[RP]Auberge "Un ciel bleu d'été"

La grande gourmandise de son époux ne la surprend pas, le sachant surtout fin gourmets des bonnes choses tartes aux abricots, aux pommes, aux framboises, voila comme hélèna le reconnait pour son gout aux bonnes choses
Elle même très gourmande des plats culinaires et les desserts dont elle a aussi le secret de boulangère de par son métier, connait aussi bien les vins que ses talents de bonne cuisine, d'ailleurs Fred en est bien un exemple qu'elle lui à confier la boulangerie.

- Mon amour je te reconnais bien là pour ta gourmandise ,il faut toujours laisser une petite place pour le dessert.

- Pour moi je serai plus modeste une tarte aux mures , un café noir sans sucre, mais je crois que pour le cognac, vu mon état de grossesse, il ne serai pas sage.fit elle avec un petit sourire.

[Le 18 août]


Un garde princier, uniforme bleu marine de rigueur, et insigne de la Garde, se présenta à l'Auberge de Lina, détenteur d'une lettre.

Bonjour dame Lina,
j'ai un pli à remettre au Ministre français qui loge chez vous avec son épouse, le Baron Wesley de Lhavilland

Le pli remis et s'étant assuré que le Baron l'aurait dans la journée, le garde salua et sortit, direction le palais.

Spoiler:

Hélena ne dormait pas, elle pensait, à quoi ? sûrement à ses enfants, à sa famille, tout en visionnant la chambre, ne vit pas son époux, mais il ne l'aurait pas laisser toute seule ici, dans cette auberge, bien qu'elle savait qu'il attendait des nouvelles du prince pour un entretien.

quand même il ne l'aurai jamais laisser seule, sans un mot, sans même la réveiller, elle savait qu'il était soucieux mais de quoi, il ne lui en a jamais parlé..

elle se levait, après avoir fait sa toilette mettant une tenue légère, convenable descendait l'escalier quand elle vit Dame Lina

- bonjour Dame Lina! vous n'auriez pas vu mon époux? quand elle vit de dos un garde qui venait de porter un pli, regardant la salle.. personne, son époux pas là, elle commençait à se faire du soucis sans rien dire portant sa main sur son ventre, où son enfant faisait des siennes, c'est qu'il est remuant, et commence à lui peser, tout en comptant le reste de sa grossesse qui n'est pas pour encore, une petite douleur au niveau des reins quelle mit sur le compte du voyage, tout en allant s'installer à une table. son tendre amour doit voir le prince et il n'avait toujours pas de nouvelles, surtout ne voulait pas inquiéter sa tendre épouse Hélèna, mais de quoi de plus normal pour une épouse de s’inquiéter pour celui qu'elle aime le plus, toujours attentive, si on pouvait lire dans le coeur d’Héléna, il y a une abondance d'amour, un coeur pur et serein à son époux, ho oui qu'elle l'aime plus que tout.

Elle s’assoie prés de la fenêtre où elle pouvait entendre les bruits de la mer, caressant son ventre passant sa main sur ses reins, il est bien trop tôt pour toi mon tout petit.

Assis prés de la fenêtre, Héléna entendait au loin le bruit des marchands, et sûrement des pêcheurs dont la pêche pour certains pouvait être miraculeuse, au loin entendait le chant d'un oiseau, déjà le soleil était haut, sans savoir l'heure qu'il pouvait être, Dame lina surement occuper , une odeur de café, de croissant chaud se faisait sentir, ce qui lui rappelle sa boulangerie.

Quand la porte de la salle s'ouvrit, Héléna plongeait dans ses pensées se demandait où pouvait être son tendre amour, sursautait, détournait la tête , vit son tendre amour avec un gros bouquet de roses rouge, essayait de se levait, que déjà lui offre le bouquet avec un beau sourire l'accueille.

- Mon amour, je t'aime très fort aussi, je me suis un peu inquiétée de ne pas te voir ce matin dans notre chambre. si tu savais mon petit coeur comme je t'aime, merci mon amour pour ses roses, tu es merveilleux mon amour

prenant les roses entre ses mains, humant les fleurs, fermant les yeux un instant, les ouvrit avec son plus beau sourire passait ses bras autour de son cou, l'embrassait amoureusement, plus rien n'avait d'importance que Wesley et sa tendre épouse Hélèna .

hélèna regardait son époux avec tant de tendresse, tant d'amour se lisait dans ses yeux, un rien ne lui faisait plaisir, surtout venant de la part si attentionné de celui qu'elle aime le plus, que demandait elle de plus ? elle a des enfants les plus beaux du royaume, un époux des plus aimant. Hélèna l'aime éperdument c'est vrai que Wesley est toujours là prés d'elle, toujours son regard plongé dans le sien, ces yeux azur dans les siens émeraudes, un océan de bonheur dont il a su un jour quérir son amour, garder la clé de son coeur dans un écrin d'amour sans jamais en perdre le précieux contenu.

