[RP/Anim : la quête du Graal ] Etape 1 : L'ile au trésor

[Case 6 si je ne me suis pas trompée, désolée je n'ai pas eu le temps de poster avant et j'ai perdu le fil du coup, si ce n'est pas ça j'éditerais ou s'il est trop tard pour poster, dites-le moi je supprimerais le poste ^^]

Mariana n'avait vraiment pas de chance, elle s'était reposée le premier jour et n'avait pas été loin dans la recherche du trésor, le lendemain elle tombe dans un fossé et se blesse à la jambe, qu'allait-il lui arriver cette fois?
Elle s'engagea sur le chemin il manquait plus de tomber encore sur Gregory et ce sera la total.
Elle était un peu perdue, elle avançait doucement en regardant bien autour d'elle pour ne plus tomber. Elle aperçu quelqu'un au loin creuser des trous, elle était en bonne voix donc. Elle s'approcha de l'homme pour voir ce qu'il avait trouvé mais elle n'avait pas prévu cette réaction, elle était là pour un jeu elle, pas pour se battre alors quand il la repoussa violemment avant de lui mettre un énorme coup de bâton sur la tête, elle en était plus que surprise et n'eut pas le temps de réagir. Elle ne réussit pas à parer l'attaque et chuta tête la première dans un mare de boue.
Décidemment elle n'avait pas de chance dans cette épreuve jamais elle ne le trouverait ce trésor, mais au moins elle aurait une belle peau. Elle n'avait plus qu'à revenir sur ses pas encore une fois pour se laver dans la rivière.

(Case 12+2=14, je stop ici puisque le trésor est trouvé.)

Combien de temps je suis restée là ? Le temps de trouver une solution à mon petit problème de nudité exposée aux regards …
Enfin ca fait tilt, utilisé le bas du pantalon me semble le mieux.
A l’abri des regards, je l’ôte, à l’aide ma dague, je coupe pour en faire un mini short et oui c’est Rosy l’initiatrice de la mode qui fera fureur quelques siècle plus tard.
Le tissu ainsi récupéré pourra cacher le haut.
Je me passe la bande de tissus dans le dos, la fait croiser sur le devant de ma poitrine et finit par la nouer derrière ma nuque.
Plus ou moins décente, je reprends le chemin vers le trésor, je ne suis pas arrivée si loin pour rebroussé chemin a cause d’un peu de peau visible quand même.

La chaleur, la poussière, pas une âme qui vive, le blondinet qu’elle a perdu depuis le départ, le brun d’Eu qui a du prendre un autre chemin…
Sont ils devant ou derrière ?
Sera-t-elle la première à trouver le trésor ?
Aura-t-elle fait toute cette aventure pour rien ?

Je chemine toujours, avance en cherchant le courage au fond de moi, avançant un pied puis l’autre toujours droit devant.
Puis la vision d’une diligence, je me frotte les yeux croyant à un mirage. Mais non elle est bien là.
Je ne marche plus, je cours. J’arrive essoufflée, laisse tomber ma besace a mes pieds, posant mes mains sur mes genoux, je me plie en deux pour récupérer.
C’est à cet instant que le jeune Bouilette me dit.

Vous arriver trop tard, je viens d’emmener un Cardinal vers le trésor.

Un Cardinal ? Le seul Cardinal que j’ai aperçu au départ c’est Jupette. Sacré Jupette, sans doute a-t-il prié Pascal pour qu’il le guide…
Fatiguée, épuisée, éreintée, sale, puante, griffée de partout et en tenue plus que légère, je me laisse choir et m’appuie contre la roue de la diligence.
Je n’ai pas trouvé de trésor, mais cette quête m’a permit de faire le point avec moi-même et de trouver la force pour regarder vers l’avenir.

Mercedes avait des tours des détours des retours et pour finir ou ^^elle sait pas , elle sait plus ,bon l'eau ou ses sandales ont rétrécies , la colline ou ses pieds ne ressemblaient

plus à rien , des ampoules en cadeau et sa bourse trouvé , le panier de Marie vide maintenant , des gens qui courraient de peur en ayant vu un volcan , une jeune fille qui s'écroule

une autre qui dit qu 'un cardinal a gagné Mercedes était dans un songe ou alors le soleil avait chauffé mais non !!c 'est le vin de Marie


De l 'eau vite que je me reveille , que je comprenne ce que je fais là Ahhhh ils sont tous partis , j 'ai peurrrrr heu !! c 'est qui celui là encore

je veux rentrer à ma maison ^^

(pardon mais mercé un peu paumée comme d 'hab on va dire , ben vi !!)

