[RP] Bureaux de l'Hôtel de ville

Lis souria aux paroles de Doe... Elle se leva et alla chercher deux parchemins dans un petit coffre situé derrière son bureau...

Voici le parchemin trouvé à la place du coffre contenant l'argent... J'ai reconnu tout de suite l'écriture...

Citation :

Fallait pas faire entrer un loup dans une bergerie

Puis, une lettre reçue après le vol accompagnée d'un mandat de 10 louis, comme quoi il se fout vraiment de moi... L'enveloppe venait de Londres...

Citation :

Bonjour ,

Je tenais à vous rassurer de mon état de santé et sur le fait que malgrè que tout le royaume me courre après , je courre encore plus vite .

Vous pourrez aussi transmettre aux autorités compétente que je me suis débarrassé du butin donc plus la peine de me courrir après .

J ai apercu une belle affiche signé de la main de votre compagnon qui me recherche mort ou vif , sachez que mort je ne dirais jamais ou est le butin , et vivant encore moins .

Si toutefois vous avez des besoins en économie pour renflouer vos caisses je reste à votre disposition , renvoyez ce même pigeon qui me trouvera la ou je suis .

Je vous embrasse ma marraine, prenez soin de vous

L.P

Lis tendit les deux lettres à Doe et attendit sa réaction...

Lisbeth fronça légèrement les sourcils à la suite des nombreuses questions mais tenta d'y répondre le plus calmement possible...

La lettre m'était effectivement adressée mais je ne comprends pas de quelle marraine il veut parler... Je ne suis point baptisée donc comment voulez-vous que j'aille un filleul...
(j'ai parrainé le joueur ig mais je ne suis en rien sa marraine rp parlant, il y a confusion...)

Je ne lui ai pas répondu, cela ne m'intéresse pas...

Le loup dans une bergerie est une expression... Cela veut dire que je n'avais qu'à pas le laisser entrer au poste de conseiller à la mairie... Comme si je pouvais savoir qu'il était un escroc! Il me semblait un honnête homme avec de bonnes références...

Lis soupira de son manque de jugement...

Oui c'est tout...

Citation :

Cher Maire,

Je me présente Elisabeth Mézières-Vergy, Mairesse de Reims, Comtesse de Vitry.
Je vous écris ce jour pour connaitre vos éventuels surplus en stock, et savoir si vous êtes prêts à échanger avec nous des denrées .
Un entre aide entre cité est la bienvenue et je suis sure que les deux parties en trouveront grand intérêt.

Sincèrement,

Mézières-Vergy,
Mairesse de Reims

cyl souriait de plus en plus ... la tête de penelope en disait vraiment long et pour une fois c était asse agréable de lui montrer qu il n était pas seule qu un bon a rien ...

et bien oui madame... j ai peut être un sale caractère mais quand on me confie quelques choses je vais jusqu au bout et je m applique a ma tache...
cette mission me tenais a cœur .

pour que vous soyez au courant de toute la mission je vous ai fait faire une copie de mon rapport.

il le sortit de son sac et lui tendit ...

voila avec ca c est un peu plus détailler.

j ai juste fait mon travail madame... rien d extraordinaire

Cela paraissait étrange à Pénélope de le voir sourire surtout devant elle... Depuis leur première rencontre, elle n'avait eut droit de sa part que des insultes, des méchancetés et même de la violence. Le ciel lui serait il tombé sur la tête? Oh!!! elle ne s'en plaignait pas bien au contraire, elle préférait cette situation à l'ancienne mais curieuse de comprendre se posait mille questions. Elle parcouru son rapport, sautant quelques passages qui n'avaient pas lieu d'être lu...

Citation :

De cylouan à 17h40 - 01 Août 1650

Rapport concernant Louis le pirates

Pour pouvoir avoir la conscience de louis le pirates je décide d orchestrer une mise en seine ou je me fait mener au cachot de Vincennes ou le seg me donne un ultimatum et ou je décide enfin par donner ma démission de l armée…

Une fois fait je contacte le bandit … j arrive asse vite a gagner ca confiance en dénigrant l armée ainsi que monsieur de nemours..
Je lui explique que je veux me venger … il approuve mes paroles…

Apres un moment il me fait confiance et me fait un versement de 5000 louis pour que je lui fasse des courses …

