[RP] Sur la plage d'Eu

-Hu, souquez , hu souquez !

C'est sur ses mots que l'embarcation pointe sa proue en direction de la plage , qui n'est qu'un trait indistinct dans l'horizon de ce petit matin. Ce tenant en tête de barque comme une figure de proue se tient un jeune homme, enfin plus aussi jeune que ça, bien campé sur ses jambes, ceci malgré le roulis. Il fixe la plage comme un aventurier venant de découvrir une nouvelle terre, ce qui est un peu le cas , vu que ça fait plus de vingt ans que l'homme n'a pas posé pied sur la terre du royaume de France.

Le bruit de la mer , celui des avirons et les mots scandés de façon régulière sont les seuls sons que l'on peut entendre, rien ne filtre encore de la terre qui s'approche d'avantage à chaque coup de rame. Outre l'homme à la proue, les bancs de la barque sont occupés par six gaillards de belle taille , qui font jouer leurs muscles à chaque avancée du canot. c'est le marin assis aux pieds de l'homme de poupe qui scande le rythme de l'avancée...

... Les derniers coups de rame donné et l'embarcation continue sur sa lancée , avant de toucher le fond. l'homme à la proue saute à terre , les vagues viennent lécher ses bottes , comme quelques amantes désirant le retenir. Une fois , vraiment sur la plage , il se met à genoux et plante ses deux mains dans le sable , tout ayant un rire. Ah le voir on l'aurait facilement pris pour un dément. Puis il se retourne vers les marins , tout en se levant.

-Voilà mon chemin s'achève ici et vous pouvez retourner au vaisseau. Dites au capitaine que ce fut un plaisir de naviguer avec lui et il peut se targuer d'avoir un excellent équipage.

On distingue au loin la structure d'un trois mats qui sort du brouillard de la nuit à mesure que le soleil se lève. L'équipage du canot vient encercler l'homme et force tapes et bourrades , ils font leurs adieux. Le chef de cette petite troupe fait part par mots pesés le sentiment général.

-Tudieu , vous allez drôlement nous manquer , mon lieutenant, on vous souhaite bon vent!

Et la petite troupe remonte dans l'embarcation et repart à coup d'aviron vers le mouillage du grand navire. Etienne-Marie semble un instant mélancolique et une larme perle à ses yeux , qu'il efface d'un revers de manche de son habit. Il lève les yeux vers les falaises et voit non loin un passage. Il hisse son paquetage sur son épaule et d'un grand sourire se met en marche ...

Il a à peine fait la moitié du chemin vers la pente qui montait vers les terres , que le vent lui porta aux oreilles un éternuement, voilà la belle affaire, à peine débarqué en royaume de France que le voilà espionné. Il continue, mine de rien en pressant le pas, une fois dans la montée il lâche son sac et remonte la pente au pas de course. stoppe quand sa tête dépasse du promontoire, il se baisse et observe de part et d'autre la vue dégagée.

Son regard est aussitôt attiré par la blondeur des blés en plein soleil , qui sont les cheveux d'une demoiselle , assise dans l'herbe. Étienne-Marie regard encore autour et constate qu'elle est seule , voilà qui est surprenant. Par pure facétie et de voir la surprise se lire sur le visage de la jeune femme , d'un bond il bondit sur la lande du promontoire.


-Je vous y prend à espionner les gens , seriez vous au service de la police du roi envoyé arrêter le dangereux criminel que je suis ?

Il s'approche tout en parlant, gagnant des pieds sur la distance qui les sépare. il constate que la femme est jeune , certes , mais a un frais minois des plus charmant.


-Ma foi le service du roi engage des personnes bien plaisante à mirer .

Il retire la main du pommeau de son épée et s'incline devant la jeune femme en prenant garde à ne pas la quitter des yeux. Pas par méfiance , oh que non , mais juste par pure courtoisie.Il accompagne sa révérence d'un sourire à faire fondre les glaces de l'arctique.

