[RP] Bureaux de l'Hôtel de ville

Anjhely se laissait porter par les évènements comme la feuille au gré du vent. Elle se sentait bien et ce depuis longtemps. Caché sous le feuillage du sol jouant le rôle, un instant de voilage, les cachant aux yeux des curieux et du monde. Seul le Très Haut était témoin de leurs faits et gestes mais pour l'instant elle n'avait envie de penser à rien. Juste se laisser porter par le bruissement du vent entre les branchages.

Il la flattait de mots dont elle n'avait plus le souvenir d'en avoir entendu depuis longtemps. Quand avait-elle eut de si beaux compliments pour la dernière fois? Même Firenze ne lui disait plus de mots tendre! Seule! Elle était seule dans ce monde où seul la cupidité, l'ignominie, les apparences comptaient. Il fallait paraître et c'est tout ce qu'il comptait. Mais elle n'était pas de ceux-là et ne le serait jamais. Elle était elle et personne d'autres! Elle ne jouerait pas un rôle dont certains avaient fait leurs spécialités pour obtenir quelques avantages.

Elle le regarda allonger sur l'herbe. Il lui rappela beaucoup de souvenirs qui semblaient si loin. Un passé qu'elle ne voulait oublié tant le présent était un enfer. Son esprit vagabondant elle fit de même à ses côtés.

Monsieur Ferdinand, vous me semblez un vil flatteur mais néanmoins je vous remercie il est toujours agréable de recevoir des compliments.

Devrais-je me méfier de vous? La vie est ainsi faite. Nous rencontrons des personnes au hasard de notre vie que le Très Haut met sur notre route. Bonne ou mauvaise, elle nous apporte toujours quelques choses et c'est qui fait que nous sommes nous.

Je ne suis ce que je suis parce qu'un jour j'ai rencontré la bonne personne. Celle qui m'a tout appris, qui m'a guidée et sans qui je ne serais rien. L'on n'apprends des autres comme de l'histoire. Nous ne pouvons faire sans.

Quand à la vie, elle m'a apportée bien des bonheurs mais certainement autant de malheur. Mais c'est parce que justement parfois elle est belle et douce que nous pouvons continuer d'avancer sinon rien ne servirait de continuer et la laisser s'écouler comme un fleuve s'écoulant vers la mer et y mourir.

Que pouvait-elle ajoutée de plus à la tristesse qui parfois l'envahissait.

J'écoute cette douce voix posée et mélodieuse ! C'est une personne sensée qui a su tirer les leçons de la vie, leçons qu'on reçoit sans avoir jamais voulu les aprendre.
Elle parle ave nostalgie, presque qu'une pointe de tristesse. Sans doute la vie luia-t-elle apporté quelques bonheurs, comme à tout le monde, mais ces bonheurs se sont effrités avec le temps et retombés à plat comme un soufflé.
Quelqu'un a dit, je ne sais plus qui, pardonnez-moi, : on mérite toujours nos rencontres ! C'est vrai que par moments on se retrouve confronter à des choix qui engagent notre destiné ! Mais il faut bien avancer dans la vie. Le choix a-t-il été bon ? Seule l'expérience nous le dira, mais quand on le saura, si nous n'avons pas pris la bonne option, il sera trop tard pour revenir en arrière.
Donc, ma philosophie à moi, celle que j'applique dans ma vie tout en sachant que ce n'est pas la meilleure, c'est d'essayer d'avoir le moins de choix possible ! Je m'en remets toujours aux autres, au destin, au hasard, à la chance pour décider de ce qui va m'advenir ou pas ! Sauf bien sûr si l'affaire me passionne vraiment, dans ce cas je n'hésite pas à intervenir.
En contrepartie, je ne me permets pas de médire contre le destin, la malchance, Dieu ou les autres ! J'accepte mon sort, en étant persuadé qu'une bonne étoile veille sur moi et qu'elle choisit ce qu'il ya de meilleur pour moi bien mieux que je ne le ferais moi même !

