[RP] Manoir de Anne De Lèon

Gio sourit au baiser de cara, auquel il répondit évidement, puis il rougit à la vue de cadeau d'anne... Ben oui, lui personne ne lui avait dit que c'était l'anniversaire de cara, il l'a appris le soir même. Lui il était censé passé une simple soirée avec cara. Donc ben... il avait rien. Mais il se rattraperais et lui achetera quelque chose dès que possible.

Il avait le choix: se faire discret ou lui avouer. Et comme il lui disait tout... il lui murmura

Cara je... je suis désolé, je n'est pas de cadeau pour toi...

Il baissa un peu la tête...

Cara attendit qu'il descende afin peut être qu'ils passent à table. Elle but une gorgée de jus d'orange et vit Anne arrivée vers elle avec une petit boite dans la main. Le ruban était tres joli. Elle lui sourit et pris la boite. Elle entendit le mot "sœur", que pour Anne, c'était sa sœur. L'émotion lui montait aux yeux mais se retint de pleurer avant d'ouvrir la boite.

Elle défit le ruban et aperçut le magnifique collier en ouvrant le cadeaux de sa belle sœur. Il était vraiment beau. Un papillon argenté monté sur une chaine en or. Elle ne savait que dire, c'était vraiment trop joli pour elle. Elle pris soigneusement le collier de son écrin et le passa autour de son coup.

Ne pouvant retenir ses larmes plus longtemps, elle les versa en prenant sa sœur dans ses bras. Venant de sa part, c'était beaucoup, vraiment beaucoup. Elle ne savait comment la remerciée, elle n'aurait pas du lui offrir une telle merveille.

Anne...je te remercie pour ce magnifique collier. Je ne sais comment te remercier mais je tiens à te dire, que dans toute ma vie, je n'ai jamais eu de sœur mais que quand je t'ai rencontrer, j'ai su que ce serait toi, toi ma sœur et je te porterais toujours dans mon cœur, sois en sur. Je...je t'aime grande sœur.

C'était la première fois, que Cara lui disait je t'aime. Elle vit Gio arriver et lui murmurer qu'il n'avait pas de cadeaux pour elle. Elle essuya ses larmes et lui sourit.

Je ne fête pas mon anniversaire pour avoir des cadeaux mon cœur, ta présence ici est deja un cadeau tu sais. Avoir tout le monde ici est aussi un cadeau.

Cara était tellement émue qu'elle avait du mal à trouver ses mots.

Il la regarda se relever trempée jusqu'au os et ne put s'empêcher de réprimer un sourire amusé et taquin a la fois. Il poussa un soupire et fit mine d'être apeuré avant de lui répondre

Oh oui arrêtée j'ai très peur là vraiment ! Ne vous en faites pas j'ai toujours un œil partout.. Surtout concernant les femmes ..

Puis elle partit en lui jetant une serviette a la figure et en riant. Décidément celle la voulais jouer.. Bien il ne la raterais pas ! Il surveillerais ses arrières et peut être bien les siens aussi; sait-on jamais ! Il se sécha donc rapidement et s'habilla.. Comme un homme normal.. Pour faire plaisir a sa fille ! Puis il descendit avec un paquet relativement gros et mou.. Et entra dans le salon et s'avança vers sa fille et lui sourit en la regardant de son dernier œil

S'cuse, la domestique a pris tout son temps ! 'Fin bon.. Tiens c'pour toi ! Bonne anniversaire ma fille !

Il lui tendit le paquet et se recula pour la laisser l'ouvrir

Ah bah ça y est ! un sourire de sa fille quand elle descendit vêtue de cette robe qui lui grattait d'partout ! c'tait pas agréable du tout ! C'tait bien pour sa fille qu'elle mettait...gnia...une robe...comme ça...Gnia ! pfiou ! impossible de se gratter l'dos, tant pis ! ça passera pour cette fois. Anne proposait de prendre un verre pendant qu'les autres finissaient de se laver. Ça tombait bien ! elle avait une de ses soifs ! CHAMPAGNE ! enfin non, elle prendrait un rhum alors, y avait pas encore d'champagne sur la table. Elle tenait à sa coupe et elle l'aurai tiens ! Elle pris son verre et le leva à la santé de sa fille !

Comme disait la patronne c'était le jour de Cara aujourd'hui, sa seule et unique. Elle avait deja mauvaise impression au début et avait promis de ne plus parler comme une vielle mégère...ou une marchande poisson qui criait à tout va sur le marché. Non ! elle devait rester calme, parler bien du moins, faire son possible. Puis ce fut le tour de Rodrigue de passer à la brosse. Quoi?! mais pourquoi il avait défier cette servante à deux francs six sous pour le laver ! c'était encore son mari hein ! il l'avait oublier c'lui la ! elle lui remonterait les bretelles plus tard ! pfff ! mais y avait pas encore euh...adamiantes dans le bain? euh ! adamantes plutôt. Elle et les noms c'tait pas son fort hein.

Tiens ! le blondinet proposait un toast pour la futur âgée de l'année ! il avait raison tiens !

A ma fille Cara ! que ce jour soit le meilleur pour elle comme tout le monde le dis !

C'était si mignon de les voir amoureux tous les deux. Elle s'enfila son rhum en quelques instants en laissant une gorgée ou deux dans le verre. Quand même ! fallait pas que Caleen boive tout d'un coup, ça f'rai mauvais genre sinon. Bah tiens ! il arrivait justement le grand frère et trinqua avec tout le monde en disant à sa soeur que c'tait son jour. A force, elle allait le savoir la pauvre !

