[RP] 7 Espérance, Bienvenue chez Luc & Maria

Il m'expliquait tentant de garder son sérieux mais je savais bien qu'en dedans il avait un de ses fous rires.

Plus il éclata de rire.
Je le regardait avec des yeux rond... mais il se moquait de moi... Et là il redevins sérieux et là je su que je lui avait fait une peur terrible.

Dans le fond là il me faisait patienter pour ce que je lui avait fait endurer en lui laissant cette missive....

Lorsqu'il répondit à mon baiser il n'y avait plus de chenille mais bien un papillon qui voulait virevolter entre ses bras. Et voilà la question pour nous anniversaire de mariage... tous les deux seuls ou avec des gens....


Je ne sais pas mon amour. Si j'écoute mon coeur...je voudrais te garder que pour moi en cet occasion. Mais nos amis le verront il ainsi... des amoureux voulant rester seul à seul pour fêter leur amour? Nous pourrions faire un repas avec nos bons amis puis.... terminer la soirée juste tous les deux...

Là j'avais bien une petite idée et pas des plus anodine loin de là.
nous étions dans notre maison aux îles là où tout avait débuté... des idées elle en avaient des plus coquines il va sans dire.

Et oui elle avait bien l’intention de déployer ses ailes de la séduction pour faire du charme à son bel amour.

Il faudrait déjà savoir où nous nous trouverons en cette date. Ainsi cela faciliterais notre choix quant au déroulement de notre anniversaire. Mais moi en autant que je suis auprès de toi moi ça me comble de bonheur. Mais je mentirais si je ne t'avouais pas que t'avoir juste pour moi serais le paradis.

Je l'embrassais de petits baisers dans le cou pour revenir souder mes lèvres aux siennes.

Je ne le laisserais pas partir des îles même si notre séparation allait être courte sans avoir profiter de ses bras.

Un sourire à ces mots tout à toi... je comptais bien en profiter.

Avouer notre amour aux yeux des hommes et de Pascal avait été un pas dans notre vie mais quoi de plus délicieux que d'être dans les bras de l'homme que l'on aime et de s'abreuver à la source qu'est notre amour.

Spoiler:

En ces terres j'étais devenue son épouse et en ces terre je l'étais encore en cette douce nuit.
Et pour toutes celles qui me seraient permises de vivres.......

Une brève visite à notre demeure des îles. Sans mes amours la maison était bien vide.

Quelques mauvaise langues s'évertuaient à cracher leurs mauvaises nouvelles concernant mon époux. Pour conséquence j'en étais réduite à voyager seule dans ce lieu où nous avons commencer notre vie à deux. Je me déplaçais dans la maison entrant dans chaque pièces. Effleurant les objets du bout des doigts.

Montée à l'étage et emprunter l'escalier menant au grenier. La porte grinça un peu lorsque je la poussait pour l'ouvrir sur des souvenirs heureux. Au milieu de cette grande pièce un espace vide donnant sous un puis de lumière. je pris le temps de m'asseoir sur le coffre tout près celui même qui avais été témoin de nos premiers instants à Luc et moi. Premiers instants qui semblaient avoir été prémédités par notre chère amie disparue quelques temps après. Comme ci sa mission ici bas avait été accomplie. Sans doute un ange venu exprès pour nous réunir.

Revenant au présent je lançais un dernier regard avant de redescendre à la cuisine voir si je trouverais quelques chose à me mettre sous la dent mon dernier passage remontant à juin il devait y avoir quelque chose à grignoter. Ne serais ce qu'un pot de gelée d'airelles il ne me resterais plus qu'a me quérir un pain.

Je devais reprendre la route à la nuit tombante vers Amiens y rejoindre mon époux. Rester aux îles seule ne me tentais point. Anne y était je me demandais si je la verrais un peu.

