[RP] Le Port

Ne voyant toujours pas arriver ma sirene , bon il n a certainement point du la trouver dommage concluais-je .
Lorsque soudainement j'entendis hennir un cheval me retournant rapidement mon coeur se mit a galopper un sourire sur mes lèvres .

Enfin ! la voila mon moussaillon me dis-je en la voyant mettre pied a terre et s'approchant rapidement ,se mettant au garde a vous devant moi .je souris en la voyant

Citation :

vous m'avez demandez mon commandent?je suis a votre disposition

me dit elle nos yeux se mélangèrent .

Repos lieutenant, m'approchant plus pres d'elle jetant un regard vers la reine celle ci plongeait dans ses rèves certainement . Je parla tou bas a ma sirene

Mordioux ! mon moussaillon que le temps est long sans toi lui prenant la main je la porta discrètement a mes lèvres ,je sentis sa douceur ,sa chaleur sur ma bouche .
Jetant un oeil aux alentours ,je vis les hommes patrouillant le long de la plage,revenant a elle je lui avouas

Maiee ! ma chère Maiee ! je vous .. non je t'aimes et... rien ne sortis de ma bouche seulement ce mot aimes est ce le fait d'etre la sur cette plage qui me poussa a le dire .

Regardant de nouveau la reine m'assurant qu'elle ne voies point prenant par la main Maiee ,je l'invita a faire des pas le long de la digue ,tournant temps en temps la tete vers le rocher .

Marchant a pas lent je sourit plongeant mes yeux verts dans les siens je me sentis bien ,son corps me frôla a chaque pas que nous faisions, un silence entre nous réfléchissant .

Tu me disais ? lui demandant oh mordioux ! suis comme Jeanne la Pucelle j'entends des voix me mettant a rire ,nous arrivames au bout de la digue posté de façon a avoir toujours un oeil sur la reine et un regard sur l'horizon humant l'air marin.

Hummmm ! que de souvenir sentir l'air marin remplir les narines , sentir les embruns, le vent me fouettant le visage enfin bien loin tout ceci maintenant lui dis-je en soupirant,

Posant mon regard au loin sur la mer.

il lui demanda se se mettre au repos ,elle pouvait sentir la chaleur de sa main dans la seine,et son tendre baiser dessus lui fie plein de frisson par tout les océan qu'il peux me faire frissonnait avec un rien pensa t elle et il lui murmura
Mordioux ! mon moussaillon que le temps est long sans toi Maiee ! ma chère Maiee ! je vous .. non je t'aimes et... r
trop long mon chevalier beaucoup trop long
je t'aime encore plus grâce a toi je me sen revire mon....
il était romantique avait il choisi de lui dire ici comme pour lui dire tu quitte AMIENS et je te donne le plus beau souvenir dans cette ville.
il regardait de temps en temps la belle rein qui semblé aujourd’hui perdu dans c'est pensé ,Mai_lee se disait que des fois elle avait besoin de s'évadait de tous ce qu'elle porté sur ses épaule ce sentir libre comme dans sa jeunesse

Tu me disais ? oh mordioux ! suis comme Jeanne la Pucelle j'entends des voix

rien j'ai rien dis et se mie a rire

Hummmm ! que de souvenir sentir l'air marin remplir les narines , sentir les embruns, le vent me fouettant le visage enfin bien loin tout ceci maintenant

il regardait l'horizon comme fessait la reine après tous il devait partir dans quelque jour et elle aussi elle aurai aimait faire une dernier balade sur son galion et puis la reine serrai plus en sécurité en mer et pourrai être elle même pendant quelque heure et pourquoi pas navigué un peux

crois tu que notre majesté serrai heureuse de partir en mer sur mon navire ?et sa te ferai du bien aussi elle serrai en sécurité et sa vous ferrai du bien a tous les deux


elle lui pris la mains et ses yeux marron gris se perdis dans les sienne soudain un doute lui viens ,avait elle le droit de lui faire cette proposition ,mais elle aimait voir ce qu'elle aimé et respecté heureux et comme ça la reine aurai un bon souvenir ,elle attendait sa réponse avec impatience

Citation :

je t'aime encore plus grâce a toi je me sen revire mon...

me dit elle

Oh mordioux ! elle m'aime me répétant sans cesse sa phrase je t'aime encore plus grâce a toi je me sen revire mon... je t'aime encore plus grâce a toi je me sen revire mon...

Citation :

rien j'ai rien dis

me répondit elle

Mon regard toujours au loin sur l'horizon je me mis un moment a réver ,me voyant sur le pont d'un voilier pourfendant les vagues lorsque la voix douce de ma sirene me fis débarqué pour me retrouvé la devant elle sur une digue

Citation :

crois tu que notre majesté serrai heureuse de partir en mer sur mon navire ?et sa te ferai du bien aussi elle serrai en sécurité et sa vous ferrai du bien a tous les deux

Me demanda ma sirene aux cheveux de feux me prenant ma main ses yeux marrons gris plongèrent dans les miens enfin j'ai trouvé la couleur de ses yeux me dis-je cependant je la vis hésité

Réfléchissant le pour et le contre,comprenant que cela seras sa dernière fois a mon moussaillon de mettre les pieds sur un navire .

Pourquoi pas allons demandé a notre reine , puis pour toi cela seras la dernière fois et moi ya fort longtemps que je n'est point mis un pied sur un rafiot ,lui prenant la main nous nous dirigeames vers la reine ,une envit folle de l'embrassé me tenaillé .

