[RP] Le Port

mai_lee se mie a sourire ,elle dans un salon c'était comme si il y avait 10 vaches dans une boutique de porcelaine ,c'était varie qu'elle devrait faire plus attention a ses geste et dire en gros prendre des leçons de savoir vire comme une vraie dame . La tache ne serrai pas facile et cela fessait bien longtemps qu'elle n'avait pas portait de jolie robe de bustier et tous les four four qui allait avec .

Dewey donnait son bras a sa reine et il ne fallait pas longtemps pour que son chevalier disse une plaisanterie qui elle fit bien rire

Dewey je te promet de pas faire de vagues, elle mer est belle , je pense que sa serra une très belle après-midi

elle regarda sa reine et lui sourit

votre majesté vous êtes la seule a qui je ne pourrai points donné des ordres ici ou ailleurs ,mais des que nous sortirons du port si vous voulez avec le matelots elle regarda dewey heu non t'ai plus matelots tu n'est pas quartier maitre? Vous prendrez la barre votre majesté avec dewey comme ça il serra rassuré que je ne fasse pas de vagues et se mie a rire légèrement ,d'être ici pour une dernière fois entouré de ce qu'elle aimait la remplissez de joie joie .

Mais si vous voulez remplacé les matelote sur les coté a vers l'avent vous pourrai m'indiquez les obstacle ,donc deux a droite et un a gauche oui regardez bien si ces profond il ne fraudai pas qu'on reste bloqué sa serrai balo
c'est bon pour tous le monde ? On peux prendre le large

Mai_lee se mie a la barre ,elle pouvait sentir une petite brise maritime sur son visage ,ses main sur le boit de la barre ,elle se sentait si forte a se moment la invisible puis elle regarda son second
le vent et haut qu'on mette les petites voiles
allez mon mon bébé on ni va

Mai_lee pouvait sentir bougé son navire doucement mais surement elle regarda alban d'ailleurs elle ne voyait que lui sa reine ne risqué rien a part si elle tombé par dessus bort rroo mais qu'elle idée il pouvait lui passe pas la tête dés fois mais pour être sur elle se mie a leur crier

tout le monde va bien ?ON SERRA SORTI DANS 10 MINUTE

LE LARGE ARRIVAIT L'HORRIZION ,un peux d’évasion,mais elle n'avait plus envie de partir pendant des mois et des mois en mer

Passerelle remontée et déjà le galion se mettait en "route". Loysse avait oublié que le premier mouvement pouvait être légèrement brusque. Elle perdait légèrement l’équilibre pour se reprendre aussitôt. Ni vu ni connu ? Probablement pas, mais elle faisait tout comme.

La bonne humeur semblait au rendez-vous, les mots s’y prêtant toutefois. Depuis combien de temps n’avait-elle plus vu et sentit autant de bonheur autour d’elle ? Trop longtemps mais ce jeune couple qui allait bientôt la côtoyer tous les jours, lui mettait du baume au cœur. Tous deux respiraient la joie de vivre et cette aura qui s’en dégageait faisait un bien fou.

Elle écoutait attentivement Mai Lee qui lui proposait de prendre la barre en compagnie de Dewey. Un regard à ce dernier puis à Mai Lee en souriant.

A vos ordres chef venait-elle de lui répondre en lui faisant un clin d’œil tout en cherchant comment elle allait lui répondre. Ca y est elle venait de trouver. A bâbord ? A tribord ? Vos yeux à tribord je serai.

Sans plus attendre elle se rendait en son endroit et surveillait, indiquant que tout était bon et qu’il n’y avait aucun obstacle à ce que ce magnifique galion prenne la direction du large.

Le léger claquement des vagues sur la coque lui donnait une étrange impression. Son cœur se mettait à battre plus fort. Serait-ce donc cela la liberté ?

Aux cris de Mai Lee elle se retournait pour la regarder. Quelle femme et quelle assurance ! Ce petit bout de femme et pourtant si forte. Elle était dans son élément, elle aimait la mer et ce même si elle savait d’après les dires de la Princesse qu’elle n’avait plus souhaité prendre le large des mois durant. Pour sur que la capitale allait la changer, mais la Seine pourrait peut-être l’aider à s’évader aussi de temps en temps.

Le galion prenait le large et c’est avec une légère brise lui caressant le visage qu’elle revenait vers Dewey.

Ainsi c’est vous qui allez m’apprendre à tenir la barre ? Je vois que le lieutenant a trouvé comment nous occuper afin de se donner des petits moments avec notre cher Alban.

Son regard allant de l’un à l’autre tout en discutant.

Dès que je les vois ensemble j’ai eu une impression de calme et de sérénité. Il se dégage tellement d’amour de ces deux personnes que c’en est presque déconcertant. Mais ils méritent amplement ce qui se passe. L’un et l’autre ont tellement souffert.

Elle poussait un long soupir avant de se reprendre.

Bon et si nous allions vers cette barre ? Montrez-moi comment on doit s’y prendre.

