[RP] 7 Espérance, Bienvenue chez Luc & Maria

(en haut dans la chambre de Tristan)


Aller mon bonhomme il faut te faire beau... Je ne sais point ce que ta donné Dame Lilianne à manger mais là... tu a fais ça grandiose pour te salir. Ces langes aurons besoin de tremper et pas qu'un petit peu...

Même l'odeur était à la limite du supportable... En moins de deux j'ouvris la fenêtre faire entrer un peu d'air frais...Soudain elle entendit les jumelles dévaler l'escalier...

Ah ces petites tornades... Il faudra qu'elle leur enseigne à bien descendre les escaliers en parfaites petites demoiselles qu'elles doivent êtres... Soupir... Comme si Tristan l'approuvait dans ces réflexions il lui babilla quelque chose d'incompréhensible suivit d'un mamamaman!

Allez mon petit coeur allons saluer nos invités... pour une fois tu aura un ami de ton âge... il s'appel Nicolas.

Glissant mon doigt dans sa petite main... qu'il serra très fort je lui déposait un baiser sur le front. Puis nous descendîmes rejoindre nos invités et Luc dans le grand salon... où déjà Amandine et Aurélia posaient milles questions à Anne.


Inspirant profondément avant de faire mon entrée dans le salon j'entrai...

Bonjour Anne! Vous avez fait bon voyage j'espère?

Je déposait Tristan près du petit Nicolas pour qu'ils puissent faire connaissance tous les deux. Un Coup d'oeil aux jumelles pour leur faire comprendre de ne pas affubler Anne de mille et une questions... La curiosité était bien mais trop c'est comme pas assez... Et nos filles pouvaient être fouineuses à leur heure....


Je fit la bise à Anne.

Bien je suppose qu'ici il s'amusera grandement et puisqu'il est pratiquement du même âge que nôtre petit Tristan ils s'entendront à merveille tous les deux...Après tout les enfants ont le droits d'avoir une vie d'enfant....


Regardant les deux petits garçons jouer un sourire éclaira mon visage. Je retournai mon attention vers Anne et Luc.

-Vous prendrez bien quelque choses à boire?
-Chéri cela m'inquiète nos deux garnements ne sont pas revenus de l'étang qui sait ce qu'ils peuvent bien mijoter en ce moment... Ils finiront par me faire mourir ils me rappellent curieusement deux personnes qui aiment ce mettre dans des situations hasardeuse...

Je fit un petit signe à Anne.

Vous les connaissez vous aussi! Ils ont beau êtres des hommes ils font des bêtises autant que leurs gamins.

Un fou rire me prit.

Mais que voulez vous... je l'adore plus que tout... Même si parfois je me demande si un jour on ne m'apportera pas mauvaise nouvelle le concernant telle qu'on l'aurait retrouvé dans un fossé assommé par on ne sait qui?

J'allai près de Luc et l'embrassa tendrement.

(Novembre 1652)

Les jours se succédaient mais ne se ressemblaient guère. Après presque qu'un mois d'absence des îles. Luc et elle passaient à leur manoir de Saint-Pierre et iraient surement en leur baronnie à Saint-Ouen. Sans protocole pour l'église, ils étaient là en habitants des îles. Simplement Luc,Maria et le petit Tristan qui suivait encore ses parents.

Ce qui était soulagement pour elle. Les enfants étaient restés à Eu avec Dame Lyliane et Eugénie. Pas besoin de déménager toute la maisonnée s'il y avait lieu, ils feraient venir les enfants avec ces dernières. Simon ayant la tâche de déplacer tout ce petit monde s'il le fallait.

Ils étaient là où leur amour avait pris naissance. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Maria qui montait l'escalier vers l'étage pour aller coucher le petit. un plus petit escalier montait plus haut au grenier. Un lieu remplis de souvenir.

