[RP] Dispensaire de la Ville

Suite a la nouvelle de l'arrivée imminente de pirates, Marie se retrouva vite au dispensaire, y venant pour la première fois, il lui fallait se familiariser avec les lieux avant que les premiers blessés n'arrivent .

Elle ouvrit la porte en appelant :

Ohé, il y a quelqu'un ? C'est Marie, l'herboriste .

N'obtenant pas de réponse, elle avança de quelques pas, posa ce qu'elle avait amené,alla dépoussiérer sa robe sur le pas de la porte, recouvrit ses cheveux en bataille avec un foulard et se lava scrupuleusement les mains avec de l'eau additionné d'alcool de menthe .

La brunette, fit le tour du bâtiment, faisant connaissance avec celui-ci , le trouvant bien commode , bien que les lits risquaient de manquer .

Une infirmerie, une tisanerie où elle pouvait préparer ce qu'il lui manquerait, une belle salle de soins, décidément, Sieur Wesley avait fort bien fait les choses .

S'asseyant sur une chaise près de la table de soins, la Marie se mit en devoir de préparer compresses, bandages, pots de différents baumes et onguents qui seraient a portée de main et surtout de l'eau chaude additionnée d'alcool de menthe pour désinfecter les blessures .

Cela lui prit un certain temps, mais finalement, tout fut prêt et fonctionnel .

Elle avisa un pigeon qui tournait dans une volière non loin de la porte, pensant que l'animal pouvait éventuellement être a Sieur Wesley, elle se dépêcha de griffonner un mot , souhaitant que le volatile trouve son maître où qu'il soit .

Citation :

Sieur, suite aux nouvelles apprises , je me suis permise de préparer votre dispensaire afin d'y accueillir les blessés le plus rapidement possible . J'espère vous retrouver en bonne santé. Que Pascal vous garde.

Votre dévouée,

Marie Cusson, dicte de La Rose .

La brunette flatta doucement le dos du pigeon avant de le lâcher dans le ciel en priant pour que tous reviennent sains et saufs .

Le Port était bien protéger et, Cara se devait d'assurer son rôle, il y avait longtemps qu'elle n'avait pas soigner des soldats. Quittant le port, elle se dirigea vers la ville, voulant trouver un bâtiment pour les éventuels blessés et, passant devant une bâtisse, c'était ouvert et, il pourrait faire un lieu pour soigner les populations. Rentrant dedans, avec méfiance, des pirates pourraient s'y cacher aussi. Tout était vide et, froid et, regardant un peu plus loin, elle cru apercevoir une silhouette.

S'approchant d'elle, main sur le manche de sa rapière, elle reconnut cette personne.

Maman?

La regardant, elle attendait sa réponse.

Marie , prise dans ses pensées sursauta violemment et se saisit d'un poignard accroché a sa ceinture en se retournant .

Citation :

Maman?

La brunette soupira de soulagement et sourit a sa jolie fille de cœur .

Eh bien ma chérie, tu peux te vanter de m'avoir flanqué une belle peur ! Tu as failli de faire taillader une joue .

Posant le dit poignard, elle alla la serrer dans ses bras , heureuse de la voir et l'inspecta sous toutes les coutures .

Tu va bien ? Tu n'es pas blessée ?

Elle gardait sa main dans la sienne en la regardant fort inquiète attendant sa réponse .

La silhouette commençait à sortir une arme, Cara était un peu prise de panique, qui était ce? S’avançant encore, c'était bien sa mère. Soupirant de soulagement, serrant sa mère dans ses bras, elle la regarda.

Tu m'a fait peur aussi ! Heureusement que je t'ai reconnu dans ce noir.

Lui souriant.

Non maman, je n'ai rien, ne t'en fait pas, je cherchait un bâtiment pour les blessés, au cas ou qu'il y en ai mais, j’espère qu'il y en aura aucuns.

Serrant sa main, elle tremblait.

Mais toi, que fais tu ici? Tu attend quelqu'un?

