[RP]Auberge "Un ciel bleu d'été"

Hélèna se sentait pas bien, fronçant les sourcils de temps à autre, les discutions entre le prince et son époux sont des plus envenimeuses par des gestes où le ton prenait le prince, si il prenait le temps de connaitre Wesley il saurait que est un homme d'honneur, qu'il n'a jamais faillie qu'il a toujours fait passer son travail et combien sa vocation de médecin lui tient à coeur, ce n'est pas parce qu'il est ministre des affaires étrangères qu'il laisse son travail de grand médecin pour autant, au contraire se dévouant deux fois plus, que se soit pour les nobles où les pauvres gueux, les rejetés de la société et tous les deux savent le travail qu'ils accompli à paris lorsque à Reims il y eu la peste, sans jamais faillir pas un jour, pas un instant, ils sont restés face à une foule de personnes portant l'épidémie, au camp installé à l'entrée de Paris, porte St martin, jour et nuit ils sont tous fait pour que cette maladie n'entre pas dans la ville, Hélèna n'avait pas laissée son époux seul, les nobles ne sont pas venus leur porter mains fortes, le docteur Delarosa est bien venu, vers la fin quand tout danger fut écarté, mais cela personne ne pouvait le savoir, sauf ce qu'ils l'ont vécu, les jours sombres et noir sur Paris.

Quand hélèna entendait sa majesté Elisabeth princesse de France l'appeler" Baronne "Madame la baronne" la réconforte, tout en lui servant un rafraîchissement.

- Merci Madame c'est un grand honneur pour nous de vous recevoir, je sais de par mon époux comment vous avez été blessée et comment il est venu à votre secours, bravant surement le courroux pas que de votre frère Jean, je crois ? je le déplore . je comprend que vous avez envi de revoir Paris, le Louvre, les monuments, les jardins des tuilerie, notre Dame de Paris, vous êtes une dame au grand coeur.

Bien sûre dans sa grande discrétion hélèna parlait tout bas, elle avait reçut une bonne éducation digne de sa famille, strict certes,toujours douce et attetive à tous.

Messages : 1860 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Guernesey la Belle

[toujours le 19 aout, noyé dans un flot de pensées]

Aimelin, en jeune homme parfaitement bien éduqué, écoutait tout en regardant l'homme lui répondre;

vous êtes tout excusé cher monsieur le ministre et je suis heureux que vous reconnaissiez que le conseiller sécurité vous a donc reçu correctement.
Concernant le sacre, la santé de mon aimée passe bien sûr avant tout, merci de le comprendre.

Sourire.

mes conseillers et moi-même avons sans doute mal lu le nom... nous en voyons tellement il se promit de vérifier ... mais ne voyez pas en cette question une quelconque agressivité, c'était une simple question de courtoisie.

le Docteur Delarosa a effectivement trouvé fonction sur nos Iles, comme vous avez pu le constater.

Regard vers l'homme qui avait désiré rencontrer le prince. Peut être avait il quelque chose à ajouter, tout en regardant la baronne qui semblait vraiment pensive.

Messages : 1406 Date d'inscription : 04/10/2009

Invitée par le Prince à cette entrevue, le Lieutenant Princier écoutait attentivement les propos tenus par le Ministre. Ceux-ci étaient lourds de sous-entendus, et la conversation pesante. Tandis que le Prince répondait courtoisement au ministre, France eut la nette sensation que celui-ci considérait le Prince et son Conseil comme des pauvres hères au sang rouge, celui des paysans. Cela la fit sourire, car un médecin, digne de ce nom, devrait savoir que tous, issus de la noblesse ou pas, avait le même sang qui coulait dans leurs veines, à l'exception peut-être de certains nobles, qui à force de mariages consanguins, finissaient par avoir un sang quelque peu "détérioré". Etait-ce ce sang que l'on appelait le sang bleu ? Elle garda ses pensées pour elle, et tenta de suivre à nouveau le fil de la conversation.

Messages : 3838 Date d'inscription : 14/07/2010

Le Prince leur demanda de s'asseoir, alors Lena attendit que Madame France soit assise pour s'asseoir aussi. Madame Elisabeth se mit à côté d'elle, et le poussin lui sourit.

Puis, elle écouta avec attention les échanges. La dame s'était mise à discuter avec Madame Elisabeth, tandis que le Ministre parlait avec le Prince. Elle essayait de bien tout comprendre, et pas besoin d'être un génie pour se rendre compte que le temps était à l'orage.

Elle était sûre qu'ils devraient pouvoir se comprendre, mais apparemment les différences entre le Royaume et la Principauté, au niveau du fonctionnement, de la façon dont on voit les choses aussi, elles étaient vraiment très grandes. Lena réfléchissait, elle se posait deux cent mille questions pour pas changer.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Le 19 août, noyé dans la lassitude d'une entrevue stérile...]

Quand le Prince m'excusa et qu'il se contenta de me dire qu'il était heureux que je reconnaisse que le conseiller à la sécurité m'avez donc reçu correctement, je riais intérieurement car il était tellement imbu de sa personne qu'il n'avait point pigé que les rôles étaient inversés et que c'était évidemment à lui de s'excuser de la lenteur de transmission de ses services compétents tout en ayant tout de même noté au passage un petit sous-entendu des plus déplaisant envers Sa Majesté, le Roi et le système de sécurité du Royaume de France.

La lassitude des propos tenus par le Prince commençait à me peser ainsi que la conversation devenait de plus en plus pesante. Tandis que je répondais courtoisement et avec diplomatie au Prince, il n'avait de cesse de me lancer des piques à la figure. Je pensais à notre bon souverain quand je lui raconterai cet évènement qui fera référence de pacotille dans les annales du Ministère des Affaires Etrangères comme une entrevue de mauvais acteurs de théâtre entre quatre murs d'une auberge.

Le Prince parlait de ses conseillers à part la Duchesse qui se démarquait du groupe, normal l'ex-Princesse de sang avait du savoir-vivre. Quand aux autres membres, elles ne pipaient mots. Pourquoi restaient-elles muettes par peur des représailles en privé. Je me posais des tas de questions sur leurs comportements et je ne les sentais point. Il était vrai que notre venue les incommodait et les avait obligé de nous voir à contre coeur. Pourquoi une telle animosité d'entrée contre le Ministre des Affaires Etrangères qui ne demandait qu'à présenter ses respects et ses hommages au Prince. Quel mal y avait-il en cela ?

