[RP] Eglise Paroissiale Pascale de Paris

Salue tout le monde , que du beau monde , voire des amis .
Je m'approche de Camille .

Votre Eminence , je me porte garant de ma nièce Camille vis à vis de son attachement à la doctrine de St Pascal

petit baiser à Camille , sourire à la Duchesse .
Un peu de fierté m'envahit , elle est toute mignone ma nièce , elle fera tourner des t^tes à Paris .

Je m'étais préparée en vue de l'immersion de Camille Martin. Après avoir mis le habit sacerdotaux j'entrais dans la pièce et saluais tout le monde.

Bonjour Camille, monsieur Joackim, n'est-ce pas? Parfait. Nous allons pouvoir commencer.

Je me tus et fis signe à Camille et à Joackim de me suivre jusqu'aux fonds.

Tout Puissant, tu nous a envoyé Pascal pour qu'il nous révèle ton infini sagesse.
Il purifia le monde par le rite que s’apprête à recevoir Dame Camille Martin
Par ces paroles Tout Puissant fait de cette eau claire et limpide le symbole de ta pureté en la bénissant de par mes mains qui te servent.

Je lui soufflais alors de retenir sa respiration 3 fois pour l'immerger entièrement.

Ma fille je fais de toi par cette immersion une pascalienne.

Nous sortîmes et je lui tendis une serviette bien épaisse pour éviter qu'elle attrape froid.

Par les paroles que je viens de prononcer , Pascal fit un de ses premiers Baptêmes dans une fontaine de village.
Récitons ensemble le Crédo.


"Je crois en Pascal

Humble Paysan par qui la vérité Divine fût révélé aux Hommes.
Je crois en la révélation, aux préceptes d'amour, de paix, de dialogue et de débat qu'il nous a transmis.
Je rejetterai le culte de la mort et observerai le bonheur de la vie qui réside sous toute forme et dont le tout puissant en est l'auteur.
Je crois en Pascal, Prophète et saint et place ma foy dans son église.
C'est ma foy."

Je lui tendis alors le cierge.


Il éclairera ton chemin dans la foi et la raison, t'éloignera de la perfidie et de l'incroyance.

Pendant qu'elle se séchait, je complétais le certificat.

Voici votre certificat qui prouve votre bapteme




Et voici pour finir la médaille de ton engagement envers Pascal.


A présent tout était fini.

Camille accueille son parrain, et à peine est-il là qu'elle est plongée dans l'eau glaciale, par trois fois.

- Ma fille je fais de toi par cette immersion une pascalienne. Par les paroles que je viens de prononcer , Pascal fit un de ses premiers Baptêmes dans une fontaine de village.
Récitons ensemble le Crédo.

Camille sort de l'eau telle une ondine... congelée.

- glaglaglaaaaaaaaaaa... mer... glagla... ci... glaglagla... ma... claclaclac -dents qui claquent !-... Mère. Je... suis fière... glagla clac clac... d'être... glagla... une pascaclac.... lienne.

Puis elle récite le Credo.

- Je crois glaglagla... en Pascal

Hum...claclaclac... ble Paysan par ... qui la glaglagla Divine fût révélé aux clacclacclac... Hommes.
Je crois en la glaglaa... lation, aux préceptes d'amour, de paix, de crac crac... euh non... dialogue et de débat qu'il nous a transmis.
Je rejetterai le culte de la mort glagla... -si je survis au coup de froid- et observerai le clicclac... bonheur de la vie qui réside sous toute forme et dont le tout puissant en est l'auteur.
Je crois en glaclac... Pascal, Prophète et saint et place ma foy dans son église.

C'est ma glaglagla... brrrr... foy.

J'assiste désolé au spectacle, Camille n'a pas bien choisit la période pour se faire baptiser.
L'écouter, simplement l'écouter me donne des frissons. Je vais lui mettre ma cape pour aller se rhabiller .

je lui chuchotte : Courage n ça va être fini

je vais vite faire allumer un brasero dans mon carosse .

Allez viens , je vais faire livrer du vin chaud et des sapins en pain d'épice , nous rentrons !

