[RP]Au bord de la plage

Les goélands poussaient leurs cris aigus, agressant les oreilles de la prisonnière qui, toujours tenaillée par un mal de tête féroce, se réveillait en gémissant.

Rêvait-elle? Était-ce ça être morte?

Des rayons de lumière filtraient entre les planches de l’épave, vrillant son cerveau dès qu’elle ouvrait les yeux.

- Argh, je préférais la nuit!

Sa voix était sortie, faible et rauque, faisant sursauter un petit animal qui farfouillait dans les débris. Brianna tourna la tête vers le son, momentanément aveuglée par l’étourdissement qui la secouait.

Là, à quelques pas d’elle, un porcelet dévorait des restes de poissons ainsi que les miettes de la dernière galette infestée de vers qu’on lui avait servie.

- Si tu es malade, ça sera ta faute, mon ami, reprit la jeune fille, parlant plus pour tenter de garder son esprit éveillé que pour le bien-être du porcelet.

L’animal l’observa un moment, semblant se demander ce qu’était cette forme étrange, entassée dans le coin de son nouveau garde-manger. Le porcelet, déduisant sans doute qu’il ne s’agissait pas d’un danger retourna à sa recherche de nourriture, indifférent au sort du paquet de guenille parlant.

- J’imagine que tu n’iras pas chercher de l’aide, c’est ça?

Comme prévu, l’animal ne releva même pas la tête au son de sa voix. Déjà épuisée, Brianna prit un moment pour reprendre un peu de force.

- Bon, d’accord. Je me débrouille seule, j’ai compris.

Elle croyait avoir des côtes blessées, peut-être même un bras, mais dans sa situation actuelle, c’était impossible d’en être certaine. Toutefois, elle tenta de se tortiller pour atteindre les liens qui retenaient ses chevilles. Cela fut douloureux, pénible et exténuant. Et ce fichu porc qui restait là, à la regarder maintenant qu’il ne trouvait plus rien à manger.

- Tu attends que je meurs pour te repêtre, c’est ça? s’enquit la blonde, lançant un regard foudroyant au porcelet. Et bien, j’ai des petites nouvelles pour toi, mon ami. Lorsque je sortirai d’ici, je t’emmènerai avec moi et t’engraisserai. Et lorsque tu seras assez gras, c’est moi qui te mangerai. Je te le jure sur l’honneur, aussi vrai que mon nom est Brianna la Louve.

Sa tirade la laissa épuisée. Tenant la corde qui attachaient ses chevilles, le corps arc-bouté vers l’arrière, elle ferma les yeux.

- Laisse-moi me reposer une minute, tu veux bien. Ensuite, je te promet que je tiendrai ma parole.

Ses lèvres étaient secs et craqueler. Sa gorge, à force de parler pour se maintenir réveillée lui faisait terriblement mal et elle avait l’impression que la pièce tournait autour d’elle. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, le porcelet passait d’une à trois têtes sans se formaliser de l’événement. Brianna en conclut qu’elle devait encore prendre du repos. Elle referma les yeux, espérant que la prochaine fois qu’elle serait capable de les ouvrir, les choses iraient un peu mieux.

Il était tôt le matin, et Charlotte s'était vue autorisée à prendre l'air sur la plage de galets. La camériste de la Duchesse de Saint-Samson courait en tous sens depuis plusieurs semaines pour noyer le chagrin que la perte d'un frère dans le lointain Pacifique, alors qu'il avait cherché bonne fortune ailleurs, lui avait finalement été rapportée.

Aussi, dès qu'elle avait demandé la permission de se promener seule, c'est tout juste si la Duchesse ne l'y avait pas poussée, après avoir tenté en vain de réconforter sa suivante qui tenait davantage pour elle d'une amie.

Des débris ballottés par le flux et le reflux des vagues attirèrent son attention, et elle continua à avancer, tenant ses chaussures dans une main, relevant légèrement ses jupes de l'autre.

