[RP] Bureau du maire

RP sous haute surveillance. Tellement haute que j'ai apporté une échelle. Que le HRP ne participe pas, que le RP soit parfaitement ficelé, histoire que je n'y vois pas du harcèlement de joueur déguisé.

Ouais, c'est bien vrai !
~ Poséidon.

J'arrive dans le bureau et je salue trois fois les dames,par des révérences , mon chien me suit .

Madame la Duchesse me voici

Madame Fleur par décision royale datée du 19 avril , je suis venu pour vous arréter , je ne suis pas trés heureux de cette intervention mais c'est un ordre et je me dois de l'éxécuter .
Je vous laisse le choix ou vous me suivez tranquillement soit j'appelle les deux gardes et un capitaine qui sont devant votre bureau.

Je caresse Mystère en attendant sa décision

XXXXX

Eristern avait eu vent de la demande d'arrestation du roi pour la mairesse d'Amiens , il se deplaça donc puisque apparement la prevote ne l'avait pas encore fait a ce moment la , il monta donc les marches de la mairie pour se rendre dans le bureau du maire , il arriva juste au moment ou Fleur entrer dans le bureau , il reconnut la voix d'Ambrosio qui lui disait qu'elle etait en etat d'arrestation , il resta dans le couloir a attendre que tout ce beau monde sorte de la n'aillant plus besoin d'intervenir pour le moment

De retour des vêpres, car elle avait trouvé ce seul endroit où la fraîcheur rêgnait : l'église, elle se dirigea vers son bureau dans l'idée de farfouiller à la recherche de toile pouvant servir à la confection de sacs.

Un gros bouquet de fleurs des champs dans les bras, elle avait pris un chemin plus que détourné pour se rendre à la mairie et le temps était si beau....elle pénétra dans l'enceinte du monument lorsqu'un bruit de voix l'arrêta net.

Le procureur qui déclamait ?

Elle longea les murs du couloir et s'approcha à pas de loups pour entre-apercevoir l'intendante, le visage crispé et le procureur qui semblait s'entraîner à un exercice vocal devant la femme.

L'intendante avait le visage des mauvais jours. Peut être avait-elle eu vent des avances que son fiancé, Edouard avait faites à Fleur et que celle-ci avait repoussées. Un godelureau de plus ne l'intéressait pas. Elle aimait les vrais hommes, elle et elle avait tout ce qu'il lui fallait de ce côté là.

Mais une femme juste jalouse, sans même être bafouée, était pire qu'une armée de soldats armés jusqu'aux dents, ça, elle le savait. Et cela n'arrangerait certainement rien aux divergences qui l'opposaient à Whoopie. Elle savait qu'elle ne la croirait jamais si elle lui disait qu'elle avait exhorté Edouard a retourner auprès de sa fiancée. D'ailleurs il l'aimait sa promise, il lui avait dit.
Pouvait-on pour autant, en vouloir au pauvre bougre d'avoir des yeux et de tenter de tromper son ennui? Et à Fleur d'avoir un sourire à faire fondre le plus endurci et d'avoir la grâce de l'offrir à tout un chacun qui lui semblait aimable ?

Elle écoutait et regardait Ambrosio qui semblait répéter un texte de mauvais augure.

Citation :

Madame Fleur par décision royale datée du 19 avril , je suis venu pour vous arréter , je ne suis pas trés heureux de cette intervention mais c'est un ordre et je me dois de l'éxécuter .
Je vous laisse le choix ou vous me suivez tranquillement soit j'appelle les deux gardes et un capitaine qui sont devant votre bureau.

Humm...ça sentait le roussi....Il était grand temps de faire demi tour et de trouver refuge.
Il regrettait ? Voilà qui était comique ! D'ailleurs elle s'attendait à ce que l'intendante, raide comme ....l'injustice..., le reprenne sur cette phrase.

Fuir....Oui, mais où ?