Portant sa main a mes levres je lui murmura " je t'aimes mon beau moussaillon " .

Arrivant a quelques pas du rocher nous reprimes chaqu'un son rol ,posant un regard tendre a Maiee je lui fis signe d'attendre, m'avançant auprès de la reine me raclant légèrement la gorge .

Pardon votre majesté de vous dérangez ! m'inclinant légèrement le lieutenant Maiee ici présent propose a sa majesté une petite balade en mer sur son navire faisant un signe a Maiee de s'approcher pour lui donner plus de détail .

Pourquoi pas allons demandé a notre reine , puis pour toi cela seras la dernière fois et moi ya fort longtemps que je n'est point mis un pied sur un rafiot

c'est comme marcher sa ne se perd pas

Mai_lee était soulagée et se mie a sourire ,il lui pris sa main ,elle le regarda et un désir fou de l'embrassé et se dirigea vers la reine ,il lui murmura

je t'aimes mon beau moussaillon

je t'aime aussi mon beau chevalier

elle le regarda reprendre son rôle de commandant et d’adressé a la reine
Pardon votre majesté de vous dérangez !  le lieutenant Maiee ici présent propose a sa majesté une petite balade en mer sur son navire

Une promenade en bateau ? oh mais en voilà une bonne idée, oui bien sûr je serai heureuse de faire cette sortie. Sans doute pas aussi heureuse que vous mousquetaire, mais heureuse tout de même.

Mai_lee regarda la avec un sourire ,elle s'inclina tout en l’écoutant
Lieutenant Mai_Lee bonjour... vous me proposez donc une sortie en voilier ? je serai heureuse de la faire n'en doutez point. Mais quand souhaitez vous la faire ?

Bonjour votre majesté ,oui une petite sorti de deux heures si vous le désirez maintenant ,mon galion n'attend que vous et si vous le désirez vous pourrai même tenir la bar

mai_lee posa ses yeux sur son commandant et lui sourit

[5 Novembre 1651 - Sur le port avec Alban et Mai_Lee]

Mai Lee s’avançait, s’inclinait avant d’enchainer sur la sortie.

Citation :

Bonjour votre majesté ,oui une petite sorti de deux heures si vous le désirez maintenant ,mon galion n'attend que vous et si vous le désirez vous pourrai même tenir la bar

Loysse l’écoutait attentivement tout en se disant que deux petites heures ce n’était rien et que cela ne pouvait sans doute que lui faire du bien.

Et bien soit, je n’ai rien de prévu de toute manière donc pourquoi pas maintenant. Quant à tenir la barre nous verrons. Je ne voudrai pas que malheur arrive à votre galion.

Les regards entre Mai Lee et Alban étaient forts et intenses et il aurait fallu être aveugle pour ne pas remarquer qu’entre ces deux là, ce n’était pas que de l’amitié. Cela promettait de sacrés moments sur Paris.

Je ramasse mon nécessaire d’écriture et on peut y aller. La lettre partira donc plus tard.

Elle retournait vers la pierre pour tout ramasser avant de revenir vers Mai Lee et Alban.

[Le 05 11 1651 dans l'après midi... Seul, en direction du port.]


Dewey avait subi à sa manière le contre coup des évènements qui s'étaient déroulés durant la promenade à Rouen. Cela faisait déjà près de deux mois et pourtant il lui semblait encore que c'était hier... Sa gaîté s'en était allée avec les aléas de cette journée. Il se revoyait chevauchant Pégase à son arrivée, souriant à celle de sa tendre Céleste sur son cheval Black, un pur sang de toute beauté.

Il se remémorait cette course où il avait récupéré le noeud tombé des cheveux de la Reine. Il s'était proposé du coup pour l'accompagner à l'hôtel en vue de trouver une opportunité pour le lui rendre. Et là le drame s'était joué. Chaque évènement qui avait suivi avait transformé sa vie.

Cela avait été d'abord la rencontre avec le mousquetaire devenu son ami sincère : Alban ! Leurs péripéties les avait rapprochés et il avait aidé son ami à retrouver la joie de vivre et l'amour avec sa chère Maï Lee dont il appréciait par dessus tout la profonde sensibilité. Mais leur rapprochement à tous deux les amenait à s'éloigner de lui. Dans deux ou trois jours tout au plus, il ne les verrait plus. Certes, il était heureux pour eux mais ressentait une réelle tristesse à les perdre.