A bord du galion


Une fois les amarres larguées ,l 'ancre remontée ,les voiles descendues le navire commença a prendre de la vitesse éloignant du quai .
Tellement heureux d'etre a bord je me sentis revivre oubliant tout meme la reine .
Mon regard se posa tendrement sur ma sirene ,je fus émerveillé de voir mon moussaillon pas plus haut que trois pommes savoir mené sa barque ainsi que se faire obéir par l'équipage .
Une fois a bord mon moussaillon devint un commandant seul maitre apres dieux .
Je rejoignit ma sirene tenant la barre elle lança a la reine un genre de défi

Citation :

Votre majesté vous êtes la seule a qui je ne pourrai points donné des ordres ici ou ailleurs ,mais des que nous sortirons du port si vous voulez avec le matelot

s elle regarda dewey

Citation :

heu non t'ai plus matelots tu n'est pas quartier maitre? Vous prendrez la barre votre majesté avec dewey comme ça il serra rassuré que je ne fasse pas de vagues

et se mie a rire légèrement .
Je sentis ma sirene heureuse comme revivre.

Commandant suis a vos ordres me mettant au garde a vous en souriant .

m'approchant d'elle je lui pris une main lui posa un baiser brulant hummmm que voila une bonne idée ma sirene cette sortie en mer , jetant un regard vers la reine qui arrivait en compagni de Dewey pour prendre le quart a la barre.

Eloignons nous ma sirene lui prenant la main nous quittames la barre pour se rendre a la proue .

Moussaillon notre ami Dewey ,je le sent triste une idée me trote dans la tete depuis un moment et si on demande a la reine de l'incorporer aux mousquetaires comme tu est encor son supérieur tu dois demandé aupres de la reine je t'appuierais .
hummmmm ! la brise marine me manquée oubliant l'endroit ou nous étions je sérras ma sirene contre mon corps merci moussaillon pour ce plaisir la regardant tendrement posant un baiser au bord de ses levres , sur son front je lui dit tout haut

Ma sirene ,mon moussaillon je vous .... euh mordioux! je t'aimesssss ouii c'est officiel ma bien aimée il ya trois place dans mon cœur une ma tendre et regrettée Ode , la deuxième la prunelle de mes yeux Marine et une troisieme qui n'existait point ,mais voila je t'est connue et depuis elle ne cesse de grandir a un tel point que ma tendre Ode se retrouve dans un tiroir celui des souvenirs .

Lui prenant les mains entre les miennes
Ma bien aimée ,je veux te rendre heureuse te redonnée le sourire ,la joie dans le cœur te faire oublié tout tes chagrins comme moi j'oublierais ma peine mais seul resteront les souvenirs .
Je t'aimess la prenant dans mes bras je la serras contre moi ,je sentis son corps fondre sa chaleur m'envahir, je sentis une autre chaleur se pointée je desserras l 'étreinte pour éviter un incendie .
N'osant point la regarder je fus pris de honte

Mordioux ! c'est quelle fait de l'effet ma sirene me dis-je

voila qu'il n'y avait plus un danger rien en vue que la mer calme et le crie persan des mouettes sa reine arrivait vers la barre avec dewey et leur sourit

vous êtes prête votre majesté a prendre votre premier leçon vous allez voir c'est bien mieux que de monté a chevale bien mieux que de s'envoyé ...

elle s’arrêta et lui posa une question

dite votre majesté quand vous dites que vous êtes a mes ordre sur le navire je peux vous parlé de marin a marin ou pas ?
car l’avantage d’être marin c'est qu'il parlaient brusque vue qu'ils ne voyaient pas grand monde a mer et peux être que sa reine pourrai se défoulé a parlé comme ça


juste après la réponse de se merveilleuse reine Mai_lee s’éloigna avec son tendre chevalier .Lui aussi avait vue que leur ami Dewey était triste,il lui dit se qui lui trotté dans la tête.pourquoi pas le faire venir chez les mousquetaire

oui je peux en parlé a reine,mais celui qui faudra convaincre de le laissé partir c'est surement le grand amirale et la seule la reine pourra le faire ,mais je ne baisserai pas les bras

Mai_lee savait que le faire monté chez les mousquetaire ne serrai peux ter pas facile mais elle ne laisserai pas un de ses ami dans la tourmente.
Alban était heureux l('ire marin le fessait sourit et il avait un très beau sourire ,ces baisés étaient enflammés une chaleur envahi Mai_lee

non merci a toi d’être la

c'est déclaration d'amour qu'il lui disait c’était comme si il lui fessait l'amour la sur le pont ,elle aurai put lui sauter dessus et abusé de son corps jusqu’à épuisement mais se n’était pas convenable devant beaucoup de personnes et que penserai sa reine et son ami dewey et se mie a sourire a se qu'elle venait de pensé,il la serra contre lui et elle pouvait sentir son désir aussi . Mais était le manche de son épée qu'elle sentait ou bien son était il vraiment amoureux qu'il arrivait plus a se contrôlait ,leur nuits futurs Prométhée d’être chaude et intense

je t'aime encore plus bien que j'ai du mal a te le dire mon corps brûle d'envie de toi voila qu'elle lui donnait la clef de son envi bestial qu'elle avait en elle et celle de son coeur mais appelons un chat un chat l'un ne va pas sen l'autre heu non mon coeur brûle d'amour pour toi ,je suis tien temps que tu voudra de moi mon coeur et mon corps t’appartiens maintenant et a tous jamais

elle le serra un peux plus de son corps brûlent d'amour pour lui et regarda la mer

tu sais sa va me manqué tous de même

Je me sentis confus et un peut honteux ,ne sachant ou me mettre un trou de souris j'aurais put me cacher.