( Aube du 12 Décembre 1652 )
A peine descendu de diligence j' aidais Maria à gagner notre chambre ou, par avance nos gens de maison avaient préparé du feu. J' embrassais Maria avant de devoir filer a mes propres occupations.
- Repose toi et dans l' après midi vas au bureau voir si il y a des demandes. Ne m' attends pas ce soir, je rentrerais tard. La nuit dans la diligence avait été glaciale, mais quand même moins dans la navette.

Je l' embrassais avant de redescendre prendre un café fort allongé du rhum offert par Romeuf. Je n' en faisais pas grand usage aussi il m' en restait largement. Mais ce matin était encore très frais et le jour semblait tarder à gagner sur la nuit. Le ciel serait surement couvert , peut être de la pluie. Les deux hommes entrèrent avec notre malle de la diligence. Une seule suffisait, nous ne restions que deux jours.
- Posez la là, mon épouse se repose.

Puis je leur offrais un verre, demandant des nouvelles de Spp, plus pour passer le temps que par un réel intérêt. Un gris clair commença à pointer son nez dans le ciel. J' écrivais un mot le donner à l' un des hommes en lui disant de le porter au bureau de permanence des CFG.

Reprenant mon épaisse redingote je sortais en direction du port. J' allais faire un saut à St Ouen. Ma barque était toujours prête à partir et je sortais du port pour mettre le cap sur Jersey. La mer n' était pas mauvaise mais je commençais à me convaincre que en lieu et place de la pluie, j' allais avoir droit à de la neige. Je liais mon poignet au gouvernail avec une corde de trois mètres. Tomber à l' eau en cette saison, l' espérance de vie ne devait pas excéder 3 à 4 minutes et il ne serait pas malin de voir filer ma barque sans moi à bord.

(aube du 12 décembre 1652)


Aussitôt arrivés à la maison de SPP je montais à notre chambre aidée de Luc. J'avais grande hâte que cette fatigue me quitte pour être plus près de mon tendre époux. Et lui qui était blessé il n'avait point besoin d'une épouse qui doit rester au lit....

Citation :

- Repose toi et dans l' après midi vas au bureau voir si il y a des demandes. Ne m' attends pas ce soir, je rentrerais tard. La nuit dans la diligence avait été glaciale, mais quand même moins dans la navette.

Je répondis à son baiser.

Soit prudent mon amour ne prend point de risque inutiles.

Malgré mes recommandations je savais très bien que mon tendre époux avec le sang bouillonnant et que s'il devrait essuyer un affront il n'attendrait point mes bonnes grâces.... Ma peur était qu'il était blessé et que d'aucun pourrait y voir une belle occasion de faire du mal à Luc. Mais le gredin qui si risquerait trouverait la cardinale sur sa route. Elle semblait anodine la Baronne vu comme ça il ne fallait pas s'y fier en dessous se trouvait une lionne prête à tout.

remontant les couverture jusqu'à mon cou on toqua à la porte ce n'était certainement pas Luc...

Oui?

Dame Maria monsieur Luc m'a dit que vous deviez prendre ceci ordre du Docteur Delarosa.

La grimace qui je fit alors était digne de nos quatre frimousses qui étaient restés à EU.

Ah pitié pas ça c'est terriblement infecte on dirait de la bave de crapaud.....


Vous n'avez pas le choix j'ai promis au Baron de vérifier si vous l'aviez ingurgiter.

Ces deux là ne perdre rien pour attendre mon rétablissement je leur en ferrai avaler de leur mixture....foy de Maria d'Anjou!

Je m'endormie aussitôt après avoir bue cette affreuse mixture que Doc m'avait obligé de prendre durant les trois prochains jours.

[1 janvier 1653]

Ce début d'année risquait de commencer sur une note terne. De retour de ma visite de chez Marie-Hortense je n'avait trouvé que la triste image d'une femme ayant été vivante chantant toujours. Le rossignol était affaibli son chant qui autrefois était si mélodieux n'était plus qu'un balbutiement presque inaudible.

