messe du pape

Messages : 444 Date d'inscription : 13/01/2010

Le Pape après avoir fait son sermon avait laisser son légat ~ sans oublier de le saluer évidemment ~ discuter seul avec les autorités de l'île. Il priait continuellement pour que cette rencontre puisse terminer l'entreprise qu'il était venu réaliser. Diplomate il ne l'était sans nul doute plus ~ des mois de réclusions ont fait oublié les mots à ne pas utiliser ~ mais Fanatique, il l'était sans aucun doute. Profondément convaincu que ces îles devait être régner par un enfant sacré du Créateur, ~ Il n'en peut en être autrement ! ~ disait-il souvent, il avait convenu qu'il ne les quitterai pas tant que le prince n'avait pas été sacré. Il n'avait pas faillit à sa parole et, après avoir effectuer avec plein de difficulté, les tâches prescrivent par Quasi, il avait fait sonner les cloches de l'Église, pour cette messe dominicale.

Soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut où nous célébrons ensemble Sa Gloire et essayons de nous rapprocher encore plus de Son amour.
Nous tenions avant toute chose à présenter nos excuses aux Lemerciers, s'ils sont parmi nous. Notre charge de Souverain Pontife nous prend énorme ment de temps, et nous a empêché, malheureusement, de prier avec eux. Nous espérons que leur "petit" ne soit plus madale, et prierons nous à sa guérison, à la fin de cette messe.

Dans ces temps de doutes et d'écartement à la foi, il nous faut nous retrouver ensemble dans l'Amour Divin qui uni chaque enfants du Créateur. Et c'est ce que Nous allons faire, en lisant ensemble le dernier chapitre du livre de l'Histoire, écrit par Saint-Père Pascal, et qui a donc, indirectement, le Créateur pour auteur.

Saint Père Pascal, le Prophète du Créateur, dans le dernier chapitre du Livre de l'Histoire a écrit:: "Ainsi, pour ne pas que la Vraye Foy ne soit oubliée, en octobre 1648, fut instauré la Véritable & Sainte Eglise Pascale, dont je m'installa en tant que Premier Souverain Pontife. La diète précisa également que la région du Remensis située des rives de la Marne à celles de l'Aisne serait désormais sous souveraineté pontificale et siège des nouveaux états ecclésiaux. Était venu le Temps du Renouveau! "

Dans sa doctrine, sa vie et son culte, la Sainte Eglise perpétue et transmet à chaque génération tout ce qu’elle est elle-même, tout ce qu’elle croit. La charge d’interpréter authentiquement la Parole du Créateur a été confiée, Par Saint Père Pascal, au seul Magistère de l’Église, au Pape et aux évêques en communion avec lui. Ainsi la foi de l’Église précède, engendre, porte et nourrit notre foi. L’Église est la mère de tous les croyants. " Nul ne peut avoir le Créateur pour Père qui n’a pas l’Église pour Mère. " Que cette indéniable vérité rentre enfant dans la tête des hautes autorités de cette principauté qui pensent pouvoir se dire pascaliens tout en ne reconnaissant nullement la suprématie de l'Eglise Pascalienne sur la foi !!

Il fit une pause, afin de permettre aux fidèles de comprendre toute la sévérité de ses propos, et lui permettant aussi de se masser le dos ~ c'est qu'il n'avait jamais porté autant de bois de sa vie ! ~

A ces mots, je ne peux que demander de prier tous ensemble pour nous rapprocher de cette vérité pascalienne et de l'amour de Notre Père. Sans oublier évidemment le jeune enfant malade, pour qui'l puisse recouvrer la santé !

-- Je crois au Très-Haut --

Je crois au Très-Haut, Créateur de Toute Chose, qui forma de la poussière de la terre le corps de l'Homme et de Son amour il lui donna une âme.
Je crois à Saint Père Pascal, Son prophète, seul détenteur de la divine vérité, qui a ouvert la voie de notre possible rédemption et réconciliation avec Lui.
Je crois fermement à toutes les vérités que le Créateur a révélé à Son Prophète Saint Père Pascal et qu'Il m'enseigne par Son Eglise, parce qu'Il ne peut se tromper, ni me tromper.
Je crois en la Sainte & Véritable Église, Son peuple, qui célèbre la gloire de sa grâce et proclame la bonne nouvelle du Salut.

C'est ma foi.

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Elisabeth vint communier, cela faisait longtemps qu'elle n'avait que temps de le faire. Elle communia, c’était entre elle et le Très Haut, elle était lasse des disputes et harangue, et bien qu'entourée de personnes, elle se sentait seule et agit de fait. Elle se signa et murmura le credo, pria pour Reims, son salut, son fils Alexandre, et son époux.
Elle pria pour que le Très Haut pardonne a ceux qui offensent ses paroles, ci fait, elle se signa a nouveau et sortit discrètement.

Messages : 529 Date d'inscription : 04/10/2009

Si un sourire avait surgit sur le visage sombre de l'abbesse, c'est en voyant le pape se masser le dos. Elle aussi souffrait de devoir mener le bois chaque semaine mais heureusement Dudule faisait le plus gros. Les Lemercier n'étaient pas là et pour cause..leur petit avait de fortes fièvres et aucune plante ou décoction n'en venaient à bout. Mais le pape avait respecté les engagements que Quasi avait pris auprès de ces gens, et cela, elle l'appréciait.

Ce matin là, Aime l'avait regardé s'habiller pour l'office. Reste...nous iront prier tout à l'heure..profitons de ce dimanche matin pour rejoindre notre maison de la plage..Elle mourrait d'envie de lui dire oui, de lui faire plaisir. Ils avaient si peu de temps ensemble ces derniers mois. Mais la messe dites par le pape..elle ne pouvait pas ne pas y aller. Elle envisageait de plus en plus au fil des heures de quitter son office d'abbesse. Elle oubliait toujours ses autres charges telle celle d'évêque tant la seule qui lui tenait à cœur était la fonction qui lui permettait d'être au plus proche des gens.

La voila assise dans une église bien froide. Étrange que d'être sur un banc quand on a l'habitude de marcher dans les allées, de parler, de poser des questions...Que de mots compliqués, que de phrases alambiquées , pour des paysans, des marins de passage. Le pape était à son affaire mais dans les mots Quasi avait ce sentiment que ce n'était que des mots. Puis vinrent les mots qui avaient pour but de dire aux quelques fidèles présents que le prince n'était pas Pascalien. Quasi aurait du être atterrée mais il n'en était rien. Elle commençait à connaitre l'homme. Elle aussi avait usé de l'office pour dire aux iliens qui était l'hérétique Louis Edouard. Mais elle n'avait jamais menti. Et là, les paroles étaient mensongères pour elle..elle aurait pu se lever, crier que personne plus qu'Aime aimait Pascal mais elle se tut. A quoi bon, songeât elle...