Mais qu'est-ce que c'est que ça ?

Suspectant quelque nouvel échouage, elle suivit la piste des débris qui se faisaient de plus en plus nombreux. Et finalement, elle aperçut une épave.

La dernière tempête a été dévastatrice à nouveau dirait-on. marmonna-t-elle pour elle-même.

Elle posa ses chaussures et avisa un morceau de bois solide dont elle se fit un gourdin improvisé, des fois que quelque vilain ne profite de la carcasse de bois pour dissimuler sa présence aux vues des humbles passants.

Héhhhhoooo ! Y a-t-il quelqu'un de vif encore ici ? hasarda-t-elle de sa voix la plus assurée, bien plus qu'elle ne l'était vraiment.

Le porcelet était joli une fois qu’il se débarrassait des deux têtes supplémentaires causées par les délires de Brianna. Une bouille sympathique, de grands yeux doux et noirs et le pelage tout blanc sauf une tache brune au milieu du front qui donnait envi de le caresser.

- Je vais t’appeler Côtelette, dit Brianna en ouvrant à nouveau les yeux. Tu seras mon porc et un jour, je te jure, je te mangerai.

Comme intéressé par la chose parlante, la nouvellement baptisée Côtelette (Brianna ne le savait pas encore mais ils’agissait d’une truie) s’avança et se mit à renifler le corps étendus. Sans doute indignée de ce nouveau nom, ladite Côtelette croqua le bras de Brianna, lui arrachant un cri.

- Aïe, espèce d’ordure! Je te jure, je te transformerai en porc braisé quand tu en vaudras la peine.

La voix avait été à peine plus forte. Et ce fut chanceux car sinon, elle n’aurait jamais entendu l’appelle de la voix dehors.

- Oui, moi… essaya-t-elle de prononcer, sentant soudain un espoir l’envahir.

- Côtelette, va chercher de l’aide!

Mais Côtelette restait là, près de cette créature qui émettait de drôles de sons, ne comprenant rien à ce qui se passait.

- À l’aide… souffla Brianna.

 »On ne t’entendra jamais… » pensa-t-elle.

Alors lui vint une idée. Elle se tortilla, pensant bien perdre conscience et se mit à donner des coups sur la parois de bois avec ses pieds liés. Les coups étaient faibles mais faisaient quand même raisonner la carcasse de bois, ce qui affola Côtelette qui se mit à couiner et à se ruer elle aussi contre les murs, ne trouvant plus d’endroit pour sortir.

Effrayée par la furie qu’elle avait engendrée, Brianna se recroquevilla tant bien que mal, essayant de protéger son corps de l’animal paniqué.

- Côtelette, arrête, espèce de tête de fromage. Si tu me blesses, je te jure, je te mange, soufflait-elle, sa voix usée et éteinte, espérant tout de même que l’animal se calmerait avant de faire trop de dégâts.

Comme il lui semblait entendre de l'agitation là-dedans, et un semblant de réponse mais elle n'en était pas sûre, Charlotte s'arma de courage et, toujours son gourdin improvisé, s'employa à se frayer un chemin dans les débris, en regardant bien où elle mettait les pieds. Sans chaussure, c'était un parfait moyen pour se blesser un pied avec la chance qu'elle avait en ce moment...

Il lui semblait voir des formes qui bougeaient un peu en s'approchant.

Misère mais comment vous êtes-vous retrouvé là ! marmonna-t-elle.

Où êtes-vous ? demanda-t-elle en écartant comme elle pouvait une brosse planche brisée qui lui barrait le chemin.

- Crouiii, crouiiii! couina Côtelette en sentant l’odeur de l’humain qui arrivait. N’étant pas un porc sauvage et ayant navigué au fond du bateau dans l’attente de devenir du bacon, Côtelette espérait qu’on la nourrisse. Rendue nerveuse par le naufrage, elle avait tenté d’amadouer la créature recroquevillée dans le coin sans succès. Le fait qu’elle soit attachée et blessée n’avait pas percuté dans le raisonnement de Côtelette. Elle avait faim et on devait la nourrir.