Assise, appuyée contre la roue de la diligence, je n’ai pas bougé d’un pouce.
Mes yeux fermés, je rêve a un bon bain pour me décrasser et a une des crème dont Marie a les connaissances et qui aide la peau a cicatrisé.
Je ne l’ai pas vu arrivé, j’ai même du sursauté en entendant la voix grave, en l’entendant je pique un fard et vérifie que rien ne dépasse, on en voit déjà assez comme ça.
Puis soulevant mes prunelles vers lui.
 
Je vous pensais devant moi. Vous filiez comme un lapin.

Je laisse planer un sourire sur mon  minois à l’évocation du sanglier trop chaud.

Non, j’ai plutôt  fait la rencontre très attachante avec un arbuste qui voulait me garder prisonnière de ses piquants, j’ai eu du mal à lui expliquer que je ne l’aimais pas, il a gardé ma chemise en souvenir.
 
Je l’observe écouté le gamin qui annonce la mauvaise nouvelle en le détaillant. Posant mon regard à l’ endroit de la blessure que j’avais pu apercevoir dans la boutique de Marie.
Les soins appliquer avait apparemment fait leurs effet, il semblait en forme, sale et crasseux aussi, mais en forme.
Quand il me tend la fiole, je ne peux m’empêcher de tendre les doigts.
 
Merci. Enchantée Greg, moi c’est Rosy.
 
Une bonne lampée, une petite grimace quand ca passe, c’est que ca brule quand même ou ca passe le calva.
 
Je vous remercie, sans vous je crois que je serais restée coincée là bas.
Dommage qu’on arrive trop tard, mais ce fut quand même une bonne expérience.
Déroutante, pleine de surprise, mais une bonne expérience pour ma part.

Je pense qu’ils ne nous restent plus qu’a rejoindre la ville.
 
Je pousse un soupir, rien qu’a l’idée de devoir me remettre en route, pourtant je ne pourrai pas rester là indéfiniment.

Gardant mon regard river sur lui, je l’écoute raconter, il a fait demi tour que c’est gentil çà.
J’imagine la scène, le brun qui court à toutes jambes suivit d’une bestiole enragée de la fumée sortant par ses narines, salivant et bavant devant un repas à porter de gueule. Je ne peux que retenir un éclat de rire. Heureusement il court plus vite que la bête…
Ca réflexion me fait sourire après que j’ai raconté mon échange amoureux avec l’épineux.
 
Désolée je ne peux satisfaire votre jalousie, je n’ai plus de chemise, sinon croyez moi, je l’aurai mise.
 
Eclat de rire cristallin qui se perd dans la plaine.
Une petite gorgée de Calva est avalée, pendant qu’il demande qu’on nous ramène, bonne idée ca, rentrer en ville en diligence.
Je pourrais me planquer au fond pour que personne ne remarque ma tenue.
Je pose mon regard sur le gamin mais celui-ci ne semble pas vouloir répondre ou ne pas avoir besoin de louis.
Il pose son regard sur moi, je lui souris en lui tendant la fiole. J’ai soif et l’alcool ne me désaltère pas.
Après avoir tiré ma besace sur mes genoux, je fouille dedans jusqu'à mes doigts trouve le plan qu’on nous a remit au départ.
Je le tourne dans un sens, puis dans l’autre et tourne encore, jusqu'à ce que je trouve l’endroit ou nous devons être, ne venez pas dire que les femmes ne savent pas lire un plan !
Posant mon doigt sur un point, je me penche et lui montre.

Nous devons logiquement nous trouver ici.

Je suis une ligne de mon index vers le lac que nous avons croisé juste après le départ.


Il doit bien y avoir un raccourcit qui mène au lac. Apres le lac, il suffit de rejoindre la ville qui n’est plus très loin.


Mon regard se soulève vers le conducteur de la diligence, pas un mot, rien, il semble vouloir ou devoir rester là. Je fais une grimace, mes lèvres en coin, puis hausse les épaules.


Je vais tenter ca avant que la nuit tombe. Suffit de garder le soleil dans le dos et logiquement il ne doit quand même pas être très loin ce fichu lac.


La carte est repoussée dans le sac, je me lève, le remet en bandoulière.


Vous restez ? Vous venez ?
 