- tu sais mon amour! rien n'est plus beau que ton amour, je t'aime, mais tu aurais pu me reveiller, il est vrai que la surprise d'un bouquet de roses n'aurai pas eu aussi son effet...

Citation :

. Ah ! Au fait, toujours point de nouvelles du Palais Princier ! A la limite, je me demande pertinemment si le Prince a bien l'intention de recevoir un représentant du Roi du Royaume de France car cela fait tout de même une semaine que mes demandes sont restées sans réponse...

- Toujours pas de réponse du prince! mon amour? ça devient inquiétant, après une semaine et surtout que tu as du lui renvoyer un autre message..

- Non je n'ai pas pris commande mon amour, je crois que dame Lina est dans la cuisine.

Tout en regardant son époux allait au comptoir prendre commande, hélèna humait les roses, elle savait quand même son époux inquiet de ne pas avoir des nouvelles du prince qu'il devait les recevoir; lorsqu'il revient à la table, le voyant froncer les sourcils, lui expliquant que le prince devait venir ici même dans une auberge rencontrer un représentant de sa majesté de France! avec stupéfaction elle apprit cette nouvelle surement que le prince ne pouvait pas les recevoir à son palais, il devait avoir ses raisons.

[le 19 Aout]

Tout comme son époux, pour les convenances, peu habituelles, Hélèna vêtue de sa robe longue d'un décolleté, un fin châle blanc sur ses épaules, ses long cheveux en arrière, et toujours ornés de petites fleurs égayant son joli petit visage.

Dans un coin de la salle comme pour un entretien, une table ,quelques fauteuils , sur la table Hélèna avait demandait que soit déposer quelques fleurs et quelques rafraîchissements, installer à coté de son tendre époux, le regardait , le réconfortait par des murmurent que lui seul entendait, parfois lui serrait la main, comme attente devenait assez longue. le prince Aimelin ne devrait pas tarder à venir.

Elisabeth sourit et inclina la tête Monsieur le Ministre, Madame. C’est un plaisir ! Elle leur sourit avec plaisir. C’est une joie de revoir l’homme qui a sauvé ma vie dans cet épisode si… Elle chercha le mot… tragique ! Je vois que vous êtes toujours aussi bel homme, et que vous servez toujours avec loyauté la couronne française.

La Duchesse pris un siège. Elle était donc seule… Il fallait tourner ca a une visite de courtoisie pour faire oublier le retard, voir l’absence du Prince.

Votre séjour vous a-t-il plus ? Ces îles sont magnifiques n’est-ce pas ?!

[St Pierre, le 19 aout .........]


Les français lui chauffaient les oreilles, était il besoin de le redire. Entre le freluquet en prison, les mariés et leur manque de savoir vivre et maintenant un ministre qui harcelait le palais de courrier pour que le prince le rencontre, autant dire que c'est de fort bonne humeur et sans sa boite de cirage, que le jeune souverain, accompagné de quatre gardes ainsi que de son lieutenant princier et de sa filleule, arriva devant l'auberge de Lina, fort jolie auberge qui plus est.
Il avait bien entendu informer Elisabeth de cette visite à cette auberge et attendait d'éventuelles remarques de la part de qui voudrait bien lui en faire ouvertement.

Sans doute que si ses doutes éaient fondés sur l'homme qu'il allait rencontrer, celui ci devait faire mauvaise figure à ne point venir au palais, mais le jeune prince pensait que toute les iles étaient belles, et tous les endroits quels qu'ils soient, sauf peut être les geoles, faisaient honneur à qui les foulait. Et puis il était souverain sur les iles, et faisait ce que bon lui semblait, tant qu'il faisait honneur à sa règle de base, qu'il demandait en retour, respect et politesse.

Calèche princière arrêtée, les deux jeunes femmes et le prince descendus, c'est en souriant qu'il pénétra dans l'auberge, cherchant d'abord Lina des yeux pour la saluer avant de se rendre dans un salon indiqué.

Le maire était là, et le jeune souverain tout de blanc vêtu s'arrêta à la porte et inclina la tête en guise de salut, avant d'entrer, puis de saluer l'homme qu'il voyait pour la première fois.

monsieur le Ministre... regard vers la femme l'accompagnant ... madame ... et un sourire vers Elisabeth.... Elisabeth...

hmm je ne suis pas trop en retard je vois... se tournant vers les deux jeunes femmes qui l'accompagnaient et désignant d'abord France puis Lena.

je vous présente mademoiselle France, mon lieutenant princier, qui dirige les iles en mon absence, et notre procureur, greffier madame Madalena également ma filleule.

