[RP] "Dolphin's House" (14 Quartier du Palais, Maison des Mézieres)

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Elisabeth vit rouge.

Ca ne va pas non !? Cette demeure est la mienne ! Je ne quitterais pas MA maison, et ici c'est chez toi et chez moi ! Que tu le veuilles ou non on a nul part ou aller je te rappelle ! Sans Guernesey que nous resterait-il !?
Si jamais tu oses me congédier je te jure Philippe Mézières que tu vas le regretter, et ton fils sera ce qu'il sera mais avec un père aussi tetu et vivant chez les moutons c'est sur qu'il connaîtra certainement mieux Aimelin que toi !

Quant à Muguet Roxetrice ils ont volés la mairie, mentie, salie les gens, insultés bref, ne te compare pas a eux, et ne les blâme pas car tu n'as rien vu, tu étais PARTI !

Ses derniers mots s’étranglèrent dans sa gorge. C’était trop qu'il parte elle pouvait comprendre mais qu'il dise qu'elle allait faire de leurs fils un monstre, et qu'il la chasse par sous entendu c’était trop. La duchesse tenta en vain de réprimer ses larmes et fuit. Elle courra dans les couloirs jusqu’à à la chambre de son fils ou se trouvait Camille la duègne, et poussa la commode en travers de la porte pour que Philippe ne puisse la suivre.

-Madame ? S’inquiéta Camille
-Camiiillle ! Elisabeth telle la petite fille qu'elle fut alla dans les jupons de sa duègne pour pleurer toutes les larmes de son corps, là dans cette pièce barricadée elle n’était plus la duchesse, la princesse, elle n'etait qu'Ely une femme perdue et rejetée.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Alors qu'elle s'enfuie il ne sait où, lui lance :

"Tu veux rester ? J'en suis fort aise. Je ne t'oblige pas à partir. Je ne t'oblige pas a rester non plus : c'est ton choix.
Cela signifie juste que tu devra supporter ma compagnie quand il me prendra l'envie de venir ici et d'y rester pour le temps que je le souhaite.
Sans plus
Autant te rassurer de suite : ce ne sera pas souvent.

J'aurais souhaité passer au moins une soirée agréable avec toi, que nous partagions le même lit ou pas. Libre à toi de t'enfermer puisque tel est ton desir, ce n'est pas moi qui te rejete, c'est toi qui t'en vas.
S'il te prend l'envie de me voir, tu connais le chemin de mes appartements ; ce ne sera pas moi qui irais te déranger dans les tiens."

Sur ce, se sert un bon verre de whisky de sa réserve, et le savoure tout en souriant et marmonant

"Compte pas sur moi pour assumer la paternité de je ne sais quel fruit sortirait de tes nuits "à veiller Quasi"avec ton nouvel ami le "princelet".
...
Baxter ! Je dinerais dans la bibliotheque ce soir. 1 couvert. Et ramenez une plaque de plomb : j'ai des balles à fondre"

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Les heures avaient passé, ses larmes s’étaient éteintes. Camille endormie dans une chauffeuse, Elisabeth elle était prostrée près du lit de son fils.

Elle passa en revue 18 mois de vie commune avec Philipe cherchant comment en avaient ils pu en arriver là…
Ses boucles blondes en cascades sur ses épaules se soulevaient avec le vent qui s’engouffrait parfois par la fenêtre entrouverte. Elle avait ses yeux fixés sur le mur, ressassant encore et encore, sursauta aux bruits de pas dans le couloir. Un frisson la parcourue, devait-elle s’enfuir ? Elle se demanda où aller ? Au Palais ce serait lui donner raison bien que l’enfant a venir ne serait pas mis au monde par elle, mais par Quasi et elle en voulait déranger le bonheur de ce couple parfait. Elle pensait en fonder un avec Philipe mais tout venait de s’écrouler comme un château de sable sous une vague trop puissante, raviné puis… Plus qu’un souvenir.