"Je pars... Je reste... Je pars... " Les pétales de la fleur de genêt rejoignaient le sable à mesure que Catherine-Blanche les arrachait consciencieusement, laissant au hasard le soin de décider de la suite de son existence. Concentrée à sa tâche, elle en avait presque oublié la petite scène à laquelle elle venait d'assister. Après tout, même si elle avait été intriguée, un homme seul débarquant sur la plage ne semblait en rien représenter une menace. Et quand bien même, qu'aurait-elle bien pu faire s'il s'était agi d'un débarquement, du haut de ses frêles seize années ?

"... Je reste... Je pars..." Et un cri de surprise lorsqu'une silhouette se dresse dans son champ de vision, qu'accompagnait une voix dont le ton n'était pas des plus chaleureux.

-Je vous y prend à espionner les gens , seriez vous au service de la police du roi envoyé arrêter le dangereux criminel que je suis ?

D'un bond, l'adolescente se dressa sur ses pieds, lueur inquiète dans ses saphirs, réalisant soudainement le danger à se trouver seule, éloignée de la ville et du monde, alors que l'homme s'approchait de l'endroit où elle se trouvait. Regard à droite, à gauche, qui cherche comment fuir si le besoin s'en faisait ressentir, avant de se reporter sur celui qu'elle reconnaît comme étant celui qu'elle a observé peu auparavant, regard d'un animal sur la défensive.

Danger pour elle, ou non ? Mais s'il avait noté sa présence, et souhaité profiter de la solitude des lieux pour la forcer, il ne se serait pas annoncé de la sorte.
Alors quoi ? Une envie de s'amuser ? Léger sourire au coin des lèvres purpurines, soit, amusons-nous...

Et le sourire de laisser place à une petite moue mutine, en même temps que la jeune fille jouait ingénument avec une mèche blonde.

- Fichtre, vous m'avez démasquée ! Vous observer était l'examen qui devait clôturer ma formation, il faut croire que j'ai échoué puisque vous m'avez remarquée. Et la moue de devenir faussement embêtée, accompagnée d'un haussement d'épaules dépité Je ferai une bien mauvaise espionne.

Elle le dévisagea, notant plus précisément ses traits maintenant qu'il était proche. Plus âgé qu'elle assurément, en même temps ça n'était pas un critère, elle n'était qu'une adolescente, et surtout le regard de ceux qui ont déjà vécu. Remarquant que lui aussi la détaillait.

-Ma foi le service du roi engage des personnes bien plaisante à mirer .

Le tout accompagné d'une révérence. L'adolescente nota la main qui s'éloignait du pommeau de l'épée et retient un soupir de soulagement.
Un geste du revers de la main pour épousseter les grains de sable qui traînaient encore sur sa robe, avant d'en relever légèrement le bas, genoux se pliant légèrement, buste s'inclinant pour lui rendre sa révérence. Espérant ne pas être trop ridicule, peu habituée qu'elle était à l'exercice.

Puis elle releva le menton et bomba le torse dans une allure altière qui mettait en valeur sa gorge. Apparence fière de l'attitude qui contrastait avec l'apparence modeste de la vêture, alors qu'une petite lueur amusée apparaissait dans ses yeux bleus en réponse au sourire charmeur.

- Plaisante, vraiment ? C'est fort aimable de votre part. Avant de partir d'un grand éclat de rire Croyez-moi si j'étais ce que vous pensez que je suis, vous n'auriez en rien remarqué ma présence ! Et d'enchaîner Ainsi donc, la police du Roy aurait des raisons de s'intéresser à votre arrivée matinale sur les terres de France ? Rassurez-vous, il ne s'agit nullement d'un interrogatoire, juste de la... curiosité...

Curieuse, Catherine-Blanche ? Oui, et pas qu'un peu, on l'a déjà dit !

