[RP] Aux deux hirondelles

Sur le dos de « Mistral » en guidant ma monture sur le chemin allant de chez coco au village, je savais ou je pouvais trouver mon tendre époux, quand au loin j’aperçus un cavalier sur son équidé, je souriais en moi-même, pensant au beau cavalier sur sa monture venant vers sa promise. Une petite brise de vent venait me caresser le visage, l’air de la mer m’avait fait le plus grand bien.

Sans peine, je reconnus la silhouette de mon cavalier Wesley et sa monture Sorbonne, donnant un petit coup de talonnage j’accélérai le pas jusqu’à sa hauteur. Je lui racontais la mésaventure de CoCo un clou rouillé dans la jambe, bien que je lui avais fait les premiers soins, notre bon maire inquiet de la blessure, préférait qu’elle voit un médecin et m’avait demandé d’aller chercher Wesley.

Nous faisions le retour vers la maison des « deux hirondelles »
Par pascal c’est vrai qu’il y avait encore pas mal de travaux, en descendant de « Mistral » et Wesley de Sorbonne, nous attachions nos montures à un arbre, j’accompagnais mon tendre époux jusqu'à l’entrée, le laissant discuter avec notre bon maire et coco.

Je me sentais pas très bien, quelques chose allait mal, un autre malaise comme ceux que j’avais depuis quelques temps, je venais d’être prise d’un vertige, tout se mit à tourner autour de moi, les mêmes symptômes que le matin, est-ce la fatigue ? La contrariété de ses derniers mois ? Je fermais les yeux un instant, un bourdonnement aux oreilles, j’étais comme dans un brouillard, en appelant mon tendre amour

- Wesley mon ange ... je ne vais pas bien du tout ..je me laissais tomber à terre inconsciente.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Je suivais ma douce à l’intérieur de la bâtisse et regardais Coco assise, la robe relevée à moitié des jambes, les manches retroussées et un foulard sur la tête, la figure presque méconnaissable par la poussière et la saleté de l’endroit tout en cherchant du regard un coin pas trop sale pour y déposer ma trousse médicale.

Bonjour, Coco ! Tu vois, je viens prendre soin de toi. Ma douce m’a raconté comment c’était arrivé et qu’elle avait déjà fait les premiers soins d’urgence… Et bien, on va vérifier cette plaie.

J’ôtais le bandeau souillé par la poussière et regardais très attentivement la plaie sans la toucher, la longueur et la profondeur ainsi que les deux lèvres de la plaie qui étaient de couleur rouge et boursoufflées. Cautériser une plaie infectée était à la fois sain et rapide mais faisait trop souffrir et qui plus est, ne ferait point un profil gracieux surtout sur une jambe galbée avec une peau fine de jeune fille. Donc j’optais pour une suture de quelques points qui mettrait plus de temps à cicatriser mais qui donnerait par la suite une note plus élégante à la cicatrice.

Fort bien, voila le diagnostic, suppuration de la plaie par la rouille du clou ainsi que du contexte ambiant, plaie pas très profonde mais qui nécessite des points de suture… J’attends qu’Esteban revienne avec de l’eau, en espérant que ton puits ne s’est point tari.

Puis j’entendis dans mon dos, ma douce me dire qu’elle n’allait pas bien du tout, accompagné d’un bruit de corps affaissé. Je me retournais vivement vers ma douce, enlevant mon manteau, le pliant en quatre pour lui placer sous la nuque, mettant deux doigts sur la carotide pour les pulsations, soulevant aussi les deux paupières pour vérifier l’état des pupilles. Tout allait bien de ce côté-là, je sortais le petit flacon des Sels de ma trousse pour lui faire sentir ce produit à senteur acre et puissante qui soulevait un haut le cœur et vous faisait grimacer et hoqueter de dégoût et vous sortait rapidement de votre léthargie. Ma douce reprit conscience mais restait un peu pâlotte.

Et ben, mon amour, tu nous fais des frayeurs comme ça ? Que t’est-il donc arrivée ? Pourtant tu n’as point l’air souffrante, je m’en serais aperçu, tout de même. C’est probablement la fatigue et les contrariétés qui se sont accumulées.

Une envie de vomir me montait au coeur, j'ouvrais les yeux, regardant mon tendre époux, j'avais l'impression que tout devenait un vrai cauchemar, depuis des mois je supportais mal cette sensation malsaine. je savais pertinemment que tôt ou tard nous allions payer très cher ce que nous savions, et pourtant si cela avait été le contraire? mais oui Wesley n'est pas la seul coupable dans cette affaire, et si sa gracieuse majesté Louis Philippe avait tenu son rôle d'époux au lieu de s’afficher avec ses favorites en tavernes, j'en ai eu l'affront de sa part en taverne ce jour du 9 janvier 1653 jamais je n'oublierai leurs regards à tous , j'avais eu si mal surtout venant de la part du monarque.