J'entrai enlevais ma cape puis nos gens qui s'occupait de la maison durant notre absence avaient tout prévu.

Une soupe mijotait la table était parée pour deux. Je me demandais où Luc pouvait il être. S'il devait rencontrer sa soeur ça risquait d'être épique. J'allais voir dans le bureau s'il y était il pouvait parfois y passer de longues heures à griffonner des rouleaux de vélins.

La porte était entrouverte.... Nul époux à l'intérieur. Je décidai de l'attendre je n'avait aucune envie de manger seule en cet instant....

Maria avait été demandé pour assister la fin de vie de Marie-Hortense à la demande de l' Abbesse de Paris. D' ou notre départ quelque peut précipité de EU pour venir à Spp.

Dés le matin de notre arrivée, Maria c' était rendu au chevet de la mourante, aussi j' étais parti me promener de mon coté, faisant même une halte curieuse à la salle de jeu de la mairie. Un tour en taverne déserte, le premier jour de l' An n' était jamais bénéfique pour le commerce. J' avais mangé le midi sur le port, hésitant à prendre la barque aller faire un saut à St Ouen. Puis je m' étais dit que Maria risquait de faire appel à moi.

C' est donc tard en fin d' après midi que je revenais vers la maison. Je ne savais même pas si Maria rentrerait pour la nuit.
Aussi je fus à demi surpris de la voir déjà revenue en la trouvant dans la cuisine.
- Bonsoir mon amour,....comment va Marie-Hortense ?.........
La soupe sentait bon et après avoir embrassé Maria je prenais place à table.

Je brassais la soupe pour qu'elle ne colle pas au fond lorsque des pas m'avertirent que quelqu'un arrivait.

Luc passa le pas de la porte un air quelque peu surpris certainement de de voir à la maison.

Citation :

- Bonsoir mon amour,....comment va Marie-Hortense ?.........

Bonsoir mon chéri...
Je prolongeais le baiser

hum prend place je te sert ta soupe.

Je versais deux grand bols fumant de cette soupe au parfum délectable.


Puis déposa celui de Luc devant lui et l'autre à ma place.


Attention c'est très chaud... Marie-Hortense en a pas pour très longtemps j'ai bien peur. Elle n'est plus celle que nous avons vu en taverne il y a pas si longtemps...


attrapant la miche de pain en mettre quelque morceaux dans ma soupe le temps elle refroidisse un peu.

Le plus grave là dedans c'est la jeune Anne-Marie je crains qu'elle souffre énormément de cette perte subite.

soufflant sur la cuillère de soupe que je tenais en suspend devant moi comme perdue dans mes pensées.


J'ai dit à Victoria qu'elle pouvait me quérir peu importe l'heure du jour ou de la nuit.

Avalant quelque cuillère de soupe qui étaient bienvenue dans mon estomac qui criait famine depuis un bon moment.

Après ce repas nous passâmes au salon où nous discutions de choses et d'autre. En sirotant quelque verres de calva. Puis vint l'heure d'aller au lit nous n'avions pas eut de visite impromptue. Dans mon esprit il était sans nul très clair que Marie Hortense attendait la venue d'Anne Marie pour lâcher pris et se laisser glisser dans les bras du Très Haut.

Je faisais donc attention à ne pas me bruler, soufflant régulièrement et finissant mon bol en le nettoyant d' une large rasade de vin
que je buvais légèrement tiède.
- C' est bien dommage pour la ville de Spp.....
Un peu laconique mais j' avais enchainé plus d' enterrements que de mariages ces derniers temps, sans compter les non Pascaliens ou les pauvres jetés en fausses communes avec un simple sacrement.Entre la théorie et la pratique ce n' était pas une marche qu' il y avait, mais plusieurs étages de niveau social.

Un jours ou l' autre mon tour viendrait et, dans mes derniers instants, je trouverais cela surement trop injuste ou arrivé trop vite.
J' aurais certainement un enterrement en grande pompe de quasi Pape, ce qui me ferait une belle jambe raide. Mais bon, dès notre premier crie sur cette terre le sablier commençait à perdre son sable...