Je vais remercier les personnes présentes que je sais revoir sous peu .

Messe du 15 avril

Après avoir processionné, je laissais les fidèles s'installaient. Je les regardais tous joyeux en cette grande fête.

Aujourd'hui est un jour que nous cherrissons tous dans nos cœurs. C'est en ce jour que notre grand prophète Pascal à reçu la Lumière qu'il a pu enfin nous éclairer vers le chemin de notre créateur. Laissons Le Livre de l'Histoire parlait à notre place:

Chapitre I- Des Fausse Religion
5. le Créateur décida alors qu'il était venu le temps, en l'an 1648, de rappeler ses créatures préférés qu'elle était l'Amour divin, celui des premiers jours de la Création. Il trouva un jeune homme dans le monde et lui enseigna la Vérité Divine, afin que les hommes retrouvent le chemin des vertus et puissent se réconcilier avec Son amour. Cet homme, c'est moi, Pascal.

Pascal prend alors la parole pour nous expliquer quelle fut sa révélation:

Chapitre II – La révélation

1. Moi, Pascal, alors pieux croyant de l'Eglise de l'époque, vais vous décrire la révélation qui me fut faite en l'an 1648, alors que j'étais en train de labourer mon champ. Le fait que je fusse réveiller à ce moment prouve que ce ne fut pas le fruit d'un quelconque songe, mais bien celui de la Volonté du Créateur. Je ne le remercierai d'ailleurs jamais assez de m'avoir confié la Vérité Divine et la mission de la transmettre au monde entier.

2. Voici comment tout cela commença: Alors que je plantais mes légumes, Le ciel s'assombrit, se chargeant de ténébreux nuages. Le tonnerre gronda et une pluie noire se mit à tomber, les montagnes et l'herbe prirent une couleur de sang et des formes surgirent d'un peu partout. Elles étaient innombrables et ressemblaient fort peu à des êtres humains, mais plutôt à des mi-hommes et mi-bêtes sauvages. Certaines d'entre elles se battaient sans la moindre pitié, s'arrachant les membres avec les dents, d'autres se violer avec férocité, jusqu'au sang, d'autres encore étaient monstrueusement grasses et attrapaient avec peine ce qui passaient à leur portée. Je tremblais de tout mon être, les cris de souffrance des pauvres victimes résonnaient dans mon cœur. Je pleurais de chaudes larmes, tant l'endroit était horrible, et pour cause, c'était l'enfer.

3. Heureusement pour moi, le ciel se mit à briller d'une intense lumière blanche. J'étais complétement ébloui mais je gardais tout de même mes yeux ouverts. Car cette lumière n'était pas comme celle du soleil, qui fait mal et brule. Elle, m'apaisait du malheur dont je fus témoin et commençait à me procurer une immense joie. Cette lumière bienfaitrice apporta, au fur et à mesure de l'adaptation de mes yeux, son lot de formes. Icelles étaient différentes des premières dans le fait qu'elles ressemblaient fortement à des êtres humains, quoi qu'elles possédaient de grandes ailles blanches et un anneau lumineux au dessus de leur chef. Au contraires des autres, elles resplendissaient d'amour et de douceur, leur regards étaient pleins de bonté et de tendresse, car c'étaient les Saints du Créateur.

4. J’avais en face de moi toutes les âmes des femmes et les hommes des siècles passés qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut d’Anges. Aucun d'entre eux n'était supérieur aux autres. Il n'y avait aucun Archange, car le Très-Haut ne faisait aucune différence parmi ses enfants les plus fidèles. Derrière eux, je voyais de vastes et magnifiques paysages idylliques. C'étaient les cieux, demeure du Très-Haut où vivaient, dans un pur bonheur, quelques âmes vertueuses.