Oui ! bon anniversaire Cara !

Puis elle alla crier qu'il manquait plus que le père qui devait faire mumuse avec cette souillon de Lorra. Qu'il s'amuse tiens ! il ne perdait rien pour attendre...Ahhhhh ! oh non ! Anne était en train de donner un bijoux à sa fille ! le cadeau ! elle se tapa la tête avec sa main, quel idiote ! elle avait oublier le cadeau ! Celui d'Anne avait l'air de lui plaire en tout cas. Quelle cruche ! bon ! pas de panique, elle lui offrirait quelque chose plus tard. Son amoureux avait pas de cadeau non plus alors...ils étaient deux deja...mais quand même ça l'affichait mal devant tout ce beau monde.

Caleen serra son verre et avança vers sa fille le regard déçu de ne rien avoir acheter pour elle. bah oui ! ça lui arrivait d'être déçue et de ressentir quelque chose dans ce cœur de pierre. Pas le temps d'être désolée, le vieux revenait tout sourire et tout beau. Ahhh ! mais il était aussi sapée comme elle ! elle ne reconnaissait plus son mari la ! mon dieu ! le pirate s'tait changer en homme bien fringuer ! remarque...il avait un p'tit coté charmant comme ça.

Il tendis un paquet vers Cara en s'excusant que Lorra avait pris tout son temps. Bah voyons...sale menteur et hypocrite va ! Elle avait l'air aussi joyeuse en ouvrant le paquet mais Caleen voyait pas du tout c'que c'était. Bof tant pis, elle verrait plus tard. Anne revint dans le salon après avoir été à la cuisine, c'était l'heure du repas?! JACKPOT ! elle avait tres faim !

Attendez...les esprits étaient pas deja calmés la? tout le monde était calme même Caleen cette fois. Elle se dirigea vers la table et s'arrêta en se tournant vers Anne.

Euh...madame...enfin j'veux dire...Anne...il y a des places attitrées ou bien on s'assoit ou on veux?

Elle attendit une réponse en voyant sa fille arrivée et se poser d'vant une chaise.

Cara vit enfin son père descendre dans un magnifique vêtement. Elle ne l'avait jamais vu aussi bien habillé, tout comme sa mère d'ailleurs qui avait l'air étonnée de le voir vêtu ainsi. Cela changeait c'est vrai. D'ailleurs celle ci s'approcha d'elle mais fut interrompu par son père qui lui tendis un paquet en s'excusant que Lorra avait mis longtemps à le laver. Ils avaient du jouer tous les deux savant leur comportement, quelque peu joueurs. Mais, il n'était pas obliger de lui offrir un cadeau, cependant c'était une gentille attention.

Elle ouvrit le paquet et découvrit une robe avec liseret doré. Elle était magnifique vraiment. Elle se demandait où son père avait trouver une robe aussi jolie que celle la. Elle ne savait pas quoi dire, venant de son père c'était assez étonnant. Sa colère envers lui avait soudainement disparue, il avait peut être un cœur finalement, malgré qu'il était un pirate. Et peut être, qu'il aimait sa fille comme son frère lui avait si souvent dis.

Cara fit une bise à son père, heureuse qu'il soit la et le remerciant de ce cadeau tout aussi beau que celui d'Anne. Elle posa la robe sur le dossier du canapé et l'essaierait plus tard. Anne revint de la cuisine en annonçant qu'il était temps de passer à table. Elle se dirigea vers une place et vit sa mère devant la table demandant à Anne ou elle pouvait s'installer. Elle lui sourit et répondit.

Maman, tu t'installe ou tu veux, il n'y a pas de place attitrées comme tu dis. Tiens, viens a coté de moi si tu veux.

Sa rancœur envers sa mère était partie aussi, elle avait envie de passer une soirée tranquille sans querelles. Sa mère pris place, Cara en fit autant et attendit que tout le monde fasse de même. Elle ignorait ce qu'avait préparer sa soeur.

Touts les esprits même le sien s'étaient calmé.. Même celui de la mère de Cara, ce qui était une bonne chose la baffe avait du lui remettre les idées en place très certainement et puis en plus elle arrivait les mains vides.. Bah le mieux pour sa soeur adorer était qu'elle soit là sa fait déjà beaucoup ! Lorra vint lui prendre Nicolas pour le faire manger mais.. A vrai dire il aurait aimer le faire manger mais tampis, il le reprendra après. Il s'absenta un instant remonta dans sa chambre pour prendre un paquet et redescendit pour rejoindre tout le monde dans la salle a manger, il déposa un baiser sur les lèvres de sa femme et s'avança vers sa soeur et lui tendit le paquet

Tiens petite soeur c'est pour toi, joyeux anniversaire !

Spoiler:

Il attendit avec un sourire qu'elle ouvre le paquet et en profita pour tirer une chaise aux femmes présentes en les priant de s'asseoir, puis appela un serviteur et donna l'ordre de servir l'entrée pendant que Giovanni et son père s'installait tout seul comme des grands. Il s'installa et sourit a soeur

Alors cela te plaît ?

