[RP] 7 Espérance, Bienvenue chez Luc & Maria

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

Amandine fut la première à pointer son nez au pied de l' escalier. Elle couru aux bras de sa mère la biser, puis
aux miens, accaparant aussi mes genoux pour s' assoir le temps que Maria lui fasse son bol.
- Elle est ou ta soeur ?
- Elle z' aide Eugénie à changer Mario !

Je souriais avec Maria.
- Ha ben là,........ça va aller vite alors ......
Je posais Amandine sur la chaise à coté et devant son bol fumant pour me lever.

- Mon amour, si le temps s' y prête cette après midi nous ferons une sortie avec la barque que tu apprennes mieux à la manier.

Ce fut au tour de Aurélia de descendre nous embrasser. Nouveau bol et j' aidais Maria à faire leurs tartines. Eugénie arriva aussi nous saluer, je lui prenais Mario le biser et la laisser déjeuner pendant que Maria s' occupait de préparer celui de notre fils.
- Eugénie je pense que nous partirons le un ou le deux pour St Ouen.

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

( Samedi 12 Novembre 1651 )
Nous regagnons notre demeure après ce voyage de quelques jours à Paris. Je descendais nos sacs de la diligence, puis réveillais mon épouse engoncée dans une peau d' ourse bien chaude. Je l' embrassais et l' aidais à franchir le marche pied.

A peine entrés dans la cuisine, un tremblement de terre secoua l' escalier et nous reçumes assaut de bras et de bises. - Mamannnnnnn !!!...........Papaaaaaaaaa!! .......

A tour de rôle nous embrassions les jumelles pendant que Eugénie descendait plus tranquillement avec Mario dans ses bras. Le petit claquais dans ses mains, nous signifiant son plaisir de nous voir aussi. Maria ne m' accorda qu' un bref bisou à notre fils avant de le prendre dans ses bras le coucounner.
- Vous avez fait bon voyage ? ......... je vous sert un café ?........
- Oui merci Eugénie, un café n' est pas de refus.
Je répondais au mieux à la pluie de questions des filles sur Paris et qui nous avions vu.
- Non nous n' avons point vu le Roi, ni la Reine. On a retrouvé avec plaisir Dame Anne, Cara, le Sieur Adamentes, fais la connaissance de Dame Daisy, du chevalier de Neyrac.......
Ouvrant un des sacs je donnais aux filles diverses robes achetées pour elles sur les foires de Paris, pouvant ainsi boire mon café pendant qu' elles montaient les essayer dans leur chambre.
Pour Mario j' avais ramené aussi un habit, mais à son age cela ne le passionnait pas, préférant de beaucoup le papier d' emballage pour le chiffonner avec des " Paaaaaa !........ "

Je sortais mettre les chevaux au prés, leur donner à manger et boire. Puis montais déballer nos sacs de voyage, pour les remplir d' affaires propres. Revenu à la cuisine je donnais à Eugénie ses gages du mois, avec de quoi acheter nourriture et toutes petites choses que les jumelles ne manqueraient pas de lui réclamer pendant notre nouvelle absence.

J' embrassai mon épouse, voulant aller faire un tour au bureau des Diacres. Il me fallait aussi faire un mandat à Frat, l' intendant de St Ouen pour les travaux en cours.Maria devait aussi préparer sa messe pour dimanche

Messages : 1869 Date d'inscription : 06/05/2010 Ville : Mont Gaulefier

(samedi le 12 novembre 1651)

Bercée par les mouvements de la diligeance je m'étais endormie bordée jusqu'au cou de l'épaisse fourrure d'ours.... Mon époux vint me réveiller arrivés à destination...

Notre entrée fut accueilli par deux petites tornades... et des gazouillis joyeux....

Mes Chéris!
apres les accolade et les bises.... LUc quitta quelques moments pour aller au bureau des diacres pendant que je restais avec nos petits amour sous une pluie de questions qui n'en finissait plus...

L'heure de préparer le repas vint je mis la main à la pâte.... préparant le repas avec Eugénie.... chantant haut et fort des ritournelles qu'Amandine et Aurélia avaient apris au cours des derniers jours.....
La cuisine embaumait d'une bonne odseur de civet de lièvre. les légumes cuissaient lentement.... des tartes refroidissaient lentement sur le comptoir.

Luc arriva la table était mise Simon etant arrivé depuis que quelques minutes...
J'accueillit mon époux d'un baiser....

Le temps de passer à la salle d'eau mon chéri et le repas est servit.

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

De retour je saluais Simon, peut surpris de le voir là, souriant en moi même de ce que il devait être plus présent lors de nos absences. Je ne cherchais même pas a savoir si il venait tard voir Eugénie. A sa place et à son age je serais entré directement par la fenêtre, maître là ou pas là. Mais bon, le principal était que Eugénie s' occupe bien des enfants et que Simon n' était pas un mauvais cheval, même plutôt un sacré bourrin pleins de sens, et qu'il était amoureux de Eugénie, comme elle lui rendait bien.........je ne voyais pas top à dires. Ils respectaient les formes et je n' avais aucunes envies de jouer les surveillants, forcément dupés par les inventions des amoureux.

Maria allait prendre son bain, j' enviais l' eau cernant son corps, mais bon du monde à table.