J'essayais de comprendre un tel comportement envers nous et surtout pourquoi détester une personne qu'on n'a jamais rencontré ni connu auparavant. Mais bien sûr, comment n'y ai-je point pensé plutôt ! Quelqu'un était passé avant nous et avait probablement renseigné le Prince. Une idée pertinente me vint à l'esprit pensant au mariage privé d'Esmée et de Liet avant notre arrivée sur l'île et connaissant la liste des invités et parmi les invités, il y avait une certaine personne qui avait été évincé récemment de notre Conseil d'Etat pour fautes très graves passibles de geôles et de procès voire la peine de mort mais notre nouveau souverain ainsi que la Reine dans la clémence et la patience, lui avaient juste signifié de prendre la porte de sortie du CE et cette personne avait juré de se venger du couple royal et des membres du CE. Malheureusement ce n'était qu'une hypothèse mais elle tenait bien la route.

Et voilà qu'on reparlait de cette lettre que soit disant j'avais envoyé en Principauté, en été 50 et il insistait lourdement à croire qu'il me chercher encore des poux dans la tête, à dire qu'il était vraiment lourd pour ne pas dire autre chose, le Prince. Je pris mon mal en patience et lui répondis avec mon plus beau sourire...

- Mais je vous en prie, Votre Altesse, l'erreur est humaine et je sais indubitablement que les charges de Votre Altesse exigent beaucoup de votre temps.

Je regardais tendrement ma douce épouse qui parlait discrètement avec la Duchesse et quand elle proposa des rafraîchissements aux personnes présentes, personne ne bougea ni ne lui répondit donc je proposais à nouveau au Prince et aux trois autres personnes...

- Je vous en prie, Votre Altesse, ne désirerez-vous point prendre un rafraîchissement, une friandise ? Me tournant vers les dames... Duchesse! Mademoiselle ! Madame ! Je vous en prie, servez-vous !

[le 19 aout 1651 un après midi inoubliable ]

Un flot de pensées voila qui est bien vrai, seul son tendre époux et le prince discutent à haute voix, Hélèna et la duchesse Elisabeth pouvaient discuter à voix basse, certains visages fermés, peut être par respect ? où simplement par malchance de se trouver à l’auberge, il est vrai qu’il n’est pas courant qu’un prince et toute sa garde se déplacent dans une auberge pour rencontrer un ministre, chose qui ne serai jamais arriver à Paris, le prince a voulu ce lieu où le couple est descendu ; tout en pensant ‘ « heureusement que la duchesse s’est rendu la première, car doute fortement, si le prince se serai déranger en personne », « oui déranger car des hôtes auraient été invités, et ce n’est point le cas, une rencontre de courtoisie » , où sur les visages des conseillères en disent long, Hélèna y voyait plutôt une corvée d’être là, alors qu’elles auraient aimer être ailleurs surement , mais cela n'est qu'une hypothèse de sa part ..

Hélèna levait les yeux sur le prince croisait son regard, il devait se demander ce qu’elle pensait de cet entretien, aussi elle osait tous simplement lui dire.

- Votre Altesse, votre iles est magnifique, je dirais même un lieu reposant où on peut se ressourcer, mais.. Oui Altesse il y a un mais.... est ce pour votre sécurité que vous vous êtes déranger icilieu ?avec des gardes …et deux de vos conseillères ? sans compter madame Elisabeth de Vergy arrivée avant votre altesse ,Où aviez-vous quelques craintes à notre sujet ? Pensez-vous ? Vraiment votre Altesse que nous sommes venu pour vous créer des ennuis ? non votre Altesse, comme nous vous l’avons dit, nous venions en voyage de noce trop longtemps reporter..Et une visite de courtoisie de notre part.

- Je sais que « des français » comme vous aimez nous appeler ainsi, sont venu se marier, je ne sais point si vous-même était convié, nous ne sommes pas venus pour ce mariage, Avec votre respect, je puis vous dire que par mon éducation, j’ai apprit parfois à me taire, mais voyez-vous j’ai un caractère assez impulsif parfois, ce que pensent les gens où ce qu’ils disent, m’importe peu. nous avons, mon époux et moi même la conscience tranquille et surtout nous œuvrons plus que l'on pense, nous ne sommes pas de ces gens qui disent à qui voudrer l'entendre "je sais tout", "je fais tout" .. Non! votre Altesse quand nous voulons faire le bien à autrui on le fait dans le silence.

Tout en regardant les deux conseillères, dans leur mutisme que même mon tendre époux leurs proposait un petit rafraîchissement peut être que ses dames ne devaient rien dire, rien faire juste observer le couple De Lhavilland D'Arques comme un couple hors du commun.

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Soudain Elisabeth rêvassait.. Elle repensa à ce qu’on pouvait penser… supposer… Elle soupira. Elle était de sang bleu, oh le sang bleu mais d’où venez cette étrange expression ? Le sang bleu n'a rien à voir avec le brassage des genres (génétique), mais du au veines bien visibles sur les peaux bien blanchies des riches nobles qui arborais moults titres*. Elle était une sang bleu faut dire que sur l’ile vu son travail elle avait un peu trop pris le soleil mais avec une ombrelle elle s’en protegait…
Revanant a ses moutons, elle ne put que sourire à héléna, se couvrant le visage de son eventail. Elle lui dirait oui bien sur, elle repondrait mais pas maintenant.

Son visage aimable se tourna vers Lena.
Notre procureur prendra-t-il un verre d’eau fraiche citronnée ?

La légèreté face à la pesanteur que dire d’autre ? Prenant les devant et foulant du pied son rang. L’ex Princesse prit le pichet pour servir des verres. Elle servit en premier ces messieurs discrètement, puis Héléna et Madalena. Avant de poser un verre près de France. Ci fait chacun pourrait avoir contenance avec un verre à la main. Elle bu une gorgée et écouta Héléna.

