[RP] Domaine de Nérine Blanche

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

Le Chancelier de Saint-Pierre-Port avait acquit cette bâtisse délabrée le premier Février de l’an de grâce 1650, délabrée, le mot était faible,
un trou béant sur la toiture du coté de l’aile droite proche de la cheminée de briques rouge laissait entrer l’eau de pluie, les enduits de la façade
s’écaillait laissant tomber parfois quelques plaques au risque de blesser quelqu’un et les magnifiques jardins qui ont du jadis faire la beauté
du domaine avaient complètement disparus.

Le pire fut à l’intérieur du manoir, les diverses boiseries et voilages avaient été rongé par de petits et microscopiques rongeurs,
des vrillettes et autres charançons.

Mais l’acharnement du jeune homme fut décuplé lorsqu’il rencontrait la jeune et surtout très belle Argentière de Saint-Pierre-Port.
Jouissant d’une bonne réputation financière, il entreprit de grands travaux de réfection, et réussit avec patience à en faire quelque chose
de convenable qu’il Baptisait du nom de sa fleur fétiche.

Messages : 28 Date d'inscription : 30/06/2010

Mary devait venir en fin de journée elle était là. Elle arrivait devant la maison ... plutôt la grande maison du Chancelier , elle qui n'étais pas habituée à voir aussi grand d'un coup, elle était impressionnée, elle longea l'allée et alla frapper à la porte .

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

Le Chancelier avait quitté les habits de sa fonction, et se mit à ranger comme il le put le domaine, il ouvrait les grandes fenêtres afin d’aérer les diverses pièces, rangeait les diverses choses éparpillées ici et là.
Une petite heure s’était écoulée lorsqu’il entendit de légers coups sur la porte principale de la bâtisse. Chric avait laissé le portail ouvert, il devait recevoir Mary, venue fraichement d’Angleterre, qu’il avait rencontrée dans la journée et qui devait entrer à son service pour le bien de la bâtisse.
Il se dirigeait prestement à son encontre. Il ouvrit la lourde porte et s’adressait à la jeune femme en ses mots.

Je vous souhaite la bienvenue ici au « Domaine de Nérine Blanche», cette demeure sera la votre le temps que vous le désirerez.
Entrez je vous en pris.

Messages : 28 Date d'inscription : 30/06/2010

Elle n'attendit pas longtemps pour qu'il vienne lui ouvrir.

"Je vous souhaite la bienvenue ici au « Domaine de Nérine Blanche», cette demeure sera la votre le temps que vous le désirerez.
Entrez je vous en pris."

Elle lui sourit légèrement puis entra , elle regardait autour et lui dit en même temps .

- C'est un magnifique maison , que vous ... avez .

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

Le Chancelier fit entrer la jeune femme dans le hall de la bâtisse.

Chez nous, on dit « une maison »

Dit-il en souriant.

Effectivement vous avez raison, mais vous n’avez vu que l’extérieure, à l’intérieure il me reste encore beaucoup de chose à faire vous savez.
Vous n’avez aucun bagage ? Aucunes malles ou cantines ne vous accompagne ?

Messages : 28 Date d'inscription : 30/06/2010

"Chez nous, on dit « une maison » "

- Oui c'est vrai, une maison .

Elle sourit .

"Effectivement vous avez raison, mais vous n’avez vu que l’extérieure, à l’intérieure il me reste encore beaucoup de chose à faire vous savez.
Vous n’avez aucun bagage ? Aucunes malles ou cantines ne vous accompagne ?"

- Oh, si mes parents vont les faire envoyer de Angleterre en France, je leur écrirais, j'ai juste quelques robes dans mon sac.

Elle avait un petit sac de voyage avec elle où elle avait mis le nécessaire, quelques robes, de quoi se nourrir et se laver .

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

Le Chancelier, soucieux du bien être de son invitée, se dit que la jeune femme aimerait pouvoir se rafraichir et se reposer un temps soit peu.

Très bien, je vais vous faire visiter vos appartements si vous le voulez bien, ainsi vous pourrez vous délasser un instant et profiter du domaine.
Vous pouvez visitez aller dans tous les coins et les recoins de la maison ne regarder surtout pas le désordre. .

Dit-il en grimpant les escaliers de marbre menant à l’aile droite de la bâtisse.

Je ne vous demanderais qu’une seule chose, c’est de ne pas vous aventurer du coté de l’aile gauche qui est en rénovation.
Je ne voudrais pas qu’il vous arrive malheur en cet endroit.
Prenez du repos car j'aurais grand besoin de vous, j'envisage d'inviter l'Argentière dans les prochains jours et je voudrais que tout soit parfait.