- Oh mon amour , co.. co comment vas Coco? je suis désolée de t'avoir effrayé de la sorte. mon ange je ne sais pas si c'est les tracas de ses mois, mon ange , je crois que je pourrais être enceinte aussi ..

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Coco sourit en voyant Wesley accompagner de sa douce arriver, mais surtout en voyant la tete que celui ci a fait la voyant accoutrer de la sorte

Bonjour Wesley, je vois ca oui, mais je suis un peu forcer en meme temps j'ai fait une promesse a ta douce et a Esetabn d'etre sage jusqu'a ton arriver et a ton diagnostique et j'ai donc attendu que tu me donne ton verdict pour savoir l'issu fatale de l'histoire

Elle le laissa l'examiner sans bouger, voyant le visage serieux de son ami, c'etait rare de le voir aussi concentrer mais en meme temps a chaque fois qu'il se voyait c'etait pour jouer au chat et a la souris, puis celui ci releva la tete et annonca la sentence ^^

Des points de suture ? Arf moi qui pensais m'en sortir sans avoir a etre recousu, pour le puit je ne sais pas mais sinon j'avais amener de l'eau de l'auberge a Anne dans des seaux pour le menage, si tu a besoin.

Quand elle sursauta en entendit une bruit sourd, elle se retourna et vit Helena allonger au sol, se redressant comme un ressort, et se precipitant a ses coter oubliant de se fait sa jambe. Elle laissa Wesley faire le necessaire pour sa belle quand elle ouvrit enfin de nouveau ses yeux

Je suis la ma belle, c'est plutot a moi de m'inquieter mais je suis juste blesser toi tu viens de tomber dans les pommes.

Elle ecouta les paroles de son amie et eu un petit sourire, un bebe ? Mais ca serait une bonne nouvelle ca. Elle attendit patiement la suite des evenements, tout en restant au coter d'Helena

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

J’étais agréablement surprise lorsque ma douce nous apprenait que peut-être ces malaises proviendraient d’un état de début d’une grossesse. Je regardais Coco puis ma douce avec un sourire radieux, heureux à nouveau de connaître les joies de la paternité. Mon regard se porta machinalement sur son abdomen qui n’avait point changé car cela devait courir sur les trois mois si cela s’avérait exact. Ma douce avait repris des couleurs et tout en t’en regardant autour de moi, l’insalubrité de la pièce…

Mon amour, en es-tu sure ? Si c’est bien cela, je ne veux point que tu te surmènes ou fasses des imprudences en portant du poids en déblayant des gravats. C’est à moi d’aider nos amis et à toi de te reposer… Mais que fait donc, notre ami Esteban ? Aurait-il rencontré des problèmes avec le puits ? Je vais aller voir ce qui se passe.

Je regardais mon tendre époux, ses yeux azur plonger dans mon regard émeraude, son sourire radieux de connaitre à nouveau les joies de la paternité, comme moi être à nouveau maman, dans la plus grande simplicité de villageois.

- J'en suis à peu prés certaine mon amour, il y a des signes qui ne trompent pas, je pense que ma grossesse date environ de 8 semaines peut être un peu plus, j'ai compter les lunes depuis mes dernières règles, cela remonte à 8 semaine et demi

- Mon amour, ... je ne voulais pas t’inquiéter, et puis un petit être ! Après tant d'ennuis, tant de haine, tant de méchanceté, c'est un don du Très haut, je suis certaine que Pascal ne nous abandonnera pas, ainsi que nos amis, ne t’inquiète pas je prendrais soin de moi et du petit être qui vit en moi.

Je laissais couler des larmes de joies et des larmes de peine à la foi, j’attendais un petit enfant, le fruit de notre amour, il y a pas de plus beau que de donner la vie, je devais avoir reprise des couleurs, le malaise passé, j'étais confuse.

- Oui mon amour va voir ou trouve Estéban il ne faudrait pas qu’il se soit aussi planté un clou regardant Coco ; je lui souriait à nouveau

- Ma douce amie, ce n'est rien, je crois que j'attend un heureux évènement, tu sais combien je l'aime, lui donner le fruit de notre amour est la plus belle chose au monde, Wesley comme médecin , je ne craint rien, je sais ma douce amie, nous allons vivre des moments bien difficile et je ne voulais pas l' inquiéter, j'ai si peur de se qu’il risque de se passer c’est injuste, vraiment injuste .

Messages : 1525 Date d'inscription : 19/08/2010 Ville : Eu

Retournant le problème dans tous les sens Esteban cherchait comment débloquer ce mécanisme rouillé par le temps pour y puiser de l'eau.
Surement que l'on attendait sa venue muni du précieux liquide, et que la patience devait commencer à se tarir auprès de ses amis...

