[RP] Manoir de Anne De Lèon

Cara éclata de rire en entendant Gio. A voir sa tête, elle savait qu'il n'aimerait pas ça et elle non plus d'ailleurs. Puis elle eut une idée. Il n'était pas trop tard après tout et il y avait la foire à côté pour acheter quelques provisions. Elle jeta cette affreuse mixture à la poubelle, pris un châle et ouvrit la porte en se retournant vers son amour.

Je vais faire deux trois courses, autant que l'on mange bien ce soir non? je reviens dans peu de temps. En attendant essaie de faire une petite visite je t'y autorise.

Elle l'embrassa fougueusement et ferma la porte derrière elle tandis qu'elle se dirigea vers la foire. Elle arriva et regarda ce qu'elle avait besoin. Il y avait des baies, des cerfs braisés et plein d'autres choses vraiment bonnes à manger. Elle regarda sa bourse et se dit qu'elle avait largement assez pour acheter de la bonne viande et quelques pommes de terres.

Cara pris le tout, paya le vendeur et repartit dans la direction du manoir.

Elle décida de partir a la foire, certainement avait elle deviné que la bouillit de jambon saupoudrée de légumes ne lui disait pas trop... Et il lui qu'il pouvait faire une visite, tant mieux, cela lui permettrais de se familiariser à nouveau avec les lieux.

Il l'embrassa avec tendresse et passion, puis une fois qu'elle fut partie, il commença la visite et déjà, l'émerveillement. Le peu de pièce qu'il avait déjà vu a savoir la cuisine, la salle a mangé, le séjour, l'entré et une chambre qu'on lui avait prêté était déjà somptueux. Toutes ses pièces étaient grandes, luxueusement meublée et admirablement décoré. Tout ceci ne composait que le rez de chausser.

A l'étage, les chambres très certainement il n'avait su les dénombrer. Il n'osait entrer mais voyait ce qu'il y avait a l'intérieur, leurs portes étant ouvertes. La chambre de cara était... a son image. A la fois simple et très élégante. Celle qui devaient surement être a ada et anne était elle aussi a leur image, a la fois la simplicité d'un militaire et la grâce d'une duchesse. Gio sourit. Il y avait d'autres chambres, inoccupés. Il repassa devant sa chambre, il en était partie si précipitamment la fois précédente qu'il y avait encore quelques affaires a lui dedans. Il en sourit. Également plusieurs salles d'eau, luxueuses et modernes.

Il redescendit et justement, cara arrivait. Il alla lui ouvrir la porte et l'accueillir

Ah, te voici cara.

Il lui sourit et l'embrassa a nouveau

Je viens tout juste d'achever ma visite. Alors ses courses se sont elles bien passé

Il avait toujours ce petit sourire, a la fois charmant et énigmatique. Un sourire de joie, de bonheur, qu'il avait toujours en présence de cara

Cara passa l'allée puis allait ouvrir quand la porte elle même s'ouvrit. Gio n'avait pas perdu son sens de la galanterie et son romantisme et elle adorait ça, vraiment. Elle entra chargée de courses en tout genre. Elle embrassa Gio au passage et les déposa sur la table de la cuisine puis sourit à Gio.

Et comment s'est passer cette petite visite? tu as vu ta chambre est restée tel qu'elle depuis ton départ. Et oui ces courses se sont bien passées, il y avait pleins de bonne choses. J'ai pris un cerf braisé et quelques pommes de terres à faire cuire.

Elle sortit la viande des sacs et les pommes de terre et commença à les coupées en morceaux. Elle regardait de temps en temps Gio qui avait le sourire sur le visage depuis qu'elle était rentrée. Ce qui la fit sourire également elle adorait le voir comme ça, tout aussi joyeux. Depuis qu'ils s'étaient remis ensembles, les deux êtres étaient si heureux et se complétaient l'un et l'autre.

Est ce que...tu veux m'aider? il y a les morceaux de cerfs à faire griller.

Cara lui fit un grand sourire.

Elle rentra, gio l'accueillit, sourire au lèvres. Il la vit les bras chargés de sacs, il ne prit donc un, celui qui lui semblait le plus lourd et alla l'aider a la déposer en cuisine.

Comment elle c'est passé? Et bien ma foie fort bien, le manoir est toujours aussi grand, beau et luxueux. J'ai vu ta chambre, elle est a ton image, simple et très élégante.