Cara commença à s'asseoir mais vit son frère arriver vers elle avec un paquet à la main. Un cadeau? eh bien, elle allait de surprise en surprise ce soir. Ils n'étaient pas obliger de leur avoir acheter un cadeau surtout que, c'était bizarre car à la base ils n'étaient pas au courant ou bien elle en avait dit et elle ne s'en souvenait plus. Bon, c'était pas important. Elle ouvrit le paquet et en resta bouche bai.

Elle ne disait plus un mot, aucun son ne sortait de sa bouche, rien. C'était un magnifique bracelet, avec le collier et la robe cela lui faisait une nouvelle toilette. Elle sauta dans les bras de son frère.

Oh merci grand frère ! vraiment il est magnifique ! j'adore, mais où la tu trouver? comment a tu pu l'avoir? il en existe pas des comme ça à Paris.

Cara était quand même ravie de l'avoir. Une étincelle brillait soudainement dans ses yeux. Elle pris la robe, les bijoux et monta dans sa chambre pour mettre tout ça. C'était l'occasion de prendre un bain rapidement. Elle fit chauffer de l'eau, pris un bain rapidement avec des sels sentant la rose. Elle pris quelques instant quand même pour se détendre puis sortit. Elle pris une serviette, s'essuya et s'habilla rapidement avec la robe que lui avait offert son père.

Spoiler:

Elle mise le collier et le bracelet. Puis elle coiffa ses cheveux et descendit à nouveau en bas en s'approchant de la table, ses joues un peu rosies.

Alors qu'en pensez vous? ça me va?

Gio, qui c'était installé à table, voyait la ribenbèle de cadeaux tandis que lui n'en avait pas, n'étant pas au courant. Il s'en voulait un peu mais inutile de le montrer et de faire une tête de malheureux, ils étaient pas là pour ça.

Il la regarda monter, puis redescendre avec la superbe robe offerte par son père sur elle, le collier et le bracelet. Elle était sublime, on ne pouvait trouver plus beau. Les mots lui manquait pour le dire tant qu'elle était éblouissante.

Ma chérie tu es... sublime, éblouissante!

Cara était toujours belle mais là... elle était la plus parfaite des parfaites!

Cara rougit sous les compliments de son amour. Il la trouvait belle, c'était le principal pour elle. Puis elle se rassise à table avec tout le monde. Il était temps de manger. La table était magnifique, le service à vaisselle était tres beau et se mariait bien avec la nappe et la décoration de la table. Pour l'entrée il y avait des petits friands avec de la salade. Une entrée simple pour commencer ce repas de fête était parfait.

Elle se servit et fit passer le plat au aux autres afin que tout le monde en est. Elle sourit à sa famille dont elle était ravie qu'elle soit la aujourd'hui. C'était un anniversaire qui avait certes mal commencer mais qui au final, se finissait très bien.

Eh bien bon appétit à tous.

Elle commença à manger son entrée doucement, sa soeur faisait de l'excellente cuisine, c'était vraiment bon. Puis elle fit signe au serviteur de déboucher une bouteille de vin et de servir tout le monde. Ce qu'il fit. Puis elle leva son verre et trinqua avec tout le monde.

A la votre ! merci pour tout, merci d'être la pour moi et merci à Anne d'avoir préparer cette magnifique table et ce somptueux repas. Santé !

Cara gouta une gorgée de vin et écarquilla les yeux. C'est la première fois qu'elle buvait un vin aussi bon. Vraiment, mais où est ce qu'Anne l'avait eu? elle lui demanderait plus tard. Puis le plat principal. Un ragout de sanglier accompagné de ses petits légumes. Décidément il n'y avait rien à dire sur ce repas, il était divin. Le serviteur coupa la viande et servit les légumes une fois que tout le monde eut terminer l'entrée. Elle mangea quelques bouchées de légumes et finit sa viande. Ce repas était vraiment bon. Pour un anniversaire, le sien était réussi.

Elle se servit de l'eau et en but une grande gorgée. Il ne manquait plus que le dessert. Elle alla le chercher dans la cuisine. Elle vit une tarte aux fraises qui avait l'air délicieuse. Elle la porta jusqu'à la table et la coupa elle même en distribuant une part à chacun après leur repas. Elle mangea sa part en quelque cuillère tellement il était bon ce gâteau. Une fois le repas finit, elle se leva de table et serra tour à tour les membre de sa famille en les remerciant d'avoir été la et de lui avoir offert de merveilleux cadeaux.

Cara était vraiment heureuse et sourit grandement à tout le monde. Mais il était deja tres tard et le repas finissait. Il était temps d'aller se coucher.

Tout avait été vu avec le Roi et avec son Capitaine.. Ils prenaient enfin des vacances bien mérités ! Depuis qu'ils les attendaient Anne et lui.. Il passa par la cuisine pour embrasser son épouse et faire un bisou bruyant et baveux a son fils qui rit encore plus et monta a l'étage et toqua a la porte de son père .. Personne.. Hum étrange sa... Bah ! Tampis pour lui, il se dirigea ensuite vers sa chambre et commença a préparer sa malle... Et y cacha un pistolet et une dague.. Sa peut toujours servir sur un bateau ! Et finit de la préparer et se dit que certainement Lorra préparait celle d'Anne et Nicolas. Sortant de la chambre, il héla un serviteur lui demandant d'amener les malles en bas et rejoignit sa femme dans le salon et lui sourit

Alors prête a partir mon amour ? Toujours d'accord pour y aller par la voie maritime ?

Son perroquet débarqua par une fenêtre et vint se poser sur son épaule en caquetant comme a son habitude et il entendit une voie beugler a l'entrée et soupira..