La menuiserie de Fraglle ? Non....On y viendrait d'office.
Elle réfléchissait à toute vitesse tout en reculant doucement.

Cette grange dont cet homme lui avait parlé...Oui...Bonne idée. En tout cas pour l'instant.

Son bouquet toujours fortement serré dans ses bras, elle quitta silencieusement l'hôtel de ville, se mettant à courir pour descendre la volée de marches et prendre la première ruelle à sa droite.

Quand elle stoppa net.

Pas la fuite....non....
Ils ne lui faisaient pas peur. Elle était sûre de son bon droit. Elle répondrait des accusations injustes. Elle en avait assez de ce jeu du chat et de la souris.

Elle revint sur ses pas, remonta la volée de marches, longea à nouveau les couloirs et s'avança vers le procureur et l'intendante, le menton levé, le regard clair, quelques mèches rebelles voletant autour de son visage.

Vous désirez quelque chose en ce jour de repos ? Ma tête ? Vous n'aurez que mes mains...

Elle laissa choir son bouquet de fleurs à ses pieds et tendit ses mains au procureur en le regardant droit dans les yeux. Un autre homme venait d'entrer dans son bureau, elle ne le connaissait pas.

Faites votre travail monsieur, s'il est juste...

Eristern etait devant la porte personne ne pourrais rentrer ni sortir comme cela , il observait les 3 personnes , il y avait du beau monde mais bon venir a deux pour arretter la mairesse qui n'etait pas un bandit de grand chemin . Eristern n'etait pas au courant de tout mais au vu des accusations elle n'avait tue personne.
Bonjour je suis François IV de la Rochefoucauld dict Eristern je suis grand Amiral de France , j'etais venu pour vous arretter madame le maire , puisque depuis le 19 Avril , date de l'ordre d'arrestation , personne n'etait venu vous chercher mais je vois que ce n'est plus le cas , je vais donc me placer la en temps qu'observateur pour voir si votre arrestation ce passe dans de bonne condition , d'ailleur je vais deja commencer par une remarque , Monsieur d'Ambrosio vous n'avez pas dit a la prevenue ici presente le motif de son arrestation , ensuite les deux gardes que vous avez laisser dehors laisse rentrer n'importe qui sans demander quoi que ce soit , ce qui veux dire que j'aurais put venir vous tuer vous et la marquise sans que personne ne dise rien , cela est innadmissible , je vous rappel que la prevote est en charge entre autre de la protection de la Marquise ici presente , ors la il y a un manque flagrant et indiscutable , vous seriez dans l'armee je vous ferez passer en cour martial . Mais nous n'allons pas discuter de ça maintenant nous allons regler ça apres votre arrestation . Maintenant poursuivez , vous faite perdre son temps a la Marquise qui a surement d'autre chose a faire que de rester la a rien faire juste a attendre que vous arretiez une personne qui vient se rendre de surcoit , Madame la Maire aurait pu fuir mais elle est venu vous affronter , puisqu'elle est ici dans la piece avec nous
Eristern croisa les bras et commença a taper du pied , Ambrosio voulait qu'il l'aide comme il l'avait dit dans son bureau , et bien il allait l'aider a aller dans le bon chemin et a faire son travail correctement . Deja il allait commencer par refaire ses classes le gaillard

Ambrosio etait sans voi aucun son ne sortait de sa bouche , Eristern commençait a s'impatienter
Bien je vais donc proceder a votre arrestation Madame le Maire , le procureur a l'air ailleur . Madame la Maire au nom du roi je vous arrette pour les motif suivants:

-Refus d'obéissance envers deux pairs du Royaume, la marquise Whoopie Le Tellier et la duchesse de Gisors Anjhely Falcone, Chancelière de France

-Refus d'obéissance à la demande de la surintendante aux finances royales, la Duchesse Anne de Penthièvre

-Insulte envers un Pair de France, la marquise Whoopie Le Tellier

-Non respect de la charte des Maires

-Haute Trahison.