5. Alors que j'étais en pleine contemplation, j'entendis une voix affectueuse et calme me dire: " Je t'ai fait venir à Moi et voulu que tu découvre ce que tout humain peut connaître après sa mort. Tu as visité l'enfer, a craint les damnés, et te voici au Paradis, contemplant les bénis." Je compris que c'était le Très-Haut Lui-même qui m'adressait ce divin message. " Vois comment il y a un fort déséquilibre entre ces deux mondes. Dans les premiers jours de Ma Création, j'avais instruit Mes enfants du jugement de leur âme. Lorsqu'un humain a vécu dans la vertu, s’étant ainsi conformé à Ma divine parole, Je lui accordes le droit d’accéder en ces lieux, au Paradis. S'il se détourne de la vertu, refusant d'écouter Ma Parole, qu'il s'abandonne aux plaisirs terrestres, à son instinct, Je l'envoie en Enfer, pour y être puni pour l'éternité. Je vous aime, mais c'est également à vous de m'aimer."

6. " Hélas, Ma Parole s'est perdue dans les gouffres du temps, parce que les hommes ont fait l'erreur de vouloir vivre en parfaite communion avec Moi. J'ai décidé aujourd'hui de leur accorder une deuxième chance, en t'inspirant à toi, Pascal, la Vérité Divine. Ta mission sera de la transmettre au monde et de répandre la Vraie Foy. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, si vous oubliez à nouveau l'amour que J'ai pour vous et que vous m'aimiez plus à nouveau, je vous détruirai, car vous n'auriez alors plus aucun sens. Maintenant va proclamer la bonne nouvelle du salut!"[/black]

Je me taisais alors un instant avant de reprendre.

[black]Pascal poursuit ainsi dans le Chapitre III – Le Prophète.


1. Instruit de la Vérité Divine par le Créateur, j'entrepris alors de répandre Sa Parole. Je commença par le Nord de la France, là où je vivais. Je voyageai de ville en ville et rencontrai très vite un franc sucés, comme si les peuples aveugles n'attendaient plus que la lumière pour pouvoir enfin de recouvrer la vu. Ma doctrine avait séduit bon nombre de fidèles de l'église de l'époque. On commença alors à parler de "Foy Pascalienne".

2. En ce temps incertains et particulièrement dangereux, j'offrais à tous fidèles un message d'espérance. les peuples commencèrent à se diviser, d'un côté les nouveaux fidèles à la Vraie Foy Pascalienne, et de l'autre les fidèles aux fausses croyances de l'histoire. On commença alors à parler de "schisme" et de "Sainte & Véritable Religion Pascalienne".

3. les rois et empereurs de l'Europe occidentale commencèrent alors à craindre que des révoltes et des émeutes ne se produisent en leurs royaumes et empires et décidèrent de se réunir secrètement à Reims afin de trouver une solution. Après quelques jours de débat, ces souverains m'invitèrent à venir les rejoindre à la diète de Reims. Craignant un assassina, je fis un appel à tous mes disciples. Ce que je vis fut extraordinaire: Mon message s'était répandue en dehors de mes espérances, puisque plus de vingt mille fidèles me suivirent jusqu'au lieu de rendez vous. Devant la grandeur du "Peuple du Créateur", les Souverains décidèrent de se reconvertir et proclamèrent en leur Royaume et Empire la Sainte & Véritable Religion Pascalienne comme étant la religion de leur État.

4. Ainsi, pour ne pas que la Vraye Foy ne soit oubliée, en octobre 1648, fut instauré la Véritable & Sainte Eglise Pascale, dont je m'installa en tant que Premier Souverain Pontife. La diète précisa également que la région du Remensis située des rives de la Marne à celles de l'Aisne serait désormais sous souveraineté pontificale et siège des nouveaux états ecclésiaux. Était venu le Temps du Renouveau!

Et c'est ainsi que nous avons pu connaître le véritable Amour et le véritable Créateur. Rendons grâce à eux d'avoir permis à nous masse d'humbles fidèles que nous sommes d'être éclairés ainsi par la Divine Vérité. Chantons mes sœurs, mes frères notre Amour:

Créateur, je vous aime avec la soumission que m'inspire la présence de votre souveraine grandeur.
Je crois en vous, parce que vous êtes la vérité même.
J'espère en vous, parce que vous êtes infiniment bon.
Je vous aime de tout mon cœur, parce que vous m'avez créé.
J'aime mon prochain, comme je vous aime, car tel est votre volonté.