Elle s’empêcha de rire, si Hélèna était impulsive alors Ely était volcanique. Ce rire étouffé la détendit un peu et elle entraina Lena à boire son verre et faire honneur. La Duchesse avait commencé a enseigner les bonnes manières au poussin et ne comptait pas arrêter.

Spoiler:

Messages : 3838 Date d'inscription : 14/07/2010

La poussinette écoutait toujours avec beaucoup d'attention. Elle était même tellement concentrée qu'elle mit deux minutes avant de se rendre compte qu'on lui parlait. Elle voulait tout bien comprendre, même si pour le moment elle avait rien à dire. Du coup, elle sursauta un peu quand Madame Elisabeth lui parla.

Oh euh oui merci beaucoup pardon ! répondit-elle à voix basse pour ne surtout pas déranger la conversation en cours.

Elle prit son verre et but une petite gorgée, puis regarda leurs visiteurs, un sourire enjoué toujours sur sa frimousse, comme d'habitude. Elle aimait pas trop quand c'était crispé comme ça les discussions, elle voyait pas quoi dire pour améliorer les choses. Elle se dit que le mieux c'était encore que toutes les questions soient posées pour avoir des réponses et que personne se fasse des idées fausses.

Messages : 1860 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Guernesey la Belle

[19 août .. à la mi A out .. qui qu’a dit que c’était plus romantique ? ]

Le jeune souverain se tourna vers la Baronne. Haussement de sourcils en l’écoutant. D’abord répondre concernant ses conseillères bien que la question n’aurait pas eu lieu d’être.

Baronne, mes gardes princiers ne sont point là pour vous jeter en prison… du moins pas dans l'immédiat se retint il de dire sur le ton de la plaisanterie, s'il avait décelé la moindre once d'humour... il ne préféra pas. Humour remis donc dans la poche, et mimique réfléchie avant de continuer d’une voix posée.. devait pas être fatiguée sa voix à force d’être posée…

Madame le maire ici présente, que vous semblez porter en grande estime, et tant mieux pour vous tous, était colère contre votre époux qui tenait à rencontrer le prince alors qu’elle était invitée, elle, par votre Roi.
Connaissant sa susceptibilité, et ce n’est point une insulte, et pour faire retomber sa colère ou déception, je lui ai demandé de se joindre à moi, et donc j'ai également demandé à mes conseillères n'aimant pas faire de différence et puis parce que cela me faisait plaisir.
De plus cette jeune femme … désigne France de la main… est mon Lieutenant princier, la personne qui me remplace si je dois m'absenter et la seule après moi, à avoir autorité. La jeune dame à côté, Madalena, est notre Greffier et Procureur.

Interruption du son et pas de l’image lorsqu'il entendit parler de menaces, ce qui semblait faire néanmoins sourire le maire. Alors allons y pour sourire et même se permettre de rire doucement ... afin de chasser cette lourdeur palpable.

Baronne, les gens que nous soupçonnons vont de suite dans les geôles et les trois personnes ici présentes pourront vous le confirmer.

Nouveau haussement de sourcil... agacé ? pas agacé ? ... seuls les penseurs le diront.

Effectivement, pour nous Iliens, et je ne vois point où est le mal, les français sont les habitants du royaume de France, trop fort Aimelin … comme les anglais sont ceux du royaume d’Angleterre… alors là il s’épatait tout seul.

pourquoi ce ton offusqué madame ? Nous sommes ici sur une Principauté, et non au Royaume de France, donc les étrangers sont français, anglais ou autres.... et pour revenir à ce mariage …

ton qui reste très poli mais interrogateur et surpris

me prenez vous pour un homme incapable du moindre discernement ?
si vous me connaissiez un tant soit peu, vous sauriez que je ne mélange pas les personnes, et que je me forge moi même mon propre avis, malgré tout ce qu'on peut me dire... seuls les imbéciles suivent le troupeau sans se poser de questions ne croyez vous pas ?

Il s’arrêta une seconde, plongea ses mirettes grises dans les siennes, et continua de son ton posé et aimable, comme celui des quatres autres personnes ici présentes.

mmm pensez vous que je sois un imbécile ?

Verre servi qu'il prit, remerciant le juge des iles d'un signe de tête, attendant de la Baronne et elle seule, réponse à sa simple question, buvant une gorgée avant de reposer le contenant.

(edit pour corrections fautes et humour enlevé...)

Hélèna regardait le prince droit dans les yeux, elle soutenait même son regard, bien sûre un petit sourire se dessinait sur son visage , écoutait chacune de ses paroles, elle l’écoutait jusqu’au bout, car dans son plus grand « savoir vivre »et de savoir écouter sans interrompre son interlocuteur de plus le prince Aimelin, il était maitre des lieux et sur ses terres alors qu’ils ne sont à ses yeux des étrangers. Tout en observant lorsqu’il eu peut être ton agacé ou interrogatoire .

Citation :: Madame le maire ici présente, que vous semblez porter en grande estime, et tant mieux pour vous tous, était colère contre votre époux qui tenait à rencontrer le prince alors qu’elle était invitée, elle, par votre Roi.

- Pourquoi être en colère contre mon époux ? Serions-nous responsables de tout ce qui se passe en France ?
- Trouvez- vous que j’ai un ton offusqué ? Votre altesse ? Sourit.
- loin de moi de penser quoi que ce soit, vous œuvrez pour le bien être de principauté de St pierre. Effectivement je ne vous connais pas.. On ne juge pas ce que l’on ne connaît pas votre altesse.

Enervée, non ! Hélèna est d’un plus grand calme surprise oui, allez savoir pourquoi ? le fait d’avoir dérangé son Altesse sûrement, ils venaient en simple visiteurs

Citation :: mmm pensez vous que je sois un imbécile ?

- Votre Altesse, je ne puis vous répondre à ceci mais je peux vous dire que c’est loin d'être un qualificatif et qu'il peut être arboré significativement sur une personne qu'elle soit de haut rang ou pas et en matière de politique c'est selon de quel côté on se place.

Citation :: Seuls les imbéciles suivent le troupeau sans se poser de questions ne croyez vous pas?