Prenant place avec les jumelles, je canalisais leur conversation sur Paris pour la ramener sur leur étude.
Là elle étaient moins disertes. Je leur expliquais qu' elles avaient de la chance d' apprendre, de découvrir des choses qui leur seraient utiles plus tard, même si cela ne leur semblait pas utile sur le moment. Amandine me posa la question qui,.......heu était difficile à répondre.
- He toi PAaa....., tu étais bon à l' école des soeurs?
- Heu..... disons que c' était une autre époque, puis moi j' étais chez les curés, puis ce n' était pas ici mais à Tortuga...
Aurélia entra dans le jeu avec sa soeur.
- Paaaaaaa?...... t'a Mamann était contente de c' que disaient les curés? ...
Je riais,...
- Disons que j' ai retenu certaines choses, qui me sont bien utiles maintenant, bon plus en ayant appris par moi même, sur le tas et suivant les circonstances,.........on apprend tous les jours et sur tout. Ce que je veux vous dire c' est que vous avez la chance d' apprendre, de devenir grande,.... et de choisir votre vie. De vous donner une base, après l' arbre que vous planterez sera le votre, et , arrosé ou pas de le voir pousser a sa guise. Le vent et la pluies feront branches, pas forcément à votre convenance mais la graine plantée, elle ne vous appartient plus, elle vie sa vie. A la rigueur on peut mettre tuteurs, mais ceux ci ne sont que soutiens et ne dirigent en rien la branche.

Sourit a ses filles,
- En gros profitez de la vie, en ces terres elle est rare et brève, vous avez 5 ans. Dans la logique je devrais vous trouver maris pour vos dix ou douze ans. Bon partis destinés à agrandir mes terres ou puissances ........et certainement vieux et de fait puisant.Donc faite vos études , non pas pour plaire a de futurs en devenir, mais pour vous. En gros , votre père, bien que Baron,
vous laissera libre choix dans la mesure ou vous serez montrer vos capacités . Car en tous cas vous serez maitresse de votre destin et je ne vous imposerais rien.

Je prenais Mario, mon sermon le concernant se résumant à lui faire bisous pendant que ses petites mains me tiraient les cheveux, comme si il n' était pas d' accord avec ce que je venais de dire à ses soeurs.

Eugénie servi les assiettes d' une épaisse soupe fumante.

Messages : 1869 Date d'inscription : 06/05/2010 Ville : Mont Gaulefier

Le voyage avait parut interminable enfin nous étions Quartier l'Espérance... chez nous où sommeillaient encore les enfants et Eugénie... Je m'etait quelque peu assoupie lorsque nous étions descendu du bateau. Les balancements de la diligence me tenaient qu'en semi sommeil...j'avais l'impression à tout moment que j'allais rendre mon dernier repas pris durant la journée...

Le supplice était terminé enfin pour quelques jours il nous fallait retourner sur Eu dans quelques jours.
Remettant comme il faut ma cape sur mes épaules et pliant la peau d'ourse... Luc ouvrit la porte de la diligence m'aider à y descendre.

Merci mon amour....

prenant grande inspiration hummer l'air de nos îles.... La maison......

Luc mit les cheveaux dans le bâtiment les soigner pour qu'ils patiente jusqu'au matin....

Sans bruits nous nous rendîmes à notre chambre. Eugénie ayant été prévenue de notre arrivée par pigeon avait fait un feu dans le foyer de notre chambre. Il y fesait bon. Les quelques heure de la nuit qui restaient seraient bienvenues dans notre lit douillet... loins des chemins cahotteux. Je me départie de ma robe etdes nombreux jupons me glissant dans ma robe de nuit me glissant avec soulagement sous les épaisses couvertures.

Luc passa à la salle d'eau.... surement faire une breve toilette. enlever poussière qui lui couvrait le visage... Il revient vers le lit où je l'attendais. ouvrant les couvertures l'onvitantà me rejoindre au chaud....

La fatigue gagnante sur notre passion... les nombreux déplacements de nuit avaient fatigué mon tendre époux...Tout comme moi mais là mon état entrait en compte....Blotti l'un contre l'autre nos yeux se fermèrent aussitot apres quelques baisers échangés....

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

( Samedi 26 Novembre )
Si la nuit avait été courte, la seconde partie avait été plus chaude que dans la diligence.
Je me glissais hors du lit vers huit heures , prendre habits et chausses dans la pénombre pour me vêtir en silence, laissant Maria dormir encore un peut. Je descendais à la cuisine allumer la cheminée avant de me faire un solide petit déjeuné, les voyages c' est beau mais cela donne faim. Puis ouvrais volets sur un jour gris avec une épaisse brume bien humide.

Je prenais mon épaisse veste de peau, acheté à EU et provenant des contrées lointaines de la Nouvelle France. Je sortais nourrir les bêtes, puis quittais la coure pour suivre les rues de St Pierre Port vers la foire. Les ruelles me semblaient bien vide, il est vrais que la température de donnait pas envie de flâner sans raison.

Je débouchais sur la place de la foire, saluant la plupart des Marchands et Paysans remplissant leurs étals. Je racontais mes voyages à Paris, Rouen, Londres et EU et ils me questionnaient sur les prix des foires en ces villes.

