[RP] Manoir de Anne De Lèon

Le froid de l'automne commençait à se faire sessentir et Charles frissonnait devant la porte mais celle-ci s'ouvrit assez vite devant une belle jeune fille au sourire enchanteur. Meme s'il n'avait pas revue Anne depuis longtemps il doutait qu'elle ait autant changé et puis celle-ci semblait plus agé bien qu'elle avait toute la fraicheur de la jeunesse et des yeux à faire tomber n'importe qui et ses longs cheveux rehaussait sa beauté naturelle. Charles, dont les yeux pétillants envouterait un ange, lui fit un de ses sourires qui en faisait tomber plus d'une sous son charme.

Il retira son chapeau et d'une révérence se présenta.

Bonjour jeune demoiselle!
Excusez-moi de vous déranger de si bon matin!
Je me nomme Charles de Beaumont sur Oise!
Je suis à la recherche d'Anne Romanov

Il ne savait pas qu'elle s'était remarier depuis tout le temps qu'ils avaient passé loin de l'autre et il n'avait pus eut de ses nouvelles depuis des années.

L'on ma dit qu'elle résidait ici.

Dame de Léon? Elle s'était donc remarier! Bonne ou mauvaise nouvelle se demanda-t-il! Tout ce qu'il espérait c'était que cela n'entraverait pas ses projets. Maintenant restait à savoir ce qu'il allait faire car elle n'était pas là. Décidément il n'avait pas de chance. Il devait réfléchir vite quand à la suite et pour cela il allait devoir la jouer fine. La jeune fille ne semblait pas bete et ne serait certainement pas facile à duper pourtant elle lui proposa d'entrer ce qu'il fit de bonne grace.

Vous me dites donc qu'elle s'est remarier.

Il prit un instant pour réfléchir.

Je suis son frère et je pensais pouvoir la revoir mais vous me dites qu'elle est en voyage!
Savez-vous quand elle reviendra?

Elle n'avait donc jamais parlé de lui? Pas étonnant fallait dire qu'ils n'étaient pas très proche. Il l'avait toujours pris pour une cruche mais celle-ci s'en étais plutot bien sortie dans la vie. Comme quoi il fallait toujours se méfier de l'eau qui dors. Elle n'était pas si bete qu'il le croyait. Il allait falloir la jouer fine sur ce coups là et surtout ne pas en faire trop car cela se verrait très vite.

Il la suivit jusqu'au salon. Il inspecta les lieux qui ressemblait à tous le reste du manoir. Spacieux et richement décoré mais sans trop de chichis. Il fit le tour de la pièce tout en écoutant Lorra d'une oreille distraite inspectant le moindre recoin, le moindre meuble ou tableau comme des trophées qu'il devait s'approprier.

Il se tourna de nouveau vers la jeune femme toujours avec ce sourire ravageur.

Je n'étais pas au courant! Vous m'en voyez désolé pour elle!
Je veux bien un verre de calva si vous avez!
Prenez un verre également vous en profiterez pour me parler d'elle.
Il y a longtemps que nous ne sous sommes vu!

Depuis le départ de son fils et sa belle fille, le manoir était devenu trop calme à son gout ! Il avait pris l'habitude de sortir dans les rues de Paris et aujourd'hui ne faisait pas exception, surtout depuis que sa fille lui avait parler d'une engueulade entre eux et de la "disparition" de son fils et des déplacements de sa belle fille. La seule vie au manoir était donc Lorra et les soirées de sa fille et son...marin d'eau douce ! Il revenait d'une de ses balades lorsqu'il vit Lorra faire entrer un homme dans le manoir. Qui était ce type et que faisait il chez son fils? Il allait vite le savoir ! Il remonta l'allée à grands pas et entra en faisant claquer la porte, rien que pour s'annoncer et faire râler Lorra. Il salua ensuite Lorra et se tourna vers l'inconnu et le regarda de la tête au pieds.

Bonjour Sieur. J'pourrais savoir qui vous êtes et c'que vous voulez?

Simple, clair et radical ! Mais ce type ne lui plaisait pas et vu ce que lui disait son instinct de pirate...ce type allait causer des ennuis !

Il attendait la réponse de la jeune belle jeune femme quand des pas se firent entendre et la porte s'ouvrir dans un fracas assourdissant le faisant sursauter. Instinctivement, il se tourna vers celui-ci toujours sur ses gardes comme si le diable venait d'entrer dans la pièce. Il le dévisagea avant de le regarder de haut en bas et de le fixer à son tour. L'homme semblait rustre et pas avenant du tout. Charles n'avait pas l'habitude de cotoyer ce genre d'individu mais il se doutait que l'homme devant lui n'allait pas lui faciliter la tache. Il ne fallait pas se laisser démonter par cet homme qu'il ne connaissait pas et dont il se demandait ce qu'il faisait ici. Il n'allait pas avec le décor.