Il lit la surprise, puis la crainte et l'indécision dans les mouvements et le regard de la jeune femme , car elle est jeune sans l'ombre d'un doute , mais déjà une femme , si il peut en juger par ses formes.Elle joue le jeu , enfin du moins elle y essaie un temps , puis la curiosité revient au grand galop. Elle se met en valeur , comme toute jeune femme, ce qu'il l'amuse. Il la fixe du regard , son sourire restant sur ses lèvres. il se recule un instant , juste pour appréhender sa dernière remarque.


-Vous présumez des talents des gens du roi , je le crains ,ils ne sont pas aussi éveillés que vous pouvez le penser . Pour répondre à votre indiscrétion , celle de savoir si je suis recherché par les gens du roi et bien je vais vous décevoir , je ne suis point un criminel , donc aucunement rechercher par quelque soldatesque que ce soit. Voilà que je viens de satisfaire votre curiosité à vous de satisfaire la mienne.

Il la jauge et en fait le tour , comme si il évaluait un cheval , enfin on pourrait se l'imaginer. Il revient face à elle et pose sa question avec le sérieux et la délicatesse d'un gentilhomme.

-Je m'étonne , mademoiselle de vous trouver sans l'ombre d'un chaperon en ce lieu de landes , bien loin de toute maison , en un mot comme en cent , voici ma question que faite vous donc là ? Mise à part d'espionner pour votre propre compte le débarquement de quelque voyageur.


Il se pose devant elle les pieds bien ancrés sur le sol , une main frottant son menton , une esquisse de sourire et une lueur de malice dans son regard bleu de glace.

Rassurée ? Pas vraiment... Quel homme sensé irait avouer à une inconnue croisée un matin sur une plage normande qu'il a commis des crimes qui le font rechercher par la police du Royaume ? Mais elle décida de le croire, du moins pour l'instant. Et puis finalement quelle importance, il y avait de fortes chances pour que dans quelques instants leurs chemins se séparent et qu'ils oublient cette rencontre inattendue.

Et pas non plus rassurée lorsqu'il commença à tourner autour d'elle et qu'elle sentit son regard sur elle, qui détaillait, examinait, jaugeait, estimait, comme un maquignon sur une foire appréciant une bête. Ce même regard qu'elle avait déjà senti parcourir sa silhouette plus d'une fois, sensation de n'être qu'un objet, une simple marchandise. Ce même regard qu'avait le fils de la maison où elle avait vécu avant qu'il ne la soumette à ses désirs, une des raisons de son départ à la mort de sa grand-mère. Ce même regard qui blessait sa fierté.

Sans bouger, elle croisa nerveusement ses mains dans le bas de son dos, doigts serrés à s'en faire blanchir les jointures, épaules crispées. Sur la défensive, à nouveau. Frisson désagréable remontant le long de son échine en même temps que son visage se fermait et que ses saphirs renvoyaient une lueur plus dure.

Par bravade, elle releva encore le menton lorsqu'il se trouva à nouveau devant elle, concluant crânement d'une voix sèche l'expertise qu'elle venait de subir telle une intrusion sur sa personne.

- Faut-il aussi que je vous montre mes dents, que vous puissiez ainsi vous rendre compte si je suis en bonne santé ou non ?!

Et puis elle se détendit un peu, les épaules se relâchèrent imperceptiblement, les doigts se desserrèrent alors qu'il reprenait la parole et l'interrogeait à son tour, question qui amena alors un léger sourire sur les lèvres de Catherine-Blanche tant l'attitude qu'il renvoyait à présent, sérieux mais avec un brin de malice, presque curieux lui aussi, contrastait avec la précédente.
Ô combien elle préférait ça, et sans toutefois baisser la garde, elle se permit même un petit rire pour lui répondre, plongeant ses yeux dans ceux qui lui faisaient face, aussi bleus que les siens..