Je filais faire un tour à la taverne ou l' aubergiste se plaignit que les affaires étaient bien calme en ce moment. Même Picron et Arsouille se faisaient rare. Ma soeur Lina , elle, avait complétement disparu. Je lui avait fait des courriers pendant mon voyage mais elle ne m' avait pas répondu. J' étais inquiet pour elle.

Sorti de taverne je me rendais au bureau des Diacres, remplir ma fonction et répondre à diverses demandes.

Midi sonnait à l' église quand je revenais à la maison biser ma tendre femme et mes enfants, toujours aussi démonstratif a nos retours. Je saluais Eugénie qui finissait de préparer le repas.

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

( Lundi 28 Novembre 1651 )
Nous avions passé notre samedi et le Dimanche à nous occuper des jumelles et de Mario. Eugénie avait pu en profiter pour aller voir sa famille.
L' après midi en taverne avait été particulièrement tendu avec la Duchesse France et Yolane, comme à chaque fois depuis que j' avais gagné les élections de la Mairie contre elles. Si elles voulaient un procès il aurait lieu en place public, que les choses soit bien mises à plat devant tous, pas dans une arrière salle obscure ou on ne peut parler car j' avais un bon dossier de leurs provocations et de leur manière de lancer piques, allusions et mauvaises paroles dans le but de vous faire perdre patience et répondre.

Pour l' heure je préparais nos sacs pour retourner à EU. Maria tenait aussi à voir son ami Mercedes et de mon coté je devrais peut être me rendre au Mont si un baptême à faire m' était confirmé. J' avais aussi cette demande d' un jeune couple voulant venir voir les îles et peut être s' y installer, désirant profiter de ma diligence quand nous reviendrons vendredi ou samedi à St Pierre Port.

Maria garda Mario le temps que j' accompagne les jumelles chez les Soeurs, avec passage obligatoire dans une boulangerie leur acheter petit pain. A mon retour je jouais un peu avec Mario le temps que Maria se prépare. Eugénie revint de chez sa famille, ou de chez Simon.

- Nous mangerons ce midi ici, puis dans l' après midi ma femme et moi irons au port prendre la navette. Nous reviendrons vendredi ou samedi matin.

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

A peine le temps de dormir quelques heures que l' on frappait à ma porte. Je m' habillais en vitesse descendre ouvrir, trouvant un commerçant devant ma porte. Il venait de la foire me présenter la nouvelle grille des prix et nouvelles loi marchande. Il était plutôt remonté.Je le faisais entrer dans la cuisine lui offrir café en lui disant de parler moins fort, prenant le temps de lire cette nouvelle grille et ce qui allait avec, bien que mon visiteur ne se taise pas pour autant.
- En plus ils mettent le pain à 6 Louis, le choux à 5 Louis ! .....c' est une honte de profiter des pauvres gens !...
- 6 Louis le pain !!!......... ben se moquent vraiment des gens, le pain ils l' ont gratuit par l' église et celle de St Pierre est bien représenté à tous les postes. En plus, sauf erreur, il n' y a plus que Doc en boulanger et il ne travail que pour lui même.
Connaissant bien Brendatlan, le conseillé aux finances, il n' avait surement pas décidé de cela tout seul.
- En plus leur propres prix ne sont même pas conforme à leur grille sur la foire !
Il me donnait papier de son relevé des prix indiqués sur la foire

Spoiler:

L' homme rit,....... avec ça on pourait faire un procés à la mairie !.....
Je comparais son relevé avec celui de la nouvelle loi.
- Heu par contre ils sont en règle avec la grille de la loi, celle de la foire la Mairesse n' a pas du avoir le temps de la rectifier, ......... ou n' y avait pas pensé.
L' homme rumina puis fulmina
- Et que pensez vous de rabattre le labeur d' un artisan à 13 Louis pour sa journée ?
- Ben là c' est simple au tant ne pas travailler dans son métier, faire garde ou travailler au champs, voir aller à la pêche ou à la chasse pour nourrir sa famille.........raportera autant.
- Ils ont même baissé les marges !
- Oui je vois ça, ........ elle parle de Rèmes !.......plus personne n' a de ces pièces,
- Et comment nous commerçant peut on nous obliger à ne point vendre autre chose que ce que nous fabriquons dans notre métier !
Oui ça c' était bien le plus grave, c' était idiot, un coup à tuer la foire de St Pierre. La juge n' allait pas manquer de travail et dans la plupart des cas perdre son temps car bon nombre d' îliens étaient illettrés ou ne venaient même pas sur la place de la ville et ne liraient pas plus cette nouvelle loi.
- Les seuls artisans qui n' ont pas à se plaindre de cette nouvelle grille sont les bijoutiers, leur produits ont augmenté de 10 Louis en moyenne !
- Ben c' est que nous avons trois orfèvres en la matière à la Mairie. Bien je vais tenter de voir la Mairesse, avoir quelques éclaircissements, à défaut de pouvoir la rencontrer je demanderais audience au Prince.
Je raccompagnais l' homme dans la coure avant d' aller me préparer pour aller à l' église.

Messages : 1291 Date d'inscription : 09/11/2009 Ville : ST PETER PORT

le doc fit envoyer a luc un mot par son écuyer le jeune Desmond (celui la méme qui l'avait pris sous on aile au camp pascalien lors de la procession en l'honneur de pascal)

il toqua a la porte, un gardien lui ouvrit.