- Non! votre altesse je ne suis pas tout à fait d’accord avec vous

- Parfois, on n’a pas le choix, je puis vous dire ! Altesse que j’en sais quelques chose, vous n’êtes pas sans savoir que le roi Alexandre a lancé ses troupes pour l’arrestation de Mai, j’étais soldat, hors avais-je le choix ? Soit être accusé de haute trahison envers mon roi, alors que mes convictions en pascal et à notre Saint père le Pape était tout autre, je savais ce qui m’attendait, d’un coté comme de l’autre, je me suis souvent posé la question « Hélèna que dois- tu faire ? » La réponse ? Personne n’a su me la donner, suis-je pour autant un mouton de Panurge qui suit aveuglement ? Alors que chez moi, j’avais mes enfants, et je ne savais pas si je les reverrai ?

Hélèna regardait cette fois son époux prit une petite gorgée d’eau fraiche, tout en lui serrant la main. Seul son amour pouvait sentir sa main trembler dans la sienne.

Messages : 1860 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Guernesey la Belle

La jeune femme parlait, enfin il pouvait échanger sans avoir l'air d'être observé comme une bête curieuse.

Vous n'êtes pas responsable de ce qui se passe en France, pas plus que je ne le suis non plus.
Ceux qui agissent ont leurs raisons, bonnes ou mauvaises, peu importe.

Lorsqu'une décision importante doit être prise, elle ne fait pas forcément l'unanimité et l'on peut se tromper en se disant que l'on aurait pu prendre peut être un chemin différent, ou le modifier légèrement.
Lors de l'affaire du Pape, un homme bizarre est venu ici, un agitateur qui parlait beaucoup et voulait que nous allions attaquer le roi.
Je lui ai dit qu'il n'en était pas question. J'ai refusé de prendre parti ne voulant me dresser ni contre le pape ni contre le roi. Nous avons décidé que ce problème était le leur, et cela a été décidé au conseil principauté.

Tout en parlant il se sentait observé et il essayait d'être lui même, non ce prince imbu que certains décrivaient sans le connaitre.

j'ai l'impression que vous me reprochez .... mon retard pour vous répondre afin de fixer ce rendez vous, bien que je me sois excusé.
maintenant la question est de savoir : est ce qu'un souverain s'excuse t il de son retard parce qu'il travaillait ? moi je l'ai fait.
Ensuite peut être me reprochez vous de vous avoir donné rendez vous ici, pensant vous être agréable. Et comme aucune de mes conseillères ici présente ne m'a dit de ne point le faire, je n'ai pas pensé à mal. J'aurais pu vous croiser en promenant sur la plage et vous tenir conversation.

Je trouve que tous les endroits sont beaux et que les mots peuvent être dis n'importe où.

sourire fatigué

oui je me préoccupe beaucoup de ma principauté. J'y oeuvre depuis des mois et c'est mon travail, de veiller sur elle et ceux qui y sont.
Et je suis d'accord avec vous. Ne peuvent me juger que ceux qui me connaissent, et ils sont rares car je suis un homme discret qui se confie peu.
Mon lieutenant et mon procureur me connaissent car nous sommes amis. Et puis ma douce. Les trois personnes qui me connaissent vraiment parce que nous discutons de tout et que nous sommes proches.

Lorsque je parle de ceux qui suivent le troupeau, je parle de ceux justement qui jugent sur des "on dit" et ne prennent pas la peine de connaitre l'autre. Je me suis toujours fait un point d'honneur à me faire mon propre jugement, et si quelqu'un m'avait dit de ne pas venir vous rencontrer pour une raison ou une autre, je serai quand même venu, car je préfère me faire mon avis, par moi même.

sa voix était calme lorsqu'il parlait

quoi qu'il en soit, je vous remercie de m'avoir permis d'échanger un peu avec vous. J'avais l'impression que vous me considériez comme quelqu'un d'imbu et prétentieux, ce que je ne suis pas. Je pourrais l'être, mais ça n'est pas le cas. Ceux qui le pensent tant pis, on ne peut pas plaire à tout le monde.

Mon oncle me disait que plaire à tout le monde, ou aimer tout le monde, c'était n'aimer personne et ne plaire à personne.

alors merci d'avoir bien voulu me répondre.

Un sourire sans arrière pensée, juste avec quelques souvenirs qui se promenaient devant ses yeux.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

La porte de l'arriere salle s'ouvre à ce moment, et on entend alors les bribes d'une conversation parlant de bateaux, cargaison, mouvement d'armées en Angleterre....et de chopes de bieres ainsi que de vin à renouveller.
Romeuf apparait de dos, sourire aux levres, comme foubu apres une de ces anciennes réunion orageuse du conseil qu'il est bien content de ne plus suivre
"C'est bon les gars, on a pratiquement bouclé les préparatifs de notre départ dans une semaine. Je vais voir avec la patronne pour renouveler la tournée. Ensuite on pourra commencer le chargement des navires et..."

C'etant tourné vers la salle, voit qu'il y a du monde...et pas des moindres...en pleine discussion, forcement d'importance : le prince et son lieutenant au même endroit au même moment, en plus des deux autres conseilleres.
Et apparement, avec cette bonne vieille convivialité de jadis au conseil...a savoir totalement absente...comme quoi, il y a des choses qui changent pas...
Bon, "la politesse est un du, alors que le respects se gagne et se perd selon les propos et actions"...et cela vaut des deux cotés du même conflit.
Donc on va etre poli avec qui de droit ainsi qu'avec les autres, mais ceux là, on aura pas besoin de se forcer à etre aimable
"Humm....mes salutations à la noble assemblée."

Voilà, ça c'est fait, politesse à été respectée...le reste maintenant.
"Lina, si vous pouviez renouveller la tournée pour mes officiers d'équipage et moi même, je vous prie."

Les gars etant desormais assurés d'avoir leurs verres remplis, l'essentiel est fait.
Maintenant, on va voir pour socialiser, vu qu'Elisabeth est presente, et qu'elle prendrait mal qu'il se carapate direct avec ses compagnons de travail.

Se retourne tout sourire vers Elisabeth et Madaléna,
S'incline devant sa douce au ventre tres arrondi et le poussin givré, saluant d'un signe de tête Wesley et la dame Française apperçue l'autre jour à la capitainerie en pleine conversation avec le prince....enfin si on peut appeler ça une conversation.