La regardant, elle espérait que sa mère n'ai rien non plus.

elferie entra dans le dispenser avec l'eclaireur blesser.

il y a quelqu'un. j'ai un blesser. il a un main en moins. cococcinel lui a desinfecter la plaie et la bander. sil vou plai sauver le.

elle savait que sa requete etait derisoir. il y a avait temps de genre dans la souffrence. et peu de gens qui pourvait les soigner. tout les hommes valident etait sur le front.

J'avais diriger les blessées de la bataille vers le dispensaire, c'est ici qu'ils trouveront à se faire soigner de leurs blessures,
mon tendre époux vait ouvert le dispensaire avec l'accord du conseil de EU
tout en pénétrants dans les lieux, j'accompagnais tous ses hommes vers une salle ou ils seront prit en charge par de bonnes mains.

Madame Mariedelarose , je vous amène des blessés, ils ont parcourus des lieux, et se sont battus comme des soldats, ils ont faim et ont besoin de soins, je sais que vous ferez votre possible, je ne connais pas la nature des blessures , je dois vous les laisser , il me faut me rendre de suite à l'église, je vous remercie d'en prendre le plus grand soin je sais que je peux compter sur votre vigilance .

je lui donnais la petite qui dormait toujours dans mes bras, je le regardais attendrie en lui caressant la joue.

- je vous laisse prendre la petite pour moi c'est , "la petite miraculée de LANCHERES." elle a été retrouvée par un des garde du cardinal ..

[Le 9 février]

Malgré l'age adulte de Cara, Marie la couvait comme une enfant de quelques années, elle prenait soin d'elle et, ce n'était pas pour lui déplaire. Prenant le gobelet, buvant un peu du breuvage, elle écoutait les dires de sa mère. Cela la rassurait qu'elle aille bien.

D'accord maman, on y verra un peu plus clair ici.

La regardant s’éloigner, quelqu'un entra et, main sur la rapière, écoutant les dires, il y avait un blessé. Sa mère revint et, aida la jeune femme. Les regardant faire, elle voulait aider aussi mais, Marie avait les choses bien en main. Héléna fit son entrée, d'autre blessés étaient la, il semblerait même qu'elle n'ai pas vu Cara, elle n'était pas invisible pourtant. L'écoutant, elle amenait aussi une petite qui, avait été sauvée dans une autre ville. La pauvre, elle a du avoir peur. La confiant à sa mère, Cara pris la relève.

Occupe toi de la petite maman, je vais m'occuper des blessés.

Une autre demoiselle entra, demandant son aide. Elle était la bienvenue mais, la laissant avec Marie, Cara s'occupa. Sa maman avait préparer tout ce qu'il fallait mais, son mari lui avait appris des tas de choses concernant, la médecine. Mélangeant des onguent anti bactérienne dans de l'eau, elle se lava les mains et, regardant les blessures de chacun des hommes, certaines étaient profondes, d'autres étaient pires. Prenant une aiguille, elle la fit chauffée au dessus d'une bougie qui, éclairait tout le monde. Prenant une gaze, elle désinfecta les plaies, leur sang se déversait peu à peu, Cara fit ce qu'elle pu pour essayer d’arrêter l’hémorragie. Prenant l'aiguille et du fil, elle recousu les plaies et, fit un pansement. Pour les autres blessures, il n'y avait rien à faire. Marie en cautériser certaines, c'était la pire choses pour quelqu'un de supporter cela mais, c'était la seule façon de le sauver.

Regardant Rosy.

Demoiselle, venez par ici s'il vous plait. Vous allez prendre cette petite bassine la bas, y mettre de l'eau froide et, tremper un ligne dedans pour, les mettre sur les front des blessés. Avec vos mots, tachez de les rassurés, faites savoir qu'ils sont entre de bonnes mains ici. Allez y !

N'aimant pas donner des ordres, dans ces cas la, elle n'avait pas le choix, Marie et Cara s'en sortaient bien pour le moment mais, elle avait peur d'une chose, de devoir faire le pire en ce qui concernait la jambe d'un des hommes.

Maman ! Y a un énorme soucis par ici !