Un regard vers l'homme.

vous désiriez voir le prince, et bien vous voici avec le conseil Princier... regard autour de lui ... et dans un fort joli cadre, j'aime beaucoup cette charmante auberge, où je suppose vous devez être ravis de séjourner.

[St Pierre, le 19 aout .........]

France avait accompagné le Prince et Lena à l'auberge, afin de rencontrer le Ministre Français. Ils entrèrent dans le salon indiqué par Dame Lina.

Citation :

je vous présente mademoiselle France, mon lieutenant princier, qui dirige les iles en mon absence, et notre procureur, greffier madame Madalena également ma filleule.

France inclina la tête. Monsieur le Ministre, Madame, enchantée. Duchesse, bonjour !

[le 19 août dans l’après midi..........]

Les heures défilèrent, seuls devant la petite table, Wesley et Hélèna se demandaient, enfin Helena s’interrogeait, si leur voyage de noce, aux iles étaient des plus adéquate, approprié étant donné les circonstances, elle avait eu vent du mariage fermé et des mésaventures un soldat français, ils se sont rendu à la capitainerie, pour les documents à remplir, malgré la lenteur du Docteur Delarosa, leur faisant attendre le papier « accepté » leurs permettant de circuler librement dans l’iles.

Quelques heures avant leur départ pour Paris , une grande dame se présentait à l’auberge, Hélèna se levait, laissait son tendre époux l’accueillir, converser avec elle, faisant une révérence.


- Mes respects Madame, je suis Hélèna, épouse du docteur Wesley et baron, j’ai si souvent entendu parler vous, je suis ravie de faire enfin votre connaissance.

Une calèche s’arrêtât à son tour devant l’auberge, c’est bien le prince vêtu de blanc accompagné de deux dames un lieutenant et un procureur,et de deux gardes, sans oublier le valet de la duchesse présent qui faisait sourire Hélèna.

Hélèna fit une petite grimace à peine perceptive aux paroles du prince, on sentait bien dans sa voix que Wesley et hélèna ne sont pas les bienvenus, ils n’avaient jamais foulé le sol de l’iles, sont t’ils responsables du comportement de tous les français ?

- Votre altesse ravie de faire votre connaissance.

Citation :

je vous présente mademoiselle France, mon lieutenant princier, qui dirige les iles en mon absence, et notre procureur, greffier madame Madalena également ma filleule.

- Enchantée Mesdames! ravie de faire votre connaissance.

Un regard furtif vers le prince s’adressant à son tendre époux, sans comprendre pourquoi le prince a voulu les voir dans une auberge au lieu du palais? il devait avoir ses raisons sans que "le couple Français" ne sache le pourquoi, comme ils disent ici « les français, ses français » qui venaient sûrement les déranger, Hélèna se souviendra de son séjour aux iles et sûrement n’y reviendra plus, elle se sentait plutôt mal, regardant les uns et autres, son attention se déposait sur son tendre époux, la réconfortait, le laissant discuter avec les autorités et le prince de Guernesey , st pierre de port, des rafraichissements déposaient sur la tables, quelques petits fours afin de détendre l’atmosphère.

[19 aout dans l'après midi toujours.... ]


Aucune réponse si ce n'est une de l'épouse.

madame... avant que vous n'ayiez de mauvaises pensées ce qui me navrerait, je vous ai donné rendez vous en ce lieux car il est un des endroits agréables de Saint Pierre,
et que j'ai besoin de voir autre chose que les murs du palais et mon bureau encombré de multitudes de dossiers.
Et puis sachant que vous êtes descendus en ces lieux j'ai estimé agréable de ne point vous faire déplacer avec cette chaleur, je dois de plus aller au tribunal voir un dossier urgent.

Ne pas ajouter que celait concernait un soldat du roi, les francais auraient sans douté été mal à l'aise. Sourire ironique pour qui voudrait comprendre

et puis l'on me reproche souvent de ne point sortir et me montrer, donc je viens moi même au devant de vous.