"Ravi de vous voir présentement là toutes deux, mesdames.
Votre sucre promis lors de notre derniere entrevue vous sera livré tantot, Madalena.
Sinon, si madame mon épouse et maire de Saint pierre voulait bien se joindre à moi dans l'arriere salle pour valider avec moi quelques details, il me sera alors possible de commencer le chargement des navires à destination de Londres..."

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Elisabeth ecouta, encore et encore. Prenant pour son grade dès que la faille était ouverte et dieu merci elle ne lisait pas les pensées ! Sinon pauvre fille elle en serait tombée par terre !

Alors la nausée la pris, de cette tension, de son statut de femme enceinte en passe d’accoucher, de la chaleur. Elle porta son éventail devant son visage blême. Se demandant si elle en devrait pas s’excuser.

Mais c’était sans compter sa moitié, l’homme fidèle, son garde du corps qui depuis un moment déjà avait pris le titre d’époux en prime. Elisabeth sourit a cette entré ‘romesque’, magistrale. Evidemment le protocole n’y était pas, mais a ce moment là elle n’en avait cure. La Duchesse se leva et se tourna vers le Prince.

Je vous prie de m’excuser je dois vous laisser, j’ai lancé la commune de Saint-Pierre-Port dans l’import-export avec Londres* grâce à la flotte de mon époux basée à Jersey. La Mairesse attend une livraison de nos meilleurs mets. Ma « déception » elle insista sur le mot… étant passé grace à vostre invitation Mon Prince. Je vais m’en remettre à ma charge de Maire. Elle s’inclina et se tourna sur le couple.
La Duchesse se permit un écart monstre au protocole, se pencha sur Wesley pour lui murmurer à lui ET LUI SEUL :
Les hospices nous ont réunis deux fois en eaux troubles Docteur, la prochaine sera claire. Elle lui sourit la dernière fois le Roi de France lui tirait dessus, là le Prince faisait tout comme. Puis à Helena –cette fois-ci tout haut. Ce fut un plaisir Madame la Baronne que je compte réitérer. Monsieur le Ministre, Madame la Baronne... Elle s’inclina devant le couple puis se tourna sur le Procureur et le Lieutenant.

Mesdames. Une autre révérence et elle entraine son époux dans la remise.

Une fois la porte passée, elle se colla contre elle et soupira. Là V attendait.
Trouve le moyen d’écouter la suite ! Son valet opina du chef pour trouver des mouches espionnes à payer.
Son regard se leva sur son époux.
Tu es un homme merveilleux si c’était pas déjà fait je t’épouserais ! Jt'assure le jour où j'ai épousé mon garde du corps a été béni des dieux aussi nombreux sont-ils ou pas ! Tu crois que les Princesses ont sept vies comme les chats ? Ça se bousculait un peu dans sa tête et à vrai dire sa tête tournait aussi...

Spoiler:

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Sourire et inclinaison de tête envers les deux français aux prise avec le couple "autorités princieres", ainsi que pour Madalena alors qu'une tornade de frou frou l'aspire vers l'arriere salle de la taverne. A défaut de la courbette rituelle, fait une révérence de la main au prince et son lieutenant , respectant ainsi la politesse minimale due à une autorité officielle locale de l'escale en cours.

Une fois la porte fermée, ecoute les confidence d"Elisabeth, l'enlace doucement et la dirige vers une place qu'un des marins libere prestement, pendant que d'autres font de la place sur la table pour qu'elle puisse prendre ses aises.
Tout sourire et tendresse lui reopond en plongeant son regard dans le siens

"Peu m'importe le nombre de tes vies, pourvu que celle la, tu la vive avec moi. Maintenant, je prefererais que tu evites de renouveller trop souvent ce genre de reunion d'officiels, surtout devant des etrangers, même si sympathiques au demeurrant. A un mois de l'accouchement, ce n'est pas raisonnable."

Lui dépose une tisane aux fruits rouge bien chaude devant elle, ainsi que les papiers listant les biens à convoyer, les prix à négocier et s'installe à coté d'elle.
"L'affaire devrait etre vite réglée et je serais de retour d'autant plus rapidement que la commande sera bien completée et que le contingent à Worcester aura reçu son approvisionement."

Messages : 1860 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Guernesey la Belle

Discussion interrompue par l'arrivée Ô combien hasardeuse d'un homme dont la politesse n'avait pas encore atteint ses chevilles. Ronds de jambes et phrases recherchées effectuées, il emmena son épouse, sous l'oeil médusé du Prince. Aucun respect vis à vis du Prince.

Un regard vers les deux conseillères, l'une ignorée par bêtise, et l'autre semblant être l'objet d'un concours. Aime leur sourit. Peu lui importait telles attitudes irrespectueuses, l'amitié était bien plus importante pour lui.
Il lui faudrait néanmoins chercher un Juge, quoi que ça l'amuserait peut être. Quant à la cérémonie du lendemain... il suffirait de faire une annonce... après. Sercq était maudite.
Aime ne comprenait pas tout, mais y avait il vraiment quelque chose à comprendre hormis la vengeance d'un homme qui avait démissionné de l'armée juste avant que le prince ne le renvoie pour insultes à sa personne ainsi qu'à la Princesse et à la Principauté.

Un murmure en regardant Lena et France.

madame mézières est étrange. Elle a une attitude bien différente hors conseil.

Il aurait pu être amusé par leur numéro, mais voila, il était fatigué, usé. Elle pourrait remercier son époux. Cette fois ci, c'était l'affront de trop de la part du couple, la patience avait quitté le jeune prince qui regarda la Baronne, un sourire fatigué sur les lèvres.

Baronne, merci pour cette discussion. Je vais devoir vous laisser, un dossier important m'attend au tribunal.
Mes conseillères sont bien sûr libres de faire ce qu'elles veulent, comme toujours.

Mais je n'ai pas de Juge à Guernesey et je veux voir un dossier avant d'aller rendre une petite visite.

Après tout, être Juge l'avait toujours intéressé, et la paix n'avait pas de prix.

