[RP] Sur la plage d'Eu

Messages : 1152 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Rouen

La Reine ne paraissait pas s'être levée du bon pied ! Sans doute n'appréciait-elle guère quitter sa couette de très bonne heure.

Fafounet l'écouta avec patience et allait lui répondre quand elle s'en prit à ce pauvre Ambrosio lequel voulait simplement faire preuve de bon sens dans une histoire qui en manquait singulièrement.
Enfin, Fafou s'avança vers sa Majesté et lui lança :

J'ose à croire, Madame, que dans ce beau pays, le degré de sincérité d'une cause ne se mesure pas au volume des vociférations d'une prétendue victime ! ... Vous vous présentez ici comme offensée ! ... Oh, la bonne blague ! .... Que devrais-je dire, moi ? ... Je vous rappelle que j'ai été traité de menteur à haute voix par votre charmant Papa et par vous même Majesté, alors qu'en ce qui vous concerne, galanterie oblige, - juste petit rappel entre nous pour vous montrez que bien que Baron, je peux être aussi bon Prince - je me suis contenté simplement de laisser entendre que vous aviez sans doute mal interprété mes propos !
Mais vous savez comme moi qu'il n'y a pas plus sourd que celui qui ne veut rien entendre !

Pour ce qui est de vos allées et venues sur cette terre, je ne prétends pas vous interdire le droit d'aller là où il vous plait ! Mais je confesse bien volontiers que plus vous êtes loin de moi, mieux je me porte ! Ne serait-ce que pour ne plus entendre vos cris perçants et vos appels guerriers à l'extermination de toute personne commettant un léger faux pas dans les règles sacro-saintes du Protalcool ... du Protocole voulais-je dire !

Maintenant, tout pourra s'arranger entre nous si votre valeureux Papa a, dans peu de temps, l'indélicatesse de m'expédier ad Patrem ! Ainsi, vos yeux comme les miens, seraient débarrassés de la vue d'un être qui nous exaspère !

Après cette longue tirade, Fafou avait soif, mais il n'en avait pas fini avec la Reine !
Et par pitié, Majesté, ne molestez pas, même avec des mots, Monsieur Ambrosio qui me fait l'honneur d'être mon témoin ! Craignez plutôt qu'en cas d'issue fatale pour ma modeste personne, il ne lui prenne l'envie navrante de me venger sur le champ et ce, sans se soucier aucunement d'un quelconque règlement.

Et Fafou planta là la Reine et alla vers Ambrosio la main tendue :
Merci d'être venu mon ami ! Quoiqu'il arrive, vous serez remercié de votre dévouement ! Par hasard, auriez-vous pensé à apporter à boire ! J'avoue ne pas avoir pris soin de ma légende ce matin et, contrairement à mes habitudes, j'ai oublié de me faire suivre de quelques tonneaux de vin !

Puis Fafou se tourna vers le colonel Firenze en le saluant de sa rapière :
Je suis prêt, mon Colonel ! ... Me voici sous vos ordres ! ... Nous pourrons commencer dès que Monsieur le Duc en aura fini des ses adieux !

Et le clair matin qui inondait la plage d'Eu résonna du rire éclatant de Fafounet.

Messages : 20 Date d'inscription : 09/04/2011

Alors que Fafounet lui répondait, le Duc, suivit de la Reyne arrivèrent, Claude s'inclina devant ses membres de la famille royale, leur souhaitant un bonjour, puis tout se fit vitre, Firenze arriva, lui qui était là pour faire l'arbitre, suivit de très prêt par Ambrosio. Déjà la tension si palpable en cet instant se fit sentir, en effet la Reyne criait après Ambrosio, Fafounet se mit à défendre son témoin. Le vigneron resta loin de la dispute, il se plaça derrière le Duc et attendit la suite des évènements, ordonnant intérieurement à ses yeux de ne pas se fermer malgré la fatigue.

Messages : 1830 Date d'inscription : 06/12/2009

La reine ecouta la longue tirade du baron. Elle lui fit un grand sourire.