- Un chaperon ? Encore faudrait-il que je connaisse quelqu'un ici qui souhaite m'accompagner, ce qui n'est pas le cas, je ne suis arrivée à Eu qu'hier. Et surtout j'avais besoin d'être seule, de réfléchir, ce qui est difficile au milieu de la foule. Un choix à faire... Mais pourquoi lui racontait-elle ça, que lui importait à lui ce qu'elle pouvait bien faire ici, sinon la politesse de la conversation.

Elle tourna ses saphirs vers la mer, songeuse, tout en continuant.

- Et puis la mer m'attire, elle m'apaise, je trouve que c'est un endroit propice à la réflexion. Ou pour ne penser à rien ! On n'est dérangé que par le bruit des vagues, le cri des mouettes, le chant du vent.

Un instant de silence avant de reprendre, en même temps qu'elle regardait à nouveau l'homme qui lui faisait face.

- Quand elle est calme, on peut y voir si loin. Et ces vaguelettes qui viennent finir leur voyage sur le sable, elles ont dû en voir, des paysages, avant d'arriver ici. Et lorsqu'elle se met en colère, on doit se sentir si petit au milieu du déchaînement des éléments.

Et un regard interrogateur, il en venait, de la mer, saurait-il lui décrire ce qu'on y pouvait ressentir ? Regard attiré par les pétales de la fleur de genêt qu'elle effeuillait avant d'en être interrompue et qui gisaient maintenant sur le sable, telles des pépites d'or découvertes au soleil. Un sourire espiègle vint alors s'afficher sur les lèvres de la blonde adolescente.

- Quant à ce qui est d'espionner... Je ne regrette pas cette petite escapade matinale qui me permet cette étonnante rencontre.

Et de prendre enfin la décision qui tourmentait son esprit depuis plusieurs jours. Elle partirait.

Il sait pertinemment que son tour autour d'elle l'a mise mal à l'aise , il a remarqué les poings se serrer , les phalanges blanchir , mais il a fait comme si de rien n'était . La femme est toujours source de regard concupiscent ou jaloux , voir parfois haineux , surtout les vieilles qui envient la jeunesse et la beauté. il sourit à sa remarque au sujet de ses dents , mais il poursuit et attend la réponse à sa demande qui vient avec plus de développement que demander.

Il la laisse tout à loisir s’épancher un peu , il note un besoin de parler et son besoin de solitude pour réfléchir, il est vrai que la solitude et l'étendue vide peuvent aider à la réflexion. Mais trop de solitude et trop loin des lieux de vie, sont dangereux pour les jeunes demoiselle. Elle n'a personne pour lui servir de chaperon, ceci le fait s'interroger sur la jeune femme. Certes elle a de la répartie , mais elle est aussi prudente et curieuse.

Puis elle parle de la mer avec une certaine passion , ce qui fait sourire Étienne-Marie , un sourire avec un brin de mélancolie. La mer , il la connait cette maitresse là . Mais il y retournera surement , pour l'instant un peu de terre sous ses pieds , une vie plus paisible et la recherche d'une bonne âme pour imprimer ses écrits. Il sait que c'est bien présomptueux de sa part de croire qu'il a du talent , mais bien des gens lui en trouvent.Son regard se porte sur l'horizon ou les voiles du vaisseau se gonflent dans le vent... il reste silencieux de longues minutes à regarder la mer et le bateau qui s'éloigne.

Il prend conscience de la présence de la jeune femme à ses côtés et lui sourit avec un brin de mélancolie dans le regard.

-Pardon mademoiselle , mon esprit c'est évadé un instant vers le navire qui vient de disparaitre à l'horizon. Mon pardon pour avoir perturber votre solitude et votre réflexion. Je me confonds en excuse pour ma façon cavalière de vous avoir détaillée comme quelque monstre de foire.Il y a un certain temps que je n'ai pas posé les yeux sur une femme de votre qualité, je suis homme de la mer; j'en ai perdu ma courtoisie et ma retenue.

arrivé depuis peu dans cette petite ville luciano avait rencontré quelques personnes extremement sympathiques!!...

d'origine sicilienne apartenant à une grande famille mafieuse il avait dut quitter son pays apres avoir executé un contrat des plus macabres!!...

il était arrivé avec un peu d'argent en poche, pas de quoi faire fortune mais assez pour commmençer une nouvelle vie!!