Il lui sourit puis repris.

En effet, ma chambre est resté tel que, cela m'a fait sourire.

Elle lui énonça ce qu'elle fut partie chercher, du cerf, Mmmm. Il en avait pas mangé depuis des lustres. Et avec des pommes de terres en plus, et bien!

Tu me gâtes ma cara, merci beaucoup.

Il l'embrassa puis celle ci lui demanda si elle pouvait l'aider. Gio en était heureux, il aimait lui venir en aide.

T'aider? Mais bien entendu. Que dois je faire.

Elle lui sourit, il en fit de même.

C'était normal qu'elle le gate, il la gâtait bien plus qu'elle alors qu'elle ne demandait rien, c'était une véritable princesse avec lui. Pendant qu'elle épluchait les pommes de terre et les coupaient, elle donna les instructions à son homme pour qu'il puisse l'aider.

Tu peux juste couper le cerf en tranches ou morceaux, comme tu veux je te laisse faire et les faire grillés ensuite. Je ferai une petite sauce avec après et il faudra faire sauter les patates plus tard. Tu veux bien faire ça s'il te plait?

Cara lui sourit, un sourire que Gio adorait voir se dessinait sur son visage. Ils faisaient le petit couple qui venait d'emménager dans leur nouvelle maison, cela faisait drôle mais c'était comme si ils étaient indépendant sans le grand frère, le père ou la belle sœur dans les parages. Non pas qu'ils dérangeait mais ils étaient disons...autonomes pour une fois ce qui faisait plaisir à Cara vu qu'elle venait de prendre 19 ans mais, personne ne savait la date de son anniversaire, elle n'en avait jamais parler à part Ada mais il avait du oublier, elle ne pouvait pas lui en vouloir.

Une fois les patates coupées, elle les fit cuir dans un récipient réservé à cet effet et les fit sautées. Puis elle prit un autre plat dans lequel elle versa de l'eau et la fit chauffer sur le feu en y ajoutant quelques épices qui rajouterait du gout avec la viande.

Elle jeta un coup d'œil à Gio qui semblait bien se débrouiller en cuisine. Elle ne se détachait pas de lui d'ailleurs et resta un long moment à le regarder. Puis elle repris ses esprits. Elle était vraiment heureuse avec lui et se demandait comment elle a pu pour vivre sans lui pendant des mois entiers. Cara ne voulait plus se séparer de lui désormais.

Le Petit couple parfait, qui s'aime, qui se font la cuisine ensemble, qui ne peuvent se lacher du regard, on ne serait pas que c'était chez ada on aurait pu croire que c'était chez eux!

Oui, je le fais, pas de problème

Elle lui fit son sourire, si charmeur, si sublime, qu'il aimait temps, ce qui le fit sourire a son tour.

Il commença par prendre le cerf et a le coupé en tranches épaisses. C'est qu'il était grand, il devait au moins y avoir une douzaines de tranches alors qu'elles étaient bien épaisses! Une fois cela fait, il suivit les directives, jetant de temps en temps un regard sur cara pas dessus son épaule et fit grillés les tranches. Il ne se débrouillait pas trop mal en cuisine, loin de là. Les odeurs si dégageaient de la délicieuse cuisine, cela promettait d'être un repas royal!

Une fois les tranches grillés, il les disposa dans un beau plat. Il alla a la près de cara avec le plat en main, déposant le cerf sur une table a côté.

J'ai terminé, je vais m'occuper des patates.

Il sourit et alla les fire sauté mais, c'était déjà fait par cara!

Ah, et bien tu m'avais demandé de le faire mon amour!

Il rit

Ce n'est pas grave, la prochaine fois j'irais plus vite.