Après une soirée quelque peu mouvementée en auberge à Eu le coeur serré elle avait prit la route pour les îles. Ses pensées avaient été pour son époux durant la traversée... Angelique lui avait dit de penser à elle de faire confiance à Luc de lui montré qu'il avait toute sa confiance Coco aussi avait abonder dans ce sens. Les travaux d'hivernation du manoir étaient un prétexte pour les laisser souffler un peu tous deux... Comme il y avait les travaux à l'atelier de Luc cela lui changerais les idées aussi... du moins pour 24 heures... Elle arriva enfin au tournant de la rue de l'Espérance et vit que l'on attendait sa venue surement quelqu'un avait envoyé un pigeon d'Eu pour avertir les gens. Quelle ne fut pas sa surprise en voyant cette ombre sur le parvis de la terrasse...

Vous? ici .... mais qui donc vous à averti de ma venue? La vieille Dame qui s'occupait du Château Gros nez était là debout dans la pénombre qui s'éclaircissait au loin des premières lueurs du jour....

La vieille femme lui sourit de quoi décontenancer la jeune femme... Un sourire édenté mais avec une lueur chaleureuse.

Je suis heureuse de vous voir Baronne....

Moi de même ma bonne Dame Guarche, moi de même....

La fatigue se faisait sentir et mon ventre gargouilla bien fort le fait qu'il n'avait point été rempli de la journée... outre les jus de fruits bu en auberge...

Vous avez faim madame? j'ai préparer un petit encas.... et vôtre chambre est parée on y a allumé un feu dans l'âtre.... la maison est accueillante....

La vieille la laissa passer et elle n'avait rien omis tout était parfait un petit goûté l'attendait elle pris le temps de s'assoir et de grignoter un peu. Pendant ce temps un jeune homme quelle avait vu sortir du bâtiment à son arrivée entra avec sa malle...

Le jeune monte cette malle en haut dans la chambre des maitres...

Bien m'dame j'y vais de suite...

Terminant le bol de café au lait, Maria sourit à cette vieille dame qui sous un air bourru était la bonté même...

Je vais monter me reposer le trajet c'est bien passé mais la fatigue vient de tomber je serai plus avenante de voir les travaux après quelques heures de sommeil... Je vous remercie de vôtre accueil malgré que je ne sache point qui vous à averti de mon arrivée.

Un regard franc se posa sur moi sans pour autant dire un mot un sourire éclaira son visage...

Heu bonne nuit Dame Guarche enfin à tout à l'heure....

Bonne nuit mon enfant.... bonne nuit...

Montant les marches qui menait à notre chambre les sons à la cuisine me laissait comprend que la vieille allait s'activer pour commencer sa journée de travail. À cet âge certain n'avait besoin que de quelques heures pour dormir.... et comme elle était femme de marin se lever à l'aube ne la dérangeait point.

En entrant dans la chambre je vis ce grand lit. Les couvertures avaient été ouvertes prêtes à l'accueillir une robe de nuit posée sur l'oreiller... Une fois dévêtue et la robe de nuit passée me glisser entre les draps du lit et les remonter jusqu'à mon cou... m'emparant de l'oreiller de Luc le serrer contre moi le sentir pour voir s'il restait un soupçon de son odeur sur celui ci... Le sommeil me gagna alors que perlait à mes paupières des larmes au souvenir de cette affreuse soirée en taverne........



Les heures passèrent un sommeil agité des bruits vinrent la tirer d'un songe étrange comme une voix qui lui soufflait de se réveiller. D'un coup elle se retrouva assise dans le lit.... à regarder tout autour les yeux rempli de sommeil encore... avant de se souvenir qu'elle était dans le manoir aux îles... Passant une main sur son front en sueur.... elle regarda dans la chambre et vit sa malle posée là attendant que l'on veuille bien faire quelque chose d'elle... Sortant du lit elle alla ouvrir sa malle pour prendre les vêtements qu'elle aurait besoin pour la journée.... quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle vit ses vêtements bien pliés pourtant elle avait fait sa malle en y jetant les vêtements de façon désordonné.... Lorsque son attention fut attiré par un vélin plié et scellé du sceau de Luc...


Mais qu'est ce que c'est..... le prenant les mains tremblantes.... Le décachetant et dépliant la lettre doucement..... Elle resta assise là à même le sol pour en faire la lecture.....

