[RP] 7 Espérance, Bienvenue chez Luc & Maria

J'étais à nous concocter un délicieux repas lorsque Luc revint de sa promenade dans SPP... Etant toute seule peu apres son départ Amélia étant allée se promener un peu...

Il passa ses mains sur mon ventre.

Amélia est sortie mon chéri peu de temps apres toi.... elle voulait visiter un peu les iles...

Il me fit part des rencontres faites en taverne de Dame Angelique_bella et de Missdaisy...

C'est bien domage pour le sieur Ariès j'espere qu'il va retrouver la santé vite...
C'est bien ça de nouvelles amitiées qui ce noues...ça ne sera pas bien long mon amour le temps de trancher le pain et le repas sera prêt...

Pendant qu'il ouvrait le buffet il me demanda si Amélia se joignait à nous pour le repas...

Je ne sais pas mon coeur... elle ne me là pas dit... met un couvert pour elle....

Les couverts mis sur la table j'apportais la chaudronné au centre de la table sr une planche de bois protègeant le grain du bois de la table.

Prenant l'assiète devant Luc je le servit copieusement de se civet de lièvre délicieusement parfumé d'herbe fines que j'avais fais sècher à l'automne..... Me servis à mon tour puis refermant la chaudroné pour garder au chaud la part d'Amélia...

Bon Appétit mon amour....

[Samedi le 3 mars 1652]

Apres avoir dormi quelques heures après notre arrivée un bon petit déjeuné je m'habillais chaudement pour me rendre à la mission Pascale pour une Pastorale en vue d'une immersion.

La maison était très silencieuse.... Luc étant parti plus tôt pour voir aux affaires de l'église et rencontrer quelques habitants des îles. Un regard à la pendule et je vis que déjà j'étais quelque peu en retard au rendez vous à la mission. Si Luc avait été là il m'aurait appelée sa Lune d'Anjou... La lourdeur de l'enfant me ralentissais un peu plus depuis quelques jours. Et depuis que la sage femme d'Eu m'avait conseiller d'y aller doucement qu'il me restait encore quelques semaines avant la naissance. Je prenais gare à na pas trop m'épuiser pour garder mes forces en vue de l'accouchement.

Ma cape sur les épaules je sortie me dirigeant vers la mission Pascale.

De passage aux îles j'en profitais pour aller me reposer un peu à la maison de Saint-Pierre Port. Les derniers voyages ayant été un peu plus fatiguant ce qui était tout à fait normal en fin de grossesse. Nous devions rejoindre nos enfants et nos gens au Château Gros Nez. Une petite sieste était toute indiquée avant de faire le trajet.

Je montai à notre chambre et m'étendis sur le grand lit. Fermant les yeux le sommeil m'accueillit.

Un messager vint déposer une missive.

Citation :

De
Amélia de la Rochefoucauld
Capitaine de la Garde Royale


A
Luc Dit Neu
Cardinal Secrétaire d'Etat



Ce 16 mars 1651,

Bonjour,

Je tenais à vous faire part de notre présence ici-même, et sommes donc près à vous escorter et a vous protéger, la recrue edern, moi-même et les autres gardes.

Nous nous tenons donc à votre disposition. Nous logeons actuellement à l'auberge.

Bien cordialement.

Amélia de la Rochefoucauld.

Sa réponse au sujet de sa faim me fit sourire...

Je l'écoutais me raconter sa recherche pour trouver le sieur Alex sans grand résultat.....
Déjà il avait eut le même dénouement avec un autre homme formé pour devenir prête voila que cela ce répétait de nouveau.

-C'est dommage mon coeur tout ce travail pour rien.... ça me désole pour toi. Je prie pour que l'on trouve quelqu'un de confiance pour nous aider...



-Au menu ce soir.....Un civet de lièvre...

Et tu sais ne t'inquiète pas pour le moment je vais m'occuper de Saint-Pierre Port jusqu'a ce que l'on trouve un curé.... Les demandes ne sont pas très nombreuses ces temps ci... Je peux faire les îles tout en continuant de voyager avec toi....