C'est mon amour.


Je me tus un instant et repris:

Renouvellons ici encore le vœux de croire au Très Haut et en son prophète Pascal:

Je crois au Très-Haut, Créateur de Toute Chose, qui forma de la poussière de la terre le corps de l'Homme et de Son amour il lui donna une âme.
Je crois à Saint Père Pascal, Son prophète, seul détenteur de la divine vérité, qui a ouvert la voie de notre possible rédemption et réconciliation avec Lui.
Je crois fermement à toutes les vérités qu'Il a révélé à Son Prophète Saint Père Pascal et qu'Il m'enseigne par Son Eglise, parce qu'Il ne peut se tromper, ni me tromper.
Je crois en la Sainte & Véritable Église, Son peuple, qui célèbre la gloire de sa grâce et proclame la bonne nouvelle du Salut.

C'est ma foi.

Je bénis la salle et signala par la même la fin de la prière.

Un mariage est toujours un jour de fête, qui plus est quand il s' agit de celui d' une servante de Pascal. Aussi le Cardinal était plutôt jovial en se préparant. Les dessins du Tout Puissant étaient tortueux à souhait, marier une prêtresse de Pascal à un soldat dans l'âme.
Le plus étonnant étant que de notoriété publique Firenze n' était pas un grand pratiquant. Une dualité intéressante.

Le Cardinal eut un sourire en revenant vers le devant de l' Autel. Ce n' était pas deux fonctions qu' il allait unir mais un homme et une femme qui c' étaient trouvés et c' étaient mutuellement apprécier. Le reste n' était que façade aux yeux de Pascal.
Connaissant l' Abbesse, il avait fait simple, ce qui devrait aussi mettre plus à l' aise Firenze.

Le Cardinal fit signe aux servants d' église d' ouvrir les portes pendant que les cloches sonnaient à tout va sur les toits de Paris.

J'arrivais à l'église vêtue de ma robe azur pour assister au mariage de ma filleule Anne-Marie. Je de me devais d'y être car j'étais son témoin. Luc étais déjà là voyant à tout avant le début de la cérémonie.

Une cérémonie toute en simplicité serait ce mariage. À l'image même des époux. J'entrai par la grande porte celle ci venait de s'ouvrir comme je montais le parvis.

J'allais rejoindre Luc au devant de l'autel pour attendre le marié et les invités... et bien entendu la grande dame du jour Anne-Marie


-Bonjour mon coeur...

Entrèrent la gouvernante tenant Sacha et Alexia, la nourrice qui tenait Laurent et Enzon et une femme de chambre s'occupant de Louise, ma fille aveugle. Elles saluèrent les gens présents et laissèrent Firenze embrasser les enfants.

Madame arrive dans la prochaine voiture. Il n'y avait pas de place pour tout le monde dans sa voiture, indiqua la gouvernante

J'arrivais accompagner de Victoria qui jouait officiellement le rôle de demoiselle d'honneur mais officieusement elle m'aidait à ne pas pas trop stressée. Car j'étais dans un tel état de joie et de malheur passant d'une émotion à une autre avec rapidité surprenante. Juste avant de descendre de la voiture, je séchais les quelques larmes qui avaient coulés et me refardait rapidement. J'entrais enfin dans l'église dans la robe de mariée que j'avais soigneuseument choisi. J'avançais sans aller trop vite car il n'aurait tenu qu'à mes jambes de courir. Je ne parvenais pas à distinguer les pesonnes mais une fois arriver à hauteur de Firenze, je vis sa tenue...Je crus que j'allais défaillir et Victoria me soutint discrètement. Le voile que je portais me permettait au moins de masquer quelque peu mes émotions. Je levais les yeux vers Firenze, reconnaissante du geste qu'il faisait et reconnaissant là sa délicatesse et sa sensibilité naturelle. Je me tournais alors vers Luc et Maria.

Bonjour Maria, Luc.

