[RP] Domaine de Nérine Blanche

La douleur était de plus en plus présente, lui rappelant à quel point l'on était rien sur cette terre. Anjhely voyait bien la tristesse dans les yeux de ses amis et cela l'attristait car ce n'était pas ce qu'elle voulait mais ainsi allait la vie. Bien des fois elle avait constater que la vie était injuste mais elle avait appris à faire avec et s'appuyer sur l'espoir que les choses s'arrangeraient. Ses yeux commençaient à s'embuer quand elle entendit la porte s'ouvrir doucement et une ombre entrer. Elle eut du mal à discerner la silhouette et reconna^^itre la personne entrant. Après un moment d'adaptation, elle reconnut le Prince. Il avait su ^^etre une lueur dans son monde de ténèbre quand elle ne croyait plus en rien et surtout plus en la bonté humaine. Elle était entourée des personnes qui avaient le plus compté pour elle ces derniers mois et qui s'étaient montrés bien plus une famille pour elle que des amis. M^^eme son époux semblait l'avoir oublié depuis longtemps. Elle lui avait pourtant écrit sa situation en lui renvoyant ses enfants mais il n'avait m^^eme pas daigné lui répondre alors venir la voir elle n'y comptait plus depuis longtemps. Il l'avait déjà oublié et certainement pensait-il déjà refaire sa vie. L'on disait que l'on choisissait ses amis pas sa famille et aujourd'hui elle pouvait le constater sans effort. Elle avait toujours pensé que leur amour serait éternel mais à première vue son amour était à sens unique. Heureusement elle avait eut ses enfants qui lui avaient tant apportés. Aujourd'hui elle les laissait seuls avec un homme qui elle se demandait si ils les aimeraient autant qu'ils le méritaient.

Elle tenta de se relever un peu mais une vive douleur la saisit ainsi qu'une quinte de toux alors elle abandonna. Elle sourit au Prince.

Approchez-vous je vous prie! Votre Altesse vous me voyez heureuse de vous voir dans ces derniers instants si pénible. Je regrette de devoir vous faire subir tout cela à vous tous! Vous avez tant fait pour moi! J'aurais tant aimé pouvoir vous rendre tout ce que vous m'avez apporté depuis mon arrivée. mais il est trop tard malheureusement...

Une nouvelle quinte de toux la prit. Elle but une nouvelle gorgée d'eau.

J'ai tellement de reconnaissance envers vous que je ne sais par où commencer. Vous avez été pour moi plus une famille que des amis. Toujours présents m^^eme dans mes doutes et pourtant aujourd'hui je vous abandonne. Je ne suis pas une bonne amie.

Une larme perla sur sa joue.

Je ne suis pas digne de votre amitié. J'aurais aimé pouvoir faire plus pour vous tous. Etre plus présente, vous épaulez beaucoup plus. Il est probable qu'après ma mort beaucoup parleront sur mon dos. Je reconnais ne pas avoir toujours fait les bons choix dans ma vie mais j'ai toujours agit selon mon coeur et mes convictions. Je n'ai honte de rien et je referais tous ce que j'ai fait sans hésiter. Je me suis toujours donné corps et ^^ale dans tout ce que j'ai fait. Oubliant m^^eme parfois ma famille. Je n'ai pas peur des médisances qui ne son,t que le fruit de la jalousie et de l'hypocrisie des personnes. Je sais que je peux compter sur vous pour ne pas tenir compte de ce que l'on pourra dire sur moi. Que vous saurez faire la part des choses. Je ne suis pas une sainte loin de là mais j'ai toujours fait mon possible pour suivre les voies de Pascal et je n'ai pas à rougir de mes actes.

Elle ferma les yeux un instant se remémorant tout les bons moments de sa vie. Tous les fous rires qu'elle avait eut avec feu ses amis Léonore et Alexandre ainsi que tout ses chers disparus qu'elle allait bient^^ot rejoindre.