Et maintenant, voilà qu’une autre créature s’avançait, c’était peut-être la chance de sa jeune vie de petite truie. Elle donna des coups de tête dans les planches fragilisées par le naufrage et se retrouva à l’air. Il y avait une autre humaine, bipède celle-là et visiblement non blessée. Côtelette grogna joyeusement, enfouissant son groin dans la jupe de Charlotte à la recherche de nourriture.

Au même moment, lorsque les planches tombèrent, laissant passer la lumière du jour, Brianna poussa un gémissement. Elle avait l’impression que la clarté venait lui brûler les yeux jusqu’à faire des trous dans son crâne. Elle eut le réflexe de remonter les mains pour protéger ses yeux mais fut vite interrompue par ses liens.

La fièvre la tenaillait, Brianna le savait. Elle avait tellement soif que son cerveau arrivait à peine à réfléchir. Résignée à souffrir encore, elle ferma les yeux et resta immobile, seul sa respiration haletante indiquant qu’elle était toujours vivante. Tout autour d’elle était engagé dans un tourbillon infernal. La pauvre n’avait plus les moyens de savoir dans quel sens était le monde, où était le haut et où était le bas. Seulement respirer, ne pas oublier. Inspirer, expirer, inspirer, expirer… S’il s’agissait d’un de ces damnés pirates qui l’avait fait prisonnière, qu’il la tue, pensait-elle, au moins, elle arrêterait d’avoir mal.

La lumière lui vrillait les yeux et voilà que le son, un son strident et agressant venait détruire le reste de ce qu’elle avait de contenance.

- La banshie, tu peux arrêter de crier comme ça, ça fait longtemps que la peur m’a détruite. Tu arrives trop tard.

Elle ne savait pas si des sons étaient sortis de sa bouche. Tout ce qu’elle sentait, c’était Côtelette, qui elle, avait été effrayée par le hurlement et qui se réfugiait près de ses côtes déjà endolories.

En entendant une voix sortir de la créature, Brianna entrouvrit un oeil vert, tentant de déterminer l’origine de celle qui venait déranger son agonie. Il ne s’agissait pas d’une Banshie, quoiqu’ai pu en laisser soupçonner son cri mais plutôt d’une grande dame, vêtue d’une belle robe, bien coiffée et parfumée.

- Vous avez salis vos jupons.

À y réfléchir, cela semblait peu rationnel comme réponse. Cependant, elle ne savait que dire d’autre et ne pouvait plus penser. Elle sentait à nouveau l’inconscience la rattraper et avait de moins en moins de volonté pour la combattre.

Brianna ne comprenait plus rien de ce qu’on lui disait. Les paroles ne l’atteignaient qu’à moitié, se perdant dans le brouillard de son esprit. Elle sentait par contre qu’on coupait les cordes qui retenaient ses poignets. Elle retomba sur le ventre, ses épaules se relâchant de leur position inconfortable. Elle n’avait plus la force de se tenir et resta là, respirant difficilement, le visage contre terre, la joue dans la crasse.

- … eau… Côte…. ette…. dis-lui… soif… balbutia la jeune fille, étourdie et épuisée.

Devant elle, le porcelet regardait les deux jeunes femmes sans comprendre. Elle alla pousser la tête de la blonde étendue par terre du bout du museau, se demandant bien quels sons étranges elle faisait.

— arrêt… de faire bou…ger le …onde… ‘spèce de… porc… ma tête… va… arra….cher….

Une partie de sa conscience se disait que la personne qui était venue la délivrer allait la croire vraiment folle. Mais, pour l’instant, cela la laissait indifférente, tout ce qu’elle voulait, c’était que la terre arrête de bouger.