J'espère que le vieux ne se dispute pas encore avec la mère de Cara...

[Durant le voyage d'Ada et Anne]

Cara se posait différentes questions sur Gio, il lui parlait de baptême, de mariage alors que ça ne faisait que quelques mois qu'ils s'étaient remis ensembles, également d'enfants. Elle n'avait jamais doutée de lui mais la...qui dit mariage dit peut faire l'acte qu'ils n'ont jamais fait ensembles. Est ce que Gio n'attendait que ça? est ce qu'il ne voulait se marier avec elle juste pour le faire? trop de questions sans réponses en tête et c'est pour cela qu'elle se rendait au manoir, la ou son père y était encore. Elle avait confiance en Gio, c'était son amour et l'homme de sa vie. Sa mère d'ailleurs, elle ne savait pas si elle était encore la ou si elle avait pu trouver une auberge non loin d'ici.

Elle passa la grille, cela faisait des mois qu'elle n'était pas venu au manoir, dans un sens, les bruits le matin, l'ambiance chaleureuse de sa famille lui manquait, même le langage vulgaire de sa mère lui manquait quelque peu. Elle frappa à la porte et entra, celle ci était ouverte. L'odeur du renfermer lui vint dans les narines et celle ci éternua. Elle sortit un mouchoir et se moucha assez fort, quelle trompette !

Cara le rangea ensuite et appelle son père savoir s'il était la pour lui parler et par la même occasion le voir.

PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! TU ES LA?!

En attendant une quelconque réponse, elle enleva son châle, l'accrocha et se servit un grand verre d'eau. La veille, elle s'était encore gavée de bières, Marie Jeanne l'avait aidée à dessouler un peu.

Les jeunes étaient partis .. Pfff le v'là tout seul ici avec les serviteurs, l'ennui le plus pur.. Donc il s'occupe comme il peut. C'est a dire apprentissage de la cuisine mais dans l'immédiat c'était infect mais bon on l'habitude en mer ! Et mine de rien le jardin ! Faut l'entretenir sinon il se fera massacrer par sa belle fille et peut être son fils aussi.. Il traînait donc le jardin lorsqu'un cri parvint du salon, il rentra donc rapidement et trouva sa fille dans la cuisine et l'attrapa dans ses bras

Ma fille ! Comment va tu ?! Depuis que tu habite avec ce morpion on ne te voit plus ici ! Alors qu'est-ce qui t'amène ? Ton frère et Anne sont en voyage avec le petit .. Viens on va dans le salon, tu dois avoir des trucs a me dire

Sans lui laisser le temps d'en placer une, il l'embarque au salon et s'affale dans un fauteuil et la regarde et remarque que ses yeux manquent ... De vie, d'énergie .. Bref de tout ce qui fait que sa fille c'est sa fille !

Tu as l'air d'avoir des ennuis toi.. Dis moi tout ! Je t'écoute.

Un perroquet qui débarque et qui demande un gâteau.. Manquait plus que lui tiens, pouvait jamais être tranquille le vieux, fallait que la bestiole débarque tiens. Il regarde toujours sa fille silencieuse comme si elle cherchait ses mots.. Ou avait peur au choix. Il lui sourit rassurant

J'vais pas t'manger ! Aller assis toi et raconte moi tout

Cara attendit sagement et vit enfin la porte s'ouvrir sur un père auquel elle n'eut même pas le temps de lui dire bonjour ou de lui faire la bise qu'il la prise tout de suite dans ses bras, surement heureux de la revoir depuis des mois. Trop de questions lui vinrent soudainement aux oreilles, il n'était pas bavard d'habitude mais la oui. A croire qu'il n'avait vu personne depuis un bon bout de temps.

Eh bien...ouhhhhhh !

Elle se fit entrainait au salon sans qu'elle puisse dire quoique ce soit. Son père prenait ses aises en s'affalant dans le fauteuil. Le vieux avait prit ses marques à le voir. Des ennuis? s'il savait...Enfin, ce n'était pas des ennuis mais des doutes bien qu'elle faisait confiance en la personne visée. Elle allait enfin faire sortir un mot de sa bouche quand le perroquet arriva, du coup, elle se tut.

Cara regarda le sol et sursauta aux dires de son père. Elle ne lui avait jamais parler de père à fille en faite et c'était une première. Pour tout dire, elle en avait un peu peur. Avec sa façon de parler, sa façon d'agir tel un pirate, elle n'aimait pas du tout ça. Alors lui parler de ses problèmes personnels, comment faire? Elle s'assise donc pour commencer.

Papa...si tu pouvais deja arrêter de me faire peur, ça m'arrangerait pour te parler calmement. Merci.

Elle soupira et pris la parole.

Voila...Comme tu la dit je vis avec Gio depuis plusieurs mois, et je me sens bien avec lui je suis heureuse. mais depuis peu, il me parle de baptême, de mariage et d'enfant. Cela fait un an qu'on se connait mais entre deux, nous nous sommes séparés et remis ensembles. On ne l'a...jamais fait, je lui fait entièrement confiance et je n'ai jamais douter de lui mais...

Cara se retint comme d'habitude de verser la moindre larme. En ce moment, elle ne savait plus trop ou elle en était avec Gio.

...j'espère qu'il veux seulement se marier avec moi parce qu'il m'aime et pas pour ce que tu sais. Qu'en pense tu?

