[RP] Sur la plage d'Eu

Maître Lemât avait fait vite !
Il débarqua sur la plage avec superbe et la Reine s'en irrita comme chaque fois que quelque chose n'allait pas selon sa volonté.
Il avait fallu pourvoir rapidement au remplacement d'Ambrosio qui, le pauvre, était brutalement décédé, Fafou en ignorait la raison exacte.
Fafou informa ses adversaires de ce changement de témoin :
Majesté, Monsieur le Duc, Mesdames, Maître Frédéric Lemât a bien voulu remplacer mon témoin défaillant. Monsieur Ambrosio est hélas décédé à l'heure qu'il est. J'espère que ce changement de dernière minute ne contrariera personne !
Accueillez le avec gentillesse, s’il vous plait !

Christabel après avoir salué Maître Lemât apostropha Fafounet et lui déversa une litanie de faits farfelus d'une histoire tellement déformée que Fafou finissait par se demander si elle le concernait vraiment.
Néanmoins il répondit, à Christabel :
Je ne suis pas encore complètement sénile, Madame la Baronne et je sais parfaitement ce que j’ai dit, à qui je l’ai dit et dans quelle conditions. Je me suis déjà expliqué là-dessus, et je vais y revenir puisque je vous aime bien ! Je n’ai jamais déclaré que la Reine avait menti mais simplement supposé qu’elle avait mal interprété des propos qui eux-mêmes n'étaient peut-être pas très clairs!
Voilà où nous en sommes et nulle part ailleurs Je ne sais pas quelles raisons vous ont poussée à choisir le camp de mes ennemis, mais je n’entends pas discuter votre choix, vous êtes une femme libre !
Battons-nous, puisque vous semblez y tenir, Madame ! Encore que je ne sache pas très bien pourquoi vous intervenez dans une affaire qui regarde en premier lieu, Monsieur le Duc et moi !
Mais je présume que la haine, comme l’amour, puisqu’ils procèdent tous les deux du cœur, ont des raisons que la raison ignore ! Et vous savez à l'avance, vous et vos amis, que je ne vous ferai aucun mal, ma chère amie!

Là-dessus Roxetrice débarqua à son tour sur la plage pour tenter d’enrayer la procédure de ce duel qui semblait pourtant bien engagée et irait sans doute jusqu’à son terme. Bientôt tout Eu se retrouverait sur la plage comme au bon vieux temps quand des pique-niques gigantesques et joyeux étaient organisés!
Christabel donna à la fille de Fafounet une version très personnelle de sa vision des choses mais comme Roxe avait déjà été informée de la vérité par Fafou, il ne jugea pas nécessaire de démentir.
Il fit un petit clin d’œil à sa fille et tenta de la rassurer d’un sourire confiant.

Pendant ce temps, la Reine, pressée d’en finir avec cette affaire, avait cependant entamé avec Maître Lemât un débat très passionnant sur un point de droit.

Fafou se tourna vers Firenze :
Mon colonel, je suis prêt ! … Mais, si je puis me permettre, mon témoin a raison. Il y a trop de monde sur cette plage, peut-être serait-il plus sage de faire évacuer les personnes qui pourraient perturber le bon déroulement de notre affaire, non ?
Mais la Reine abandonnant Frédéric, ordonna à Firenze de lancer le duel :

Citation :

Monsieur le duc, veuillez proceder. Madame la baronne, Dieu nous rendra justice je n'en doute pas. Monsieur de Conteville, appretez vous à rencontrer votre Créateur.

Fafounet rétorqua instantanément :
Majesté, je vous en prie, laissez Dieu à l'écart de ces sottises !

Regardant le Baron de Conteville exaspérée

Sénile probablement pas, mais pas clair cela assurément. Vous ne comprenez pas ma présence sur cette plage ! J’en rirais si l’heure n’était pas aussi grave. Vous me donnez votre parole et vous faites le contraire, nous faisant passer la Reine, Mercédès, Ariane et moi-même pour des menteuses.

Un sourire en coin sur les lèvres

Je suis fort aise que vous m’aimiez bien Baron, il en est de même pour moi d’où ma présence ici. Je ne suis pas votre ennemie, juste offensée au même titre que notre Reine et à ce titre j’ai accepté de remplacer le Duc.