L'attendant, la blessure était une horreur à voir et, il perdait beaucoup de sang. Elle se demandait si, des compresses et, une attelle bien serrée ne suffirait pas.

Spoiler:

Comme par miracle, de l'aide inattendu arriva en même temps que les blessés .

Marie écouta Dame Hélèna avec grand attention et se retrouva avec une toute petite demoiselle de quelques semaines, voire quelques mois tout au plus dans les bras .

N'ayez crainte Dame, je garderai cet enfant comme si elle était mienne . * Marie lui adressa un sourire radieux, elles avaient toutes deux eu le même réflexe au même moment, caresser la joue de la petite endormie . * Il me semble qu'elle sera choyée ici lieu . Je vais la laver, la changer et lui donner a manger quand elle se réveillera .

La brunette se retourna pour regarder la salle qui commençait a être bien occupé maintenant et ses yeux se remirent a pétiller tant les choses allaient pour le mieux, tout se mettait en place naturellement.

La Marie prépara dans le bureau , rapidement un petit lit improvisé pour l'enfant dans un immense panier, un coussin lui servant de matelas et la cape a Marie pour couverture , elle la posa délicatement, la bénit et sortit et referma à moitié la porte pour aller aider Cara et Rosy .

Regardant les mains rougies et gercées de la brune Rosy , elle la prit a part doucement .



Venez donc Dame, il me semble que j'ai un baume pour vos mains .

Fouillant dans sa besace, elle en extirpa un petit pot de faïence bleue et le tendit a Rosy .

Un mélange de lait d’ânesse, d'huile d'olive, de huile de roses ainsi que d'autres plantes , cela devrait soulager vos mains endolories . reposez-vous un instant Dame, vous avec l'air exténuée .

La brunette lui montra quelques sièges vers la table en souriant chaleureusement .

Si vous avez faim, servez -vous sans crainte, le ravitaillement est assuré .

Et la Marie d'attraper une bouteille d'hydromel, des godets dans la poche de son tablier, du pain, du fromage et commencer a passer vers le différents blessés leur servant a boire et un peu a manger,tout en observant le travail accompli par sa fille .

Il fallait l'avouer, elle était admirative devant le sang froid et le savoir médical de Cara . La blonde avait accompli un travail de titan pendant que Marie s'occupait de la petite . Elle lui sourit avec douceur.

Ma fille, je suis très fière de toi . Je pensais que tu t'étais éclipsée mais tu as vite fait de revenir, j'en suis fort aise .

Déposant une bise sur la jolie joue de Cara , Marie retourna a ses occupations en entendant le bébé commencer a pleurnicher mais fit demi-tour en entendant sa fille lui dire : Maman, il y a un souci ici .

Se précipitant vers le lit auprès duquel sa fille se trouvait, Marie prit vite connaissance de l'ampleur de la blessure, la jambe ressemblait a un morceau de viande mâché par quelque géant .
Préparant a nouveau la boisson aux pétales de coquelicot, elle le fit avaler de force à l'homme , attendit quelques instant tout en compressant la plus grosse plaie de sa main et s'empara a nouveau du fer, cautérisa a plusieurs endroits de la jambe en plissant le nez, l'odeur était insupportable malgré le baume camphré mis sous son nez .

Cara, mets des compresses, là, là et là en attendant de recoudre convenablement ...

Elle lui montrait les endroits encore sanguinolents, mais qui ne donnaient plus hémorragie .

Il lui faudra longtemps pour se remettre de ceci ... je ne sais si mes compétences seront assez pour le sauver, il a perdu beaucoup de sang ...

Marie se mit a psalmodier une litanie qui semblait sortir d'un autre âge, tout en accomplissant sa tâche , tentant désespérément de sauver l'homme sans avoir à l'amputer .

La demoiselle faisait un travail remarquable à, s'occuper des blessés et, les rassurés afin qu'ils n'aient pas peur mais, la pauvre avait l'air fatiguée, il y avait de nombreux blessés, la jeune femme était d'une grande aide.