Ce furent ensuite les premières tensions avec les gradés du RIR de Rouen... les premiers reproches... les premières désillusions.
Tout à sa rage de retrouver la Reine avant que les ravisseurs eussent pu lui faire le moindre mal, il s'était investi bien au delà de ce qu'on attendait de lui. Et jamais il n'avait ressenti pareille inertie et telle paralysie pour faire évoluer les choses. A croire que tout s'était ligué contre la reine pour qu'elle vécut son enfer plusieurs jours durant.
Cela Dewey avait déjà eu bien du mal à le supporter...
Mais il avait senti sa Céleste glisser aussi vers le néant en proportion inverse des efforts qu'il déployait pour la Reine.
Que faire ?
Cet évènement extérieur avait pris soudain un tour catastrophique et un retentissement sérieux.
Fallait il privilégier son devoir ou son bien être qui était là, en plus, son bonheur ?
Alors que ces questions le travaillaient, le Roi s'était trouvé à l'honorer en le prenant comme porte parole.
Le tollé qui avait suivi avait alors plongé Dewey dans les affres de ses propres tourments.
Il lui avait même semblé un instant être le seul à privilégier le devoir sur l'intérêt personnel.
Cela l'amenait à s'interroger sur lui même.
...
Se pouvait il qu'il y ait plus que le simple devoir ?
Certes il la trouvait belle et belle et belle mais... se serait il laissé surprendre à à autre chose de plus insidieux quand leurs regards s'étaient croisés la veille à la garnison d'Amiens ?
Pourquoi donc s'était il préoccupé de ramasser à la pointe de l'épée un simple ruban ?
Pourquoi s'était il proposé d'accompagner Loysse quand elle avait décidé de retourner à l'hôtel ? Pour lui rendre ce ruban ? Et seulement cela ? Pourquoi avait il débauché tant d'énergie à endiguer le rapt dans un premier temps... puis à enquêter et agir pour découvrir vite toujours plus vite la trame de l'enlèvement ?
Pourquoi était il allé jusqu'à en vouloir à Charles de Nemours de faire passer son inquiétude de père avant celle de SEG alors que lui même ne se posait pas la question quant son propre couple qu'il poignardait ainsi ? Pourquoi ? pourquoi ? Toutes ces questions l'avaient taraudé et l'avaient amené à se replier déjà sur lui même.

Tout à ses pensées taciturnes, Dewey venait de déboucher de la rue basse des tanneurs dans la grande rue d'Amiens et se dirigeait maintenant vers le boulevard du jardin des plantes. L'air était encore bien doux pour cette arrière saison et le ciel était clément.

...
Dewey laissa la place Vogel sur sa droite et le boulevard du port d'aval sur sa gauche. Devant lui la Somme coulait tranquille. A faible distance, des bateaux de tailles et de couleurs diverses se berçaient mollement au gré des vaguelettes clapotant contre les quais. Une mouette lâcha son cri strident sur sa gauche. Dewey, machinalement leva la tête. L'animal fonçait droit sur une goëlette qui rentrait au port chargée de poissons frais...
Les marins, à son bord, lançaient des clameurs.
Dewey regardait le manège incessant de cette mouette qui s'agitait autour de la goélette. C'est alors qu'il l'entendit.
...
Un mugissement puissant.
...
Dewey l'aurait reconnu entre mille même s'il ne l'avait entendu qu'une seule fois. Cette sorte de corne de brume au son rauque qui évoquait les vikings et les grands chefs de guerre, avait retenti peu avant qu'une bordée de 12 coups de canons viennent saluer l'Amiral lors de son mariage.
C'était le son d'un olifant. Cette gazelle là avait trouvé le moyen de se procurer un olifant. Heureusement qu'elle n'avait pas visité le Tyrol sinon elle se serait débrouillée pour se faire rappliquer un cor des Alpes.
...
Il regarda en direction de la goélette qui se déplaçait lentement en remontant vers le Quai de la Passerelle. Peu à peu, elle dévoilait dans toute sa splendeur un trois mâts superbe au moment même où il déployait ses voiles... C'était le GALION de sa pirate aux yeux de braise et aux cheveux de feu : Maï Lee !

...

My God ! Elle est en train d'appareiller. La chipie ! Elle n'est même pas venue me dire au revoir. Bah ! Elle a raison... A quoi servent des adieux larmoyants...

Dewey chassa une autre pensée triste ...
... En voilà déjà une qui le quittait.
...
Il y avait bien une centaine de mètres qui séparait Dewey du vaisseau sur sa gauche... et son dessein était d'aller au jardin des plantes tout droit bien plus que de se promener le long des quais. Pourtant ce fut sans hésitation qu'il abandonna son projet pour décider d'aller vers le navire qui n'allait guère tarder à lever l'ancre...
...
Il saluerait de loin la Lieutenant devenue mousquetaire... Si elle le voyait.

La reine accepta avec joie la proposition de ma sirene ,

Certes majesté cela me feras grand plaisir et me feras souvenir ma jeunesse car voyez vous j'ai ete un jeune mousse avant de rester sur le plancher des vaches.lui expliquant en gros .

Je laissa discuter ma sirene avec la reine qui me semblèrent etre heureuse toute deux de cette idée causant de choses et d'autres je jetas un œil vers le galion , c'étais un trois mats fin comme un oiseaux hi c'est qui l 'ai beaux .
Je vis cependant un soupir de mon moussaillon qui garda tout de meme son beaux sourire ses yeux se posèrent sur moi je le sentis ,j'avais comme l'impression qu'elle me dévorait tout cru enfin j'imagine .
La reine se mit a récupérer son necéssaires a écrire ,pendant ce temps ma sirene se rapprocha de moi me souriant .
je sentis cependant une petite tristesse .

Citation :

alors mon chevalier prêt en embarquait sur l'un des plus beau navire ?

me murmura t'elle

Oui ma sirene ,je suis pret a embarqué avec le plus beaux des moussaillon de la marine me baissant a son oreil je lui murmura

Ma sirene ,je te sents un peut tristounette ? je t'aimeeeee ça y est mon cœur a fait son deuil moi aussi ,je suis pret a te rendre heureuse lui dis-je en posant un baiser brulant sur son cou .
Lui prenant la main je lui posa un long baiser mes yeux fixerent les siens qui semblèrent briller de milles feux, je me mis a sourire tendrement hésitant a posé mes levres sur les siennes .