Le mariage de son fils était passé depuis plusieurs jours et comme a son habitude le vieux pionçait dans sa chambre attitré après avoir bien bu et une petite séance de remise en forme. C'est qu'il était plus tout jeune le Rodrigue et mise a part le fait qu'il ne naviguait plus cela le tuait et le vieillissait plus qu'outre mesure ! C'est donc en début de soirée qu'il se réveilla en entendant sa fille hurler littéralement pour demander s'il y avait du monde dans cette maison .. Décidément pensa t-il, tous ne savait que beugler dans c'tte maison ... Il se leva et s'habilla un minimum mais une autre voix fit son entrée, une voix d'homme en plus ! Et pas celle de son fils, celle la ressemblait a celle d'une jeune gamin plus qu'a un homme. Et en plus d'après ce qu'il entendit ce type se permettait de vadrouiller a l'étage ! Bin tiens en voilà une bonne de blague ! Sa chemise a moitié fermé, il sortit de sa chambre et s'avança dans le couloir et descendit l'escalier a pas feutré l'escalier et affermit sa prise sur son couteau seule arme qui ne le quittait jamais et entra dans la cuisine et regarda se fille s'affairer au fourneau et le type a ses cotés... et le ceintura avant de placer la lame de son couteau sur la gorge, la lame correctement placé sur la gorge et sourit en coin avant de parler d'une voix a faire frémir les jeunes de son âge

Un mouvement et je t'égorge c'est compris ? T'es qui au juste ? Et tu t'prends pour qui pour balader tes miches a l'étage de cette maison ? Tes pas chez toi compris morpion ? Alors tant que tu ne répondra pas a mes questions.. Tu va rester comme sa ! Et je ne te lâcherais pas ! Aller cause morpion !

Il regarda sa fille qui ne semblait pas apprécier mais il s'en moquait un peu.. Il ne le lâcherait pas avant qu'il est parler et sa c'était clair et net ! Il espérait aussi que son fils ou même sa belle fille refasse surface parce que cela méritait de sévère réprimande .. Qu'il ferait passer si nécessaire !! Il attendit donc que le gamin parle avant toute chose

Cara n'eut pas le temps de répondre qu'elle vit son père surgir et mettre le couteau sous la gorge de son homme. Mais qu'est ce que ce crasseux faisait ici? il avait une chambre attitrée ou quoi? et pourquoi il ne lui avait pas répondu un peu plus tôt quand elle à crier s'il y avait quelqu'un? Elle lâcha ce qu'elle faisait et accourra vers Gio qui avait l'air même pas en panique d'ailleurs. Hum... très courageux devant un pirate sanguinaire. Elle mis une claque à son père. Oui une claque. Non mais pour qui il se prenait pour faire ça à Gio? surtout que celui ci lui avait sauver la vie la dernière fois en taverne, il lui devait le respect.

Papa ! lâche le immédiatement ! c'est Gio l'homme de ma vie. Et de plus il m'a sauver la vie s'il n'avait pas été la je serais morte à l'heure qu'il est ! lâche le maintenant ou tu reprend une claque ! et je le ferai !

Elle le regarda d'un regard noir, un regard qu'elle n'avait jamais eu jusque la. Elle avait du sang de pirate dans les veines et celui ci bouillait à l’intérieur alors qu'elle avait tout fait jusque la pour ne pas ressembler à son père qu'elle détestait plus que tout parce qu'il l'avait abandonnée, elle et sa mère. Mais la, vu la tournure que les choses prenaient, Cara était folle de rage et si jamais il touchait un seul cheveu de son amour, elle ne lui pardonnerait jamais. Elle serra ses poings, près à les envoyés dans la figure de son père.

Je répète encore une fois... lâche tout de suite Gio...

Cara ne le lâchait pas des yeux tandis que Gio regardait la scène, elle espérait que celui ci n'ai pas peur vis à vis de l'attitude de Cara.

Il avait a peine eu le temps de poser son cerf et d'échanger deux mots avec cara qu'il se retrouva un couteau sous la gorge. Ben tient, manquait plus que ca! Son premier réflexe allait être de donner un coup a son agresseur sauf qu'il avait sa lame sous sa gorge donc pas faisable. Mais il était rester très calme, la peur n'aurait rien changer. Il reconnu l'a voix du père de cara, qu'il avait déjà rencontrer lors de sa première mission, une voix comme ca ne s'oublie pas se dit il. Il commenca donc a s'expliquer.

Monsieur, je suis Giovanni Delavega, Gio. Je ne sais si vous vous souvenez de moi, nous nous sommes rencontré une fois. Je suis, comme l'a dit votre fille, son...

Comment employer un mot qui ne génerais pas le père... Son homme ca ne lui plairait pas, son courtisant sa plairais pas a cara, mais en l'occurance cara n'avait pas de couteau, il aurait donc préféré plaire au père, mais peu l'importe après tout.