Maria arriva près de sa fille, la regardant, Cara ne savait pas quoi faire et, malgré qu'elle était médecin, amputer la jambe de quelqu'un était quelque chose qu'elle avait toujours craint. Sa mère avait tout prévu et, Cara avait sa sacoche, à deux, elles pourraient soigner tout les blessés, il ne fallait pas qu'il y en est plus, c'était assez horrible de voir ces personnes souffrir. Sursautant à ce que Marie faisait, cela, elle ne l'avait jamais fait et, entendant les cris que fait l'homme, non seulement c'était insupportable à voir mais, ses cris déchiraient le coeur de Cara, elle n'aimait pas que quelqu'un soit dans un état pareil.

Prenant les compresses que sa mère lui tendait.

D'accord.

Regardant ce qu'elle lui montrait, elle attendit que Marie finisse de cautériser ses plaies et, stérilisant une autre aiguille, elle écouta ses dires.

Tes compétences sont impressionnantes, je ne savais même pas que tu savait faire cela, à nous deux, on le sauvera et, s'il faut vraiment amputer sa jambe, au moins, nous aurons fait ce qu'il fallait pour la sauvée par des moyens, moins barbares.

La plaie cautérisée, Cara se mit à l'ouvrage de recoudre les autres blessures. Soigneusement, les coutures était faites et, ne restait plus qu'à attendre, voir si sa jambe allait guérir.

Chantonner, il faudrait chanter, un air doux et calme, une chanson qui soulagerait tout les maux, qui donnerait du courage à la jeune médecin, cette jeune femme courageuse qui inlassablement prodiguait les premiers soins. Oui mais voila, Rosy chante faux ! Elle se souvient très bien des railleries de ses frères quand elle fredonnait. Donc aucun son mélodieux ne sortira de sa bouche. Gentiment, courageusement, bref vous choisirez, elle continue la visite des lits.
Interrompue dans la tache qu’on lui a confiée, elle se laisse entrainer par celle qui semble être la responsable du lieu. Elle accepte le petit pot en hochant la tête.

Merci

Franchit ses lèvres quand on lui propose nourriture et un peu de repos, mais se reposer elle n’en avait pas envie, voir tous ces blessés lui serrait le coeur, le peu qu’elle fera pourra peut être en soulager quelques un. Le repos et le repas se sera pour plus tard.
Déjà la dame s’est éloignée, Rosy se badigeonne les mains d’une bonne couche de crème pour faire un écran entre l’eau et les gerçures. Ensuite prenant une bonne inspiration elle repart la bassine tenue devant elle, sur son épaule une bonne couche de linge propre.

Alors qu’elle se penche vers un visage tuméfier, une odeur de chaire brulée envahi la salle. Les prunelles brunes se posent sur les deux femmes occupées, jamais elle n’avait vu faire cela. Ne supportant pas se qu’elle voit, Rosy détourne le regard et se concentre sur l’homme gisant entre les draps. Ne réfléchit pas Rosy, concentre toi Rosy. Ses mains tremblent mais pourtant elle nettoie le visage de l’homme étendu. Un beau visage au joli trait apparait sous la couche de sang et de crasse séchée, il semblait serein et dormait profondément. Sans doute lui a ton administrer une potion pour dormir.

Pas loin un homme se met à crier, au plus vite la brunette se trouve a son chevet. L’homme a la ventre bandé, le pansement est rouge, à la vue du sang elle se sent fléchir. Mais une poigne forte lui attrape le poignet et serre fort.

A boire, j’ai soif hurle le blesser.

Une grimace de douleur se lit sur son visage, elle tente de faire desserrer l’étreinte, mais il a une poigne de fer.

Calmer vous, nous sommes là pour vous aider, si vous me lâcher j’irai vous chercher à boire

Mais l’homme ne semble pas l’entendre, et répète inlassablement qu’il a soif. Lui délire et elle panique, comment faire pour qu’il l’a lâche ? De sa main libre elle trempe un linge et le pose sur les lèvres du blessé. Il semble se détendre, elle parvient à se dégager. Frottant son poignet, elle se tourne et appel.