Me retournant vers Roxetrice

Vous connaissez votre père mieux que moi Madame…Sa vie, il l’a passe à séduire et à tricher.
Je ne m’appelle pas Nikita ni toutes celles qui ont partagé sa couche, j’ai le sens de l’honneur et de la parole donnée. Je ne pouvais savoir quand je vous ai fait cette promesse que ce dernier me trahirait en jouant sur Ses mots et continuerait ici, à faire comme s’il était l’offensé.

Ce duel tournait à la farce, regardant Ariane, reprenant mon épée en main y passant mes doigts gantés pour en ôter le sable qui si était déposé, en un instant je redevins Christabel de Lioncourt.

Dans un bond contournant Roxetrice, je me positionnais derrière le Baron de Conteville, le faisant reculer en même temps que moi, loin de sa fille.

La Reine a donné l’ordre de commencer le duel, qu’il en soit donc ainsi Baron.

Tout en le faisant reculer, je regardais l’assemblée.
Puis faisant volte face, je le saluais comme il se doit, après qu'il en ait fait de même, je l’attaquais la première, comme le torero maniant sa muleta, en un élégant mouvement.

Le bras droit très tendu en ligne avec mon épaule, les deux talons presque sur la même ligne, mais les pieds changeant sans cesse de position, amenant de continuels changements de gardes, je trompais ses attaques par des pas de côté ou des voltes cherchant à le faire tomber ainsi mis à découvert sur la pointe de mon épée

Attaques et contre attaques se succèdent à un rythme effréné, les épées tintent dans le soleil levant.

Plus souple et rapide que lui, je parais ses attaques sans difficulté.

Partisane des coups de taille comme les stoccatas des italiens plutôt que des coups de pointe, d’une mandoble, coup sec donné avec mon poignet, je lui entaillais profondément le bras, touché il poussa un cri de douleur avant de lâcher son épée.

Pour moi le combat était terminé, l’honneur de la Reine vengé par le sang versé, quant à moi je ne tuerais jamais l’homme que j’avais aimé, il savait, je savais, cela était amplement suffisant à mes yeux et je venais de laver mon honneur tout autant que celui de ma Reine.


Les mâchoires crispées et l'œil sombre, m'en retournant vers l'assemblée, je m’arrêtais à la hauteur de Roxetrice

Votre père a besoin de soins, occupez vous en Madame, je vous rassure rien de grave.

Rejoignant La reine, je dressais mon épée tâchée du sang du Baron

Voilà Majesté, le Judicus Dei, ad Ultimus Sanguis a parlé

La reine
Justice divine
Morgue

Frédéric n'en croyait pas ses yeux et ses oreilles, la reine prêtait jeu à cette mascarade, une femme enceinte des œuvres du roi , qui venait sur une
plage pour parler de propos tenus , il ne sait où ,faire fi de sa qualité de reine , cette dame n'avait plus rien d'une reine , venir tenir des dires d'un autre
temps, décidément le royaume de France allait de mal en pis. Heureusement que le roi par son devoir de réserve et sa majesté , tentait d'écoper au mieux
la barque de la royauté qui faisait eaux de toutes parts.


Frédéric rit de l'histoire de justice divine que la dame venait de lui asséner aussi vertement et sa de sa qualité de juge d'armes , il n'en voyait pas l'allant
dans les faits qui avait mené à ce duel , non cette farce de cour , si le roi avait donné son accord , il aurait du faire annonce de devoir de justice de réparation.
Mais le roi avait eu la finesse de pas prendre ce labyrinthe de choix funeste, que de venir reprendre une pratique de justice passé de temps et de plus de
faire fi des édits de ses ancêtres. Il avait , lui , la Majesté qui sied à une couronne de France et de Navarre. La dame , reine s'il en fut , venant appeler une
justice divine , elle hérétique notoire. Comme le résuma le baron de Conteville, le Très-Haut n'avait pas sa place en ce lieu et en ce temps.


-Je demande juste que les protagonistes et le second de chacun soient les seuls présents en cette place de duel , donc je demande aux personnes n'étant
ni protagoniste, ni témoin de bien vouloir évacuer les lieux sur le champ et d'attendre que la chose soit réglée dans le temps et l'heure. Ah madame pour
répondre au fait d'être gentilhomme , je ne le suis pas moi-même , c'est un fait mais les deux tireurs le sont eux. Puis pour votre gouverne , j'ai moi la
noblesse de cœur, dont vous semblez dépourvue, comme de la dignité que se doit d'avoir une reine!

Il vient se poster aux côtés de son ami Fafounet, ignorant souverainement la dames et toutes remarques qui n'allait que darder.