Son homme et avec la bénédiction de votre fils, bien entendu. Pourriez vous a présent, me lâcher, en auriez vous l'obligeance je vous prie?

Gio pensait pas qu'il allait l'égorger devant sa fille. Elle semblait folle de rage, gio croyait qu'elle allait le tuer sur place...

Cara regarda son père puis Gio et jouait au ping pong avec ses yeux entre les deux. C'est vrai qu'ils s'étaient deja rencontrés mais ou? elle ne s'en souvenait plus tiens. Vive la perte de mémoire à l'age de 19 ans, âge qu'elle prenait aujourd'hui ! Et bah tiens, puisqu'elle avait du sang de pirate dans les veines, elle allait faire chanter un peu son père ou du moins, lui demander un cadeau pour ce jour exceptionnel.

Papa ! écoute moi bien, si tu te rappel bien et chose a mon avis que justement tu ne te rappel pas, c'est mon anniversaire aujourd'hui ! alors si tu veux me faire un cadeau et de la celui qui me fera le plus plaisir en ce jour c'est de lâcher mon futur mari ! Que tu le veuille ou non, tu l'aura pour gendre ! ta envie d'égorger ton futur gendre?! tu l'aura sur la conscience pour toujours !

Oui bah c'était le seul truc qu'elle avait trouver mais en même temps c'était vrai. Malgré que Gio lui offrait plein de cadeaux et qu'elle lui avait deja dit que ça l'énervait un tontiné parce qu'elle ne pouvait lui offrir autant, elle l'aimait, elle l'aimait vraiment et tenais à lui. Il lui avait sauvé la vie et ses sentiments pour lui n'avaient changés pendant tout ce temps qu'ils n'étaient plus ensembles.

Son regard noir envers son père s'estompa un moment et elle soupira.

Papa...je t'en prie...lâche le s'il te plait.

Tout avait été dit. Gio avait parlé, cara de même. Ce qu'il entendit lui fit d'ailleurs froncer les sourcils. Son anniversaire? Mais elle ne lui en avait jamais parlé! De plus elle l'entendit parler de mariage, ce qui le fit grandement sourire.

Il restait là, un couteau son la gorge, le père de cara derrière a attendre que celui ci daigne le lâcher.

Le mariage était passé depuis quelques jours et il n'avait pas revu Anne depuis.. Et il l'avait chercher partout ! Sauf au Louvre où il ne pouvait entrer .. Même Lorra et Nicolas avait disparu en même temps... Où pouvaient-ils bien être ? Anne et son fils lui manquait horriblement et même s'il n'y croyait pas .. Le caractère infernale de Lorra aussi, sa rendait le manoir animé ! Après avoir donc passé sa journée dès le levée a plancher sur comment rendre un entrainement attractif dans son bureau au deuxième étage du manoir .. Seule zone tranquille a vrai dire .. Sans personne qui monte et descend.. Sans cri, pleures, et tout ce qui va avec.. Bref, il descendit se chercher a manger et a boire et entra dans la cuisine sans faire attention a rien et commença a se faire un petit sandwich tranquille et se servir du rhum et la ... Il leva les yeux et oh bon sang de bon soir !! Giovanni qu'est-ce qu'il fait la lui ? Et son père qui menace de l'égorger !? Et cara les poings levé qui fait du chantage !! Premier réflexe qui vient boire un coup ! Deuxième réflexe .. Empoigner la main de son père et lui faire lâcher prise et les séparer lui et Gio sans aucune douceur avant de prendre la parole

Bon sa suffit ! Tout le monde se calme tout de suite ! Sinon sa va mal se passer et vous allez comprendre qui est le chef de cette maison ! Père range ton couteau de suite ou je t'égorge avec moi même, Giovanni ... Non vous j'ai rien a dire puisque vous bougez pas, et Cara .. Il aurait fallu le dire avant que c'était ton anniversaire ! Et futur gendre .. Reste a voir sa reste a voir. Bon en attendant .. Quelqu'un veut-il bien m'expliquer ce qui se passe dans cette maison avant que je distribue des baffes .. Et TOUT DE SUITE !!!