Je vais vous demander de me suivre sans faire de resistance affin que vous soyez juge pour les crimes qui vous sont reprocher , je vais vous emmenner de ce pas vers la prison d'Amiens
Eristern indiqua la sortie a Fleur , affin qu'il puisse l'emmenner vers la prison . Avant de sortir Eristern saluat les deux autres occupant de la piece Madame la Marquise je vous souhaite la bonne journee , Monsieur d'Ambrosio nous nous reverrons plutard faite raccompagner par vos hommes Madame la Marquise en sa demeure au moins ils auront servit a quelques chose aujourd'hui
Eristern sorti et emboitta la pas de Fleur pour la conduire jusqu'en prison

Madame je vais faire prevenir Monsieur Lemat des que nous serons arrive a la prison ou je dois vous conduire , maintenant allons y
Eristern conduisit la Mairesse d'Amiens a la prison d'amiens qui ce trouve ici

Avisant un garde devant la mairie, France le héla.

Garde ? Pourriez-vous m'annoncer à la Mairesse, Dame Fleur ? Je suis France, Lieutenant Princier et Grand Argentier de Guernesey. Je suis en vayage privé, mais néanmoins, je désirerais lui présenter les hommage de son Altesse le Prince Aimelin de Millelieues, Prince de Guernesey.

Bannissement de Pamela girolle. Son post est totalement HRP puisque elle y parle de Whoopi et de son départ. Or il n'y a aucun RP de départ donc...on parle bien du HRP. et de plus, même en rp je ne tolère pas ce genre de post.

Un garde arriva .....il courrait partout le pauvre...

Citation :

A Fleur Mairesse de Amiens..
De Anne

Je voudrais avoir le bilan de votre caisse....
Avez vous un nouveau gouverneur ?

Et n'oublier pas que je viens vous demander l'impôts en fonction de votre bilan...

Anne

Elle prit sa plus belle plume et écrivit à la duchesse Anne.

Citation :

Madame la duchesse,

J'ai bien pris note de votre demande de versement d'impôts.
N'ayant jamais été sollicitée de cette façon, je me suis adressée à Ariane dont j'attends à l'heure actuelle la réponse.

Je me suis également adressée à plus haut.

Sans réponse non plus, vous me verrez dans l'affliction la plus totale de ne pouvoir vous verser cette somme, à mon grand regret.
En effet, il est totalement hors de question que je passe par une transaction privée sans l'aval de ceux qui nous gouvernent.

J'attends donc une indication sur la procédure à suivre.

Je vous remercie pour votre patience en sachant que vous comprendrez à quel point je suis dans l'impossibilité de vous donner satisfaction au plus vite.
Voyez vous, je suis bête et disciplinée...Et jamais je n'oserais m'engager sur un chemin tortueux. J'attends donc les consignes.

Respectueusement,

Fleur, mairesse d'Amiens
Le 16 juin de l'an de grâce 1651.

Elle ferma le pli et le fit porter.

Ayant obtenu réponse à sa question, elle s'empressa de faire porter le montant de l'impôt réclamé par la surintendante aux finances.

Puis, elle placarda sur la façade de la mairie une petite affiche.

Citation :

Amiénois, amiénoises.

Qu'il soit su de tous qu'à sa demande et soutenu par ses amis, monsieur Exoman, a été nommé Conseiller à la Sécurité.

Il prend ainsi en charge un poste important de la ville et je le remercie de cet engagement supplémentaire envers la ville qui vient s'ajouter à sa charge de Conseiller au cadastre.

Bien entendu, il s'agit d'un travail d'équipe et il sait pouvoir me trouver en toutes circonstances afin de le guider.


Fleur, mairesse d'Amiens.


Amiens, le 07 juin de l'an de grâce 1651.

Un garde arriva et déposa une lettre....

Citation :

Au Maire.

