[RP] Manoir l'Espérance

Son sourire espiègle, ses lèvres brillantes ornées de rouge, le léger rosé de ses joues, l'intensité de son regard aux prunelles étincelantes, le tout couronné par la douceur de sa paume emprisonnant sa main, mirent en émoi le jeune homme. Le souffle toujours coupé lorsque ses yeux s'attardait sur la beauté sensuelle de son amour, le vin et l'exquis festin donnaient à leur regard une profondeur et une brillance qui d'ordinaire restait entre hein. Le jeune homme pressa fortement sa main, son coeur battant soudain la chamade sous son regard.

Il avait pouffé de rire quelques instants plus tôt lorsque Marianne l'avait taquiné ... Ma petite bête à sucre ... il ne connaissait pas l'expression mais l'avait noté en partageant avec leur hotesse un éclat de rire détendu. Le repas les avaient gavé comme des oies. Il sourit en dévisageant son dessert les yeux dans la coupe :

Encore une fois c'est superbe Marianne ... Martha a raison, Mariette mérite nos plus vives félicitations !! le dessert est tout bonnement stupéfiant !!!

Il sourit à Marianne et écouta son ange avant de grimacer. Demain ? ... la serre ? ... Boudiou ... Il se passa une main sur le ventre . Alors le temps de digérer pareil banquet ... au moins une journée ... donc ce serait après demain ... Il sourit en coin, il négocierait les délais de livraison du chantier directement avec son ange. Il achève consciencieusement le dessert avant de sourire et de se lever après la maitresse des lieux. Il pouffa en se mettant debout et prenant la main de son amour :

Seigneur ! J'ai tellement mangé que je peine à faire deux pas !!! ... Il regarda en riant Martha ... le retour va être long mon ange, à ce rythme ! ... Puis il leva la tête vers Marianne et ajouta, souriant à demi ... Ma chère Marianne, la prochaine fois, nous préviendrons de notre visite ... cela me permettra de me mettre à la diète quelques jours avant ...

Il rit gentiment et ils suivirent la maitresse des lieux qui paraissait détendue et heureuse d'avoir dans la maison d'autres voix que les siennes, d'autres pas que les siens, la tirant agréablement de la solitude qui l'habitait. Et avec un tel accueil, nul doute qu'ils reviendraient avec plaisir. Elle les précéda au salon et ils s'installèrent sur des fauteuils des plus confortables. Elle les abandonna un instant pour aller chercher l'infusion. Il sourit à son ange et dans un ho hisse discret, s'extirpa de son fauteuil pour venir embrasser sa douce en douce ...

Hélèna était avec Richard et Ambre dans la calèche lorsque celle ci stoppait devant une grande grille, son tendre époux lui souriait un espace spacial s'offrait à ses yeux

- Oui mon amour il ne faudrait pas se tromper mais d’après ce que tu en a dit il semblerait que se soit ici

Ambre regardait son père un peu étonnait quand elle se retournait vers moi

- Maman c'est qui qui habite ici, c'est beau t"as vu, c'est presque comme chez nous.

Oui ma princesse c'est une amie de ton papa, Dame Marianne il lui a confier l’hôpital, et tu vois par politesse nous lui rendons visite... je veux ma princesse que tu sois très très sage .

- Oui maman ze serai sage

Richard s'était en dormi dans mes bras par le bercement de la calèche, se réveillant, Héléna le regardait avec tout l'amour maternelle d'une mère.. regardant à nouveau Ambre lui passait sa main sur ses boucles en lui disant tu es belle ma princesse lui souriant.

Marianne souleva la tête de sa lecture à mon appel puis vint vers nous ainsi qu'un homme prénommé Joseph qui s'en pressa d'obéir à ses ordres. Joseph aida ma douce épouse à descendre de la calèche ainsi que nos enfants puis Marianne se tourna vers moi pour me parler... Je lui répondis avec un large sourire...

- Bien le bonjour, ma chère Marianne ! Je vous en prie, aucun protocole entre nous, appelez-moi simplement Wesley et sachez, Marianne que nous sommes des personnes humbles et vivant en toute simplicité malgré nos hautes charges et notre titre de noblesse. Nous sommes venues vous voir en toute amitié, étant donné que nous sommes à Rouen pour quelques jours.