Regardant sa main droite, il y tenait le seau... de la main gauche en appui sur le mécanisme coincé de la poulie, il alla chercher la chaine qui y était rattachée, mais ne pouvait dans le cas présent s'enrouler autour de son axe pour être remonté par le mouvement rotatif de celui-ci...

Son regard alla de l'un à l'autre, puis inversement, et ainsi de suite de manière répétitive et de plus en plus rapidement, pour qu'enfin il ferma les yeux et se concentra, le cerveau devant bouillonner... Dommage que l'on n'eut pas de thermomètre pour en constater de visu le dégagement massif de chaleur qui devait s'en échapper...

Puis soudain se fut le réveil, l'action qui prit le relai à la réflexion... Esteban lâcha le seau, agrippa la chaine à deux mains et la remonta..., y attacha le seau à son extrémité et balança le tout dans le puits... L'on entendit un gros << PLOUFFF!!!>> , puis le bruit grinçant et cliquetant d'un frottement irrégulier de fer contre fer...

Tirant de toute ses forces il parvint avec du mal tout de même à remonter le seau bien rempli et bien lourd... ce fut les dernières coudées qui furent les plus difficiles, risquant de mettre à tout moment en péril la réussite de sa puisée improvisée. Avec adresse et dextérité, il put enfin rattraper le seau au bord du puits et se dépêcha de ramener au plus vite à ses amis, Souillé certes, ses habits maculés de rouille détrempée..., mais un visage souriant, heureux d'avoir pu remplir la tâche qu'il s'était fixé.

- Voilà, voilà... J'ai pu vous remonter de l'eau... j'espère que cela fera votre affaire et qu'elle n'est pas trop troublée...

Quelques bruns de végétation en semi décomposition flottaient effectivement en sa surface, mais dans l'ensemble l'eau paraissait encore bien potable et limpide.

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Esteban arriva avec le seau d’eau. Regardant le contenu du seau et visant les saletés nageant sur la surface, l’eau n’était point bonne pour nettoyer une plaie qui s’infectait. Il fallait la faire bouillir pour la rendre stérile de tous microbes qui devaient grouiller par milliers. Je regardais autour de moi à la recherche d’un récipient allant sous la flamme, genre bassine ou chaudron. Je me dirigeais vers le cheminée de la pièce, enlevais les gravas du foyer et trouvais un trépied boiteux mais encore utilisable et une sorte de marmite cabossée et non trouée à sa base. Il fallait faire du feu, mettre l’eau dans la marmite et celle-ci sur le trépied ferait l’affaire. La prise du feu avait été fort laborieuse à cause de l’humidité et les matériaux adéquats n’étaient point légion vu l’état de l’endroit. Une partie de l’eau était en ébullition dans la marmite et l’autre partie du liquide était appropriée au lavage des mains. Je laissais l’eau stérilisée refroidir pour pouvoir laver et nettoyer minutieusement la plaie. Je sortis de ma trousse, un morceau de bois dur de forme cylindrique et long et le tendis à Coco tout en lui expliquant à quoi cela servait et les gestes chirurgicaux que j’allais entreprendre.

Ce morceau de bois sert à éviter de se mordre la langue et à mordre dessus de toutes ces forces pour en supporter la douleur. Si tu la supportes, ne l’emploi pas… Tout d’abord, je vais laver, nettoyer et désinfecter la plaie puis avec une aiguille et du fil de suture, je vais te recoudre en joignant les deux lèvres de celle-ci… Cela va être un peu douloureux mais je te sais très courageuse, ma bonne amie… Fort bien, je vais commencer, alors ! Tu es prête !

Je procédais avec dextérité et minutie et lui fis une belle broderie tout lui laissant un tout petit trou pour le drainage des impuretés et après pansement et bandage, je la regardais avec un petit sourire taquin.

Et bien, si je m’y attendais, moi qui croyais que tu allais sauter au plafond et ben non, stoïque tout le temps de l’intervention.

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Coco regarda Wesley faire, elle attendait patiemment qu'il revienne s'occuper de sa jambe, elle se reinstalla sur son siege improviser et surveilla du coin de l'oeil Helena inquiete pour la jeune femme. Puis Il revint vers elle et lui expliqua ce qu'il comptais faire, aquiescant a ses paroles, elle lui repondit

Je n'ai pas besoin de ton petit bout de bois, je te promet de ne pas te transpercer les tympans. * sourire* fais ce que tu dois faire je resterai stoique et calme.