Voila que sa majesté nous rejoignit, il me sembla voir un sourire reprenant un peut de tenu .

Majesté nous somme a vos ordres, des que vous souhaitez y allé ! droit dans mes bottes j'inclinas légèrement ma tète gardant de façon a avoir toujours le regard sur ma reine et non comme les nobles a faire des courbettes a rayer le sol avec ses dents et faire le moulin a vent avec son chapeau je me mis a sourire me rappelant la seule fois ou je a vent avec mon chapeau faillit enrhumé sa majesté .

Relevant la tete je lança un regard tendre et amoureux a ma sirene.

Tout en regarda sa reine prendre ses affaire son tendre chevalier qui la sauvait de ces des démons de minuit ,entre boire, pleurai et surtout devenait sauvage envers les autres lui montrai que la vie était belle,il avait raison

Oui ma sirene ,je suis pret a embarqué avec le plus beaux des moussaillon de la marine

Il se baisa a son oriel comme pour avoir un peux de temps a eux ,si rare mais tellement intensif et sa phrase la fie sourire et pour ne pas rougir elle regarda le sable .
Commençait il a la connaître,le regard ou le sourire de mai_lee avait il changé en passant que c’était la dernière fois qu'elle montait sur son galion avent bien longtemps puis elle plongea ses marron gris dans ces yeux si vert et lui sourit

sa va allait mon beau chevalier et grâce a toi ,

Il m'aime il a fini son deuil lui aussi ,elle lui mie sa main sur son bras fort , musclé et tellement protecteur qu'elle pensait rêvée
je t'aime aussi je ferais tous ce qui est en mon pouvoir pour te rendre plus qu'heureux ,et qui sais quand on aura une permission ,pourrons nous peux être revenir sur le galion ?

Il déposa un baisé enflammé sur son coup,elle soupira doucement de plaisir,elle mie sa main dans ces cheveux

doucement mon fougue chevalier il n'est pas prudent de titillé une corsaire il y a sa majesté ce n'est pas bien

il laissa un long baisé sur sa main il mais que voulait il dire son regard ?il avait envie de quelque chose mai_lee se doutait bien de se que c’était

soit patient ce soir nous pourrons marché sur la plage

et comme pas magie il reprenait son devoirs de commandant elle était très impressionnait de son savoir faire et de sa délicatesse,elle l'imita pour salut sa reine et pour rein au monde elle ne regretta sa mutation

[5 Novembre 1651 - Sur le port avec Alban et Mai_Lee]

Me remettant dans une situation normal ayant cru échappé au regard de la reine hélas plus rapide que moi, celle ci me fit comprendre plus ou moins sur un ton de remontrance.

Citation :

Dites les amoureux, si on y allait ? et puis n'en oubliez pas ma sécurité tout de même. Je vous promets de vous laisser un moment de quiétude lorsque nous serons à bord et loin de... tout danger.

Inclinant légèrement la tete majesté n'ayez crainte ,mon regard ne vous lache point et cela ma suffit une fois je suis votre ombre ou vous allez je vous suit lui répondis-je
Regardant ma sirene

Pour la distance, majesté seule le lieutenant Maiee peut vous répondre faisant signe a mon moussaillon pour répondre, mon regard se posa sur elle avec un sourire tendre .

Est ce donc loin lieutenant ? lui demandais-je

mai_lee ne s'avait si ,elle devait sourire ou pas c'est vraie qu'elle avait raison sa reine et puis il avait toute la vie pour être ensemble
elle inclina la tête et les pieds joins

non mon commandant vous voyez le navire a trois mat celui qui est la, a trois pas ou le pond est a quai c'est celui la mes hommes m’attende


sur le galion

le second jean avait tout mie en place l’équipage du galion était prés pour une balade en mer ,jean regardait au loin et s’écria

le capitaine arrive a vos poste

Mai_lee arriva vers le pont de son magnifique galion et s'inclina vers sa reine

votre majesté si vous voulait montez a bord

Dewey tourna la tête sur sa droite et regarda l'enfilade du boulevard du jardin des Plantes. Il irait une autre fois...

Depuis l'enlèvement de la Reine, il avait pris l'habitude de flâner dans les espaces verts de la ville. Il passait ainsi des heures dans le square des Soeurs Grises ou au Jardin des Plantes. Mais il ne venait pas souvent sur le port d'Aval, préférant le Boulevard du Cange et le Boulevard Baraban sur le port d'Amont.
Certes, il le connaissait un peu pour être venu traiter, dans la rue des Teinturiers qui recélait quelques artisans de remarquable savoir faire, des commandes de tissus et de draperies propres à équiper la "voute Céleste" et sa "muche". A cette époque, il en avait même profité pour goûter la fraîcheur des champs et du bois qui s'étalait derrière le Quai St Maurice jusqu'à la rue des Teinturiers mais, là encore, il préférait la forêt au nord est de la ville.

Pourtant cette fois, la vue du navire de sa jolie Pirate le fit changer d'idée. A quoi bon ressasser sa peine, assis tristement sur un banc public pour chercher une vaine solution. Il n'y en avait pas, de toutes façons. Il s'avançait ainsi résolument vers le Galion de Maï Lee.
Ah ! bon , elle se taillait en douce. Elle allait l'entendre pour peu qu'elle ne s'en aille pas à son nez.