Citation :

je t'aime encore plus bien que j'ai du mal a te le dire mon corps brûle d'envie de toi

voila qu'elle lui donnait la clef de son envi bestial qu'elle avait en elle et celle de son cœur mais appelons un chat un chat l'un ne va pas sen l'autre

Citation :

heu non mon cœur brûle d'amour pour toi ,je suis tien temps que tu voudra de moi mon cœur et mon corps t’appartiens maintenant et a tous jamais

Moi aussi ma sirene mon corps se consume il ne restera que des braises a force d'avoir envi de ton corps cela m'échappa ,je lui avoua mon désir qui c'etait montré .

La fixant de mon regard je lui sourit ,la serrant contre moi quel drole de couple on devait présenté pensais-je oui ma sirene a tout jamais
Je sentis ses bras me serrer ,son corps palpiter ,son regard se tourna et fixa la mer

Citation :

tu sais sa va me manqué tous de même ,

me dit elle

Je sais mon moussaillon de mon cœur ce que tu ressent je l'ai ressentit ,et puis il y aura bien des occasions pour remettre les pieds sur un pont regardant la mer a mon tour .

Je lui pris la main et l'emmena vers le bord du galion je la serra de nouveau dans mes bras mes levre se posèrent sur les siennes cette fois ce fut un long et langoureux baiser qui dura une éternité .

Maï Lee nous avait réservé et défini notre programme à la reine et moi... comptant bien se libérer un maximum avec mon ami Alban.

Citation :

dès que nous sortirons du port si vous voulez avec le matelot ... heu non t'es plus matelot tu n'es pas quartier maitre? Vous prendrez la barre votre majesté avec Dewey. Comme ça, il serra rassuré que je ne fasse pas de vagues...

Non, mon Lieutenant ! Je suis encore matelot...
et ravi d'être avec sa sirène...

...

Pour commencer, il fallait un peu manoeuvrer dans ce port et Maï Lee nous avait attribué un premier rôle de vigie à la proue du navire. La reine s'étant mise à tribord, je me dirigeais vers le bossoir de gauche où l'ancre venait d'être caponnée puis me penchais par dessus le bastingage.

A babord tout est ok ! signalai je Profondeur correcte. Mais une balise de chenal à proximité... Je fis signe à Maï Lee d'envoyer donc un peu à tribord.

L'onde glissait le long des flancs du navire en une vague imposante. Le clapotis chantait contre la coque et la brise murmurait dans les voiles. Dans le ciel, un sterne poursuivait une mouette rieuse. Les soleil brillait. La journée était radieuse. La reine elle même semblait heureuse et insouciante.
Il est vrai que mes deux tourtereaux profitaient ouvertement d'un bonheur communicatif.
Ils entendaient bien profiter de cette après midi pour souffler un peu. J'avais parrainé l'éclosion et l'expression de leurs sentiments et j'étais plus que ravi de les voir s'engager l'un et l'autre résolument vers un avenir en commun.

...

La balise passée, je rejoignais la barre, laissant la reine à tribord jouer la vigie encore un peu et profiter de la brise sur le gaillard d'avant.

Allez mon Lieutenant, c'est bon ! Tu peux te libérer... Je prends le quart.


Peu après, Loysse me rejoignait :

Citation :

Ainsi c’est vous qui allez m’apprendre à tenir la barre ?
...
Je vois que le lieutenant a trouvé comment nous occuper afin de se donner des petits moments avec notre cher Alban.
...
Dès que je les vois ensemble j’ai eu une impression de calme et de sérénité. Il se dégage tellement d’amour de ces deux personnes que c’en est presque déconcertant. Mais ils méritent amplement ce qui se passe. L’un et l’autre ont tellement souffert.

Vous avez raison Majesté, l'amour c'est la paix, la sérénité et le chemin du bonheur. ...
Et je vous concède aussi que mes deux amis ont eu largement leur part de galère. Pour sûr, ça !

Loysse soupira et ajouta :

Citation :

Bon et si nous allions vers cette barre ? Montrez-moi comment on doit s’y prendre.

Je me tournai vers elle et lui souris :

Certes, on dit une barre, Majesté, mais... c'est une expression rappelant les premiers rafiots qui n'étaient guère que des barques et qui se manoeuvraient à l'aide d'une barre.
Ici, c'est en fait ce gouvernail... cette sorte de roue que j'ai entre les mains.

J'entendis Maï Lee légèrement goguenarde railler mes explications avant de nous laisser :

Citation :

vous êtes prête votre majesté a prendre votre première leçon vous allez voir c'est bien mieux que ...

Je n'écoutais pas la suite et tendais doucement ma main vers celle de la reine qui, la tête tournée écoutait Maï Lee.
...
Elle dut sentir ou voir ce geste car elle se retourna avec grâce et, semblant d'abord un peu surprise, se décida à m'accorder la sienne.
Je la tirai doucement vers moi, m'effaçant légèrement sur le côté.

Je vous en prie Majesté. Mettez vous bien face au gouvernail et détendez vous.
Ne vous en reculez qu'à peine, ne travaillez pas bras tendus,
...d'autant plus que je vais me glisser dans votre dos pour assurer votre prise... au début.