Il regarda tour a tour Cara et Rodrigue ce qui veut dire que Giovanni n'était Pas sollicité et attendit qu'il parle

Cara attendit toujours que son père lâche son homme et se retourna en voyant son frère arrivé. Il était la?! mais...pourquoi il n'avait pas répondu quand, encore une fois, sa soeur a crier tout à l'heure? elle le vit empoigner le bras de leur père et séparer les deux hommes. Gio vers Cara et leur père vers Ada. Elle se plaça devant Gio pour le protéger, bah oui, elle l'aimait et elle ne voulait pas que son père lui remette encore le couteau sous la gorge. Quant à Ada...il avait l'air assez... énervé...voir même très furax, et cela se comprenait.

Je n'ai pas dit que c'était mon anniversaire parce que cela n'a pas d'importance, c'est rien. Et oui futur gendre, cela ne reste pas à voir, j'aime Gio et tu le sais. Il n'y a que lui qui me traite et me respecte comme je le souhaite.

Elle marqua un temps d’arrêt et repris.

Ce qui se passe c'est que Gio m'aidait à faire la cuisine et pendant que j'étais partit faire les courses sur le marché, j'ai dis à Gio qu'il pouvait visiter le manoir bien qu'il le connaissait déjà. Il a du aller à l'étage et père la entendu voila tout. Il a du croire que c'était un bandit ou un cambrioleur, je sais pas moi. En tout cas, à cause de lui, a cause de père, j'ai montrer mon vrai caractère, celui que je cachais depuis longtemps, celui d'une fille d'un pirate, borné, crasseux que je déteste !

Cara se blotti dans les bras de Gio, elle cherchait du réconfort auprès de son homme qui était la depuis le début sans rien dire, il était resté calme et posé. Puis elle se tourna et regarda son frère.

Cara et gio faisaient la cuisine, puis le Padre est arrivé, couteau en main, puis au tour du frère, ben tient. La petite soirée "rien que tout les deux" avait vite tournée a la réunion de famille dont gio n'avait pas tellement l'air de faire parti. Le frère sépara le Padre et le futur gendre sans grande douceur. Le Padre avait bien mit son couteau qui fit une trace, une légère coupure, mais ca allait. Gio mit sa main dessus, ca saignait, normal c'était une coupure mais rien de grave. On lui avait rien demander, autant pas aggraver les choses, alors il se tait et prend cara dans ses bras, tentant de cacher sa légère coupure de façon discrète. Cara était déjà assez crispée comme ca, inutile d'aggraver les choses. Il laissa père, frère et sœur réglés leur comptes, tenant toujours cara dans ses bras. Gio était un peu l'intrus, mais bon, c'est normal, c'est ainsi. Lui qui voulait simplement manger de cerf; apparemment le Père et le frère avaient mangé du Lion!

Des mois et des mois que Caleen était en mer sur un vieux rafiot avec que des hommes d'ailleurs, et cela commençait à lui taper sur le système. Chaque semaines elle recevait des lettres de sa fille pour lui donner des nouvelles et sur l'endroit où elle logeait. PARIS ! c'était sa destination, la ou elle retrouverai sa fille partie depuis un an pour retrouver quelqu'un. Caleen avait perdu le nom d'ailleurs. Sa dernière lettre datait de plusieurs semaines, dans laquelle elle disait que Rodrigue, son mari était encore vivant. Tant mieux ! elle pourrait l'achever de ses propres mains pour tout ce qu'il lui avait fait !

Caleen était ravie de pouvoir retrouver sa fille mais aussi tres remontée contre son mari. La seule idée qu'une fois que son poing envoyé dans la figure, la soulagerait ensuite.

Elle arriva à quai ! pas trop tôt ! enfin la terre ! punaise ce que ce voyage l'avait épuisée ! une bonne nuit de repos était mérité ! Elle s'arrêta dans une auberge pour passer une seule et unique nuit. Demain...ça fera mal...

[Le lendemain]

Caleen se réveilla de bonne heure, il était tant de revoir sa fille ! elle sortit de la chambre avec ses affaires, paya la demoiselle qui tenait l'auberge et fila aussi vite ! Il était vraiment trop tôt par contre et n'ayant jamais vu Paris de sa vie, elle en profita pour passer la journée dans les rues et voir c'qui y avait de bien à visiter dans cette capitale. M'ouais...bah à part une cathédrale, un marché et une caserne de militaire, pas aussi exceptionnel que le disait sa fille dans ses lettres hein ! ça cassait pas des briques !