Le trois mats était au bout du Quai de la Passerelle dans l'arrondi qui joignait ce dernier au Quai de l'Ecluse. Dewey était parvenu à hauteur de la Passerelle, une voie qui tenait autant de la passerelle que du pont pour déboucher sur le Quai du même nom, le long du fleuve, et sur la rue Baillon menant vers la droite au Quai St Maurice de l'autre côté du bras de Somme. Curieusement, les voiles qui avaient été hissées et déployées battaient encore mollement comme si l'on attendait un évènement quelconque pour tendre les drisses. Le navire semblait tarder à partir...

Tiens donc ! Ma pirate ne serait elle pas à bord que ses hommes d'équipage semblent patienter ?

...

Dewey continuait d'avancer tranquillement longeant le Quai au bord de l'eau.

...

Il distinguait maintenant la passerelle du trois mats. Il lui sembla de loin que son ami, le géant Alban, était avec sa Pirate non loin et roucoulaient avant d'embarquer. Dewey sourit doucement en songeant à leur bonheur. Ils semblaient attendre une troisième personne en tenue cavalière qui restait assise sur un petit môle à l'extrémité de la jetée sans s'occuper d'eux. Cette dernière venait de se relever et de rassembler des affaires avant de se diriger vers un des trois chevaux qui étaient là avec eux.

...

Humm ! Ils n'ont pas du prévoir d'embarquer s'ils sont venus à cheval... songeait Dewey qui avait encore ralenti son pas.

La troisième personne en saisit les brides et le tira légèrement se déplaçant vers l'avant et se détachant maintenant distinctement. C'est alors qu'il la reconnut : Loysse.

La Reine !!! ... Mais que fait elle là ?

Machinalement, il s'était arrêté sentant les battements de son coeur s'accélérer. Une cinquantaine de mètres à peine les séparait.

[5 Novembre 1651 - Sur le port avec Alban et Mai_Lee]

La remarque d’Alban n’était pas passée inaperçue. Elle savait que depuis l’enlèvement il était encore plus vigilant qu’auparavant, elle savait qu’elle devait s’en vouloir quelque peu même s’il n’avait jamais rien dit. Mais personne n’avait à s’en vouloir, aucun des quatre qui l’avaient accompagnée à l’Hôtel. D’ailleurs qui sait ce qu’il serait arrivé si Alban avait été là. Peut-être que cela aurait tourné au carnage pour elle ou pour Wesley voire les deux. Personne ne pouvait savoir. Ne laissant pas paraître son soupir qu’elle dissimulait en mettant sa tête de côté faisant mine de caresser encore l’encolure d’Adonis.

Mai Lee s’avançait à son tour pour leur dire que la distance était courte et qu’ils n’avaient pas besoin de reprendre les chevaux. Elle laissait donc son bel étalon aux mains des autres gardes.
Elle suivait le mouvement vers le pont lorsque Mai Lee l’invitait à monter la première.

Des hommes étaient là et s’affairaient des hommes qui à la vue de Loysse stoppaient toute activité pour la saluer. Elle se tournait vers ses deux mousquetaires avant d’emprunter la passerelle.

Arrivée au milieu elle s’arrêtait pour regarder le galion, l’admirer de plus près avant d’y monter.

Il est très beau, vraiment très beau. La dernière fois que je suis montée sur un galion j’étais encore toute petite, je devais à peine avoir six ou sept ans.

Elle le regardait sur toute sa hauteur. De la poupe à sa proue lorsque son regard s’arrêtait sur une silhouette qui regardait en leur direction à une bonne cinquantaine de mètres de là. Un léger froncement de sourcils naissait sur son visage. Elle cherchait à mieux voir et surtout à être certaine de ne pas se tromper. Elle regardait tout en s’interrogeant, se demandant si c’était bien lui. De loin il lui semblait l’avoir reconnu mais elle n’en était pas certaine. La dernière fois qu’elle l’avait vu c’était à Rouen quand on l’avait retrouvée alors que ses idées, son esprit n’étaient pas très claires et qu’elle était en état de choc.

[05 11 1651 Au port d'aval en Amiens avec Loysse Maï Lee et Alban]


Que faire ?

Faire demi tour ?
S'asseoir au bord du quai et les jambes pendantes noyer son regard à l'horizon ou jeter des petits cailloux dans l'eau pour y faire des ronds, la tête un peu penchée comme quelqu'un de très appliqué à son activité en cours ? Et pourquoi pas tirer un petit bout de langue aussi, en y étant ?

Non, rien de tout cela n'était sérieusement envisageable ! Passer inaperçu était illusoire à cette distance. Il n'y avait plus qu'à avancer détendu et décontracté comme le matelot qu'il était et qui comptait bien sermonner cette soi disant amie qui comptait s'éclipser sans le prévenir.

Dewey s'avançait donc à nouveau vers le galion. Légèrement souriant, il fixait la silhouette de la Reine qui se détachait au milieu de la passerelle, arrêtée et contemplative du navire dans un premier temps, mais qui le dévisageait maintenant avec insistance.

Bien qu'encore à distance, Dewey se sentit plutôt gêné d'un tel regard prolongé.
Mon Dieu qu'elle est belle... même dans cette accoutrement de cow boy Camarguais ou de pêcheur à la truite en wading.
Comme pour se donner une contenance, il se retourna mais ce fut pour constater avec effarement qu'il n'y avait personne autour de lui. Il était telle une mouche sur une assiette de lait.