Je posai sa main gauche sur le gouvernail et la couvris de la mienne puis, comme convenu, je passai dans son dos et ramenai ma main droite sur la sienne également.
...
Je regardais nonchalamment nos deux amoureux au bord du galion. Ils s'étaient serrés l'un contre l'autre, s'embrassaient tendrement puis s'abandonnaient à leur passion.
...
Je respirais sa chevelure à ELLE, effleurant son dos de ma poitrine.
...
Je demeurai ainsi un bon moment, savourant cet instant.
...
Je penchai enfin doucement ma tête vers son cou e,t m'approchant de son oreille, je lui soufflai :

Je ne sais si vous appréciez plus de vous sentir épaulée ou de percevoir la confiance que je ne vais pas manquer de vous laisser Majesté, mais... je vous promets de vous donner très vite la responsabilité seule de nos destins entre vos mains.

son bonheur était si grand être dans les bras de son homme elle aurai bien voulu allait plus loin ,elle imaginé une couverture au sol prés de la barre et fessant l'amour au dessus de mouette en espérant qu'elles ne se soulage pas au dessus de leur corps ruisselant de sueur tellement que leur passion serai intense.et vue qu'elle sentait aussi le désir de son cher chevalier il fallait que leur désir retombement assez rapidement.

je je vais allais parlait a notre majesté mais reste tous prés de moi je sais pas tu aurai peux être a éteindre un feu qui sais ....

elle passa devant lui en laissent sa main caressait le haut de la cuisse de son alban,et lui fit un clin d'oeil pour le stimulait un peux plus mais a force de chercher on trouve toujours .elle arriva vers la barre et se mie a sourit

alors votre majesté j'avais pas raison c'est bien mieux de tous se que vous avez pu imagiez non ,
mais pour parlez plus sérieusement j'ai une faveur enfin nous avons une faveur a vous demandez au c'est pas pour nous je vous assure,
elle regarda dewey et bien qu'il était pas au courant de ce qu'elle allait dire elle continua

c'est pour le matelots dewey le commandant et moi même on en parlent depuis moment c'est de faire venir dewey chez le mousquetaire et vous savais il pourrai donnait sa vie et son corps quoi que c'est pareille pour vous ,car en se moment nous le sentons comment dire
elle regarda Alban comme pour prendre la suite elle voulait lui dire vulnérable depuis rouens et entourait de ses amis il serait mieux comme on dit l'union fait la force et que a eux trois elle ne voyait pas comment il pourrai arrivait quelque chose au couple royale? Alabn est sa force Dewey et son intelligence et elle sa rapidité

J'avais perçu une hésitation...
...
Non ! C'était plus que cela... un trouble ? une répulsion ? ...
...
Je pressentais que c'était lié à ce passé récent...

Que s'était il donc passé à Rouen ? Tarek ! Toujours lui ... Mais qu'avait il fait ? Jusqu'où était il allé ?

Personne n'avait jamais rien su... Les souverains se montraient discrets, c'était naturel... Mais aucune information n'avait remonté des exécutants eux mêmes. Tout donnait à penser que cela s'était passé comme dans un huis clos.

D'emblée, quand je l'avais vue, j'avais tiqué. Cette évasion n'était pas normale. Rien n'était normal dans toute cette histoire.
Pourtant Wesley m'avait bien dit que Tarek, quand il s'était séparé de l'Idiot, partait rejoindre un contact. Qu'était devenu ce complice ? et quel avait été son rôle ?
Lui devait savoir ce qui s'était passé...

A la fois très intrigué et résolu à être efficace dans le réconfort à apporter à celle que je chérissais, j'avais décidé de mener discrètement une enquête... Mais les angoisses de Céleste me préoccupaient tout autant et l'enquête piétinait un peu.
De plus, personne n'avait causé. Nul n'avait osé poser de questions, retourner le couteau dans la plaie...
Pauvre Loysse ! Elle avait du sans doute vivre seule avec son traumatisme bien qu'il eut certainement été préférable pour elle d'en parler.

J'avais pris mes précautions pour qu'aucun frôlement ne lui rappelle malencontreusement une expérience douloureuse. Ce qui chez moi pouvait me procurer un agréable frisson pouvait chez elle à tout moment d'effroi la faire trembler. Je n'osais faire un geste sans tenter de l'expliquer préalablement...

Etait-ce la chaleur diffuse entre nos corps si proches ? ... Etait-ce ce ciel bleu ? ... Etait-ce nos deux amoureux ?
Peu à peu, je la sentais prendre confiance tant en elle qu'en moi et je m'efforçais de demeurer ainsi à ses côtés...
...
[Hein ! quoi ?]
...
Oops ! Oui... dans son dos.

Citation :

Votre soutien m’est des plus rassurants. Sans vous je ne saurai comment faire. Apprenez moi encore...

La reine semblait se détendre... La brise était douce et nulle manoeuvre intempestive ne venait réclamer tension ou attention. Elle avait du, tout comme moi, laisser glisser son regard du côté de ce baiser brûlant de mes tourtereaux car je l'entendis me parler de destin chavirant avant que, d'un ton faussement inquiet, me demander s'ils pousseraient la filouterie à nous confier le navire jusqu'à son retour.

Humm ! Et s'ils le faisaient Majesté ... Vous en seriez chagrinée ou contrariée ?

Citation :

... j’aimerai bien pouvoir visiter ce magnifique endroit. Connaissez-vous les lieux d’ailleurs ?