La jeune femme lui sourit legerement amusée et aquiesca pour lui dire qu'elle etait prete. Quand Wesley commenca elle sera les dents, meme si elle etait courageuse ca faisait drolement mal, c'etait pas une visite de santé, elle aurait hurler mais elle avait pas promis a son ami de pas le rendre sourd, ca aurai ete genant pour la pauvre Helena d'avoir un mari sourd, elle se retint de rire pour ne pas bouger et deranger l'operation delicate que wesley entreprenait. Regardant sa jambe, elle sourit legerement, il aurait pu etre couturiere, il cousait bien, elle devrait peut etre lui demander de lui coudre une robe... hummm puis non il risquerait de la rater ca serait dommage ....

Le travail achever elle vit le regard taquin de son ami il avait une idée en tete le connaissant, assez bien depuis le temps qu'ils jouaient au chat et a la souris dans les couloirs du conseil de la ville

Et oui mon cher Wesley, meme pas mal... enfin si un peu quand meme * sourire* mais aurais tu eu des doutes sur mon courage cher ami ? Il est vrai que c'est pas une partie de plaisir mais je sais me tenir.

Je vous remercie cher docteur, quels sont vos conseils pour la suite ?

Coco le regarda amusée et attendit qu'il lui donne les recommandations d'usage

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Faisant mine de réfléchir en pensant à une chose afin de la faire râler un peu. Je pouffais déjà en moi en y pensant.

Les conseils pour la suite ? Ben, voyons voir… Ah ! Oui ! Une thérapie à faire des plus bienfaisantes ayant un effet salutaire, je vais te prescrire des bains de siège aux cactus, c’est efficace et ça ramone bien et ça pique bien aussi.

Je levais les yeux au plafond en sifflotant pour ne point éclater de rire.

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Elle le regarda attendant toujours, il en mettait du temps lui donner son avis

Euh.... ?? Du cactus ? Un bain de siege ? Tu es sur de pas te tromper d'endroit, j'ai pas mal aux miches MONSIEUR. Quand tu aura fini de te foutre de ma tronche tu arretera et tu me dira le VRAI traitement a suivre, non mais dit *pouffe de rire* et tu a de la change de m'avoir soigner sinon tu aurais pris un coup de pied aux fesses. Et puis me ramoner je t'en pris j'ai pas besoin d'etre ramoner c'est quoi c'est maniere.

Il avait oser le bougre, elle allait ruminer une vengeance dont il oublierait pas de sitot, il s'amusait bien le vilain garnement a la taquiner, mais elle le laisserai pas passer

Il est beau le plafond ? tu viendra m'aider a le repeindre, et le retaper hein puisque tu le trouve interessant ^^

Elle le regarda en riant non mais il croyait quoi qu'il allait s'en tirer a si bon compte

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Je faisais mine de réfléchir à la chose.

Oui, tu as raison, ma chère amie, ce procédé est trop décapant, j’en ai un autre plus tendance dans la douceur, des bains de siège de boue mais là, tu va encore râler et je te comprendrais, cela risque de t’enliser et faire ventouse. ^^
Un coup de pied aux fesses, fichtre ! Quelle autorité ! Je tremble carcasse et claque des dents et pour ce qui est du plafond, ben je verrais si tu as été bien sage…

Sifflote à nouveau, la regardant du coin d l’oeil, la taquinant toujours.

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Coco commencait a grogner de plus en plus en entendant que le sieur se moquait d'elle et qu'il continuait en plus le bougre, mais ca allait pas se passer comme ca, il allait voir ce qui allait se passer.

Je vais finir par te decaper le fond de ton pantalon oui tu va voir tu ira chanter dans un orchestre apres et Helena va etre heureuse.

Elle pouffa de rire le regardant amusée s'il voulait jouer a ca elle etait prete elle n'avait pas peur.

Tu a fini oui avec tes betises, des bains de siege pour une jambe, tu veux vraiment que je botte l'arriere train hein ... Tu va voir je vais me lever mais tu a interet a courrir vite parce que meme blesser je peux te dire que tu va cavaler mon petit pere et prend de l'avance hein parce que je te louperai pas .

Plus ca allait et plus il la narguait, mais quel bourrique celui la, il arretait pas de la charier, il etait vraiment infernal pire qu'un enfant, elle devrait peut etre dire a helena de le depose a l'ecole de Doc au mont elle etait sur qu'il s'y plairait bien.

Oui oui tremble, claque et cours aussi tu verra quand tu aura mon pied planter tu va moins rire. Et si mon plafond a l'air de bien te plaire autant que tu serve a quelques chose plutot que de rien faire de tes journee et d'attendre que tout te tombe entre les mains.

A ba la il l'avait chercher, elle eclata de rire, elle se leva, amusée et marcha boitant et grimancant un peu c'est que ca tirait c'est point, c'etait pas facile et meme genant. Elle se planta devant Wesley un air de defis dans les yeux, les mains poser sur ses hanches et attendit, la prochaine boutade de son amis, ou peut etre le bon verdict qui sais peut etre deviendrait il raisonable mais ca ... elle en doutait quelques peu.