"j'ai un message de la par de mon maitre le baron de Grouville a l'intention du baron de st ouen"
"le baron n'est pas en sa demeure, donner moi ce billet je lui transmettrai a son arrivé"
"c'est que......c'est un message oral......"
"sait tu écrire mon jeune ami"
"un peu...enfin Pas vraiment.....mon maitre le baron m'en apprend les usages depuis peu"
"Rentre, allons a la cuisine, tu me dictera se mot et l'écrirait...Allez vient"

il le fit entrée, ils se mirent a la grande table de la cuisine et lui offrit une tartine de beurre

"commençons..."
"grougrougrou..." il finie de mâcher puis avala, se racla la gorge et commença sa diction
" Au baron de st ouen luc dit neuneu......au Matin, en allant a la foie afin de rétablir mes stock en sac de farine......heuuu, il sait trouvé que le prix du sac avait été monté a 7 louis au lieu de 5 louis comme indiqué sur la listes des prix placardé, et que le pain avait lui aussi été augmenté a 6 louis au lieu de 4.......heuuuu....mon commérce rique de s'efondrer.....aucun rendement......et d'autre chose, m'en souvient plut"
"bien, sa suffit pour que le baron mon maitre comprenne, rentre chez ton maitre et je te remercie..."

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

( Dimanche 5 Décembre )
Revenu de la messe en famille pour le repas dominical, l' on me rapportait la visite et les dires de l' écuyer du Doc.

Nous passions à table, partager chevreuil en sauce avec Simon en invité. Le repas s' étira en début d' après midi, finissant par un bon calva produit par Maria. Les filles jouaient et Mario faisait la sieste. Histoire de digérer j' entrainais Simon au port vérifier ma barque. J' avais l' intention d' aller passer un ou deux jours à St Ouen, le château étant maintenant habitable suivant le dernier rapport qui m' était parvenu à mon retour de EU.

De retour à la maison, je laissais Eugénie aller faire un tour avec Simon, m' occupant de Mario pendant que Maria faisait réciter leur crédo aux jumelles.
- Nous irons faire un tour à Jersey, un ou deux jours, puis nous devrons revenir à EU, samedi je dois être au Mont pour faire un baptême. Tu devrais écrire à Mercedes savoir si son invitation à Rouen tient toujours, nous pourrions y aller en début de semaine prochaine.

Le soupé fut léger en rapport au repas de midi. Tout le monde alla au lit de bonne heure, les filles devant aller à l' école le lendemain. Nous retrouvant seul sous l' épais édredon, Maria blotti dans mes bras, nous discutions de tout et de rien, le plus souvent en plaisantant ou en échangeant de tendre bises, avant de nous endormir.

Messages : 1869 Date d'inscription : 06/05/2010 Ville : Mont Gaulefier

Les matins étaient plutot dificile depuis quelques jours.....
Les nausées étaient au rendez-vous.... et c'était pire lorsqu'il y
avait odeur de cuisson de viande à la cuisine....

J'allais à la salle de bain faire ma toilette et surtout me rafraichir le visage... question de me changer les idées... et puis surtout l'odeur qui émanait de la cuisine y était moins présente...

Luc qui ne devait pas être très loins à prépare note départ pour St-Ouen, il viendrait surement voir si elle ne descendait pas de suite à la cuisine...

Je revins `à la chambre passer mes vêtements : bas,jupons, corsage et enfin la robe. Glissant mes pieds dans mes souliers.... on toqua à la porte....

Je m'installais pour me coiffer
on toqua à la porte....

Oui?

M'man, c'est Amandine je peux entrer?
Oui,oui ma chérie entre...
Amandine entra un air inquiet....

Ça va? Ma chouette?
C'est papa il m'a demandé de venir voir si tu dormais toujours il était inquiète m'a dit de te dire qu'il viendrait te voir aussi tot qu'il avait terminer d'expliquer des choses a Simon.

Dit à papa que ça va mieux... mais que je reste encore un peu dans la chambre le temps qu'Eugénie cuisine....

La petite sortie faire le message sans demander de bisous ou quoique se soit.....

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

Amandine redescendit me dire que sa mère descendrait plus tard.
- Vous tracassez pas les filles, maman n' a rien de grave.

Petit sourire à Eugénie qui était au courant et se montrait plutôt curieuse de l' évènement, sans toute pour sa propre instruction.

Je posais Mario dans son parc, finir de mettre la table avec les jumelles. Le repas étant cuit je montais voir Maria, pas vraiment inquiet sur sa santé, les nausées matinales étant régulières depuis plusieurs jours .
J' entrais dans la chambre, souriant à Maria.

- Ca va mieux mon amour ?......... tu veux que je te monte à manger ?

Messages : 1869 Date d'inscription : 06/05/2010 Ville : Mont Gaulefier

Je venais de me lever du fauteuil lorsque Luc vint au nouvelles.

Citation :: - Ca va mieux mon amour ?......... tu veux que je te monte à manger ?

Souriant à mon amour...

Ça va mieux je vais descendre à la cuisine.... pour ne pas inquiéter les enfants...
Après tout je ne suis pas malade, juste l'estomac un peu retourné de part notre petit amour qui fait sentir sa présence aussi petit soit il.