Non, pas vraiment... D'une façon générale certes... un galion reste un galion...
Mais celui ci est à Maï Lee et je ne l'ai jamais visité auparavant...
Il n'y a pas grand chose à en voir vous savez ...
Un navire garde avant toute chose ses fonctionnalités : commerce essentiellement et combat.
Ainsi ses flancs sont ils équipés de couleuvrines tandis que les cales recèlent une partie des richesses de notre hôtesse.
Ce n'est pas un lieu de villégiature.

Au départ, la partie légèrement surélevée sur laquelle vous vous trouviez, c'est le gaillard d'avant. C'est de là que partent les manoeuvres vers les voiles du navire. Sous elle se trouve la coquerie, la cuisine quoi !
Cette partie ci où nous nous trouvons s'appelle la dunette ou le gaillard d'arrière. C'est de là que s'exerce le commandement. Elle tient la roue...
Ah bein non... c'est vous qui la tenez...
Bon disons qu'elle offre à la roue la possibilité de frémir sous vos doigts et donc de manoeuvrer le gouvernail...
mais elle offre aussi la meilleure vue sur le navire pour tout y diriger aisément.

...

Vous savez, Majesté, ici c'est le domaine des officiers, le commandant se tient au vent en général et ses seconds plutôt sous le vent. Aucun matelot n'a le droit d'accéder sur la dunette sans ordre express d'un officier.
Et ce que nous faisons tous deux en ce moment est habituellement opéré par les deux quartiers maîtres timoniers.

Voyez vous cette ardoise près de la roue. En temps normal, il me faudrait y noter le changement de quart, les modifications du vent, les manœuvres de voilures, les changements de cap, et la vitesse du navire calculée grâce à ce loch. Cette fois, je ne me contenterai de noter les changements de cap.
...
Vous voyez la boussole là devant vous. C'est elle qu'il faut surveiller ainsi que l'horizon.
L'aiguille est dirigée vers 315 nous filons en plein vers le nord nord ouest (NNW) depuis... disons 10 minutes.
Vous allez envoyer doucement vers 270, plein ouest, pendant que je note ce changement de cap.
...
Doucement hein! N'allez pas nous mettre à la mer ces deux gabiers qui achèvent de redescendre des haubans de misaine.
...
Tenez pendant ce temps... réfléchissez un peu ...
Quel cap nous faudra t'il reprendre au final pour retrouver le port si nous revenions pile poil sur nos pas enfin... sur notre erre ?

J'effectuais mes annotations et revenais vite vers ma reine, me replaçant dans son dos.

Alors Majesté... Avez vous trouvé ?
...
Wow ! Mais c'est parfait, ça ! Encore un peu sur la gauche, je vous prie, l'aiguille est à 275 là !

Je suis fier de vous Majesté...

Je hurlais en direction de mes deux tourtereaux :
Hè ! Commandant Maï Lee ! Vous savez que sa Majesté a viré de bord toute seule et à la perfection... Installez vous sur le banc de quart vous y serez mieux... et bonne après midi.

...

quoi dire encore ? ah oui !
...
Derrière nous là, se situe le couronnement, la poupe, tandis que sous celle-ci se trouvent les logements des officiers, du commandant et de l'amiral.
Humm ! Je ne suis pas sûr que Maï Lee nous fasse visiter...
S'ils continuent tous deux ainsi, je crois bien qu'ils vont finir là bas pour leur usage personnel.
...
Je n'ai pas fait particulièrement attention au navire de mon lieutenant Majesté mais certains galions disposent d'une galerie de poupe, avec des fenêtres donnant sur le sillage du navire. C'est le coin le plus romantique...

Spoiler:

...

Sous cette galerie prend place la voûte d'étambot du navire et son gouvernail... Ce truc sous l'eau que vous venez de manoeuvrer pour nous ramener chez moi là bas...

Je lui montrais la direction de l'Amérique. Loysse tout en m'écoutant remontait une mèche pour la replacer derrière l'oreille. Je lui prenais doucement la main et ajoutais plus bas:

Hummm ! Non Majesté ... Je ne compte pas vous laisser.

...

Je me laissai doucement aller à l'ivresse de mon bonheur d'être là simplement avec elle quand Maï Lee revint vers nous, me regarda et commença à prendre la parole en s'adressant à la reine :

Citation :

C'est pour le matelots dewey... c'est de faire venir Dewey chez les mousquetaires car en se moment nous le sentons comment dire vulnérable depuis Rouen...

Je ne savais quoi dire. J'étais à la fois surpris de la demande, ému de l'intention et rêveur de tout cela.

[en mer]


La reine avait souri à la demande de Maï Lee et d'Alban tout en restant évasive sur la réponse après avoir noté ma surprise.

La Reine de France, GMF a écrit:

Je ne sais que répondre à votre faveur, elle demande réflexion mais elle demande aussi et surtout l’avis de la personne concernée ne croyez-vous pas ?

Il est vrai que je n'avais su quoi dire restant tout à la fois ému par tant de gentillesse et d'affection de la part de mes amis et rêveur de rejoindre déjà ce régiment d'élite qui donnerait plus de sens à mon engagement et me rapprocherait d'ELLE bien évidemment.

Je ne savais comment interprêter cette retenue. Etait-ce un faux fuyant ? Une façon diplomate pour ne pas rejeter ? Je ne voulais faire déplaisir à personne...
Sauf peut être à moi...