Elle attendit sa réponse tout en le regardant.

Il soupira, décidément elle manquais de caractère cette petite, il faudrait arranger sa ! Il la regarda s'asseoir et l'écouta attentivement avant de planter son regard dans le sien et sourire

Déjà la question est : Est-tu baptisée ? Ton frère te l'avais demander pour le petit il me semble. Ensuite.. Il s'emballe un peu trop ce morpion ! Déjà il faudra qu'il me demande ta main sinon il peut toujours courir ! Je note une hésitation dans ta voix .. Tu es sur que vous avez rien fait ? J'ai un doute léger au vu de ton hésitation ma chérie. Tu peux me le dire ... Mais toi en tout cas tu as l'air de douter de lui. Hé bien .. A vrai dire s'il commence a trop te parler de baptême, de mariage etc.. C'est que une chose cloche la dedans ! Je suis un homme et j'ai surement fait ce genre de chose avant ce freluquet.

Il regarda un instant dehors puis reporta son regard sur sa fille

Ce qu'il faut que tu fasse c'est que tu lui pose la question franchement les yeux dans les yeux, n'aie pas peur de sa réaction puisque c'est lu qui t'en parle tout le temps et non toi. Dis moi... Il n'y a rien d'autre tu es sur ? Je m'inquiète pour toi ma fille.

Il se leva lourdement et vint s'asseoir sur le bras du fauteuil de sa fille et chose qu'il n'avait pas fait depuis... Très longtemps ! Il la prit dans ses bras

Papa est la tu sais...

Cara n'aimait pas du tout quand son père la regardait ainsi, un regard droit dans le sien comme celui-ci, la faisait presque frissonné. Elle l'écouta tout de même. Il avait raison, son frère lui avait deja demander pour Nicolas et à ce moment, elle leur avait répondu quelque chose que tous étaient surpris voir choqués pour certains d'entendre quelqu'un dire ce genre de chose.

Lui demander sa main? Gio était vraiment obliger de faire ça? mais si jamais son père refuserait, que se passerait il? Il n'y avait aucunes hésitation dans sa voix, elle n'aimait deja pas parler de ces choses alors avec son père, elle se bloquait totalement. Elle n'avait jamais douter de Gio, elle voulait juste des réponses à aux questions qu'elle se posait. Peut être que son père avait raison, à vrai dire, elle n'en savait rien. Cara allait prendre la parole quand son père continua.

Elle l'écouta de nouveau avant de dire quelque chose à son tour. Son père était de bon conseils quand il voulait et celui-ci s'inquiétait pour elle. Il ne fallait pas, elle n'allait pas mal bien que sa famille lui manquait et qu'elle se demandait toujours où était sa mère qu'elle n'avait pas revu depuis ses 19 ans. Ce qu'il fit ensuite la fit sursautée mais en savant pas pourquoi. Cela faisait bien des années qu'il ne l'avait pas prise dans ses bras, comme un vrai père qu'il se devait être.

Cara s'était dite qu'elle changerait, en devenant plus forte, sans pour autant faire surgir n'importe qu'elle émotion en dehors d'elle comme des pleurs pour montrer qu'elle était triste ou en joie mais sur ce coup, l'émotion était trop forte, elle se mise à verser des larmes dans les bras de son père, en entendant qu'il était la pour elle. Elle s'y blottit comme une enfant qui venait de retrouver son père, après des années d'absence.

Elle se décolla de lui un moment, essuyant ses larmes et voulant parler cette fois.

Père...euh...papa...merci d'être la pour moi mais tu sais. En ce qui concerne l'avoir fait avec Gio, non on ne l'a jamais fait et de toute façon on ne pourra pas avant le mariage. Mais si tu veux savoir, j'ai été au mont Gaulfier pour passer ma pastorale que j'ai eu au passage. Le baptême sera fait d'ici le retour d'ada et Anne. Je les aient choisis comme parrain et marraine. Mais tu as raison, je devrais lui demander, avoir une discussion avec lui sur ce point. Il a toujours été franc envers moi, je ne vois pas pourquoi il ne le serait pas aujourd'hui.

Cara marqua une pause et poussa un soupire.

Je n'ai jamais douter de lui, pas un seul moment et même maintenant je ne doute pas de lui non plus. Je veux juste comprendre pourquoi il me parle de ça maintenant alors que l'on vient à peine de s'être remis ensembles.

Elle posa sa main sur celle de son père.

Merci papa de m'avoir écouter, cela ma fait du bien de te voir aussi mais, j'ai une question à mon tour.

L'œil brillant, elle se tourna vers lui.

Aurait tu vu maman ces derniers temps? depuis mon anniversaire, je n'ai pas de nouvelles, même pas une missive. J'aimerai la voir aussi et que...toi et elle puissiez parler.

Aux caraïbes, ses parents étaient soudés, ils formaient un beau couple et une belle famille heureuse avec Cara. Ils s'aimaient de tout leur cœur. Mais son père étant un pirate partait souvent elles ne savaient ou mais a force des rumeurs sur l'ile s'avérant être vraies, elles avaient su la vérité. Secrètement, et ce malgré ce qu'il avait fait, elle espérait que ses parents se remettent ensembles.