De Anne Romanov
Duchesse de Penthièvre,
Surintendante des Finances Royales.

A partir de ce jour, je vous demande de bien vouloir me fournir un bilan de la mairie.
Et cela chaque semaine…je vous propose tout les dimanche ou lundi.
Un bilan complet, avec les transactions, vente.
Plus un en fin de votre mandat et un autre en début .

Anne Romanov

Les jours se suivaient et ne se ressemblaient point.

Fraglle, son beau menuisier lui avait écrit et renouvelé avec force tout son amour pour elle et son désespoir de ne pouvoir la serrer dans ses bras plus souvent, croulant sous les commandes de portes et fenêtres.

Elle était rassurée. Son poète l'aimait et même si l'absence était lourde, elle pouvait tenir encore le coup sachant cela.

Au pire, elle s'achèterait une tenue de nonne, histoire d'oublier, peut être, toutes les idées abominablement licencieuses qui lui martelaient les tempes.
Fallait bien déjouer les pièges du Malin. D'une façon ou d'une autre. C'était ça, ou se saouler tous les soirs à l'auberge pour oublier les affres qui lui tordaient les sens.

Mais elle répugnait à en arriver à cette extrémité. Une Fleur alcoolisée, ça faisait quand même mauvais genre et puis si son Fraglle arrivait pile poil à ce moment là, il serait peut être un peu rebuté de la voir titubante.
Non, il fallait rester éclatante ! Même en tenue de nonne.

Elle avait lu l'annonce royale à propos du recrutement d'une intendante en Picardie. Elle offrait exactement le profil idéal.
Qui ne tente rien n'a rien, se dit-elle en prenant sa plus belle plume.

Elle hésita. Mais à qui donc fallait-il adresser la missive ? Ce n'était pas précisé.
Humm...Autant s'adresser au Bon Dieu plutôt qu'à ses saints, elle écrirait carrément au Roy et verrait bien si celui ci répondait aux courriers, contrairement à son vieux feu frère aîné, paix à son âme.

Citation :

Au nouveau Roy Louis Philippe,
Et pour information, à ses aides concernées.

Oui, voilà qui était bien. Elle avait hésité. Un autre mot que "aides" lui était venu à l'esprit, mais il fallait faire un effort, peut être que ce roy là était plus sensible.

Elle reprit cette fois d'une traite.

Citation :

Au nouveau Roy Louis Philippe,
Et pour information, à ses aides concernées.

Majesté,

Je viens d'apprendre que vous (et vos aides) cherchiez à recruter un intendant pour la Picardie.
Je postule donc à ce poste et vous informe que j'offre toutes les compétences pour cela.

En effet :
- Je suis mairesse d'Amiens et gère la ville absolument parfaitement. S'il n'y avait pas eu ce vol (bug) récent, nous serions presque convoités par certaines personnes.
- Je suis travailleuse acharnée et très motivée. Je ne compte pas les heures passées enfermée dans mon bureau à tenir le registre de la ville, à la faible lueur d'une bougie.
- Je n'hésite pas à m'exprimer et à communiquer, au grand déplaisir, plaisir d'un grand nombre de simples et moins simples gens.
- Et surtout, surtout, je suis de nature obéissante, docile et disciplinée, ce qui est un atout majeur pour occuper ce poste.
-Enfin, même en étant mairesse, je peux être intendante. Dans un passé très récent, le triple mandat ne gênait personne, j'imagine qu'à l'heure actuelle, un double ne devrait poser aucun problème. Ceci dit, il est possible aussi, que je ne sois pas ré-élue, ce qui serait, je vous le concède, un drame pour tout le monde.

Ne doutant pas que ma candidature retiendra votre attention, je vous prie de recevoir, Majesté, toutes mes pensées les plus.... souriantes.



Fleur, mairesse d'Amiens


Amiens, en cette belle soirée du 18ème jour du mois de juin de l'an de grâce 1651.

Elle siffla Marcel.