Nous avons donc une Rosy déguisée en Lara Croft qui s’éloigne en regardant au dessus de son épaule pour voir s’il bouge.

Il bouge, se lève et suit, je m’en réjouis, oh ne pensez pas que je suis intéressée par l’homme.
Je n’ai juste pas envie d’être seule et avoir de la compagnie c’est plutôt agréable.
Puis faut avouez quand même qu’il m’intrigue le Greg, depuis que je l’ai croisé chez Marie, que j’ai eus cette drôle d’impression qu’il voulait échapper à je ne sais quoi, je me pose pas mal de question a son sujet.
Le brun est un mystère et moi j’aime çà les mystères, surtout les découvrir... je me tourne et marche à reculons pour lui répondre.
 

Non, je n’en suis pas certaine du tout.
Mais nous devons bien avancer non ? On ne va pas rester ici éternellement, vive l'aventure...
 
Demi tour en ayant remarqué son regard poser sur moi, je tire de mes mains sur mon pantalon transformer, comme si par miracle je peux le rallonger.
Sans ralentir la cadence, j’avance et j’ai envie de faire la causette. Curieuse la jolie, on ne la changera pas. Et c’est parti…
 
Vous venez d’où ?
Vous faites quoi dans la vie ?
Ca vous arrive souvent de vous battre et de devoir vous faire recoudre les chaires ?
Lors de notre rencontre a Eu, chez Marie, j’avais comme l’impression que vous étiez presser d’aller vous terrer dans un trou, on vous cherchait ?
 
Je m’arrête quand même, je ne suis pas certaine qu’il a envie de parler.
Je continue à avancer en gardant bien le soleil dans mon dos en parcourant la plaine aux herbes folles et sèches qui picotent les jambes.

Je l’ai laisser me rattraper et nous marchons cote a cote dans la même direction c'est-à-dire si je ne me trompe pas vers le lac.
Et il cause, oui, oui il cause, bon il répond plutôt par des questions mais il répond et vous savez quoi, ben je sais me taire et écouter.
A croire qu’il veut absolument rester un mystère, parce que franchement je sais d’où il vient là tout de suite, puis je que j’y étais aussi.
Puis je sais qu’il s’est fait recoudre par Marie a Eu, il est donc évident que ma question concerne plutôt ses origines.

Je le regarde en coin et remarque son sourire, mais je ne dis mot, j’écoute toujours.
La surprise doit se lire sur mon visage quand il évoque  son soi disant métier, un homme d’arme kesako ?
Se faire payer pour faire tout et n’importe quoi. Une autre question me vient directement à l’esprit, ca paye bien ?
Bon il a l’air bien bâti et ne semble pas mourir de faim, donc dans ma logique c’est qu’on l’engage. Me voila plongée dans mes pensées.
Réponse à la troisième question qui s’enchaine, je ne peux que sourire, voila ce qui peut arriver quand on laisse trainer son poireau n’ importe où, c’est quand même dommage de risquer de se faire embrocher pour quelques minutes de plaisir ais je envie de répliquer.

Le brun a répondu, mais j’en sais pas franchement plus, je laisse échapper un soupir entre mes lèvres, va falloir que je le cuisine un peu plus.

Depuis quand marche t on ? Un coup d’œil en arrière, la plaine à perdre de vue, devant nous une colline, un style de truc comme la dune du Pilat.
Je m’arrête un moment en écoutant sa question, observant la mini montagne et cherchant le meilleur moyen de l’aborder, la montagne hein, pas la question.
Impossible de la contourner, pas le temps non plus, c’est que le soleil est bien bas maintenant la nuit ne va plus tardé.

Il pose sa veste sur mes épaules, je tourne mon minois vers lui et lui sourit en glissant mes bras dans les manches et les retroussant. Perdue dans le vêtement à l’odeur d’homme, j’entreprends l’escalade et lui répond.
 
Je viens d’un coin perdu près d’une diligence au milieu d’une ile, je participais à une chasse au trésor.
 

Toc, voila, tu veux rester un mystère, ben on va jouer alors.
 
Ce que je fais dans la vie, ben je marche et là je gravis une colline et j’en ai marre de marcher.
 
Et c’est la stricte vérité…
L’ascension n’est pas facile, j’avance tant bien  que mal en regardant ou je mets les pieds.
 