Il fit signe à ses deux compagnes de route de prendre place, et prit place en dernier, politesse oblige, sur un fauteuil.
Toàutefois, la femme lui semblait bien pensive et il aurait bien donné dix sous pour en lire le contenu. La voyant mal à l'aise, il posa question.

dame vous semblez pensives et mal à l'aise... quelque chose ne va pas ? regard autour de lui, peut être lui avait on manqué de respect en ces lieux ou à son arrivée.

je tiens tout d'abord à m'excuser pour avoir un peu trainé à répondre à votre demande .... un souverain qui s'excusait maintenant, il avait encore des progrès à faire notre jeune Prince... mais je n'ai pas été informé le moins du monde, de votre visite en nos iles, et ma charge de travail étant importante, je me suis libéré au plus vite, tout d'abord suite à votre demande reçue au palais le 15 aout en fin d'apres midi, et puis à votre deuxième demande que mon secrétaire a trouvé de fort bon matin hier, et à laquelle j'ai répondu vous disant ma venue ce jour.

J'avais d'ailleurs averti mon conseil de votre visite dès votre premier courrier, et madame le maire ici présente en avait été un peu ... offusquée... du fait que le roi l'avait invité et que vous veniez sans prévenir me rencontrer directement.*

Il en avait un peu assez de passer pour le méchant alors qu'il faisait tout pour essayer de faire au mieux. Regard vers le couple.

si vous avez quelques remarques à faire, je vous en prie nous sommes toute ouïe.

Le couple lui faisait un drôle d'effet, mais peut être s'imaginait il des choses, et que la fatigue des dernières semaines expliquait tout.





* rp au sein du conseil
edit correction date pour cohérence...

[19 aout dans l'après midi toujours.... ]

Comme le Prince le lui indiquait, France prit place et attendit que ce dernier prenne la parole. L'ambiance était lourde et tendue. La jeune Française semblait mal à l'aise, le Ministre ne pipait mot.

Citation :

dame vous semblez pensives et mal à l'aise... quelque chose ne va pas ?

Le Lieutenant Princier regarda la jeune femme droit dans les yeux, esquissa un sourire qu'elle voulait rassurant : Dame, puis-je quelque chose pour vous ? Comme l'a souligné Son Altesse le Prince de Millelieues, vous semblez mal à l'aise ... Dois-je faire quérir un médecin ?

[Le 19 août, dans l'après-midi]


Après avoir salué et fait les présentations à la Duchesse, je lui répondis avec un sourire enjoué...

- Merci grandement, Duchesse ! Cela prouve que vous avez gardé un très bon souvenir du médecin qui vous a dispensé ses soins et il était avant tout de mon devoir de vous garder en vie et je suis bien aise de voir que le temps n'a eu aucune emprise sur votre personne et que vous êtes toujours autant en beauté que dans mes souvenirs... Je vous remercie du compliment et il est certain que j'ai toujours été loyal à l'Armée Royale et maintenant plus que jamais à la Couronne Royale du Royaume de France.

La Duchesse pris un siège et me demanda si notre séjour nous avait plu...

- Oui, effectivement notre séjour en ces lieux nous a été fort agréable et nous nous en avons entièrement profité par contre nous déplorons la lenteur des transmissions en matière d'autorisations en ce qui concerne le libre accès sur l'île, au niveau de la Capitainerie mais rassurez-vous, cela n'a point compromis nos journées à visiter les magnifiques paysages de cette île paradisiaque et de profiter surtout de la plage.

Le bruit des roues d'une calèche qui s'immobilisait devant l'auberge et un homme vêtu de blanc en sortit, accompagné de deux jeunes femmes pour entrer dans la salle à manger tout en saluant tout le monde. Je me levais à son arrivée et me courbais en révérence afin de le saluer et de saluer ensuite les deux personnes qui se trouvaient à ses côtés...

- Votre Altesse ! Je suis honoré de faire votre connaissance ! Et je puis dire que j'ai entrevu Votre Altesse, de façon très hâtive lors du mariage de ma cousine Keridwenn, Comtesse de Castres et du Prince de Condé, Charles de Savoie-Nemours à Paris... Et permettez-moi de vous présenter mon épouse, Hélèna !

Puis le Prince fit les présentations des deux autres personnes et nous apprit que nous étions en présence du Conseil Princier... J'inclinais la tête face à chacune d'elles en leurs disant...

- Mademoiselle France ! Madame Madalena ! Enchanté de faire votre connaissance ! Mon regard se reposa sur le Prince... Oui, Votre Altesse ! Dame Lina nous a proposé agréablement ses services et son accueil a été des plus chaleureux. C'est vrai, votre Altesse, le cadre y est très attrayant et notre séjour un ravissement.

Après les présentations, le Prince s'adressa à mon épouse et j'écoutais attentivement le Prince qui lui faisait un exposé sur le pourquoi, il avait décidé et ordonné que l'entrevue se fasse à l'auberge soit, mais tout de même, il lui parlait en prenant les devants de sous-entendus d'une façon telle que cela frôlait la non bienséance protocolaire de ses hôtes. Mon épouse ne savait que dire et je pris la parole pour donner les réponses aux questions du Prince...