Il avait toujours réussi à l'éviter depuis l'enlèvement. Il n'était plus très sûr de la neutralité de ses sentiments et commençait à douter sérieusement de ne vouloir que la protéger. Il aimait, voire adorait, sa tendre et douce Céleste mais il ne pouvait feindre d'ignorer qu'il la chérissait elle aussi d'autant plus qu'il avait l'impression que hormis par sa beauté, elle était transparente aux yeux des autres.

Plus il approchait du trois mats et plus son coeur cognait dans sa poitrine. Il ne savait plus vraiment quoi faire ... Elle allait le voir immanquablement. Et plus il y songeait, pire c'était.

Il fallait trouver quelque chose rapidement. La distance fondait comme neige au soleil.
Il leva le bras et agita la main plus pour attirer le regard sur autre chose que son visage que pour réellement faire signe.
En même temps, il se rendit compte de l'inconvenance de la situation car qui aurait pu croire qu'il s'adressait à Maï Lee alors que son regard ne décollait pas de Loysse.
Au lieu donc de gagner une contenance, il ne s'en trouva que plus troublé encore.

La distance diminuait toujours et elle le regardait maintenant en souriant...

Il aurait voulu baisser son regard mais il n'y parvenait pas. Il était tétanisé ... hypnotisé comme une souris dans les griffes d'un chat. Il se contentait de sourire en réponse au sien.

C'est ça fais le béat ! Tu touches c'est sûr !
...
Moins d'une dizaine de mètres et le cauchemard s'accrut encore...

Mais qu'allait lui dire ? ...
???
...Et puis comment on fait ces foutues révérences ?

Bijour Bijour ! ... Coucou c'est moi .... Comment allez vous ? ... Beau temps isn't it ?

Tout lui paraissait incongru et niais comme pas possible...
...
Une demi douzaine de mètres...

Tiens ! Vous ici ... sagesse t'es ! oops ! ... Majestique... raa ! mais comment on dit déjà ???...
...Bon t'as fini d'avancer si vite...
C'est d'un fadasse tout ça ... surfait de chez surfait !

A trois pas de la passerelle...

Je vous demande pardon Madame vous avez l'heure ? Ohhhh ! C'est vous Sire oops ! ça alors...
... Encore plus débile ! ...
...mais pourquoi je suis venu ici moi ?

Au pied de la passerelle, Dewey s'arrêta s'inclina et ouvrit la bouche pour parler.

...
...
...

[pour parler j'ai dit ! ... Pas pour avaler une mouche !
... Bein oui! ... mais j'attends l'autorisation !]

...

Bonjour Majesté ! Je venais saluer Maï Lee... Je suis ravi de vous revoir...
Mais vous me semblez en bien petite forme Majesté.
Seriez vous peinée de ma visite ?
J'espère ne pas contrarier vos projets...sinon je repasserai ...
...ici hein... pas le linge !

[5 Novembre 1651 - Sur le port avec Alban et Mai_Lee]

Elle n’était pas certaine du tout et tournait la tête vers Alban et Mai_Lee dans un regard interrogatif.

Mousquetaire Alban, Lieutenant Mai Lee, ne serait-ce pas le matelot Dewey que l’on voit sur le quai ?

Tout en posant la question elle tournait à nouveau sa tête vers le quai et le voyant approcher constatait qu’elle ne s’était pas trompée. Loysse étant relativement physionomiste il lui était donc aisé de savoir si oui ou non elle avait déjà rencontré une personne. Le souci est que parfois elle n’arrivait plus à mettre un nom sur le visage, mais là elle s’en souvenait. D’ailleurs comment oublier ceux qui étaient venus avec elle après la course et ....

Elle se mettait à sourire lorsqu’elle le voyait se retourner comme pour vérifier si c’était bien lui qu’elle observait et tout en le regardant s’avancer alors qu’il levait la main pour leur faire signe.

Je crois que votre matelot a eu un moment de doute à ce que je le regarde Lieutenant. Apparemment il ne pensait pas que ce serait le cas.

Loysse qui se tenait d’une main à la corde de la passerelle tout en le regardant arriver vers eux, entreprenait de revenir sur ses pas au moment où il s’inclinait devant elle. Elle s’arrêtait après avoir à peine fait un mètre.

Elle l’écoutait mais perdait le sourire lorsqu’il lui parlait de sa petite forme. Ainsi donc cela se voyait tant que cela ? Loysse faisait tout pourtant qu’on ne remarque pas trop voire pas du tout qu’elle n’était pas au mieux de sa forme, et là il lui faisait comprendre que malgré tout … allons bon peu importe, il lui fallait le rassurer. Et quoi de mieux que de reprendre le sourire où on l’avait laissé ?

Bonjour Matelot Dewey, ravi de vous revoir également.
Non non ne vous en faites pas, je ne suis point peinée de votre visite bien au contraire. Je ne vous ai d’ailleurs plus vu depuis….

Elle marquait un court temps de pause ne voulant aller au bout de sa phrase et surtout ne pas se laisser submerger par ses pensées. Elle gardait donc le sourire qui l'aidait à chasser ce côté sombre.

Vous ne contrariez rien soyez en rassuré. Le Lieutenant Mai Lee vient de me proposer une promenade sur son galion, promenade que je ne saurai refuser et que je me fais une joie de faire. Cela me fera le plus grand bien.

