[RP] Sur la plage d'Eu

Mercedes s aperçu que le jeune homme etait allé a l 'hospice
comment n y ai je pas pensé , j esprère qu ils trouveront
quelq' un pour les accueillir

Elle marcha quand elle aperçut a loin , une bouteille vide
et dans l 'eau une forme , cette robe je la connais !!

oui !SOPHIE , elle courut vite dans l 'eau son pouls etait lent mais
elle était vivante
sophie que s 'est il passé ? et ou est encore ce fafou ?
reveille toi sophie , ouvre les yeux
Mercedes la mis sur le coté pour faire partir cette eau
ne me dis pas que je dois faire la respiration artificielle , ou alors une bonne gifle

pour etre venue içi avec bouteille (sans mi )
vite trouvons fafou

Mercedes regarda son amie sophie et lui parla doucement

Sophie reviens a toi , rapelle toi nos rires , (a ne plus pouvoir parler )

Nos blagues a mon cousin , a grincheux et pense a biquette

sophie s il te plait ,viens a mon resto je t embauche (mais non §pas a la plonge roooo)

Souris moi !!pense a tes enfants , quand lakik est mort ,j ai voulu partir mais
mes enfants sont là , tu dois vivre pour eux
SOPHIE reveille toi !!!!

Fafounet de retour à Eu buvait tranquillement assis à la terrasse d'une taverne quand on vint le prévenir que Sophie gisait inanimée sur la plage.
Il partit au triple galop sans prendre le temps de finir son verre et arriva sur la plage en un temps record qui n'est pas près d'être battu !

Sophie était bien là, étalée de tout son long sur le sable avec Mercedes à ses côtés.
Que s'est-il passé ? demanda Fafounet affolé en plongeant près d'elle.

Sophie était plus blanche qu'un cierge et ressemblait plus à un cadavre qu'à un être vivant.
Mercedes avait essayé en vain de la réanimer. Se penchant sur elle, Fafounet parvint à entendre son coeur qui battait faiblement.
Il déposa un court baisers sur ses lèvres froides pour tenter de la réchauffer et fut surpris d'y trouver un goût de calva.

Il la regarda comme quelques larmes perlèrent dans ses yeux. Même évanouie, Sophie était superbe. L'eau avait collée sa robe légère sur son corps en révélant ses formes admirables et ne laissant plus ignorer qu'elle attendait un enfant. Il rabattit sur ses jambes de rêve le tissus que la mer avait relevé et déclara :
Ca va ! Plus de peur que de mal ! ... C'est juste un petit malaise, je vais la ramener chez moi.

Il y avait du monde attroupé autour d'eux comme des mouches bourdonnantes au tour d'un pot de miel.
Apercevant un paysan qu'il connaissait bien Fafounet lui demanda d'aller chercher un cheval et une charrette avec du foin pour transporter la pauvre Sophie.

Ce fut fait à vitesse grand V et ils purent coucher la future maman délicatement sur la paille.
Le paysan prit les rennes et Fafounet monta à côté de son amour.
En route pour le bar des délices ! cria Fafou. Et pas plus vite qu'une tortue !

A dire vrai, l'état de Sophie inquiétait fortement Fafounet. Il avait parlé d'un simple malaise pour éloigner les curieux et éviter que la ville entière ne jase.
Il posa la tête de sa bien aimée sur ses genoux et entreprit de la caresser doucement dans l'espoir qu'elle se réveille.
Sophie, ma Sophie, lui murmura-t-il, par pitié, ne m'abandonne pas ! ... Continue à vivre et je te promets que bientôt tu riras du bonheur retrouvé !

Mais devant l'aspect assez tragique de Sophie, craignant que le chemin lui soit fatal, Fafou opta pour une autre solution.
Puisque le bar des délices était trop loin, il fit amener la mourante à l'auberge du port tout près de la plage.
Double avantage, la Comtesse Anne pourrait s'occuper d'elle.