Aidée par Joseph, ma tendre Hélèna arriva derrière moi avec Richard dans ses bras suivi de notre petite princesse Ambre. Marianne nous proposa de prendre place dans un coin à l'ombre du jardin pour nous reposer et prendre une petite collation. Je retrouvais bien là, sa bienséance, sa gentillesse et sa douceur afin de mettre à l'aise les personnes qui la côtoyaient. Il était certain que j'avais eu une chance inouïe de trouver en Marianne, la personne compétente pour assurer l'administration de l'Hôpital de la Madeleine en qualité d'Infirmière Générale. Marianne nous souhaita la bienvenue et se présenta puis voyant notre petite princesse et lui demanda son nom. Ambre point timide, lui fit une petite révérence et lui répondit...

Princesse Ambre, et toi ? Tu es princesse ?

Avec un sourire amusé, je contemplais ma petite princesse qui n'avait pas son pareil pour parler spontanément aux gens, une vraie petite pipelette et un esprit largement ouvert à la découverte des choses pour son très jeune âge. Elle nous épatait, mon épouse et moi et c'était point peu dire. Je soulageais les bras de ma douce Hélèna en lui prenant notre gros bébé d'amour dans les miens et qui suçait son pouce tout en regardant sa soeur Ambre s'adressait à Marianne... Puis je fis les présentations d'usage...

- Nous vous remercierons pour votre chaleureux accueil, ma chère Marianne et je vous présente ma douce épouse, Hélèna et notre fils Richard qui vient d'avoir neuf mois quant à notre princesse Ambre, elle a deux ans et notre futur bébé qui n'a que six mois de gestation. Tout en regardant le ventre bien arrondi de ma douce.

Marianne nous invita à nous installer dans de jolis fauteuils tandis qu'une servante nous apportait des rafraîchissements sur un plateau. Ambre s'était assise au fond du fauteuil et restait sage comme sa maman lui avait recommandé de l'être et notre bébé d'amour voulait se tenir debout sur ses pieds et me labourait les genoux. Déjà qu'il avait une bonne hauteur et de grands pieds, il se faisait lourd.

- C'est vrai, nous avons des enfants charmants qui font notre plus grand bonheur... Fort occupé oui en temps normal mais présentement nous accompagnons le couple royal dans un périple de toutes les villes du Royaume de France et nous avons commencé par la ville de Rouen. Le couple royal souhaitait rencontrer le peuple en faisant ce périple et il semblerait que les rouennais soient timides ou ne souhaitent point le rencontrer. Et vous Marianne, j'espère que les hautes charges que je vous avez demandé d'assumer vous plaisent et ne vous incombent point trop.

Monsieur Joseph prenait la peine de nous conduire prés de Dame Marianne, son accueil fut des plus chaleureux et humain, chose souvent rare dans ce monde parfois sans pitié rempli de haine et de jalousie. Prenant place sur un fauteuil, Wesley tenait leurs gros pompon sur les genoux , afin de soulager sa tendre épouse.

Un peu gênée, quand Ambre demandait si Marriane était princesse, il faut dire que nous avions décidé de l’appeler " notre petite princesse" ainsi, car Ambre est vraiment notre rayon de soleil depuis qu'elle est entrée chez nous dans notre vie, et elle savait se faire aimer de tous, c'est une des raisons qu'Hélèna veillait deux plus sur sa petite princesse Ambre.

Richard sautillait sur les genoux de son papa heureux de jouer avec lui.

Ambre sage comme à son habitude, se tenait prés de sa maman, le regard d’une maman sur sa fille plein de tendresse, lui caressant la joue en lui souriant. Quand elle répondait en tout simplicité faisant aussi une petite révérence.

- Tu n'es pas princesse ? Toi ? Moi ze suis la princesse de ma maman et de mon papa; touzours ils m’appellent « ma petite princesse. »

- Je suis enchantée aussi Madame de faire votre connaissance, il y a si longtemps que mon tendre époux m'a parlé de vous, je suis doublement ravie ..