Elle n'avait plus de force. Brûlante de fièvre et très étourdie, se retrouver en position un peu surélevée près de Charlotte lui donna la nausée. Elle eut des haut-le-coeur mais puisqu'il y avait longtemps qu'elle n'avait rien mangé, cela ne fit que la secouer de spasmes. Ce qui la réveilla d'un coup, car la douleur qui vrillait maintenant ses côtes était assez forte pour réveiller un mort.

Puisqu'elle n'était pas encore arrivée à ce stade, la jeune fille poussa un cri rauque trahissant sa douleur.

- Aaaaaaïïïïeeeee.....

Elle échappa quelques jurons et se tut, se demandant bien pourquoi cette femme poudrée venait la libérer.

- Je suppose que je devrais vous remercier, mais pour l'instant j'ai trop mal et trop soif pour ne pas regretter mon inconscience, croassa-t-elle.

Elle se tut, décidant qu'il valait mieux économiser ce qui lui restait de forces.

Brianna se concentra et fit bouger doucement ses pieds,ses chevilles, ses genoux. Ensuite ses mains, ses coudes, ses poignets...

- J'ai mal partout, peut-être une cheville un peu tordue à voir l'enflure de la gauche, mais je pense que ce sont mes côtes qui ont pris le plus grand coup. C'est là que j'ai le plus mal....

La jeune fille tenta de se redresser et son visage devint tout pâle, ses forces lui manquant de plus en plus.

- D'accord....

Brianna ferma les yeux un instant tentant de rassembler ses dernières forces. Se mettre sur ses pieds lui fit tourner la tête et la fit pâlir dangereusement. Elle serra néanmoins les lèvres et essaya de suivre la dame qui voulait bien l'aider. Elle ne savait pas où on l'emmenait et s'en fichait bien pour le moment. Elle n'avait plus assez d'énergie pour réfléchir et avancer en même temps.

Derrières les deux femmes, Côtelette, ne sachant pas trop où aller, décida de suivre les bipèdes en espérant qu'on la nourrirait et qu'on lui donnerait à boire elle aussi.

Brianna avait de plus en plus de mal à rester consciente et elle crut bien que son heure était arrivée lorsque Charlotte la déposa sur la plage. Elle se concentra à respirer jusqu'à ce que les pêcheurs se présentent. Elle n'avait pas vraiment la force de boire seule, mais elle n'allait pas le dire.

"On va fabriquer un brancard", dit l'un des pêcheurs. "Ça ira mieux pour la transporter."

Pendant que Brianna buvait, des larmes d'épuisement coulant sur ses joues, les pêcheurs s'affairèrent en discutant. Ils n'auraient pas imaginé que quelqu'un avait pu survivre à ce naufrage, on avait retrouvé quelques cadavres de marins et tout le tralala.

Ils finirent par être prêts et tentèrent, le plus délicatement du monde et en s'excusant de lui causer des douleurs supplémentaires, de l'installer sur le brancard de fortune pour la transporter où Charlotte voudrait.

Charlotte les laissait faire, réfléchissant au meilleur endroit où la mettre à l'abri. Elle n'en voyait pas d'autre que le Palais. Là bas, entre les serviteurs, les médecins, les apothicaires, cela restait encore le meilleur moyen de lui venir en aide.

Non décidément elle ne voyait pas de meilleur endroit pour avoir de l'aide.

Nous allons aller au Palais Princier, elle pourra y être soignée et racompter son histoire aux autorités quand elle sera remise.

Et Charlotte de se lever, de remettre ses chaussures et d'ouvrir la marche jusqu'aux grilles du Palais.

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Un beau matin d'hiver

Brianna avait passé plusieurs semaines au palais princier à se faire soigner et à se reposer. Elle décida, un jour, de retourner sur la plage, là où elle était atterri en Guernesey.

Les pêcheurs lui avaient redonné sa truie, une jolie chose blanche avec une tache brune sur le front. Côtelette avait, bien sûr, essayé de la mordre en la revoyant. Mais tant pis, c'était sa côtelette.