Aussi, contrairement à ma douce Maria qui semblait avoir l' estomac coincé, je prenais pain pour accompagner jambon et fromage en finissant le pichet de rouge. Puis ce fut une veillée tardive, des fois que la mort vienne frapper chez Marie-Hortense. La faucheuse n' avait pas d' heure et ne connaissait pas la fatigue.

La nuit fut courte et agitée, le moindre bruit nous faisant guetter si l' on ne venait pas frapper à notre porte, pas la faucheuse mais
quel qu' un venant demander Maria au plus vite.

( le 2 Janvier )
Finalement le matin vint, sans bonne ou mauvaise nouvelles. Lavés et préparés nous buvions nos cafés à la cuisine. Les agonies pouvaient durer longtemps certaine fois. La situation n' invitait pas à de longue conversation, et encore moins à plaisanter.
Je me sentais inutile, aussi.
- J' ai une affaire à régler sur Amiens, je prendrais la barque et j' irais là bas, juste un aller et retour. Si tout va bien je serais de retour le 4.
Je ne pouvais rien faire pour Marie-Hortense, à part d' être revenu pour son enterrement si elle trépassait entre temps.

Victoria était essoufflée par sa course, elle frappa à la porte et attendit qu'on lui ouvrit.Elle était tellement marquée par la tristesse d'Anne-Marie. Déboulait au salon, elle pleurait avec une telle force que cela faisait craindre pour sa santé. Victoria était venue aussi vite qu'elle avait pu. Elle attendait à moitié grelottante que la porte s'ouvre pour demander à Maria de venir l'accompagner pour aider Anne-Marie qui semblait déjà très atteinte.

Après une nuit agitée à écouter le moindre bruit de la maison.
La toilette du matin fait portant une robe sobre assise à la cuisine buvant un café en compagnie de mon époux guettant la pendule qui égrainait les secondes des minutes et des heures qui passent.

Lorsque l'on toqua à la porte.
Luc se leva et alla voir qui venait si tôt.
J'en avait la vague intuition cela devait être pour moi.

Il revint accompagné de Victoria les larmes ruisselante sur les joues.

- Maria je pense que c' est pour toi.....

Oui c'est bon mon chéri...

Victoria.... que ce passe t il?

Je me levai écoutant Victoria qui semblait nerveuse sur le point de s'affaler sur le plancher de la cuisine.

Citation :

Dame, Anne-Marie vient d'arriver...Elle a accouru vers Marie-Hortense et à présent elle pleure toute les larmes de son corps. Il faut que vous veniez vite. Je crains le pire.

Oui il n'y a pas de problème juste le temps de prendre quelques effets le temps que je serai avec vous.


Un regard vers mon mari. Un sourire....

Je crois que nous nous reverrons pas avant ton départ pour Amiens mon amour... Soit prudent surtout.

Je l'embrassais tendrement me pressant contre lui, même si Victoria était là... comme pour avoir un peu de sa force dont j'avais grandement besoin en ce moment.

Le temps de monter cherche le sac que j'avais préparer avant de descendre prendre un petit déjeuner qui avait fini que par un grand bol de café. Mon estomac étant noué.

Revenant en bas ou trépignait Victoria prête à accourir vers sa maîtresse.

Voilà je suis prête à vous suivre....

Au revoir mon chéri.... je t'aime. Si jamais il y a quelque chose je t'enverrai un pigeon...

Un dernier baiser avant de partir à la suite de Victoria qui courrait ou plutôt volait presque tant elle était vite...

Un salut à Luc qui était sur le parvis du manoir.... Et voilà en route pour accompagner une fidèle dans ces derniers instants avant le grand voyage et pour accompagner ceux qui resteraient pour poursuivre leur routes.

