[RP] L'auberge du port .

Mercedes arriva peu de temps après son altesse son nom était sur la liste et puis elle avait avec elle un bon vin de sa réserve et elle avait envie de lui faire gouter ,non pas le rentre ivre quoi ^^

Elle entra défroissa sa robe ,remit un peu de ses cheveux oui le vent s'y était un peu amusé !

Elle poussa la porte salua les personnes présentes et vit le régent qui devait avoir faim tout comme elle il devait sentir une bonne odeur ,c 'est vrai qu 'ici on y mangeait agréablement bien et les tartes hummmm

Elle serait bien allé voir le régent mais les gardes surveillaient encore ..

23 août 1654 : où aller après avoir débarqué au port ?

Roxetrice, une fois son entrée sur le territoire enregistrée à la capitainerie, avait décidé de trouver une auberge. Elle se renseigna et on lui indiqua l'Auberge du port située à quelques centaines de mètres. Rien de tel pour s'acclimater à une ville que de faire quelques pas dans ses rues. Ses gens avaient loué un chariot à main pour quelques sous, facilitant le transport des bagages de première nécessité.

Elle tenait par la main sa fille Roxe-Anne. Toutes les deux s'exclamaient dès qu'elles remarquaient quelque chose. Là une jolie robe, là une poupée, là des fleurs, là...., là......
C'est ainsi qu'elles arrivèrent à l'auberge.

Le couple de domestiques laissèrent le chariot à main là où on leur avait indiqué et récupérèrent les bagages. Ils entrèrent à quatre dans l'auberge.

- Bonjour Madame. Auriez-vous deux chambres à louer pour quelques jours ?

Tirage de la jupe de sa mère en écoutant la question, joli sourire charmeur, pour obtenir de pouvoir choisir.
A l'oreille maternelle elle murmure,

- Mam, coté jardin s't'plait.

Elle lève les yeux en direction de la jeune femme qui se présente sous le joli prénom d'Ophélie, lui adresse un franc sourire en attendant que sa mère prenne sa décision.
un grognement de faim se fit entendre. Ses petites mains sur son estomac dit.

- J'ai faim mam

Roxetrice écouta la jeune femme et sourit à sa fille lorsqu'elle manifesta un choix.

- Ma fille souhaite une chambre coté jardin, nous prendrons donc une chambre coté jardin pour toutes les deux. La seconde chambre sera où vous le pouvez et si possible à proximité de la nôtre, afin que nos gens soient à notre disposition. Ils vont d'ailleurs monter nos bagages.

Des souvenirs la submergèrent à l'évocation d'un simple prénom. Dame Anne..... serait-il possible que cela fut..... Elle sourit à cette idée.

- Je crois qu'il est grand temps que nous prenions de quoi se restaurer en cette belle matinée. Pouvons-nous avoir deux tables, une pour les domestiques, une pour nous deux avec de quoi petit-déjeuner ?

Elle regarde ses gens monter les bagages vers les chambres 7 et 8 et décida de leur laisser s'organiser. Ils avaient une caissette pour les frais incombant à l'administration du quotidien à la maison.

- Voilà qui est bien nous prendrons deux tasses de votre boisson exotique accompagnées de petits pains beurre et  confiture.

Elle avait reçu une missive de Luc lui précisant qu'il serait de passage sur Eu aux alentours du 24. Il ne lui resterait plus qu'à attendre sa venue.

La journée du 23 se passa à se promener au coeur de Eu. Les souvenirs refaisaient surface, plus ou moins bons, essayant de repérer qui habitait encore à Eu dans ses connaissances.
Au retour, pour le dîner,  elle se fit monter un plateau avec une salade de pommes de terre et lard et une tarte aux poires.

Louisette vint les aider à se préparer pour la nuit puis descendit le plateau en cuisine et précisa que le lendemain elles descendraient en salle pour petit-déjeuner.

Matin du 24 .... puis matin du 25 aout

Encore un matin sans autre organisation que celle de reprendre contact avec la société.

- Bonjour Ophélie. Deux tasses de cacao-petits pains-beurre et confiture... Savez-vous si Luc et Maria de Neu sont arrivés en ville ?

( le matin du 25 - Dame Liliane )
Dame Liliane poussa la porte de l' auberge, son panier a un bras et un mot dans dans son autre main.
Se renseignant auprès de Ophelie, qui lui désigna la table de la Dame que elle cherchait, la cuisinière alla vers celle ci, la saluant
- Bonjour Madame, je vous porte un mot de la part du Cardinal Luc dit Neu.

mot:

Puis attendant voir si il y avait une réponse

Elle remercia Ophélie qui leur prépara un délicieux petit-déjeuner. Elles avaient presque fini lorsqu'une dame fut envoyée par Ophélie vers leur table. Elle leur tendit un pli.
Roxetrice en fit lecture et sourit.