Je souriais d'entendre Wesley et Coco, il y avait bien longtemps que mon tendre époux n'avait pas été aussi taquin, je restais un peu en retrait, assise sur un rondin de bois, tout en observant une petite sourie sortant de son trou, la scène est assez amusante, je me demandais si celle-ci pouvait leur faire peur.

tout en regardant Esteban , je lui fit signe de la tête en lui chuchotant

- Pensez-vous qu'elle puisse aller les taquiner? ce serai trop drôle qu'elle leur monte sur les jambes , tout en attendant mon époux siffloter, il ne l'avait pas vu et coco encore moins.

mince il n'y pas un morceau de fromage à lui lancer

- je vais aller prendre un peu l'air, je vais voir si nos montures m'ont pas besoin de boire

j’étais comme ça depuis ma plus tendre enfance, prendre soin des chevaux, leur parler, les soigner, j'avais sortie Mistral de sa torpeur , il avait souffert de la disparition de sa maîtresse, une bonne thérapie; lui avait donner le courage de revivre., j'étais heureuse, Wesley m'avait donner Mistral d'en prendre le plus grand soin, il y a pas de beau que la complicité d'un cheval envers celui qui les aime et les soigne

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Fort bien, petite souris, gros matou a très, très peur et se rend… Donc voici le suivi, pansement à refaire tous les jours au dispensaire. Je vais te faire une ordonnance pour Marie, qu’elle suive bien les directives jusqu’à la cicatrisation de la plaie. L’ablation des points se fera dans dix jours.

Je sortais de ma trousse de quoi écrire.

Spoiler:

Voilà Coco pour Marie et n’oublie point d’aller dès demain au dispensaire.

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Coco sourit a son amie Helena qui pris l'air, elle devait en avoir besoin et puis cela ne pouvait pas lui faire de mal, puis se reconcentrant sur Wesley qui repris quelques peu son serieux. Ecoutant ses instructions qui cette fois ci etait les bonnes, elle prit le mot que lui tendait son ami en souriant puis lui dit en la taquinant

C'est bien mon gentil matou tu te rend, tu a raison c'est le mieux pour toi

Puis elle reprit plus serieusement

Je te remercie Wesley d'etre venu jusqu'ici pour me soigner, j'apprecie, et je te promet d'aller voir marie au dispensaire et de lui donner la lettre, encore une chose, est ce que je vais devoir rester immobile longtemps ? Car la maison ne se fera pas toute seule, et j'aimerai ne pas tarder pour emmenager dedans.

Elle le regarda dans les yeux esperant qu'elle ne devrait pas attendre six mois avant de se remettre a la tache de sa futur habitation

Messages : 1991 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Bourges

Je regardais Coco, un peu surpris.

Immobile ? Fichtre que non, voyons ! Tu peux vaquer à tes occupations mais fait attention aux imprudences et à ne point trop fatiguer ta jambe. Je veux dire par là, faire attention à ne point de faire péter les points… Si Esteban a le temps, à nous deux, nous ferons le plus gros pour te débarrasser de tous ces gravas et remettre tout en ordre puis nous t’aiderons à repeindre les pièces.

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Coco sourit en voyant la tete de Wesley, puis son sourire s'elargit encore plus en entendant ses paroles.

Cela me rassure mon ami, j'avais peur de devoir rester assise sans bouger et de devoir attendre que cela soit guerir, je te promet de faire attention et de ne pas prendre de risque.

Et pour ce qui est de votre aide j'accepte avec plaisir ca m'aidera beaucoup et puis d'avoir des hommes forts pour deblayer la maison quoi de mieux pour finir l'oeuvre au plus vite.

Le regardant avec un sourire malicieux et taquin elle lui deposa un gros bisous sur la joue pour le remercier, puis elle se leva en rangeant le mot

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Plusieurs semaine apres ...

Tant de chose s'etaient passer ... la jeune femme n'avait pas eu le temps de revenir en sa demeure et rien n'avait avancés. Elle avait du s'arreter suite a une vilaine petite blessure, puis de vils pirates s'etaient attaquer a la ville qu'il avait fallu defendre, pour finir par une arrestation de son ami Wesley... Sans compter les perturbations avec certain villageois, mais a present tout avait l'air calme, et certaine chose etaient regler tandis que d'autre suivaient leur cours.

En peu de temps la vie de la jeune femme avait changer, tout le monde aurait pu croire qu'elle se serait mise avec Esteban, elle aussi d'ailleurs car il lui faisait la cours, et cela lui plaisait, mais le destin avait decider differement, elle etait avec le cardinal Delarosa, qui l'aurait pensée ? Certainement pas elle, elle ne savait pas que l'homme entretenait des sentiments envers elle, a par quelques taquinerie et allusion en tout genre, elle n'avait pas eu de soupcon, car elle aimait plaisanter avec ses amis et un soir il lui revela ses profonds sentiments chose qui la destabilisa quelques peu, mais elle en fut touchée.