Quand à me battre cela ne met pas encore arrivée, n’y me faire recoudre d’ailleurs, faut avouer que je ne passe pas mon temps a aller forniquer avec des femmes mariées.
 
Je ris en posant mon regard sur la crête, plus que quelques mètres. Quelques mètres, donc quelques enjambées, me voila au sommet, essoufflées d’avoir du causer en avançant. Je me laisse choir sur mes fesses en contemplant le lac en cotre bas, un grand sourire éclaire mon visage. Je me tourne vers lui.
 
Je vous l’avais dit que je le trouverais ce lac.
 
Puis laisse glisser mes prunelles sur l’étendue d’eau.
 
On dirait une grande baignoire.
Ben oui, j’ai envie d’un bain, vivement qu’on arrive en ville.

La vue est superbe y a pas a dire, je resterais bien là à la contempler pendant un bon moment. Il s’est installer juste a coté et fait comme moi, regarde le paysage à couper le souffle.
Puis monsieur s’installe confortablement, enfin si on peut appeler cela confortable le sol dur…

Je soulève les sourcils en l’entendant, euhhhh ce n’est pas le moment de dormir là, faut bouger, je ne veux pas passer la nuit dans un endroit perdu moi.
Une heure ou deux en plus, je vais te laisser 10 minutes pour souffler un peu pas plus, le temps que moi-même je récupère un peu aussi.
Le temps de mes réflexions il enchaine, là je blêmis, hors de question d’aller me foutre dans cette baignoire immense, je rêve d’un bain pas de me noyer dans l’eau fraiche.
Je pose mes prunelles sur lui en fronçant les sourcils, c’est qu’il semble bien décider à roupiller le bougre.
Deux choix s’imposent, soit je file comme une gazelle pour qu’il ne puisse me rattraper, mais alors je vais devoir continuer l’aventure seule, ce qui franchement ne me réjouis pas, surtout si la nuit tombe.
Soit je le laisse dormir un peu, pour avoir un compagnon jusqu'à la ville.
Je m’appuie sur ma main et me penche un peu en plissant les yeux, je passe ma main libre au dessus de son visage.
Aucune réaction, je soupir grave, c’est qu’il a l’air de vraiment dormir.
C’est fou cette faculté qu’ont les hommes a s’endormir comme ca instantanément.

Je ramène mes jambes contre moi et les enlacent de mes bras posant mon menton sur les genoux, je regarde le sentier qui semble longer le lac, faudra t il le contourner par la droite ou la gauche ?
Cinq minutes, dix minutes… j’ai soif. Quinze minutes… j’ai faim. Vingt minutes… j’ai sommeil, je sens mes yeux qui se ferment, faut que je bouge.
Je me lève, mon regard va du lac à lui encore et encore en me mordant la lèvre.
Tant pis je descends la colline de quelques mètres, puis je m’arrête en soupirant et je fais demi tour.
Il n’a pas bougé, de mon pied je tapote sur le sien.
 
Greg il est temps de repartir, il y a deux heures que vous dormez.
 
Gros mensonge, mais je m’en fous.

Miracle il bouge et grogne, c’est fou ce qu’un grognement peut faire ressurgir des souvenirs, puis il marmonne coup classique quand on se fait réveiller.

Ah ben oui il a plusieurs façon de réveiller quelqu’un ça c’est certain, un bon seau d’eau, mais le lac est trop loin et je n’ai pas de seau ! 
De doux murmures glissés à l’oreille ou de tendre caresses, bon ca on le réserve a son partenaire hein !
Mes pensées sont interrompues quand il se lève enfin.
Je ne dirais rien sur le temps qu’il a dormi, il n’est pas con et ce rend bien compte que les heures ne sont pas écoulées, vaut mieux se taire.

Je reste plantée là à le regarder partir en évoquant une baignade forcée dans le lac, si je ne veux pas y finir, je dois me faire toute petite, malgré le fait que je ne suis pas bien grande et  surtout ne plus rien dire, simplement me faire oubliée…
Il a déjà avancé de quelques pas, je me décide à le suivre en gardant la distance entre nous, prête à filer pour lui échapper s’il tente de m’attraper pour me foutre dans l’eau.
 
Je vous suis.
 