Une prière silencieuse lui permit de se libérer de la colère.

Pascal, toi qui tient ma main à chaque pas, toi qui regarde mon fils grandir vers toi, toi qui nous aime sans jugement quand nous reconnaissons nos fautes...Pascal, pardonne moi mes pensées de colère, donne moi la force de continuer à te servir au sein de ton église...entends mon cœur qui lui te servira où que je sois.

Un signe de tête et un sourire en voyant Ely sortir. Une envie qu'elle retient d'aller prendre sa place prés de l'autel...elle sort après avoir salué le Pape d'un signe de tête.

Invité

La foi est une choses importante pour un homme qui doute. La foi, c'est la ligne de conduite qu'il suit pour différencier le bien du mal, le complément de son éducation terrienne. C'est une chose difficile à acquérir, proche de la folie. C'est l'extase mise à la portée des nains. Et il n'est de foi individuelle, de grandes foi, qui ne dépasse les préceptes de l'église, qui n'atteignent une dimension spirituel nettement supérieur à tout les livres sacrés. Les mots perdent leurs sens, leurs fougue une foi sortis de la bouche des hommes, la parole n'est qu'une trahison de l'esprit, une arme pour faire douter, un moyen pour défendre notre génie égoïste, celui qui fait de chaque être un Dieu parmi tant d'autre.

Car n'est-il pas de plus grand pouvoir que de savoir changer la face de Dieu lui même ? De s'en faire sa propre divinité construite avec ses amours, ses haines et ses idées, un Dieu à son image plutôt que l'inverse ?

"C'est ma foi."

Silas se signa. Il resta fixant le Saint-Père avec respect. De toutes les foi, il était celle qui avait su prendre la plus grande importance au yeux des hommes. Et Silas se demandait si ce n'était pas ça, le Tout Puissant, juste une idée qui avait sur prendre de l'importance dans la tête des hommes ainsi qu'un tel pouvoir, qu'elle a finit par les dépasser.

Il se leva et salua l'abbesse et jeta un regard imprudent à la Comtesse puis quitta l'église dans une attitude de respect

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Romeuf attendait dehors, le bébé dans les bras. Ils etaient venus en famille, mais aux premiers signes d'enervement du petit garçon, Romeuf etait sorti avec son fils, afin que l'assemblée, et tout particulierement Elisabeth ne soient pas dérangés.

Puis, la voyant sortir à la fin du service religieux se rapproche et lui prend la main, l'embrasse, et viens saluer quelques personnes présentent, partageant quelques nouvelles entre voisins, avant de rentrer vers leur maison.

Messages : 444 Date d'inscription : 13/01/2010

La faiblesse actuelle du pape était aussi bien physique que mentale, car après un week-end à se reposer pour cause de fatigue extrême, voilà qu'il venait d'apprendre qu'il était accablé d'apprendre que son cardinal, Jean d'Anjou, en qui il avait toute confiance, venait de fonder une nouvelle eglise. Nouvelle des plus dure losqu'on lui rapporté que cette folle idée schismatique était suivit par l'"évêque" ~ nommé officieusement car le cardinal, trop occupé dans par ses affaires démoniaques a oublié de la nommer officiellement ~ qui, selon les rumeurs était enceinte... de son propre frère ! Créateur, comment préserver le monde de la destruction si même ses pasteurs le mettent en danger ? déplorait-il. Enfin, quoi qu'il en soit, il avait une messe à rattrapé, et c'était le plus urgent, la survie du monde attendra bien demain.

Soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut où nous célébrons ensemble Sa Gloire et essayons de nous rapprocher encore plus de Son amour ! Il est étonnant de faire cette messe en ce jour. C'est ce qu'on appel une messe exceptionnelle, faite pour me pardonner de mon absence de dimanche dernier et pour appeler, dans ses temps d'hérésie, à retrouver ensemble l'Amour Divin qui uni chaque enfants du Créateur.

Saint Père Pascal, le Prophète du Créateur, dans le dernier paragraphe du Chapitre II – La révélation a écrit:: "6. Dieu me dit alors : " Hélas, Ma Parole s'est perdue dans les gouffres du temps, parce que les hommes ont fait l'erreur de vouloir vivre en parfaite communion avec Moi. J'ai décidé aujourd'hui de leur accorder une deuxième chance, en t'inspirant à toi, Pascal, la Vérité Divine. Ta mission sera de la transmettre au monde et de répandre la Vraie Foy. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, si vous oubliez à nouveau l'amour que J'ai pour vous et que vous m'aimiez plus à nouveau, je vous détruirai, car vous n'auriez alors plus aucun sens. Maintenant va proclamer la bonne nouvelle du salut!" "

Ce sont là les propos du Créateur rapportés par Saint-Père Pascal lui même ! Si, encore une fois, l'Homme se détourne du Créateur en trop grand nombre, s'il oubli à nouveau l'amour qu'Il a pour lui, et qu'il ne L'aimait plus, le Créateur détruira l'Homme, car il n'aura alors plus aucun sens !
la Charge de préserver l'humanité de la destruction est donc tout naturellement confié à la Justice de l'Église et à ses institutions, puisque l'Eglise est l'Epouse du Créateur et Mère de tous les croyants ! Il convient en effet d'éradiquer toute personne se détournant de l'amour du Créateur, car ils nous mettent en péril.
A ces mots, je ne peux que demander de prier tous ensemble pour nous rapprocher de cette vérité pascalienne et de l'amour de Notre Père.

-- Je crois au Très-Haut --

Je crois au Très-Haut, Créateur de Toute Chose, qui forma de la poussière de la terre le corps de l'Homme et de Son amour il lui donna une âme.
Je crois à Saint Père Pascal, Son prophète, seul détenteur de la divine vérité, qui a ouvert la voie de notre possible rédemption et réconciliation avec Lui.
Je crois fermement à toutes les vérités que le Créateur a révélé à Son Prophète Saint Père Pascal et qu'Il m'enseigne par Son Eglise, parce qu'Il ne peut se tromper, ni me tromper.
Je crois en la Sainte & Véritable Église, Son peuple, qui célèbre la gloire de sa grâce et proclame la bonne nouvelle du Salut.

C'est ma foi.

Paix et Bénédictions

Messages : 444 Date d'inscription : 13/01/2010

Cela faisait trois semaine que le pape était sur l'île, où peut-être un petit peu plus, quoi qu'il en soit, c'était bien là sa troisième messe. Il décida d'ailleurs, pour changer un peu ses sermons, d'aborder aujourd'hui un sujet des plus joviales : le mariage. En ce dimanche matin, le temps était à l'apaisement et les cloches bordonnèrent d'un son mélodieux. C'était l'heure de se rassembler.

Soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut où nous célébrons ensemble Sa Gloire et essayons de nous rapprocher encore plus de Son amour.

Aujourd'hui est un grand jour, car nous allons célébrer, après cette cérémonie, le mariage de deux enfants du Créateur. Il m'a paru donc judicieux de vous parler un peu du mariage pascalien. Écoutez donc les paroles du Créateur, retranscrite par Son prophète Saint Père Pascal.

Citation :: " Le Très-Haut regardait ému tout l'amour que ses créatures préférées lui portaient. Voulant les remercier il leur dit: "Cet amour que j'attends de vous, je vous permets aussi de l'éprouver également envers vous. La tendresse et le désir mutuels seront les composantes de ce pur sentiment. La procréation en sera la finalité. Mais seul l'amour que j'aurais béni pourra permettre l'acte de chair, afin que votre espèce perdure dans Mon Amour. ""

Le Sacrement du mariage de la Sainte Eglise Pascalienne est la bénédiction du Créateur à cet amour, ce don divin. Se marier selon le culte pascalien permet ainsi de perdurer notre espèce dans Son Amour. Il faut donc le regarder comme le plus important des Sacrements. Etant sacré, il est un lien divin qui ne peut être délié, s'il est toutefois correctement créer, par aucune lois humaines. C'est pourquoi c'est une décision importante à laquelle l'on doit réfléchir longtemps et écouter profondément notre cœur.

A ces mots, je ne peux que demander de prier tous ensemble pour nous rapprocher de cette vérité pascalienne et de l'amour de Notre Père.

-- Je crois au Très-Haut --

Je crois au Très-Haut, Créateur de Toute Chose, qui forma de la poussière de la terre le corps de l'Homme et de Son amour il lui donna une âme.
Je crois à Saint Père Pascal, Son prophète, seul détenteur de la divine vérité, qui a ouvert la voie de notre possible rédemption et réconciliation avec Lui.
Je crois fermement à toutes les vérités que le Créateur a révélé à Son Prophète Saint Père Pascal et qu'Il m'enseigne par Son Eglise, parce qu'Il ne peut se tromper, ni me tromper.
Je crois en la Sainte & Véritable Église, Son peuple, qui célèbre la gloire de sa grâce et proclame la bonne nouvelle du Salut.

C'est ma foi.

Paix et Bénédictions

Messages : 529 Date d'inscription : 04/10/2009

Elle aurait pu se faire croire que sa décision était murement réfléchit. Ce n'était pas le cas. Impulsive elle l'était souvent, même si elle tentait de se corriger. Mais aussi grand soit le vase, il suffit d'une seule goutte pour qu'il déborde. L'annonce des problèmes de l'église était cette goutte tant redoutée.

La nuit qu'elle aurait pensé agitée ne le fut pas. Soulagée de ses choix? certainement pas mais plutôt épuisée de ne savoir comment continuer à donner sans ne plus être à la merci des choix des autres. Elle s'était résolue à abandonner sa charge d'ecclésiaste, incapable de vivre un conflit au sein même du seul lieu qui devait prôner dialogue et paix. Elle n'aimait pas l'homme qu'était le pape et elle appréciait le cardinal mais elle ne pouvait comprendre que l'on puisse mettre à mal l'église ainsi et surtout..demander aux religieux de faire un choix tel celui ci.

Sa décision aurait été autre si le pape ne s'était pas engagé à faire la messe et les célébrations de Saint Pierre mais puisque c'était le cas, elle pouvait agir en toute conscience, en bonne conscience. Ce matin là, elle avait habillé Colin, réveillé Aimelin dont le sommeil avait été infernal au point de la réveiller plusieurs fois.

Avant d'entrer dans l'édifice si simple et pourtant si riche de réunions d'amis, elle avait demandé à Aime de ne pas intervenir...D'essayer en tout cas. Un baiser à son futur ( très futur semble t'il) époux, un autre à son fils et ils entrèrent. Le pape commença sa messe qu'elle écoutait avec attention. Elle n'aimait pas sa façon de prêcher mais cela était propre à chacun. Elle, elle aimait le contact avec les fidèles, parler des problèmes quotidiens, aider à résoudre les petits conflits entre voisins. Elle se redressa, déposant Colin sur les genoux de son père.

Votre Sainteté, c'est un beau prêche pour la plus belle des unions qu'est le mariage. Permettez moi tout de même de vous rappeler qu'il serait bon que je puisse baptiser Monsieur Acar avant que vous puissiez célébrer son mariage.

Grand sourire et pourtant elle pensait...vraiment étrange que ce chef de l'église soit soudain si pressé de tout faire...mais mieux vaut tard que jamais, Pascal avait du enfin lui dire que dormir n'était pas supposer être son activité principale. Elle continuait à s'adresser au Pape en marchant vers lui. Après tout, c'était encore l'église où elle était abbesse , pour quelques heures.

Après cette célébration que nous ferons dans la joie et l'amour de Pascal, je vous rendrai ma charge, Votre Sainteté. Si il n'est pas bon de régler les problèmes de ce genre en public, je ne peux quitter mes fonctions sans m'expliquer auprès de ceux qui m'ont donné leur confiance pour les guider depuis longtemps maintenant.

Elle cherchait le regard du Prince pour avoir la force de continuer. Se mettant face aux fidèles, elle parla à coeur ouvert, ou presque. Elle ne parlerait pas des problèmes réels que rencontrait l'église , ne voulant surtout pas déstabiliser ce qu'elle avait construit sans l'aide d'aucun religieux , pendant de nombreux mois.

Mes amis, vous simples visiteurs, vous nouveaux venus parmi nous, je vous salue tous du fond du coeur.

Aujourd'hui sera le dernier jour où vous me verrez à cette place qui est la mienne depuis longtemps maintenant. Certains d'entre vous ont certainement lu l'annonce du Cardinal d'Anjou, que nous avons reçu il y a peu , le Cardinal aussi bien que l'annonce d'ailleurs. Je vous demande à tous de ne pas douter de Pascal, notre guide. Que votre foi reste inébranlable en ces temps d'incertitude.

Oui, vous aussi Firmin, mais vous, vous devez en plus surveiller votre foie, celui que vous entretenez avec cet alcool normand.

Elle sourit devant le regard semi contrit du dit Firmin.

Mes amis, la religion et l'église sont les affaires des hommes. Avec leurs qualités et leurs défauts ils essayent de faire au mieux. Mais la foi, elle, est affaire divine. Ne remettez jamais en cause cela. Pascal vous a montré chaque jour qu'il était à nos cotés. Il nous a guidé en maints épreuves. Jamais il ne nous a abandonné. Si aujourd'hui les hommes qui le servent ne savent respecter ses enseignements, soyez plus grands qu'eux en l'honorant dans chacun de vos actes, chacune de vos pensées.