Midi tape dur sur la mer. Les vagues alignent leurs dentelles d'écume à perte de vue tout au long de la baie.. Auguste a parcouru le front de mer sur quelques kilomètres depuis l'embouchure de la Bresle. Le fleuve, qui traverse Eu quatre kilomètres en amont, colore de beiges et de bruns les eaux où il se jette mais ici, seule la mer scintille de tous ses bleus. Bleus sombres, bleus acier, bleus tirant sur le gris selon l'humeur du ciel. La petite ville du Tréport découpe la silhouette de ses toits contre un pan de nuage qui galope par là. Il fait frais. Septembre et ses lumières vous courent sur la peau, vent du nord, vent de mer, leur caresse est froide après les chaleurs du mois d'Août.

Le jeune homme s'arrête non loin d'un tas de goémon que fouille un groupe de mouettes criardes. La mer ! tant d'odeurs, de bruits, de lumières qui lui manquaient. Amiens est une belle ville, certes, mais si loin de la mer. La Somme est un fleuve paresseux, il roule des flots qui s'ennuient, il sent la vase et les marais figés.

Plus rien ne le retient là-bas, à présent. Son travail sur le chantier naval lui assure quelques revenus mais la routine, les tracasseries administratives, l'ambiance soldatesque qui font le charme des chantiers du Roy, et tout particulièrement de ceux de la Royale, le lassent. Il sera bientôt temps de partir.

La marée est montante. Il y a bien une heure à présent que le flot a recouvert la partie encore humide de l'estran. Les vagues lèchent à présent le sable blond qui fuit parfois en fins nuages de grains lorsque le vent s'emballe. Auguste s'assoit dans le sable, tire de sa besace la plume, l'encre, le velin. Ses yeux se perdent dans les lointains brumeux. Sur la mer qui scintille, la réverbération du soleil, l'humidité de l'air forment une voile léger, doré, évanescent, qui mange le fond de l'horizon. La température est encore trop haute pour que l'air devienne transparent. Par delà le mirage qui vibre au bas du ciel, Auguste imagine les hautes falaises blanches de la côte angloise. Là-bas, parmi les ajoncs que couche le vent capricieux, des sentiers prennent naissance au bord du gouffre qui domine l'Océan. Ils serpentent entre landes et prés, entre prés et forêts. L'un d'entre eux, sans doute, dérive lentement vers l'Ouest où fument les toits de Londres. Et, parmi ces toits, une blonde harpie fraîchement débarquée de France a sans doute déjà entrepris de semer la désolation dans les coeurs et les corps des pauvres mâles anglois...

Auguste a pris sa plume, il trace ses premiers mots.

Citation :

Ma dame d'Outre-Manche,

J'ai reçu votre lettre, bien sûr, puisque je puis à présent vous adresser la mienne. Voilà que vous m'avez appris où guider mes pensées qui, vous cherchant dans cette nuit où vous aviez disparu, ne savaient où aller et battaient de l'aile en vain. Elles iront à présent là où court le soleil. Comment pouvais-je douter que c'était là que vous vous reposiez ?

Une saute de vent dépose sur le vélin des grains de sable jaune qui se prennent dans l'encre encore humide. La plume crisse. La lettre qu'il va écrire aura un goût de sel et l'odeur de la mer.

Marchant tristement pieds nus, elle s’assit face à l’océan, ramassant des poignées de sable qu’elle laissait filer entre ses doigts, puis elle se mit à pleurer.

Mon Fafounet tu es où, je te cherche de partout

Elle se mit à sangloter, la tête cachée dans ses bras…reviens mon petit parrain, je suis si inquiète

Mercedes en promenade sur la plage pour faire courir son jeune loup qui était si heureux de jouer

avec les enfants dans le sable
Elle entendit des sanglots et s 'approcha oh Prunelle c est toi qui a tant de chagrin , je crois savoir

pourquoi , allez viens avec moi , nous allons en parler tu veux bien ?

Ohh…s’essuyant du revers de la main les larmes qui inondaient son visage, un jeune loup gambadant autour d’elle.. vous allez le trouver, vous mon parrain, n’est ce pas Mercédès ? Oui je veux bien parler, mais surtout trouver le Fafounet…mais j’ai une idée, vite vite Mercédès…la tirant par la manche…il faut trouver un de ses vêtements et le faire sentir à vos loups pour qu’ils le retrouvent, vite, vite Mercédès, il ne faut pas perdre de temps.