Il lui sourit et écouta ce qu'elle disait sur Giovanni et qu'elle n'avait pas de doute pour lui ce qui le fit légèrement ricaner et il prit la parole après elle

Tu ne doute pas de lui ma fille ? Alors pourquoi te poser des questions huh ? Tu es aveuglée par ton amour pour lui mais.. Il y a une chose qui reste immuable... Le mariage une fois passé nous fait voir le coté caché de la personne qu'on aime. J'ai été marié deux fois alors je sais ce que je dis ma chérie. Moi je serais d'avis que tu vienne vivre ici quelque temps pour respirer et prendre l'air, qu'en pense tu ? Et puis tu pourrais un peu te rapprocher de ton père hum ?

Il se leva et la regarda interloqué par sa question, il était vrai qu'il n'avait pas vu Calleen d'puis un petit bout de temps maintenant ... Cela devenait légèrement inquiétant. Mais bon elle s'était surement trouver une auberge ou un truc comme sa pour y dormir donc il ne s'inquiétait pas spécialement ais se gratta ses favoris broussailleux et répondit

Non pas d'puis ton anniversaire ma fille. Parler ? Et de quoi ? Si c'est pour qu'elle m'agresse comme elle a agresser ton frère et Anne... Enfin je ne suis pas contre lui parler si tu veux.

Cara n'aimait vraiment pas le rire de son père, un rire si horrible qui lui crispait les oreilles. Pourquoi douterait-elle de lui? certes elle se posa des questions mais elle ne doutait pas un instant de lui. De simples réponses à celles ci lui suffisait. Elle avait confiance en lui et savait qu'il voulait se marier parce qu'il l'aimait. Mais pour entre sur à cent pour cent, elle devrait avoir une conversation avec lui.

Son père n'avait cependant pas tord, l'amour rend aveugle mais le mariage rend la vue comme disait le dicton. Pour elle, son amour n'avait pas de côté caché mais cette idée de venir passer quelque temps et de se rapprocher de lui lui semblait bien mais elle fit non de la tête. Elle avait assez vécu chez son frère et sa belle soeur comme ça et ne voulait pas les dérangés d'avantage, les laissé dans leur intimité et chez eux entre eux, était une meilleure idée pour elle.

Puis le sujet de sa mère, qu'il n'avait pas vu depuis plusieurs jours non plus. Mais où était elle enfin? au moins, son père acceptait de lui parler. Il est vrai que sa façon de disons...s'exprimer, était très déplacée mais peut être qu'un jour elle changerai. Du moins, elle y croyait.

Merci papa de vouloir lui parler. J'aimerai juste qu'elle et toi vous clarifiez les choses c'est tout et qui sait, peut être vous...

Non ! Cara se tut soudainement pour ne pas lui dire ce qu'elle voulait vraiment au fond. Elle sourit à son père tout en gardant ses lèvres scellées. Elle revint au sujet de Gio.

Pour ton futur gendre, je vais lui parler mais j'ai confiance tout de même en lui et puis, si jamais tu avais raison, je pourrais te dire "j'aurai du t'écouter papa". Concernant vivre ici quelques jours, il en est hors de question. J'ai assez vécu ici, pas la peine que je revienne, si toi et moi, on veut se rapprochés comme un vrai père avec sa fille, on peut se voir hors manoir, comme...je sais pas moi, se balader dans les rues de paris, déjeuner ensembles, passer une journée ici oui pourquoi pas, mais y dormir non. J'ai mon chez moi maintenant et ça, il faut que tu le comprenne.

Cara le regarda dans les yeux, les yeux de son père en esperant qu'il comprenne.

Il soutint son regard et l'écouta parler et dire des choses que sa fille n'aurait surement avant jamais dit ... Elle souffrait intérieurement de cette situation mais elle ne voulait pas se rendre compte de sa .. Et cela avait le donc de l'énerver au plus haut point et réagit directement a ces mots

Dis donc ma p'tite l'amour te ferait-il oublier ceux qui t'aime ici ? Ce morpion t'aurait pas laver le cerveau avec toutes ses belles paroles et a te couvrir de cadeaux ? Je suis au courant de beaucoup de chose contrairement a ce que tu crois. Alors tu va m'écouter attentivement. Tu as une vrai maison ici. Pas une maison ou un homme te fais suer avec des questions ou de baptème ou de mariage, tu as besoin de souffler mais sa tu ne veux pas le comprendre alors moi j'aimerais que ma fille comprenne qu'elle a besoin de souffler et qu'elle va au moins rester ici pour la soirée, est-ce clair ?

Il ne la disputait mais il lui ouvrait les yeux sur la vérité peu importe quels genre de moyen il allait devoir employer. Elle était sa fille et lui il s'inquiétait pour elle comme son frère et Anne. Il espérait qu'elle allait comprendre au moins ... Puis il rebondit sur le sujet de sa mère, d'un ton plus doux

Pour ta mère j'accepte simplement de lui parler, nous verrons le reste plus tard d'accord ma grande ?[b]

Les yeux de Cara lancèrent des éclairs. Pourquoi diable gio lui aurait laver le cerveau? Il l'aimait. Son père n'avait juste pas tord sur un point, ses cadeaux en mille et des cents la lassait un peu mais elle était toujours contente d'avoir un peu de chocolats ou des fleurs. La maison en était remplie cependant. Elle se radoucit et écouta ce qu'il avait à dire. Il parlait toujours d'un ton sec mais calme pour une fois et il avait raison. Retrouver un peu sa famille lui ferait du bien, surtout de se rapprocher de son père avec qui elle n'avait pas passer beaucoup de temps.