Revenant de sa surprise et après avoir détaillé l'homme essayant de le jauger il s'avança vers lui tout en lui tendant une main amicale. Il ne devait pas oublier la raison de sa venue et surtout ne pas attirer l'attention.

Bonjour monsieur!
Je suis Charles de Beaumont sur Oise!
Le frère d'Anne de Romanov...euh excusez-moi, l'on vient de me dire qu'elle s'appelait Léon maintenant!
Mais à qui ai-je affaire?

Il écouta l'homme se présenter et haussa un sourcil.

Vous êtes le frère de ma belle fille? Voila quelque chose d’étrange, vous n'vous ressemblez pas du tout !

Il ne lui serra pas la main, les petits nobles le faisant vomir, il avait peur d'attraper une maladie. Le vieux pirate s'approcha ensuite de Lorra et lui murmura d'une voix suffisamment basse

Ce type ne me parait pas clair et croyez moi, j'ai l’expérience des types pas clairs. Laisse moi l'reste, j'mocuppe de c'tenergumène.

Il se tourna a nouveau vers l'homme dont il n'avait saisit que le prénom Charles.

Pour votre information, c'n'est pas léon mais de Léon ! Et je suis son beau père. Si vous cherchez votre soeur elle est actuellement en voyage, ou, on en sais rien donc autant aller vous chercher une auberge et on vous enverra un pigeon pour vous prévenir de son retour !

Quand son fils n'était pas la c'était lui qui décidait avec Cara. Il lui sourit ce dit en que cela n'allait pas lui plaire et lui désigna ensuite la porte.

La tache allait etre ardue et il n'en avait pas douté en voyant entrer l'homme. Plus désagréable que lui, il n'avait pas connu. Les choses ne s'arrangeaient pas pour lui. Il le mettait tout bonnement à la porte comme un propre à rien. Bon, il devait admettre que ces intentions n'étaient pas pures mais retrouver sa soeur était sa première priorité et le seul endroit qui lui donnait cette chance était cette maison. Elle pouvait se trouver n'importe où dans le Royaume voir meme en dehors et le monde était vaste. Comment allait-il se sortir de cette situation inextricable?

Il aurait pu lui rentrer dans le lard et prendre possession de la maison mais cela gacherait ses chances pour l'avenir et puis l'homme ne semblait pas commode non plus. Il allait falloir la jouer fine avec celui-là. Il allait pas etre facile de le berner, il pouvait le sentir à mille lieues.

Je comprends!
Je ne vais pas vous déranger plus longtemps!
Mais pourrais-je vous laisser une lettre à lui remettre?

A croire que ce nobliot ne comprenait rien de la langue qu'il utilisait ... Il le foutait a la porte et l'autre faisait le nécessaire pour rester plus longtemps, il soupira exaspéré

Vous lâchez pas vous.. Donner moi vot' lettre et partez d'ici, vous empestez l'air avec votre suffisance.

Il tendit la main mais resta sur ses gardes... Au cas ou.. Il écarta son manteau et posa l'autre sur son pistolet, histoire de montrer qu'a la moindre entourloupe, l'autre se prendrait un plomb dans le corps. Il sourit un coin, son sourire toujours aussi... Rassurant

Bon elle vient c'tte lettre ? Ou vous attendez le dégèle ?

Décidément cet homme ne lachait pas l'affaire. Il semblait ne pas se laisser berner par les apparences. C'était un vieux bricard comme l'on disait dans certains coins du pays. Comment allait-il se sortir de cette situation? Il fallait jouer le jeu s'il ne voulait pas etre découvert. Il prit la lettre qu'il avait dans sa poche droite et la tendit à l'homme.

Citation :

Ma chère Anne!

Des années que nous ne nous sommes vu et avoir de mes nouvelles va certainement te faire un choc mais je suis arrivé à Paris et j'aimerais bien te revoir.

J'ai fait quelques recherches et finit par trouver où tu résidais. Si tu as cette lettre c'est que je ne t'ai pas trouvé. Je vais résider à l'auberge en attendant de tes nouvelles.

Ton frère bien aimé,
Charles.

Voilà, je vous remercie pour tout monsieur.
je vais vous laisser maintenant.