Encore un arrivant...Firenze le regarda...c'était le peintre.

-Monsieur Lemat ! L'arbitre ici c'est moi et non vous !
Et il y a suffisamment de place sur cette plage pour que le duel puisse avoir lieu en toute sécurité.

Tout ceci commençait sérieusement à l'agacer...c'est qu'il était en train de franchir la ligne là...ces paroles étant presque insultante pour la reine. Et ça Firenze ne pouvait le laisser passer.

-Monsieur Lemat ! Il suffit !

Cependant il demanda quand même à toutes ces dames de se tenir éloigner du duel ainsi qu'au Duc et à la reine pour ne pas risquer de dommage collatéraux. Le médecin qu'il avait amené était là somnolant à demi.

-Baron, Baronne c'est quand vous voulez !

Le colonel Firenze un peu dépassé par les évènements sonna enfin le début du combat.

Fafou n'avait strictement aucune envie de se battre contre Christabel, tellement la situation lui paraissait ridicule.
Il y avait un moment qu'il piétinait sur cette plage et l'arrivée successive de nombeuses personnes n'avait fait que retarder ce duel, et les esprits commençaient à s'échauffer.
De plus, il avait soif et personne, même pas lui, n'avait songé à se munir de quelques bouteilles.

Une chris plus belle que jamais s'avançait devant lui l'arme au poing. Elle aussi semblait pressée d'en finir.
Fafou jeta aussi un regard au Duc Lukas qui ne disait plus rien depuis un long moment.
En une secondel, leur altercation en taverne, cause de ce duel sur cette plage, lui revint en mémoire. Fafou n'avait rien dit contre la Reine, se contentant seulement de rectifier les paroles qu'on lui prétait et le Duc s'était dressé contre lui ivre de colère, lui jetant son gant à la figure.
Impossible de s'expliquer avec ces gens qui ont l'orgueil plus chatouilleux que la vertu, il n'empêche que la colère du Duc était complètement démesurée.

Et de voir maintenant Chris s'avancer devant lui prête à en découdre, Fafou se demanda si tout cela enfin de compte ne relevait pas d'un complot sournoisement monté contre lui.
Mais pour quelles raisons ? Ca resterait un mystère, mais de toute évidence cela n'avait rien à voir avec ces prétendus mensonges, calomnies et autres trahisons dont ces femmes en furie, d'un commun accord, abreuvaient la plage avec l'espoir fou de d'être crues de tous y compris par les mouettes volant alentours de la scène.

Je suis à vous, Baronne ! s'exclama un Fafou un tantinet guilleret ; si j'ose dire !

Après les salutations d'usage ils croisèrent le fer de leurs épées pour se mettre en garde.
Au premier choc, l'assemblée sursauta comprenant que la tournure tragique de cette polémique ne serait pas évitée.

Fafou mima quelques attaques plutôt molles que Christa para sans peine aucune.
La belle savait manier une épée, il n'y avait rien à dire. Cependant, elle se méfiait, laissant son arme à couvert.
Plus vive que lui, elle tournait facilement autour de lui et était assez agile dans l'enveloppement ce qui limitait les choix offensifs de Fafou. En raison de son manque de pratique le Baron de conteville se mouvait avec retard par rapport à ses coups.

Il semblait plus s'amuser que combattre, sachant qu'elle avait suffisament de métier pour le toucher quand elle voudrait.
Ce fut vif, d'un joli coup qu'il ne vit pas venir elle vint lui entailler le bras bien au delà de son crispin.
La douleur fut brutale et Fafou lâcha son épée :
Bardafouette ! s'écria-t-il, cette foutue garce m'a touché !

En vérité, il n'en avait cure, s'étant décidé à l'avance de ne rien faire qui pourrait blesser la jeune femme.

Celle-ci s'arrêta près de Roxe et lui glissa quelques mots. Sa fille se précipita vers lui pendant que Chris rejoignait la Reine, semblant vouloir, à la surprise de Fafou, mettre un terme à ce duel.

A coup sûr, la belle Léo ne se contenterait pas d'une blessure. Fafou bien que douloureusement entaillé ramassa son épée repoussa gentiment sa fille qui commençait à panser sa blessure et lança :
Nous n'en avons pas fini, Baronne ! Votre amie la Reine a prononcé le Jugement de dieu et seul la vue de mon cadavre saura calmer sa fureur. Il vous faut donc me tuer !
Dépéchez vous donc, j'ai autre chose à faire aujourd'hui !