Et vous avez fort bien fait de venir saluer votre lieutenant voire amie, je suis certaine que cela lui fait grand plaisir. D'ailleurs je crois qu'on ne vous aurait sans doute pas pardonné que vous ne vous soyez pas avancé pour venir à notre rencontre, surtout après avoir été reconnu même de loin. N'est ce pas Lieutenant ?

Son regard quittait celui de Dewey pour rejoindre celui de Mai Lee.

(5 Novembre 1651 - Sur le port avec Alban et Mai_Lee]

Mai_lee arriva vers le pont de son magnifique galion et s'inclina vers sa reine

Citation :

votre majesté si vous voulait montez a bord

demanda t'elle

Nous arrivames au pont du galion,je remarqua le sourire et la joie de mon moussaillon d'inviter notre souveraine a son bord,moi j'eut un petit pincement au cœur regardant se beau navire des souvenirs me revins lorsque je me revoyais sur la frégate jeune moussaillon .
C'était un fameux trois mats fin comme un oiseaux hissé haut matelot mes yeux brillèrent une joie profonde m'étreignit mordioux ! que cela me fais grand bien de remettre les pieds sur un rafiot pensais -je mettant les pieds sur la passerelle la reine tourna son regard vers le quai et nous demanda

Citation :

Mousquetaire Alban, Lieutenant Mai Lee, ne serait-ce pas le matelot Dewey que l’on voit sur le quai ?

Si votre majesté c'est bien notre matelot Dewey ah votre majesté si puis je me permettre au sujet m'inclina légèrement la tete je voudrez m'entretenir a son sujet des que votre temps seras libre lui demandais-je
la reine tourna son regard vers ma sirene ,je resta en arrière attendant que ma reine avança

Je me sentis revivre une deuxième fois humant l'air marin, voyant s'activer les marins sur le pont.
L'officier en second attendant a la coupé au garde a vous,tandis que matelots et moussaillons grimper tel des singes pour atteindre les voilures .

Tout sembla pret a appareiller ,je sentis mon moussaillon dans son élément comme le poisson rouge dans son bocal,je me mis a sourire tendrement en la regardant .

[5 Novembre 1651 - Sur le port avec Alban et Mai_Lee]

Mai_lee se sentait libre ,marché sur le planché de son navire il qui était si fort pendant les tempêtes et robuste quand ils étaient retrouvés dans le grand froid qu'ils avaient du enlevé la glace a coup de pelle ?quand sa reine et son doux chevalier la ramena a flot .


Mousquetaire Alban, Lieutenant Mai Lee, ne serait-ce pas le matelot Dewey que l’on voit sur le quai ? 

Si votre majesté c'est bien notre matelot Dewey ah votre majesté si puis je me permettre au sujet 
je voudrez m'entretenir a son sujet des que votre temps seras libre

si votre majesté c'est bien mon matelots

mai_lee regarda dewey et lui sourit sa reine lissait dans ses pensé puis elle s'inclina de cette grande dame
oui votre majesté et un balade pour lui aussi lui ferra un bien fou ,elle savait le grand malheur qu'il le touchait et il serrai bien mieux avec eux que broyé du noir .la balade d'adieux pour Amiens se passerait surement meilleur avec ces amis .

matelots dewey une dernière balade sous mes ordres sa vous dit?
Et on se dépêche en prendre le large on va pas restez au port non

et se mie a sourire elle n'attendait qu'il soit a bord pour faire un signe a son second pour que le galion puisse prendre le large

Quand il l'avait retrouvée Dewey en avait ressenti une désolation profonde. Elle avait été l'objet de leurs pires instincts. Humiliée, battue, souillée et même très certainement violée. Elle ne serait jamais plus la même...
Il avait aimé sa douceur, sa gentillesse, sa joie de vivre et son respect de toutes les classes...
Il ne savait ce qu'elle avait pu devenir en subissant ces outrages.
Etait-elle devenue une bête féroce prête à tuer ?
Etait-elle une épave errante tel un vaisseau fantôme sillonnant les océans mais sans plus aucune essence propre ?

Son regard halluciné, il l'avait vu et ne l'oublierait jamais.
Il en avait maudit ses ravisseurs puis l'armée toute entière et comme si elle était responsable de s'être fait piéger, il l'avait maudite elle même.
Puis il s'était rendu à l'évidence, il s'en voulait surtout à lui même de ce qu'il ressentait comme un échec personnel à n'avoir su ou pu la protéger.
Si, lorsque Alban était descendu en hurlant à l'enlèvement, il avait sauté sur Pégase et profité de ses capacités pour survoler les environs, il aurait vu les ravisseurs dès leur sortie du labyrinthe et tout se serait passé autrement. Tout n'était que sa faute.

...

Ils étaient là à nouveau, face à face, comme la dernière fois où ils s'étaient vus...
C'était quand il lui avait rendu son ruban... à la fin de l'enlèvement. Il avait retenu ses larmes de la voir ainsi puis il l'avait laissée aux autres et à son destin de Reine. Enfin il s'était détourné pour pleurer sur sa propre incapacité à avoir su la préserver car il avait noté certains détails psychiques [syndrome de Stockholm] qu'il avait relevés chez elle et qui ne se déclenchaient pas avant un certain paroxysme ou avant que certaines conditions soient réunies.