Il réajusta son col et reprit son parcours dans les rues de Paris à la recherche d'une auberge.

Rodrigue ne quittait pas le supposé frère de Anne des yeux, il le fixait, le jaugeait. On aurait pu croire aussi a une sorte d'intimidation ce qui est était en partie, dès le début il avait imposé ses règles et s'il n'était pas intervenu ... Lorra se serait laisser embobiner car ce qu'il voyait dans les yeux de ce type n'était pas de bonnes intentions ... Il prit la lettre et la mit dans la poche de sa veste, avant de verrouiller la porte derrière l'homme non sans lui avoir souhaiter une bonne fin de journée et se tourna vers les serviteurs

Fermer les accès au rez de chaussé sauf ceux des fenêtres sur la rue ! Ne discutez pas.

Il se tourna ensuite vers Lorra

Z'avez rien ?

Il se tourna vers la porte... Des pas ... Il croyait en entendre ... sa fille ou son fils serait-il revenu ?

Un mois .. Un mois d'absence jour pour jour, loin de tout. De Paris, de ses rumeurs, de ses personnes qui brisent les autres et leur couple. Pourtant il y a un mois .. Tout était bien.. Jusqu’à ce qu'on lui mette dans la tête que sa femme le trompait. Bien sur il l'avait confronté... Le résultat avait été catastrophique... Elle ne le trompait pas et pire elle l'avait giflé et "oublié" sur Eu. Il y était resté pour réfléchir, pour penser a tout sa. Il ne voulait pas la perdre au profit d'une rumeur minable, dispensé par ... Des personnes ayant peu de scrupules. Il avait pensé a tout sa, en errant dans les rues de Eu, buvant comme un trou sans fond, mais il avait compris que si il voulait la reconquérir il devrait l'affronter, il avait donc pris la route avec le peu d'argent qu'il lui restait. Le chemin avait été très long pour revenir de Eu a Paris, il avait pu constater bien des choses... qu'il tairait.

Finalement, il passa les portes de Paris, avec une allure digne du plus pauvre des pauvres de Paris. Là encore, il n'était pas encore rentré chez lui, il avait pris son temps pour réfléchir a quoi lui dire, comment s'excuser... Comment se faire pardonner auprès de la femme qu'il aimait. Résultat il n'avait pas trouvé de grandes idées... Il improviserait. Il s'expliquerait. Mais pour cela il lui fallait rentrer chez lui. Il prit donc le chemin du manoir et en passant la grille, il croisa un homme qui sortait... Le saluant juste de la tête, il continua son chemin en passant la porte... Il se retrouva... Face a son père et Lorra ! Leur regard tourné vers lui, le réduisait littéralement au silence ... Il savait qu'il allait en prendre pour son grade... Il trouva quand même la force de parler

Père.... Lorra ... Où est Anne ?

[Quelques jours après le retour d'Italie]

Apres avoir passer le week end chez elle avec Gio, elle voulait absolument aller au manoir. La demeure familiale lui manquait ainsi que sa famille. N'ayant plus de nouvelles de sa soeur depuis quelques temps, elle s'inquiétait pour elle, se demandant si elle allait bien. Cependant, elle n'avait pas eu de nouvelles de son frère non plus, et pour lui, l'inquiétude grandissait en elle. Elle ne savait ou il dormait, que faisait il encore sur Eu? pourquoi n'était il pas encore rentrer? Il lui tardait de le voir.

La diligence arriva, descendant de celle ci, toute heureuse de revenir dans sa première maison, où elle avait habitée durant des mois entiers, avant de trouver sa propre maison. Passant l'allée d'un pas pressé, elle franchit la porte, un sourire sur le visage.

Bonjour tout le monde !

Cara adorait surprendre en élevant sa voix, pour signaler qu'elle était là. Écarquillant les yeux, elle ne croyait pas ce qu'elle voyait dans l'entrée, son frère était la ! Mais, comment était ce possible? sur l'instant, elle n'en revenait pas, tournant de l'oeil, elle s'évanouie sur le sol.

Un pigeons qui viens du mont....désolée il connait pas la date....