Je lui servait son repas puis le mien prenant place près de lui.

Bon appétit....

Pendant qu'il rangeais la vaisselle je m'occupais de notre fils....
Lui donner son bain, le langer en propre puis enfin de retour près de Luc pour discuter calmement...

C'est ce qu'il y avait de bien entre nous la discussion sur tout et rien... La clé du bonheur? En tout cas certainement une grande part de réussite... J'allais le retrouver au salon où un bon feu crépitait dans la cheminée... J'apportais Tristan le déposer dans les bras de son père ...

Tu prend Tristan quelques minutes amour je reviens de suite....

je me dirigeais à la cuisine pour préparer un calva pour celui ci et une tisane pour moi.... Je revins au salon retrouvant mes deux amours d'hommes... bien assis dans le fauteuil .....

Voila mon amour pour toi un calva...


Je posai ma tasse de tisane sur la table devant nous.... puis pris place dans le fauteuil à leur côté. Les regardant l'un et l'autre avec tendresse.... C'est qu'ils étaient mignons tous les deux ainsi... une belle scène pour faire un tableau père/fils.

Je pris ma tasse boire quelques gorgées....

Dis moi mon amour qu'est ce qui te tracasse alors du fait que l'on ai encore personne comme curé aux îles....

Le 2 Mai au matin.
Arrivant de Eu par la navette, sous escorte du Garde Edern ....... nous arrivions à la maison, enfin le manoir. D' un autre coté, voyager avec Edern m' avait appris a mieux le connaître, ce qui me posait plus de questions que au départ.
Deux grande sauterelles jouant dans la rue vinrent me sauter au cou , manquant de me faire choir de cul. Amandine et Aurélia , mes amazones de poney.
- Papa ! ....... Papa!......
Posant sacs a terre, je les prenais à bras leur rendre bises.
- Maman n' est pas avec toi ?.......
- Elle arrive, avec Tristan et votre oncle le Doc.
En parlant du Doc,........
- Ou sont Angelo et Mario ?
- Ils sont à l' étang , ils y dorment , mais viennent manger , me dit Amélia
Aurélia éclata de rire, - Ils vivent pas de leur pêche et font razzia sur le garde manger à chaque passage.

Un sourire aux filles.
- Bien je vais les remettre au pas , et vous pour commencer dans une heure vous êtes à la maison !

Nous finissions d' arriver, déposer sacs dans la cuisine.
- Edern si vous le voulez bien il y a chambre pour vous ici........

En guise de bien venu ce fut Dame Lilyanne qui nous accueilli , pas contente.....
- Votre éminence il vous faudra faire justice contre vos deux garnements , ils pillent sans vergogne la cuisine !
Bon dans le tas j' en avais qu' un à mon nom, Mario, Angelo était mon neveu du coté du Doc et de ma soeur Lina.
- Justice vous sera rendu brave Dame. Simon et Eugénie sont là ?
- ben non sont parti voir leur familles, suis toute seule à tout faire.....
Une bise sur son front lui ramena sourire,
- Vous êtes une mère pour nous tous
Elle râla qu' elle serait bien mieux en sa ville de EU, plus civilisée suivant ses dires.

Enfin après mon passage à la capitainerie, j'arrivais quartier de l'Espérance heureuse de retrouver les miens...
Le manoir était en vu mon coeur palpitait le plaisir de retrouver les enfants, Luc, Angelo notre neveu et tous nos gens....

Je stoppait la diligence dans la cours arrière. Je descendis récupérer mon fils qui était avec son oncle Arnoldo...


Et puis doc il ne t'a pas fait trop de misère?

Aussitôt prononcé je neut pas le loisir de dire autre chose une tornade sortie du manoir criant à tout vent ....


Maman maman maman!!!!!!!!!


Je laissais Tristan aux soins d'Arnoldo me pencher pour accueillir cette tornade d'amour....


Ah mes chéris vous m'avez tant manqués.... toi aussi Angelo..... !


J'entourais mes bras autours des quatre les serrant contre moi lueur bisant chacun leur petit front....