Durant ma courte vie j'ai perdue beaucoup d'amis chers et aujourd'hui est venue le moment de les rejoindre. Je sais qu'ils sont là quelque part à m'attendre alors je ne suis pas triste et je ne veux pas que vous le soyez pour moi. Pensez à tous les bons moments que nous avons passés ensemble et oubliez ce jour qui n'est que tristesse. Vous avez été mes soutiens dans tout ces derniers mois et sans vous je serais tomber dans un puit sans fonds duquel je ne me serais jamais relevée. C'est pour cela que je veux rester près de vous pour l'éternité sur ces belles ^^iles qui ont su m'accueillir dans mes moments de doutes. J'aime leur calme, leur plénitude et la douceur des vagues qui viennent se briser sur le rivage. je souhaite que ces embruns viennent recouvrir ma tombe telle des fleurs renaissant au printemps.

Une violente quinte de toux la repris.

le doc avait eu un pressentiment sur la route qui le menais a Eu, Sa dernière visite a anjhely remontait au mois derniers, il en était revenue transfiguré dans son esprit.
Prévenue par missive dés plus pessimistes, il était aller la voir le plus rapidement possible n'hésitant pas a bousculer son agendas. cette entrevue avait été perturbante a elle comme a lui, lui avouant après l'avoir entendue, la finalité d'une vie bien remplie. Il avait connus bien des femmes durant ses pérégrinations, mais la vicomtesse l'avait marqué. la première Foix qu'il la rencontra c’était dans une auberge quelque année plut tôt. Elle débarquait en Normandie portant sur ses épaules un baluchon décousue, cette image se grava dans sa mémoire et il repensa au événements qu'il lui avait permis de la revoir.
Sur ces souvenirs imperceptible, il détourna une fois de plus son but en rebroussant chemin. Eu attendrait, il se souciait d'une personne, et cette personne le verrais coute que coute.

Après un voyage passé sur le dos d'une canasson contre vent et tempêtes qui balayais la Normandie, et passé une nuit dans une barque de pécheur sur une mer déchainé, il arriva détrempé, les cheveux mouillé, tin livide et poussiéreux tapants le bois de la porte cochère de l’hôtel de France et chric dont Anjhely s’était retirée.

"TAP TAP TAP TAP"

attendant qu'on lui ouvre, il commença une prière louée a la vicomtesse pour que la prophète l’accueil a bras ouvert, comme il le fessait tout les jours au mont dans sa chapelle ou sur les chemins qu'il dévalais.

Pendant ce temps l'on frappait à la porte et un majordome allait ouvrir à Delarosa et le mena jusqu'à la chambre.

je vous en prie Eminence entrez! Vous allez pouvoir entendre ma dernière confession. lui dit-elle en souriant.

on lui ouvrit presque immédiatement, comme si il était attendue bien qu'il n'avait prévenue personne de son arrivé même pas a la capitainerie quand il avait débarqué, il se promit d'y aller le plut vite possible.

il suivit le majordome qu'il l’emmena jusqu’à une chambre, la porte encore fermée des murmures s'en échappais il ne sue dire quelle était la teneur de ses paroles ni les personnes. le majordome ouvrit alors la porte et le fit entrée.
le prince et France était la, debout, entourant la vicomtesse. il retrouvait la même atmosphère que lorsqu’il était aller la voir dans son hôtel a SPP même, les même pénombre sans les espérances et sans les rire des enfants qui jouait alors dans la pièces a coté. l’odeur de la mort planais et le pessimiste redoublais d'intensité.

il saluât d'une révérence son prince ainsi que France, puis il fit quelque pas, dés lors elle le reconnut aussitôt. il se rapprocha et d'un sourire plein de compassion il lui prit la main.

"Que Pascal soit loué, vous êtes encore dés notre, mon incertitude sur votre état ma fait changé de route. la véracité de mes doute a bien eu raison de moi, Pascal ma guidé pour que je vous revoie, il me devait de vous revoir rien qu'un instant,..."

il regarda le prince et France et leur murmura qu'ils devaient les laissé, la confession restait privé, seul un ecclésiastique devait écouter et accorder l'absolution sans quiconque l'en dissuade.