Messages : 28 Date d'inscription : 30/06/2010

Des appartements, elle avait bien entendu des appartements ! Elle qui s'attendait à une petite chambre , se qui aurait été normal .
Il parlait de désordre, elle ne voyait pas le désordre elle était en admirations sur les sculptures faîtes sur le mur . Elle le suivait en montant le grand escalier .

- L'aile gauche ? Une aile ? Un oiseaux ? Non ... ce devait être un synonyme de côté ... Très bien, je ne irais pas là bas.

C'était tellement beau qu'elle ne savait plus où donner de la tête .

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

Arrivant en haut des escaliers, le Chancelier indiquait à son hôte du jour ou se situait ses appartements, il était composé de trois chambres accolées,
il avait transformé l’une d’entre elle, celle du milieu, en petit salon afin que Mary fut à son aise.

Voilà la première chambre, je viens de terminer les travaux. Et ici vous avez un petit salon puis une autre chambre, choisissez la chambre qui vous satisfait, elle est votre.

Messages : 28 Date d'inscription : 30/06/2010

Ce n'était pas des chambres ah ça non ! C'était à peu de chose près la taille de la maison de ses parents .

- Merci mais c'est ...

Elle devait choisir en plus ...

- Euh je vais prendre celle ci alors ... la blanche .

En réalité elle indiquait la première qui lui passait par la tête .

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

Entendu, prenez la blanche pas de problème.
Entre les deux chambre vous avez un petit salon, vous pouvez, si vous le désirez, l’utilisé.

Je vous laisse vous installer, visité comme vous le désirez, vous ne commencerez à travailler pour moi que demain matin.
Heuuuu ….. Pardonné moi, je manque à mon hospitalité, si vous avez envi de vous restaurer, allez en cuisine au rez de chaussée, vous la trouverez surement sans mon aide.

Il faut dire qu’il n’avait pas l’habitude de recevoir du monde, surtout ici à Nérine Blanche.

Chric laissait la jeune femme, puis se rendait à la bibliothèque afin d'affiner le peu de ses connaissances de la France.

Messages : 28 Date d'inscription : 30/06/2010

Manger ? Elle n'avait pas faim. Il partit à la bibliothèque et lui dit qu'elle ne travaillerais que demain matin .

- Demain matin . Très bien je y serais .

Elle sourit puis une fois seule se met à la fenêtre et regarde dehors . C'était grand, elle n'avait pas l'habitude . Elle allait écrire à ses parents ce qui lui prendrait pas mal de temps et ensuite comme il commençait déjà à se faire tard . Elle irait dormir .

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

le Chancelier avait pour habitude de se lever à l’aurore, la journée commençait comme toutes les journées, un rapide passage dans la salle d’eau,
il enfilait ses habits de Chancelier, un morceau de jambon, un bout de fromage, un fruit pour la route, puis il se rendait à ses bureaux
de la Chancellerie au Palais ainsi qu’au Finances à la Mairie juché sur Nérin pour seul compagnon de route.
Aujourd’hui ce fut bien différent des autres jours, il ne laissait point sa demeure sans surveillance, Mary, la jeune et nouvelle intendante
du Domaine de Nérine était présente.
Chric ne lui donnait aucunes directives, se disant qu’elle saurait mieux que lui, trouver quelques occupations pour la journée.
Il faut dire que le jeune homme était pour le moins dans l’inquiétude, France ne s’était pas rendue au Palais la veille ce qui n’était pas dans ses habitudes, lui était il arrivé malheur, tant de questions sans réponses trottaient dans sa tête.

Messages : 28 Date d'inscription : 30/06/2010

Mary c'était levée tôt surement pas assez il était déjà partit . Elle fit une rapide toilette, une robe un tablier , les cheveux retenus en chignon elle descend .
Elle allait surement commencer par le ménage ... Ensuite elle irait voir ce qu'elle pourrait faire pour le repas .
Direction la cuisine c'est surement vers là que devait être le balais. Elle pris un vieux chiffon, un seau et commença à nettoyer le sol de l'entrée . La jeune femme était disons ... maniaque .
Après beaucoup d'heure passées à frotter et re frotter ... oui elle le veut bien aussi. Tout brillait , la poussière était faîte !
Elle reprit la direction des cuisine , elle connaissait un peu la cuisine. Elle n'allait pas cuisiner Anglais . Elle va voir au potager , après tout il y a peu être quelques légumes .
Oui, il y en avait elle décida d'en prendre quelques uns pour faire une soupe . Il fallait de la viande , elle va regarder en cuisine , du boeuf ... viande plutôt rare , enfin pour elle .
Elle prit un livre de recette qu'elle avait ramené de son pays . Ouuh cela n'avait pas l'air bien compliqué ...
Elle se mit au travail .