Il semble savoir ou il va, tant mieux, je suis fatiguée et je préfère me laisser guider, c’est quand même moi qui ai trouvé le lac, a lui de faire le reste et de nous ramener en ville, na !
J’en profite pour l’observé, sa façon de marché sur de lui, la large carrure, la taille fine qu’on imagine sous sa chemise, il est plutôt pas mal tout compte fait.
Qu’est ce qui se passe quand on a le regard rivé sur quelque chose et qu’on ne regarde pas ou on met les pieds ? On s’en fout un dans un trou et on se tord la cheville, un juron franchit mes lèvres sous la douleur.
 
Merd….
 
Le lac approche, je reporte mes prunelles sur l’entendue d’eau, par ou va-t-il allé ? Je le suis en clopinant, vivement la ville…

Greg se tourne et m’attend, je ne l’ai pas remarqué, bien trop concentrée sur ou je pose mes pieds maintenant, encore un peu je me le prends de face.
Pas le temps de lui répondre que ça va aller, qu’il me fait me poser sur une pierre plate
Je dois avoir l’air bête là installée dans une tenue vraiment pas convenable perdue dans une veste bien trop grande.
Un homme a  mes pieds, occuper à tâter ma cheville, je me maudis intérieurement. Triple idiote qu’est ce que tu avais besoin de reluquer…
 
Je pense que ça va aller je me suis juste prit le pied dans un trou.
C’est vraiment pas mon jour, j’aurai peut être pas du la faire cette quête.
 
Je grimace quand il appuie sur le coté de mon peton et me penche pour regarder ma cheville.
 
Il vaut peut être mieux continué tant que c’est chaud, si on arrête trop longtemps ma cheville va devenir récalcitrante.
Peut être faire un bandage bien serré, pour la bloquer avant qu’il ne soit trop tard, on a encore du chemin à faire pour rejoindre la ville.
 
Oui mais faire un bandage avec quoi ? Je n’ai plus rien à retirer pour récupérer une bande de tissus.

Rhoooo ben non je retire plus rien moi, même la veste je la garde non mais ! On fera sans si il le faut…  Je secoue la tête de droite à gauche.
Je le regarde et comprend se qu’il veut faire, en voila une bonne idée, je tiens la manche, ne rate pas l’occasion de voir les muscles de son bras par la même occasion, ben oui pourquoi il n’y aurait que les hommes qui pourraient mater.
Je ne peux que rire en l’écoutant, ben tien une pauvre jeune femme qui voudrait violer un homme tout en muscle. Alors qu’il s’occupe de ma cheville, je réplique.


Il y en a qui vous prendrons pour un fou, rater une occasion.


Je ris de bon cœur, prenant sa main tendue, je me lève, puis passe mon bras sous le sien. Nous avançons vers le lac, l’étendue d’eau est là , tentante pour se rafraîchir mais… par ou faut il aller ? à droite à gauche ?


Je pense que c’est par là.

Si je suis ma logique, on va vers la droite, je le pousse donc dans cette direction, le ciel a prit cette belle couleur orangée, le soleil est prêt a se coucher, il ne faut plus tarder.
Je m’accroche à son bras pour soulager mon pied quand je dois le poser a terre, je ne laisserai rien paraitre des lancements qui vrillent ma cheville.
Envie de rire, envie de pleureur, j’en sais rien je suis fatiguée, j’en ai marre, je veux rentrééééééééé.
Courage on ne doit plus être loin de la ville.

Bla bla bla, et moi j’ai rien comprit, je commence à être a bout de force, ma cheville me fait mal, il fait pour ainsi dire nuit.
Je marche accrochée à son bras, marchant machinalement en regardant ou je pose les pieds.
Puis il dit qu’on y est, je lève mon regard vers l’horizon, les lumières de la ville, courage ma belle on y est.
Alors c’est comme quand on fait un marathon, c’est les derniers cent mètres les plus durs.
Tel un automate, l’esprit vide à part la vision d’un bain qui me hante, je les fais ces cent mètres.
L’auberge est là, heureusement vide, de ce que je peux remarquer par la fenêtre. Je me tourne vers lui.
 

Merci infiniment Greg, je pense que sans vous je ne serais pas arrivée jusqu’ici.
Pour ma cheville je verrai quand je serai rentrée a Eu.
La j’ai vraiment besoin de repos avant de prendre la navette pour rallier la cote.
 

Je retire sa veste et  tente un pâle sourire en l’a lui remettant.
 
Merci encore.
 
Je m’engouffre dans l’auberge tant qu’il n’y a personne qui traine dans la ruelle, direction la chambre que j’ai loué pour mon séjour a Saint Pierre Port et le repos.
 


                                                                  THE END