- Madame, je n'ai malheureusement pas de velin à ma disposition pour la réponse. Puis-je compter sur vous pour confirmer notre venue à ce déjeuner pour demain 26 août à 13h00 ?

Elle regarda la dame s'éloigner et sourit à sa fille.

- Je suis impatiente de retrouver Luc et Maria. Ils sauront me transmettre toutes les informations nécessaires pour que nous puissions envisager notre avenir, si possible serein pour changer.

Leur repas fini, elles se dirigèrent vers l'extérieur. Une journée en ville serait la bienvenue. Elle s’arrêtèrent au niveau du comptoir pour payer leur dû.

- Ophélie, nous rentrerons pour le dîner en principe.

( Dame Liliane )
- Ho ben ma bonne Dame je n' y manquerais point de leur dire que vous y viendrez...
Sur ce elle salua pour finir les courses qui n' allaient pas se faire toutes seules...  

Un garde arriva et déposa une missive.

Citation :

De Anne De Léon, Grand Chambellan.

A  Roxetrice de Conteville

J'ai pris connaissance de votre courrier.
J'ai noter votre demande , je vous ferait parvenir ultérieurement une date pour un entretiens.
Il vous sera bien sur demander de venir avec une ou deux idées.

Paris le 30 Aout 1653

( petit salon - rencontre avec le Régent )

On faisait entrer Luc. Pour l' occasion il portait sa grande robe cérémoniale de Cardinal Secrétaire d' État, affichant sa croix de chevalier Pascal, puis tout un tas de breloques le signalant Évêque de ci et de là, et quasiment de curé dans toute les paroisses des terres Pascaliennes. Il avait horreur de cette robe là, mais bon là il n' avait pas vraiment eu le choix, rencontre quasi officielle...
Puis il venait au nom de l' église. Bien sur le Régent rencontrerait un jour ou l' autre le Légat, son supérieur directe avant le Pape.
Mais Luc connaissait de trop les rouages souvent endormi de la haute église.

Faisant révérence au Régent,
- Votre Majesté, merci de prendre le temps de me recevoir.
En préambule,
- Votre Majesté a t' elle une idée complète de la situation de l' église Pascal en nos jours ?...

Autant partir sur une base commune avant d' aborder les sujets a polémiques et interprétations diverses.

Luc écoutait le Régent, ne voyant pas trop ce que Guernesey venait faire dans les relations entre l' église et la France, mais bon c' est vrais que la question était large.
- Ben.... la rupture des liens entre l' église et le Royaume de France et de Navarre est principalement à mettre au crédit du Roy de France de l' époque, Alexandre le Fier.... on ne peut pas dire que le fait d' envoyer ses armées attaquer et prendre le Mont, réquisitionner les terres du Mont, tout en enlevant diverses personnes pour les mettre en prison. Le pire étant d' emprisonner aussi le Pape Valentin 1er et de le faire torturer... question relations distendues on ne peut pas faire mieux...

-Au crédit du Roy suivant Louis Philippe, il a fait libérer notre Pape et devait rendre la liberté des terres du Mont. Le hic étant par la suite que Valentin 1er et Louis Philippe se sont entiché de la même femme.....d' ou certaines rencontres fort houleuses. Notre Pape a fini par mourir dans un hospice. C' est a peut près a ce moment là que j' ai pris la tête de l' église, en tant que Cardinal Secrétaire d' État, avec la bénédiction du très discret The Pape.

Pour ce qui était du Légat, Luc ne pouvait pas en dire grand chose.
- Le Légat est un saint homme, très versé dans le dogme et les textes de Pascal. Par contre, pour ce qui est de maintenir les fondations de l' église, notamment par le baptême, il ne se sent pas concerné. Je sais que vous devez le rencontrer prochainement et que il a pas mal de demande a vous faire. Disons que pour l' église de base que je représente la restitution des terres du Mont dans leurs pleines capacités.
En fait ce n' était que la reconnaissance écrite d' un état de fait...

- Pour Guernesey la chose est différente, cela remonte a bien plus longtemps et je n' étais même pas là en 1648/1649.
Il parait que lors de la guerre d' indépendance de Guernesey le Pape de l' époque avait tenté un coup fourré contre le futur ou le tout jeune Prince de Guernesey. D' ou depuis il a toujours gardé une certaine méfiance envers les dirigeants de l' église.
Mais divergences entre le Prince sont d' ordre personnelles et sans grand liens avec l' église. Il vient d' ailleurs de m' accorder de pouvoir revenir en Guernesey pour des visites.

