[RP GUERNESEY] 1650-03-09 ~ I = De Paris à Guernesey / Escorte du SEG.

Tous ces evenements le perturbaient... Un coup de canon, quelqu'un leur tirait dessus! L'eau était redoutable à cet endroit, il le savait, et il fallait à tout prix éviter de couler.

Monsieur, hissez un drap blanc! - Le pêcheur fit passer l'ordre en courant. Il connaissait sans doute les dangers à cet endroit.

Charles-Edouard, malgré une peur qui l'empêchait de penser clairement, sortait une sorte de jumelles que son feu père lui avait donné avant son départ vers la France.
Il ne put s'empêcher de sourire.... Il voyait les couleurs de Serqc, les couleurs de son vieil ami, Geoffroi!

Il s'agit d'une frégate de Serqc! hurlat-il en direction du SEG.

Il éspérait que son ami n'allait pas faire couler un bateau ayant un drap blanc hissé bien en évidence!

Le Secrétaire d'Etat était dans sa cabine lorsqu'il en reconnut le son significatif d'un coup de canon. En un éclair il monta sur le pont, entendant le capitaine hurler et vociférer qu'il fallait faire demi tour. Un deuxième tir termina de l'affoler totalement. Charles monta sur la dunette et interpella le capitaine.

- Hors de question de faire demi tour. Ce n'est qu'un coup de semonce. Je ne sais pas ce qui est se passe dans la tête de celui qui tir pour s'en prendre à un simple bateau de pêche, mais pour le moment je vous ordonne de continuer votre route.

Le capitaine refusa net prétextant qu'il n'avait pas l'intention d'offrir son navire à quelques boulets tirés par il ne savait qui.

- Anspessade, ce drapeau blanc c'est pour aujourd'hui ou pour demain ? lança le secrétaire entendant un troisième tir de semonce. Et vous autres, toutes voiles dehors. Je vous donne 5 minutes pour atteindre le port !

Devant l'immobilisme des marins qui ne savaient plus à qui obéir Charles leur lança :

- C'EST UN ORDRE !

Le mouvement qui s'en suivi fut remarquable.

- Soldat Charles Edouard, passez au gaillard avant et tentez de voir qui nous tire dessus....

Au moment ou le SEG avait hurlé son ordre je hissa le pavillon rapidement cependant cettes frégate continuait encore a tirer

C'est pas normal de nous tirer dessus alors qu'on a le pavillon blanc ils sont débile ceux là ...

Un nouvel ordre tombait et je partis aider a abattre les voiles et me tournas vers le SEG avec un brin d'ironisme

Dites monsieur, faudrais peut être leur apprendre a différencier drapeau blanc et drapeau pirate enfin bref plus sérieusement on fait quoi maintenant ? On prie pour qu'il voyent le drapeau blanc ?

Je commençais sérieusement a me demander si le capitaine de cette frégate voulait tout simplement nous couler ou si il essayait de nous faire peur.

Les voiles abattues, le navire stoppa son allure d'autant plus que Charles fit jeter l'ancre.

- Anspessade, soldat Charles Edouard, nous montons à bord du navire du Vicomte.

Le capitaine du bateau de pêche fit installer une passerelle entre les deux navires. Des marins la fixérent de l'autre côté. Le premier à enjambé la balustrade fut un pêcheur chargé des bagages qui passa sans encombre. On voyait là son habitude du terrain instable qu'était la mer.

Suivi le Secrétaire d'Etat à la Guerre qui était quelque peu énervé par tout ce branle bas le combat pour un bateau de pêche. Son escorte le suivait de près.

- Marin, fit il ne connaissant aucun des hommes qui le fixaient réalisant probablement qui il était avant même qu'il ne se présente. Son uniforme ne laissait aucune place au doute. Un peu plus ils se mettaient au garde à vous. Marin... il s'arrêta en voyant le Vicomte.

D'un geste il fit écarter les marins par son escorte.

- Monsieur le Vicomte, j'espère que vous avez une excellente explication sur vos agissements à l'encontre des marins pêcheurs voguant sur la Manche. Et faite de suite repartir votre navire. Je dois impérativement me trouver à Guernesey pour une entrevue avec le Prince.