Je devais passer par plusieurs ville … mais surtout ne rien acheter a paris pour ne pas leur re remplir les caisses …

Il me parle beaucoup d Amiens il veut aider cette ville…

Il me dit souvent que Amiens l a aider lors de sa fuite … que il n on pas indiquer quand il était la bas lors de sa fuite et que une fois qu il a pris la routes vers Londres ils ont donné des informations contraire comme le fait qu il avait pris la routes vers Rouen…

Il me demande de lui ramener du vin , des cerfs , des sanglier, des plats préparer pour lui faire gagner de la force pour pouvoir revenir sur les routes de France et brigander et faire parler de lui …

Il me demanda d attaquer les soldats que je rencontrait sur la route ce que je fit et le pauvre chriskan en fit les frai ^^ mais ca na pas l air de l avoir déranger il na jamais annoncer cette attaque ce qui mit le plan de revendiquer l attaque par le pirates un peu a l oubli.

Aussi il me demanda quelque choses de spécial… il avait de l affection pour la ville d Amiens ! il aime cette ville il a pas arrêter de m en parler
Il me demande d acheter plein de choux … et puis une fois fait de me rendre a amien et de contacter galerand … et de lui vendre des choux a bas prix … ce que je fit j en mis 70 sur le marcher et galerand put m en acheter 68… âpres cela il m envoya une lettre que je vous joint ici même
Le pirates ma bien répéter aussi qu il avait fait des versements a galerant pour l aider mais cela je n ai point de preuves

Apres cela … mon but était de ne pas aller en Angleterre mais de faire venir louis le pirates en France ! … j inventa donc une histoire comme quoi je connaissais bien la princesse archevêque de Reims qui est ma tutrice et que elle me certifiait qu il pouvait aller se refugier la bas…

Une fois lui avoir expliquer cela … il se mit en route pour Amiens.. ou il put être mis au arrêts …

Elle levait de temps en temps les yeux pour regarder le jeune homme.. enfin l'homme qu'elle avait face à elle.

j ai juste fait mon travail madame... rien d extraordinaire

Purée de pois cassés, sacre bleu, mille million de sabords, était ce bien le Cylouan qu'elle connaissait qui avait changé à un point inimaginable, incroyable...

Soldat Cylouan, je sais que je me répète.. Non je ne suis pas encore devenue sénile mais félicitations, j'ai vraiment du mal à vous reconnaitre...

Comment vous remercier?

Pour faire cette transaction je propose que la ville vous offre une diligence.

Lui sourit, il est clair qu'à 5000 louis le plat de cerf, il n'en laisserait pas une miette et le dégusterait, comme un déguste un met rare cuisiné avec des ingrédients hors commun.

Entendu pour le plat de cerf braiser...

Jette un œil sur son calepin de rendez vous, marmonne...

Humm!! refaire les plans du cadastre, une fois fait, rencontrer le sieur Roland... Ne pas oublié de mettre une option sur l'hôtel particulier qu'à laisser feu son souverain Morbras, ne voudrait pas qu'il lui passe sous le nez...Rendez vous avec Lyson pour lui expliquer la gestion avant départ pour Amiens...

Relève la tête.

Ce soir dites vous... Et bien soit, je ne puis vous le refuser...Je n'ai plus d'autres questions, vous pouvez rejoindre votre caserne et s'il vous faut un courrier pour excuser votre retard à rentrer, je vous le ferais.

Je marchais d'un pas décidé en sifflottant jusqu'au bureau de l'Hôtel de ville. La nouvelle Mairesse de la ville de Paris était autre que ma tendre et douce marraine Pénélope, qui encore une fois, avait su gagner le coeur des parisiens... Je poussais la porte et m'avança vers une jolie dame brune aux yeux verts émeraude, assise derrière un bureau, qui travaillait assidûment sur une pile de dossiers. Je me présentais devant elle... J'étais très heureux de la revoir et je me mis à la taquiner un peu

- Bonjour Madame, Je suis le Docteur William Philippe De Lhavilland et je souhaiterais parler à Madame Le Maire, je vous prie.

Luis annonçais-je d'un ton altier et solennel, les yeux à moitié fixaient au plafond comme si j'ignorais presque sa présence... Elle souleva la tête avec un air surpris et malgré que son visage arborait son plus beau sourire en me voyant, son regard restait triste... Lui rendant son sourire, je m'empressais de la saluer chaleureusement...