Messages : 1406 Date d'inscription : 04/10/2009

L'arrivée fracassante de Sieur Romeuf, l'ignorance qu'il affichait envers le Prince et elle-même, tout cela donnait la nausée à la jeune femme. Bien que n'étant pas née noble, son éducation chez les religieux lui avait enseigné de rester calme et de ne répondre aux attitudes insultantes que par le mépris. Elle répondit au sourire rassurant du Prince par un semblant de sourire. Elle était fatiguée, tout comme lui, de toute cette agressivité.

Alors que le Prince se levait, elle en fit de même.

Baronne, Monsieur le Ministre ... je vous souhaite une bonne soirée.

Puis, elle attendit que le Prince sorte, et sortit à son tour, déçue de la tournure prise par les évènements. Ils étaient venus saluer le représentant du Roy de France, et l'entrevue avait tourné au vinaigre, sans que le Prince, Lena ou elle-même aient dit un mot de travers. Elle soupira ... étrange !!!!

Messages : 2283 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : St Pierre de Port

Dans l'arrière cours devant des caisses

Elisabeth soupire.

Mais je ne comprends pas ! Pas du tout ! Qu’est ce qu’ils ont fait ? Qu’est-ce que j’ai fait ? Pourquoi soudain il s’en prend à moi alors qu’avant il m’offre un Duché !? La Duchesse retint des larmes d’incompréhension, de colère, après un an de service pourquoi ?

La jeune femme se reprit.

Tu as tout vu avec Luc de toute façon. Passe-moi la liste du fret comportant les chiffres et le nom du bateau qui transportera ceci. J’apposerais le sceau de la mairie. Ensuite j’y retournerais.

La Duchesse tendit la main pour pouvoir vérifier le chargement.

Messages : 3838 Date d'inscription : 14/07/2010

La discussion reprenait une tournure plutôt normale quand subitement apparu... Monsieur Romeuf ! La poussinette en revenait pas dites donc ! Un sourire pour dire bonjour, et une trombine qui demande : mais euh... qu'est-ce que vous faites là ??

Puis le voilà qui lui cause sucre. Le sucre ? Ah ouiiiii oh purée elle l'avait oublié cuilà. Un signe de tête pour dire merci, avec toujours la même frimousse sciée devant l'entrée tout à fait inattendue. Puis un petit signe de la main pour dire au revoir quand il s'en va avec Madame Elisabeth, et le poussin regarda le Prince et Madame France avec ses grands yeux qui reflétaient toutes les questions qui avaient plu dans sa ptite cervelle.

Son parrain leur sourit à toutes les deux, puis il leur parla. Lena ne savait pas quoi lui répondre. Quand il se leva, suivi de Madame France, elle fit de même. Elle fit une révérence devant Monsieur le Ministre et Madame la Baronne.

Monsieur le Ministre, Madame la Baronne, passez une excellente soirée !

Un sourire tout à fait sincère en se relevant -mais quand donc la petite blonde n'était pas sincère me direz-vous ?- puis elle suivit Son Altesse Sérénissime et le Lieutenant Princier.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

[Le 19 août, la fin d'une très lourde indigestion...]

Je pris le verre que m'avait servi la Duchesse, à qui j'adressais un large sourire et un petit signe de la tête lui prouvant que je ne n'avais nulle animosité envers elle par rapport à la déception qui légitimement avait entraîné un accès de colère qu'elle avait pu ressentir en mon encontre tout en connaissant le caractère fort de mon amie de toujours mais je savais quoi que les autres icelieu présents n'auraient jamais la noblesse du coeur et que le coeur de la Duchesse restait noble et le restera toujours quoi qu'il arrivait, normal c'était Elle, une Princesse de Sang Royal et rien avoir avec ces coincés qui nous prenaient de haut et qui cachaient leurs insuffisances par le silence et le mépris de la "pensée" tout en jaugeant du regard son Lieutenant princier et qui n'avait que faire de nous à part confirmer tous les sacro dires de son Maître sans discerner qui à tort ou à raison comme un mouton de Panurge pour ne pas dire autre chose de plus mesquin.

Quant aux reproches et aux sous-entendus perfides du Maître de ces Lieux sous ses airs hypocrites et aux sourires forcés me donnait la nausée et il se prétendait Prince des Iles de la Manche et n'était point capable de tenir une table ronde avec le représentant du Royaume de France pour parler en bonne intelligence des biens et des intérêts de nos deux pays et qui auraient pu produire des résultats avantageux des deux côtés. Malheureusement, nous nous sommes rendus compte avec mon épouse que nous avons fait une visite de courtoisie à un panier de crabes non que dis-je, une panier de scorpions qui à nos moindres propos, étaient prêts à nous piquer de leur venin. Nous étions vraiment dégoûtés de cette rencontre et nous languissions que cela finisse au plus vite.

Faute de ne point m'avoir prit en défaut, le Prince s'en prit à mon épouse avec une déferlante de questions assez provocantes au départ ce qui me fis me raidir tant soit peu. Que voulait-il faire ? Provoquer un incident diplomatique ? Peut-être une guerre ? Harcèlements honteux de la part de ce freluquet tant imbu de lui-même qu'il en perdait les convenances envers la gente féminine et qui n'avait pour préoccupation que de les rabaisser à son niveau.

Par crainte du courroux du Prince, ma douce épouse, effrayée par ses propos désobligeants, glissa sa main tremblante dans la mienne qu'elle serra par protection. Mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines et j'étais prêt à intervenir pour qu'il la laissa tranquille quand celui-ci lui répondit assez passablement sans la bousculer. Tiens, tiens, changement de tempo, moins d'agressivité avec un soupçon presque de douceur, que lui arrivait-il ? La voix de la sagesse serait-elle passé par son oreille " Hé ! Hé ! Petit, tu vas trop loin ! Tu as dépassé les bornes et les limites de l'entente cordiale ! Tu cherches quoi en fait ? Tu as beaucoup à apprendre de tes aînés et il serait temps pour toi de te modérer et d'être plus ouvert aux personnes qui ne sont pas venues en ennemis mais en amis et fait très attention au bourrage de crâne qui est néfaste pour tout le monde et certains qui se servent de toi pour arriver à leur fin..."