N'a-t-on pas pensé à faire venir un pretre pour l'extreme onction apres une ultime confession? Ah mais non suis-je bete. Il n'y en a plus dans ce pays depuis que le Pascalisme nous a été soit disant revelé. Remarquez, tant mieux pour le pauvre bougre qui aurait du vous entendre en confession, il lui aurait bien fallu une bonne journée pour tout entendre...

Elle sourit à son pere. Il n'y avait rien d'autre à dire ou à faire. Conteville se montrait egal à lui meme. Il oubliait que les mots qu'il niait avoir dit, il les avait dit devant la baronne Christabel. Il fallait croire qu'avec l'age, il devenait vraiment senile en plus d'etre outrecuident. Pauvre Nikita, aussi simple fut-elle à vouloir rester avec un tel homme, elle etait bien à plaindre quand meme. Non seulement son mari la trompait ehontement, mais en plus il l'avait accusée d'adultere. Conteville n'avait decidement aucun amour propre. Car il l'avait fait pour garder sa maitresse. Accuser sa femme d'adultere pour pouvoir continuer à la tromper, voilà qui ressemblait bien à cet alcoolique inveteré, menteur et falacieux au possible.
Et c'etait baron de France. Quelle honte! Heureusement, son pere lui avait de l'honneur.

Confiteor Deus. Repeta la reine. Elle se tourna vers le colonel.

Faites votre office Colonel.

Elle se recula du lieu. La mer, calme, faisait ronronner ses vagues sur le sable au soleil naissant. C'etait une belle journée qui s'annonçait, une belle journée de printemps...

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

Le témoin de fafounet se faisait attendre, il ne manquait plus que lui pour que Firenze puisse leur rappeler la raison de leur présence sur cette plage à cette heure si matinale ainsi que leur poser les questions d'usages.
Fafounet lui demanda même en derniers recours d'être son témoin ce qu'il refusa. Il ne pouvait pas être arbitre et témoin en même temps !

-Bien puisque tous le monde est là à présent nous allons pouvoir commencé.

Son regard engloba les quatre hommes.

Nous sommes rassemblés ce jour pour régler un différent entre le duc Lukas de Rohan et le baron Fafounet de Conteville. Leurs témoins respectifs sont monsieur Claude et monsieur Angelo d'Ambrosio. Le Duc Lukas demande réparation au Baron fafounet. L'arme choisi est l'épée. Jusqu'où aller vous vous battre messieurs ?

Une fois qu'ils auraient répondu le duel pourrait commencé.

[j'ai fait vite pour pas vous bloquer plus longtemps si y'a qqchose à changer dites le moi ^^']

Messages : 1152 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Rouen

L'heure de croiser le fer approchait, le colonel Firenze prenait les choses en main. Tout le monde était prêt et Fafounet avait hâte que cela se termine. Il s'avança d'un pas pour répondre au Colonel :
Puisque notre cher Duc demande réparation, laissons lui fixer lui-même les limites de ce duel. Je m'en remettrai à son choix. Je crois néanmoins qu'il lui serait agréable me savoir mort le plus rapidement possible. Il serait peut-être préférable de demander un prêtre au cas où le Duc voudrait recevoir l'extrême onction avant de trépasser.

Fafou ne put s'empêcher de sourire à sa propre plaisanterie.

Messages : 8 Date d'inscription : 18/03/2011

Toute la nuit le carrosse a bringuebaler sa vieille carcasse ! Nanou peste ! Nanou est de très mauvaise humeur. Sa chère enfant est partie seule, en pleine nuit, sur ces routes peu fréquentables où tout peut arriver ! Marguerite d'Allembert est responsable de cette chère petite mais Dieu ce qu'elle peut lui en faire voir ! Elle l'épuise ! A ce rythme son coeur ne tiendra plus longtemps. Elle n'a pu dormir que quelques heures se retrouvant même les fesses collées sur le plancher de ce satané carrosse ! Enfin, elle est arrivée. Du moins elle l'espère car Ariane ne lui a donné que peu d'informations et l'on peut dire que Nanou a improvisé, marchant à l'instinct.