Un soupire de son fils la ramena à la réalité, Alexandre… Elle survola de sa main légère sans le réveiller le visage angélique de son fils. Son instinct lui cria de se sauver, de fuir là où elle était vraiment chez elle : Reims… Le Palais papal, sa cathédral, là ou elle avait rencontré son cher Adéodat une matinée d’hiver alors qu’elle se rendait à Paris… Elle repensa a son tendre ami, tant de gens avaient disparus, morts ou exilés…

La mélancolie pris le pas sur sa tristesse, et elle se leva pour observer la mer, voyant au loin un bateau, cette envie de fuir, loin très loin la saisit à nouveau, plus fort encore… Comme une envie de se noyer dans cet océan de vide qui lui ouvrait les bras.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Les heures etaient passée, les bouteillesvidées et les balles récement fondues refroidissaient.
Romeuf regardait les cartes marines des cotes Anglaise et Irlandaises, ainsi que celles qu'on avait de Terre Neuve, lorsqu'un mouvement se fit sentir derriere

"hum...Posez la bouteille sur la table, Baxter
...
Elle est toujours là ?"

"Apparement oui, Monsieur. La porte est toujours close"

Silence aux paroles de Baxter
"Bien, je vais aller voir cela...apres tout, on est le 14 Fevrier c'est la fêtes des amoureux...ou du moins, qui l'ont eu été.
Cette idée de me faire l'eloge d'Aimelin et me comparer à lui, aussi...

Tiens, rien que de penser à ce..."

Saisit la bouteille, prend un sabre d'abordage depuis son support mural, et sabre la bouteille...puis la vide d'un trait dans le gosier
"Pas mal ce P'tit vin de la Gironde..."Chateau cheval blanc", hein...prometteur...encore un ou deux siecles, travail de vignerons...

Bon, rallumez les fourneaux, va falloir nourrir trois personnes dont au moins deux me sont chères...du moins encore..Cette idée de s'enfermer dans une chambre sans nouriture alors qu'elle a accés à toute la maison...c'est bien un truc de fille, ça..."

Plusieurs minutes plus tard, les pas resonnent dans le couloir amenant à la chambre barricadée.
Bruits de meubles qu'on deplace, deposage de napes, couverts, pour 2 adultes et amenage d'une chaise haute, puis deposage de plats
"Elisabeth. Je sais que tu ne dort pas. Je ne dort pas moi non plus.
Je vous aie preparé le repas, puisque je sais que tu n'en n'a pas pris, ni Camille ni Alexandre.
Il est servit dans la piece a coté de la chambre où tu es enfermée.
Bon appetit à vous 3
Et bonne nuit.
Tu sais où me trouver si il te viens l'envie de me parler"

Fait demi tour et commence à retourner vers sa chambre

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Alors que l’appel du large se faisait si fort qu’elle entendait presque le chant des sirènes, comme une lumière blonde au loin qui lui dirait de partir, elle entendit des pas. Ses mains se crispent sur le rebord de le fenêtre.
Parler de quoi ? Te promettre que je ne couche pas avec le Prince ! Elle tempête en elle, jamais elle ne promettrait quelque chose qui semble acquis, et qui ferais qu’elle se rabaisse. Bien trop de fierté dans une blonde peut être…
Camille l’observe, Elisabeth hausse les épaules.

-Vous devriez manger !
-Je n’ai pas faim
-On emmène Alexandre qui va demander votre sein et peut être que sous la tentation vous dinerez
Regard dubitatif
-Ca prouverez votre bonne volonté
-Mais il n’y en a pas a avoir ! Je suis sa femme pas son esclave ! Je refuse d’être traité de catin, par un mari qui va voguer avec je ne sais qui sous on ne sait quel vent !
-Elisabeth voyons c’est votre époux !
-Sérieusement Camille croyez vous qu’on doive encore respecter les codes des Reines de France ?! Il n’est ni Roi, ni Prince, de fait je ne lui dois pas servilité.

Camille soupire, Elisabeth était devenue bien trop indépendante avec ces années d’exil.