Elle relisait chaque mots bien lentement... Comme si sa vie en dépendait c'était donc lui qui avait refait sa malle placer chaque vêtements comme il faut avant d'y dissimuler sa lettre. Il avait  envoyer un pigeon à dame Guarche  lui demandant de venir au Manoir pour rendre le manoir chaleureux à son arrivée...

Elle voyait bien là l'homme attentionné, celui de qui elle était tombée amoureuse... Il avait donc eut peur qu'elle ne fasse une bêtise. À croire qu'il l'avait inventée de toutes pièces du moindre petits recoins de sa pensée. Et sachant que leur gouvernante à Jersey avait un sacré caractère et qu'elle veillerait sur moi comme si j'étais la prunelle de ses yeux.... Tout devenait clair cette lueur au fond des yeux de la vieille lorsque je lui avait dit que je ne savais pas qui l'avait avertie de mon arrivée aux îles...


La fatigue avait empêché que je saute sur l'évidence. Luc avait prit les devant pour cet accueil.... Elle replia la lettre s'habilla et rangea soigneusement cette dernière dans le pli de sa ceinture de robe la gardant près d'elle... Un coup d'oeil à la glace avant de descendre rejoindre la vieille gouvernante en bas qui avait soin de l'avancement des travaux pour la fermeture de la maison...

La vieille ne serait pas dupe c'est yeux était rouge un peu... mais elle avait pris la décision de repartir dès le soir pour Eu... Comme par enchantement allez donc savoir... la vieille dame ne dis rien même si elle avait perçu les rougeurs sur le visage de la jeune Baronne...


La pauvre vieille n'avait jamais eut de fille et cette Maria était un peu celle ci... Elle se disait en elle même....ma pauvre enfant.... tu as pas fini de verser des larmes pour ton homme...C'est bien pour cela que la mer est si bleue et que parfois elle prend des teintes grise


Après un bon repas vint l'heure de retrousser les manches et de terminer quelques tâches.... Puis le jeune homme de la veille descendit sa malle et la mis dans la diligence... Le retour ne serait pas sans difficulté mais elle voulait être près des siens...

Je vous remercie ma bonne Dame Guarche.... pour tout ce que vous faites pour nous...


Prenez soin de vous ma petite prenez soin de vous....

diego était malade... malade ! quel abrutis, le bateau avait été commander il était surement en route et Diego était malade !

cyl n avais pas le temps de l attendre la vague de cambriolage devait démarrer cette nuit pour avoir le temps de finaliser le plan comme prévu...

cylouan était habiller de couleur sombre, il avait emmener son arme cacher dans son dos et un poignard a sa cheville...
il connaissait la maison c était celle de luc, et il savais très bien qu elle n etait pratiquement plus habiter, quelques fois juste quand maria revenais , et les moments ou il n était pas la, il y avait peu de gens de maison qui y travaillais , mais personne n y dormais...

il forcerais la porte de l'atelier c était par la que c était le plus facile de rentrer dans la demeure, diego lui avait appris a crocheter une serrure, il y arriva s en mal... cylouan ne voulais pas trainer il devait trouver les objets qui valais de l'argent et s en trainer !

cyl ne s’attarda donc pas dans l'atelier, il força directement la porte donnant dans la maison, un couloir... quelques babioles qu il laissa la, il commença a vider tout les tiroirs sur le sol, il trouva un premier collier qu il enfuit aussitôt dans ses poches, il ne devrais emmener que des petites choses leur plan était clair, il faudrait savoir les cacher dans les pains...

cylouan fouilla toute les pièces du bas retournant tout sur son passage, attrapant tout les objets, il reconnus une montre de luc, il savais que ce genre de montra valais de l'argent, il la mets directement dans sa besace, c était pour ce genre d objets qu il est venu !
il décida de monter a l étage c est souvent la bas que les dames cache leur bijoux !

...

{ le 30 novembre 1653}

Tournant le coin de la rue l'Espérance.... Simon ralenti ce qui m'annonçait que nous arrivions au Manoir... Le temps de prendre de profondes inspirations, la diligence s'arrêta complètement et la porte s'ouvrit aussitôt bien que Simon fut rapide ce fut un des hommes de Saint-Ouen qui ouvrit la portière accompagné de notre voisin.