Oui tu as raison Prunelle , mon louveteau pourra nous aider , sinon je demanderais a mes amis de me preter farouche

elle le fera , mais ne reste pas là toute seule , rentre avec moi , je ne voudrais pas qu 'il t 'arrive quelque chose

fafou m 'en voudrait de ne pas proteger sa filleule , je suis comme toi je ne comprends pas sa disparition
et celle de Muguet , elle aussi est malheureuse tu sais , on fera tout pour savoir la verité je te promets

Mercedes la prit par les épaules puis marcha avec elle , tout en essayant de la reconforter

Trop triste pour rejoindre Mercédès et Chawg qui lui avait ouvert les portes de leur maison, elle avait passée la nuit dans une cabane abandonnée sur la plage. Enroulée dans une couverture, des bruits l’avaient tiré de son sommeil agité.
Elle entrouvrit légèrement la porte pour voir ce qui se passait un peu effrayée et se frotta les yeux.
Un homme au loin, regardait l’océan, immobile sur un cheval noir … mais c’est lui c’est mon Fafounet…croyant rêver, elle se pinça le bras, mais non la scène était bien réelle, elle se mit à crier… Fafounet, parrain, parain… le bruit de l’océan couvraient ses mots, elle se mit à courir dans sa direction mais, sans la voir, sans l’entendre, il mit sa monture au galop et disparu dans la nuit, la laissant seule, essoufflée mais sautant de joie..Il est revenu, il n’est pas mort, il est revenu, il n’est pas mort, il est revenu

Que faire maintenant, où était il allé ?

Il faut que je prévienne Mercédès et Chawg et tous ses amis.
Sans perdre une seconde, elle couru dans la nuit en direction de la place où elle avait affiché son avis de recherche.

Mercedes revient chercher Prunelle sur la plage , elle la vit courir mais de joie et comprit qu 'elle n 'avait pas rêvé non plus
en apercevant Fafou , oh ma prunelle c 'est bien lui alors , j 'y pensais tellement que j 'ai à une hallucination
elle entoura son amie de ses bras , elle riaient ensemble tout en dansant sur la plage

Si c 'est bien lui on fera une immense fête tu veux ? [b]

Sautant au cou de Mercédés et l'embrassant...OUI OUI je veux faire une fête, une grande fête.
Tu sais ou il a pu aller ?

La prenant par la main...Court Mercédès, plus vite, plus vite

Il faisait nuit, le froid était tombé depuis longtemps en sortant de taverne, mais Tania n'était pas aussi apaisée qu'elle le pensait par sa visite à l'église. Elle ne savait plus quoi penser, plus quoi faire, elle était complètement perdue, elle n'avait qu'une envie hurler. Si quelqu'un l'entendait on la prendrait pour une folle par conséquent elle se retint se contentant de se laisser tomber sur le sable et pleurer. Plus les jours passaient plus elle pensait et plus elle pensait plus elle doutait, le cercle infernal continuait. Elle mit sa tête sur ses genoux et s'enroula dans sa cape les yeux rivés sur l'eau éclairée par la lune. Elle se calma et tenta de réfléchir, mais le passé revenant en surface elle pleurait comme une enfant... Une enfant après tout c'est ce qu'elle était il n'y a pas encore si longtemps à peine 18 ans et hantée par la mort et la douleur. Elle fixait l'eau se demandant si la solution ne serait pas celle-là après tout elle ne manquerait à personne.

Jean avait décidé de rejoindre la plage qu'il n'avait pas foulé depuis fort longtemps. La lune et la multitude de constellation éclairaient ses pas vers l'endroit le plus connu d'Eu.Les saccades des vagues émirent de doux son eh oui jean arrivait à la plage , il foulait enfin ce sable si fin qu'il paraissait impalpable


il s'approcha du bord de l'eau lorsqu'il vu une silhouette famillière , il s'approcha et reconnu Anne puis d'une voie aussi douce que le bruit des vagues il lui dit

re bonsoir Anne , en train de contempler la mer ??

jean s'assit et répondit

oui c'est magnifique cela fait longtemps que je n'ai observé un tel spectacle, c'est un instant magique
cette océan nous faisant face