Nous sommes aussi des personnes humbles et simples, il est vrai que le protocole n'est point ma tasse de thé, bien que le rang de mon époux peut être parfois lourd à porter, pour ma part bien évident , on peut avoir tous les titres du monde, mais si on a pas de cœur on a pas grand-chose, car la plus belle noblesse est bien celle du cœur..

- Je vous en prie appelez-moi aussi Hélèna… je suis boulangère de métier et c'est surtout pour servir les plus pauvres, les rejetés de la noblesse que j'ai ouvert la boulangerie, et croyez-moi Marianne, même si un enfant vient chaparder quelques pains, ce n'est point grave, car ma plus grande satisfaction est le sourire d'un enfant...

Il est vrai que Dame Marianne pouvait lire sur le visage d'hélèna des traits de fatigues, un peu amaigrie et pourtant son petit ventre rond lui disait le contraire. Leur séjour à SPP l’avait beaucoup affectée et son époux en savait les raisons, repensant à ce que lui avait dit le prince, comme une sorte d’interrogation, les mots raisonnent encore dans sa tête lorsqu'il lui avait demander si elle le prenait pour un imbécile, jamais, ho grand jamais Hélèna portait de jugement sur qui que se soit , contrairement à certaines personnes.

Ambres venait sur les genoux d’hélèna prenant sa maman par le cou lui faisant un gros bisou, avant de répondre à Dame Marianne.

- Nous z'avons pas de chien, chez nous, mais Fred a un gros chat blanc, il dort souvent s et maman a dit que c’est pour les souries, faut pas qu’elle mangent la farine .. Mais chez nous j’ai mon poney, mais ze peux pas monter dessus, il est zentil c'est Ruby, ze suis trop pitite…


- T’as un chien Toi ? il est ou ? t’as des chats aussi, ici chez toi, c’'est beau..

Hélèna regardait son tendre époux, puis dame Marianne.

- Vous avez raison, Marianne , il me faudrait un peu de repos, il fait si bon chez vous, un vrai coin de tranquillité, un coin de paradis lui fit elle en lui souriant.

Je savais que Marianne était assez timide et très réservée et j'étais heureux que cela se passait le plus simplement du monde. Je sentis que Marianne était bien plus à l'aise qu'à notre première entrevue à l'hôpital de la Madeleine mais cette fois-ci les circonstances s'y prêtaient mieux étant donné que les attirances étaient amicalement et chaleureusement réciproques. Je les écoutais converser et le pouce que suçait mon gros poupon, quitta sa bouche pour le pointer vers le plateau déposé au centre de la table du jardin. Il me bredouilla quelques balbutiements qui me faisaient comprendre soit qu'il avait faim ou soif ou les deux. Mon regard se porta sur Marianne et lui demandais avec un sourire amical...

- Marianne, il semblerait que notre petit bonhomme désire goûter à vos pâtisseries et à votre jus de fruits mais je pense qu'un ou deux biscuits secs et un verre de jeu de fruits feront son bonheur. Et toi, ma petite princesse ? Un gâteau avec un verre de jus de fruits ?

Vi, mon papa ! Un gâteau et un zus de fruits comme maman fait.

- Et bien, Marianne, je crois que ces petits gourmets vous ont passé commande. Lui dis-je avec un petit sourire amusé.

Le temps que ces dames s'occupent de servir les enfants, je regardais l'environnement enchanteur de cet endroit où il y devait faire bon vivre, le jardin commençait à se parer de couleurs automnales et comme arrière son que le gazouillis du chant des oiseaux dans les branches des arbres. Je retournais à leur conversation et notre princesse demanda à Marianne si elle possédait des chats et un chien. Allons donc, notre princesse était intarissable de questions et s'émerveillait pour tout ce qu'elle voyait ou touchait et ce qu'elle ne voyait et ne touchait point. Une vraie source de jouvence éducative et Marianne se prêtait au jeu avec douceur et gentillesse comme de coutume en proposant à Ambre de faire venir sa chatonne et son chien pour nous les présenter. Ambre ria de joie en tapant des mains puis tourna son regard ambre vers nous...