"Parler, vous pouvez tout me dire je vous écoute..."

Nous étions déjà le 21 octobre et Anj ne savait pas que derrière cette dernière visite de ses amis se profilaient l'arrivée de celui qui avait été son pire cauchemar. Alors qu'elle se préparait à quitter ce monde son pire ennemi était sur le point d'arriver. Que pouvait-il y avoir de pire? Elle laissa ses amis quitter la pièce la laissant seule avec le cardinal.

VOtre Eminence nous nous connaissons depuis bien longtemps maintenant. Je me rappelle de la première fois où nous nous sommes vus en Normandie. Vous m'aviez conviés à une f^^ete dans votre demeure. VOus n'étiez que médecin à l'époque et aujourd'hui vous voilà cardinal. Que de chemin parcouru depuis ce jour!

Il y a eut tellement de choses dans ma vie que je ne sais par où commencer. J'ai fait beaucoup de bien dans ma vie mais je sais aussi beaucoup de mal. Je n'ai pas été la parfaite Pascalienne que j'aurais voulu ^^etre mais j'ai toujours aidé au mieux les personnes qui croisaient mon chemin. Comme vous le savez j'ai pris le mari d'une femme qui en est morte et c'est cela mon plus grand regret m^^eme si j'ai aimé cet homme de tout mon coeur. Vous savez combien je me suis investie dans la vie politique en Normandie ainsi que religieuse m^^eme si je n'ai jamais pu faire autant que je l'aurais voulu. J'ai occupé beaucoup de fonctions et tout cela avec plaisir. Je ne regrettes rien. J'ai toujours donné le meilleur de moi-m^^eme m^^eme si aujourdhui certains me dénigrent je sais que Pascal reconna^^itra ma valeur quand je le rejoindrais. On m'a parfois reproché d'^^etre orgueilleuse et peut ^^etre en effet l'ai-je été mais je ne crois pas que ce soit de l'orgueil d'agir pour le bonheur des autres. Feu mes amis et souverains Alexandre et Léonore m'ont donné ma chance alors que je n'étais qu'une pauvre jeune femme qui faisait sa route comme un chacun. A l'époque j'étais juge et je me suis retrouvée propulsée à la place de chancelière et j'avais m^^eme été anoblie en devenant la première dame d'honneur de la Reyne moi la pauvre paysanne, abbesse de surcroit je m'étais retrouvée propulsée dans les plus hautes sphères de l'Etat. Beaucoup vous diront que c'est en atterrissant dans le lit du Roy que j'avais obtenu tout ça mais je vous assure qu'il n'y a jamais rien eut entre nous à part un baiser mais je l'avais vite remis à sa place et nous en étions pourtant rester amis.

Ce fut une très lourde période de ma vie où j'ai parfois du agir contre mes convictions personnelles mais toujours dans le but de servir mes souverains et mon royaume. J'ai du enlever l'enfant à une mère qui a du me maudire jusqu'à la fin de ces jours après cet évèmenements m^^eme si elle a pu le récupérer par la suite. Faire jeter ma famille et mes amis en prison à contre coeur mais je l'ai fait sans sourcilier. Condamner un homme et une femme qui appartenait à ma famille à la mort. Je ne les connaissais pas mais ils avaient voulu tuer l'homme que j'aimais et je n'ai eut aucune pitié envers eux et je finirais certainement en enfer. Je regrette chaque jour cette décision mais je l'ai prise ce jour-là sans aucun remords. J'aimerais pouvoir revenir en arrière. Cette période fut une période bénie de ma vie mais aussi parfois douloureuse. Oscillant entre amour passionné et désillusion. Mais ce fut certainement avec la naissance de mes enfants les plus beaux jours de ma vie jusqu'à ce fameux jours qui emporta mes amis et ma raison.