Pascal nous enseigne l'amour et le respect. C'est ainsi que nous vivons chaque jour. Oh, ce n'est pas toujours facile, n'est pas Léon? Il y a des jours où la colère nous gagne. Nous ne sommes que des hommes de chairs et de coeur. Mais Pascal ne nous demande pas la perfection, non. Il nous demande d'essayer, toujours plus fort, de nous rapprocher de lui. Il est notre seul guide, ce bâton qui nous aide à ne pas tomber.

Elle essayait de contenir les larmes qui perlaient lentement.

Aujourd'hui, je ne vous abandonne pas. Je vis sur notre ile, mon fils grandit parmi les vôtres, mon fiancé est l'un des votres. Aujourd'hui, simplement, j'accepte de ne plus être en conflit avec moi même quant à notre église, j'accepte de ne vivre que pour notre foi et pour nous. A votre écoute, je le serai toujours. Je prierai avec vous, je parlerai avec vous, je ne cesserai jamais d'aimer chacun d'entre vous. Un nouveau prêtre viendra ou bien Sa Sainteté restera, car je sais que jamais il ne laissera vide cette maison du Très Haut que nous avons bâti ensemble. Notre sueur en est les fondations, nos rires en sont les pierres, nos joies en sont le toit, nos larmes et nos chagrins en sont les murs...Cette église est notre maison à tous, celle que Pascal nous offre pour l'aimer ensemble.

Voila mes amis. Je vais célébrer le baptême de nos fidèles et si Sa Sainteté le permet j'officierai la messe de funérailles ainsi que son Altesse le Roy de France l'a souhaité. Mais après cela, ce n'est plus moi que vous verrez prés de l'autel, je serai enfin assise avec vous pour prier.

Elle marchait maintenant dans les allées, allant vers les uns pour un mot gentil, vers d'autres pour caresser la joue d'un bambin..

Le voila enfin dehors ce petit coquin. Je suis heureuse qu'il aille mieux, Mme Lemercier. Venez me voir quand il sera pleinement guérit, j'ai des habits de Colin qui lui iront à merveille.

Elle reprit sa place auprès de son fiancé

C'est dur..ne dis rien s'il te plait

Messages : 1860 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Guernesey la Belle

[Un dimanche matin, trop tôt]

Depuis que le pape était sur les îles, le sommeil du Prince était parti avec son arrivée. Des tourments, des questions, de l'énervement face à l'intolérance et la stupidité aveugle. C'est les traits tirés, le visage fermé et fatigué qu'il accompagna contraint, la Princesse à l'église.
Il reporta toutefois son attention sur le pape qui prenait la parole.

Soyez les bienvenus dans la maison du Très-Haut où nous célébrons ensemble Sa Gloire et essayons de nous rapprocher encore plus de Son amour.

Début habituel pensa le jeune homme, attendant maintenant un extrait du précieux livre d'église. Hum voyons quel extrait avait-t-il choisi aujourd'hui. L'amour... "Seul l'amour que j'aurais béni pourra permettre l'acte de chair". Un petit sourire s'afficha alors sur ses lèvres et quelques pensées tourbillonèrent. Maintenant allait venir la petite explication de texte du petit passage du livre sans doute.

Ce qui arriva. Tout en faisant semblant d'écouter il se demandait quel mariage il allait célébrer ? celui de Madalena alors que sa filleule souhaitait être mariée par Quasi ? Si tel était le cas, ce pape était vraiment le dernier des hommes.

A la fin de la tirade papale il ne put s'empêcher de murmurer... "à ces mots je ne peux ..." suivi immédiatement par l'homme qui répétait ce qu'il avait appris par choeur, au mot près.
Soupir du jeune souverain. Décidément les messes, enfin si l'on pouvait appeler cela une messe, se suivaient et se ressemblaient, monotones et ennuyeuses. Il était maintenant persuadé que l'homme était un descendant du wizme.

Allait venir ensuite la petite prière disant que l'on croit au Très Haut ... ha ben la voilà...
Et il ne put s'empêcher de dire à voix intelligible les mots de la fin habituelle

Je crois en la Sainte & Véritable Église, Son peuple, qui célèbre la gloire de sa grâce et proclame la bonne nouvelle du Salut.
C'est ma foi.
Paix et Bénédictions

Pile poil avec le pape. Du grand art Aime, du grand art !
Un regard souriant à Quasi, fier de lui de savoir la messe par choeur. Un de ces jours, il faudrait qu'il s'y essaie ce n'était pas bien difficile.
Allez maintenant hop tout le monde part, et à dimanche prochain.

Ah non.. sa douce lui mit Colin sur les genoux et se leva pour se diriger vers le Pape. Le jeune prince observait et écoutait. Et là, il entendit une messe, des paroles sortant du coeur, des paroles d'une femme qui méritait sa place. Le pape et bien des Evêques devraient prendre modèle sur elle et oublier leur sacro saint pouvoir de mâle souvent bien ridicule.

Un sourire lorsque son regard gris croisa celui de son aimée, l'encourageant à continuer. Il ne perdait pas un mot, pas un regard tandis qu'il l'écoutait, et l'état dans lequel elle se trouvait ne lui échappa point. Ca lui coutait de dire tout ça, de dire qu'elle abandonnait sa fonction d'abbesse et à l'instant même, il n'avait qu'une envie, se lever et aller assomer le pape avant de le jeter à la mer pour ne plus jamais en entendre parler.
Il la suivit des yeux lorsqu'elle revint prendre place à ses côtés, et se contenta de lui répondre en murmurant.

Je t'aime

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Romeuf etait venu la messe dominicale après avoir verifié la bonne cuisson du cerf roti farci aux bolets et lardons de sanglier sauce marchand de vin qu'il avait préparé des l'aube pour le reps communautaire d'après l'office.

Lui aussi avait lu les papiers du cardinal.
Ne se sentant plus vraiment Pascalien depuis la publications des nouveaux dogmes edits par la Pape actuel, et encore moins suites aux propos et decisions plus que douteuses concernant Aimelin, Quasi, puis Esmée avant qu'elle ne devienne une vulgaire voleuse, il etait plutot content que les ecclesiastiques veuillent remettre de l'ordre dans l'église, et revenir à un culte plus concret, plus proche des gens, et plus en rapport avec ces principes de dialogue et tolerances qui lui avait, lui fait accepter de se convertir à la nouvelle religion, lui qui alors debarquait en France après 5 ans de guerre civile pour cause religieuse en Angleterre.