Mesdames, ont à un souci ici, cet homme perd du sang, semble délirer et réclame à boire.

La brunette n’est pas certaine que donner a boire a un blessé au ventre est une bonne idée, afin d’être certaine de ne pas faire de bêtise, elle préfère l’avis des spécialistes.

Le blessé devait se reposer et, entendant les cris de Rosy, un autre allait mal. Suivant sa mère, l'homme avait soif et, Marie lui donna ce qu'il fallait, elle l'examina et, la plaie était assez énorme. La demoiselle avait l'air épuisée et, il valait mieux qu'elle se repose un instant, surtout qu'elle avait le poignet quelque peu enflé, l'homme n'y avait pas été de main morte en lui serrant. Lui souriant, elle était d'une grande aide avec Marie et Cara.

Regardant Marie.

Il faut le surélevé pour qu'il respire mieux.

Avec l'aide de sa mère, elle plaça un oreiller derrière sa tête, afin qu'il ne soit pas trop à plat et, qu'il puisse mieux respirer.

Tu crois qu'il a été toucher aux poumons?

Attendant la réponse de sa mère, tous les blessés présents étaient sous soin, espérant qu'ils soient les seuls. Ces pirates avaient déjà fait trop de dégâts.

Sursautant au cris de Rosy dehors, Marie courra voir ce qui se passait et, Cara ne tarda pas à faire la même chose. Sortant, elle trouva sa mère assise par terre. Qu'avait elle? La relevant doucement, la regardant, elle s’inquiétait.

Maman? Cela ne va pas? Qu'est ce que tu fait assise la?

Faisant signe à Rosy, elle rentra avec sa mère et, l'installa sur une chaise. Lui donnant un verre d'eau, c'était bizarre qu'elle soit dans cet état. Se rappelant de ce qui s'était passer chez elle, serait possible que c'est cela aussi? La regardant.

Un vertige aujourd'hui, un autre chez toi, tu devrai te faire examiner, moi je crois savoir pourquoi tu as cela.

Lui faisant un clin d'oeil, elle regarda Rosy, espérant qu'elle allait bien aussi.

La Marie se retrouva assise à l’intérieur , elle ne savait pas trop comment, elle avait l’impression que son cerveau était dans le brouillard . Prenant le verre d'eau machinalement, elle arriva enfin a articuler un petit Merci ma Cara .

Buvant a toutes petites gorgées, se disant que c'était vraiment pas le moment de se laisser aller, la brunette se leva de la chaise pour retourner a ses occupations .

Je te rassure Cara, c'est n'est rien, juste un petit étourdissement du à l'air . Et oui ... Je pense que tu as raison quand à la cause . J'attends le produit de nos amours .

Un sourire lui illumina le visage et la Marie vit revenir Rosy avec un bébé hurlant, puant a bout de bras en disant qu'il fallait le changer .

L'image de cette jolie jeune femme tenant la petite comme cela fit éclater Marie de rire , ce qui lui fit le plus grand bien .

Je vous débarrasse de cette demoiselle qui ne sent pas la rose . On va lui donner un bain, la changer et la nourrir . Hein petite fille ... C'est ça que tu veux ma jolie .

En riant toujours, mais plus doucement, la brune lova la fillette contre son sein, la berçant, lui chantant une petite berceuse a voix basse, comme sa Mère avait fait avant elle il y a bien des années . Le derrière de la demoiselle fut promptement nettoyé, les habits déchirés,salis, mis au feu. La petite s'arrêta finalement de pleurer, ne rouspétant plus que pour la forme et se laissa bercer en fermant a moitié les yeux pendant que Marie préparait l'eau dans un grand broc.

Alors, ma pitchounette, on avait de gros malheurs comme ça ... On était pas a son aise hein ma fillette. On va tremper d'abord un pied ... puis un deuxième ...

Et la gamine de mettre quelques coups de pieds dans l'eau , aspergeant Marie copieusement, la laissant dégoulinante .

Elle a de la force pour son jeune âge ! J'en suis ravie .

Dit-elle en regardant les filles avec un sourire splendide .