-Sortons !
Elisabeth d’un coup de tête pousse la commode et libère la porte, le verrou clique et elle ouvre la porte, le couloir est vide. La Duchesse réprime une envie de pleurer et avise que Camille et Alexandre la suivent dans la dite pièce.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Du bruit dans le couloir...

Sourire de Romeuf...qui reprend l'etude de ses cartes, rassuré de savoir que ses deux amours se nourrissent, à defaut de le voir.

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Elisabeth ne toucha quasiment pas son repas, Camille elle oui.
Les heures passèrent, elle retourna avec sa Duègne, ils partageraient tout trois la même chambre cette nuit, Elisabeth ne se voyait dormir seule ou avec Philippe, demain une nouvelle journée débuterait et quelle journée !

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Les jours passent tranquilement dans une ambiance à faire attraper froid à un pingouin.

Romeuf se leve bien apres le depart d'Elisabeth à ses occupations, passe du temps avec son fils, veille sur les tentatives de se mettre debout, et le depart en trombe du bolide à 4 pattes.

Pendant les siestes du petit bonhomme, Romeuf compulse livres apres livres, redige des schemas, reproduit quelques dessins tirés d'enluminures.

C'est dans une salle du rez-de-chausée, non loin de la cave, qu'il depose quelques achats fait en ville : tige de bois leger, mecanismes d'horlogerie, plaques de fers blancs, ressourts, fils metallique... A ces heures là, indifferent aux evenements des alentours, passe des heures au calme.

C'est sans surprise qu'il entend Elisabeth rentrer de sa journée et la voit arriver dans le salon. Politesses d'usage, souhait de bonne soirée...
Un passage vers la chambre du petit garçon pour veiller au bon deroulement du coucher et raconter une histoire pour l'aider à trouver le sommeil, puis retour au bureau ou en chambre, a etudier cartes marine et livres.

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Le lendemain de la réception de la lettre royale,
Début de soirée.

Elisabeth se rendit à la bibliothèque où se trouvait son époux, elle toqua et patienta un peu nerveusement mais le menton levé qu'il ouvre.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Du bruit à la porte...pas le toc habituel de Baxter qui apporte sa collation

Relève le nez de la carte marine des cotes d'Irlande et de ses notes de navigation, pose la main sur la dague cachée sus le bureau, pres à la dégainer et la lancer sur le visiteur au cas où il s'agisse d'un hostile...

"C'est ouvert, entrez"

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Elisabeth ouvrit et vit son époux sur ses gardes, elle en sourit.

Bonsoir, je te dérange ?

Le ton était hésitant, la tension régnante n’aidait en rien, mais il restait son époux et quoiqu’il en soit elle l’aimait. Elle prit donc derechef une place.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Elisabeth est là...il ne l'esperait plus
Relache le manche de l'arme, et viens l'accueillir en lui prenant la main tendrement
"Non, bien sur que non : le femme de ma vie ne me dérange jamais.
Viens, assied toi à coté de moi, si tu le veux bien."

La laisse s'asseoir, va pour servir deux verres de liqueur et lui indique la table et les cartes qu'il etudiait
"Tiens, si cela peut te rassurer sur mes projets à long terme, voici la carte de mon prochain voyage : Cork en Irlande. Ils ont un bon acier, des laines réputées et des liqueurs interessantes, là bas.
En jouant sur les courants, je pense pouvoir limiter le voyage à moins de 2 jours. l'histoire d'une semaine pour faire l'aller et retour, et encore, me^me cela pourrait etre acceleré avec les bons contacts sur place."

Reviens avec les coupes , en tend une à Elisabeth
"Mais avant que je ne te parle de mes projets pour nous, parce que j'en aie un, parles moi donc de ce qui t'amène ici.
Alexandre est malade ? Il me semblait allé bien, pourtant, tout à l'heure...ou toi, tu ne te sens pas bien ? tu veux que je t'emmene voir un medicastre ?
A moins que ce ne soit des ennuis avec la mairie ? As tu penser à te reposer quand même ?"