Quand Alexandre te Léonore sont morts dans ce naufrage j'en ai perdu toute humanité en voulant ç à la Terre entière de m'enlever les personnes les plus chers à mon coeur et me laissant dans les mains d'un homme imbu de sa personne et de sa tra^^inée. je sais que je ne devrais pas parler ainsi sur mon lit de mort mais pour moi ils resteront toujours des imposteurs dont le seul but est de s'enrichir sur le dos du peuple qui n'aime que les l^^echeurs de bottes à l'intelligence. Dieu jugera leurs actes comme il jugera les miens le moment venu. Dieu est grand et bon je le sais et j'ai toujours loué sa grande mansuétude envers nous pauvre humains.

Je suis venue sur ces iles pour me retrouver et j'y ai trouvée une nouvelle vie et une nouvelle famille. Aujourd'hui je vais les abandonner le coeur lourd et les laisser orphelins. Eminence je sais que je peux compter sur vous pour que ma dépouille repose en ces iles et que vous me ferez une belle cérémonie. je veux qu'on se souvienne de moi en souriant car j'ai été heureuse sur ces iles et ma vie, bien que j'ai perdue beaucoup d'amis a été riche en belles rencontres.

Pardonnez moi mes péchés votre Eminence que je puisse partir en paix dans la joie de Pascal!

Une nouvelle quinte de toux la reprit.

Pourriez-vous prévenir Anne et mon époux? J'aimerais qu'il soit là pour mon enterrement! Mon époux doit ^^etre à Paris mais pour Anne je ne sais m^^eme si je pense qu'elle doit y etre aussi.

[J'ai avancé le temps pour rester cohérent avec le temps Rp de l'ile parce que ça traine depuis septembre]

il l'avait écouter, elle aussi se rappelais sa première rencontre avec lui en auberge. Sa confession ne l'impressionna pas plus, il avait entendue bien des personnes se confesser et fait bien pire, d'un sourire compatissant, il lui jointa ses mains en prière tout en mettant un chapelais pascalien dans une de ses paumes puis il sortie d'une de ses poches une fiole d'huile bénite qu'il emmenait partout. il en déposa quelque goute sur le front de la vicomtesse en se signant.

"Par cette onction sainte, que le Seigneur, Pascal notre prophète, en sa grande bonté vous réconforte par la grâce de l'Esprit Saint. Ainsi, vous ayant libéré de tous péchés, qu'il vous sauve et vous relève, Amène»

il lui baisa les mains

"vos dernières volontés seront réalisée, je vous en fait la promesse devant vous et notre seigneur. Dame Anne est au mont avec son fils placé sous ma protection et celle de pascal, je les sait en très bonne compagnie, je ne manquerais pas de les avertir. Quand a votre mari firenze il débarque demain a SPP en compagnie du roi en visite officiel sur nos iles, je l'en informerais dés qu'il fouleras les quais..."

Elle lui fit un petit sourire crisper après qu'il lui eut fait les derniers sacrements.

Je vous remercie Eminence de votre bienveillance. Je ne serais pas parti en paix sans votre présence le cardinal Luc étant toujours partit par monts et par vaux je ne savais pas s'il était sur l'^^ile. Vous ^^etes mon sauveur.

Elle prit ses mains.

Je ne saurais jamais assez vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour moi et je regrette tous le mal que j'ai pu vous faire du temps de feu la reyne Léonore... Pouvez-vous rappeler tous le monde et rester pour mes derniers instants car malheureusement j'ai bien peur que cela se rapproche bien plus vite que je ne le pensais et j'aurais encore des choses à leur dire.

[avec Anjhely avant l'arrivée de l'église ................ ]


Il remercia France d’un sourire et s’approcha d’Anjhely, un peu gauche. Il posa sa main doucement sur son épaule lorsqu’elle voulut se redresser.

ne bougez pas pour moi.. je suis là juste en ami, oubliez le Prince.

Il s’approcha, la laissa parler cherchant les mots qu’il pourrait lui dire. Que dire à quelqu’un qui se meurt, qu’il faut vivre ? ca lui semblait tellement ridicule et dérisoire qu’il se contentait de l’écouter, repensant à leur rencontre, à leurs discussions. Il parla doucement mais suffisamment fort pour que France et Chric puissent suivre leur discussion.