( le 4 vers 6 heures )

Au moins les trois verres et l' air frais à remonter à pied du port me donnaient un certain soulagement.
En sortant de taverne il m' avait semblé entre-voir un dame blanche au rire aussi stupide que ce qui semblait lui servir de cerveau.

Rentrant à cette heure, au moins la cuisinière était debout.
- Bonjour Dame , mon épouse est là ?
Elle me fit signe que non.
- La Cardinale Maria n' est point revenue mais vous a fait porter un mot , vous avez aussi un autre missive.

Prenant un café je lisais le mot de Maria en premier, en gros il disait, " ne fais pas de bêtises amour... "
Un sourire à ma douce Maria qui s' inquiétée tout le temps pour moi, même si des fois elle n' avait pas tord.

Le suivant était du Sieur Saint-Cyr, homme de qualité semblait il, vu les pigeons qu' il m' avait fait à Amiens.
Son mot confirmant en parti le motif de mon retour. Bien que ne le connaissant pas moi même, Maria m' en avait parlé.

Je soupirais, ma sœur dépassait toute les évaluations possible de la stupidité et ce au détriment des îles et de Spp.
Il y avait longtemps que je ne conseillais plus d' aller à Spp à de nouveaux arrivants , a part une, les autres s' étaient tous cassés
le nez sur elle. Au moins St Cyr était venu de lui même.......... pour le même résultat.

A un de ses pigeons reçus à Amiens j' avais répondu
" Il n' y a aucune offense concernant ma sœur, quand on voit un âne il faut bien l' appeler par son nom. "

Tant pis pour les îles, j' allais de mon coté tenter de le récupérer pour le Mont.... au pire je savais déjà que à Paris il serait le bien venu.

Je montais à notre chambre , jetant mon sac de voyage dans un coin pour tomber sur le lit d' une masse y dormir. Ce soir je devais reprendre un voyage.

quelques jours aux îles sans enfants.... et sans vraiment avoir de temps pour nous.... il y avait 4 demandes de baptême et j'attendais toujours la réponse de certains...

Les pigeons prenant du temps à revenir.... j'avais un peu de temps pour rêvasser un peu... bien assise je brodais quelques roses au ruban de soie sur la literie que je destinais à toute petite Élisabeth...

J'avais posé une théière et quelques biscuits sur la table base à mes côtés... Ne sachant quand Luc reviendrait de sa promenade....

Entrant dans la maison je m'apperçue que nos gens étaient passés
pour faire un feu sachant que j'arrivais pour un bref passage une douce chaleur dans la cuisine réconfortante et aussi une légère odeur de pain qui cuit.... Nos gens de Saint-Ouen auraient ils eu la bonté de venir m'accueillir seulement pour cette occasion... il me semblais que Luc avait engagé quelqu'un pour s'occuper du manoir rue l'Espérance en notre absence...

C'est alors que je vis l'une des jeunes soeur d'Eugénie venir vers moi...

Bonjour Dame Maria... vous avez fait bon voyage... je suis Madeline la soeur d'Eugénie... monsieur Luc m'a demandé de venir faire un feu pour ne pas que la maison soit peu accueillante à vôtre arrivée.... j'en ai profité pour faire une fournée de pain pensant que vous auriez sans doute faim....


Vous avez bien fait ma chère Madeline... je vous en remercie grandement... il est bon d'entrer chez soi et que quelqu'un nous y attend....

Je pris soin d'aller me laver un peu avant de passer à la table....
La jeune fille me servit et je l'invitais à m'accompagner....

je ne voulais pas la renvoyer chez elle comme ça.... un peu de compagnie c'était bienvenue....

On avait averti de l'arrivée de son Éminence dans les jours prochains. Aussi un branle bas de combat avait eut lieu pour faire le ménage dans tout le manoir tout devait briller pour cette visite qui se faisait de plus en plus rare.