- Je te le dis, sale truie, c'est moi qui te mangerai, promis.

Elle avait fait un collier et une laisse à la truie à l'aide d'une corde et traînait celle-ci un peu partout en se demandant si elle s'établirait en Guernesey où si elle finirait par se rendre ailleurs.

Aurait-elle un jour des nouvelles de la famille Montangelot ou encore de quelqu'autres amis?

Brianna se sentait particulièrement seule et ne savais trop ce qu'elle ferait de sa vie.

La paprasse, c’était toujours long et ennuyant. Elle adorais les voyage, c’était toute sa vie et ne connaissait que ça, mais la paprasse dans les ports c’était toujours son père ou son oncle qui s’en chargeais, pas elle. Maintenant qu’elle en avait fini avec ça, elle avait eu envie de visiter la plage, qui semblais belle. Elle s’y engagea donc en changant une chançon gitane qu’elle avait habitude de chanter avec sa mère. Sa voie christaline portait loin et ce brisait parfois du au sanglo. C’était la première fois, encore une fois qu’elle fesait quelque chose comme ça depuis la tragédie.

Brianna rêvassait, se demandant de plus en plus ce qu'elle ferait de sa vie. Elle aimait la chasse, la tranquillité de la forêt, l'odeur des bois.

"Peut-être pourrais-je devenir tanneur? Travailler les fourures pourrait sans doute plaire à la noblesse." pensait-elle, marchant au hasard, sans regarder ce qu'elle faisait.

Côtelette, elle, avait repéré l'humain chantant au loin et décida de partir à sa rencontre. Elle se rua d'un coup, arrachant sa laisse de corde des mains de son humaine rêveuse.

Courant à pleine vitesse, la truie blanche grognait, envoyant un message plutôt hostile sans vraiment s'en apercevoir. Elle se rua dans les jambes de la gitane, à la recherche d'une friandise.

- Côtelette! cria Brianna, réalisant que sa truie était partie.

Elle se précipita du mieux qu'elle pouvait, mais malgré le fait que ses blessures étaient guéries, elle n'était pas encore au maximum de sa forme. Des années de privations ne se restauraient pas en un clin d'oeil.

- - Ne fais pas l'idiote, espèce de jambon ambulant.

Elle chantait toujours lorsqu'un bruit de grognement ce fit entendre.

-mais que...

Elle n'eut pas le temps de finir son interrogation qu'un cochon lui fonçait dessus, et lui fit perdre l'équilibre. Elle était plus agile que cela d'habitude due à des années de pratique d'équilibriste, car en plus de chantée elle était acrobate dans sa troupe, mais là l'animal l'avait surprise. Elle ce retrouva donc sur le derrière dans le sable avec la truie qui fouillait frénétiquement son ample jupe.

-Mais je n'ai rien pour toi stupide animal! allé va t'en! Mais tu va me lâcher, oui!

Ce lamentait-elle en essayant de repousser le cochon de sur elle.

- Côtelettes! Espèce de jambon sur pattes, laisse cette fille tranquille, s'écria Brianna en rattrapant la laisse improvisée de sa truie et en tirant de toute ses forces.

Reconnaissant la voix de l'humaine qui la nourrissait, la truie s'immobilisa, puis se recula, prenant un air innocent et sage, exactement comme si elle n'avait rien fait.

Surprise par l'arrêt complet des mouvements de la truie, Brianna fut déstabilisée et tomba assise dans le sable, tenant toujours la corde à deux mains.

- Pardonnez-moi, madame, souffla Brianna, le rouge lui montant aux joues. Je l'ai échappée.

elle avait soudainement chaud et se sentait épuisée. Bien sûr, ses blessures physiques étaient presque guéries, cependant, elle n'avait pas repris la totalité de ses forces.

Côtelette s'approcha de Brianna et la jeune fille en profita pour s'appuyer contre l'animal. Elle se relèverait... plus tard, lorsque ses forces lui seraient revenues.