M'approchant de Luc l'embrasser tendrement, glissant ma main dans la sienne, retrouver notre marmaille à la cuisine.

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

( Samedi 17 Décembre 1651 )

Revenu d' un tour en ville et de mon atelier, je posais le sapin dans la salle à mangé, les jumelles sautillantes autour de moi avec
de grand Hooooooo ! et Haaaaaa !.......... Je leur avait trouvé heureuse occupation, décorer le sapin. Maria avait confectionné guirlande
en broderies teintées et moi petites boules de bois peintes. Je leur confiais la caisse de ces trésors, assuré d' avoir trouver moyen de les
occuper un bon moment. Resterait à juger le résultat, mais j' avais toute confiance dans leur esprit créatif.

De retour à la cuisine je buvais café et réglais son dû à Eugenie quand elle descendit avec Mario venant de prendre son bain.
Mario à bras, c' est au deuxième renversement de sapin que je le posais assis dans son parc a coté de ses soeurs, me décidant à clouer
les pieds du sapin au plancher.

Les coups de marteau firent descendre Maria, souriante du spectacle pendant que les jumelles se disputaient la même grosse boule rouge.
- Au début je trouvais que c' était une bonne idée.......
Je riais

Messages : 1869 Date d'inscription : 06/05/2010 Ville : Mont Gaulefier

Ton idée est bonne mon amour....

regardant les jumelles se disputer pour la même boule...

Peut etre il faudra t il plus de boules l'an prochain, car il y aura notre petit bonhomme qui voudra décorer aussi à mon idée.

Prenant des blocs dans le coffre de Mario.... des bleus et des rouges les mettres dans une pochette de tissus.
Embrassant mes amours un sourire aux lèvres.

Voila mes chéries.... ici j'ai des petits blocs de couleurs que papa a fait pour Mario... Toi Amandine c'est les rouges et Aurélia tu as les bleus... A chaque fois que je sort un bloc de votre couleur vous penner une boule et vous la placer dans le sapin....

regardant Luc je lui fit un clin d'oeil.

Et mes puces oublier pas de mettre des décorations tout autour pour que le sapin soit joile de tous sens qu'on le regarde....

Alors je pigeais et il en sorti un bloc rouge.
Amandine cria.

C'est moiiiiiiiiii!

elle prit la boule rouge objet de leur dispute et la plaça aussi haut qu'elle le pouvait.....

je pigeai unautre bloc et se fut au tor d'Aurélia qui alla mettre une boule a son tour...

ainsi de suite tout en jouant le sapin fut orné de jolie boule. ne rtit plus que la guirlande de broderie à y placer.
Ce que je fit et l'étoile à mettre tout en haut ...

Regardant Luc et Mario.....

Mes amours c'est à vous de mettre la jolie Étoile.... À vous l'honneur messires puis que vous êtes les hommes de la maison.

Je tendit l'étoile à Luc.

Et voila le premier sapin de la Famille Neu!

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

Luc dit Neu a écrit:: Nous étions rentré tard de la messe de minuit et levé tôt avec les enfants avides de voir leur cadeaux sous le sapin.

La matinée s' était écoulée rapidement et j' aidais Maria et Eugénie à préparer ce repas de fêtes ou bien entendu Simon
était invité. Doc lui ne pouvait venir, resté bloqué dans sa paroisse de Rouen, mais il nous avait fait parvenir une bourriche
de ses huitres de Jersey. Pour les même raisons, Jean était à Paris mais nous avait envoyé mandats pour les enfants.

Simon arriva vers 13 h 00 et après un calva nous passâmes à table, le menu étant bien accompagné de plusieurs vins .
Le repas se prolongea jusque à 16 h00. Une promenade digestive se fit en famille dans les rues de St Pierre, laissant quelques
moments en tête à tête entre Eugénie et Simon.

Le soupé fut a base d' une soupe et des restes de midi.Les enfants couchés, Maria et moi allions faire un tour à la taverne
pendant que Simon restait tenir compagnie à Eugénie. Avec les fêtes il n' y avait que le Sieur Augustin avec qui nous parlions
église et de son immersion qu' il comptait demander. Comme il nous disait vouloir quitter les îles et à pied, nous l' invitions à
profiter de notre diligence car nous partions lundi soir pour EU. Il y gagnerait un jour et voyagerait en sécurité. Il était un peu
gêné car il devait faire le voyage avec une amie. Je fus un peu surpris d' apprendre que c' était Dame Azania qui partait avec lui.
C' était une amie et je l' avais aidé à s' installer aux îles il y à plusieurs mois, à la demande de notre amie commune Carvine.
Elle aussi quittait les îles........

Lundi 26 Décembre 1651.

Après une bonne nuit de sommeil avec mon épouse, je me levais un peu tard en prévision de la nuit que j' allais avoir à passer
à conduire la diligence.
- Bonjour mon amour,....... je l' embrassais tendrement avant de sortir du lit m' habiller et ouvrir les volets. Il neigeait .