Bien des choses avaient changées depuis un certain temps... Comme l'absence de Monsieur Luc aux dernières visites de madame... Tous ça les gens l'avait remarqué disons que les parole fusaient aux grands vents dans les îles et comme tout le reste chacun savaient qu'il y avait eu des mots des échanges fracassantes entre son Altesse et monsieur Luc. La dernière fois que madame était venue elle avait une de ces tristesse dans les yeux et les soupirs à fendre l'âme de n'importe en qui. Voilà les murmures qui courraient entre les murs du Manoir et jusqu'au Château Gros Nez.

Les ménagères s'afféraient à dépoussiéré ici et là les tapis les sortant sur la terrasse où les hommes avaient installé un support fait de bois pour y battre les lourd tapis.

Les petits viendraient eux aussi ainsi le manoir reprendrait vie enfin pour quelques jours il en était à espérer. Tout fois on parlais déjà que la Cardiale resterait quelques temps à ce qu'on disait toute la belle saison même. Mais les on dit parfois sont trompeur et présagés de discorde.


Ainsi au bout d'une semaine le Manoir brillait comme si il y avait toujours quelqu'un en permanence qui y vivait.

( le 22 Mai au matin )
Luc poussa la porte de la demeure familiale, un certain plaisir à revoir le cadre. Le personnel s' occupait des bagages aussi il n' avait que à aider Maria. A la descente de la navette Ange et Plume c' étaient éparpillées en ville, les laissant seuls. Bien que Plume ne devrait pas tarder à pointer son nez vu que elle devait rester tenir compagnie à Maria.

Ange devait trouver des chevaux pour la suite, Maria gardant la diligence à son service.
- Un café mon amour ?...
Pour une fois elle avait conduit jusque à la navette, et je connaissais trop bien ces petits matins brumeux, là ou la fatigue vous tombe sur les épaules. Puis même dans la navette l' on ne prenait pas de repos. Le bruit des gréements, les pas et paroles des marins, sans parler de la houle. Foutu printemps pluvieux à souhait. Je lui donnais sa tasse chaude, buvant la mienne.

Nous n' avions que peu échangé de mots depuis notre départ de EU. Le voyage était prévu pour le service de Pascal. La tournée habituelle des églises pour parler aux demandant. Une pensée pour ceux de EU, des amis. Il était étrange comme une fin de règne se sentait des lieux à la ronde. Toujours ces règlements de comptes, les vassaux criants à tout vents pour profiter de leur dernières miettes de pouvoir.

Seul dérogation à l' église, et à son mariage, il irait seul à Amiens, enfin avec Ange. Maria et lui se retrouveraient à EU pour un mariage.
Maria avait besoin de se reposer et Amiens risquait d' être agitée. Bien que EU ne soit pas un long fleuve tranquille en ce moment non plus.

Mon café bu je sortais ma rapière pour l' aiguiser en pensant à Amiens. Un compte à régler. Enfin si l' homme ne fuyait pas comme à Eu ou à Paris.
De toute façons je verrais sur place. Si il fuyait encore il aurait peut être la mauvaise idée d' aller sur EU, ou Adamantes l' attendait... Londres, le Doc y serait, Paris...non je ne pensais pas, il risquait de se retrouver une nouvelle fois en prison. Spp, Plume avait promis de lui trancher les choses de la vie... et à Amiens c' était moi qui allait le chercher, on me l' avait signalé dans le secteur de cette ville. Restait Rouen,.. là les choses seraient plus compliquées, et encore, vu que c' est le Roi de France qui avait mis en prison le triste sire à Paris, peut être pas. Pas que je veuille rendre service au Roi, loin de là cette idée. J' avais mes propres motivations.
- Bien amour je vais dormir un peu, puis je passerais voir ma filleule, cela fait des semaines que je n' ai pas de ses nouvelles.
J' embrassais ma femme, avec un " t' inquiète pas, vu l' homme je n' ais que à surveiller mon dos...", avant de monter

du repos... oui tout ce brouillard m'avais transit l'humidité avait gagné mes vêtements
Aidée de Luc je descendis de mon perchoir. nous rentrâmes dans la maison où nous prîmes un café pour se réchauffer.