Maintenant, fallait voir de quoi il en retournait de ce cardinal et de son eglise réformée. En la proclamant ouvertement ainsi, en jetant les fideles dans un nouveau schisme 8 mois apres le dernier lancé par un autre cardinal, il commençait dejà mal le fameux dialogue si cher à tout pascalien, reformé ou non.
De même qu'un general discute de ses plans et organisation en son etat major plutot qu'au front des troupes, ce genre de discussion purement theologique et politique interne à l'eglise n'avait pas à prendre les fideles à parti.

"En tant que membre de la communauté des croyants réunie en ces lieux, je prend la parole.

Au nom de mes administrés, moi, Philippe Mézières, dit Romeuf, Maire actuel de Saint Pierre port, dernier Maire en exercice de Reims, remercie Dame quasi pour l'ensemble de son ministère en ces Iles qui sont les notres, et lui confirme l'entier support de la population en ses choix, qui, nous le savons toutes et tous pour l'avoir vu et ecouté en ses multiples offices, publics et privés, sont inspirés par le Trés Haut.
Bienvenue à vous à nos cotés, Madame."

Des cérémonies importantes pour certains guernesiens devant avoir lieux, il prefera taire la suite et se rassit

Invité

Henri entra

Moi Henri de Coucy, Chevalier Pascal soutien Quasi dans ses choix ainsi que Jean d'Anjou, vrai représentant de l'Eglise Pascal, de Pascal et du Très Haut.

Moi Henri de Coucy devant le Très Haut chevalier Pascal accuse ici devant les fidèles mathieu de dénaturer la vrai foi, de réécrire le dogme selon sa seule pensée sans qu'un concile n'ai été réunis, sans que personne n'ai vu ni lu les textes.

Moi Henri de Coucy devant le Très Haut chevalier Pascal accuse ici devant les fidèles mathieu d'avoir détruit les anciens textes de Pascal et de la avoir modifié selon sa seule idée pour en faire un dogme à sa seule convenance dans le but de soumettre les hommes tant Princes que gens du peuple à sa seule volonté.

De fait mathieu ex_pape de l'église Pascale vous êtes hérétique et infidèle à la parole de Dieu, aussi par les devoirs qui sont miens en tant que chevalier Pascal et selon les vœux que j'ai fais de protéger la vrais foi et défendre ceux qui croient en Pascal et dans le Très haut qui l'a inspiré, je vous démet de vos fonctions de Pape. Vous serez enfermé et jugé par un tribunal religieux. Tous vos actes depuis que vous avez été élu pape son de fait caduque.

Vous allez être cloitré jusqu'à votre procès et l'ensemble de ceux qui interviendront seront écouté par le tribunal qui sera constitué. Votre règne est terminé.

Gardes emmenez cet homme à la Geôle il sera transféré au Mont Saint Michel, Terre neutre où se tiendra le procès.

Des gardes s'avance pour se saisir du pape, toutes issues étant condamnée

Messages : 1130 Date d'inscription : 27/10/2009

Roxetrice était à Saint Pierre en vacances.

Elle connaissait la réputation de cette ile, de son Prince, et notamment la résistance au Pouvoir du Pape Mathieu !!!!
Elle appréciait beaucoup cette volonté montrée et démontrée et espérait que ceux qui étaient son modèle ne se démobiliseraient pas.

Elle avait eu écho que le Pape essayait de reprendre le contrôle de l'Eglise dans cette Ile. Elle avait d'ailleurs eu un altercation en taverne avec lui. Elle avait osé l'affronter et était fière d'elle même.

Elle n'avait pas supporté que cet homme qui se croyait au dessus de toute les lois excommunie et défroque son ami Jeandanjou.

Elle s'était glissé au fond de l'Eglise pour observer ce qui arrivait et était outrée de voir la fiancée du Prince, Dame Quasi, devoir se soustraire à sa charge.

Elle ne comprenait pas ce qui se passait.

Lorsqu'un homme se leva pour dire :

henri_de_coucy a écrit:: Henri entra

Moi Henri de Coucy, Chevalier Pascal soutien Quasi dans ses choix ainsi que Jean d'Anjou, vrai représentant de l'Eglise Pascal, de Pascal et du Très Haut.

Moi Henri de Coucy devant le Très Haut chevalier Pascal accuse ici devant les fidèles mathieu de dénaturer la vrai foi, de réécrire le dogme selon sa seule pensée sans qu'un concile n'ai été réunis, sans que personne n'ai vu ni lu les textes.

Moi Henri de Coucy devant le Très Haut chevalier Pascal accuse ici devant les fidèles mathieu d'avoir détruit les anciens textes de Pascal et de la avoir modifié selon sa seule idée pour en faire un dogme à sa seule convenance dans le but de soumettre les hommes tant Princes que gens du peuple à sa seule volonté.

De fait mathieu ex_pape de l'église Pascale vous êtes hérétique et infidèle à la parole de Dieu, aussi par les devoirs qui sont miens en tant que chevalier Pascal et selon les vœux que j'ai fais de protéger la vrais foi et défendre ceux qui croient en Pascal et dans le Très haut qui l'a inspiré, je vous démet de vos fonctions de Pape. Vous serez enfermé et jugé par un tribunal religieux. Tous vos actes depuis que vous avez été élu pape son de fait caduque.

Vous allez être cloitré jusqu'à votre procès et l'ensemble de ceux qui interviendront seront écouté par le tribunal qui sera constitué. Votre règne est terminé.

Gardes emmenez cet homme à la Geôle il sera transféré au Mont Saint Michel, Terre neutre où se tiendra le procès.

Des gardes s'avance pour se saisir du pape, toutes issues étant condamnée

Roxetrice se dit : ENFINNNNNNNNNNNNNNN!!!!!!!

Messages : 694 Date d'inscription : 03/02/2010

Sujet sous surveillance. Le moindre écart HRP entrainera des sanctions;

Messages : 529 Date d'inscription : 04/10/2009

Le monde était il devenu fou? Elle garda son calme avant de reprendre la parole.

Que tout le monde se calme ici et maintenant. Je vais tacher de ne rien oublier. Monsieur Romeuf, merci pour vos gentillesses, et ne doutez pas que j'ai toujours été parmi les villageois, mais j'apprécie les souhaits de bienvenu tout de même.

Quant à vous Monsieur de Coucy, de quel droit osez vous venir parler sur ce ton dans notre église? De quel droit prétendez vous être le bras de la justice religieuse? et de quel droit prétendez vous ordonner à la garde princière?

Sa voix montait au fur et à mesure

Et pour finir, comment osez vous, au nom de Pascal, faire entrer des gardes dans mon église?? Vous me soutenez dans mes choix dites vous? Mes quels choix? ce sont des choix tout à fait personnels . Je ne prends aucun partie moi, car seul le message de Pascal
est de valeur. Faut il toujours que tout en vienne à la violence? Faut il que vous preniez vos convictions pour évidence? Vous êtes juge
et bourreau? Alors maintenant, la clarté va se faire et pour tout le monde ici présent.