Nan pêche qu'elle y avait passer la journée à voir tout ça, elle prenait son temps évidemment ! La soirée arriva assez vite et l'heure était venue de se rendre au manoir... des de Leon ! Caleen chercha dans ses lettres l'adresse et arriva quelques minutes ensuite après avoir tournée en rond comme une imbécile autour d'un pâté de maison car elle ne trouva pas ! bah v'oui hein ! Paris c'est pas les caraïbes !

Roh la la, méchante grille ! c'qu'elle était grande ! pour un manoir c'était un manoir ! le triple de sa petite maison dis donc ! elle regarda dans tous les coins le jardin, c'qu'il était immense lui aussi. Bah voila, le moment était arrivé, fallait frapper à la porte.

TOC TOC TOC !

Étant quand même polie et respectueuse envers sa fille, elle attendit qu'on lui ouvre.

Ils se tenaient tous là le père, le frère, la soeur et gio, le presque gendre. Il ne manquait plus qu'Anne et le tableau serait complet. Gio tenait cara dans ses bras, le père avait son couteau en main et discutait avec le frère et d'un coup! On toque a la porte. Ben tient, une visite, il manquait plus que ca! Qui cela pouvait il être? Un voisin qui allait raler pour le bruit? Non, qui oserait râler auprès des de Leon sans avoir peur de se faire égorger! C'était surement Anne se disait il mais cela n'empêchait qu'il regardait Cara avec un air de: qui cela peut il être?

Cara fut interrompu ainsi que les autres dans leur discussion de "famille" alors que Gio et elle étaient censé passer la soirée rien que tous les deux mais non, la soirée était quelque peu tomber à l'eau. Se détachant des bras de son homme, elle laissa son père et son frère régler cette histoire pendant qu'elle allait ouvrir la porte. Celle ci s'ouvrit sur une femme, pas tres âgée, de long cheveux blonds, habillée d'une façon qui ne se trouvait pas sur Paris.

Cara écarquilla les yeux, reconnaissant de suite la personne qui se trouvait en face d'elle. Sur le cou, elle n'en revenait pas c'est vrai mais cela faisait un an que les deux jeunes femmes ne s'étaient pas revues. Oui, c'était la mère de Cara, qui venait d'arriver des Caraïbes. Restant un peu sans bouger pendant quelques instants, elle regarda sa mère de haut en bas, un peu amaigrie et le visage plus fin qu'avant.

Mais elle était tellement heureuse qu'elle ne put s'empecher de lui sauter dans les bras. Caleen était certes une femme avec un certain "langage" et une façon de se tenir parfois, les cours de maintiens n'existaient pas où elle habitait mais, elle avait élevée sa fille comme il fallait avec l'aide de Rodrigue, avec un langage tout à fait normal. Caleen ne voulait que le bien de sa fille et l'avait élevée et appris a parler comme une jeune fille qui serait née dans une ville comme Paris ou Amiens.

Cara serra sa mère dans ses bras et souriait de plus belle. Cela faisait plaisir de la voir heureuse. Elle lâcha sa mère et lui pris les mains.

C'est pas possible de te voir ici ! vraiment je...je n'y croyait plus.

Les larmes et les sanglots venaient en elle. C'était dur dans un moment pareil de les retenir.

Ne reste pas ici entre voyons. Ton voyage ça été? comment tu te sens? tu dois être fatiguée je vais monter te préparer une chambre bouge pas. Oh...euh...il vaudrait mieux que je te présente à plusieurs personnes d'abord.

Il y avait du bruit. Cara c'était absenter pour aller ouvrir, on entendait des choses comme "c'est pas possible". Gio s'interrogeait, se demandait qui cela pouvait il être. Il resta tout de même a sa place. Il en profita que cara était absente pour prendre un mouchoir de soie, et l'appuyer un petit moment sur sa coupure, pour faire arrêter le sang de couler. Il le rangea rapidement, Cara n'allait sans doute pas tarder a revenir.

Tout les quatre dans la cuisine .. Giovanni était le seul intrus a la famille ... Rodrigue tenait toujours a la main son couteau et Gio avait pris Cara dans ses bras et ne la lâchait plus, il lui collait autant qu'une verrue a un emplâtre ! Cara s'expliqua donc sur ce pourquoi le vieux avait agresser Giovanni en menaçant de l'égorger. Il ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux, depuis quand avait-il le droit de se balader a l'étage lui ? ET depuis quand connaissait-il le manoir ? Avant toutes choses il sourit légèrement a sa sœur et lui dit gentiment

Bien avant tout je te souhaite un bonne anniversaire petite sœur ! Je vais m'occuper du reste toi va te nettoyer les mains de la saleté qu'il y a dessus, je t'aurais bien fait un câlin en prime mais ton chevalier servant ne se pousse pas alors cela se fera après.