Je levais la tête vers l'entrée et vis mon amour souriant... je lui rendis ce sourire avec bonheur.... il était idiot d'agir ainsi nous avions été séparés que peu de temps.... mais être à Saint Pierre c'était comme entrer dans notre bulle à nous....

Mes chéris laissez moi prendre Tristan....

Je pris Le petit bonhomme des bras d'Arnoldo il était bien éveillé et devait avoir grande faim....


Oh comme il a grandit!!!!!!!

Bonjour Tristan!


Un bonjour qui ravit le bébé qui répondit par de jolies risettes.

J'avançais jusqu'à la véranda de la maison réussissant à gravir les quelques marche me séparant de l'homme de ma vie.

Bonjour mon amour....

Je l'embrassai tendrement...

Je regardais Edern son butin à l'épaule allant à la conquête d'un endroit pour dormir...


C'est idiot la maison est bien assez grande pour qu'il demeure ici au chaud.....du moins il y à la cabane à l'étang les garçons n'ont qu'a venir à la maison et laisser la place à Edern s'il tient absolument à de la tranquillité.


Tapotant l'épaule de mon mari....


Va lui dire Luc cela n'a pas de sens il est mal en point et il va coucher dehors...


me retournant vers dame Lillyanne pour lui faire pars de ma requête.


Dame Lillyanne vous voudrez bien préparer un panier de vivres pour le Garde Edern ..... Il sera pas dit que la famille Neu n'est pas hospitalière.

Séjour de la fin mai 1652


Quelques jours aux îles de quoi vous remettre des cardinaux frais comme des roses... être fraîche comme une rose.... drôle d'ironie.... pour le Doc qui porte le nom Delarosa..... (rire) enfin bref... il est bon d'être chez soi entourée des gens que l'on aime... les enfants grandissent à la vitesse grand V comme les mauvaises herbes au potager. Les jumelles qui deviennent de jeunes demoiselles de jour en jour apprennent comment bien se tenir en société. Les garçons, Angelo notre neveu et Mario notre fils aîné jouent aux mousquetaires alors que Tristan ne vit que pour manger encore et encore...... y a pas à dire notre petit bonhomme âgé à peine de deux mois est grassouillet il n'a rien d'un petit bébé chétif dans le besoin. Il est vrai que sur ce la nature à veillée à ce que je puisse nourrir un enfants sans avoir l'aide d'une nourrisse même pour les jumelles il y avait ce qu'il fallait. La nature avait de quoi à être complexe.... Autant la raison pour laquelle c'était nous les femme qui donnions naissance aux enfants et non pas nos époux... soit ils étaient très fort.... mais la force d'une femme dépasse l'entendement lorsqu'il s'agit de donner sa vie pour un petit être.


Je m'étonnais encore d'être ici dans notre manoir aux îles.... et d'être dans cette chambre où il y avait tant de souvenir.... là où j'avais retrouvé le bonheur il y aura bientôt un an...


Nous avions passé plusieurs épreuves depuis... Avec la confiance mutuelle nous avions passé à travers ce un an que certain disent critique.....

Tous en voguant sur mes pensés j'avais préparé le lit pour la nuit ... nous avions des gens à notre service mais je tenais à faire ces simple gestes..... comme pour me rappeler qui j'avais été et qui j'étais car au fond de moi vivait toujours la petite Maria d'Anjou..... celle là même qui rêvasse parfois souvent en taverne oubliant le monde qui se trouve autour d'elle qui cause des choses de grandes personnes. Comme le dit si bien Luc je suis sa lune adorée.... Soufflant quelques cierges je passais ma robe de nuit avant de glisser entre les draps.... il était tôt mais je voulais profiter de mes enfants avant de devoir quitter encore pour quelques jours... Avec un peu de chance nous pourrions nous arrêter un peu plus longtemps dans quelques semaines.... voir prendre des vacances.... les demandes étaient plus calmes en cette saison....