Pour s'extraire de la voiture c'est tout un spectacle tant Marguerite est courbaturée de partout ! Elle foule le sable et écarquille les yeux devant cette mer immense. Elle les plisse même tant ce bleu l'aveugle. Elle cherche Ariane, priant que rien ne lui soit arrivée. Elle l'aperçoit un peu plus loin sur la plage et retourne prendre une couverture car le petit matin est frais.

Mademoiselle de la Bruyère en Buis venez ici tout de suite ! Vous allez m'attraper la mort ! Venez vous dis-je, avant que je ne vous botte le train !

Messages : 314 Date d'inscription : 03/03/2011

Elle a galopé une bonne partie de la nuit, évitant trop de haltes, juste de quoi permettre à son cheval de s'abreuver et de se reposer quelques instants. Pendant tout le temps de sa chevauchée vers Eu, elle repense à sa longue discussion avec sa Reine, Christabel et Mercedes. Plus que tout, ce sont des images d'une Christabel dans tous ses états qui défilent dans la tête d'Ariane. Christa et Ariane sont inséparables et ce, depuis de longues années. Les confidences sont donc de mise et n'existent qu'entre elles deux. Christa a été bafouée, humiliée publiquement et cela Ariane ne saurait le tolérer.
Comment admettre que Christabel soit publiquement traitée de catin ? Inadmissible ! Inconcevable pour Ariane. Et puis il ya ces longues lettres qu'Ariane a pu lire car Christabel et elle partagent tout jusqu'au moindre secret. Des lettres qui promettaient que tout rentrerait dans l'ordre que Fafounet quitterait sa femme Nikkita pour rester auprès de celle qu'il prétendait aimer plus que tout : Christabel !
Aujourd'hui, son amie est non seulement insultée mais trahie. S'en est trop. Ariane n'est pas partisane de la violence mais il est ici question d'honneur et sa chevauchée de nuit n'en n'est que plus justifiée.

Ariane s'est reposée une petite heure à son arrivée sur la plage d'Eu. Puis, elle a enfilé ce pantalon que Nanou exècre, une chemise blanche qu'elle a enserré d'une large ceinture noire marquant sa fine taille. Sa longue chevelure est maintenue par un catogan noir lui aussi. La fatigue se faisant tout de même sentir, elle a sorti son épée de son fourreau et fait quelques exercices sur la plage. Quelques gardes afin de bien positionner son corps, ses jambes, ses bras. Quelques engagements, sans adversaire certes, mais Ariane manie bien l'épée depuis sa petite enfance. Quelques doubles engagements, quelques attaques composées. Ariane est à présent tout à fait en forme, souple sur ses jambes et fin prête. Elle s'apprête à poursuivre ses exercices lorsqu'elle entend... elle n'ose y croire ? Nanou ? Mais que vient-elle faire dans cette galère ?

Ariane se retourne et s'avance vers sa gouvernante.

Nanou ! Que faites vous là ? Qui vous a demandé de me suivre ? Voyez dans quel état pitoyable vous vous trouvez maintenant ! Retournez immédiatement dans le carrosse Nanou !
C'est vous qui allez prendre froid ! Quant à me botter le train, il faudrait voir à voir qui de nous deux est dans la situation la plus confortable non ?

Ariane dépose un baiser sur la joue de sa Nanou protectrice.

Allez vous mettre au chaud Nanou. Je me dois de rester ici.

Nanou ne se fait pas trop prier mais lui précise bien qu'elle veille au grain et s'en retourne s'installer dans la voiture, la couverture sur ses épaules qu'Ariane a pris soin de retirer des siennes pour en recouvrir sa Nanou. Elle n'ose s'avancer vers sa Reine qu'elle aperçoit. Christabel arrive aussi. Ariane lui fait un signe puis attend la main posée sur son épée qu'elle a replacé dans son fourreau.

Messages : 194 Date d'inscription : 22/01/2011

Le manoir avait été en effervescence toute la nuit. Azaël et Pandore me regardaient l’œil sombre, ils ne se permettraient pas de me dire quoi que ce soit mais leur silence était lourd de sous entendus. Tout avait basculé quand mon doux sucre lors d’une longue discussion avec Lukas avait osé nier ses paroles quant à sa rupture définitive avec son épouse, insultant de ce fait sa Majesté et moi-même, nous faisant passer pour de viles menteuses.