Je suis honoré et sensible à la demande de mes amis, Majesté... Force, intelligence et vivacité... Elle est vraiment "too much" ma chère Maï Lee. Trop, trop, trop... Je l'adore. Je les adore tous les deux.
Mais...

Je ne peux quitter la Marine en ce moment.
Le départ de mon lieutenant, le retrait actuel de l'Amiral, le déclin de ma tendre Céleste, le désintérêt de mon ami Crapaud... Rien ne va plus dans ce régiment qui étincelait à Rouen.
Bien des choses ont changé à Rouen. Bien plus qu'il ne vous semble.
Avant qu'il ne soit longtemps, la Marine ce sera Amélia et moi, c'est tout.
Si je la quittais pour réaliser ce qui était mon voeu jusqu'alors, je laisserai le quartier maître Amélia seule alors qu'elle a déjà souffert de ce fléau de longs mois durant.

Autant dire que la Marine serait anéantie.

C'est paradoxal de penser qu'aujourd'hui et plus encore demain, la Marine toute entière va retrouver son destin scellé à la décision d'un simple matelot... Et à l'énergie farouche de son Quartier Maître.
Pourtant, à mes yeux, c'est un peu la cas.
J'en sais assez pour dire qu'elle est le parent pauvre de l'armée, que, sise en Amiens, elle fait figure de Marine d'eau douce et n'attire que peu, que ses membres sont injustement pénalisés eu égard à leurs homologues parisiens.
Tenez ! juste un exemple... toujours rouennais d'ailleurs...
Pour absence de mission, puisqu'au départ c'était un pique nique, les marins se sont vus réquisitionnés et mobilisés sur place sans rien pouvoir toucher alors que les seconds étrangement absents partout, Cara exceptée, même à Amiens il a fallu suppléer à leurs carences, auront touché plusieurs centaines de Louis.
On voudrait la tuer la Marine qu'on ne s'y prendrait pas mieux...
Il me semble Majesté, que pour nos hommes d'Etat et nos supérieurs quand on dit Armée, on pense Paris d'abord, Infanterie ensuite... et armée enfin.
L'absence de SEM depuis l'origine étant un aveu criard de cette atrophie.
Et j'en passe, car ce n'est nullement le lieu pour faire un réquisitoire, ni mon intention...
...

Je me tournais vers mes deux amis...

Toujours est il que non, Maï Lee ! Non, Alban ! ... Je ne peux accepter...
Ce qui était un rêve pour moi devra le rester encore...

Ma pirate adorée...
Sache que mon bras se joindra toujours aux vôtres à Alban et toi et que ma tête vous est acquise.
Et je vous rejoindrai à Paris un jour...
...
Mais je serai SEM avant d'être mousquetaire.

a bord du galion en mer

Ecoutant les propos de Dewey ,je compris de suite son refus lui souriant

Mon ami ! pour ma part je respect ta volonté ,tout honneur a toi de vouloir rester avec tes compagnons lui dis-je Je souhaites une réussite dans tes projets sache mon ami Dewey tu seras toujours le bien venu et ta rapière jamais de trot n'est ce point moussaillon ! m'adressant a ma sirene .

Réfléchissant puis inclinant légèrement la tete Majesté ! je m'adresse au Grand Maitre de France en parlant de bras et de rapière je n'est plus nouvelles de nos trois mousquetaires ? cherchant les prénoms

mordioux ! me souviens plus de leurs noms cherchant en me caressant le menton ah si sa me reviens ventre bleu ! Athos portos et ... Aramis voila .m'exclamais-je tout heureux d'avoir trouvé .

Discrètement je souria a ma sirene ,une envie irrésistible de l'embrassé seul la présence de ma reine m'en empècha .

Alors sur la place du port s'avanca deux hommes, l'un munie d'un tambour qu'il se mit a jouer de quelques coups comme pour attirer l'attention du publique sur les quaies, l'autre portant un parchemin roulé qu'il déroula pour faire une annonce ....

[5 Novembre 1651 - Au large... Sur le Galion de Mai_Lee... Avec elle même, Alban et la Reine.]

La Reine tenait le gouvernail, surveillait et conservait son cap et le galion filait allègrement plein ouest.
Le ciel restait bleu et le temps demeurait au beau fixe. La brise légère qui nous venait de sud sud ouest était favorable à cette sortie en mer.
Elle offrait l'avantage d'un aller et retour par vent latéral bien plus reposant que le vent arrière et bien moins prenant qu'un vent de face contraignant à louvoyer sans cesse.

Sa Majesté m'avait écouté avec intérêt durant ma réponse à Alban et Maï Lee. Elle m'interpella par mon prénom, ce à quoi je lui rendis grâce, pour me spécifier que la solde dont je parlais n'avait pas encore été versée et ne le serait vraisemblablement pas.

Je lui répondais que mon argumentation reposait sur le règlement en cours concernant la solde lors des missions pour évaluer ce que chacun devrait toucher mais que certes, je n'étais pas allé voir ce que chacun avait empoché ou allait percevoir.

Elle fit alors une parenthèse qui me tira un sourire :

Ma manière d'opérer, Majesté ... Ah ! A Rouen... oh ! un meneur ... vous croyez ?

Je m'approchais d'elle doucement et posais ma main sur le dos de la sienne sur la roue du gouvernail.