Il regarda ensuite Gio droit dans les yeux lui faisant comprendre que cela se règlerais après avec lui et si possible lorsque Anne rentrerais. Il se tourna donc vers son père et ne put s'empêcher d'entrer dans une assez grande colère et user de terme peu louable...

Espèce de vieil idiot ! C'est ainsi que tu accueille les invités ?! En menaçant de les égorger ! ET qu'avais-je dit au sujet des armes ici ?! Pas aucune ne doit apparaitre ! Pas une ! alors range mon ton couteau et monte t'habiller, tu ne va pas jouer a celui qui se balade nu non plus, si ? Tu es chez moi ici alors bouge tes fesses et hors de ma vue !

Il l'écouta un instant puis le regarda partir lui faisant comprendre d'un signe de tête qu'il discuterait plus tard non sans lui donner un petit nom d'oiseau au passage ... Pour la détente de sa colère... Puis il se tourna vers Gio et ne dit qu'une seul phrase

Je ne veux plus te voir dans l'étage de ma maison sans mon autorisation, compris ?

Puis il rejoignit le vestibule et cara et une femme ... Elle se ressemblait presque comme deux gouttes d'eau sauf que l'autre était plus vieille ! Il sourit et s'inclina très très légèrement

Mon bonjour Madame je suis Adamantes de Léon, demi-frère de Cara, je suis enchanté.. Vu votre ressemblance frappante... J'en déduis que vous êtes sa mère exact ?

Puis une tornade entra dans la maison ... Et il connaissait le doux parfait qu'elle laissait derrière elle ! Sa douce femme était enfin rentrer et derrière elle Lorra et Nicolas ! Il sourit heureux et l'emprisonna dans ses bras et l'embrassa tendrement

Tu sais que tu ma manqué ? Où étais tu tout ce temps ?

Puis il s'empara de Nicolas et soudainement le petit se blottit contre lui et un mot sorti de sa petite bouche...

Pa...pa...

Il le regarda a la fois heureux et étonné puis se tourna vers son Ange

Tu as entendu ?!

Le frère le regardait avec des yeux... et quand cara dit qu'il connaissait le manoir pareil.. Ben oui il le connaissait, logique il y a habité quelques semaines sous l'autorisation du caporal lui même avant qu'ils ne se sépare... Il ne voulait plus le voir a l'étage... Bon... Il ne dit mot et les laissa, sentant bien qu'il était l'intrus là dedans, il n'était pas considéré comme de la famille. Lui qui aurait tellement préférer juste manger son cerf. Il chuchota a cara:

Peut être devrais je vous laisser en famille?

Oui, en famille, il n'avait rien a faire là, il gérait plus qu'autre chose et on ne se gênait pas pour lui faire comprendre

Que d'émotions dis donc avec sa fille qu'elle serra elle aussi dans ses bras. Quel beau tableau ! Caleen était heureuse de la revoir, elle avait complètement changée et ce n'était plus la toute jeune adulte qui était partie il y a un an sur un bateau ! oh non ! c'était une ravissante femme, belle et qui avait l'air épanouie. Et bien dans ses chaussures si elle pouvait dire. Elle pris une de ses mains dans la sienne et essuya les larmes que sa fille laissait couler. Oh bah non pas déjà ! elle venait à peine d'arriver, c'était la fête pas un enterrement ! Mais sa mère savait qu'elle pleurait de joie. Elle en aurait bien fait autant mais ayant un caractère assez solide, normal a avoir été mariée a un pirate, elle ne laissa transparaître aucuns sentiments extérieurs. Intérieurement, c'était autre chose...son coeur pleurait lui, également de joie.

Sa fille referma la porte après que Caleen soit entrer. Oula ! trop de questions pour elle d'un coup ! C'est qu'elle était devenue bavarde la p'tite. Elle mis sa main sur la bouche de Cara pour qu'elle arrête de poser des questions.

Alors oui, non et non pas tout de suite. J'voudrais bien comme tu viens de le dire que tu me présente tout ce petit monde que j'entend...