Chuut… arrêtez de dire des bêtises. Vous êtes une amie et je vous ai remercié de votre venue parce que vous le méritez et que vous êtes quelqu’un dont Guernesey se souviendra.
Les médisances sont choses courantes, seuls les êtres insignifiants n’en sont pas les victimes. Quant à ceux qui voudraient vous salir en ma présence, ils trouveront réponse. Vous savez que je peux être infernal lorsque je le veux…. Il laissa échapper un petit sourire… mon épouse dit que je suis une bourrique tant je suis têtu alors il leur faudra être encore plus bourriques que moi pour ne pas que je leur tienne tête.

Il avait beau faire des efforts il n’arrivait pas à parler de tombe, de mort et de toutes ces choses qui lui faisaient peur. L’homme qui se vante de ne pas avoir peur de la mort n’est que mensonge, c’était ce qu’il pensait.

Vous saluerez pour Quasi et moi Alexandre et Leonore, qui peut être veillent sur nous à leur façon. Les embruns, l’air de cette mer que nous aimons et ce vent qui fait vivre nos iles ne vous laissera jamais tomber, je vous en fait la promesse, ici devant vos amis.

[Avant l'arrivée de Delarosa]

Anjhely sourit au Prince.

Je sais que je peux compter sur vous. Vous ^^etes une personne au grand coeur qui oeuvre pour le bien de son royaume et de son peuple. Après feu mes souverains vous ^^etes la personne que j'ai respecté le plus en ce monde. Vous resterez dans mon coeur comme un grand souverain me^^me si votre Royaume est petit. Mon seul regret est de n'avoir pu vous servir plus longtemps. Tout comme Léonore doit le faire je veillerais sur vous car nous aimons vos iles qui sont un havre de paix pour tout ses habitants et ceux qui viennent y séjourner m^^eme quelques jours. Restez tel que vous ^^etes, ne changez jamais car Pascal là-haut vous bénit pour tout vos bienfaits.

Pour moi le Roy Alexandre et la Reyne Léonore étaient des amis et j'aimerais pouvoir vous compter parmi ceux-ci car pour moi vous ^^etes bien plus qu'un souverain. Je sais que c'est beaucoup demandé mais ce serait pour moi le plus grand des honneurs, bien plus que tous les titres ou terres existant dans ce monde.

[Avant le débarquement de l'église.... ]


Il sourit à ses paroles.

vous pouvez me compter parmi vos amis, j'en suis flatté.
Et peu ont mon amitié je peux vous l'assurer.

Oui nos iles sont très chères à mon coeur, et leur paix, leur tranquilité et la quiétude de ceux qui y vivent sont mes priorités depuis toujours. Je n'ai jamais été là pour assouvir une quelconque envie de pouvoir alors pourquoi changerais je et pourquoi est ce que je deviendrai précieux et ridicule ?

Parce que pour lui, plus on faisait de manières en jouant les paons, plus on était précieux, et plus on était ridicule. Il rit doucement voulant lui apporter un peu d'oubli ne serait ce que quelques minutes. Il discuta un petit moment avec elle, comme pour ne pas devoir partir, et personne n'aurait eu l'indélicatesse de les interrompre, il aurait fallu être sans éducation pour le faire.

rappelez vous ce que je vous ai promis lorsque vous êtes venue à mon bureau et que nous avons parlé de Sarah.
Je serai là, ce jour là, il ne peut en être autrement Anjhely, comme j'aimerais que mes vrais amis et ceux qui m'aiment soient là le jour où je partirai vous rejoindre tous là haut.