- Il est vrai que chez nous, nous aimons énormément les animaux de toutes sortes qu'ils soient domestiques ou non. Nous avons une écurie de plusieurs équidés et deux poneys pour les enfants et nous sommes sûr et certain que notre princesse sera une très bonne cavalière comme sa maman. Nous avons aussi une grande volière et un gros chien loup du nom de "Colonel". Et là, j'eus un gros pincement au coeur en pensant à notre bonne mémé Anna. Bien sûr, Marianne, c'est un plaisir que de faire connaissance avec vos animaux de compagnie et notre princesse en sera très ravie.

Hélèna dans sa plus grande discrétion écoutait son époux et dame Marianne discuter entre eux, tout en observant les lieux, se dit voila bien un endroit où il doit faire bon vivre , un vrai havre de paix loin des sarcasmes de Paris , la vie bien trop mouvementée.

Héléna pouvait voir les premières fleurs d'automne, un joli massif de couleurs divers qui la faisait sourire, Ambre qui dans son langage de petite fille de 2 ans étonnait beaucoup de personnes par son savoir de s'exprimer.

Richard commençait à avoir faim , deux biscuits et un verre de jus de fruits, demandait son tendre époux à Dame Marianne, bien sur ils se connaissaient de longue date et leurs amitiés ne faisait aucun doute, c'est peut être une des raison que son époux demandait quelques collations pour ses enfants, chose qu' Hélèna n'aurait jamais oser demander.

- Si cela ne vous dérange pas, je pense que mon petit bonhomme serai bien mieux allongé je vous en remercie, si un jour il vous faut venir à paris vous serez la bienvenue chez nous à l'Espérance.

Hélèna avait toujours ce point de coté depuis déjà pas mal de temps mettant cela sur son état de grossesse visionnant les alentours du parc , le soleil jouait a cache-cache à travers les feuillage automnale aux multiples couleurs, Héléna ne disait pas grand chose, timide de nature, mais très observatrice, quand son regard se déposait sur Ambre entrain de manger un gâteau comme une vraie princesse, déposant son verre délicatement sur la rebord de la table.

- maman , ze peux caresser le minou, un petit chien tout blanc d'une joile petite gueule de jeune chiot s'approchait doucement

- mamannnnnnnnnnnn, on dirait une peluze dis? ze peux le caliner un peu ? et le minou s’appelle duzesse ..

si Marianne te le permet, oui ma princesse , mais fais attention de ne pas trop le câliner, c'est un jeune chiot et si tu le serre trop, tu risque de lui faire mal ..

trotinnant Ambre allait vers le choit et le chat, les caressant avec douceur a la grande surprise d'Hélèna .

- Merci Marianne s'il vous plait, pour moi se sera un jus de fruit, je suis certaine qu'il est de votre fabrication, ..

- Vous avez un beau joli manoir, où il fait bon se reposer, entendre le chant des oiseaux le matin, doit être magnifique, de nos jours, les gens ne prennent plus la peine d'écouter ce que dame nature nous donne et je trouve cela dommage, pour eux c'est normal et pourtant si on prenait le temps écoutait, d'observer la nature elle nous donne tant, et le gazouillement d'une cascade, ou on pourrait y voir venir une biche se désaltérer j'ai déja vu cela lors d'une de mes ballades en foret à cheval ...n'est ce pas mon amour ? t'en souviens-tu quand nous sommes aller à la cueillette des champignons ? une des rare journée que nous avons passé ensemble et cela est inoubliable.

Dans le petit berceau Richard dormait un point fermé dans un petit soupir de satisfaction n'échappe pas à sa maman, tout en se penchant sur sa jolie petite frimousse, l'embrasse sur le front, le regardant d'un amour maternel.