- En fait, c'est très simple, Votre Altesse ! Nous sommes arrivés sur l'île au matin du 11 août pour notre voyage de noces et non en visite officielle puis nous nous sommes rendus directement à la Capitainerie où nous avons remplis les formulaires obligatoires afin que les autorités de la ville nous les valident mais comme je le précisais à la Duchesse avant votre arrivée icelieu, la validité des documents nous ont été remis qu'en date du 20 août (Tiens ! Comme c'est bizarre, nous sommes que le 19 août ! Enfin, bon !) d'où une certaine lenteur de transmission des autorisations pour avoir le libre accès sur l'île donc par cet état de fait que Votre Altesse n'a été nullement prévenu ainsi que les autorités compétentes de notre venue en Principauté de Guernesey. Je fis une courte pause et repris...

- Toujours est-il qu'une première lettre datant du 11 août vous est parvenue par la filière protocolaire du Pigeonnier de la Principauté faisant l'objet d'une demande d'entrevue et ne voyant aucune réponse de votre part, j'ai renouvelé ma demande dans une deuxième lettre en date du 16 août.

Je me tournais vers la Duchesse et lui répondis avec un large sourire...

- Duchesse ! Loin de moi la pensée et l'intention d'avoir voulu vous offusquer ! Et, si cela vous a soumise à une contrariété, veuillez me pardonner pour ce fâcheux malentendu et bien au contraire de cela, Leurs Majestés se feront un plaisir de vous recevoir au Palais du Louvre et seront ravis que vous les honorer de votre présence en qualité d'Ambassadrice... Il y va de soit que Sa Majesté, le Roi de France et de Navarre vous convie à son Sacre ainsi que Son Altesse, le Prince de Millelieues et son épouse.

Le Lieutenant Princier regarda ma tendre épouse et lui demanda pour la rassurer si elle voulait faire appel à un médecin, je lui répondis en souriant…

- N’en faites rien, Mademoiselle, je suis le médecin de mon épouse et nous vous remercions de votre gentillesse et de l’attention que vous nous portez.

[Le 19 août, dans l'après-midi]

Citation :

N’en faites rien, Mademoiselle, je suis le médecin de mon épouse et nous vous remercions de votre gentillesse et de l’attention que vous nous portez.

Veuillez m'excuser, Monsieur le Ministre, j'ignorais que vous étiez médecin. Dans ces conditions, vous nous voyez rassurés quant à l'état de santé de votre épouse.

France inclina la tête, et laissa la parole au Prince.

[le 19 août... parce qu'il est des moments où le temps s'amuse à nous presser..... ]


Le jeune Souverain tourna son regard vers le ministre lorsqu’il s’adressa à lui. Keridwenn… voila une personne de valeur et il ne put s’empêcher de penser à Nemours, à ce couple qui avait prit la voie des mers et fait leur dernière escale sur ses iles. Quelque part, il se prenait souvent à rêver de faire comme eux, tout lâcher et partir avec ses amours vers la tranquillité et la paix, là où il pourrait enfin vivre et profiter de ce temps qui courait à une vitesse affolante.

Un sourire vers l’homme.

Charles est un homme que j’estime grandement, respectueux et sympathique, et j’ai eu grand plaisir à faire connaissance également de son épouse. J’espère qu’ils vont bien et que le bonheur fait parti de leur quotidien.

Un sourire vers Hélèna.

Je suis ravi que nos îles vous plaisent, elles sont en effet magnifiques et offrent des paysages et un air que nous y respirons par la grâce du Très Haut, et qui est empli de rêves et de vie.

Il pensa à leur bâtisse dans cette baie de Fermain qu’il aimait, sauvage et calme, où les récifs formaient comme une garde naturelle qui protégeaient le jeune homme et sa famille des mauvais coups de la mer et du malheur qu’elle pourrait apporter.

Lorsque je ne suis pas au palais je vis dans une bâtisse bercée par le chant des vagues, et c’est un endroit essentiel qui me permet de garder les pieds sur terre, pour me rappeler qui je suis et d’où je viens. Il est important de ne jamais oublier ce qui nous a fait et ce que l’on était.