Les jours passaient et ils avaient appris a se connaitre, quand un soir il l'embrassa et Esteban debarqua en taverne a ce moment, la jeune femme sut que ce baiser avait decider de son avenir, le maire avait ete blessé chose qu'elle n'avait pas voulue et elle se mit ce jour officilement en couple avec le cardinal. Les jours passaient et aucun ne se ressemblaient, elle apprenait a l'aimer de jours en jours mais son travail lui prenait du temps beaucoup de temps, et c'etait dur pour elle, vraiment tres dur. Elle n'avait pas oser lui avouer qu'elle avait beaucoup de mal et que son absence la faisait souffrir mais ca .... peu de monde le savaient, a par elle.

Elle s'etait renfermer, comme elle le faisait chaque fois qu'elle souffrait, et qu'elle ne voulait pas que les autres le saches, elle faisait comme si tout allait bien mais elle allait pas si bien que ca, mais tant qu'elle pourrait le taire elle le garderait.

Des larmes roulaient sur ses joues, pendant le trajet jusqu'a sa maison, elle avait besoin de se changer les idées, pour ne pas trop pensées a lui, sinon elle finirait par se jeter dans le lac. La pluie tombait fort, elle arriva a la maison tremper comme un chat qui venait d'etre laver. Regardant la demeure elle pris une profonde inspiration et decida de continuer a deblayer l'interieur, elle verrait a faire venir charpentier et menuisier pour retaper le toit, les murs, les sols et escaliers.

Remontant ses manches, elle attacha ses cheveux en chignon, elle degoulinait d'eau mais cela ne l'arreta pas et elle commenca a enlever les gravas qui encombraient sa demeure, et jeta tout ca dans une charette deposer la, elle y attelerait des chevaux et ira se debarrasser de ca la ou il fallait, elle aimerait y emenager le plus tot possible, le soir ou elle aurait pas la force d'aller au Mont elle dormirait chez elle...

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Les jours passaient lentement, et le travail avancait a la meme vitesse, elle avait demander a des charpentiers et menuisiers de venir l'aider car pour certaine chose, seule elle n'y arriverait pas.

Le soleil tapait dur, la jeune femme avait mis une robe a manche courte, entrouverte au niveau du decolleter, et avait remonter sa robe au dessus du genoux pour avoir moins chaud et pour etre plus libre dans ses mouvements et surtout pour ne pas rester accrocher aux herbes du jardin, ses cheveux etait attacher en chignon, mais quelques meches s'echappait de celui ci. Elle avait entreprit de desherber le jardin et de le nettoyer, quand elle entendit des voix de l'autres coter.

Grognant et ronchonnant elle laissa sa touffe d'herbe la ou elle etait, et alla voir a l'entrée de la maison, elle vit une foule d'artisans, et son visage s'illumina, elle les fit entrer, et leur expliqua le travail a faire, leur donnant les consignes de respecter l'age et la structure de la maison voulant la conserver en l'etat, qu'elle voulait que rien ne soit changer juste remis en etat et retaper pour y vivre.

Les ouvriers se mirent aux travail chacun savent ce qu'il avait a faire, au bout d'un mois de dur travail la maison etait de nouveau habitable, les poutres en bois avaient etre restaurer et changer pour certaine, les briques et pierres avaient retrouver leur emplacement d'origine, meme un muret avait ete monter le long de la maison au bord de la plage, la grille avait ete remise en etat et ne grincait plus. Il y avait 6 chambres a l'etage, et deux salles de bains. Chaque chambres avait une jolie cheminée en pierre. Au rez de chaussée se trouvait deux chambres, avec une cuisine immense qu'elle avait laisser ouverte sur le salon qui disposait d'une magnifique cheminée, elle y avait fait mettre une peau au sol afin de pouvoir se mettre dessus l'hiver devant le feu ainsi qu'une petite table basse en bois. La maison de l'interieur ressemblait plus a un chalet qu'a une maison de ville, elle adorait le bois c'etait tellement lus acceuillant et chaleureux.

Quand au jardin la jeune femme prennait son temps pour le nettoyer, elle aimait passer ses journees de repos a y travailler, a l'arranger, elle avait fait un potager qui se situait coter sur pour prendre le soleil, puis elle avait mis des massifs de fleurs un peu partout, de magnifique arbre avait ete tailler et donnait de l'ombre sur une terrasse ou elle y avait fait installer une grande table en bois et des bancs. Le puit avait ete reparer, et arranger, c'etait un vrai petit coin de paradis.