Et la porte derrière elle se rouvrit pour laisser apparaître une jeune femme apparemment distraite vu qu'elle n'avait pas vu Cara et sa mère parler.

...à commencer par cette femme, l'autre et le gamin qui semblent mal polie puisqu'ils nous passent sous le nez sans nous dire bonjour ! y a des gens j'te jure...pfff !

Elles allaient se diriger vers le brouhaha des voix mais un homme vint près d'elles pour s'présenter. C'était surement lui la grosse voix qui braillait contre d'autres gens. Caleen l'entendit parler...ah ouais ! c'té bien lui ! ça c'était de l'homme ! avec une belle carrure ! il faisait du sport, ça se voyait des d'entrée ! Mais elle fut vachement étonnée lorsqu'elle entendit que c'était le demi frère de sa fille. C'était donc lui que Rodrigue parlait sans arrêt à Cara? ça pouvait pas être son fils, il était trop bien éduqué pour ça. Ou alors son père avait fait autant d'effort comme avec sa fille pour qu'il se conduise bien. Adamantes...ouai c'était bien ça son nom. Elle lui tendit sa main.

Exact je suis la mère de Cara, enchantée aussi. J'en déduis qu'avec un frère comme vous, ma fille était très bien protégée contre les tordus de cette ville. Y en a partout alors... même dans une capitale y en aussi !

Caleen lui fit une poignée de main assez forte et regarda sa fille qui était toute souriante devant son frère. Elle devait être fière d'avoir un frère comme Ada ! et elle le devait justement ! Enfin demi frère...mais frère c'té la même chose, ça servait à rien de jouer sur les mots ! A le voir embrassé l'autre brune la, ça devait êtes sa femme et vu c'que venait dire le gosse, bah son fils. Bah l'autre bonne femme c'té qui? la bonne?! Elle y ressemblait fort...vu la tenue ! Oh...c'que c'était touchant de les voir comme ça...m'ouais bref ! Cette fois elles allaient vraiment à la cuisine et Caleen vit Rodrigue, son mari ! qui passa devant elles !

Pouah ! mais qu'elle odeur infecte il dégageait celui la ! Bonjour la tenue en plus ! Il n'était surement pas chez lui en plus. Non loin de lui, il y avait un homme blond dont Cara s'empressa d'aller dans ses bras. C'était pas son frère lui ! La façon dont elle le regardait... Hey ! mais sa fille avait un amoureux dis donc ! et bah, elle n'avait pas perdu de temps ! Remarque, c'était pas plus mal, elle pourrait faire youpla boum avec lui plus vite ! Elle regarda sa fille et sourit.

Bah pas besoin de me présenter ma fille ! Le couple en chaleur la bas ton frère, sa femme et leur moutard. Le gars que tu tiens ton chéri, a quand le mariage pour vous deux? non j'blague et le crasseux la bah, qui vient de partir, ton père, mon mari.... malheureusement !

Caleen n'avait qu'une envie...étrangler son mari pour tout ce qu'il lui avait fait, notamment se taper d'autres femmes qu'elle quand il partais en mer !

Gio était donc dans la cuisine, il chuchota a cara lorsqu'elle revint puis la mère était derrière, s'il avait bien compris, c'était sa mère. L'usage voulait qu'il se présente, normal. Sa coupure avait finit par s'arrêter de saigner, enfin c'était pas la mort non plus, une coupure c'est une coupure. Il se tourna vers la mère et fit un léger baise main de politesse, il fallait faire les choses bien tant qu'à faire. Ca plairait pas au frère mais bon gio était plus a sa près.

Madame, je suis Giovanni Delavega. C'est un plaisir de rencontrer la mère de cara.

Gio sourit.

Je suis, comme vous l'avez dit, son chérie.

Il sourit a nouveau, rencontrer la mère de cara lui faisait plaisir. Maintenant il allait falloir lui raconter tout ça, quoi que pas forcement nécessaire.

Anne était là. Elle avait omis de saluer le père se dit il. Il lui souriait, c'était bien la seul qui le considérait dans la famille un minimum.

Bonjour a vous anne et merci.

Il n'allait pas le dire a haute voix, inutile d'aggraver la situation, enfin bon...

Elle moucha ensuite la mère de cara, son comportement ne lui eut pas plu apparement...