[Avant l'arrivée de Delarosa]

Anjhely sentit les larmes lui monter aux yeux comme lorsqu'elle avait appris la mort de Léonore et Alexandre sauf qu'elle n'avait oas pu ^^etre là pour eux ni m^^eme leur rendre un dernier hommage. Celui qui osait se prendre pour un roy n'avait m^^eme pas eut la décence en leur mémoire de respecter une période de deuil. Elle s'était sentie orpheline et aujourd'hui encore elle en souffrait mais elle avait su trouver une seconde famille ici et cela la réconfortait. C'était ainsi la vie l'on naissait et l'on mourait mais le plus important était de partir entouré de ses amis et de sa famille.

Vous ^^etes le coeur et l'^^ame de ses iles. QUelles restent aussi belles quelles le sont! Que la paix y règnent pour l'éternité!
Je peux partir l'a^^me en paix car je sais que où que je soit grace à vous je resterais en vos coeurs et je veillerais sur vous tous de là-haut pour l'éternité et quand viendra pour vous le moment de me rejoindre je serais également là.

Je reposerais sur ces iles qui ont su m'accueillir et m'ouvrir leur bras quand j'étais au plus mal et mon ^^ame par delà l'au-delà veillera sur elles et ses habitants. Je veux une simple cérémonie où tout mes amis seront présents. Vous, Madalena, Yolane et si vous arrivez à les trouver mon époux et Anne de Romanov qui en d'autres temps fut une grande amie.

[Toujours avant le débarquement .... ]


Il sourit tristement mais son sourire était là néanmoins, comme ce jour d'été lorsqu'il avait quitté sa tante et son oncle, sa seule famille, le coeur déchiré, mais il lui fallait avancer, toujours avancer, et il en avait fait des pas depuis toutes ces années.

La paix règnera sur ces îles tant qu'un souffle de vie animera mon âme.
Si quelqu'un ose un jour lever la main sur elles, je le détruirai en poussière et n'aurai de cesse de le poursuivre jusqu'à sa mort.
J'en fais le serment.

Nous ferons avertir Anne de Romanov et votre époux je vous le promets.
Mes conseillères et conseillers, qui sont devenus des amis depuis tout ce temps seront là aussi ne vous inquiétez pas.

Il jeta un regard dans la direction de Chric et de France qui semblait au plus mal. Il connaissait l'amitié qui liait les deux jeunes femmes.

je vais vous laisser avec France mais vous resterez éternellement en notre coeur et nos souvenirs.

Il déposa un baiser sur son front... reposez vous bien et que ce voyage vous soit doux Anjhely.

[en petit comité, avant l'arrivée surprise de l'Eglise .....]


France et Chric s'étaient légèrement écartés afin de laisser parler le Prince et son amie. Il était cependant visible qu'Anjh se fatiguait de plus en plus.

Citation :

je vais vous laisser avec France mais vous resterez éternellement en notre coeur et nos souvenirs.

La jeune femme se rapprocha, serrant les dents pour ne pas laisser échapper les sanglots qui bloquaient sa gorge. Elle tenta un sourire avec bien du mal, et soudain un flot de larmes jaillit de ses yeux verts.

Pardonnez-moi, mon Amie, j'aurais voulu vous sourire, vous aider de mon mieux dans ces instants difficiles, mais je suis trop triste de vous voir dans cet état, et je ne peux faire comme si de rien n'était. J'ai appris à apprécier la femme droite et fidèle que vous êtes, la mère attentive et aimante, l'Amie tout simplement .... je ne puis me résoudre à vous quitter ...
Bien sûr, nous rassemblerons tous vos amis, et je vais donner des ordres pour que l'on fasse quérir votre époux .... Ne baissez pas les bras, je vous en prie, peut-être que tout n'est pas perdu ... les voies de Pascal (et ses voix aussi ) sont impénétrables ....

La vie s'écoulait en elle comme les secondes ségrénaient. Combien de temps lui restaient-ils? Difficile à dire! Mais voir ses amis dans la peine lui donnait le coeur lourd car malgré leurs phrases d'espoir elle savait que le temps lui était compté. Elle pouvait sentir en elle la vie s'enfuir au grand galop et m^^eme si elle aurait aimé pouvoir se battre encore contre le mal qui la rongeait depuis des semaines comme elle l'avait fait jusqu'ici elle n'en avait plus la force. Le baiser du Prince et la main chaleureuse de Chric réchauffait son coeur la rassurant.