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

La jeune femme n'avait pas encore amenager chez elle, il manquait l'ameublement et elle avait fait appeller a des menuisiers pour ca mais dans l'attente d'avoir ce qui manquait elle dormait toujours a l'auberge de son amie Anne, enfin si on pouvait dire dormir, vu qu'elle passait le plus clair de ses nuits sur la plage a reflechir. Elle avait des soucis mais la seule personne a qui elle aurait aimer en parler etait aux abonnées absent, certe il travaillait dur, mais elle aurait eu besoin de lui parler et de se confier. Poussant un soupir de decouragement, elle poussa la grille de la maison puis s'avanca dans l'allée jusqu'a la demeure, s'arretant devant la porte qui avait elle aussi ete refaite, elle esquissa un sourire puis la poussa.

La maison rendait vraiment bien maintenant qu'elle avait ete restaurer, elle avait retrouver son charme d'antan, elle continua et traversa la salle se rendant dans le jardin se trouvant a l'arriere de la maison, elle ouvrir la porte et sortit, le jardin avait encore besoin d'etre nettoyer et arranger, mais elle le ferait a son rythme, elle allait avoir besoin de s'occuper et de se changer les idees, et c'etait un bon moment les soucis actuelle.

Elle regarda les alentours, elle y serait bien quand elle aurait besoin de calme et d'etre seule. Elle en aurait besoin ca elle le savait, mais elle savait aussi qu'elle inviterai ses amis a faire la fete quand tout serait installer. Elle imaginait deja le jardin avec des arbres fruitiers, et fleurie de mille couleurs et senteurs.

Elle retourna dans la maison apres avoir inspecter vite faite le jardin et pour voir les outils dont elle aurait besoin, elle irait demander conseil a sebastien il se ferait une joie de la conseiller voir meme de l'aider ca elle en etait sur. Apres avoir fait un tour de la maison, et de noter ce dont il risquait de manquer, elle ressortie en prenant soin de fermer la porte puis referma la grille derriere elle, n'ayant pas envie de rentrer a l'auberge tout de suite, elle decida d'aller marcher un peu sur la plage, pour se detendre et pour reflechir.

Invité

Citation :: de Wolfgang Amadeus Mozart di virloinval
a cococcinelle et Delarosa

j'ai l'honneur de vous inviter a mon baptême le 28/04/1653 a 15 heure https://droits-divins.forumgratuit.org/t5033-rp-le-bateme-de-wolfgang-amadeus-mozart-di-virloinval ici

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Le soleil venait de se lever et lui caressa le visage, elle ouvrit les yeux reveiller par cette douce caresse, elle se redressa, puis se leva, et alla a la fenetre, l'ouvrant et profitant de la vue, la mer etait calme, et le soleil avait fait son apparition, la douce brise matinale lui fit du bien, malgres qu'elle avait des soucis en tete.

Ou etait son Doc ? Pourquoi ne lui donnait il pas de nouvelle ? Avait il recu le pigeon envoyer quelques jours auparavant et si oui pourquoi ne prenait il pas la peine de lui repondre, voir meme de venir la retrouver ici ? Son sort lui importait il si peut que ca ? Posant sa main sur son ventre legerement arrondi, la jeune femme laissa quelques larmes rouler sur ses joues, desemparer par ce manque d'attention et de presence ... elle etait fatiguée et epuisée, mais elle ne dirait rien comme a son habitude, et garderait ca pour elle.

Elle alla ouvrir toute les fenetres de la maison pour l'aerer, puis passa dans la salle d'eau pour se rafraichir, et s'habiller, elle enfila une robe legere et de escarpin sans talon attachant ses longs cheveux en queue de cheval, afin de pouvoir travailler au jardin, sans avoir trop chaud, ni etre gener par quoique ce soit.

Elle sortit de la salle de bain une fois prete et descendit les escaliers pour se rendre au jardin evitant de passer a la cuisine, elle avait perdue l'appetit et le sommeil depuis quelques temps, d'ou les vertiges de plus en plus frequent, mais personne ne le savait car elle le cachait, sauf la fois ou elle l'avait fait en taverne.

Elle sortit dans le jardin, et regarda, elle y voyait bien des arbres fruitiers, des massifs de fleurs ainsi qu'un potager, ce qui l'occuperait apres son travail a la mairie, vu que de toute maniere c'est dernier temps elle n'avait que ca a faire, s'occuper pour ne pas pensée et encore elle pensait quand meme et de trop qui plus est. Le soleil n'etait pas encore au zenith et il faisait encore un peu frais, elle decida de s'activer un peu a nettoyer le jardin pour y faire place net et commencer a planter....