Ce n’est pas faute de lui avoir dit, va, retourne vers ton épouse mais non il avait signé et persisté, répondant à mes courriers qui l’incitaient à rejoindre cette dernière, toujours par la négative, me déclarant son amour éternel, que Nikita lui faisait un odieux chantage, écrivant même au Pape pour obtenir le divorce.

Le Baron de Conteville avait il perdu la tête, était-ce une méprise, des mots mal formulés ! De fil en aiguille le ton avait monté et le Duc de Rohan l’avait provoqué en duel pour défendre l’honneur de la Reine.
Le Duc demandait réparation, sa fille avait été bafouée, mais, mon intégrité avait aussi été mise à mal.

Après en avoir longuement parlé avec Ariane ma confidente de toujours et Mercédès qui elle aussi connaissait toute l’histoire, j’avais pris ma décision, je me présenterais sur la plage d’Eu et demanderais au Duc de me laisser combattre à sa place, pour laver le double affront que Fafou nous avait fait à la Reine et à moi.

Ariane et Mercédès seraient mes témoins. Ma douce avait pleuré mais ma princesse aux petits pois, elle savait que rien ne me ferait reculer, elle en aurait fait de même si elle avait été à ma place.

Sans un mot Pandore m’avait aidé à m’habiller, elle m’accompagnerait à ce funeste rendez vous. Azaël et Funèbre m’attendaient, je me regardais une dernière fois dans le grand miroir. La pâleur de mon visage était rehaussée par ma tenue de cavalière noire, mes longs cheveux nattés retenus par une résille me donnaient un air austère. Seule la large ceinture brodée d’argent qui enserrait ma taille et l’épée que je caressais du bout de mes doigts brillaient dans la nuit. J’étais prête.

Sur un signe Pandore m’emboita le pas et c’est au galop que nous parcourûmes les lieues nous séparant de la plage de Eu.
Les chevaux mis au pas hennissaient, le soleil se levait à l’horizon, Pandore s’arrêta à la hauteur d’Ariane déjà présente, un soupçon de sourire parcouru mes lèvres en la voyant, les regards se portaient sur nous, Fafounet l’œil noir me suivait du regard, sans ciller je ne le quittais pas des yeux mais ne mis pied à terre qu’à la hauteur de ma Reine et du Duc.

M’inclinant profondément devant eux

Majesté, Monsieur le Duc, je veux combattre contre le Baron de Conteville. C’est à moi de régler ce différent et non à vous Duc de Rohan. Fafounet me doit réparation tout autant qu’à sa Majesté

Regardant l’homme qui m’avait crié son amour et souriant à ma Reine

Rien n’y personne ne m’arrêtera que cela soit entendu. Ariane sera mon témoin et Mercédès devrait arriver.

Au plus profond de mon cœur, j'attendais de lui qu'il s'explique sincèrement

Messages : 257 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Eu

niki voyant son époux partir, enveloppe son enfant et décide d'aller voir a la plage se qu'il se passe, sont époux risquais sa vie elle devait être a ses coter
elle marche doucement faisant de nombreuse halte, son enfant serrer contre elle , l'angoisse crispe son visage

en arrivant elle vois la pas belle et entend ses propos et bien elle ne manque pas d'air celle la si une doit être bafouer c'était bien elle a elle il avait jurer un amour éternel et devant dieu en plus, que voulait elle mon époux et bien non.... il était a elle pour toujours jusqu'à se que la mort nous sépare elle n'était qu'une voleuse de mari et si elle ne sortait des couches et encore bien trop faible pour se battre ses a elle qu'elle devrais rendre des comptes

elle tremblais de colère pour qui se prenais cette cette elle n'osais même pas pensée le mot qui a ses yeux qualifiais cette briseuse de ménage, son époux l'avais prise comme maitresse une parmi tend d'autre elle n'était qu'un passe temps comme toute les autres et cette fille osais risquer la vie de son aimé

épuisée encore très faible de son accouchement elle s'installe sur le sable observant les un et les autre