Je terminais mon verre lorsque l'arrière salle s'ouvrit sur des hommes qui venaient certainement boire un coup à l'auberge de Lina qui brillait trop par son absence et le jour de sa disparition, nous avions appris qu'elle était la compagne de Delarosa, maintenant tout était clair comme de l'eau de roche, dans notre tête. Leur plan avait bien marché, Lina évaporée, Delarosa préférait se rincer la gorge en disant à qui veut l’entendre "les français peuvent bien attendre, mais un wiskies ne peu pas si c'est gentiment proposer", le Lieutenant princier coincée comme une pince-monseigneurs nous méprisait par son mutisme et le pompon de la farce, le grand Manitou qui essayait par tous les moyens de provoquer un incident diplomatique avec le royaume de France. Quelle bande de rigolos ! Cela faisait vraiment tâche pour les habitants de cette île.

L'homme qui était de dos se retourna vers nous et je reconnus en lui une vieille connaissance, Romeuf qui salua sans protocole le Prince et la coincée puis nous salua, Hélèna et moi, d'un signe de tête et je lui rendis son salut en hochant la tête à mon tour avec un petit sourire amusé par la manière que celui-ci avait salué l'autorité supérieure. La duchesse appelait par son époux dans l'arrière salle se tourna vers nous pour nous saluer gracieusement en s'inclinant et me murmura quelques mots à l'oreille qui me firent sourire et soupirer à la fois puis un sourire et une inclinaison de la tête de la part de son époux Romeuf avant de quitter la salle et de nous laisser seuls avec les trois autres.

Je me tournais vers le Prince et lui dis...

- Fort bien, Votre Altesse, nous allons pas plus vous retarder car je suis bien conscient que votre temps est précieux et que nous, de notre côté, nous devons rejoindre Paris dans l'immédiat. Je tenais à vous dire ceci que durant notre voyage de noces, Sa Majesté, le Roi après discussion, m'a demandé d'organiser une entrevue avec Votre Altesse pour une visite de courtoisie et pour nous présenter à vous et pour vous présenter aussi leurs hommages au nom du couple royal donc ma mission auprès de Votre Altesse s'est avérée des plus intéressante et des plus instructive. Nous vous remercions fortement de votre accueil et je ne manquerai point d'en faire part à Leurs Majestés.

Nous vous souhaitons, Votre Altesse ! Madame ! Mademoiselle ! Une agréable fin de journée.

Le prince sortit avec ses deux conseillères et je me retrouvais seul avec ma tendre épouse que j’enlaçais par la taille pour l’embrasser tendrement avant de monter à l’étage afin de terminer de ranger nos bagages pour notre départ de ce soir pour la France et de faire venir une calèche pour nous emmener sur le port, au lieu dit de l’embarquement.

[Le 19 août, la fin d'un entretien trop lourd .]

Hélèna serrait toujours la main de son tendre époux, il devait savoir que cet entretien donc elle ne savait rien, souffrait des questions que lui posait le prince pourquoi à elle?.. juste qu'ils venaient en voyage de noce, et par courtoisie entre les deux royaumes un entrevu aurai pu être des plus serein et des plus diplomatiques.

Le prince prit congé de nous avec ses gardes et ses conseillères , Dame Lina était restée dans un mutisme total, Héléna s'inclinait par politesse, quand elle ressentie de violentes douleurs dans le bas ventre , prise décontractions soudaines, il faut dire que le prince Aimelin l'avait harceler de questions ,qui n'avait rien à voir avec leurs visite, enceinte de plusieurs mois, la naissance n'est pas pour tout de suite.

- Par Pascal non pas ici, ce n'est pas le moment,... mon amour j'ai mal au ventre, je crois que notre bébé nous fait des siennes, non mon amour c'est pas le moment de la naissance, j'ai mal mon amour .. ce n'est pas le moment

Héléna regardait son tendre amour, le suppliait, se tenant le bas du ventre

- Ramène moi chez nous , je veux rentrer chez nous ...

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Je desserrais doucement notre tendre et douce étreinte lorsque des grimaces de souffrance se dessinèrent sur son visage. Hélèna se plia en deux tout en se soutenant le bas ventre. Mon visage devenait pâle pensant de suite à une alerte de grossesse prématurée...

- Par Pascal, j'espère que non, mon amour ! Viens t'allonger et repose-toi un petit moment sur le sofa du petit salon, attend je vais t'aider, mon coeur ! Et calme-toi, il t'a tellement énervé que maintenant voilà le résultat. Je monte te chercher de quoi soulager tes douleurs spasmodiques et ta nervosité et le temps que tu te reposes, je vais terminer les bagages... Puis regardant l'heure... Et de plus notre embarquement est dans moins de trois heures.

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Soupir...Impression de déjà vu 10 mois auparavant...sauf que là, c'est non pas deux mois de travail, mais plus de 6 mois qui allaient etre mis aux orties pour satisfaire les pretentions d'une vipère ambitieuse fraichement de retour et sa goule infiltrée au plus proche des collaborateur d'Eli. Au moins, là, il y avait une remplaçante désignée

"Parce que tu leur fait de l'ombre, tout comme moi je l'ai fait en reprenant la mairie d'une ville moribonde lors de notre premier sejour pour leur independance, toujours ravagée par la guerre et completement morte à notre retour.
La maire de l'epoque, le prince en a fait son lieutenant princier et proche collaboratrice...alors qu'elle etait aux abonnés absent depuis des lustres et n'a strictement rien fait de concret ou qui ne soit suivit de resultats constructifs.
A part vider les caisses de la mairie en debut de mois, rien de bien sensible, en fait...