En arrivant a EU le mafieux c'était rendu directement en taverne pour assouvir son manque d'alcool,il fit la connaissance d'une jeune et jolie créature qui se prénomait angélique, il lui demanda de lui faire visiter la ville, ce qu'elle accepta aussitot en commençant par cette jolie petite plage...

luciano marchait lentement le long de celle ci scrutant l'horizon et les bateau, il arriva bientot sur de gros rocher ou quelques inscriptons y étaient gravées.

il repensait a ce fameux contrat qu'il avait fait certainement le dernier sa vie n'allait plus jamais etre comme avant certaines personnes allaient le rechercher!!! mais c'était ainsi et c'était sa vie...

il s'installa sur le rocher pensif, espérant que la douce personne qu'il avait rencontré il y a peu allait venir le rejoindre comme prévus!

il s'alluma une sorte de pipe,une odeur d'herbe etrange parfumait l'air, il en prit quelques bonnes bouffées cela le détendait...

luciano regarda un instant sur sa gauche et aperçut la silhouette d'une jeune femme il se releva légèrement espérant voir arrivé la jolie jeune femme de la taverne...

Angelique avançait d'un pas léger et souple faisant bouger sa robe légère .Elle avait au bras un panier de pique nique.

Elle etait arrivée depuis peu dans cette jolie ville .Elle sortait peu,ne connaissant personne,et de plus fort timide

Aussi c'est tout a fait par hasard qu'elle etait entrée dans cette auberge.IL y avait peu de monde ce soir la et serait

repartie si......il y avait cet homme assis un peu plus loin.Angelique ne saurait dire pourquoi,mais elle avait senti son regard

sur elle.

Cet homme l'avait troublée des le premier regard echangé.Un regard profond et chaud ,un sourire en coin et un tres beau

visage.Il avait un coté attendrissant quand il la regardait.Elle etait sous le charme.

En approchant de la plage,elle le vit qui attendait.Elle accelera le pas et c'est en courant qu'elle le rejoignit

Il semblait que tout était dit , il était grand temps pour lui de récupérer son sac et de trouver un lieu pour se loger. Il regarde la jeune femme dans les yeux et s'incline.

-Je vais donc , vous laisser aller , je vous que par trop retenue. Au plaisir mademoiselle .

Il la salue et lui tourne le dos pour allez chercher son paquetage laissé , plus bas sur la plage, ce qu'il lui prend pas trop de temps. Il hisse son sac sur l'épaule et remonte la pente redescendue, il y a un instant.

Un dernier regard sur la mer et il traverse la lande, d'un pas décidé . Au loin les toits d'un village brille sous les premiers rayons du soleil...

La conversation prenait fin, à son initiative. Manière de faire un peu cavalière, certes, mais de toute façon, qu'auraient-ils pu se dire de plus. Elle avait prononcé plus de mots qu'elle ne l'avait fait depuis des jours, et n'avait pas envie d'en dire davantage. Que pouvait lui importer qui elle était, et ce qu'elle cherchait, finalement.
Etrange rencontre faite en cette matinée, un moment de compagnie au milieu de sa solitude...

Il prit congé en s'inclinant, elle lui adressa un signe de la tête en retour, plongeant ses yeux bleus dans les siens..

- J'ai été heureuse de vous croiser, malgré les circonstances pour le moins particulières... Politesse mais pas seulement, leur discussion avait ravivé en elle son envie de voyager, de découvrir le monde. Quitter cette région où elle avait grandi, la Normandie, aller voir ailleurs si l'herbe était plus verte. Peut-être, ou peut-être pas d'ailleurs, mais qu'avait-elle à perdre en tout cas ? Rien sans doute, mais tout à gagner.