Le départ de Luc pour Amiens me tracassais grandement il était dans ses pensées et moi dans les miennes lorsqu'il me dit...

Citation :

- Bien amour je vais dormir un peu, puis je passerais voir ma filleule, cela fait des semaines que je n' ai pas de ses nouvelles.

Heu dormir... tu ne te sauvera pas comme ça je monte avec toi dans notre chambre....

Après tout nous n'étions pas encore rendus à faire chambre appart pas après seulement deux ans de mariage.


Je relevai jupons et alla à la poursuite de mon époux.

Luc mais attends moi..... il filait dans l'escalier à coup de deux marche à la fois. Je jurais après mes jupes lourde et pas du tout commode pour poursuivre un mari dans les escaliers enfin arrivé en haut je soufflais un peu le temps d'ouvrir la porte où je trouvais mon époux affichant son sourire coquin.

Tu vas finir par me faire mourir à bout de souffle. Je me précipitait sur lui fonçant comme un bélier sur son adversaire le renversant sur notre couche où il était assit. Le couvrant de baisers sur le visage me souciant guère de mes vêtements humides. L'embrassant passionnément pour me saouler de ses baiser en vue de notre séparation des prochains jours.....

Un bruit de pas précipités dans l' escalier et une tornade de froufrous remontés comme l' écume blanche au sommet d' un vague déferla sur moi.
Visiblement Maria n' était pas fatiguée et le rouleau de printemps me coucha sur la couche en mille baisés aussi humides que sa robe...
- Te faire mourir à bout de souffle je ne crois pas, ..... par contre de froid c' est bien possible...tu es trempée comme une soupe.

Je l' aidais à se dévêtir, pestant contre les nœuds humides et maudissant le temps qui faisaient à devoir porter encore des vêtements quasiment d' hivers. Ma dague dans ma botte m' aurait certainement fait gagner du temps à délacer tout ça,.... mais Maria tenait à ses robes. Cela revenait à peler un oignon, les larmes en moins. Enfin la peau nue dans son ensemble et je la frictionnais avant lui donner un épaisse chemise à enfiler.

Le temps de me dévêtir aussi et je la rejoignais sous draps et édredon pour finir de la réchauffer. Ce n' était pas temps notre séparations à venir, et connaissant Maria celle ci serait surement courte malgré sa volonté affichée de rester aux îles tout l' été, que le fait des dernières rumeurs sur EU me concernant qui semblaient embraser ses sens.
Tout ça du fait d' un triste sire inventant ce qui n' était pas, en plus il y avait des témoins, heureusement, car sa lettre à Maria avait mis le feu aux poudres et que elle avait bien failli se suicider à sa lecture. D' ou quelques jours agités avant que Maria ne puissent se faire confirmer l' exacte vérité, qui était toute contraire aux dires du sieur en question. Lettre que m' avait fait lire Maria et ou l' homme l' incitait à me quitter.

Qu' il est des vues sur Maria était une chose, que il mente et affabule en était une autre. En tout cas je ne lui pardonnerais pas d' avoir mis en jeu la vie de Maria par ses fadaises.
J' embrassais Maria en la serrant dans mes bras.
- Humm, ... quand on te raconte des choses sur moi j' aimerais, que dis je, je veux que tu en parles avec moi avant d' imaginer les pires extrémités.. Ne te fis pas à la première lettre venue de n' importe qui.
J' avais encore en travers son mot ou elle me léguait tous ses biens. Puis va parler à une femme les pieds déjà sur l' appuis d' une fenêtre prête à sauter dans le vide... une énorme frayeur, et tout ça pour rien. Un abruti cherchant à se placer plus près de Maria. Je savais bien que tous les moyens était bon à la guerre, même celle amoureuse, mais là la perfidie avait dépassé les bornes.