Madame la Baronne... bienvenue chez vous....


Je pris la main qu'il me tendait pour descendre...

Merci Pierre, c'est gentil à vous d'être venu de Saint-Ouen pour aider Simon.

Il n'y a pas que moi.... la vieille à tenue à venir elle aussi une vrai tête de mule... par ce temps froid... Elle a rien voulu entendre disant que vous auriez besoin d'elle vue que vous attendiez un heureux événement. Apparemment la Baronnie aura quelque chose à célébrer au début de l'été.


Pierre... Dame Guarche n'a pas tord. Elle à vue clair lors de ma dernière visite. Mais je ne suis pas venue ici pour vous montrer mon état de santé mais bien pour voir ce qui s'est passé ici!

Bien madame la baronne

C'est alors que le voisin pris la parole....

Vôtre Éminence..... quelques jours avant que je me rendre compte que la porte de l'atelier de vôtre époux était grande ouverte.... j'ai vu un homme roder dans la rue... et depuis je l'ai jamais revu dans le coin.... c'était pas un résident d'ici ça non... et pis y marchait bien trop droit pour être un ouvrier des champs ou un va nu pied c'est moi qui vous le dit!

Merci de nous avoir avertis.... il me reste à regarder ce qu'il manque...Puis Pierre et Simon vous allez réparer ce qu'il y a de brisé.

Marchant vers la porte de l'Atelier pour emprunter le même chemin que le malfaiteur... il n'avait rien touché dans celle ci tous les outils de Luc y étaient encore... ciseaux à bois, serres, pinceaux tout y était... ce fut toute autre choses rendu dans la maison... les tiroir du buffet avaient été renversé les grosse pièces d'argenterie étaient là mais il manquait les couverts... des éclats de porcelaine jonchaient le plancher. Dame Guarche était là au milieu du fouilli pestant contre le nigaud.

Bonjour Dame Guarche!

Dame Maria c'est pas possible être mécréant comme ça... Pis voler une femme comme vous!

Ça va aller cela pourrais être pire vous savez....

C'est que vous avez pas montez en haut encore! Vôtre chambre est sans dessus dessous, vos tiroirs la grande armoire ouvragée par monsieur Luc... Même vôtre lit y est passé...

Bien allons y voir...

Notre chambre semblait être la seule à avoir été vandalisée... et la description de la bonne vieille n'était pas fausse. L'individus avait cherché là où il pouvait trouver son dû. Des bijoux des louis d'or oubliés dans les fonds de tiroirs. Le matelas de plume éventré mais qui étais ce ce vaut rien?

Je regardais ça et là et ne retrouvais pas ce que je cherchais....

Il manque le coffret où je gardais les bijoux pour Amandine et Aurélia.... ceux qui viennent de la famille de leur défunt père Ameder.

Je pris place dans le premier fauteuil qui était près de moi... et baissa la tête la fatigue, le désordre des lieux, mon état je ne savais plus.... Les larmes ruisselaient sur mes joues.

Voyons Dame Maria.... mon petit me pleurer pas comme ça.... on va tout arranger... Monsieur Luc aimerait pas vous voir ainsi vous le savez bien...

Je sais... je sais... mais cet homme il a tout détruit dans cette chambre... et c'était notre chambre... Pardonnez moi mais c'est que cela ne sera plus jamais pareil maintenant... puisque Luc ne peut plus venir ici ... Cet idiot de voleur m'a voler bien plus que des bijoux... il m'a pris mes derniers souvenir que j'avais dans cette pièce... S'il ne connait pas la famille d'Anjou il va me connaitre moi ce saligaud!

Écoutez mon petit il est hors de question que vous restiez ici a faire le ménage... je trouverai bien quelques personne pour tout nettoyer avec moi et Pierre... Vous devriez retourner auprès de Monsieur Luc le plus tôt possible... Bien entendu cette pièce nous la ferons toutes les deux mais vous ne touchez à rien vous m'avez bien compris?


Oui oui j'ai bien compris.... vous êtes aussi dure en affaire que mon époux dame Guarche.... à croire que vous êtes parents tout deux...