- Ma très chère marraine ! Je suis vraiment heureux de te revoir icelieu et je suis au courant de la tragédie que tu as endurée depuis la perte de ton fiancé et de tes proches ami(e)s. Il est vrai que nous avons passé tout deux, une période néfaste, toi pour William et moi pour Oriane et que le Trés-Haut protège leur âme mais aujourd'hui, je viens te voir sous un ciel plus serein, j'ai retrouvé la joie de vivre et d'aimer à nouveau et nous avons décidé, Elena et moi, de nous marier le 4 septembre en la Cathédrale de Paris et je désirerai que tu sois... Enfin, accepterais-tu d'être mon témoin ? Ma chère marraine !

De retour de voyage, la vie avait repris son court...Pénélope se ruait sur le travail et de ce fait ne voyait plus les longues journées se trainer en longueur.

- Bonjour Madame, Je suis le Docteur William Philippe De Lhavilland et je souhaiterais parler à Madame Le Maire, je vous prie.


Elle aurait juré qu'il allait se présenter un de ces quatre matins. Et le voici, là devant elle, pareil à lui même, toujours à la taquiner gentillement. Elle connaissait le pourquoi de sa visite, elle avait rencontré sa fiancée à Rouen, il y avait quelques jours de cela, qui après l'avoir reconnu s'était empressée de lui annoncer la nouvelle.

William...son cœur se mit à battre...Pénélope préférait l'appeler Wesley. Elle releva la tête lentement, puis la secoua de droite à gauche, le voyant regarder au plafond. Leur regard se croisèrent, elle lui offrit une sourire remplit de tendresse.

- Ma très chère marraine ! Je suis vraiment heureux de te revoir icelieu et je suis au courant de la tragédie que tu as endurée depuis la perte de ton fiancé et de tes proches ami(e)s. Il est vrai que nous avons passé tout deux, une période néfaste, toi pour William et moi pour Oriane et que le Trés-Haut protège leur âme mais aujourd'hui, je viens te voir sous un ciel plus serein, j'ai retrouvé la joie de vivre et d'aimer à nouveau et nous avons décidé, Elena et moi, de nous marier le 4 septembre en la Cathédrale de Paris et je désirerai que tu sois... Enfin, accepterais-tu d'être mon témoin ? Ma chère marraine !

Elle se leva, quitta son bureau pour se rapprocher de lui et l'étreindre un instant avant de l'embrasser. Elle se sépara de lui, prit ses mains dans les siennes et recula d'un pas pour le regarder. Elle préféra éluder les sujets douloureux de peur de devenir désagréable. Oh!! pas contre lui, elle savait qu'il avait aimé son épouse et amie de Penny, la douce et merveilleuse Oriane...Mais revenir sur le souvenir de William et de feux ses amis et souverains ...Non...Une page s'était tournée...

Bonjour mon cher filleul, quel plaisir de vous revoir, vous n'avez pas changé... regard taquin... Toujours aussi beau, toujours aussi grand et toujours aussi taquin...Mais prenez donc place...

Elle lui désigna un siège et en tira un vers lui. Faisant mine de ne rien savoir.

Que me vaut l'honneur de votre visite?

J'étais vraiment tout excité par mon futur mariage avec ma tendre Elena et puis par le fait de revoir ma marraine que j'en oubliais les convenances. Il était certain que le vouvoiement était le pluriel de la politesse et que je devais m'y soumettre car j'étais en présence d'un haut dignitaire de la ville de Paris et de plus, je lui avais débité d'un trait mes propos, sans qu'elle puisse sortir un mot... Elle n'en fit rien paraître car elle avait beaucoup de tact, un coeur d'or et une gentillesse innée. Comme de coutume, elle m'accueilla chaleureusement, me prit mes mains dans les siennes et me toisa des pieds à la tête en me taquinant à son tour...

Bonjour mon cher filleul, quel plaisir de vous revoir, vous n'avez pas changé... Toujours aussi beau, toujours aussi grand et toujours aussi taquin...Mais prenez donc place...

- Vous non plus, ma chère ! Vous êtes toujours aussi belle qu'à notre première rencontre à la caserne des Célestins. Elle m'assigna un siège qu'elle tira vers moi et pris place face à elle.

Que me vaut l'honneur de votre visite?