Je vous en prie Altesse, je sais que vous avez fort à faire. Je vous remercie d'^^etre venue et d'avoir été là pour moi mais si vous me laissez un instant je partirais avec vous. Mes amis je suis désolée de vous laisser ainsi mais je commence à ^^etre fatigué, je vais me reposer. Je sais que vous serez là pour veiller sur mon sommeil.

Elle ferma les yeux et s'endormit pour l'éternité laissant ses amis devant sa dépouille.

Il avait regardé impuissant la Vicomtesse s'en aller doucement, promettant de rester pour son dernier souffle de vie.
Soudain un voile tomba devant ses yeux au moment où le dernier souffle d'Anjhely se fit entendre. Il resta quelques secondes sans bouger, incapable de dire le moindre mot, de penser quoi que ce soit tant il détestait être confronté à la mort de façon si brutale, et surtout lorsque ça concernait quelqu'un de proche et qu'il cotoyait.

Il laissa ses mirettes grises aller de France à Chric puis revenir sur celle qui les avait quitté. Il s'avança doucement et passa son bras sur les épaules de France en murmurant .... elle est allée retrouver ses amis, elle ne souffre plus... nous devons garder d'elle ses sourires, rappelles toi.

Il n'en menait pas large lui non plus, mais il avait appris depuis de nombreuses années à ne plus montrer ses émotions, sauf si l'on savait lire au fond de son regard, sur son sourire ou sur ses gestes. Puis il s'écarta du couple ne pouvant détacher son regard du visage d'Anjhely. Comment était ce lorsqu'on mourrait vicomtesse ? avait on mal ? retrouvait on de suite ceux qui avaient compté pour nous ?

Toutes ces questions qu'il posait sans obtenir de réponse. Il prit une grande inspiration avant de briser le silence à voix basse.

prévenez moi lorsque tout sera prêt pour la messe.
Et s'il faut quelque chose, la principauté s'occupera de lui offrir son dernier abri.
Je veux qu'elle repose comme la soeur d'Alexandre, sous un arbre avec les embruns qui viendront lui rappeler où elle est.
Il nous faut faire avertir Anne et Firenze.

Le petit cimetiere de Guernesey surplombait la mer à la sortie de la ville et il savait que c'était un endroit où elle reposerait en paix.
Tout à l'heure il irait serrer son épouse, ses enfants contre lui. Il avait besoin de se rassurer de les savoir vivants, de savoir le bonheur qu'il avait à les avoir autour de lui.

En retrait dans l'ombre, le doc regardait impuissant ce sinistre spectacle d'on il était habituée.
il en ressentit une douleur d'impuissance et incompréhension, il avait vue mourir sa femme a petit feu jusqu’à son derniers souffle, des amis proches atteint de maladie incurable ou de blessure profondes et bien d'autre personne encore, venue le consulter pour donner l’extrême onction ou leur sauver la vie.
le doc était confronter a la mort tout les jours a chaque instant, elle le suivait partout tel un gardien détenant les multitude fils de vie ayant le pouvoir de les coupé a tout moment. A chaque acte de décès, a chaque oraison funèbre il était la.
A chaque intervention désespérez d'une âme condamnée a mourir il fessait tout sou possible pour déjouer le filet qui se resserrait de l'ombre qui planait.

il avait fait place au prince et au petit groupe sur ce lit, se plaçant dans un coin de la pièces ruminant dans un murmure presque silencieux des prières de protection. la glace qui s'installait se brisa quand la voix du prince résonnât sur un ton calme et ordonnée, voila ce pourquoi il aimait tend se prince se disait t'il. Pour sa profonde quiétude et son savoir, son engagement et son inspiration, sa discrétion aussi, le doc en était admiratif. Des monarques qu'il avait côtoyé durant toute ses années seul ce prince lui respirait confiance tout autant que sa réserve.