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

La journée avait été difficile, Chric avait dans la mâtiné posé sa démission à la Chancellerie afin de prendre le commandement de la Garde Princière en tant que Sénéchal, un poste assez prenant sachant que son prédécesseur l’avait laissé comme il l’avait trouvé ou presque.

Chevauchant Nérin, il rentrait en son domaine poussant le portail et longeant le petit chemin menant jusqu’à la bâtisse.
Traversant le petit jardin de fleurs, il se dirigeait vers l’écurie dans laquelle il laissait sa monture.

Attirer par une douce odeur de cuisine dont il suivait les émanations, il rejoignait Mary son intendante fraichement arrivée.

Bonjour, Mary comment allez vous ce jour ?
Quel est ce met qui disperse cette si bonne odeur ?
Vous qui disiez ne pas connaitre l’art de la table, je vois que vous vous ne débrouillez pas si mal que cela.

Dit-il relevant le couvercle de la marmite en essayant d’en savoir un peu plus.

Messages : 1406 Date d'inscription : 04/10/2009

Après quelques instants d'une marche accélérée, France arriva chez Chric. Elle n'y était jamais venue, et admira le domaine. Elle emprunta le chemin qui menait à la grande bâtisse, remarquant au passage les quelques fleurs qui ornaient encore le jardin. Elle repéra l'écurie, aux hennissements des chevaux.vec Son arrivée n'allait pas passer inaperçue avec ce vacarme...

Elle arriva enfin devant la maison, monta les escaliers du perron et frappa le heurtoir de la porte, attendant avec impatience qu'on vint lui ouvrir ....

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

A peine avait –il ouvert la marmite, que le bruit sourd résonnant du heurtoir de la grande porte de la demeure ainsi que les animaux de l’écurie se firent entendre.

Attendons-nous du monde ?

Interrogeait-il son intendante, étonné par la venue d’un visiteur.

Laissez Mary, je vais voir qui peut bien nous rendre visite, je vous laisse à votre entreprise, et cela m’a l’air véritablement délicieux, j’ai vraiment hâte de passer à table.

Chric époussetait son uniforme tout en traversant le long couloir juchant l’office et se rendait dans le hall d’entrée de marbres marron et beige assortis
de colonnes à collerettes dorées, ouvrait la porte ajourée au travers de laquelle il avait aperçu la silhouette de sa merveilleuse, le Lieutenant princier, France sa Divine.
Le jeune homme tendait sa main à la jeune femme l’accompagnant à s’engager dans la bâtisse.

France ma petite Fleur, quel plaisir pour mes yeux fatigués en cette fin d’après midi,
Comment vous portez vous ma Chère et Tendre ?
Mais ne restez pas sur le perron entrez donc, vous êtes magnifique comme toujours.

Le Sénéchal sentait son cœur s’emballer en sa poitrine, la venue de France ici, lui fessait le plus grand des bonheurs.

Messages : 1406 Date d'inscription : 04/10/2009

Citation :: France ma petite Fleur, quel plaisir pour mes yeux fatigués en cette fin d’après midi,
Comment vous portez vous ma Chère et Tendre ?
Mais ne restez pas sur le perron entrez donc, vous êtes magnifique comme toujours.

Je suis très heureuse moi aussi de vous voir ... Et merci pour tous ces compliments ! France se mit à rougir.

En fait, je venais voir comment vous allez ? Nous avons eu tant de travail ces derniers jours, que nous n'avons guère eu de temps pour nous. Et je venais voir aussi si vous pouviez m'aider à trouver quelques jolis meubles pour chez moi ... Mais quelle bonne odeur ? Il y a quelque chose qui mijote dans votre cuisine ?

La jeune femme était plutôt curieuse de voir l'intérieur de la demeure de Chrix L'extérieur érait déjà magnifique, et elle connaissair le goût sûr du jeune homme.

Me ferez-vous l'honneur de me faire visiter ? J'ai encore un peu de temps avant de retourner au Palais ...

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

Il est vrai que nous n’avons pas eu un instant à nous, j’en suis fortement désolé France, vous avez raison, depuis votre nomination et la mienne,
le temps nous a manqué pour nous retrouver, certainement vous avez eue beaucoup à faire au Palais avec tous les évènements.
Le pape et tous les soucis qu’il a engendrés et tous ses nouveaux arrivants venus du continent voisin, ce ne doit pas être de tout repos je suppose.
Sans parler, de l’arrivée imminente du roi sur nos Iles, cet évènement complique un peu ma tache aussi.