En deux mois, j'ai relancer une economie locale en precisant une grille des prix, fait venir du monde, lancé les accords commerciaux avec les autres villes, reconstruit celle ci, dont son hopital, mis en place les bases de la capitainerie en service aujourd'hui encoreet de la milice qui sert de base aux corps Francs...il va même annoblir les actuels officiers que tu a reusi à motiver pendant tout ce temps...comme quoi, je n'ai pas fait que du mauvais travail.
Moi, en remerciements, il m'ont traité comme ,un chien parce que j'ai eu le malheur de ne pas repondre sous 24 heures à une absente chronique qui c'est subitement rapellée qu'elle avait un mot à dire.
Une remarque désobligeante de la part de France après une absence d'un bon mois, et Aimelin est parti en croisade contre moi : je disais "blanc", il deduisait"Noir"...avec ça, va t'expliquer.
Tu connais le resultat : et tu le vis aujourd'hui à ton tour maintenant qu'elle est de retour apres combien dejà ? 3 mois d'absence, et au mileiu de gens qui te detestent.
Il va la faire duchesse cette bonne personne, qui viens profiter de ton travail. Et ell,e elle a fait quoi, à part comploter dans ton dos ?
Relancer la diplomatie avec la france et leur nouveau roi, chose aisée, etant elle même sur place? Non .
Prévenu des tarifs sur les marchés français qu'elle a traversée ? Non
Rapporter des produits en manque dans les iles ? Non
L'a t'elle proposée au moins ? Non plus...
...
Mais bon, c'est une amie du prince, alors bon, ça prime sur tout.

Tu as du gèrer la mairie, les crises depuis 6 mois maintenant, remis de l'ordre dans les finances, encadré et formé une equipe de vrai specialistes, et non uniquement des PersoNnels Jetables, mais qu'elle importance a coté de ce que peut dire France, même si elle, depuis 49, ce qu'elle a fait pour la ville se resume à du vent au milieu d'un cimetiere et critiquer pour descendre les autres qui tachent d"y mettre de la vie?
J'ai appris que certains guernesiens avaient tenté de tenir la place lorsque nous etions au chevet de Reims et ils ont vite craqués. J'attend toujours les preuves concernants les mefaits de mes deux successeurs, mais pour eux aussi, la douche fut froide malgré leurs efforts, et ce bien avant que france ou Aimelin ne leur demande des comptes.
Je t'avais prevenu des que tu m'avais fait part de ton engagement à ce poste...et si cela peut te rejouir, les suivants ont toute les chances de suivre le même chemin, tôt ou tard.

Quand à mes aller et retour avec l'Angleterre pour leur livrer une commande faites au nom des mairies de Londres et Saint Pierre, tu penses bien que ça ne sert absolument pas la cause des iles, c'est bien connu...alors juste me dire bonjour en taverne quand moi je le dis, même pas en rêve ! Mais rassures toi, ce sera toujours moi le malpoli

N'importe quel prétexte sera pris en compte pour te dégager sans aucun egard, ne serait ce que parce qu'ils n'ont pas entendu mon "bonjour noble assemblée" de toute à l'heure, vu ma révérence rapide mais présente de départ, tout en ne les dérangeant pas dans leur conversation, ce qui aurait été franchement impoli de ma part s'il n'était que simple être humain, ce qu'Aimelin se vante d'être en premier avant d'être prince, soit dit en passant, mais bon, vu que nous n'en n'avons pas la même definition de la politesse, inutile d'attendre grand chose de ce coté là."

La regarde tachant de lui sourire
"Si vraiment tu dois toi aussi partir pendant mon absence, je n'aurais aucune raison de revenir ici. Envoie ta destination ou ta nouvelle adresse à mon contact de Plymouth ou à Londres. Je te rejoindrais, ou te ferais venir en Angleterre."

Hélèna était énervée, agacée, stressée à la foi, une partie de l’après midi répondant au prince du mieux qu'elle pouvait, elle! la petite boulangère de Paris et de plus des pauvres, devant son altesse Aimelin sentait tous les regards posés sur elle, parfois des petits sourire narquois, des mi mots voulant rien dire pour elle, la seule personne à part son tendre époux, qui lui parlait avec tant de douceur est la duchesse, les autres dont les soupçons de regard restant catégoriquement muettes, par respect au prince ? ou par représailles par la suite ? Sauf que là Héléna tremblait de tous ses membres, des contractions trop prématurées, non! Son enfant ne pouvait pas venir maintenant, elle s'agite s’énerve de plus belles, la chaleur ? non surement pas, elle entend encore les paroles du prince..

Citation :: mmm me pensez--vous que je suis un imbécile ?

Citation :: me prenez vous pour un homme incapable du moindre discernement ?

Citation :: seuls les imbéciles suivent le troupeau sans se poser de questions ne croyez vous pas ?

Tout cela était trop! que cela signifiait t’il ? pourquoi lui poser des questions à elle, alors que son tendre époux est ministre des affaires étrangères, rien à voir avec elle.

- Je ne peux pas mon amour, je ne veux pas ... non .. ne me laisse pas ...Oui partons mon amour, je veux rentrer chez nous ... laisse les bagages, on demandera à notre coursier de venir les chercher .. s'il te plait sortons d'ici.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Ma tendre chérie me criait dans les oreilles tout en gesticulant dans tous les sens, je la pris par les bras et la secoua pour qu'elle se calme. Ma douce Hélèna était au bord de la crise de nerfs, je la pris dans mes bras pour la tranquilliser, les larmes lui coulaient le long des joues les essayant avec mes deux pouces puis lui caressant doucement les cheveux...

- Chuttt ! Chuttt ! Mon amour ! Calme-toi ! Là ! Là ! C'est fini ! Tu as raison, mon tendre coeur, nous allons partir et je demanderai au port que quelqu'un vienne chercher nos bagages à l'auberge. Cela ira, mon amour ! Tu te sens mieux, à présent ! Tu peux marcher ou pas pour aller jusqu'à la calèche ?

Messages : 1142 Date d'inscription : 04/10/2009

Retourne vers la salle pour rechercher une cruche d'eau fraiche afin de désalterer Elisabeth.
Tombe sur les deux français en train de se remonter le moral...et constate que le prince, son ame damnée et Madalena sont partis....forfait accomplis apparement.

Regarde le couple Français, apparement en etat de choc, surtout la femme...visiblement enceinte elle aussi.

"Oh, navré de vous déranger, Wesley...enfin, monsieur le ministre, si j'ai bien suivi. Madame votre épouse semble mal en point...désirez vous une caleche pour vous emmener à l'hopital ? ou ailleurs ?"

» [RP] Auberge "Au Poséidon"
» [RP] Auberge du Palais.
» [RP] L'auberge du port .
» [RP]"Au bon vin" L'auberge de Renaud.
» [RP]Une chambre à l'auberge