Citation :

prévenez moi lorsque tout sera prêt pour la messe.
Et s'il faut quelque chose, la principauté s'occupera de lui offrir son dernier abri.
Je veux qu'elle repose comme la soeur d'Alexandre, sous un arbre avec les embruns qui viendront lui rappeler où elle est.
Il nous faut faire avertir Anne et Firenze.

D'une voie calme et posée, d'un ton d'homme d’église non sans dénué de sentiment, il s'avança d'un pat lent glissant presque sur le parquet, il hésitât a posé une main bienfaitrice pleine de bonté sur une épaule du prince lui signifiant qu'il comprenais sa douleurs mais il ne le fit pas, un signe qui serait perçut comme trop familiers, de plus un rempart existait, celui de son statut, le doc n’était que baron, il se mordit la langue et répondit d'une voix pleine d'humanité.

"je ferait le nécessaire votre Altesse, l'acte de décès vous sera remis dans les plus bref délais et pratiquerai les derniers soins qui redonneront a la vicomtesse une apparence plus agréable et sa dignité, si vous me le permettez ?"

le visage d'anjhely avait subie quelque marque du a sa maladie, il lui avait prévenue lors de sa dernière visite, elle en avait prit acte. Des lèvres décolorée virant a un bleu pale apparaitrait ainsi que des yeux vitreux et une peau fade et terne. Des veines bleuté se révélerais a la surface de sa peau et bien d'autre chose disgracieux....

France vit son amie quitter le monde des vivants, simplement, comme une plume qui s''envole. A ce moment là, un léger courant d'air effleura les personnes présentes dans la chambre : on aurait pu croire que l'âme d'Anjhely leur faisait un dernier signe.
France se détourna afin de laisser couler ses larmes. Le Prince lui murmura :

Citation :

elle est allée retrouver ses amis, elle ne souffre plus... nous devons garder d'elle ses sourires, rappelles toi.

Chric se rapprocha de son épouse, mit sa main dans la sienne, tentant de la consoler. Mais, lui aussi, tout comme le Prince, n'en menait pas large et cachait du mieux qu'il pouvait sa tristesse.

Citation :

Il nous faut faire avertir Anne et Firenze.

Je vais m'en occuper, même si ce n'est pas chose aisée ... comptez sur moi, Altesse, c'est le moins que je puisse faire pour Anjhely !

La scène fut trop difficile à accepter pour le Sénéchal, il ne pouvais supporter la douleur que son Epouse endurait, il pris sa main, s'excusant auprès de son Altesse de prendre congé, il l'entrainait en dehors de la pièce sans un mot, jusque dans les jardins du Domaine, cherchant sur le trajet, les termes qui pouvaient la réconforter.

Je sais trop bien la souffrance qui t'envahit P'Tite Fleur, mais je pense qu'Anjh n'aurai pas souhaité te voir ainsi crois moi, il faut que tu sois forte pour elle,
elle même nous l'a demandé, souviens t'en.

J'ai vécu cette expérience difficile, lors de mon arrivée malheureuse sur ces Iles, mais depuis, j'ai compris qu'il fallait que être redoutable avec nos tristesses pour leur souvenir.

Chric, s'arrêtait dans les allées de roses grenats qui commençaient à fanées, comme un signe, pris France en ses bras, l’enliassant comme jamais il ne l’avait fait auparavant,
ses yeux se remplirent de cette eau salée qui venait à chaque souffrance vécue, comme une marée lorsque la lune se rapproche, elle brouillait sa vision jusqu'à l’instant
où ses paupières firent leur battement, laissant couler cette goutte iodées le long de son visage.

(le 21 octobre au soir)

Après la discussion entre le Prince et le roy, Firenze s'était libéré.
Quittant le palais il avait pris le chemin de la demeure de France pour veiller son épouse.
Certes c'était finit entre eux mais elle restait encore sa femme.

Il frappa à la porte attendant qu'un valet vienne lui ouvrir.
Il avait troquer son uniforme pour une tenue civile.