Vous êtes dans une église en présence d'un pape encore en fonction et d'une abbesse qui avait le désir de faire de ce jour un jour de fête en baptisant un ami. Ici, personne n'ordonne, personne ne juge . Monsieur Coucy, vous êtes en présence du Prince des iles et vous prenez initiative de faire appel à la force dans ce lieu de paix? De quel droit? Notre Prince n'est donc pas capable de décider lui même?

Je vous le dis à tous. PERSONNE dans cette église ne niera les valeurs pascaliennes. Il prône le dialogue et la paix et je veillerai à ce que ce soit appliqué, que j'ai rendu ma charge ou pas. Monsieur de Coucy, sortez de cette église maintenant. Que la raison vous revienne, l'air frais y aidera. Dois je préciser qu'en dehors d'être abbesse, je suis aussi la voix du Prince .

Maintenant, j'aimerai que tous se calment vraiment. Je rends ma charge et cela ne regarde que moi. Que chacun ait ses opinions et ses idées sur les évènements actuels, c'est normal. Mais ici n'est pas le lieu d'en débattre, encore moins un jour de messe.

J'aimerai que Sa Sainteté prenne la parole maintenant. Et qu'on la laisse s'exprimer.

Messages : 1130 Date d'inscription : 27/10/2009

Roxetrice n'en revenait pas. Elle ne comprenait pas. En quoi ceux qui s'opposaient au Pape jusqu'à maintenant restaient-ils dans la neutralité maintenant !!!!!
Guernesey était pour elle la ville de la Résistance.

Elle réfléchissait tapie dans un coin de l'Eglise.
*En quoi être Pascalien devrait nous faire baisser la tête ? Bien sûr que la violence n'avait rien à faire dans une église. Mais les pourparlers, les discussions n'avaient jamais abouti. QUand un homme n'écoute plus personne, n'agit plus dans l'intérêt des idées que nous défendons, que faut-il donc faire ? En quoi le Pape se mèlait-il d'une messe de baptème ou de mariage alors qu'il n'y a pas été invité.
En quoi Le Pape avait le droit de faire main basse sur cette Eglise ? Pourquoi les fidèles ne pouvaient il pas se mettre en travers de ce comportement d'autoritarisme.*

Il se remit à observer sentant son coeur se serrer.

Invité

Madame je suis chevalier Pascal et tous semblent avoir oublié que cet ordre a été créé pour éviter que des papes ou autres grands de l'église ne se permettent d'enfreindre et de modifier la loi du très haut sans les formes que Pascal au nom de Dieu ont édictés à savoir un concile des grands de l'église, cardinaux comme évêques.

le pape ici enfreint ces règles et s'immisce dans la vie des fidèles sans y être autorisé. En quoi Le Pape avait il le droit de faire main basse sur cette Eglise ? Pourquoi les fidèles ne pouvaient il pas se mettre en travers de ce comportement d'autoritarisme. Comme personne n'intervient alors il devient de mon devoir de faire respecter cette loi. j'ai été Lieutenant Général des Etats Pontificaux, j'en connais les rouages et les droits comme les usages et les textes édictés, puisque j'en suis pour certains l'auteur.

Lorsque j'affirme que mathieu ici présent dénature les textes sacrés je sais ce que j'affirme. Et si il le fait il le fait en dehors de toutes les règles de l'église elle-même. Je n'agit que pour la foi et les croyant, ma mission et celle qui a été donnée à mon ordre protéger l'église des dérives et éviter qu'elle enfreigne les règles qu'elle a elle même édictée.

Plusieurs papes se sont comportés de manière extrêmement limite avec les règles de l'église mais aucun encore n'est passé outre. je suis intervenu à plusieurs reprises, en conformité avec la loi de notre ordre, pour rappeler à certains prédécesseurs de mathieu qu'ils allaient franchir cette limite et ils ont bien voulu écouter leur propres règles.

La non seulement mathieu les franchit mais il les abolies afin que tous soit selon son bon vouloir. Il peut le faire mais pas sans concile où serait représenté chaque parti de manière égale l'ordre pascal tranchant selon la loi si personne n'emporte la préférence. Jamais l'ordre n'a franchit la loi et chaque fois qu'il a eu à trancher il l'a fait en compromis entre les partis pour que tous les croyants restent dans la foi.

L'Ordre Pascal n'a pas d'ami ou d'ennemi, il fait seulement respecter les règles. Or Votre Seigneurie votre destitution a été illégale et non conforme à la loi, sans jugement, sans acte d'accusation ni défense. Les précepte de la foi ont été modifié sans respect des règles de l'église. Le prêche de ce jour n'est pas conforme aux écritures qui si elles doivent changer ne le peuvent pas de la volonté d'un seul homme fut-il Pape.

Quant aux hommes autour de moi ils ne sont pas de la garde princière mais sergent de l'ordre. Pour finir personne en ce monde ne peux dire qu'il est dans [b]notre église, car l'église quelle quelle soit est à tous et à Pascal et au très haut mais pas à qui que ce soit d'autre fut-il le constructeur ou celui dont la générosité à permis son élévation.

Pour vous complaire nous allons sortir mais toutes les issues, je dis bien TOUTES sont gardées et mathieu sera emmené pour comparaitre devant la cour de justice de l'église convoquée par l'ordre Pascal. Tous ceux, adversaires du pape comme tenant de lui seront entendu à part égale et un jugement équitable sera rendu en faveur ou en défaveur de mathieu. Il n'y a ni haine ni volonté de nuire au Pape, seule la survit de l'église Pascale est en jeu.

Nous ne sommes ni pour vous ni contre vous ni contre mathieu ni pour lui. Nous approuvons seulement la démarche de Jean d'Anjou car sa voix s'est élevée pour dire la loi de l'église telle qu'elle est à ce jour. Si elle doit évoluer, elle devra le faire mais selon les formes édictées et non par la volonté d'un seul. Jean d'Anjou devra également présenter les raisons qui l'ont amené à faire ce qu'il a fait et sa démarche sera jugée conforme ou non aux préceptes de l'église. A ce jour il est seul a respecter la règle et à s'y conformer mais l'ordre ne tranchera pas en sa faveur ou en sa défaveur sans écouter tous ceux qui voudront bien exprimer un avis. A ce jour la loi dit qu'il avance des éléments conforme à la doctrine de l'église, c'est le seul constat que nous portons

Messages : 1860 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Guernesey la Belle

Ils étaient tous devenus fous. Le Prince les regardait, ne sachant s'il devait se mettre en colère ou baisser les bras et s'en retourner au palais afin d'être au calme. Jamais les iles n'avaient été autant agitées que depuis la fin de Reims et l'arrivée papale.