Ce lieu n'est pas maudit en soi, Dame Loysse, si vous me permettez vous à mon tour, et en privé bien entendu, d'user de votre petit nom... Vous pouvez bien l'appeler comme il se doit...
...Rou en !
Quant aux soucis que vous évoquez croyez bien qu'ils furent miens plus que vôtres.
Pour vous, ce fut ni plus ni moins qu'un cauchemar catastrophique.
Réduire cela à un souci n'est peut être pas la meilleure façon de gérer ce problème...

Si vous le voulez, je vous raconterai mon Rouen... Vous me parlerez du vôtre... doucement à votre rythme. Et plus tard... Quand... vous aurez pris la mesure de mon ... de ma... de... Enfin je veux dire, quand nous nous connaîtrons mieux et que vous commencerez à avoir suffisamment confiance et moi... Quand vous aurez un répit pour vous abandonner un peu et pourrez alors affronter ces démons qui se sont immanquablement glissés dans cette faille.

La Reine revint alors sur mon intention de faire revivre la marine, me remercia mais m'invita à prendre également soin de moi. Son attention à mon endroit me touchait. Elle souhaita enfin profiter de la promenade.
C'est alors que ma jolie lieutenant intervint, elle bouillait, cela se sentait et faisait effort pour se maîtriser. Elle aussi s'était battue... Elle se tourna vers Loysse :

Citation :

je vais vous remplacez votre majesté.

puis vers moi :

Citation :

Ce n'est pas un bon choix. Tu te trompes, il va t'arriver quelque chose.

Je la regardais... Je sentais qu'elle n'avait pas tort. Il y avait à l'armée quelque chose de vicié. Et à la Marine en particulier. Je commençais à savoir quoi mais ... le faire comprendre ... Changer les choses ... C'était une autre histoire. Il faudrait déjà s'attaquer à la Bible pour en faire appliquer l'esprit bien plus que la lettre... qui elle n'était pas toujours la mieux rédigée.

Je crois que c'est à l'armée qu'il va arriver quelque chose Maï Lee. Je me contenterai de conclure en disant que nous songeons à recruter tous azimuts Amélia et moi en ouvrant un bureau dans chaque ville pour permettre à la Marine de recruter partout et à solliciter de l'Etat Major quelques changements de fonctionnement pour améliorer la relève car il y a nombre de points où tout est fait pour que ça floppe. L'un des points sensibles étant au demeurant le problème de l'instruction. Mais bon... notre Reine a raison; ce n'est peut être pas le lieu ni le moment pour en parler.

Maï Lee ayant repris la roue, je lui fis un clin d'oeil et me tournai vers Loysse :

Alors Majesté ! Et si nous découvrions ce Galion tous les deux pendant que mon Lieutenant donne un cours de pilotage à Alban ?

[5 Novembre 1651 - Au large... Sur le Galion de Mai_Lee... Avec elle même, Alban et la Reine.]

Ecoutant ma sirene sur le sujet de la Marine ,je sentis en elle une rage naitre comme un volcan pret a éxploser,une lave en fusion .Mais elle a réussit a se retenir face a notre reine .
Je la regarda tendrement comprenant ce qu'elle ressentit ,une envie de la consoler de la prendre dans mes bras ,mais je devais garde une tenue face a notre souveraine .
J'écoutas longuement leurs discutions restant neutre , ma sirene proposa de reprendre le gouvernail tandis que notre ami Dewey décida de faire visiter le galion a notre reine .

Un cours de pilotage ? mordioux ! certes en voila une excellente idée en plus avec mon moussaillon ! lui répondis-je en souriant.
Me mettant devant le gouvernail ,mon moussaillon se mit derriere moi ,ne voyant que deux mains fines autour de moi essayant de tenir la barre ,m'apercevant qu'il manqué une deux longueur de mains pour l'atteindre je sentis son corps se préssant contre moi pour l'atteindre je me mis rire

Mordioux ! tiens don voila quel est don ce coquin qui tente de me faire les poches !

nous restames un moment ainsi goutant ce plaisir qui sembla une éternité ,au bout d'un moment je décida de la laisser passé devant moi , je sentis son corps se frotter contre moi ,je lui sourit comprenant que ce fut volontairement ,se mettant devant moi j 'allongea mes bras sur la barre.

Voila commandant ! je suis a vos ordres ! mes mains puissantes attendirent les siennes .

[5 Novembre 1651 - Au large... Sur le Galion de Mai_Lee... Avec elle même, Alban et la Reine.]

La Reine avait ignoré ma demande de privauté. Je la sentais en recul sur tout.

Elle s'était tue à ma proposition d'évoquer peu à peu ce qui s'était passé à Rouen se contentant de me jeter un regard vide. Puis elle avait détourné la tête vers un horizon sans borne... et je me disais qu'après tout si elle préférait s'emmurer dans le silence, ça la regardait et que je n'étais pas médecin. Je me contenterais de lui offrir une présence récréative; ce serait déjà ça...

Elle avait boudé également ma réponse à Maï Lee concernant l'armée et il apparaissait distinctement que son seul souci consistait à chasser tous les autres pour se délasser simplement. J'avais même noté un certain agacement dans sa réponse à ma proposition :

Citation :

Découvrir le Galion ? oui bien sur je vous en ai fait part tout à l’heure, il me tarde.

Très bien ! Soit alors ! Allons y !

Je lui proposai mon bras et me dirigeai avec elle vers le bastingage à tribord.