Je ris un peu bêtement, parce que je me doute bien que ma philosophie à deux balles n'a aucune chance d'impressionner la femme d'un Secrétaire d'Etat à la Guerre même si ce dernier la délaisse un peu.
Vous avez bien raison, la vie est une maîtresse exigeante, maîtresse dans le sens de femme du maître et non pas d'amante !
Elle distribue caresse et paire de claques avec la même régularité sans nous fournir la moindre explication ! Cependant, il nous faut reconnaître qu'elle pétille de mille charmes imprévisibles et mystérieux sans cesse renouvelés ce qui fait qu'on l'adore comme une déesse dure et injuste mais parfois si bonne et généreuse !Tout ce beau discours, Anjhély, pour vous faire comprendre que vous n'avez aucune raison de vous méfier de moi ! Je ne donne jamais rien à une femme qu'elle ne me l'ait pas demandé auparavant !

Je reste étendu sur ce carré d'herbe, les bras repliés sous ma nuque. Je n'ai pas ouvert les yeux de toute la durée de mon exposé mais je devine le beau et grave visage de la jeune femme penché sur moi et me scrutant avec un peu d'étonnement et peut-être même un peu d'intérêt.
Quand vous serez bien reposée, on n'irait pas boire un verre quelque part ?

Elle l'écoutait, il semblait plein de bon sens mais que pouvait-il savoir de sa vie. Elle ne lui avait pas fait de cadeau et elle ne lui en ferait certainement pas maintenant. Elle avait pourtant connu le bonheur en rencontrant Firenze, Léonore et Alexandre et en ayant ses enfants et elle ne serait jamais assez reconnaissante au Très-Haut pour cela.

Elle se redressa appuyant sa tête contre sa main pour le regarder. Il semblait tant apaiser qu'elle aurait voulu connaître ce sentiment. Un étrange sentiment se faisait sentir en elle, une envie de l'interdit comme au temps où elle avait été avec Firenze alors qu'il était encore marié. Sans le vouloir, son visage et ses lèvres se rapprochèrent des siennes les effleurant presque. Mais se reprenant, elle se redressa et se releva.

Vous avez raison. Allons boire quelques choses! Je connais une petite auberge pas très loin.

[suite ici auberge de Paris]

Apres une longue nuit a classer et ranger les dossiers, Coco se leva de son bureau et s'etira pour se degourdir les jambes. Elle se dirigea vers le bureau d'Anjhely, et toqua a la porte mais aucune reponse, il etait encore bonne heure et la jeune femme devait etre encore en train de dormir dans les bras de son epoux.

La mairesse poussa la porte pris une plume et un velin et ecrivit quelque mots

Citation :

Bonjour

Suite a certaine denree manquante sur le marché je me rend chez nos voisins afin d'avoir des prix et de remplir un peu plus le marche de paris de denree diverse et en tout genre. Si il y a un soucis n'hesitez pas mon pigeonnier reste a disposition, je rentre au plus tot

Bien a vous

Cococcinelle83, mairesse de paris

Coco deposa le velin sur le bureau bien en vue et se dirigea vers chez elle afin de preparer ses affaires et d'organiser le voyage pour partir le soir meme

La nuit avait été courtes mais comme tous les matins Anjhely se rendait à la mairie après avoir fait un tour sur le marché. La veille, elle avait réussit à voir la mairesse pour discuter de ce qui l'inquiétait mais elle verrait. Voilà bien longtemps qu'elle ne s'était plus occupée d'une mairie.

En arrivant, elle trouva une mairie vide. Elle se redit dans son bureau où elle trouva un courrier de la mairesse. Elle ne fut pas étonnée puisqu'elle lui en avait déjà parlé il y a quelques semaines. Elle se chargerait de la mairie en attendant son retour.

Héléna n'attendait pas trop longtemps, quand une voix se fit entendre, poussant la porte, voyant madame la mairesse à son bureau pencher sur des dossiers.


- Bonjours madame la mairesse, je suis Hélèna De Lhavilland , épouse du docteur Wesley baron D'arques, je me suis permise de venir vous voir, comme je vous l'ait dit par missive, j'aimerai vous aider aussi , car je sais combien vous avez de travail au conseil municipal et si je peux vous apporter mon aide je le ferai avec dévouement; et que j'ai envie d'apprendre, de donnee le meilleur de moi même pour notre belle Ville de Paris.