D'abord un noble guernesiais qui manquait de respect au pape, mais qui surtout avait fait preuve de mépris et d’un irrespect total envers la Princesse et le Prince, baffouant de ses gros sabots les lois de l’hospitalité auxquelles tenait Aimelin.

Ensuite le pape qui n'étant au courant de rien concernant Guernesey et ses lois, n'ayant jamais demandé quoi que ce soit, arrivait et déclamait son pouvoir sur le prince, et maintenant voila qu’on assistait à un lynchage public.

Le prenaient ils donc tous pour un enfant incapable tous autant qu'ils y étaient. Quasi et lui savaient ce qu'ils disaient les concernant, quant aux textes propres de l'église, ça n'était pas à Aimelin d'en juger et seuls les grands fifres de l'église en avaient la charge, si compétents ils étaient.
Il regarda sa douce puis se leva avant que le pape intervienne. Il devait calmer les choses, mais surtout il devait leur rappeler qui était l’autorité suprême des îles ce que quelques uns semblaient oublier.
Un geste de la main pour imposer le silence, prenant garde à ne pas crier dans l’église. Sa voix était donc ferme, il l’éleva à peine pour parler.

que tout le monde se calme.

Je crois que tous autant que vous êtes oubliez une chose primordiale. La seule autorité surprême en ces iles est le Prince. Nulle arrestation ne sera faite sans m’avoir informé du pourquoi et du comment, et nulle intervention n’aura lieu dans un lieu saint.

Vos interventions un peu trop musclées partent sans doute de bons sentiments, ceux de défendre l’honneur de l’autorité souveraine et de la représentante de l’église guernesiaise, du moins je l’espère. Mais j’aimerais que vous n’oubliez pas que je suis là et que j’ai mon mot à dire, et que c’est moi qui tranche et décide de ce qui se passe sur mes iles.

Il n’avait pas l’habitude de parler ainsi, mais ça devenait nécessaire, trop de dérives surviendraient s’il n’intervenait pas.

Amiral, je vous ai confié la flotte de Guernesey. Votre rôle est de vous en occuper, de la faire vivre et d’être prêt à nous défendre, ou à accueillir les visiteurs de marque, comme le roi qui doit venir dans quelques temps.
Mais en aucun cas je ne tolèrerai que vous donniez d’ordres concernant une arrestation en ma présence sans me consulter au préalable.

Vous êtes chevalier pascal, je ne connais point cet ordre, vous voyez l’information est toujours tres mal passée entre le Remensis et Guernesey. Mais votre Ordre n’agira pas sur mes terres comme bon lui semble.

Geste autoritaire aux gardes pour leur ordonner de sortir de l’église.

veuillez sortir de cette église sur le champ.

avant de se tourner à nouveau vers la petite assemblée.

Aucune violence ne sera tolérée sans que j’en sois moi même le commanditaire.

Depuis l’arrivée du Pape, je crois avoir fait entendre ma voix sur ce que je veux et ce que je ne veux pas pour Guernesey.

J’ai la désagréable impression que l’on me prend pour un gamin incapable et que l'on veut profiter de mon jeune âge.

Quels que soit les faits concernant l’église proprement dite, qui sont reprochés au pape, quels que soient les textes baffoués sur la marche de cette église, ça attendra qu’il soit hors de ce lieu, et si possible hors de nos terres qui ne sont pas un lieu de règlements de comptes et les galères pontificales sont dans le port pour toutes discussions concernant le fonctionnement de l'église pascale.

Je ne veux pas que Guernesey soit montrée du doigt comme le mauvais élève, en disant que son Prince laisse malmener ceux lui rendant visite. Un Vicomte qui a fait preuve de mépris et de l’irrespect le plus total envers la Princesse, et le Prince, en a subi les foudres.
Y a t il un autre candidat à cela ?

Il se tourna vers le pape.

Si je n’aime pas ce que vous êtes et les idées que vous imposez ici, personne d’autre que moi ne vous fera arrêter. Merci de régler les problèmes internes de l’église ailleurs que sur nos terres de paix.
Je déplore bien entendu l’attitude de vos ouailles à l’égard de l’Evêque qu’est toujours la Princesse Quasi, et je respecte son choix difficile pour elle de quitter l’église, et je la comprends devant de telles attitudes.

Je vous laisse la parole qu'elle a demandé et espère que plus personne ne viendra élever la voix en ce lieux.

Il laissa son regard balayer la petite assemblée et se rassit, prenant la main de sa fiancée, ébouriffant Colin qui semblait tétanisé par la scène qu’il venait de voir. Un baiser sur son front pour le rassurer avant de le reprendre sur ses genoux et attendre que le pape prenne la parole.

Messages : 3838 Date d'inscription : 14/07/2010

Elle avait mis sa plus belle robe, ne sachant ce qui allait se passer. Et avec son Acar, ils s'étaient tranquillement installés dans l'Eglise, attendant la suite des évènements. Et quels évènements !

L'Abbesse qui rend son tablier, les gardes qui viennent arrêter le Pape, tout le monde qui se chamaille. La petite blonde tenait la main de son adoré sans bouger. Son regard était complètement vide, elle était totalement immobile.

Que dire, que faire ? Ce devait être un jour de fête, et voilà que c'était le chaos. Apparemment, avec l'intervention du chevalier, le Pape ne pouvait ni baptiser Acar ni les marier. Que dire, que faire ?

Madalena était dans la plus absolue des détresses silencieuses, ses yeux bleus fixant l'autel sans plus le voir.

Invité

Henri s'incline devant le Prince et sort, les hommes ceux de son équipage tous sergent de l'Ordre pascal sortent et se postent comme cela leur avait été indiqué. Henri sort de sa poche un billet qu'il fait porter à ................ ainsi toutes les dispositions seront prises.

Il comprenait le Prince dans cette circonstance mais il ne pouvait abjurer son engagement envers l'Ordre, seule autorité debout de l'église depuis que le Pape a reconnu mais fait disparaitre l'inquisition.

Messages : 444 Date d'inscription : 13/01/2010

Le pape était, comme toujours, très impressionnait par la vitesse à laquelle les choses se déroulaient sur cette île. Eut-il juste le temps de finir sa prière, que voilà qu'en moins de cinq minutes l'évêque venait de donner sa démission, qu'un soit disant chevalier de Pascal, gouverné par le péché de la colère, s'octroyait des droits qu'il ne possédait pas, et que le Prince, qui retrouvait son calme de jours en jours, avait fait preuve de toute son autorité. Enfin le prince comprenait, qui si lui était le maitre absolue de cette principauté, Matthieu Ier, en tant que Souverain Pontife, était le maitre absolue de cette Eglise. Chacun gouverne ainsi, selon sa vocation et son cœur, les instances que le Créateur leur a confié, sans ingérence aucune.