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Regard vague sur la carte, l’Irlande, elle peste contre ce pays et l’autre irlandais… bien qu’au final il lui ai bien rendu service, cette pensée la ramène sur terre, Philippe parle, et parle, elle sourit. Encore un peu tétanisée de la violente dispute et plus aussi a l’aise qu’avant.

Me reposer ! Rit. Non pas le temps, Alex va bien. Je suis venue car nous allons recevoir sous peu ta cousine Clara Mézières qui nous viendra de Lorraine ou je ne sais pas qui est mort, et donc on nous l’envoi ! Elle leva sur lui ses yeux azurs. Elle est belle, gentille et habitera ici, tu la connaitras depuis toujours et jamais sa filiation ne sera remise en doute.

Elle détailla sa réaction.

C’est ca ou l’autre harpie me tuera cette jeune fille, et je lui ai promis de la sauver.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Air pensif
"Hum...Clara...la fille d'un de mes oncles paternels....oui, je m'en souviens d'une, effectivement...je les croyait avoir été tous massacré par les Espagnols en 42...comme quoi, on a toujours des surprises..."

Signe de tête et sourire
"Si en plus c'est pour la bonne cause, alors..."

La regarde intensement, puis la prend par la taille.
"Nous avons eu des mots assez rudes, l'autre soir. Avant que d'avoir une cousine à la maison, il serait bon que les doutes qui nous ont assaillis soient definitivement ecartés.
J'avais pour projet de te proposer de passer tes journées et tes nuits des deux ou trois prochaines semaines en permanence à coté de moi, ici.
Rien ne t'empeche de gerer un maximum de choses depuis ces murs, chez nous.
Bien sur, tu as tes obligations, mais si tu pouvais juste ne sortir que pour les tenir et me revenir tout aussi vite, nous pourrions ainsi plus amplement refaire connaissance et combler ce vide installé entre nous, renouveler notre amour.
Apparement, il a besoin de relancer sa flamme, et seul, sans toi je ne pourrais pas le faire"

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Philipe se prêtait au jeu elle fut rassurée, le fait de sauver une jouvencelle des mains de la harpie était évidemment pour lui comme pour elle l’excuse par excellence. Il s’approche la prend par la taille, elle tressaille de ce manque de contacte entre eux qui dure depuis des semaines.
Son mauvais caractère fait qu’elle devrait le repousser, mais son regard, et l’amour qu’elle éprouve toujours pour lui font qu’elle s’y abandonne. Des mots rudes ca c’est sur, mais elle ne voulait pas revenir dessus ou briser ces retrouvailles, l’instinct et l’amour firent qu’elle l’enlaça.

Je peux en effet régler certaine affaire depuis ici, et limiter mon temps au sein du conseil municipal.

Sur ce elle décida de relancer la flamme sur l’instant portée par son regard, elle vint l’embrasser timidement puis avec plus de fougue, se pressant contre lui et oubliant les mots qu’ils ont pu avoir.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

La réponse, la seule qui aie de l'importance à ses yeux, cette reponse tant attendue, arrive...et si ce n'est la surprise de la voir en accord avec lui , aprés tant de doutes, ces derniers s'estompent vite et s'effacent au contact et à la reprise d'initiative de sa belle.

Répondant aux baisers d'Elisabeth par tout autant de fougue mélés de tendresse, la serre fort contre lui et partage avec elle un moment de fusion intense, là, initialement debout, au milieu du bureau encombré de ces cartes et paperasses.

La suite ?
Demander au hibou aux yeux lourds de fatigue, perché sur sa branche en face de la chambre située derriere le-dit bureau, ce qu'il en a été des envolées sportives et des hullulements de circonstances des deux tourtereaux au cours de leurs brulantes retrouvailles nocturnes et même matinales.

Si vous parlez son langage, il pourra au moins vous dire que ce matin, là, un homme c'est réveillé, épuisé, lessivé de sa nuit, enlacé et enlaçant lui-même la femme de sa vie....et que rien que pour cela, il est le plus heureux du monde.