Il écouta ensuite attentivement l’homme qui parlait de leur voyage de noce, leur arrivée, la capitainerie et un haussement de sourcils, sentant quelques reproches ce qui il l’espérait n’était que sensation, un diplomate francais n’ayant sans doute pas la maladresse ou l’affront de critiquer une terre qui l’accueillait, surtout en présence de son Souverain.

monsieur le ministre, sachez que les personnes chargées de contrôler les entrées du port font leur travail. Je ne sais combien de temps il faut aux gardes et à l’entourage de sa majesté pour l’informer d’une demande de visite, mais ici, tout le monde s’active, avec les problèmes que l’on peut rencontrer. Nous prenons néanmoins bonne note que pour voir le roy cela doit être bien plus rapide.

Un petit sourire au maire et une main qui se porte à son menton, signe de réflexion. Les lettres reçues, il les lisait et avait fort bonne mémoire, comme il avait confiance en son entourage.

votre lettre, effectivement datée du 11 aout n’est arrivée hélas au pigeonnier princier que le 15 aout en fin d’après midi. *
Mon secrétaire y passe deux fois par jour, ainsi que les gardes. Votre deuxième demande, alors que j’avais déjà parlé de votre premier courrier à mon conseil princier ici présent, est certes datée du 16 août, mais arrivée elle aussi en retard au pigeonnier ( ..... ), lorsque je dormais. *

Nos îles sont certes modestes, mais le travail ne manque pas. Après notre entrevue, j’ai d’ailleurs un dossier urgent à voir au tribunal, et demain une journée fort chargée également. Et j’ai trouvé quand même le temps de venir vous rencontrer et vous saluer, je pense que c’est là l’essentiel.
J'ai eu mis parfois plus de temps pour répondre, tant le travail m'accaparait, et n'ai eu aucune remarques de celles ou ceux que j'ai pu faire attendre bien malgré moi.
Etre souverain ne permet pas toujours d'être disponible, même si on le souhaite... peut être qu'un jour vous aurez à vérifier cela.

Et il avait dit tout cela sans rire d'un air le plus sérieux possible... non que vous soyez roi, loin de moi cette pensée, mais que dans votre fonction, le travail vous empêche de rencontrer ceux qui le veulent, ou du moins le souhaitent car vouloir serait bien cavalier.

Si le jeune homme était souriant et courtois, comme l'exigeait son rang, il n'en était pas moins surpris de l'attitude du diplomate , qui lui faisait l'impression d'être là, pour discréditer la Principauté avec ses remarques désobligeantes et le prince se demanda quel rapport il ferait au roi, sans doute guère favorable. Un sourire poli à l’évocation du Sacre et à l’invitation.

Je ne sais si la Princesse et moi irons au sacre de votre roi, je ne peux me permettre de quitter les iles très longtemps... et ne peut hélas être à deux endroits à la fois.
De plus ma future épouse est souvent fatiguée et je ne prévois donc aucun déplacement à l’avance.
Mais vous remercierez néanmoins le roi de cette invitation et ne manquerai pas d’avertir qui de droit, si nous devions nous rendre à Paris.

Lorsqu’il parla de médecin, une demande lui revint en mémoire.

Arrêtez moi si je me trompe, mais n’était ce point vous docteur, qui nous aviez écrit après l’été 50, afin de quérir une place à la Principauté ?
Je suis heureux de constater que vous avez trouvé fonction dans l’entourage du roi depuis ce temps.

Il savait que le nom ne lui était pas étranger, mais il voyait et recevait des courriers de tant de personnes qu’il ne pouvait se souvenir de toutes.

Hélèna restait silencieuse, repensant à son arrivée à Rouen, la guerre grondait entre paris et Guernesey, dont elle ne savait pas trop pourquoi, venant des iles familiales, et trop timide avait eu que les éclos de cette guerre, d’ailleurs n’aime pas les guerres, et surtout l’armée donc elle a donnée sa démission, d’une ! pour être plus prés de son époux, des siens à l’espérance et deux, la guerre donc l’ancien couple surtout le roi avait lancé l’armée contre le pape , pour la jeune boulangère, c’est contre ses convictions car elle a foi en pascal et à notre st père le pape. Puis le Seg avait eu un comportement à son égard des plus désagréables, car elle avait souhaité être panetier du couple royal.

Tout en regardant et sourit à dame Elisabeth dont son époux lui avait parlé, ils s’en discutaient souvent le soir au coin de feu, lui avait dit comment il lui avait sauvé la vie, lorsqu’elle se trouvait à Paris lors d’un bal à Evry, et elle devait être princesse.

Son regard croisait celui du prince, lui souriait en lui disant

Citation :

Je suis ravi que nos îles vous plaisent, elles sont en effet magnifiques et offrent des paysages et un air que nous y respirons par la grâce du Très Haut, et qui est empli de rêves et de vie.

Lui faisant signe de la tête lui rendant son sourire qui la fit rougir, pensez un sourire d’un prince à une boulangère et baronne D’arques.