Le jeune homme pris un air quelques peu inquiet à l’idée de la venue du Souverain et de tous les préparatifs de sécurité au Palais que cela imposait,
mais il restait tout de même serein.

Vous aider à choisir des meubles ?
Vous savez que je pourrais vous les façonner, il suffit de me dire se dont vous Rêvez et je me mettrais à votre ouvrage.
De plus celà tombe bien car je viens de terminer la restauration de ma maisonnée, du moins pour les pièces principales.

J'ai encore un peu de temps avant de retourner au Palais ...

Vous retournez au palais ce soir ? Quelle idée ? Rien qui ne sait attendre demain ?
Vous savez, le soleil se lèvera surement aussi dès l’aube et il me semble que la Principauté ne vous en voudra pas de prendre un petit entracte
de temps en temps.

Le Sénéchal insistait de plus bel.

Moi qui vous aurais bien compté parmi nous pour le souper…
Je vous aurais présenté ainsi mon intendante Mary, qui fait des miracles dans la cuisine, d’où cette douce odeur de potage que
j'aurai tellement apprécier partager avec vous.

Messages : 1406 Date d'inscription : 04/10/2009

Citation :: Vous retournez au palais ce soir ? Quelle idée ? Rien qui ne sait attendre demain ?
Vous savez, le soleil se lèvera surement aussi dès l’aube et il me semble que la Principauté ne vous en voudra pas de prendre un petit entracte
de temps en temps.

Je crois que vous avez raison ... Je terminerai ce que j'ai commencé demain !

Citation :: Moi qui vous aurais bien compté parmi nous pour le souper…
Je vous aurais présenté ainsi mon intendante Mary, qui fait des miracles dans la cuisine, d’où cette douce odeur de potage que
j'aurai tellement apprécier partager avec vous.

Hum, si vous me prenez par les sentiments, raison de plus de rester ... C'est vrai que cette odeur émanant de votre cuisine est fort agréable et ... tentante !
Ah, vous avez une intendante ? je serai, bien évidemment, honorée de faire sa connaissance ...

C'est dit, Sénéchal, je reste !

Ils avancèrent dans le couloir et France admirait la décoration : vous avez remis en état cette bâtisse et vous l'avez décoré vous-même ? vous avez un réel talent !

Plus ils avançaient vers les cuisines, plus la jeune femme était admirative. Je n'ose imaginer l'étage ... Déjà, l'escalier est magnifique, alors le reste ...

Je pense que je m'adresse donc à la bonne personne pour mes meubles, mais nous en reparlerons plus tard.

Ils arrivaient sur le seuil de la cuisine et France laisse le jeune homme entrer le premier.

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

Ah, vous avez une intendante ? je serai, bien évidemment, honorée de faire sa connaissance ...

Oui ma tite fleur, j’ai pris sous mon toi une jeune britannique que j’avais rencontré en ville sortant de la Chancellerie, elle n’avait pas de toit
et je l’ai embauché comme intendante depuis cet été, j’avais grand besoin de quelqu’un pour les tâches ménagères quotidiennes,
ainsi que pour les repas et apparemment elle ne s’en sort pas si mal, je n'ai rien à redire.

Le couple avançait dans le couloir qui menait aux cuisines.

vous avez remis en état cette bâtisse et vous l'avez décoré vous-même ?

Effectivement, j’ai rénové, toutes les pièces cette maisonnée, mais je n’ai pas touché ni au hall avec ses colonnes, ni aux escaliers en colimaçon qui sont d’origine, juste un grands coup de ménage et d’huile de coude et tout est revenu presque à l’état de leur naissance.
Mais il me reste encore à aménager l’étage de toute l’aile gauche, face à mes appartements.
Je songeais humm...

Le Sénéchal laissait un blanc, puis reprenait en détournant l’attention, l’air de rien.

C'est dit, Sénéchal, je reste !

Vous nous accompagnez donc, j’en suis très heureux France.

Sous l’insistance de Chric, la jeune femme acceptait de rester pour le souper, remettant ses tâches à plus tard, ce qui ravit le jeune homme.
Entrant dans les cuisines, Il lui présentait sa nouvelle recrue.

Nous voilà dans l’antre de la gastronomie Anglaise.
Je vous présente mon Intendante, Mary.
Mary, voici France la jeune femme qui a su penser les blessures de mon cœur endolori.