La mer était belle. Les gerbes blanches soulevées le long de la coque par le déplacement du navire fusaient dans la lumière puis retombaient en milliers de gouttelettes qui glissaient dans le vent. Face à nous, un nuage dense et puissant en forme d'enclume posait sa vaste base aplatie et sombre sur la surface de l'eau. Sa partie supérieure toute cotonneuse laissait filtrer les rayons du soleil qui dardaient vers l'infini le drapé des voiles de Dieu.

Humm ! Majesté, c'est un cumulo nimbus. Il se forme par beau temps mais se charge de pluie avant de grimper rapidement ver les couches supérieures. Demain, il devrait pleuvoir. Cela n'augure rien de bon !

Pouvais je alors prévoir combien le lendemain je pleurerai ?

Spoiler:

Tout au loin, près des falaises, la route blanche de la plage brillait. Je pensais à Sindbad, cet autre marin, en écoutant la rumeur des vagues. Elles venaient de l’autre bout du monde, hautes, penchées en avant, portant l’écume. Elles glissaient le long de la coque lisse et s’écrasaient dans le sillage du navire pour reprendre plus loin cette danse qui ne pouvait pas finir. Je me tournais vers l'envoûtante Shireen... m'en approchant doucement jusqu'à sentir son corps tout contre le mien.

C'est beau n'est-ce pas ?

Et tandis que je l'invitais à contempler le ciel et l'océan, je me noyais dans sa chevelure ondulant dans le vent. Je me perdais dans l'ambre de son regard perçant et triste. Je sombrais dans cette douce sensation qui peu à peu envahissait mon âme. Je ...

Une rayon scintillant soudain creva le nuage devant nous et s'échappa vers les hauteurs célestes.

CELESTE ! Mon Dieu ! Que fais-je ?

Je poussais un profond soupir. Il fallait vite me ressaisir. J'inspirai profondément.

N'étant jamais venu ici , je regardais et scrutait l'horizon, c'était gris et triste et gris , rien à voir à mon pays du midi.
Les bateaux de pèche allaient et venaient, c'étaient une des richesse de la ville .
Le gallion royal s'éloignait , il devait rentrer vers Paris surement.
Le quai était vide par ci par là des caisses qui contenaient je ne sais quoi attendaient je ne sais qui.

Il fallait voir avec Fleur ce que nous pourrions faire pour avoir une vraie activité commerciale ici avec des unités de transformation du poisson pour le marché .

Pour me distraire , je faisais des grands bonjours aux bateaux.

[Sur la Fregate la Liberta au large d'Amiens le matin du 6 Avril 1651]

François venait de se reveiller apres une bonne nuit de sommeil, la mer avait ete calme ces derniers jours il avait donc put rattraper les nuits de sommeils qu'il avait perdu apres les tempettes qu'il avait essuye , la Fregatte etait en piteuse etat et il faudra la mettre en cale seche pour un petit bout de temps , pour reparer les degats .
François se laissa glisser du hamac ou il dormait , il se dirigea vers la cuvette pour se debarbouiller avant de monter sur le pont . Il se regarda dans le miroir et observa les nombreuses cicatrices qui lui couvrait le corps , il se souvenait de certainnes qui etait recente mais d'autres ne lui disait rien . Il ne se souvenait que des 5 derniers mois avant il n'y avait rien ,il voyait des visages sans nom, des fantomes du passe, qui etait ces gens il n'en savait rien , enfin tout finirait par revenir un jour ou alors tout etait a reconstruire .
Il regarda son visage , 3 grosses cicatrices le traversait de part en part , heureusement sa barde de 3 jours en cachait une partie . François se lava et enfilla sa chemise puis ses bottes , il passa sa rapiere autour de la taille , plaça les 4 pistolets a leur place , il finit par placer un dague dans sa botte . Les jours avait ete sombre ses dernier temps et on n'etait jamais assez prudent , surtout avec les forbans qui constituaient son equipage.
François sortit de sa cabine et monta sur le pont , il se dirigea vers la capitainne en second du navire
Alors Mac Allister nous toucherons terre dans combien de temps
Ma foi c'taine j'pense que d'ici 2 heures on s'ra a quai
fort bien , une foi a terre vous vendrez la marchandise et vous ferez le partage du butin , ensuite les hommes auront quartier libre jusqu'a ce que le bateau soit remis a neuf
bien c'taine
François sorti sa longue vue et regarda en direction de la cote , une ville française Amiens il semblerait , peut etre trouverait il des reponse a ses questions voir des indices sur son passe , il alluma sa pipe et commença a fumer .
François resta sur le pont jusqu'a ce que le navire accoste , une fois ceci fait , il fit rassembler les marins pour leur parler
Messieurs vous allez accoster ici pendant la duree des reparations de la Fregatte , par contre je vous conseil de ne pas faire de vague , je ne veux pas de probleme avec les autorites locale , vous aurez quartier libre un fois que la marchandise aura etait vendue et que le butin aura etait partager selon les regles , voila messieurs bon courage
François descendit du bateau et se dirigea vers la capitainnerie pour remplir les formalite d'usage tout ceci fait il se dirigea vers la ville laissant son second faire le travail , lui il avait des chose a faire une memoire a retrouver avec toutes ses histoires ou alors une histoire nouvelle a construire , qui sait peut etre que quelqu'un allait le reconnaitre dans se royaume Incha'Allah comme disent les arabes . François s'enfonça dans la ville avec la vague impression de deja vu