Elle fit oui de la tête telle une petite fille qui venait de se faire gronder. Concernant sa mère, elle était contente qu'il accepte de lui parler. Elle aimerait que ses parents se retrouvent comme il était aux Caraïbes. Elle se leva, commença à être fatiguée.

On ferait mieux d'aller se coucher non? Je tombe de sommeil papa excuse moi.

Cara lui fit une bise sur la joue, comme pour le remercié de l'avoir écoutée et d'être la pour elle. Elle le laissa tout éteindre en bas et aller se coucher également.

[Beaucoup, beaucoup, beaucoup plus tard....]

Cela faisait plusieurs mois que Caleen était aux abonnés absents, personne ne l'avait vu, ou était elle passée celle la? Encore en vadrouille? Eh bien non, pas cette fois. Sa dernière conduite n'avait plus à personne de sa famille encore moins sa fille qu'elle ne voulait pas décevoir mais c'était chose faite même si elle lui avait pardonner ses fautes ! C'était pas suffisant pour caleen oh non ! Après l'anniversaire de Cara, elle n'avait nul part ou aller. Ada et Anne lui avait demander de rester, mais elle leur avait dit qu'elle ne voulait pas et qu'une auberge l'attendait, mais ce n'était qu'un mensonge. Sans argent ni vêtements, comment faire pour vivre? Elle s'était donc réfugiée dans le bois tel une pauvre femme mais seule dans le noir et grelotant de froid, elle n'en pouvait plus. Elle sortit donc du bois et trouva un banc sur lequel elle s'allongea. Si sa fille l'avait vu ainsi, elle aurait eu la plus grosse honte de sa vie et se serait demandée comment avait elle pu en arrivée jusque la? Et oui caleen n'a pas toujours été comme ça heureusement. Aux caraïbes, c'était une belle jeune femme, pleine de vie et amoureuse. Mais les rumeurs de l'ile, les habitants que ne l'aimait pas et le départ de Rodrigue ainsi que de sa fille, l'avait dépéri au point de devenir une vieille loque.

Tremblante et peu rassurée, elle restait quand même la, pensant à sa fille mais un inconnu se promenant dans les rues de paris, la remarqua et ne put s'empecher de la secourir. C'était un homme distingué du nom de Leo de Malfete. Au début, elle avait peur et se dit qu'elle savait se défendre. Un coup de pied dans le sternum et celui ci était finit mais il ne lui voulait aucun mal. Il s'assit même à ses cotés, posant sa veste sur ses épaules et lui demandant de lui raconter ses soucis. Caleen hésita un long moment mais l'homme avait l'air polit, aimable et à l'écoute. Elle accepta. Il lui parla également de lui. C'était un gentil homme même bourgeois qui cherchait à faire, tout comme ses parents auparavant, de personnes dans la misère et peu éduquées, des personnes gentilles et de bonne familles tout comme lui. Il ramena donc Caleen chez lui dans son manoir et l'éduqua comme une véritable femme distinguée avec un langage correct.

Pendant des mois, Caleen avait passer son temps a marcher droit, portant même des livres sur sa tête, bien parler, prononcer chaque voyelles et consonne comme il fallait. Elle lisait des bouquins de grand auteur. Bien des fois, elle en avait en marre et voulait redevenir comme avant mais elle repensait à la façon dont elle s'était comportée avec Cara et les autres, alors elle continua avec l'aide de Leo. Cependant, il s'était promis de ne plus tomber amoureux après le départ de son épouse qui était partie avec un autre. "Une vie comme celle ci, trop bourgeoise, trop sophistiquée et tres peu amusante l'étouffait" avait elle dit avant de le quitter. Il était donc seul depuis des années et Caleen commençait à lui plaire de plus en plus. Pour lui, c'était une femme comme elle qu'il lui fallait. Aussi drôle qu'émouvante que belle et adorable et courageuse, prête à ne pas abandonner devant chaque obstacle.

Le mois de juillet était arrivée et Caleen était devenue une femme épanouie, qui ne braillait pas comme une marchande de poisson mais parlait bien en articulant et faisait attention à ses voyelles. La façon dont Leo parlait et se conduisait, commençait à lui plaire malgré son air trop pompeux à son gout mais de vrai sentiments naissaient en elle pour l'homme qui l'avait recueillie. Plus le temps passait, plus les sentiments de Leo envers Caleen grandissaient bien qu'ils les refoulaient. Mais caleen, devenue une dame de bonne famille à son tour, n'était pas habituée à cette vie et voulait partir, être comme avant, elle n'était pas sortie depuis des mois et voulait respirer, voir des gens comme elle tout en restant polie et bien éduquée. Ne voulant pas voir la femme qu'il aime partir, ne pas revoir son passer défiler sous ses yeux, il décida de la présentée à ses amis et proches. Elle s'était conduite comme il fallait mais personne ne lui parlait connaissant son passé. Leo ne supportant pas cette situation, dit leur quatre vérités à ses invités et que finalement ce n'est pas la vie qu'il aurait voulu pour lui comme pour sa futur femme. Entouré de tous ces gens pompeux, il en avait marre d'être un bourgeois qui ne s'amuse jamais. Il demanda donc aux musiciens qu'il avait engager pour jouer un fond sonore, de jouer cette fois une musique entrainante et pris caleen par la taille la faisant tournoyé sur la piste. Ils s'étaient amusés, avaient rigoler ensembles, cela n'était pas arriver depuis des mois. La fête terminée, Caleen l'avait vu transformé, beaucoup moins bourgeois mais elle ne voulait pas qu'il change pour elle comme elle, elle n'avait pas changer pour lui. Elle avait changée pour sa fille et ses proches. Leo l'avait bien compris mais il ferait tout pour ne pas la perdre au point de changer. Sauf que la façon d'être de Leo lui plaisait tel qu'il était, elle voulait qu'il reste lui même. Alors Leo lui demanda de rester tel qu'elle était aussi, il était tomber amoureux tout comme elle était tomber amoureuse de lui mais ses sentiments pour Rodrigue étaient toujours la. Leo l'attendrait toute ta sa vie. La pauvre Caleen ne savait plus trop où elle en était.