Messages : 308 Date d'inscription : 27/02/2011

clara arriva accompagnée de son cousin et son épouse.

merci encore de m accueillir et de tout ce que vous avez fait pour moi !

Ils entrèrent dans la maison

C est très joli, je pense que je vais me sentir bien à vos côtés, je me ferais discrète et ne vous causerais pas de soucis, soyez en sure.

Un peu gênée et pas très a l aise, elle regardait partout autour d elle.
fatiguée par beaucoup d'émotions et une nuit plutôt agitée sur le bateau elle se mit à bailler.

Excusez moi, je crois que le contre coup se fait ressentir, pourrais je aller me reposer quelques instants ?

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

"Une chambre vous a été préparée à l'étage, Clara, non loin des appartements de ma chère et tendre...et pas trop pres non plus de la chambre de notre Alexandre.
Bienvenue chez vous, prenez votre temps, et reposez vous bien. Nous parlerons "famille" plus tard"

Se retourne vers Elisabeth, les yeux luisant d'une tendresse mélée d'un certain apetit.
"Pendant que notre cousine se repose, je souhaiterais également t'entretenir dans mes appartements du sujet "famille"...pas forcement le même chapitre...mais tres important s'il en est..."

Et son regard gourmand et imperieux plongé dans le sien de lui dire :"et tres personnel, aussi"

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Clara rentra et découvrit son chez elle, Elisabeth la laissa faire, s’enquérait de la santé de son fils, on lui dit que ce fut une journée sans événements particulier, ce qui rassura la mère qu’elle était.
Alors que Philippe envoyait Clara dans sa chambre, elle s’apprêtait à se rendre dans celle d’Alexandre.

Reposez-vous Clara, nous avons désormais tout notre temps ! Si vous avez faim descendez aux cuisines, n’hésitez pas !

Clara s’éloigna et Romeuf lui glissa.

"Pendant que notre cousine se repose, je souhaiterais également t'entretenir dans mes appartements du sujet "famille"...pas forcement le même chapitre...mais très important s'il en est..."

Le regard de Philippe e disait long, Clara était déjà loin dans le couloir, Elisabeth vint près de lui se glissa dans ses bras.

Un sujet personnel voir intime je suppose… Lui sourit et vient l’embrasser avec tendresse, puis envie. Il vaudrait mieux en parler dans vos appartements Monsieur Mézières… Glisse ses mains autour de son cou et se presse contre lui prête à le suivre pour la nuit…

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

"Dame Mezieres est d'une comprehension qui ne peuvent qu'inciter à oeuvrer a son plein contentement. Et comme notre fruit a passé une bonne journée, il n'est que justice que je tache de t'en faire profiter tout autant"

Répondant à son baiser, l'enlace delicatement par la taille et l'entraine vers sa chambre...et d'autres lieux que seuls eux deux connaissent...qui maintiennent eveillés toute la nuit les hiboux du voisinnage
...entre autre.

Messages : 308 Date d'inscription : 27/02/2011

clara se réveilla de bonne humeur, le soleil brillait et le animaux revenaient de leur migration laissant entendre leurs chants printaniers....

elle était là depuis quelques temps déjà mais n avait pas vu les jours défiler, la cohabitation avec des cousins qu elle connaissait à peine se passait très bien, chacun vivant dans le respect de l autre sans entrer dans son intimité.
et le jeune alexandre était un enfant adorable tout en douceur et en finesse, il était rusé et avait le magnifique regard de sa mère, sans trop savoir pourquoi, clara était émue a chaque fois qu il venait l embrasser en l appelant "ma grande cousine"

les rapports étaient cordiaux entre elisabeth, philippe et clara et jamais on ne parlaient du passé. clara travaillait du mieux possible à la mairie et s octroyait le temps de retrouver ses nouveaux amis et les anciens qui jouaient le jeu en la taverne de st pierre.
Les habitants l avaient pour bien accueillie et elle se sentait bien. A cette pensée son coeur se mit a battre plus fort, elle savait pour quoi plutôt pour qui et elle ressentait le besoin de remettre les choses en place avec webut, trop dur de jouer à ne pas le connaitre alors qu elle n avait qu une envie : se blottir de nouveau dans ses bras ! et décida de prendre conseil auprès d 'elisabeth.

elle descendit donc à sa recherche, on lui indiqua ses appartements.
Elle s arrêta devant la porte, prit sa respiration se sentant redevenir toute petite fille, elle frappa a la porte.