- Oui Altesse elles plus magnifiques, lieu me rappelant les îles familiale , dont les vignes sont à perte de vu.

Hélèna écoutait son tendre époux s’entretenir avec le prince, attentive à tous, c’est vrai que le protocole et les révérences ne sont pas son fort, certes baronne par alliance, faisant des efforts presque surhumain pour être à la hauteur de son rang, comme on lui a dit une fois, elle n’est que « petite boulangère des pauvres », si on pouvait savoir tout la satisfaction que les pauvres apportent , même si ils viennent pour chaparder où quémander un morceau de pain, récompenser par un « merci madame » et un sourire, il n’en faut pas plus pour rendre heureux un enfant, mais pour cela il faut être prés du peuple, chacun n’a pas la même chance dans ce monde, c’est injuste, mais si vrai.

Wesley est des plus courtois comme toujours, quand le prince lui demande si en l’été 50 ne lui avait pas écris pour une place à la principauté, Hélèna fronçât légèrement les sourcils, elle se souvient qu’il venait ouvrir "L'Hôtel-Dieu de la Madeleine du Lieu-de-santé" à Rouen. En février1650 puisque c’est là qu’ils se sont connus , il venait juste de l’inaugurer et l’avait invité à se rendre à l’hôpital, surement que son amour saura lui donner une explication une erreur de personne, faisant signe que non ça ne pouvait pas être son époux.

Hélèna dans la plus grande discrétion de son éducation laissait discuter son altesse le prince et son époux Ministre des affaires étrangères, quoi de plus normal pour les dames de converser aussi tout bas , regardant à nouveau sa majesté duchesse Elisabeth lui sourit c’est vrai qu’elle est douce et belle, si calme et avenante, se penchant légèrement sur sa personne

- Madame j’aurai tant aimé faire plus ample connaissance avec vous, mon époux m’a tant parler de vous, j’espère madame la Duchesse Elisabeth, lorsque vous viendrez à Paris, nous aurons le privilège de vous rencontrer, aussi je prends la liberté de vous convier chez nous au manoir de l’Espérance, nous en serions mon époux et moi très honorés
.
- Voulez-vous un rafraichissement ? tout en regardant les uns et les autres, espérant une réponse affirmative.

[Le 19 août, dans l'après-midi]


Lorsque que je parlais de ma cousine bien-aimée, Keri et de Charles, j'étais ravi que le Prince les appréciait à leurs justes valeurs et je lui répondis avec un sourire de circonstance...

- En effet, Votre Altesse, depuis que j'ai connu Charles de Nemours lorsqu'il a incorporé l'Armée Royale française dans l'année 49, j'ai toujours reconnu en lui comme une sorte de mentor qui m'a toujours soutenu et sagement conseillé et j'ai senti en lui un homme de grande valeur et de sagesse... Et en ce qui concerne son épouse, je ne puis que hautement l'apprécier car c'est une femme d'exception qui a beaucoup oeuvré pour la condition humaine et pour l'Armée Royale en particulier mais malheureusement, ils ont été contraints par la force des choses de laisser à regret leurs charges et Paris pour une vie meilleure en Outre Mer... J'ai reçu de leurs nouvelles récemment, ils vont bien, Votre Altesse, rassurez-vous !

Le Prince parla des îles avec amour et poésie à mon épouse puis il changea de sujet en prenant un autre ton de voix avec un relent de reproche et une pointe d'agressivité en mon encontre. Qu'avais-je dis, outre mesure de si répréhensif pour qu'il me parla ainsi ? Ma position se révélait et devenait de plus en plus inconfortable mais je n'en tenais point compte étant donné qu'il se plaisait à me contrecarrer sans cesse surtout quand j'effleurais sa grande susceptibilité et je me disais que j'avais devant moi, un ancien petit maire de la ville qui était devenu un grand non par le sang mais par quelques écrits et un sceau sur un parchemin et peut-être n'avait-il point souvenance qu'il avait fait parti du petit peuple et était issu de celui-ci et par contre icelieu, qu'il n'oublie point aussi qui avait de nous tous du sang bleu, royal, c'était bien l'ex-Princesse du Royaume de France, l'actuelle Duchesse de Crilon, Elisabeth de Vergy donc d'un naturel très calme, je répondis toujours avec courtoisie et diplomatie...

- Que Votre Altesse se rassure, je n'ai point dit que les personnes chargées de contrôler les entrées ne faisaient point leur travail bien au contraire, mon confrère, le Docteur Delarosa nous a reçu fort chaleureusement et fait remplir les formulaires adéquates pour avoir libre accès sur l'île et j'ai simplement formulé une réponse à votre question en ce qui concernait notre venue sur l'île sans qu'on vous en informe et si Votre Altesse voulait bien ainsi m'excuser de cette erreur d'appréciation, je lui en serais gré.