Le mois d'aout arriva vite et Caleen fit ses bagages pour aller voir sa fille et lui raconter tout de son absence. Elle lui avait dit que si elle revenait vers Léo c'est qu'elle n'aurait plus rien pour Rodrigue et Leo était prêt à accepter Cara comme sa fille bien qu'elle avait deja un père. Avant de partir, Leo lui fit cadeau d'une bague qu'il passa à son doigt pour qu'elle ne l'oublie jamais. Elle en pleura, elle ne supportais pas l'idée de le quitté et lui sauta au cou l'embrassa fougueusement, Leo en fit de même. Puis elle monta dans la diligence qui la conduisit au manoir de sa fille, ne sachant pas qu'elle habitait avec gio maintenant.

Anne lui et Nicolas avait passé un voyage magnifique en mer. Un mois en mer en famille et sur un bateau. Le rêve.. Mais malheureusement il avait fallu rentrer ... Il avait donc accoster a Eu et laisser le navire repartir .. Et était rentrer sur Paris, Ada avait pris une diligence pour rentrer et ils finirent par arriver devant le manoir où en descendant il repéra une diligence qui s'éloignait de chez eux... Il déchargea leurs valise et malle et laissa Nicolas au soin de Lorra et il tendit son bras libre a sa femme et rejoignit tant bien que mal la porte d'entrée et ... Bon sang que faisait-elle la celle la ? Et habillé avec de vieux rideaux ... Non de beaux vêtements .. Trop beaux même .. Bah après tout ce n'était pas ses affaires. S'avançant a sa hauteur..

Bonjour Caleen. Que faites vous ici ? Vous avez retrouver le chemin du manoir après des mois ? Et si vous cherchez Cara elle ne doit pas être ici je pense. Mais allons .. Entrer donc ! Père doit être la .. Normalement !

Il ouvrit la porte en grand et intima aux serviteurs l'ordre de ramener les malles a l'étage et emmena les deux femmes au salon.. Visiblement le vieux n'était pas là.. Bah tant mieux, il installa correctement sa femme et demanda a ce qu'on lui serve une tisane pour la toux ... Et regarda Caleen

Vous voulez quelque chose a boire ?

Caleen était arrivée devant le manoir, après plusieurs heures de route, le chauffeur lui ouvrit la porte, tenant sa main elle souleva légèrement sa robe pour ne pas se prendre les pieds dedans et descendit de la diligence. Ses bagages déposés délicatement sur le pas de la porte, elle frappa à la porte de la battisse et attendit que quelqu'un lui réponde.

Après plusieurs minutes d'attente, il lui semblerait que personne ne soit présent. Assise sur l'une de ses malles, la pauvre Caleen peinait à rester éveillée et vit soudainement une autre diligence résonnait dans les rues de paris. Serait celle du maitre de main? quel était son nom deja? Ah oui, Adamantes et sa femme c'était Anne. Elle le regarda décharger les bagages puis arrivant à elle, elle lui sourit.

Mais lui n'avait pas l'air aussi ravit de la voir. Quel ton froid avec elle, Caleen ne lui avait rien fait pourtant, que lui arrivait il? ah oui, l'anniversaire de Cara. Se souvenant de son caractere si désagréable au paravent, c'est vrai qu'elle leur avait fait du mal et les avaient tous blessés mais elle tenait à se rattraper du mieux qu'elle pouvait. Maintenant qu'elle avait eu une bonne éducation grâce à un homme merveilleux, pour ne pas le décevoir avec tout le travail qu'il avait accomplit, elle se comporterait bien, en faisant attention à ses voyelles, avec son entourage. Faisant abstraction après quelques piques lancées par le frère de sa fille, elle les suivit jusqu'au salon et resta debout.

Caleen regarda Adamantes. Il avait toujours du mépris envers elle. Retirant ses gants, elle fit oui dans un sourire.

Je vous remercie monsieur Adamantes, je prendrai une citronnade si vous avez.

Restant la, elle regarda sa femme qui avait l'air malade. La pauvre se dit elle, qu'avait elle? Puis elle se tourna vers Adamantes.

Pour répondre à vos "questions" de tout à l'heure, en effet j'ai retrouver le chemin après des mois d'absences. Je voulais voir ma fille pour lui expliquer tout cela mais comme vous me l'avait dit, elle ne semble pas être ici. Ou puis je la trouvée s'il vous plait? c'est vraiment tres important.

Jouant avec ses gants dans ses mains, une angoisse montait en elle. Ou était sa fille? même Rodrigue avec qui elle devait absolument avoir une discussion à propos de Leo. Elle patienta donc, son cœur cognant dans sa poitrine.