Et là, elle lui souriait comme pour lui donner le change. Pauvre et somptueuse Loysse !

Il la regardait lui sourire et s'efforçait d'en paraître bluffé.

Hummm ! Me serai je trompé ? Un nuage sans doute a obscurci votre doux visage un instant ... Vous êtes resplendissante, noble Reine... Et cette promenade dont vous me parlez en compagnie de vos deux tourtereaux de mousquetaires ne pourra qu'ajouter à votre épanouissement.
...

C'est alors que mon adorable Lieutenant, la mutine Maï Lee surgit au sommet de la passerelle, m'invitant à son bord et pressant tout à la fois son second de rompre les amarres au risque de déséquilibrer la Reine qui eut pu être surprise car elle tournait le dos à cet ordre.

Je vois que je n'ai pas le choix...

Je m'approchai de la reine et lui pris le bras pour la presser de refranchir la passerelle qu'elle avait redescendue.

Pardonnez mon geste Majesté, mais ma jolie Pirate aurait tôt fait de vous mettre à l'eau si vous n'êtes aussi habile qu'un de ses matelots.
La mer est impitoyable et l'a bien plus habituée à la vitesse de réaction qu'à la délicatesse des salons.
Pardonnez lui donc cette brusquerie et ne voyez là, au contraire, que la mesure de sa redoutable efficacité.

5 Novembre 1651 - Sur le port avec Alban et Mai_Lee]

Citation :

si votre majesté c'est bien mon matelots

s'exprima ma sirene qui regarda dewey et lui sourit puis elle s'inclina devant notre reine

Citation :

oui votre majesté et un balade pour lui aussi lui ferra un bien fou ,matelots dewey une dernière balade sous mes ordres sa vous dit?
Et on se dépêche en prendre le large on va pas restez au port non

lui cria t'elle en souriant

Je rajoutas a l'encontre de Dewey
Bein mordioux ! ce que tu as été long mon ami ,on attendait plus que toi pas vrai moussaillon me tournant vers Maiee euh pardon commandant me mettant au garde a vous en essayant de garder mon sérieux .

Je vis Dewey attraper la reine par le bras
Eh ! deja le mal de mer Dewey? me mettant a rire tout en jetant un regard vers mon moussaillon je la contemplas dans son rol de pacha.

Ah mordioux ! comme je l'aime me dis-je la voyant distribuer les ordres.

Je vis son regard tourné vers son second.

Citation :

Ah oui vous aussi vous avez remarqué ce qu’il se passe entre eux ? ils sont adorables ne trouvez-vous pas ?

J'avais souri et répliqué :

Très !
...
Très très adorables...
Ce sont de très bons amis à moi, vous savez, Majesté. Ils ont un coeur gros comme ça et je suis ravi de les voir s'aimer tendrement.

Maï Lee m'avait alors adorablement invité cachant, selon son habitude, sa sensiblerie sous une fausse brusquerie et la reine en avait alors avec malice évoqué la nécessité pour moi de me sacrifier. J'avais souri à nouveau. C'était juste avant que je ne lui prenne le bras pour presser son embarquement.

J'avais apprécié ce moment où le temps semblait suspendre un peu son cours...
La reine paressait vouloir me renvoyer un sentiment d'intrépidité qui n'était pas pour me déplaire.
Alors que je la menais vers le pont sans brusquerie mais aussi sûrement qu'un danseur conduit sa cavalière, elle stoppait à nouveau pour tourner vers moi son visage radieux et se défier du risque en l'évoquant sans plus d'appréhension que cela.

Devinait elle qu'à la première vibration, je l'eus emporté rapidement et sans autre forme de procès vers le pont secourable ? Avait elle le front de provoquer cette onde pourtant obscure et froide dans lequel elle pouvait être précipitée ?

Je reconnaissais là, en tous cas, un trait de sa volonté marquée et de son immense sang froid. Quant à mon cher Alban, pendant ce temps, il en rajoutait à sa façon pour m'accueillir à bras ouverts et railler mon excessive précaution évoquant un mal de mer qui me valait un nouveau sarcasme gentil de la Reine.

Décidément, ils se liguaient pour me faire rougir plus surement que le soleil ne pourrait le faire de toute l'après midi. La Reine enchaîna d'un ton complice :

Citation :

Allez ne les faisons pas attendre plus longuement. Il fait beau et je compte bien profiter de ce bel après-midi.

J'acquiesçai et la laissai libre de son embarquement. Quand elle se retournait, je fermai les yeux un bref instant, gardant en moi l'image de son sourire radieux, mordant ma lèvre inférieure et prenant une inspiration profonde pour savourer mon ravissement puis je la suivis comme son ombre paré à toute éventualité.

Le second émit un coup de sifflet strident et la passerelle fut remontée hâtivement. Une secousse remua le navire qui commença à glisser sur l'onde. La brise légère s'accumulait dans les voiles qui se gonflaient doucement pour pousser lentement mais sûrement le lourd galion vers le large où il serait bien plus à l'aise.

Je regardais le quai s'éloigner progressivement. Je m'interrogeais sur mon destin ...
Etais-je en train de dire Adieu à mes amis, profitant avec eux et comme la Reine d'un bel après midi ?
Un Adieu plus cruel ne m'attendait il pas précisément sur ce quai que je regardais s'éloigner ?

[i]Ma vie était en train de basculer mais si je le pressentais, à ce moment même j'en ignorais la brutalité.