Citation :

Cara….
Ne t’inquiète pas pour moi,je vais très bien ainsi que Nicolas…l’air d’ici lui fait le plus grand bien , tout comme a moi…
Il marche bien tout seul maintenant.
Je vois que tu as fait un beau voyage…mais faudra me dire comment tu as fait pour aller en Italie…une terre si lointaine…en si peu de temps…

Pour ce qui est de rentrer…non pour le moment je suis bien ici…
Je vais peu être aussi voyagé, je ne sais pas encore…
Tu m’apprend que Ada est rentrer…au moins il a su revenir…

J’espère que tout ce passe bien au manoir…
Ta sœur qui t’aime…

Ada écoutait Lorra parler voir même l'incendier. Elle avait raison sur beaucoup de point mais un en particulier ne lui plut absolument pas. Sa colère venait d'atteindre un cran que très peu de personne avait réussi a lui faire atteindre. Sa colère remonta encore un peu lorsque Cara franchement rentré d'il ne savait où s'évanoui et reçut un sceau gentiment envoyé par Lorra. Alors que celle ci repartait vers sa cuisine, il empoigna son épaule et la tourna vers lui en l'empoignant violemment par le col avant de prendre la parole la voix vibrante de rage

Maintenant vous allez la fermer et m'écouter Lorra. JE n'ai pas abandonner ma femme ! Ensuite ne me comparez pas a mon père où je vous promet que je vous laverais la bouche avec tout ce qui me tombera sous la main !! ET ensuite vous vous prenez pour la chef ici ? A jeter des sceaux d'eau sur ma soeur, a me parler comme sa. Maintenant un conseil, ne la jouer pas trop grande bouche avec moi parce que j'en ai mater voire tuer des plus grandes que vous !! Maintenant je veux savoir où est ma femme et maintenant !!

Il la lacha et se tourna vers son père et Cara puis vers Lorra

Cara tu devrais aller dans ta chambre te changer, je ne veux pas que tu attrape froid, heureux de vous revoir en tout cas.

Il vit un pigeon arriver et se poser près de Cara.. Une lettre pour sa soeur ? Humm, il s'approcha et lui demanda

Petite soeur.. Tu sais quelque chose je me trompe ?

Cara, inconsciente sur le sol, ne s'attendait pas à revoir son frère, en chaire et en os, au manoir, alors qu'elle y faisait son entrée. La surprise avait été de taille mais, pour le moment, elle gisait sur le sol, évanouie. Soudainement, elle fut réveillée par quelque chose de très froid, qui lui fit ouvrir les yeux. Trempée de la tête aux pieds, elle ne vit pas sur l'instant, que Lorra portait un sceau dans la main. La saleté ! avait elle vraiment oser lui jeter un sceau d'eau pour, lui la faire réagir? une petite tape sur la joue aurait suffit non?

Tremblante de froid, elle resta assise sur le sol, pendant que Ada remontait les bretelles de cette petite peste. Elle avait du caractère quand même mais, lorsqu'il s'agissait de sa maîtresse, il ne fallait pas y toucher, ni lui faire de mal. Se levant doucement, elle mit ses mains autour de sa taille, tentant de ne pas grelotter. Elle lança un regard des plus noirs envers Lorra, se disant qu'elle se vengerait de sa soudaine colère. Cependant, elle fut arrêter dans son élan pour aller se changer, un pigeon se posa sur son épaule et repartit sitôt lui avoir donner la missive, venant de Anne. Du sourire, elle passa au rire, et la tristesse finit par la gagnée.

Levant la tête vers son frère, Cara le regarda.

Oui, c'est une missive de Anne et, je lui est dit que tu était revenu mais, elle ne compte pas revenir pour le moment au manoir, ni sur Paris, elle va peut être voyager mais elle ne sait pas encore.

Soupirant quelque peu, elle sourit tout de même.

En ce qui concerne ton fils, il marche tout seul.

Se détournant de son regard, elle partit se changer, sa robe tachait le sol. Tant mieux, cela lui fera les pieds à cette Lorra.

Le messager avait eu ordre de porter missive à Charles de Beaumont sur Oise qui, semblait-il, vivait chez la duchesse de penthièvre...

Citation :

A monsieur Charles de Beaumont sur Oise

De Louis-Philippe de La Brie en Carly
Roi de France & de Navarre

Monsieur,

Avons bien pris note de votre candidature et votre volonté de vous investir, cependant, vous invitons à vous tourner vers un poste hiérarchiquement moins élevé pour débuter.

Savons que entretien vous avez eu avec notre intendante d'Ile de France, et ne pouvons que penser, et espérer, que la fin de votre entretien, fort peu agréable, n'est dû qu'à une incompréhension. Car de ce que j'ai cru comprendre, elle n'avait guère grand chose à vous proposer au niveau de la mairie et ne voulait pas que vous acceptâtes le poste par dépit. Ne doutons pas que dans le cas où il vous intéresserait réellement, elle saurait vous écouter et accepterait de vous revoir pour une autre discussion à ce sujet ou pour un autre poste, étant notre représentante sur Paris.