- Avec le temps, j'ai retrouvé la joie de vivre et d'aimer à nouveau et nous avons décidé, Elena et moi, de nous marier le 4 septembre en l'Eglise Paroissiale Pascale de Paris par Monseigneur de remedius qui célèbrera notre union et l'objet de ma visite est que je voulais vous demander si vous accepteriez d'être mon témoin ! Me feriez-vous cet honneur, ma chère marraine ?

Penny sourit au souvenir de la caserne et de sa première rencontre avec Wesley.

Vous exercez toujours pour l'armée?

Ils étaient assis maintenant face à face. Elle lui souriait, heureuse de le revoir, heureuse des bons souvenirs qu'ils avaient en commun malgré tout.
Il alla droit au but, c'était bien de lui de ça...

- Avec le temps, j'ai retrouvé la joie de vivre et d'aimer à nouveau

J'en suis heureuse pour vous mon cher filleul...Je sais aussi que notre Oriane le serait, elle qui ne souhaitait que le meilleur pour vous.

nous avons décidé, Elena et moi, de nous marier le 4 septembre en l'Eglise Paroissiale Pascale de Paris par Monseigneur de remedius qui célèbrera notre union et l'objet de ma visite est que je voulais vous demander si vous accepteriez d'être mon témoin ! Me feriez-vous cet honneur, ma chère marraine ?

Toujours taquine...

Et bien dites moi, vous ne perdez pas votre temps... un ange passe...Votre témoin?...grimace...Je ne sais si...si j'ai envie de renouer avec les mondanités...

Elle se tut un peu plus longuement, assister à un mariage...trop peu pour elle...Penny eut le coeur gros tout à coup...Puis se ressaisit...Il s'agissait de son filleul...Filleul qu'elle aimait énormément ...Elle se reprit complétement mais décida de le faire mijoter un peu...ça lui apprendra à ne pas oublier ses obligations envers sa marraine, une petite missive de temps en temps pour prendre des nouvelles, savoir si elle n'était pas encore morte...S'apercevant que sa mine avait changé...

Mais Ouiiiiiii.. bien sur que Ouiiii j'accepte... rit de bon de cœur... J'ai bien cru que vous alliez nous faire un arrêt du cœur mon cher docteur...


Se lève et va l'embrasser...

Vilaine marraine qui taquine sans cesse son filliot...Ca s'arrose, puis je vous offrir un petit calva cuvée de Bulette?

J'étais vraiment heureux d'être en sa compagnie. C'était une femme agréable et chaleureuse que j'aimais et appréciais énormément mais malheureusement, la vie ne l'avais pas épargé non plus. Il était vrai qu'on ne se voyait guère et de mon côté, je lui donnais aucune nouvelle, ce qui était impardonnable de ma part. Elle souriait quand je lui parlais de notre première rencontre à la caserne des Célestins...

- Oh ! oui, que de bons souvenirs que nous avons eu ! J'exerce toujours au sein de l'Armée Royale mais pas pour longtemps, j'ai été nommé, récemment, médecin de la cour et médecin privé de notre bon Roi et je dois quitter ma charge militaire pour une charge civile. Et oui, ma chère marraine, que de chemins parcourus depuis et vous, je suis heureux de vous retrouver à nouveau mairesse de notre bonne ville de Paris.

Elle me parla de ma défunte épouse, Oriane qu'elle aimait tant et la conversation glissa sur la date de mon mariage avec Elena et ma demande...

Et bien dites moi, vous ne perdez pas votre temps... Votre témoin?... Je ne sais si...si j'ai envie de renouer avec les mondanités...


Quand elle grimaça au milieu de sa phrase, mon sourire avait disparu... Etait-elle sérieuse ou me taquinait-elle ? Après une pause qui me paraissait une éternité, elle éclata de rire en voyant, surement, ma mine patibulaire...

Mais Ouiiiiiii.. bien sur que Ouiiii j'accepte... J'ai bien cru que vous alliez nous faire un arrêt du cœur mon cher docteur...

- Par Pascal ! Marraine, vous vous jouez de moi et je crois bien que j'allais faire un arrêt du coeur !!! Lui répondis-je en reprenant le sourire... Là, je puis dire que vous m'avez eu en beauté !!! Elle se leva et m'embrassa puis me lança...