Le capitaine du An ermining, son oeil rivé a la longue vue regardait la scène qui se déroulait plus loin entre le navire de sercq et celui du français.
Ses suppositions se révélèrent exactes sur l'identité des occupants du navire de pêcheurs quand il identifia le Secrétaire Général par son uniforme.

Immédiatement il demanda a son second d'envoyer une nouvelle missive a l'amirauté.

Citation :

De Albin Capitaine du An Ermining
A l'amirauté

Nous avons continué a observer le déroulement de l'action entre le navire appartenant au vicomte et l'embarcation du SEG.
Après avoir récupère les occupants du bateau de pécheurs, la frégate a coule celle-ci en lui tirant dessus. La Frégate change de cap en direction des iles de sercq et non de guernesey.
Par cet acte nous supposons que le vicomte retient le SEG et son éscorte contre sa volonté.

Albin

La missive fut attaché a la patte du pigeon et envoyé vers St pierre.

Charles-Edouard et son compagnon recurent l'ordre de conduire le vicomte dans une cabine. Il prit donc la décision d'en faire le premier pas. Les marins n'étaient point armés et le Vicomte était le seul savant réellement se battre armé d'une rapière! Les deux avaient leurs musquets et leurs rapières, le Vicompte aurait dû les faire couler!
Charles-Edouard comprenait la heine de la part se son ami. Lui même était tout autant pascalien que celui-ci et il avait déjà, à plusieures reprises, pris la décision de soutenir le tout puissant incarné par l'église.

Mais il était en mission, il avait un devoir à accomplir!

Sieur le Vicomte, disait-il en s'approchant du dernier, Je vous prie de vous rendre! Nous sommes deux contre vous! Je connais vos aptitudes de combat et je n'aimerais pas devoir me battre contre un ami comme vous l'êtes!

Charles-Edouard lui fit un signe de tête qui devait lui indiquer qu'il avait à suivre. Il avait peur que son ami puisse mal comprendre son action de loyaliste, il l'aurait sans doute mal pris, mais il avait un document d'extrème importance à lui donner.

Je regardais le Vicomte depuis que nous étions monté sur la fégate ses derniers propos venait de m'énerver mais encore heureux pour lui ma colère était minime je m'avanças en même temps que Charles-Edouardune main sur ma rapière et l'autre sur ma dague le ton de l'homme me plaisait de moins en moins et j'avait tendance a frapper d'abord avant de réfléchir se qui allait de paire avec mes mots

Vous parlez de rapport de force alors que vos marins ne sont pas armés ? VOUS avez peut être des compétences de combat plus grande que moi ou le soldat Charles-Edouard mais à un contre deux vous allez perdre, on ne vous a pas appris a réfléchir ? D'ailleurs je me demande ce que vient faire la religion dans la conversation avec Monsieur le Secrétaire d'Etat a la Guerre, alors un conseil rendez vous sans discutez vous comme nous n'avez certainement pas envie que sa dégénère alors utilisez votre intélligence a de meilleures fins qu'a parlez pour parlez aux gens comme a des moins que rien et a couler le navire de gens honnête et intègre qui travaille dur pour manger chaque soir, dis-je avec une voix claire et surtout où l'on sentait une colère controlé,maintenant s'il vous plait donnez nous votre arme

A bord de la frégate « la libération », nous, quelque garde assez bien armé observions pour ainsi dire la scène qui se déroulait sur le pont, nous avions eu l’ordre de se confondre parmi les marins de bords, fessant semblant d’astiqués, de brossez, d’enrouler des cordes, de courir sur les différents ponts en ayant l’aire afféré. Seul quelque garde était restez visible afin de mètre en confiance nos invités qui croyait surement a notre minorité militaire a un nombre assez réduite, une parades assez connut utilisé par les flibustiers des mers du sud pour se fondre dans la masse, peu connue ici apparemment.