Et Fafou de son bras endolori souleva son épée et se plaça en position d'accueillir les futurs assauts de la belle Christa.

M'avançant furieuse vers Fafounet, je jetais mon arme à ses pieds et le giflais en un aller retour fulgurant.

Moi Christabel Lioncourt de la Courbatière, Baronne de Florac, je vous dis Monsieur que cela suffit, le sang a été versé, cela suffira à notre Reine.


Tournant les talons sans un mot de plus, je retournais vers cette dernière, tentant de calmer la fureur qui déferlait en moi, me demandant si celui que j'avais aimé était devenu complètement fou.

Conteville etait blessé. Elle vit alors sa nigaude de fille le prendre pour l'emmener.

Duc! Arretez les. Le duel n'est pas fini. Elle n'a pas le droit de faire ça. Arretez les tout de suite. Et que cette mijorée ne se mele plus de cette affaire à laquelle elle ne comprend rien.

Conteville! Le sang vient d'etre versé. Mais cela ne me suffit pas. Vous etiez d'accord pour le judicus dei ad ultimus sanguis. Comportez vous comme un homme au moins une fois dans votre vie. Avouez vos mensonge devant tous. Et je considererais l'honneur lavé. Vous aurez la vie sauve et pourrez aller vous faire chouchouter par votre fille, votre maitresse ou meme les deux car on ne sait ce qu'elle est pour vous en realité.

Avouez. Et vous aurez la vie sauve. Fuyez le lieu de ce duel, et vous serez poursuivi pour haute trahison.

Cela tournait à la farce ridicule. Cette famille etait vraiment la lie de la noblesse de France. Pas un pour rattrapper l'autre. Aucun esprit plus les uns que les autres.
Elle regarda Conteville.

AVOUEZ! Ou battez vous!

Christabelle avait été piquée par les dernières paroles de Fafounet, lui disant qu'elle devrait forcément le tuer pour accomplir ce que la Reine souhaitait clairement depuis le début de cette triste affaire.

Elle revint vers lui et le gifla à deux reprises assez violement :
Impossible de vous répondre sur le même ton, Baronne ! dit-il, avec un triste sourire.

Elle était furieuse, piégée par son propre piège. Pour Fafounet, les choses étaient claires maintenant, il avait les réponses aux questions qu’il n’avait pas posées. Cette fois on arrivait au bout, il fallait en terminer.

Roxetrice, pensant et souhaitant que les choses allaient en rester là, le poussa pour qu’il monte dans une calèche. Mais, Fafounet le savait, la Reine ne s’en tiendrait pas à une blessure au bras pour sauver son honneur que, par ailleurs, elle maltraitait fort mal elle-même, sans aide aucune !
D'ailleurs, la voilà qui montait sur ses ergots pour pousser le cri désespérant de la fiancée qui, le matin de ses noces, se demande affolée, où a bien pu passer sa vertu.

Citation :

Avouez. Et vous aurez la vie sauve. Fuyez le lieu de ce duel, et vous serez poursuivi pour haute trahison.
AVOUEZ! Ou battez vous!

Fafou n’avait jamais été un bon croyant, loin s’en faut ! Il connaissait cependant la loi de l’Eglise sur les duels, même s’il n’était pas certain qu’elle fut encore au goût du jour avec toutes les réformes qui s’étaient succédées. Cependant, elle était pleine de sagesse, et la prudence commandait qu’on s’y attache : le vainqueur d’un duel serait considéré comme un assassin et le perdant comme un suicidé et se verrait donc privé de sépulture.

Fafou n’avait nullement l’intention d’être enterré comme un chien et cette histoire de duel commençait à le fatiguer.
Sa blessure lui faisait mal, l’idée l’effleura un instant que sa Christabelle autrefois si douce, avait bien pu enduire la pointe de son épée d’un poison mortel, histoire de se faire reluire devant la Reine.
En tout cas, il était incapable de se battre désormais et n’avait nullement l’intention de faire de Chris une meurtrière.

Il revint vers la Reine et la dévisagea sans baisser les yeux :
Et bien soit, Majesté, j’avoue ! … J’avoue vous avoir traité de menteuse ! J’avoue aussi tout ce qui vous plaira du moment qu’on me foute la paix, vous, toute personne présente ici et tant qu’à faire, le monde entier. Je vous en supplie, accordez-moi la grâce de ne plus vous voir, vous et vos courtisanes diaboliques !