Ambre riait aux éclats avec mes animaux, oh combien docile avec elle, dans un très lointain souvenir faisait sourire Hélèna se rappelant aussi qu'elle avait été une toute petite fille à la grande joie de ses parents, une petite anecdote lui revient à l'esprit, un jour sa mère lui avait raconté une histoire, donc la toute jeune Hélèna n'avait pas comprit sur le moment, et aujourd'hui en comprend mieux le sens
Il y a très longtemps, assise prés de sa mère lui tenait a peu prés ce langage

Hélèna ! Ma chérie quand tu es venue au monde, déjà ton frère était grand, il venait de s’engager dans l’armée au grand désespoir de notre famille. Tu es venue comme un don du ciel, notre petite « reine » comme t’appelait ton père, tu as su sécher mes larmes par tes jeux par ton sourire par ta beauté, ta gentillesse et personne ne pourra dire le contraire.

Si un jour tu rencontre des difficultés, si un jour tu es triste, si un jour le monde te semble haineux où cruel, reste toujours toi-même, la vie est un don du ciel et il est précieux, donne toujours le meilleur de toi-même sans attendre de remerciement. Quoique que tu fasses fait le pour ceux que tu aime, garde comme le plus beau de trésor.car le plus beau des trésors est celui de ton cœur.

Tout en regardant Ambre, se souvenant que son tendre époux Wesley , lui avait parlé d’une enfant abandonné devant sa porte un soir d’hivers en rentrant chez lui, hélas la vie ne l’avait pas épargné qu’il devait s’en séparer. Dans sa grande bonté il avait cherché une nurse dont Louise qui est toujours à leur service.

Bien avant la naissance de Richard, ils étaient seuls dans le grand salon discutèrent justement d’enfant et lui avait raconter l’histoire d’Ambre, aussitôt Hélèna lui demandait où se trouvait l’enfant, et aussitôt un large sourire se dessinait sur son visage, regardant son époux avec tant d’amour lui disant « et bien mon amour allons la chercher adoptons Ambre »et depuis ce jour là, Ambre est entrer dans leur vie comme un rayon de soleil, un jour elle saura la vérité car on ne cache pas les origines des enfants c’est leur mentir, et cela, Hélèna ne voulait pas, elle avait son idée pour ça.

Héléna se relevait, écouté Marianne parler d’un mur de lierre, détournait le tête en direction qu’elle lui indiquait, le sourire aux lèvres, qu’une surprise les attendait.

Nous vous faisons confiance pour nos enfants,

lui dit-elle avec un petit air de complicité,

- Croyez-moi, ce n’est pas mon tendre époux qui dira le contraire.

Posant sa main sur le bras de son tendre époux lui sourit de ce sourire qu’il lui connaît bien.

- Si nous allions voir ce que nous dit Marianne, je suis certaine, quelque chose me dit, qu’un coin caché derrière un mur de lierre doit être magnifique. Tel le manoir que nous voyons il doit y a avoir mille merveilles, des encoignures cachés de tous, pour épargner ce havre de paix.

Tandis qu'Hélèna aidait Marianne à servir le goûté des enfants, les gens de maison de notre hôte arrivèrent avec le chien Peluche et la chatte Duchesse. Je les caressais de la main et laissa le soin à ma douce épouse de donner la permission à notre fille de les caresser. Marianne nous demanda ce que l'on désirait boire, je lui fis un sourire en lui répondant...

- Merci, Marianne, pour moi ce sera un jus de fruits. Il est vrai que c'est vraiment charmant et coquet chez vous et ce jardin autant que cette demeure vous ressemble, Marianne ! Et comme vous l'a signifié mon épouse, vous serez la bienvenue chez nous à l'Espérance.

Je regardais avec ravissement ma petite princesse rire aux éclats à chaque mouvement de caresses et de câlins sur les deux boules de poils qui appréciaient grandement les marques de tendresse d’une enfant enjoué tout en écoutant ma douce Hélèna racontait à Marianne, notre inoubliable promenade à cheval dans la forêt où nous nous étions arrêtés près d’une cascade où se désaltérait une magnifique biche…

- Oui mon amour, la fameuse cueillette aux champignons qui ont fait notre grand bonheur en forme d’omelette dans nos assiettes du dîner. Hum ! Rien que d’y penser, j’en ai l’eau à la bouche et de même que nous sommes tombés par hasard sur une magnifique biche qui se désaltérait dans le cours d’eau de la rivière près d’une petite cascade. Ha ! Çà oui, c’était vraiment inoubliable et romantique à souhait, n’est-ce point mon coeur ?