Luc écoutait à son tour, avant de préciser.
Il était bien au courant de l' affaire par le Père Fouras, secrétaire particulier de feu Valentin 1er et qui avait été le seul a échappé à la rafle Royale au Mont avant de devenir l' avocat d' une des accusés de ce vol.
- Votre Majesté il semblerait que vous ne soyez pas informé de tout dans cette triste affaire. Le Pape valentin n' a fait que se servir de son droit Pascalien d' asile contre ce qui semblait être la volonté Royale de mettre à mort toute une famille.
Le sieur Fafounet n' a jamais nié être le seul et l' unique auteur de ce vol et il était prêt a se rendre et a assumer ses responsabilités. Le Pape quand a lui ne demandait que la promesse d' un juste procès pour le reste de la famille de ce fafounet.
Nul n' ignorait que ce dernier finirait au bout d' une corde, a commencer par lui même.

Pour compléter,
- Le Mont a été pris et les prisonniers jugés. Et je peux vous garantir que le juge de l' époque avait un cœur tendre comme le granit..... quoique il en soit les autres accusées de complicités, Mercedes, Nikita, Nina et Roxetrice ont toutes étaient relaxées et reconnues non coupables. Soit en gros ce que disait et défendait Valentin 1er en leur accordant l' asile.
Le Sieur Fafounet avait même proposé de se rendre à l' armée assiégeant le Mont, mais non le Roi voulait voir pendre tout le monde, y compris le Pape, qui comme vous devez le savoir a été cruellement torturé et sauvé de justesse par le nouveau Roi Louis Philippe.
On racontait que les 400 000 Louis étaient encore cachés dans les souterrains du Mont ou les poursuivis avaient longuement séjourné. Mais ce n' était que pure fadaise, Fafounet n' ayant jamais avoué ce que il en avait fait.

- Donc l' église était dans son rôle a mon avis. Vous savez les fins de règne sont souvent synonyme de chaos et de règlement de compte. Je ne servais pas l' église a cette époque mais le Prince de Guernesey et il avait mis son véto a toutes aides au Mont.

Pour ce qui était de la séparation de compétence église royaume.
- Je comprend bien votre position et je ne puis parler ici en nom et place du Pape et du Légat. A titre purement personnelle je reste sensible a ce qui pourrait être considéré comme une injustice. Mais si cela arrivait il y a bien d' autres moyens d' en parler sans en arriver a lever les armes. Ce n' est pas pour rien que Pascal prêche le dialogue.... ce que a totalement occulté feu Roi le Fier.

Luc pensait que quitter le Mont était une aberration....en l' état.
- Le Légat m' a parlé de cette idée...mais sans vraiment me dire ou l' église irait.
A voir, mais fautes d' en savoir plus... reconstruire ailleurs le siège de l' église pouvait être intéressant.
- De toute façon a ce niveau de décision je n' ai que peut voix au chapitre.

En parlant d' histoires et de mauvais souvenirs..
- Le siège de l' église est toujours largement accessible aux femmes et hommes de bonnes volontés, pour les autres et vu notre époque, il n' est point encore venu le temps de se passer de la garde Papale et de sa flotte. Sans parler que par le passé le Mont a aussi eu a se défendre des pirates. Vous me semblez un Régent avisé et non va en guerre, mais qui nous dit dans le temps ce que sera le prochain Roi....

Son heure d' entretient allait finir.

Dernières paroles échangées..
- Ho mon fils, dans les temps que nous avons connus et dans les divers.... vacillements de la couronne de France et de Navarre, et ailleurs, je serais un bien piètre secrétaire d' état de l' église de ne pas tout prévoir, le pire comme le meilleur. Tenir le glaive ne veux pas dire s' en servir.
Un sourire,
- Ne confondez pas l' église et moi même en mon nom, je puis réunir sur ma simple parole plus de monde que ne le ferait un Pape ou un Légat dans n' importe quelle église. J' œuvre depuis bien plus longtemps que eux au service de Pascal. Je peux porter la robe sans en oublier le maniement de la rapière, ni commander une troupe. Oui je sais je suis un Cardinal ... qui reste homme. Alors ne doutez jamais de la capacité d' une personne , même en robe. Je porte peut être une haute fonction pour faire de l' église ce que ne partagent pas notre Pape ou le légat... Reins vous me dites...je n' ais rien contre bien que je vois pas mal de difficultés terrestres.. a remplir. Un Grand Aumônier de France serait le bien venu.
Puis saluant, avant de se faire raccompagner.
- Si votre cause est juste ne doutez pas de mon appuis et nous nous reverrons au Mont en ce cas.
Là il risquait de prendre conscience de qui " gouvernait " le Mont.