Je rentre chez moi, en compagnie de ma fille qui n’est pas enceinte de mes œuvres, ... désolé de vous décevoir encore, et rejoindre ma femme et mon fils, qui lui est bien de moi, ... désolé de vous décevoir toujours.
Vous savez où j’habite Majesté, si l’idée vous prend de me poursuivre vous n’aurez pas à courir bien loin mais cependant, je ne manquerai pas de me retourner ne serait ce que pour vous voir galoper derrière moi, votre crinière rousse au vent, filant sous le ciel normand comme un étendard sur un champ de bataille. Oh, ce sera, je n'en doute point, un magnifique spectacle.

Fafounet se tourna alors vers les témoins et clama :
J’atteste dans cette histoire, l’innocence de la Reine et je reconnais à l'avance tous les torts qu’elle voudra bien m’imputer !
Puis il s’appuya sur le bras de sa fille et se dirigea vers la calèche qui les attendait.

Duel
Sang
Aveux contraints

La chose c'était déroulée vivement , avec un manque de panache et une reine qui prenait goût au sang. Une cacosopharque au demeurant.
Fafou avoua toutes les fautes du monde , prenant sur ses épaules les fautes n'ayant pas été commises et celles pas encore commises.

Il prêta son bras et son épaule à son ami , qui désirait se retirer du monde , il l’accompagnerait un bout de chemin, du moins jusqu'à sa
demeure.

Sans un regard pour ces exjupiteropygicrédules...

Une seconde! Je n'en ai pas encore fini avec vous. Cria la reine. Vous avez donc avoué devant temoins etre un menteur, irreverencieux envers la reine de France. Vous avez reconnu donc que je n'ai pas menti, que donc par consequent, vous avez bien dit que votre femme etait adultere, ceci dans le but de vous en debarrasser. Vous avez donc menti sur le presumé peché de votre epouse, vous avez menti sur une baronne de France, vous avez menti sur votre souveraine. Alors, au nom du roi, en ma qualité de juge d'armes de France, je vous declare destitué de vos charges et rangs. Comme promis, vous avez la vie sauve, mais dans le deshonneur. Ce qui vous interdit, par cette condamnation de prendre une quelconque charge dans l'administration du royaume, ceci jusqu'à ce que grace royale vous soit accordée.

Monseigneur mon pere, veuillez briser l'epée de l'ex baron de Conteville en signe de sa disgrace. Ajouta-t-elle en faisant un signe au duc de Rohan.

Elle se tourna vers Christabel.

Madame, je vous remercie d'avoir lavé notre honneur à toute les deux, et par votre armes que la verité ai été faite. Les faquins sont ainsi demasqués et devront vivre maintenant avec le deshonneur.

Elle regarda Lemat s'eloigner. Ce fourbe hypocrite preferait soutenir un homme qui n'avait pas hesité une seconde à salir sa propre epouse des pires boues. Cela en disait long sur l'esprit retors, malfaisant et malsain de cet homme qui pretendait avoir de la noblesse de coeur. Nikita aurait du remercier la reine que sa vertu ai pu etre lavée. Au lieu de ça, cette oie sans cervelle ne voyait qu'une chose, son mari, celui là meme qui n'hesitait pas à la traiter de folle, et de plein d'autre epitetes du meme cru. Decidement, elle ne comprendrait jamais rien à ces gens, à leur maniere de penser aberrante. Elle attendit que son pere s'execute, puis elle retourna vers sa monture. Elle n'avait plus rien à faire sur la plage.

Ce duel tournait à la farce. Il ne fallait pas s'en étonner avec de tels protagoniste. Aucun respect de rien. Des connaissances approximatives et empiriques. Aucune conscience de l'epoque ni de l'ordre des choses. A vomir. Et ces gens se pretendaient de qualités. Pauvre royaume.
Il regarda le duel, du moins son simulacre. Conteville etait une girouette le pire fifrelin qu'il n'ai jamais rencontré. Aucun honneur aucune parole. Rien dans le froc.
Ce duel se termina aussi vite qu'il n'avait pas commencé. Et l'ivrogne avoua enfin. La reine prononça le jugement, comme elle en avait le droit. Le duc s'avança. Il prit l'épée, et la cassa sur son genoux. Il lui prit les deux manches, tour à tour et les arracha. Puis il termina la disgrace en coupant de sa dague les boutons de l'habit, un par un.
Il se tourna alors vers la reine. Et il s'inclina, avant de lui tendre son bras pour la ramener aupres du roi.