Tremblante, je ne parvenais qu'avec peine à me calmer. Je priais silencieusement le Très-Haut de m'aider à retrouver le calme. C'était certes mon deuxième mariage mais c'était bien le premier que je faisais par inclination. De plus, je réalisais danvantage à mes 18 ans que trois ans auparavant ce que cela signifiait. Néanmoins, j'étais aussi plus apte à me maitriser et je parvins enfin à retoruver mon calme pouvant alors porter toute mon attention à la cérémonie.

J'entendis la question de Luc. J'avouais l'ignorer...Je me tournais vers Firenze et je commençais à articuler:

Pour moi, personne ne viendra ami peut-être Firenze...?

Je me tus le laissant répondre.

Je récitais les paroles de prières en même temps que Luc. Puis vint la question, la fameuse question. Pour autant, je ne pris le temps de réfléchir et répondie:

J'aime Firenze, je veux partager le restant de mes jours avec lui à ses côtés. Je désire l'épouser pour que notre amour soit enfin officiel tant devant le Créateur que les hommes.

Je n'avais plus rien d'autres à ajouter, mon état parlant pour moi sur certaines raisons. A présent, il était vrai qu'il me tardait qu'elle finisse vite car je commençais à regretter d'avoir pris une robe si lourde. Je m'appuiais très légèrement sur la main de Firenze et pria le Très Haut pour qu'il me soutienne d'autant plus qu'un malheur n'arrivant jamais seul, le bébé commençais à remuer plus que de coutume.

Je souriais à ma filleule heureuse qu'elle puisse enfin épouser l'homme qu'elle aime.
Heureuse que les beaux jours soient enfin là pour Anne Marie.

Cette dernière nous dit ce pourquoi elle voulait épouser Firenze en ce jour.... lorsque vint le temps à ce dernier de nous faire part de son vœux d'épouser ma filleule. un grand homme arriva avec grand fracas brisant quelque peu la bulle de la cérémonie il ne manquait plus que les enfants aient peur de lui.... Qui était il pour faire tout ce bruit en entrant dans la maison de Pascal... Quoi qu'il en soit je reportais mon attention à la cérémonie sachant que Luc allait poursuivre tout de même et qu'il s'occuperait de la demande du sieur ultérieurement dès le mariage fini.


J'attendais donc que Firenze parle..... ensuite ce serait aux témoins de parler.... déjà j'avais pensé au témoignage que j'allais faire pour ma filleule.... des émotions feraient surement surface mais la joie côtoie souvent la tristesse. Deux sentiments si contradictoires mais si près l'un de l'autre....

Le Cardinal n' était pas aveugle pour le ventre de l' Abbesse.... en d' autre temps cela aurait même causé des soucis. Mais bon la situation venant à se légaliser devant Pascal. Puis avant d' être au service de Pascal, Luc avait été homme tout court, de sacs et de cordes même, aussi il était loin d' appliquer à la lettre le dogme de l' église.....Dans toute chose il y avait à boire et à manger.... et il fallait faire la part des choses.

Si il devait se mettre à appliquer la règle, bien des doigts en prendraient un coup. Le principal étant que ils soient devant lui pour se marier et si cet enfant était le fruit en avance de leur amour, le Cardinal n' y voyait aucun inconvénient.
- Bien plus que par vos paroles,.... votre amour l' un pour l' autre se voit...
Un sourire franc aux deux, avant de rajouter,
- Pour moi Pascale est amour envers toutes choses, plus que vos engagements que vous venez de prononcer, ce qui compte réellement c' est de vous regarder chaque jour, jours après jours, et de lire l' un dans l' autre la même étincelle que au premier jour. Le même désir, heu pas forcément charnel..mais de communion d' esprit. Parfois le simple plaisir de vous lever le matin ensemble et de vous retrouver ensemble le soir après une juste journée de labeur.
Hou là je partais dans un prêche..
- Si je suis le témoin " céleste " de votre union devant Pascal et le Tout Puissant, vos témoins terrestres vont nous dire pourquoi ils ont accepté de représenter les hommes pour garantir de la validité de votre union...
Je regardais tour à tour les témoins, avec un sourire à Maria.