La vieille me fis un de ses sourire édenté

Ah non je ne pense pas être parente même lointaine de monsieur Luc... pas même de la fesse gauche! Seulement je sais ce qu'il veut pour vous et je suis d'accord avec lui...

{toujours dans la chambre des maîtres}

Nous rangions depuis déjà quelques heures la femme de Pierre était venue nous porter renfort suite à un pigeon envoyé par celui ci à Saint-Ouen. Les plumes du matelas avaient retrouvée leur
place rien ne laissait paraître que la couche avait été sauvagement éventrée.

J'aidais du mieux que je pouvais sous les regards des deux femmes qui me toisais lorsque je voulais en faire plus.

Mesdames je ne suis pas mourante je porte seulement un enfant...bien des femmes avant moi en ont porté et elles n'étaient impotente pour autant.

Maria vous restée là et vous nous dites où vous voulez que l'on pose les choses et c'est tout il n'y a rien qui nous fera changer d'avis!

regardant dame Guarche je souris en répondant

Bien mère

La vieille me toisa de sa petite taille qui pour une fois se retrouvait plus grande que moi puisque j'étais toujours assise.

Mon petit ne faite pas cela avec moi... bien que vous êtes comme une fille pour moi. Je tiens è ce qu'il ne vous arrive rien...d'ailleurs j'ai dit à Simon de vous ramener dès ce soir auprès de monsieur Luc.... ici tout va bien le Manoir sera remis en ordre plus rien ni paraîtra. Pierre et sa femme passerons l'hiver ici pour garder les lieux. Ce sera plus sur ainsi.

Ah oui vous avez bien raison.
Pour ce qui est de la présence de Pierre et sa femme.

Le jeune couple marié depuis peu n'avait pas d'enfant pour le moment. Il est vrai que le Manoir serait plus en sécurité avec des gens qui l'occuperait, moins tentant d'y fouiner pour les ravaudeurs. De plus comme personne ni habitait ils auraient toutes les pièces pour nos gens de maison pour eux tout seuls.

Un quart d'heure plus tard la pièce ressemblait à ce qu'elle était dans mon souvenir... toute fois il y manquerait toujours un petit quelque chose... prenant les oreillés un par un il ni avait plus trace de cette odeur qui me rassurait lors de mes passages aux îles. Je devrai trouver quelque chose pour y remédier lors de ma prochaine venue... Malgré que je fut de corvée réduite je me sentais fatiguée.

Bien je vais aller préparer le repas mon petit pendant ce temps reposez vous. Cette nuit vous voyagerai pour retrouver vos enfants et vôtre époux.

Écoutant dame Guarche je m'allongeais sur le lit fermant les yeux pour une sieste avant le repas. Dans le fond cette vieille dame avait un coeur d'or il suffisait de prendre le temps de la connaître sous ses airs bourrus on y percevais toute la tendresse

Mes songes furent peuplé de visages tantôt ceux des gens des îles tantôt de ceux de gens qui avait pris d’assaut les îles pour quelques temps pour se réfugier. Les paroles de notre voisin me tourbillonnaient l'esprit. D'après lui c'était un homme de haute naissance vu la prestance de sa démarche. Un jeune puisqu'il ne marchait pas courbé... une chevelure plutôt clair avait ajouté le voisin. Un visage revenait sans cesse ... ce pouvait il?

Mon réveil me laissa trace de fatigue au visage... ces songes étranges... Un peu d'eau sur le visage avant de descendre à la cuisine. La faim me tenaillait l'estomac cela sentais bon. Dès mon arrivé à Eu je dirais à Luc tout ce que j'avais appris en venant sur les lieux.

Après le repas Simon et Pierre me montrèrent les réparations de la porte de l'Atelier la visite indésirable ne paraissait plus. Dans la cuisine le buffet avait été rangé il y avait des espaces vides mais bon cela n'était que de la vaisselle après tout. Vint l'heure des au revoir...

Mon petit prenez garde à vous deux... l'enfant est bien accroché mais ne vous surmenez pas de trop. Je n'ai point peur monsieur veille sur vous comme ses prunelles et je suis certaine qu'il ne serait pas bon que quelqu'un vous fasse du mal. Je ne voudrais pas être à la place de cet importun qui s'y risquerait. Malheur à celui qui oserait toucher à un membre de la famille Neu.