Nous vous remercions votre Altesse d'avoir mit de l'ordre dans la maison du Créateur. Et sommes très peiné d'apprendre que vous n'aimez pas notre personne. Pourtant je ne désire que votre bien, et celui de vos sujets, le Créateur en est témoin. Quoi qu'il en soit, soyez assuré que les affaires de l'Église resterons, comme elles l'ont toujours été, les affaires de l'Église.

Il se tourna ensuite vers Quasi et toute l'assemblée en même temps. la pauvre, elle était témoin de tristes moments

C'est avec une grande peine que nous prenons acte de votre démission Monseigneur. Comme vous le savez, le Créateur a donné aux hommes le libre arbitre, afin que ces derniers puissent l'aimer en toute liberté. Vous êtes donc Monseigneur libre de choisir la façon par laquelle vous désirez éprouver cet amour. Si ce n'est plus par Son Église, en transmettant Sa Parole Divine à Ses enfants, se sera par vos actions, en tant que Princesse pascalienne. Si nous ne sommes pas aussi proche de ces personnes que vous ~ nous avons vécu tant d'années d'en un palais ~ nous ne les abandonnerons évidemment pas, comme nous allons pas abandonner les fidèles de la Normandie et de Picardie. L'Église aujourd'hui est bien menacée, le combat sera difficile à mener, mais nous garderons toujours espoir, car nous savons que nous avons l'appuie de Saint-Père Pascal et du Créateur.

Concernant le croyant Acar, il faut dire qu'entre ce qu'il nous a demandé et ce que vous nous dîtes, je suis un peu perdu. Il nous a demandé d'être l'officiant de son baptême et de son mariage, mais peut-être a-t-il changé déjà d'avis ? Est-il parmi nous dans cette assemblée ?

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Allait repondre à Henri et le renvoyer à l'arsenal avec ses matelots quand le prince réagit.
Rien à redire.
Donc se tait
Rassure Elisabeth, caline d'un geste le petit Alexandre, se tourne vers Madalena en lui faisant un sourire

"Ne vous inquiétez pas pour vous deux, la cérémonie va pouvoir continuer. "

Fait signe à deux hommes de l'assemblée, qui sortent prestement à la suite des marins de de Coucy et s'eloignent de l'eglise.

Messages : 50 Date d'inscription : 13/09/2010

Le cœur lourd, il prit alors la parole : Votre sainteté, votre altesse, mon intention n'était point de lever une altercation entre vous et je suis bien navré de tout cela... Oui bien navré car ma venue était bien celle de la joie, celle du bonheur partagé. Ainsi, je ne sais que vous dire sans prendre parti, de fait je ne dirai rien et je vous laisse la gouvernance de mon destin, de notre destin.

Les yeux dirigés vers le sol : Si vous le désirez, vous pourrez remettre cérémonie à plus tard, nous ne voulons point être l'objet de votre désaccord.

Messages : 529 Date d'inscription : 04/10/2009

Quasi s'approcha d'Acar et posa la main sur son bras.

Allons, allons mon ami, vous n'êtes aucunement la cause de tracas. Tout ceci n'est qu'un malentendu qui va se résoudre facilement. Vous aurez deux officiants au lieu d'un si vous le souhaitez.

Non que cela ravissait Quasi mais toute cette histoire était allée trop loin. En rendant son office, elle avait voulu ne pas prendre parti entre des hommes, une église, une foi. Seule sa foi en Pascal importait. Mais son retrait semblait signifier aux autres qu'elle faisait un choix entre le pape et le cardinal. Certes, si choix elle avait fait, le cardinal aurait certainement eu sa préférence mais elle ne pouvait se retrouver dans tous ces bouleversements.

Votre Sainteté, voulez vous avez moi assister au baptême de mon ami et de son mariage qui suivra?

Elle ne rêvait que d'une chose, que le pape rentre chez lui, que la vie reprenne sans heurt, que...qu'un nouveau curé soit nommé pour être sûre de ne pas revenir sur sa décision .

Messages : 444 Date d'inscription : 13/01/2010

Le rêve de Quasi allait être exaucée, du moins uniquement durant un certain temps. Matthieu Ier avait en effet prit le temps de réfléchir.

Mon enfant, n'ayez crainte, il n'y aura nul désaccord puisque nous allons départager.

Il répondit à la suggestion proposée.

Monseigneur, si cela serait un réel plaisir que de vous assister, ce serait également injuste pour les autres fidèles de la Normandie ou de la Picardie, qui eux n'ont, pour cause d'hérésie, plus aucun clerc. Il serait égoïste de monopoliser deux personnes pour une paroisse alors que d'autres sont vides depuis des mois. Nous profitons ainsi du fait que vous êtes encore parmi nous, pour vous laisser gérer encore quelque temps les offices et nous laisser le temps de pallier à cet abandon. Mais n'ayez crainte, nous reviendrons accomplir ce pourquoi nous sommes venu: donner à ces iles pascalienne un prince sacré !

Nous devons avouer que cela nous attriste beaucoup d'apprendre votre départ de l'Église. D'autant plus que vous n'avez formé, alors que cela fait des années que vous êtes sur ce siège épiscopale, aucun diacre ou curé pouvant vous succéder! Si vous, princesse de cœur de cette principauté, n'arrivait à trouver personne, nous ne savons comment nous, étranger, arriverons à faire mieux ! Notre tâche sera des plus difficile, mais nous savons que le Créateur nous épaulera.

Messages : 529 Date d'inscription : 04/10/2009

Elle avait du mal avec la façon du pape de s'exprimer. Il regrettait son départ disait il , mais elle ne savait pourquoi. Le reproche , lui, elle le comprit parfaitement bien. Il la blessa profondément d'autant plus qu'il était justifié. Pourquoi n'avait elle formé aucun clerc depuis tant de temps? Simplement parce que jamais elle n'aurait cru être dans une telle position que son seul choix était de quitter sa charge.

Je trouverai une personne digne de l'église votre Sainteté mais en ces temps troublés il lui sera probablement aussi difficile qu'à moi de savoir ce qui est à faire. En attendant, je ne laisserai pas l'église mourir à nouveau comme ce fut le cas avant ma venue. Allez en quiétude vers les normands et autres fidèles même si je ne doute pas que le Cardinal d'Anjou s'occupe d'eux. La voix de Pascal n'est pas faite de murs ou de documents, elle ne peut venir que du coeur, du votre comme du mien, votre Sainteté. Allez en Paix, j'attendrai votre retour pour ne redevenir que Quasi, fidèle paroissienne.

Monsieur Acar, êtes vous prêt à rejoindre les enfants du Très Haut sur ce chemin qui n'est que bonheur?

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