- Bien sure madame, je suivrais aussi vos conseils , je suis aussi boulangère de Paris.

toujours notre marco remplaçant d'Hélèna se trouvait avec une dame qui se serai faite dépouiller sur les routes et blessée aussi il allait en parler au maire

traversant le couloir,laissant la porte ouverte , il se grattait la tête comme si ce n'est pas possible de s'en prendre à une jeune demoiselle

il toqua à la porte trouvait madame la mairesse en plein travail dans ses dossier

madame la mairesse, je suis Marco, je remplace dame Hélèna le temps de son absence se tenant en respect

- j'ai dans le bureau des accueil une dame un peu perdue, elle aurai été agresser sur les routes et abandonner par son parain... quel malotrus , enfin voila, il n'a rien pour manger que 4 Louis en poche si vous pouviez venir la voir, lui donner la marche à suivre pour porter plainte, je pense qu'elle serai ravie d'avoir un peu d'aide voila ce qu'elle a pu me dire .

Citation :

il est vrai que je ne sais a qui m'adresser pour porter plainte
et m'en remettrais à vous avec grand plaisir....
Ne vous inquiétez pas pour mes blessures, elles sont toutes fraiches
et donc douloureuse mais bientot il n'en restera que d'élégantes
marques bleues si je puis dire

elle s'apelle daisy, je lui ait proposer de se rendre à l’hôpital ou je peux l'accompagner pour se faire soigner, mais je crois qu'elle n'y tient pas aussi peut etre avec vos conseils elle sera plus apte à vous écouter, je vous remerci madame pour elle .

Citation :

ce qui m'empeche de trouver sur le marché quoi que ce soit
pour me nourrir aujourd'hui....

on ne va pas la laisser sans manger tout de même ? hein madame on a le sens de l'hospitalité ici à Paris .

Coco recu un pli qu'elle se mit a lire puis fronca les sourcils, elle n'avait rien permis et avait oublier d'en parler a Anne, elle prit de quoi ecrire et repondit

Citation :

Messire Wesley de Lhavilland - Baron d'Arques
Ministre des Affaires Etrangères

j'ai en effet ete solliciter pour une demande de placardage, mais je n'ai rien autoriser je devais en parler a dame Anne avant toute chose, mais cela m'est sortit de la tete, et je vais de ce pas en informer celle ci, je ne savais pas que l'annonce avait ete afficher de partout

en ce qui concerne de rester en contacte avec la filiere hierarchique, je n'ai meme pas les acces que je devrais avoir pour m'y rendre

je vous prie d'agreer mes sentiments distinguer

Cordialement

Cococcinelle83, mairesse de paris

Un messager venu de d'Amien déposa une missive pour la mairesse, Coccocinelle, puis tourna les talons toute en saluant cordialement les gardes à l'entrée de la mairie .....

Spoiler:

En ce jour de janvier, je notais sur le registre de paris les arrivants, beaucoup hélas partaient vers d'autres lieux, dans un soupir, tout en refermant le livre en ce jours du 3 Janvier 1652 le parquant d'un marque page .

quand j'entendis une voix , bien évident je le connaissais , mais n'en fit aucune remarque

- Bonjours Monsieur, je suis Hélèna De Lhavilland une des conseillère de la mairie et plus a l'accueil.
Je vous en prie prenez place, voulez vous boire quelques chose ?

tout en lui désignant le fauteuil

Je suis à votre écoute que puis-je faire pour vous ?

Cet après-midi là, Marie-Jeanne était passée rapidement en taverne pour se réchauffer. Elle y avait ainsi rencontré Firenze qui lui avait confié, peu de temps avant qu'elle ne parte pour faire sa ronde au marché, qu'il avait travaillé sur la question de la grille des prix. Intéressée par une personne avec qui échanger à ce propos, elle l'avait donc tout naturellement invité à venir la voir dans son bureau pour qu'ils en discutent.

Quand elle revint à la mairie donc, elle croisa Firenze, qui venait visiblement d'arriver et été accueilli par Hélèna. Elle alla alors à leur rencontre avant que Firenze ne s'asseye.

- Bonjour Hélèna !

Puis se tournant vers Firenze.

- Messire... Ravie de vous revoir si rapidement. Vous venez au sujet de la grille des prix ? Voulez-vous me suivre dans mon bureau ?

Puis elle se tourna vers Hélène en souriant.

- Excuse-moi Hélèna, je n'ai pas eu le temps de prévenir et je pensais être rentrée avant...