Je sais dame Guarche ne vous en faites pas, je suis sage et je ne fais rien pour causer notre perte à l'enfant et moi. Je sais que Luc me protège car il y a bien des choses que je ne sais pas. Qu'il omet de m'en glisser un mot par crainte que cela ne me chamboule et me tourmente. Mais vous savez comme moi que lorsque l'on aime on perçoit même ces choses là. Je l'aime tant... je ne me doutais point que nous pouvions aimé un homme autant dans la vie. Il est vrai que mes débuts dans ma vie de femme furent difficile mais j'ai trouvé un ange pour le reste de cette vie.

Je serrais la vieille dame dans mes bras alors que Simon entra pour dire que tout était prêt pour notre départ. Nous n'étions restés que 24 heures sur les îles...

( 2 Juin )
Servantes et servants des terres de Maria s' activaient pour préparer la fête des 3 ans de mariage suivit des maîtres.
Chose quand même rare en ces terre entre les maladies et les guerres,...... voir une bête chute de cheval.

(3 juin fin de journée)

Les voyages ne semblaient pas déranger la petite Océane qui dormait toujours dans les bras de sa mère malgré le chemin un peu cahoteux qui menait au manoir.
Au détour de la rue se dressait la maison familiale des îles les volets grand ouverts. La lueur des bougeoirs allumés ici et là rendait l'arrivée à la maison plus chaleureuse que la dernière fois où elle était venue pour le cambriolage.


Une pensée vers Luc qui devait arriver à bord d'un des bateau de la flotte Pascalienne. La porte de la diligence s'ouvrit et Simon l'aida en prenant la petite en premier lieu puis lui tendis une main pour l'aider à descendre...

Merci Simon! reprenant sa fille pour la coller tout près d'elle.

Simon porta les bagages jusqu'à l'intérieur et laissa la maîtresse des lieux .

Je vais à l'écurie pour soigner les chevaux.

Maria marcha jusqu'à la cuisine d'où émanait une douce odeur qui émoustillait ses papilles elle aperçue que son ventre montrait des signes de faim. Entrant dans la pièce elle découvrit Sarah la jeune soeur d'Eugénie occupée dans la cuisine devant les fourneaux.


Bonsoir Sarah! Celle ci sursauta. Puis fit la révérence devant la cardinale.

Madame la Baronne vous êtes là! je ne vous ai point entendue arrivée.


Relevez vous je vous prie ce n'est point grave, je ne voulais pas ameuter toute la maisonnée non plus. Auriez vous un bol de soupe et un bout de pain j'ai tellement faim .

Tirant la chaise je pris place toujours mon précieux petit paquet collé à moi.

Un marin vint frapper à la porte.
- B' jour... je dois parler à la Cardinale.. j' ven de la part de son époux.

Une dizaine de minutes d' attentes avant que une dame forcément de la haute n' arrive en descendant l' escalier..
- M' onsieur Luc, z' enfin le Cardinal que vous êtes marié... reste bloqué à la Capitainerie. Il partira avec la marée de minuit. Vous pouvez faire comme vous voulez. Rejoindre le navire z ou rester quelques jours ?...

Attendant une éventuelle réponse..

Attendant toujours l'arrivée de Luc on vint me prévenir que quelqu'un me demandais... Étrange... Prenant le temps de remettre ma tenue en ordre après avoir déposer Océane dans le berceau. Descendant au plus vite qu'elle le pouvait... pas la peine de trébucher dans ces jupons et de se casser le cou en descendant.

Oui que se passe t-il? Il est arrivé un malheur à Luc...?
Alors le marin déballa le message.

Ah bien sure je vois dites au Cardinal que nous partirons avec lui sa fille et moi.

Simon était repartit vers Eu le matin même pour aider a Dame Liliane et Eugénie avec les aînés.

Aussitôt le marin parti le branle bas de combat ce fit pour préparer les bagages.... Maria irais aussitôt au port pour monter dans le bateau avec Océane.