Vilaine marraine qui taquine sans cesse son filliot...Ca s'arrose, puis je vous offrir un petit calva cuvée de Bulette?


- Mais avec joie, ma chère marraine !

- Par Pascal ! Marraine, vous vous jouez de moi et je crois bien que j'allais faire un arrêt du coeur !!!

Lui sourit

Vous croyez??? Non si peu...

Elle s'était éloignée de lui pour servir deux verres de calva lorsqu'il reprit.

- Oh ! oui, que de bons souvenirs que nous avons eu ! J'exerce toujours au sein de l'Armée Royale mais pas pour longtemps, j'ai été nommé, récemment, médecin de la cour et médecin privé de notre bon Roi

Elle hocha la tête en signe affirmatif et faillit laisser échapper la fiole qu'elle tenait en main lorsqu'il lui annonça ses nouvelles fonctions.

Qui...que... quoi... Médecin privé du Roiiiiiii...Rooooo!! et si je tombe malade vers qui vais je me tourner?
Vous n'êtes pas sans savoir le mal que j'ai eut à me rendre à l'infirmerie de la caserne, lorsqu'il a fallu que je passe une visite médicale... grimace, c'était moins une qu'on l'y emmena de force... Alors imaginez...un inconnu?

Revient vers lui et lui donne un verre tout en reprenant place, sa mine devient boudeuse...porte sa main à son front puis d'un ton théâtral...

Je me laisserais donc emporter par la maladie...

Boit son verre d'un trait...Tout en observant sa réaction à la dérobée...

Adieu mondeuuu cruelllll !!!

S'enfonce un peu plus dans son fauteuil.

Elle allait nous servir deux verres de calva et lorsque je l'informais sur mes nouvelles charges auprès du jeune monarque, elle faillit bien laisser tomber la fiole qu'elle maintenait dans sa main... Qu'avais-je dit pour la mettre dans cet état de stupeur ? Elle me répondit avec une voix contrariée qui commença par un bégayement...

Qui...que... quoi... Médecin privé du Roiiiiiii...Rooooo!! et si je tombe malade vers qui vais je me tourner?
Vous n'êtes pas sans savoir le mal que j'ai eut à me rendre à l'infirmerie de la caserne, lorsqu'il a fallu que je passe une visite médicale... grimace, c'était moins une qu'on l'y emmena de force... Alors imaginez...un inconnu?

Le sourire me vint aux lèvres à la pensée de sa première visite médicale à la caserne. Je m'en rappelais comme si c'était hier et cela avait faillit être presque, une affaire d'Etat... Elle me tendit le verre et repris sa place dans le fauteuil derrière son bureau. Je la regardais d'un air jovial, l'esprit prit par les bons souvenirs et je ressentais en elle, un certaine bouderie que son visage me laissait paraître. Etait-elle vraiment contrariée par la nouvelle ou était-ce, encore une de ses taquineries dont j'avais la victime. Portant sa main à son front, elle clamait ses paroles plutôt qu'elle parlait, digne d'une actrice de théâtre jouant une scène de tragédie, d'une manière grave et émouvante...

Je me laisserais donc emporter par la maladie... Elle but son verre cul sec et repris de plus belle... Adieu mondeuuu cruelllll !!! Dit-elle en s'enfonçant un peu plus dans son fauteuil... Quelle grande comédienne ! Et en plus, je la trouvais géniale... Je me mis à frapper des mains et à rire aux éclats...

- Mille bravos, marraine ! Je vous imaginerais bien sur une scène théâtrale ! Je crois que vous auriez un succès fou ! Fort bien, marraine ! Parlons sérieux, vous savez pertinemment que vous pourrez toujours compter sur moi en qualité de médecin et cela change en rien, nos relations affectives et je serais toujours là, pour vous, pour quoi que ce soit. Je bus le reste de mon verre... Vraiment fameux ce calva cuvée de Bulette.

Je sortis de la poche intérieur de ma redingote, le faire-part de mariage pour la publication de bans et le remis à Penny...

-Tenez, marraine ! Notre faire-part de mariage pour la publication de bans et je vous en remercie grandement. Ah! j'oubliais de vous dire que vous serez mon témoin ansi que ma chère cousine, Keridwenn. Bien, marraine, si vous m'autorisez à prendre congé de vous, je ne vais pas plus vous retarder, étant donné la pile de dossiers que je vois sur votre bureau.