Chère cousine, c est clara, auriez vous quelques minutes à m accorder ?

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Elisabeth finissait de trier quelques archives, en effet elle tendait ces temps-ci à mettre de l'ordre dans sa vie, et son activité débordante au sein de St Pierre, Maire, Juge et Conseillère en tout genre, faisait qu'un tas de paperasse s'entassait.
La voix de Clara la fit sourire, et elle ferma un dossier.

Entre la porte est ouverte !

Le bureau était d'un ton chaud, les fauteuils de cuir, et les meubles d'une belle marqueterie, la Duchesse avait toujours des goûts de Princesse de France.

Messages : 308 Date d'inscription : 27/02/2011

bonjour ! j espère que je ne vous dérange pas !!

clara pénétra pour la première fois dans le bureau d'Elisabeth, il était à son image, très classieux, chaleureux, stylé...comme clara admirait cette femme, forte et sensible...

voilà, je souhaitais m entretenir avec vous concernant mes relations avec les autres...

J ai rencontré de nouvelles personnes en taverne, là pas de soucis, mais j ai beaucoup de difficulté à trouver ma place auprès de mes anciens amis... nous faisons tous "comme si" mais c est compliqué et j ai un peu peur de me perdre... j ai du mal à savoir quelle attitude adopter...
Et puis il y a webut... il joue le jeu, moi aussi, nous arrivons à nous retrouver parfois dans la forêt l apres midi ou sur la plage, cachés, néanmoins nous fréquentons tous les 2 beaucoup la taverne et là pffff on ne sait pas comment faire... j avoue que toute cette histoire m'a un peu dépassée...

Vous qui êtes toujours de si bon conseil, que dois je faire ?

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Elisabeth sourit et lui fit signe de prendre place, elle écouta son exposé avec intérêt.

Vous êtes dans une situation complexe, qui va demander quelques mois d’ajustement, le temps que vos ‘nouveaux’ amis aient une raison d’aussi bien vous connaitre…

Faites comme si encore quelques temps, le temps que vous ne soyez plus la nouvelle venue, que la situation se calme, c’est si frais Clara ! Et puis aménagez vous des moments sans rôle à jouer, par exemple une réunion dans un lieu clos ou nul ne peut vous entendre, une ballade en mer peut être ? Où là personne ne fera comme si.

Pour Webut il faut faire un effort, c’est dur mais certainement bien moins que si vous étiez morte ma fille ! Vos moments seuls continuez, pour la taverne, il faut donner du temps aux gens pour oublier son ex compagne, et qu’ils acceptent de vous voir comme la nouvelle. Les coups de foudre existent ! J’ai bien épousé mon garde du corps ! Rit.

Messages : 308 Date d'inscription : 27/02/2011

c est entendu, ca me fait tant de bien de pouvoir parler librement sans avoir à faire attention à mes moindres paroles, à mes moindres gestes, c est que mallia avait un sacré caractère et une sacrée descente !!!

clara éclata de rire !!

Oui nous continuerons à faire attention avec webut et je lui demanderai de me faire la cour quand la taverne sera pleine, ainsi les autres penseront qu il est de nouveau amoureux, que clara aura pansé les blessures de son coeur !

Merci, vous êtes bien plus qu une "fausse cousine" Elisabeth !

Au fait je suis allée prendre le thé chez madame France, je ne savais pas que je m'attardais devant chez elle lorsque j admirais une vitrine de magnifiques bijoux. A ses dires il apparait que l on vous aurait menti la concernant, elle vous porte beaucoup de respect...

clara sourit puis se leva pour prendre congés.

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