Aidé de Maria nous remplissions nouvelle malle de voyage et je descendais celle ci.
- Bonjour Eugénie , puis j' embrassais les enfants qui commençaient à s' habituer a nos voyages, puis comme à chaque fois on leur ramené quelque chose,.......... Vous pouvez prendre votre journée, nous partirons avec la dernière navette à minuit donc du moment que vous revenez après soupé il n' y a pas de problème.
Eugénie ne se fit pas prier plus pour aller se préparer à sortir.
Je portais la malle à la diligence, soignant les chevaux et bêtes avant de revenir à la cuisine manger.
Mario était dans son parc a empiler des cubes de bois en couleur et les jumelles jouaient avec des poupées.
- Dis Paaaaa, quand est ce que mamannn nous f' rat un petit frère ?.........
- Heu ça peut être aussi une petite soeur,.......... et il faut le temps pour que le bébé grandisse au chaud avant de pointer son nez.
Maria descendit et j' allais lui préparer un bol.

Messages : 1869 Date d'inscription : 06/05/2010 Ville : Mont Gaulefier

Les bruits en bas étaient joyeux je regardais une derniere fois mon reflet dans la glace. Quelques petits changement semblait paraitre doucement.... Une légere rondeur s'installait et bon effectivement mes bustiers commençaient à etre plutot généreusement garnis... Ce qui n'était pas pour déplaire à mon tendre époux.

Je perçu la conversation que les jumelles avaient avec leur père alors que je descendait.....

Citation :: - Dis Paaaaa, quand est ce que mamannn nous f' rat un petit frère ?.........
- Heu ça peut être aussi une petite soeur,.......... et il faut le temps pour que le bébé grandisse au chaud avant de pointer son nez.

Cela me fit sourire.... hé oui il y avait pas mille choix qui s'offrait à nous... la était la surprise de la chose.... nous aurions la surprise lors de la naissance du bébé.

Bonjour mes trésors!

J'embrassait Luc qui venait de me servir un bol. Doucement je pris sa min la porter sur mon ventre... aussi petite soit la rondeur quifinirait pas être plus présent au cour des prochains mois...
lui chuchotait à l'oreille.

notre amour est bien ancré mon chéri...

Il y avait toujours des risques mais comme j'étais bien entourée je n'avais point peur...

J'allais embrasser mes petits amour chacuns leur tour...

Messages : 1869 Date d'inscription : 06/05/2010 Ville : Mont Gaulefier

14 janvier 1652

Une nuit dans notre maison de Saint-Pierre.

La veille avait été tres joyeuse les enfants ne demandant qu'à être le plus pres de nous.
Il en fut donc ainsi au repas et à l'heure du bain. Pendant que les jumelles regardait un livre d'images rapporté de Paris avec leur papa je donnais le bain à Mario. Le tour des jumelles vint et se fut au tour du petit d'avoir son moment avec son papa bien ancré dans le creux des bras paternels il finit par s'endormir.
Amandine et Aurélia suivirent sous les édredons. Une fois les enfants couchés il en fut tout aussi le temps pour nous de se glisser dans notre lit, apres avoir passé un moment dans l'eau du bain parfumée à la rose grâce au savon qu'Athénaïs m'avait offert.

Les rondeurs avaient pris un peu plus d'ampleurs depuis les dernieres semaines. Dans le cas d'une première grossesse il aurait été dificile de remarquer mais là... Lovée contre mon époux ma tête reposant sur son torse écoutant les battements réguliers de son coeur. C'est à ce moment préci que le fruit de notre amour manifesta sa présence par un léger tourbillon au creux de mon ventre... Même si cela je l'avait déja senti auparavant pour les jumelles et Mario, ce simple frétillement m'emplie d'une grande joie que je partageai avec Luc....

Mon amour..... il a bougé...

prenant sa main libre je la déposée sur mon ventre... meme s'il ne pouvait encore détecter les petit mouvement de son enfant je voulais qu'il soit là à tous ces petits moments qui font de la naissance d'un enfant un souvenir impérisable.

Le bébé à bougé comme le bruissement des feuilles au printemps, comme la brise supportant la dentelle colorée du Papillon sous les premiers rayons du soleil d'été.

J'embrassais mon époux avec amour.

Je t'aime Luc...

Je collais mon corps un peu plus au sien esperant qu'il ressente quelque fut le plus petit tressaillement de notre progéniture.... Mais c'était comme espérer trouver de l'or dans une grappe de raisin pour le moment...
Le sommeil ne parvenait pas à nous gagner... être ainsi dans notre chambre dans notre environnement famillial...c'est comme si nos corps s'imprégnaient de tous cela.... nous poussant à laisser libre cours à de légers baisers qui glissèrent en de doux rapprochements.... Et le sommeil remporta finalement le combat nous laissant enlacés les yeux clos rêvant de nôtre prochain......

Au matin du 15 janvier 1652....

J'ouvris doucement les yeux.....et retrouvais un mini bataillon dans la chambre....guidé par le commandant Luc dit Neu suivit des ces trois fiers soldats les Capitaines Amandine et Aurélia.... ça capitaine c'était bien vrai.... (sourire) et le jeune éclaireur qui rempait tentant de monter la baricade agrippant les couvertures.

Hé bien que se passe t il? pourquoi un tel déploiment mon Commandant?

Un sourire à mon amour ...puis je me souviens que c'était le jour de la messe.... Zut étais- je en retard?