Catherine-Blanche le regarda s'éloigner, songeuse, jusqu'à ce qu'il disparaisse à sa vue tout comme le navire peu auparavant, là bas sur la mer. Elle ne savait même pas son nom, il ne savait pas le sien, échange de mots, de regards, d'un inconnu à une inconnue.
Et il n'était pas certain qu'elle le revoit, puisqu'elle savait maintenant ce qu'elle allait faire. Retourner à Eu, gagner de quoi remplir sa bourse, bien maigre à l'heure actuelle il fallait bien le reconnaître, pour s'acheter quelques effets. Après tout, elle était habile de ses mains et pas trop stupide, elle trouverait bien à se rendre utile.

Et partir. Pour où, elle ne le savait pas encore, d'où elle était, deux options s'ouvraient à elle.
Paris, ou les îles de Guernesey.

Les iris saphirs se tournèrent vers la mer que le soleil s'élevant dans le ciel faisait miroiter. Balayant pensivement l'étendue d'eau avant de glisser lentement vers la terre.
Main qui plonge dans une poche et en sort un louis.

Pile, ce sera Paris, face ce sera Guernesey.
Un geste précis du poignet, et la pièce s'envola dans l'air encore frais de ce début de matinée, tournoyant sur elle-même. Puis retomba dans la paume de la jeune blonde qui referma la main vivement. Avant de la rouvrir lentement, et de regarder le côté de la pièce qui se présentait à elle.

Un sourire. Le hasard avait décidé.

Angelique courait,courait....Son coeur se mit a battre tres fort dans sa poitrine et un instant elle manqua d'air.Etais ce a

cause de la course.Elle savait que non.Elle avait reconnu Luciano et devait admettre qu'elle en etait tombée amoureuse.

Bien sur elle ne savait presque rien de lui.De sa vie passée,de sa famille.Mais elle ne se sentait pas prete a lui poser

toutes ces questions...cela viendrait plus tard.,.quand Luciano aurait envie de se confier

Angelique arriva tout pret de lui,le coeur pret a eclater.Elle posa son panier sur la plage et se jeta dans ses bras


Je me suis depeché de venir ,mon coeur.Je ne voulais pas te faire attendre


Angelique se mit a rire car Luciano l'avait soulevé et la faisant tourner .Angelique regarda Luciano,passa les bras autour de

son cou et posa ses levres sur les siennes en un tendre baiser

Cara s'était baladée toute la journée en ville pour visiter un peu pendant qu'elle avait une pause...

Elle voulait absolument voir Giovanni tellement il lui manquer et elle avait hâte de lui déclarer ses sentiments.

Cara l'attendait impatiemment...

Il était sur la plage accompagné de sa Dame. Il enleva ces chaussure, pris la main de Cara et ce promena avec elle sur la plage.

Ma chère, ce moment vient de commencé est il je le trouve déjà délicieux.

Cara se baladait avec Giovanni sur la plage, pendant justement un magnifique coucher de soleil qui s'étendait tout le long de la mer.

Elle se plongea dans cet ocean de merveille, tel une gamine qui decouvre un coquillage le gardant comme un trésor.

Quand elle sentit la main de Gio, elle rougit et pris la sienne.

Oui c'est une journée magnifique qui s'annonce, un moment magique.

Elle s'assis sur le ciel avec Cara et regarda le couché de soleil.

Ma chère ce coucher de soleil est sublime mais pas tout autant que vous.

Il lui souriat

Ma chère j'ai vu une sublime auberge près du port. Que direz vous d'y allez, je pense que nus pourrions nous y restaurer? Ou alors nous pouvons restez ici si vous le désirez, je suis bien patout quand je suis a vos côtés