une couverture cherchant un peu de repos...

Messages : 6003 Date d'inscription : 05/02/2010 Ville : Toujours en Normandie ^^

Le brave cocher ayant arrêté sa diligence devant l 'hôpital ,il n 'avait pas bu aujourd 'hui , enfin pas encore

Mercedes se dépêcha de descendre et d 'entrer afin d 'éviter que l 'on puisse la voir ,elle tenait un mouchoir sur sa bouche pour éviter de tousser ,elle entra et alla à l 'accueil pour s 'annoncer et reconnut Louise fidèle infirmière de Marianne

Bonjour Louise , me serait il possible de voir le docteur Marianne ,j 'avais pris rendez vous ,mais je suis venue avant pouvez vous m 'annoncer s 'il vous plaît ? Mercedes elle saura qui , je vous remercie

Mercedes alla s 'asseoir ,toussant encore plus et la tête lui tournait

Messages : 751 Date d'inscription : 26/12/2009

Louise vint la prévenir qu'elle avait une patiente qui avait besoin de soin. Elle lui mentionna également que la dame lui était bien connue.

C'est vostre amie dame Mercedes qui semble avoir une vilaine toux.

Elle ne lui en dit point plus et Marianne prit sa trousse et se rendit dans la salle d,exament où son assistante avait fait entrer la patiente.
Elle poussa la porte et vit la jeune femme pâle et amaigrit les yeux cernés, par le manque de sommeil sans doute.

- Bonjour Mercedes, cela ne semble point estre la forme. Passe donc cette chemise pendant que je prépare mes instruements. Je vais voir ce qui se passe et ce qui cause ta mauvaise toux.

Elle attendit que la jeune femme s'exécute puis se prépara pour l'examiner. Il est certain que cette dernière semblait fort inquiète surtout depuis le décès de son filleul et ami Kalimero. Marianne se doutait bien que cela était en partie la cause de cette visite...

Messages : 6003 Date d'inscription : 05/02/2010 Ville : Toujours en Normandie ^^

Marianne arriva avec sa trousse en bon docteur ,après s 'être dit bonjour ,Marianne donna une chemise à Mercedes pour se changer ce qu 'elle fit entre deux toux ,puis entra dans la salle ou elle était attendue.

Bonjour Marianne ,merci de me recevoir ,tu vois je voulais emmener mes enfants pour leur visite annuelle mais là cette toux devient de plus en plus forte et me donne des malaises ,je n 'ai plus faim ,seul mon travail m 'empêche d 'y penser .
Sa tête lui faisait si mal , mais elle essaya de ne pas le montrer ,quoi que Marianne était le meilleur connu ,elle sourit et essaya de plaisanter en cherchant une bêtise à dire mais ça ne venait pas .

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