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

Non je n' avais rien ressenti. Aucune houle sur la surface de son ventre, peut être le poids de ma main faisait
croire au bébé que je voulais l' attraper, ....... ou alors ça le tranquillisé. Ou peut être que les balancements de
notre diligence, qui le bercé presque chaque nuit, lui manquaient.
- Je t' aime aussi amour.

Echange de tendresses avant que la nuit de nos rêves nous emporte.

Matin du 15.

Levé et habillé le premier, je descendais a la cuisine ou Eugénie finissait de donner le petit déjeuné aux enfants.
La veille je lui avait dit qu' elle aurait son dimanche aussi je venais la libérer et prendre le relaie.
Bises aux enfants en tentant de calmer leur cris et démonstrations.
La vaisselle faites je m' occupais de Mario en questionnant les jumelles sur ce qu' elles apprenaient en ce moment.
Eugénie redescendit comme si elle allait à un bal.......petit sourire en pensant que sa sortie n' était pas pour rendre visite à sa famille.
- A ce soir Monsieur le Baron.
- Heu oui Eugénie, ........ et bonne journée!....ha et bonjour à Simon si vous le rencontrez....

Eugénie sorti je pensais qu' il était temps d' aller réveiller Maria qu' elle se prépare pour aller à l' église.
Je montais donc avec ma fanfare, claironner l' heure du réveil. Les jumelles grimpant sans aide sur le lit bissouiller leur mère, je déposais Mario dans les bras de Maria .
- Non tu as le temps, rassure toi.
j' allais dans la salle de bain finir de me préparer, puis de retour dans la chambre.
- Aller mauvaise troupe, on laisse votre mère se lever. Vous venez avec moi vous habiller aussi.
J' en avais pour un petit moment avec les trois....... J' embrassais Maria.
- On se retrouve à l' église. Ha puisque Eugénie a sa journée on ira tous les cinq manger à l' auberge après la messe.

Messages : 1869 Date d'inscription : 06/05/2010 Ville : Mont Gaulefier

Les bisous surgire de tous côtés....

Mes amours sortis de la chambre je m'habillais et porta une attention plus que de coutume à ma coifure... bien qu'elle était toujours bien ordonnée...

Je descendis grignotter un petit déjeuner à la hâte question de ne pas m'évannouir pendant l'ofice....

La cape sur les épaules le manchon de fourure et hop dehors....

Puis pris les devants me rendre à l'église me préparer....

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

Dimanche 29 Janvier 1652.

Nous étions arrivé au petit matin et j' aidais Maria à gagner la cuisine. Cette brave Eugénie avait du se relever il y a peu, à notre intention, car il restait un bon feu dans la cheminée et une petite marmite suspendue dans l' âtre chantonnait un bon air de ragout.

Pendant que Maria sortait assiette et pain, j' allais nourrir chevaux et les mettre dans l' enclos.Je déchargeais malles les porter dans la maison.
Puis, débarrassé de ma lourde pelisse je me mettais à table avec un réel plaisir.
A conduire la diligence de Eu, puis la navette, il n' avait pas fait bien chaud. Je faisais donc bon repas sans oublier le vin. J' embrassais Maria, montant dormir un peu. J' avais pas mal à faire aussi je n' avais pas l' intention, ni le loisir, de m' allonger quelques heures.

A la lueur d' une lampe à huile, je préparais ma messe avant de faire lettre pour le château Gros Nez, les avertir de notre venu pour le lendemain. Lampe a la main j' allais chercher un pigeon lui attacher ma missive à la patte avant de le laisser s' envoler.

Pelisse remise, plus que le froid c' était cette humidité due au brouillard qui pénétrait jusque aux os, je gardais lampe pour me diriger dans la ville endormie. Je comptais passer pas notre bureau d' église jeter un oeuil aux demandes de baptême, puis au cimetière voir que tout était prêt pour l' enterrement de Saidarte qui aurait lieu juste avant la messe.

Huit heure sonnait au clocher quand je revenais à la maison. Les filles déjà levées, j' eus droit à un tourbillon de bisous avant de pouvoir saluer Eugénie. Mario, qui lui n' était pas habitué a se lever de bonne heure comme ses soeurs pour aller à l' école, dormait encore.

Je prenais café, répondant aux multiples questions des jumelles.Je mis quelques minutes à réaliser qu' elles n' avaient plus leur bagou de bébé, l' enseignement des soeurs sans doute.
- Papa , .......... quand est ce que vous nous emmenez avec vous ? ........
Je pensais qu' avec toutes nos absences nous loupions des choses. D' autre part la réouverture de l' ancienne maison de Maria à EU nous évitait maintenant de devoir vivre en tribut dans une auberge.
- J' en parlerais avec votre mère.
Les filles sautèrent de joies et je douchais leur enthousiasme en disant que à EU il y avait aussi des écoles.
Cette fois ce fut Eugènie qui me lança un regard inquiet. Je la rassurais .
- Vous viendrez avec nous , et au pire nous reviendrons tout les 15 jours et vous pourrez toujours voir votre famille.
Nouvelle grimace.
- Monsieur,..... je pensais pour Simon.
Ha oui Simon.......
- Bien ,...... j' ai trouvé à vendre l' atelier de ma menuiserie,...... il y a pas mal de travaux à faire en notre résidence secondaire de EU . Si Simon le désire il vient avec nous, j' aurais largement de quoi le faire travailler.
Cette fois j' avais trois sourires, les jumelles et celui d' Eugénie.
- Dites lui de venir manger à midi avec nous que l' on parle de tout cela. Je monte me passer un coup d' eau et me changer.
Il me fallait aussi réveiller Maria........