Mon gros bébé avait mangé ses deux biscuits et bu comme un grand, son verre de jus de fruit qui tenait bien serré entre ses deux menottes potelées puis le tendit à sa maman avec des gazouillements de satisfaction. J’admirais sa beauté juvénile qui avait une tendance bien appuyée sur celle ce sa mère, cheveux long bouclés très brun qui entouraient son visage aux traits fins, une bouche bien dessinée aux lèvres charnues avec deux petites fossettes sur les côtés, un menton volontaire et un nez légèrement retroussé et rectiligne, des grands yeux bleu azur malicieux, des longues jambes et des grands pieds comme son papa. Il était simplement magnifique notre petit baron et commençait à savoir ce qu’il voulait… Sa douce maman demanda à Marianne si elle pouvait le mettre dans le berceau pour sa sieste. Je les écoutais discuter et ne les interrompis point car quand elles parlaient d’enfants, de chiffons, d’animaux et d’autres choses domestiques, je n’étais pas trop dans mon élément puis Marianne piqua ma curiosité sur une surprise qui se trouverait derrière le mur de lierre à côté d’un grand chêne au fond du jardin…

- Héléna vous voyez ce grand chêne là-bas et ce mur de lierre? Si vous voulez, vous pouvez aller avec Wesley plus près et vous y trouverez une belle surprise. je vais m'occuper de vos charmants enfants pendant ce temps.

Je reconnaissais bien là Marianne, avec son coeur d'or et qui parait à toutes éventualités dans tous les domaines. Bien sûr que ma confiance lui était totalement acquise autrement je ne lui aurais point confier l'administration d'un hôpital. Je renforçais les dires de ma douce Hélèna en lui répondant...

- Voyons, notre totale confiance vous honore ma chère Marianne ! Tout comme le travail extraordinaire que vous vouez aux malades et à l'administration hospitalière de cette ville et je l'ai très bien ressenti dès le premier contact que nous avons eu lors de votre embauche.

Ma tendre Hélèna posa sa main sur mon bras avec un sourire qui me faisait fondre à chaque fois et m'invita à aller partager la surprise derrière le mur de lierre. Je lui pris sa main dans la mienne et l'invita à mon tour de nous lever du fauteuil pour nous diriger vers le grand chêne puis soulevant de l'autre main, le pan de mur de lierre nous nous trouvâmes devant un cadre de verdure enchanteur où coulait un rideau onduleux de perles d'eau qui étincelait sous les rayons du soleil et qui finissait en jets de pluie dans l'onde d'un petit cours d'eau. Un pont en bois traversait la petite rivière puis mon regard s'arrêta sur une biche qui se reposait à l'ombre d'un grand arbre et qui n'avait pas du tout bougé quant à notre présence. Je regardais amoureusement ma douce épouse et entremêla mes doigts dans les siens tout en la serrant fort pour lui faire revivre nos instants intenses de notre inoubliable escapade dans la forêt pour la cueillette des champignons...

- Que c'est beau, mon amour ! Je n'aurais jamais imaginé d'un tel cadre verdoyant avec une cascade et de plus une biche aux abords de Rouen. Oui, vraiment magnifique !

Marianne une amie de confiance de son tendre amour Wesley, lui avait tellement parlait d'elle , à travers ses paroles, Héléna la connaissait, effectivement une dame douce et agréable, combien les malades devaient apprécier ses qualités humaines se donnait à fond pour l’hôpital, et son manoir, un havre de paix, de réconfort.