Ils ne pensaient pas alors que nous étions parmi eux, les épiant discrètement comme des fantômes, le pont supérieur nous était favorable dans nos déplacements ainsi que les ponts inférieurs se qui nous donnait un champ d’action assez large a toute nos lubies, seul notre commodore, quelque gardes et nos invités de marques bien endimanché parlait, parfois ils riaient et parfois ils criaient.

Armé de nos poignards, sabres d’abordages, et de nos pistolets de marin avec assez de poudre, dissimulé sous nos vêtements, nous nous préparions.

Moi, Jérémie de fay, baroudeur ayant bourlinguez partout dans les océans, barbes naissante et Fidel au commodore, j’eu l’idée de me posté non l’oins de l’homme du nom de Charles, portant son uniforme de couture d’une posture très sommaire, il n’était pas a l’aise, je le sentais, je l’observais tout en passant la serpillière. Le gringalet a coté de lui, maniérez a souhait dans son habit de folle s’agita brusquement !!!

L'ambiance était de plus en plus tendue. Dos à dos avec les deux soldats, Charles regardait alentour sans quitter le vicomte des yeux. Certains marins s'approchaient avec des regards étranges et surtout des bosses sous leur vêtements qui ne laissaient pas de doute sur le fait qu'ils cachaient des armes.

Le combat allait être plus qu'inégal. Ils ne pourraient rester dans cette position sans se faire purement et simplement exécuter. Le Secrétaire d'Etat chuchota alors à ses hommes :

- A mon ordre nous courons sur la dunette et la prenons de force. Attrapez toutes les armes que vous trouverez.

Charles attendit un instant, observant le va et vient des hommes à bord, écoutant le Vicomte d'une oreille se demandant à quel moment il demanderait à ses hommes d'agir. Au loin le navire avançait peu à peu, gagnant du terrain. Selon ses estimations, il serait là dans 15 minutes. Le tout était de tenir ce temps là en espérant que ses intentions à leur égard étaient meilleures que celles du Vicomte. De toute manière il était hors de question d'attendre. Il devait agir avant eux.

- Messieurs, chuchota t'il de nouveau, s'il advenait que je sois tué ou fait prisonnier par ces hommes, je vous ordonne de tout faire pour vous échapper afin de prévenir le Roi ou n'importe lequel des colonels. Même si pour cela vous devez m'abandonner derrière vous. J'espère que cet ordre est clair. Sachez aussi que j'ai pris des dispositions avant mon départ de Paris.

Il sortit soudainement sa rapière :

- Pour le Roy ! lança t'il en bousculant un homme qui passait la serpillère devant lui, lui assénant un coup de poing.

L'effet de surprise, ou simplement le fait peut être que personne ne s'attendait à les voir réagir en étant si peu nombreux, l'équipage ne réagit pas tout de suite. Charles était déjà sur la première marche qui le conduisait à la dunette. Il se débarrassa d'un homme qui sortit une arme en le voyant monter. Retirant sa rapière du corps du malheureux, il engageait à présent un duel avec un autre.

15 minutes. Un temps qui lui sembla une éternité à l'abri des tonneaux et des balustrades. Il avait quatre pistolets glissés dans sa ceinture et s'apprêtait à chasser les derniers hommes qui lui résistaient alors que déjà il entendait les autres cherchant à monter. Il poussa un monticule de cordes dans les marches pour gêner le passage de l'ennemi.

- Anspessade, Soldat, à la balustrade. Tirez à vu, ne les laissez pas monter.

Des coups de feu retentirent des deux côtés. Charles retira sa veste pour être plus à l'aise dans ses gestes. Il regarda de nouveau au large le navire qui approchait. Les hommes du Vicomte, plus lourdement armés, allait très vite avoir le dessus. Il leur faudrait attaquer.

- Soldats, couvrez moi et accrochez vous !

Il se redressa et fonça jusqu'à la barre. D'un coup sec il la fit tourner, obligeant le navire à virer de bord violemment. Les voiles claquèrent dans le vent entrainant la coque dans un virage serré, faisant craquer le bois de toute part. Des hommes crièrent, se rattrapant à ce qu'ils pouvaient pour ne pas tomber. Certains étaient passés par dessus bord. Et ceux qui étaient près de les assaillirent se retrouvèrent de nouveau sur le pont.