Mercedes regardait et écoutait tout ce monde et fut désolée d être témoin de cela , elle savait et avait été témoin de l 'amour

de son amie Christa et ami fafou , cet amour devenu presque de la haine , ses yeux en larmes elle prit la parole avant de partir


Fafou est mon ami depuis toujours , il a toujours était là pour moi , pour le NORMANDIE il a fait beaucoup de choses

et de voir ça , me fait mal , je ne comprends pas , comment on peut en arriver là , un amour tourné en haine , ne peut que détruire

j 'aime Christa comme une soeur , une fidéle amie , je sais que je vais m 'attirer les foudres mais je n 'accepte pas d 'assister

je rentre chez moi a Rouen , m 'occuper de ma fille et mon futur bébé , de ma mairie , de ses habitants , Nikita est ma marraine Roxetrice
inutile de me rappeler que fafou est mon ami je le sais ( toi et moi sommes pas amies ) Majesté , monsieur le duc je vous dois le respect

mais je suis Mercedes amie de tous et reste moi même je suis et reste Mercedes mairesse de Rouen et restauratrice ( offert par niki )

et infirmière donc si je soigne fafou c 'est aussi un devoir , et si vous voulez mes titres , prenez les !!mais je tenais a éclaircir les choses

je suis contre ce duel a mort
Sur ses mots je m en vais chez moi j 'ai une buse qui m 'attends celle que fafou m 'a offerte lui le vieux hibou !!

ma diligence m 'attends pour mon retour sur Rouen !!!

Idée du rp? Excellente

RP? une cata

Allez c'est parti:

Accord du joueur de Fafounet pour la mort de son perso? OUI

Lukas: post en Ile de France, Rouen, EU. IG où?


Firenze: Post en ile de France, Rouen EU. IG où?

Fafounet: Rouen, Eu, escapade à Amiens...IG où? Mort oui, non, peut être, ca dépend du nombre de mouches en vol?

Angelo d'Ambrosio: Amien, le louvre(ok) EU. IG où?

Léonore: Rouen, Le louvre(ok) EU. IG où?

Claude: Rouen, EU. IG où?

Nanou: rouen, EU. PNJ où?

Arianne: Rouen, EU, Louvre(ok). IG où?

Cristabel: Rouen, EU. IG où?

Nikita: EU...EU...EU...Nikita, épouses moi

Mercédes: Amiens( flood...) EU, Rouen. Ig Où?

Pandore: EU, Rouen (avec de magnifiques images de flutes à champagne, et pi grandes hein les flûtes, merci de penser aux malvoyants...). PNJ où?

frédéric Lemât (prétentieux :p) Rouen, Paris, EU. Ig où?

Roxétrice: Eu, Amiens. Ig où?

fafounet: oui j'arrete mon perso avec ce Rp..ah mais je saigne, vite vite je rentre chez moi.....

Tous les autres c'est guère mieux.

Pourquoi ai je le sentiment qu'à part la délicieuse Nikita, les autres persos (ou la plupart) on l'IG à Rouen? Et pourquoi donc ce rp n'est pas à Rouen? Inutile de me répondre, je suis sur que chacun à D EXCELLENTES RAISONS de ne pas avoir respecté la cohérence en déplaçant son PJ. Puis je suis sur de trouver pour chacun le rp à Rouen ou ailleurs qui commence par: voila, je revenais d'Eu, épuisé par ce duel qui était plus un décauel qu'autre chose etc etc etc etc

Pas besoin de me Mp à ce sujet. vous savez où sont vos IG.

Au cas où ca ne se voit pas, le RP n'est pas verrouillé

Après un court passage au Mont Gaulefier, Nicolas était retourné à Eu. Il y avait une décision à prendre vis-à vis des accusés et un procès à ouvrir. Il devrait trouver le procureur mais en attendant, il eut envie d'une ballade en bord de mer. Une mer basse et bleuté, scintillant s'offrait à son regard. Ses pensées vagabondaient du côté de Paris. Il commençait à comprendre pourquoi Anne aimait cette région et la plage surtout. Il lui arrivait de regretter de l'avoir pousser à quitter sa chère Normandie mais se trouver loin d'elle était un véritable supplice. Il s'assit sur le sable pour regader les vagues se jeter sur les galets.