- Tu devrais avoir plus confiance en tes propres charmes vis à vis de moi

j'écoutais mon amour blotti contre lui. Sentant enfin la chaleur gagner nos corps après toutes cette humidité qui nous avait transit.

Citation :

- Humm, ... quand on te raconte des choses sur moi j' aimerais, que dis je, je veux que tu en parles avec moi avant d' imaginer les pires extrémités.. Ne te fis pas à la première lettre venue de n' importe qui.

Je plongeais mes prunelles grises dans les siennes me serrant encore plus à lui voulant m’imprégner de cette chaleur pour les prochaines nuit que je passerais seule dans notre lit... À voir comment notre amie Plume agissait ces derniers temps je me disais que j'allais devoir repartir dans peu de temps pour avoir du renfort pour le plumette c'est qu'elle avait la tête dure lorsqu'elle s'y mettait.

Citation :

- Tu devrais avoir plus confiance en tes propres charmes vis à vis de moi

Mes charmes...? J'ai des charmes moi mon coeur?

Dessinant des arabesques sur son torse tout en réfléchissant à quels charmes je pouvoir avoir sur mon époux... je ne me connaissais pas des dons de sorcellerie et encore je serais passible du bûcher si cela venait à ce savoir. Depuis l'arrivé des mes cousins d'Artois et ma cousine germaine... tout se bousculait dans ma tête. Le trône de France à ma famille...
Je reportais mon regard à mon époux

Luc?..... Tu sais j'ai pas voulu te faire peur avec mon message mais je me dis parfois que tu serais peut être plus heureux sans moi... je sais je suis une tête d'aïl de penser ainsi... Mais j'ai beau me protéger de tout ce qui ce dis.... parfois il y a une faille qui vient qu'a me faire douter...Alors je sens que quelqu'un me pousse à croire en nous et de laisser les langues perfides faire leur sale boulot. Mais tu te doute bien je sais par mon regard triste parfois que j'ai encore des craintes je ne peux rien te cacher ça je le sais depuis le premier jour où je t'ai rencontré tu lis en moi comme dans un grand livre ouvert.


Je déposais doucement mes lèvres sur les siennes.

Je t'aime Luc dit Neu et j'espère seulement que le Très Haut écoute mes prières et me donne la force de passer à travers ces doutes que j'ai plus sur moi que sur toi vois tu... Je doute de moi comme lorsque j'étais aux îles jadis.


Je posais ma tête sur son torse écoutant les battements de son coeur pour être certaine que je ne rêvais point....

Je supportais son regard gris sans faillir, juste du mal à ne pas rire...
- Bien sur que tu as des charmes, si tu crois que je t' ais épousé pour ta dote...ou que c' était par ce que ton oncle était Pape à l' époque...
Là j' éclatais de rire,....

...........avant de redevenir sérieux à ses paroles suivantes.
- Tu crois que je n' ais pas eu peur en lisant ta lettre ?... en plus tout ça pour des mensonges.
Un sourire quand même pour tête d' ail...
- Il faut que tu armes ton cœur et que tes oreilles apprennent à faire le trie. Tu sais que je rends souvent service, bon d' accord c' est souvent des femmes. Mais cela arrive aussi avec des hommes et là personne ne m' accuse, ou ne te donne à penser, de coucher avec.

- Justement tes craintes viennent principalement de ton manque de confiance en toi,... sans savoir le pouvoir que tu as sur moi...
Bientôt deux ans que nous vivons ensemble chaque jour. Dis toi que peu de couple on cette chance. On doit même être une exception sur ses terres ou le travail et les fonctions accaparent de trop.

Mes lèvres répondaient aux siennes avant un nouveau sourire.
- Bah tu n' es plus vraiment une chenille, même si tu ne sais pas encore étaler tes ailes de papillon.... Mais je pense que ce n' est pas dans ta nature profonde. Même si tu sais être une lionne... Je t' aimes aussi Maria. Au fait tu souhaiterais un anniversaire de mariage en tête à tête ou avec du monde ?...