Ressourcement de quelques jours aux îles.....fin juin 1652




Au petit matin du 21 juin 1652.....
Une arrivée attendue ....certes.... le manoir semblait endormi depuis longtemps à notre arrivée... Pas un seul petit bruits surement que tous dormaient dans leurs chambres... Cela me semblait bien trop calme.... peut être avaient ils décider d'aller à l'étang pour faire campement à la belle étoile..... Tristan qui s'était éveillé à notre entrée sur le domaine était dans mes bras gazouillant comme un petit oiseau. Je me retournais vers Luc qui revenait des bâtisses.

Y a quelque chose qui ne vas pas... soit ils dorment tous là haut soit ils sont tous partis à l'étang....

Ils savaient que nous arrivions ce matin non? Ils ne peuvent être à Gros Nez nous aurions été avertis....

Voilà la panique s'emparait de la Baronne...
Luc me poussa gentiment à l'intérieur de la maison tout en faisant des mimiques à son mini lui...

Tu vois il n'y a personne....même dame Lilyanne n'est point là...... pas de Simon ni d'Eugénie..... pas de petite tornades bouclées non plus, ni de futurs mousquetaires......nada mon chéri y a personne à la maison.....



Dans ma panique je ne voyais pas les yeux rieurs de Luc qui se retenait à grand peine d'éclater de rire... Il prit Tristan dans ses bras et me prit la taille me faire faire demi tour sur moi même..... et comme par magie... Nos enfants étaient devant nous.... les jumelles, Mario et Angelo, notre neveu. Puis paru Dame Lilyanne, Eugénie et Simon...


Les Enfants tonnèrent ensembles un gros .....

Bienvenue à la maison!!!!!



L'émotion de revoir les enfants ... je laissait rouler les larmes sur mes joues......

le temps passait si vite et ils grandissaient tellement vite eux aussi.... j'ouvris les bras accueillant mes enfants.... les serrant fort comme pour me rassurer... me promettant de les faire venir avec nous à Eu....
Un regard vers Angelo qui n'avait pas osé suivre cousin et cousines dans leur élan pour recevoir un câlin lui aussi...

Allez viens Angelo toi aussi tu à droit à un gros câlin de tante Maria

Il courut pour avoir sa part.... les autres se tassèrent pour lui laisser une place nous formions ainsi un grand cercle.... Puis pour fermer le cercle Luc s'approcha avec Tristan qui gazouillait encore plus comme s'il voulait lui aussi dire quelque chose aux grands...

Aurélia et Amandine se retournèrent vers leurs papa et petit frère... ils eurent droits a un gros câlins .....

Papa....Tristan..... Comme il à grandit le bébé.... nous étions petites comme ça nous aussi?



Les retrouvailles étaient en cours tandis que Dame Lilyanne et Eugénie s'activaient pour préparer un copieux petit déjeuner.... Simon alla chercher nos malles nous ne restions que quelques jours mais nous repartirions plus de gens que nous étions arrivés.....

Dis papa on va aller se baigner à l'étang tout à l'heure? Dis maman on va pas retourner au pensionnat ....

Je regardais Luc et l'on éclata rire en même temps..... ce qui coupa les questions des enfants surpris de nos éclats de rire...

Amandine la mine déconfite demanda.....

Qu'est ce qu'il y a? on a dit quelque chose de drôle?

Oui chaque jours que le Tout Puissant nous accorde de vivre mes amours...

Je pensais que les filles trouveraient peut être alors le pensionnat moins ingrat après quelques semaines passé en famille.

Pour le moment nous allons profiter d'être tous ensembles et aller se baigner à l'étang est une merveilleuse idée.

21 Juin 1652,

A neuf heure tout le monde était sur le pont, petits et grands. Comme nous étions là je donnais congés pour la journée à Simon et Eugénie qui repartiraient avec nous. Dame Lillyanne elle préféra rester à s' occuper des malles pour notre départ pour EU.

Laissant mère et filles s' occupait de préparer notre repas en plein air, je me laissais entrainer par Mario et Angelo pour partir devant vers l' étang,
après avoir préparer la charrette que Maria prendrait pour nous rejoindre.

Les garçons marchaient d' un bon pas, moins soucieux que moi de jeter un oeuil à la vigne, et c' est bien avant moi qu' ils étaient au cabanon.
A mon arrivé ils étaient entrain de s' installer pour pécher, cherchant verre de terre à l' aide d' une fourche, pariant entre eux sur celui qui prendrait le plus gros poisson.