Messages : 2461 Date d'inscription : 20/01/2010 Ville : Eu

Occupée dans son potager la jeune femme n'arrivait pas a chasser les pensées qui la hantaient, pourquoi les gens s'obstinaient il a vouloir faire le mal autour d'eux ? Pourquoi s'acharner comme ils le faisaient, pour montrer qu'ils détenaient le pouvoir ? Ca en devenait ridicule, et lamentable, ils ne demandaient rien, juste a vivre tranquille a Eu, a aider les habitant du mieux qu'ils le pouvaient et vivre dans la bonne humeur, mais certaine personne avaient décidés de leur pourrir la vie, et ne lacherait pas tant qu'ils ne seraient pas arrivés a leur fin. Ils devaient croire qu'ils se laisseraient faire et qu'ils ouvriraient la bouche comme de pauvre oisillon reclamant de quoi manger.

Entre le Roy qui manquait de respect a ses sujets, lui qui disaient vouloir le bien de ceux ci .... Alors qu'il était meme pas capable de se presenter quand il entrait dans une taverne avec de nouveau venu, c'était un manque totale de respect envers son peuple. Mais ca il devait en avoir rien a faire, il preferait insulter et critiquer les petites gens plutôt que de comprendre les malheurs qu'il ne connaitrait jamais etant Roy et riche. Secouant la tete devant tant de negligeance, la jeune femme était depasser devant cette attitude et cette situation. D'ailleurs l'intendante ne vallait pas mieux, a allez pleurer dans les jupes du roy et en calomniant les gens de la mairie faisait leur travail, et qui faisait de leur mieux pour que le marché soit prospere, et qu'il y ai de quoi nourrir le peuple Eudois, d'ailleurs elle meme en avait fait profiter sa ville en prenant quelques plats a Eu pour Rouen, mais ca elle ne le disait pas, non elle preferait mentir, plus elle la connaissait et plus elle était decue par cette femme qui ne pensait que cirer les bottes du roy.

Tout ca elle n'en avait cure, le roy et sa cours, elle n'en avait rien a faire, qu'ils fassent ce qu'ils veulent elle s'en foutaient royalement, mais que l'on vienne pas lui chercher des poux, car elle se rebifferait, et ne se laisserait pas faire. Elle s'occupait de sa vie et non de la leur, elle faisait son travail et personne ne pourrait le lui reprocher, et elle voulait la paix, et le calme, et cela ne serait pas le cas tant que certaine personne persisterait a venir foutre la merde et le nez la ou il ne fallait pas.

Bechant et retournant la terre la jeune femme avait l'esprit tres occuper aussi, ne se rendant pas compte que le soleil commençait a taper dur et qu'il faisait de plus en plus chaud, trop de chose la preocupait et pas que ce qui se passait avec les guignols, elle avait des soucis plus important que ce genre de futiliter. Sa vie privée passait avant tout le reste, elle commençait a avoir tres chaud, des gouttes de sueurs perlaient sur son front et coulait le long de son dos, mais cela ne l'arreta pas continuant son travail, elle avait besoin de se changer les idees de pensées a autre chose de s'occuper l'esprit ailleurs que dans son bureau. Sentant la fatigue la gagner, un malaise s'empara s'elle, luttant contre pour ne pas s'effrondrer, sachant que personne ici la trouverait, c'était pas le moment de tomber ... ses yeux commençaient a se troubler, elle passa la main devant ses yeux, pour chasser le brouillard ...., continuant a travailler malgres tout ignorant ces sympthomes qui aurait du l'alerter et l'arreter dans sa taches, mais elle n'en avait rien a faire ....

Messages : 4263 Date d'inscription : 25/03/2011 Ville : Paris

Citation :: De Sa Majesté Louis-Philippe de La Brie en Carly, Roi de France et de Navarre
A dame Cococcinelle Delarosa,

Madame,

Vos préoccupations pour le bien des habitants de Eu sont tout à votre honneur. Toutefois, dame Mercedes de Syldavie a maintes fois démontré ses compétences en matière de gestion de mairie. Nous gageons que si manque il y a eu sur le marché, celui-ci est certainement imputable à la situation d'extrême urgence dans laquelle elle a du assurer les fonctions de maire en lieu et place du félon. N'ayant reçu d'autres plaintes que la vôtre, Nous ne pensons pas à l'heure actuelle que les habitants de Eu soit dans une détresse aussi profonde que celle que vous semblez craindre.

Concernant le fait que dame de Syldavie n'aurait pas du vous démettre de vos fonctions de conseillère municipale, Nous vous invitons à relire attentivement la charte des maires, et plus particulièrement l'article premier du chapitre 2. Le maire administre librement sa commune. En conséquence, dame de Syldavie était parfaitement en droit de ne pas vous maintenir en fonction si elle ne le désirait pas.

Nous vous souhaitons une bonne continuation.

Fait au Louvre, le XXIVème jour du mois de Mai de l'an de Grâce 1653

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