Il lui fallait jouer de la barre aussi longtemps que possible pour les empêcher de les prendre et au mieux pour faire chavirer le navire si nécessaire. Les pistolets n'avaient qu'une courte distance de tir, ce qui était à leur avantage. Il fallait simplement les garder à bonne distance.

« paffff » l’homme du nom de Charles m’assommas d’un coup violant dans la face, me déstabilisant un moment, je repris mes esprit au bout de quelque minutes, le nez en sang et la bouche en vrac en lançant dans sa direction :

« Ça va pas mon gars !!!, on n’me cogne pas comme un coing, y a qu’la mer qu’a la droit »

L’Charles était déjà au gaillard arrière, en compagnie de sa troupe de manchots un peut trop voyant dans leur uniformes, se retranchant derrière des tonneaux remplis de poudres noire, rien qu’une étincelle sur l’un deux et la dunette sautait dans un fracas de bois, ils étaient sur une bombe a retardement et cela montrait qu’ils n’avaient aucune expérience en ce qui concernait la guerre maritimes. Quelle bande de rats, notre Commodore l’avait bien comprit et comptait ne pas en restez la.

Je me mis à couvert et rejoignit mes camarades, essayaient de répliquer au coup de feu des français provocateur, Charles réussie à atteindre la barre et a viré de bord brutalement, nous secouent d’avantage, mais toujours sur nos positions.


L’commandant ordonnât l’ordre d’armée les canons et de les positionné en vue de la dunette, les yeux du secrétaire fessait face a celui de Geoffroi comme un réel défit.

Je pris mes responsabilités, ses enfantillages devaient s’arrêter. J’armai mes deux pistolets, pris appuis sur mes jambe et courue vers la trappe de chargement entrouverte placé vers le milieu du bateau en débridant le feu à reculons, je réussie a mis engouffré et m’engagea vers les galeries de poupe en passant par la cabine du commodore, mon plan allait certainement fonctionner.

Le capitaine Albin fut surpris tout a coup quand il vit le navire sercquois zigzaguer de gauche a droite et perdre considérablement en vitesse. Il prit sa longue vue afin de percer le mystère de l'allure du navire.

Sacré nom de nom...s'exclama le capitaine...c'est quoi ce foutoir chez le vicomte! Le SEG a pris le controle de la barre et...nom d'une belette...voila que le vicomte fait tourner quelques canons sur son propre bateau.

Il se tourna vers son second et ordonna les préparatifs de l'abordage

Armez tous les gars, que les tireurs prennent place sur le cacatois!

Branle bas de combat fut ordonné sur l'An Erminig, les dépôts d'armes furent ouvert et les marin se munirent d'épées, de haches d'abordages, de couteaux et armes a feu, chacun selon sa spécialité.

Ordonnez de charger la batterie bâbord avec de la mitraille!

quelques minutes plus tard un marin cria...Canons chargés!

Ouvrez les sabords!

Sabords ouverts!


18 bouches de canons apparurent sur le coter bâbord des embrasures laisses libres des sabords, hérissant ainsi le flanc de la frégate.

Grâce aux manœuvres du SEG, l'An Erminig arriva plus vite que prévu su le navire du vicomte car il avait perdu en portance et en vitesse. Néanmoins il devenait dangereux de s'approcher d'avantage au risque de provoquer une collision avec celle-ci.
Le capitaine ordonna un coup de feu, d'un des canons du coter tribord afin d'attirer l'attention du navire sercquois.

BOUMMM

Le capitaine se tourna vers le timonier en ordonnant de garder un distance de sécurité pour parer a toute eventualité dans le cas ou le navire du vicomte deciderait de l'éperonner. Il prit ensuite un porte voix et s'adressa a la frégate sercquoise.

Au nom du Prince de Guernesey veuillez de suite cesser tout combat et déposer vos armes!
Abaissez vos voiles afin que nous puissions monter a bord.


Il espérait que le vicomte revienne a la raison afin de pas causer du tord au prince s'il continuait de s'en prendre au SEG.