Messages : 1291 Date d'inscription : 09/11/2009 Ville : ST PETER PORT

une carriole s'arrêta et un homme en descendit, un autre s'occupait de descendre tout le fourbis placé dans la carriole.

il vint taper a la porte, une missive en main a l'attention du proprietaire des lieux.

Spoiler:

Messages : 1869 Date d'inscription : 06/05/2010 Ville : Mont Gaulefier

Assise au bord du lit après avoir faite une sieste réparatrice ap`res ce voyage... je me retrouvait en forme pour retrouver mon petit monde.... J'entendais à l'étage du bas les voix des petites s'élever à poser milles questions à leur père... je souris. Leur babillage remplisait mon coeur de douceur... Avec tous ces voyages depuis quelques mois et aussi avec l'enfant à naître je m'appercevais que les aînés me manquaient grandement. On les voyaient que de courte durée aux quinzaines...

Je me dirigeais vers ma coiffeuse lorsque Luc entra... Il sourit me voyant déja réveillée.

Bonjour mon amour... Je me coiffe et je descend voir les enfants... j'ai un peu faim...
je me levais de mon siège et allais l'embrasser tendrement me lovant dans ses bras.
C'est alors qu'on frappa à la porte d'entré en bas et on attendit Eugénie dire....

M'sieur le Baron est à l'étage veuillez attendre je vous pris....

des pas dans l'escalier quelques petits coup frappés à note porte de chambre...

M'sieur le Baron on vous demande en bas un coursier venant de m'sieur le Baron de Grouville...

Je regardais Luc...

Vas y mon chéri je te rejoint....

Il tourna sur ses talons déçu un peu de ce court échange de baiser... je le suivit dans l'escalier un peu déçue moi de même mais nous aurions d'autre temps .... le devoir de Baron passerait avant pour cette fois...

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

Dimanche 29 Janvier 1652, fin de matinée

Tout de propre vêtu j' allai voir l' envoyé de Doc . Je lisais sa missive.
- Bien le mieux est que vous me mettiez tout cela dans la diligence.
Après notre discussion en taverne, le Doc n' avait pas trainé à me faire parvenir le nécessaire pour mon neveu Angelo.

Je revenais embrasser Maria et Mario.
- On se retrouve ici après la messe mon amour.

Début d' après midi,

Après un repas copieux, nous avions arrêté nos plans. Simon conduirait la diligence lundi soir, emmenant Eugénie, les jumelles et Mario. Maria et moi partirons lundi matin, en barque, pour aller à Jersey en notre Baronnie. Nous les retrouverions à EU mardi matin, avec notre neveu.
Après avoir été vérifier la barque au port, Simon s' en retourna chez lui préparer ses propres affaires.
De notre coté nous avions aussi pas mal de malles à préparer. J' avais loué les services de trois pêcheurs qui viendraient lundi matin les charger pour les conduire à Eu, en notre résidence secondaire.

Soirée du Dimanche,

Les jumelles étaient toutes excitées de ce voyage et curieuses de revoir leur cousin Angelo.
Le soupé fut rapide et je n' étais pas le dernier a aller au lit, profiter enfin d' une bonne nuit de sommeil dans les bras de mon épouse.

Messages : 4336 Date d'inscription : 21/12/2010 Ville : Mont Gaulefier

Samedi 18,
De retour à la maison je trouvais Maria affairée à finir de préparer le repas. n' étant là que pour deux ou trois jours nous n' avions pas besoin de domestique, d' autant que les enfants étaient restés à Eu.
J' embrassais mon épouse , passant ma main sur son ventre bien rond. Le bébé lui semblait encore dormir , bercé par les allés et venus de sa mère. Maria me dit que Amélia était sortie faire un tour visiter St Pierre, après que je sois parti aller au bureau de la mission Pascale.
J' étais aussi passé à la taverne.

- J' ai vu Dame Angellique, elle t' envoi ses salutations. Il y avait également Dame Missdaisy.
Elle avait fait le voyage avec nous depuis Paris, via Rouen, et nous l' avions déposés en ville, comme le Doc pressé de ses affaires.......
- On dirait que Angellique et Missdaisy vont bien s' entendre , Ariées doit rester au lit car il a attrapé mauvaise fièvre. Mais il devrait s' en remettre, lui faut juste du repos. Angellique à proposait à Missdaisy de loger chez elle le temps qu' elle fasse ses papiers.

J' ouvrais buffet.
- Amélia ne t' a pas dit si elle mangerait avec nous ? .........
Dans le doute je mettais trois couverts sur la table de cuisine. Puis me servais un calva en attendant que le repas finisse de cuire.

» [RP] 6 quartier Espérance, Bistro chez Maria D'Anjou
» [RP] Bureau de l'Accueil et des nouveaux nés
» [RP] * - { Mariage de Luc & Maria } - *
» [RP] Chez Emma Roseray
» [rp ]chez Alazaïs