Il était encore question de dates, bien sûr si on considérait le mélange de dates (RP parlant et de dates HRP) alors plus la peine de s'efforcer d'expliquer le pourquoi du comment pour savoir à quoi s'en tenir. Je ne relevais point non plus le sarcasme qui ne faisait rire que lui et qui relevait d'un petit esprit et d'un manque de tact voire une insuffisance à discerner les points importants de notre entrevue par le fait qu'il oubliait qu'il avait devant lui, le représentant du Roi de France et de Navarre et tout ce qu'il disait en mon encontre touchait directement le Roi, lui-même. A voir la manière dont il nous avait reçu et parlé, quelqu'un avait dû très mal le renseigner mais s'était ainsi et pas autrement pour les personnes qui ne voyaient pas plus loin que le bout de leur nez. Pour moi, l'entrevue avait été un magistral fiasco car parler diplomatiquement avec un mur de pierre qui avait des idées bien arrêtées et un esprit très fermé à l’ouverture ne représentait rien pour moi et pas grand chose pour le bien et l'avenir de son peuple. C'était dommage pour nous deux car le cours de notre discussion aurait pu progresser dans le bon sens et avoir des points forts positifs et judicieux pour l'avenir de nos deux pays.

Puis le Prince aborda l'invitation du Sacre en signifiant qu'il était indécis, viendra ne viendra point ou peut-être par son humeur du moment. Je pris la parole toujours avec le sourire...

- Que Votre Altesse ne s'inquiète point, Sa Majesté, le Roi comprendra très bien que si votre future épouse n'a point la santé pour prévoir un déplacement à l'avance ou pour se déplacer éventuellement pour la date du Sacre, je suis certain que le souverain n'en tiendra point rigueur.

Le Prince me demanda si j’avais cherché une place à la Principauté en été 50. Allons donc, à part le Docteur Delarosa et le Docteur Ariane du Faix, je ne voyais personne d’autre et je repensais à cette période douce et tendre à mon cœur où j’avais fait la connaissance de mon épouse et l’ouverture de l’Hôpital de Rouen dont j’étais le fondateur et l’administrateur et mes yeux se posèrent tendrement sur mon épouse avant de faire réponse au Prince…

- Votre Altesse ! En février 50, j’ai fondé et ouvert un hôpital dans la ville de Rouen après avoir ouvert l’Hôpital Saint-Louis à Paris dont je suis l’administrateur ainsi que le Médecin en Chef du Corps Médical de l’Armée Royale donc à part le Docteur Delarosa et le Docteur Ariane du Faix, je ne vois personne d’autre qui aurait pu vous demander une place à la Principauté.

Dans l’éducation d’une future Reine on vous enseigne à vous taire, et à ne jamais contrarier votre pire ennemi. Que vos actes soient détournés, vos propos en sous entendus il ne faut jamais lui donner prétexte à attaquer. Il semblait qu’en ce jour Aimelin signe de sa parole son manque de diplomatie des hautes sphères.
La Duchesse comprenait un partie comme l’autre et ne souhaitez pas intervenir, ni prendre parti. Les choses semblaient s’envenimer d’elle-même a son grand désarroi. Elisabeth avait grand respect pour cet homme droit et honnête qui lui avait sauvé la vie un jour dans cette autre vie de Princesse de France.

Elle manqua à sursauter quand Helena se pencha sur elle.
- Madame j’aurai tant aimé faire plus ample connaissance avec vous, mon époux m’a tant parler de vous, j’espère madame la Duchesse Elisabeth, lorsque vous viendrez à Paris, nous aurons le privilège de vous rencontrer, aussi je prends la liberté de vous convier chez nous au manoir de l’Espérance, nous en serions mon époux et moi très honorés

-Votre réputation de douceur vous précède et je vois qu’elle n’est pas feinte. Votre époux a sauvé ma vie et ce même si cela aurait pu provoquer le courroux du Roi d‘alors mon frère. Je viendrais vous rendre visite au moment du Sacre j'ai envie de voir paris à nouveau. Et.. je le confesse d’avoir une discussion moins ‘prenante’ avec vous et votre époux.

Lorsqu’elle proposa un rafraichissement elle sourit avec soulagement.
-Avec plaisir Madame la Baronne.
Elisabeth entendit parler d’Arianne et elle eu bien peur qu’en effet ce soit Arianne et non Wesley qui ce soit rapproché de Guernesey alors.