De mon coté j' ouvrais grand porte et fenêtres du cabanon, aérer une légère odeur de moisi. L' hivers avait laissé sa marque sur le toit, créant trois gouttières. Je me mettais en chemise et je prenais serpe pour aller couper de nouvelles herbes hautes, les réunissant en bottes pour réparer les dégâts.
Une légère sueur marquait ma chemise, avec un certain plaisir à travailler de mes mains après des mois ou elles n' avaient servi que à la paperasse et aux cérémonies diverses.
Ce travail fini, j' allumai feu dans la cheminée avant de suspendre chaudron d' eau à bouillir avec des herbes.
Puis je prenais sac de toile pour remonter vers le ruisseau alimentant l' étang à la recherche d' écrevisses, souriant t' entendre Angelo narguer son cousin en ramenant une carpe qui claquait la surface de l' eau.

Je marquais un temps d' arrêt en entrevoyant un lièvre à quelque pas, regrettant de ne pas avoir pensé à prendre mon fusil. Bah, cela devait être son jour de chance. Je reportais mon attention à soulever pierres surprendre quelques écrevisses, mais moins que l' an dernier. Quel qu' un avait du avoir l' idée de passer avant moi. Le sac garni d' une quarantaine de bestioles, je retournais au cabanon les déverser dans l' eau bouillante, avant d' aller voir ou en était la pêche des garçons.

21 juin 1652



Les garçons et Luc partis devant... Aurélia, Amandine et moi préparions le pique nique avec bonheur chantonnant tandis que Tristan babillait dans son parc. Vin, fromage, Jambon, saucissons, pain et quelques fruit garnirent notre panier accompagnant quelque pâtisseries. Il me semblait qu'il y manquait quelque chose... haussant les épaules je refermais le panier... Les jumelles éclatèrent de rire....

Il y a quelque chose de drôle mes chéries?


Oui maman nous avons remarqué que lorsque quelques chose te tracasse tu hausse les épaules.


Ah oui votre père aussi à remarqué...

je rit de bon coeur avec elles.

Bon nous avons tout reste plus qu'a mettre le panier dans la charrette, vous avez mis votre maillot pour nager?

À l'affirmative des filles je me penchai pour prendre Tristan dans mes bras....

Allons y mes petits coeurs en route pour une belle journée en famille...

Le chemin jusqu'à l'étang ce fit dans la bonne humeur comme pour la préparation du repas.


A qu'ils sont beaux les moineaux
Les petits les gros les moineaux
ils ont mangés les Raisins
ils ont laissés les pépins les gamins
si cette chanson vous ennui
Ennui, ennuis mes amis
pour vous désennuyer .
On va la recommencer......



Aller plus fort mes chéries...




A qu'ils sont beaux les moineaux
Les petits les gros les moineaux
ils ont mangés les Raisins
ils ont laissés les pépins les gamins
si cette chanson vous ennui
Ennui, ennuis mes amis
pour vous désennuyer .
On va la recommencer......



A qu'ils sont beaux les moineaux
Les petits les gros les moineaux
ils ont mangés les Raisins
ils ont laissés les pépins les gamins
si cette chanson vous ennui
Ennui, ennuis mes amis
pour vous désennuyer .
On va la recommencer......



Voilà personne ne pouvais ignorer que nous arrivions tous les quatre.......

( 9 octobre 1652)

Arrivés aux îles pour quelques jours de repos bien mérités. J'avais un peu peur Luc me semblais au bout du rouleau... épuisé par les derniers évènements la mort de la Reine de France et de Navarre qui était devenue son amie l'avait secoué plus qu'il ne le laissait entendre... On a beau dire les femmes ont un don pour détecter certaines choses au près de leur homme. L'air des îles serait bénéfique pour tout deux... Leur amie Anne les ayant accompagnés elle aussi avait besoin de calme.