- Nous vous remercions Marianne c'est vraiment très gentille à vous, il y a si peu de personne de votre qualité Marianne, je suis très touché et émue de votre accueil si chaleureux c'est si rare de nos jours, je sais que nos enfants sont entre de bonne mains,

Tout en regardant son tendre époux d'amour, passant sa main sur son bras, Héléna jetât un regard sur son petit Richard, ce regard si maternelle , c'est vrai qu'il ressemble de plus en plus à son Wesley, ses yeux bleu à faire craquer, ce petit homme de quelques mois, ravissait notre vie. et notre petit princesse Ambre déjà jouait avec les animaux quand Marianne lui proposait un jeu, Hélèna sourit.


- Oui tu te souviens mon amour comme nous nous sont régalé avec cette omelette ? ho combien je n'oublierai ce jours où nous avons vu cette biche au bord de l'eau, nous l'avions regardé un moment , mais elle avait du sentir notre présence,

Tout doucement, appuyer sur le bras de son epoux, Hélèna devait lui dire , mais après avoir vu , ho merveille derrier le rideau de lierre , tout est merceille féerique magnifique, les rayons du soleil reluissait sur la cascade. Un pont en bois une petite rivière, puis soudain là une biche se reposait à l'ombre d'un grand arbre nous restions immobile à la regarder à l'observer. Quand Wesley me regardait amoureusement mes doigts entremêlaient aux siens, tout en le serrant forts me rappelant ses instants magnifiques de notre ballade en foret à la la cueillette des champignons

quand soudain,elle ressentie cette douleur sur le coté, encore un peu plus violente faisant une grimace, elle posait sa main à l'endroit de la douleur, regardant son tendre époux les yeux embués de larmes et de souffrance , devenait pâle comme un linge , elle s’agrippait à son amour Wesley .

Tout doucement pour ne pas affoler la biche qui se reposait , lui murmurait tout bas

- Mon amour , j'ai mal , j'ai si mal depuis que nous somme revenu de St Pierre, cette douleur, chaque jour un peu plus forte, ce point de coté j'ai trop mal mon ange, je ne sais pas si celui vient de ma grossesse mais j'ai si mal, ce mal que je pensais qu'il passerait avec le temps, il s' intensifie de jour en jour plus fort, continu à me faire souffrir.

On pouvait voir les traits tirés de sa jeune épouse, la fatigue se lisait sur son visage pourtant essayant de ne pas inquiéter son tendre époux, mais là ! Héléna prenait appui un peu plus sur son Wesley, le regardant, les larmes aux yeux, se serrant et posait sa tête contre son épaule.

Hélèna écoutait la voix de son époux, les yeux fermés, à perceptible, se tenant à son bras, grimaçant de douleurs, il fallait qu'elle lui dise que cette douleur la tenait depuis pas mal de temps, c'est vrai qu'elle aurait pu lui en parler avant, mais jamais elle ne pensait que la douleur s'accentuerai au fil des jours de plus en plus intense, tout cela elle le mettait sur les tracas de la vie, depuis leur rencontre avec le prince, jamais elle n'aurait cru que leur entrevu avec St pierre pouvait agir sur elle et sur son enfant qu'elle portait, les yeux embués de larmes, tremblante par la douleur même les lotions calmantes n'y faisait rien.

- Je sais mon amour, je suis impardonnable, j'aurai du t'en parler bien avant ... tu as déja tant de travail et je pensais qu'avec le temps, cela passerai,

laissant couler des larmes s’agrippant à son wesley d'amour Héléna se mita claquer des dents,tremblante de tous ses membres.

- Je ne voulais pas t’inquiéter mon amour ... je pensais que ... mais j'ai si mal, je ne peux pas te cacher cette douleur. elle devait ..... de .. plus .. en .. plus ... se tenant le coté c'est comme si on m'enfonçait une dague dans les cotes, aide- moi mon ange adoré, je ne veux pas perdre notre bébé .. aide- moi S'il te plait ..

Hélèna n’entendait quelques ..je t'ausculterai à Ste madeleine ..

Oui mon coeur allons y, allons rejoindre Marianne, mettant sa main sur son coté elle prenait aussi appuie contre son tendre époux d'amour, voulant voir la cascade; la biche se reposer à l'ombre d'un grand chêne, un havre de paix, Hélèna pourtant courageuse elle ne voulait pas mettre sa vie ni celle son bébé en péril.