Fait à Amiens le XIIIème jour du mois de septembre de l'an de grâce 1652

Voilà un mois que Charles était à Paris mais il n'avait toujours aucune nouvelle de sa soeur voilà qui était bien étrange. Peut-etre qu'il s'était trompé et que ses renseignements étaient faux? Comment pouvait-elle s'absenter aussi longtemps avec ses fonctions voilà ce qui le perturbait? Un bon matin, après un bon bain, il s'habilla et partit dans les rues de Paris pour réfléchir à ce qu'il allait faire. Il n'avait aucune réponse du Roy et sa soeur était portée disparue. Tout en marchant, il se dit qu'il pourrait retourner chez elle voir si sa domestique avait des nouvelles à lui donner alors il prit le chemin de celle-ci. Arriver devant le manoir, il fraa à la porte et attendit qu'on lui ouvrit.

Il écouta sa soeur, lui parler et depuis un mois qu'il l'avait perdu le sourire revint sur son visage. Sa femme allait bien et son fils marchait maintenant, il n'avait qu'une seule chose en tête, les revoir tout les deux et se faire pardonner de toutes les manières possible, il voulait la retrouver le plus vite possible, la serrer dans ses bras ainsi que son petit prince. Il hocha la tête et embrassa sa petite soeur sur le front et lui sourit

Merci petite soeur, mais si tu pouvais aussi me dire où elle se trouve je t'en serais vraiment reconnaissant. Ou même ... Toi le vieux. Ecouter je veux vraiment voir Anne, c'est important, alors ne m’empêchez pas de le faire... S'il vous plaît.

Il les regarda et se tourna ensuite vers Lorra visiblement plus calme et s'approcha

Bon écouter Lorra, je suis désolé de m'être emporté, c'est vrai vous n'en n'avez probablement rien a faire, j'avoue que je me comporte comme un idiot mais je commence a en avoir assez de prendre pour les autres. De prendre parce que j'ai poser des questions. Maintenant dès qu'on m'aura dit où est Anne j'irais la rejoindre. je vous demande juste de rester le temps que cela se fasse. Humpf... S'il vous plaît.

Il la regarda caché une lettre dans son décolleté et fronça le sourcil. Un beau jeune homme ? Il n'eut pas le temps de poser la question qu'on frappa a la porte, il se tourna vers Cara

Petite soeur,file te changer s'il te plaît.

Puis vers son père

Père, nettoie l'eau par terre sans discuter s'il te plaît.

Puis vers Lorra

Vous... Quartier libre, mais il faudra qu'on discute après alors rester dans le coin, j'ai quelque chose d'intéressant a vous proposer.

l s'avança vers la porte ensuite et l'ouvrit pour se retrouver face a un homme

Oui ? Vous êtes ? Et que puis-je faire pour vous ?

Il patientait devant la porte quand celle-ci s'ouvrit sur un jeune homme qu'il n'avait pas vu lors de sa première visite. Serait-ce le nouveau mari de sa soeur? Il ne le connaissait pas et ne savait rien sur lui. Il lui sourit en enlevant son chapeau pour le saluer.

Bonjour monsieur!
Je me présente Charles de Beaumont sur Oise!
Je suis à la recherche de ma soeur!
Je suis venue il y a quelques semaines et l'on m'a dit quelle était en voyage et j'aimerais savoir si vous aviez des nouvelles.

Il regarda l'homme de haut en bas, le frère de sa femme ? Elle ne lui en avait jamais parler.. Encore des cachotteries.. Il lui poserait la question dès qu'il l'aura rejoint .. Pour le moment, il planta son regard dans les yeux du frère de sa femme et lui répondit

Bonsoir monsieur. Je suis Adamantes de Léon, le mari de votre soeur. Hé bien ... Ma femme n'est toujours pas rentrer, vous m'en voyez désolé. Et pardonnez moi d'être indiscret mais pourquoi désirez vous voir ma femme ?

La fin le laissa sans voix, se tournant vers Lorra il la foudroya du regard avant de reporter son regard sur l'homme

Je vois.. Hé bien .. Ne rester pas dehors par ce froid. Entrer un moment.

Il le laissa passer et se tourna vers Lorra

Lorra vous n'aviez pas une lettre pour ce monsieur ? Ah et serait-ce trop demander de préparer quelque chose de chaud pour tout le monde ? S'il vous plaît.

Puis se tournant vers a nouveau vers le frère d'Anne et attendant qu'il ne réponde