Messages : 1406 Date d'inscription : 04/10/2009

Citation :: Nous voilà dans l’antre de la gastronomie Anglaise.
Je vous présente mon Intendante, Mary.
Mary, voici France la jeune femme qui a su penser les blessures de mon cœur endolori.

Enchantée, Demoiselle Mary ... Je ne connais pas grand chose à la gastronomie anglaise, mais dans tous les cas, il s'en dégage une odeur délicieuse !

Le temps que la jeune femme prépare le couvert, les deux jeunes gens continuèrent leur conversation. Ainsi, il vous reste l'aile gauche à rénover ! Dites-moi, vous y passez tout votre temps libre ?

Pour chez moi, il me reste à trouver de jolis meubles et à aménager mon orfèvrerie, que je pense installer au rez-de-chaussée.

Mais, nous en parlerons autour de ce fabuleux dîner qui nous attend ....

En effet, l'intendante avait terminé de préparer la table et les invitait à prendre place. Elle déposa une soupière, en fine porcelaine blanche, décorée de fleurs de lys bleues, et en retira le couvercle. Puis, tout aussi silencieusement, elle leur servit un potage odorant.

France s'installa à côté de Chric, déposa sa serviette sur ses genoux et se saisit de sa cuillère. Heu ... mon coeur, vous souvenez-vous que je ne suis pas baptisée ? pour remédier à cela, j'ai besoin d'un parrain ... voudriez-vous me faire cet honneur ?

Messages : 997 Date d'inscription : 04/11/2009 Ville : Saint-Pierre-Port

Le jeune Sénéchal anciennement Chancelier de la Principauté, destitué depuis peu, en avait profité pour prendre sa vie d’homme simple en main,
il était fort amoureux du lieutenant princier, la douce France, et se permit de laisser sa vie professionnelle en berne un instant.

Chric sentit le rapprochement de sa Ptite fleur à ses cotés alors que Mary versait délicatement le délice qui avait mijoté une bonne partie de l’après midi.
Le jeune homme un peu réservé, avait ressassé plusieurs fois les choses qu’il s’appétait enfin à dévoiler, maintenant qu’il était seul en face de la jeune femme,
il se lançait avec ses mots, des mots simples comme il l’était lui-même.

Effectivement, France, j’ai laissé de coté ma vie professionnelle pour me consacrer à notre vie à commune, sachant la ville ainsi que nos iles,
entre bonnes mains avant l’arrivée du pape, je me suis attelé à rénover ce petit domaine pour notre bien être à vous et à moi.
Les sentiments que je porte à votre égard et qui me poussent depuis votre rencontre, à demander votre main France.

Souhaitez-vous devant l’éternel, devenir la compagne qui supportera mes humeurs, mes défauts, mes peines, je n’ai pas grand-chose à vous offrir,
si ce n’est que l’amour d’un homme franc et je pense juste, et ce petit domaine, fruit du labeur de ses dernières années.

Je ne suis ni grand seigneur, ni conte, ni prince, mais, ne souhaite que votre bonheur sur cette terre qui m'est si chère. Je ne suis que simple fils
de commerçants, disparu dans une tempête non loin de ses lieux, en un jour malheureux.
A cet instant, vous me demander de devenir votre parrain, et moi, je suis près à vous offrir bien plus.

Chric se ne pu s’en empêché et se noyait dans les yeux de la belle envoutante pendant qu’il parlait, il ne pouvait se détacher du regard de la douce
et ne pu résister à l’attraction qu’elle exerçait sur lui.

Messages : 1406 Date d'inscription : 04/10/2009

Même si France partageait les sentiments du jeune homme, elle ne put s'empêcher d'être surprise. Tant qu'elle en laissa tomber sa cuillère sur la nappe immaculée....

Mais, mais, ... vous voulez .. m'épouser ? Moi ...

La jeune femme semblait complètement perdue, elle ne s'était pas attendue à cela ...

Vraiment, mon Coeur ? vous vous voulez m'épouser ? Moi, non plus ne je suis rien, je ne suis pas noble .. et de plus, je ne suis pas baptisée ..

Vous êtes sûr ? ce n'est pas une plaisanterie ?

Elle le fixait de ses grands yeux verts, tout en jouant avec une mêche de cheveux. Voyant qu'il était sérieux, elle prit sa main : oui, je veux bien devenir votre épouse ...
Il faut maintenant que nous allions voir l'abbesse pour le baptême ... vous serez mon parrain, n'est-pas ?
Puis, France s'apprcha son visage de celui de Chric et l'embrassa, tout en rougissant.

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