Elle s'en sortira cette petite . Cara, Rosy, j'ai omis de prendre un chiffon doux, un peu de savon, du linge propre et de quoi la changer . Auriez-vous la gentillesse de m'y donner ? Merci Mes Dames .

Victoire était maintenant dans l'eau, babillant de tout son soul , gazouillant en attrapant une mèche de cheveux a Marie et le tirant de toutes ses petites forces . Le brunette fondait devant ce petit bout de fille, l'écoutant et la dévorant des yeux . Dans quelques mois, le sien serait là, ressemblerait a nul autre et serait autant choyé que la petite miraculée qui jouait entre ses mains.

Il est vrai que la situation peut sembler cocasse, elle rirait bien avec Marie, mais elle est plutôt soulagée que le bébé lui soit retirer et machinalement elle frotte ses mains sur son pantalon, comme si l’odeur avait pu imprégner sa peau.
Admirative, elle observe la femme s’occuper de l’enfant.

C’est donc une fille, avec la voix qu’elle a, elle sera certainement chanteuse plus tard.

Quand le paquet puant est ôter et le derrière de la princesse tout rose, Rosy se rapproche.
Fascinée qu’elle est la donzelle qui regarde les mains expertes s’occuper de l’enfant. Tant de douceur et d’expérience. Elle ne pense pas pouvoir être aussi douce, puis elle aurait bien trop peur de casser la petite chose.
Leçon numéro un, bercé.
Leçon numéro deux, chanter.
Leçon numéro trois, parler et rassurer.
Leçon numéro quatre, le bain.
Leçon numéro cinq, évité de se faire mouiller, quoi que Marie semble en rire.
Leçon numéro six, ne pas oublier le savon, les chiffons, de quoi changer.
Hé réagit Rosy, tu dois palier à la leçon numéro six.

J’y vais.

Quelques pas, chercher, rassembler, revenir, tout déposer.

Je n’ai rien trouver pour la vêtir, voici le savon.

Qu’elle tend à Marie tout en observant la scène.

On voit que vous avez l’habitude, est ce votre fille ?

Ben oui quand Rosy est arrivée elle a bien vu l’enfant dans les bras de la brune, mais la pitchoune pourrait tout aussi bien être la fille de Cara.

N'étant pas rassurée, c'était les premières semaines et, Marie devait voir un médecin. Ce qui la faisait sourire, c'est qu'elle avait vu juste et, elle était très heureuse de compter bientôt un nouveau né dans la famille, cela sera une fille ou un garçon? Prenant la main de sa mère, regardant Rosy, elle s'occupait de l'enfant qui, avait été apporter par Héléna mais, apparemment ce petit être ne sentait pas bon. Sa mère la tenait dans ses bras et, la petite s'était arrêtée de pleurer. Voyant que Marie s'en occupait bien, elle était sur qu'elle était une mère admirable mais, elle le serait encore plus avec son futur enfant.

C'est que la petite était, agitée, elle envoyait de l'eau partout. Riant en la voyait faire, cela égayait un peu la salle, avec tous ces blessés, c'était difficile de ne pas rester triste mais, le sourire revenait un peu. Regardant sa mère, allant chercher ce qu'il fallait, elle fut coupée dans son élan, Rosy avait déjà tout amener, elle était rapide. Les écoutant parler, il est vrai que la petite avait eu de la chance, elle avait été sauvée. Souriant, elle la regarda s'amuser avec les cheveux de Marie, la pauvre était déjà trempée la, elle allait devoir se battre avec une petite teigne.

Regardant Rosy, elle lui sourit.

Oui, Marie est comme une mère pour moi, son mari est un père, j'ai trouver en eux une seconde famille que, j'aime énormément.

Rosy avait la petite dans les bras mais, Cara se senti soudainement à part, pourquoi? Elle ne savait pas. Les deux femmes avaient l'air de bien maîtriser la situation mais, elle voyait qu'elles parlaient beaucoup plus entre elles, était elle jalouse? Non, un peu mais, elle voulait aider aussi.