( 9 Octobre )
Quelques jours de repos,...........la mort brutale de Loysse m' avait fortement affecté, et pas que moi. Pas pour ce que l' on pourrait croire, mais le fort sentiment d' un immense gâchis et un goût amer. De mes discutions avec elle il me restait certaines choses à faire.....

Anne n' avait pu prendre notre diligence comme prévu, mais juste avant notre départ je l' avais vu et elle m' avait promis de nous rejoindre dés le lendemain.
Elle avait aussi besoin de faire le point et la disparition de Loysse nous avait rapproché, si bien qu' elle nous avait confié quelques soucis et un changement d' air ne pouvait que lui être bénéfique. Je comptais bien lui changé les idées, et les miennes par la même occasion.

La journée fut employée à déballer les malles, Maria avait à s' occuper de ses vignes et nous devrions aussi aller à notre Baronnie, ce qui ferait un but de sortie pour Anne.

Les enfants et Angelo étaient aussi content de revenir passer quelques jours aux îles.

( 10 Octobre )

Après une bonne nuit de sommeil je me levais avant le jour, retrouver la cuisine pour un solide casse croute.
Avant de me considérer en repos, j' avais un bon tas de dossiers d' église à éplucher et je m' y plongeais deux bonnes heures.
Puis je remontais me préparer , embrassant ma femme pour la réveiller.
- Je vais aller attendre Anne et la navette à la Capitainerie, en même temps je leur dirais que nous sommes venus sans garde.
En tout cas je n' en avais pas vu dans notre sillage....ni ne les avais averti de ce voyage aux îles.

( 10 octobre )

De retour de la Capitainerie j' aidais Anne ,qui tenait son fils, à descendre de la diligence. Laissant Simon s' occuper des bagages.
Il salua la Duchesse et je faisais les présentations.
- Voici Simon, homme à tout faire, il a commencé comme apprenti dans ma menuiserie, enfin du temps ou j' en avais une.
Soufflant à Anne,...
- Et l' amoureux de notre gouvernante...

En parlant d' elle, Eugénie sorti faire révérence à Anne.
- Dame Anne votre chambre est prête , je vous souhaite la bien venue...
- Voici Eugénie, notre gouvernante, tu peux lui confier Nicolas sans problème, elle s' occupe de nos enfants depuis qu' elle est entrée à notre service, et avant elle avait élevé ses frères et sœurs.

En parlant d' enfants...
- Ou sont Mario et Angello ?...
Un sourire de Eugénie.
- Ils ont filé dès votre départ pour le port, je pense qu' ils sont montés à l' étang....
Ils n' en raté pas une les deux cousins. Je ne me faisais pas trop de soucis pour eux, ils reviendraient quand ils auraient faim et si la pêche ne leur souriait pas.
Je faisais entrer Anne par la cuisine, nous étions entre amis....

Dame Lilianne finissait de préparer le repas.
- Voici Dame Liliane, notre cuisinière, nous l' avons engagé à EU, ....
- Et elle fait la tête dès que nous la faisons voyager hors de sa ville....
La cuisinière vint faire révérence à Anne, avant de s' adresser à moi.
- Votre Éminence, Vos garnements ont encore pillé le cellier....
A ben là on ne les reverrait que à la nuit tombante...je me gardais de sourire devant la cuisinière.

Les jumelles, dévalant l' escalier, firent une heureuse diversion.
- Ha, voici les jumelles, Amandine et Aurélia, les filles, voici Anne et son fils Nicolas
Elle saluèrent Anne, plus curieuses de son fils.
- Dame Anne...
- Dame Anne...il est tout petit, comme nôtre frère Tristan
- Ou est votre mère ?...
- Elle fini de préparer Tristan et elle descend.

Je conduisais Anne au salon, l' invitant à s' assoir pendant que je servais trois calvas, les jumelles nous suivants
- C' est vrais que vous habitez Paris ?
- C' est grand Paris ?......
Un sourire, heureusement les garçons n' étaient pas là, sinon Anne n' aurait su ou donner de la tête...mais bon elle tombait dans une grande maison et la curiosité se tasserait.
- Les filles,.... laissez lui le temps d' arriver.