Messages : 6003 Date d'inscription : 05/02/2010 Ville : Toujours en Normandie ^^

Meeres ayant laissé sa fille lily rose a florentine , se ramena a la plage pour sa christa et future marraine de son enfant a venir

elle aperçut Ariane son autre amie qui discutait avec une dame au visage bien doux et sa merveilleuse Chista en colère

elle s 'avança en croisant les doigts pour elle ,que rien ne lui arrive et jeta un regard noir en direction de fafou son ami

de longue date , il aimait son amie il lui avait dit plusieurs fois que sans elle , il ne pourrait vivre

Et ce jour , ils allaient se battre l 'un contre l 'autre , elle ne comprenait plus et se direigea vers Ariane qui sembler aussi

chagrinée qu 'elle

Messages : 11 Date d'inscription : 19/02/2011

Prenant place au côté d’Ariane, je la saluais ainsi que Mercédès, ne quittant pas du regard la scène qui se déroulait à quelques pas. Les voyants toutes deux profondément troublées je les rassurais.

Ne vous inquiétez pas pour Christabel, elle a combattu de nombreuses fois et je peux vous assurer que ce duel est bien peu à côté de tout ce qu’elle a vécu, je sais que je ne vous apprends rien Ariane.

Le regard froid je dévisageais les personnes déjà présentent. Qu’allait-il se passer si la Reine et le Duc de Rohan refusaient ce que leur demandait ma maîtresse ! Je craignais le pire car elle ne céderait pas, quitte à se jeter entre les épées.

Messages : 1152 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Rouen

Fafou baillait comme un pendu parce qu'il trouvait le temps long !
Soudain, il n'en crut pas ses yeux ! C'était quoi ce défilé de donzelles ? Ariane, Christabel, Mercedes, Nikita ... une vraie procession !
Toujours en attente du début du duel qui tardait à commencer alors que le soleil commençait à s'élever.
Il planta son épée dans le sable, et posa ses fesses sur la poignée tout en continuant à regarder la scène.
Voilà que maintenant Christa s'inclinait devant le Duc et demandait à se battre à sa place contre Fafou. Elle réclamait justice pour une prétendue réparation dont Fafou ne savait rien. Là, ça dépassait le pompon.

Il se redressa et s'approcha du Duc sans un regard pour Christabel :
Vous me surprenez, Monsieur le duc ! ... Et vous me navrez aussi. Je vous pensais plus courageux que ça ! ... C'est une idée à vous que de vous faire remplacer par une femme pour ce duel ? ... Rhoooo, vous n'avez pas honte ! ... Pour ma part, je ne me bats jamais contre une femme ! c'est un principe ! ... Il en faut dans la vie et personnellement je n'en ai guère, alors, je vous en prie, laissez-moi au moins celui-là !

Fafounet cessa de plaisanter, il était temps de passer aux choses sérieuses :
Si vous n'avez pas l'intention de relever ce duel, Monsieur le Duc, dites !e ! ... Figurez-vous que j'ai d'autres choses à faire que le pied de grue sur cette plage ! Mais en tout cas, renvoyez chez elle votre amie Christabel ainsi que ses Dames de compagnie. Elles n'ont rien à faire ici !

Puis Fafounet, se tourna vers le Colonel Firenze :
Faites le ménage, s'il vous plait, mon Colonel, avant que ce duel ne devienne un numéro de cirque ! Et si vous pouviez me dire où on en est dans notre affiaire, je vous en serais reconnaissant !

Fafounet s'en retourna se positionner un peu à l'écart de la petite troupe et attendit la suite des évènements

Messages : 1830 Date d'inscription : 06/12/2009

Elle vit Christabel arriver avec Ariane et une femme qu'elle ne connaissait pas, mais dont les deux baronnes semblait proche. Et puis, Nikita arrivait elle aussi. Comment cette femme pouvait soutenir son mari, apres tout ce qu'il lui faisait subir.
Elle n'avait donc aucune dignité, aucun amour propre? Son mari prenait des maitresses sous son nez, et ça depuis des années. Il avait voulu la repudier. Quand elle n'etait pas là, il la trainait plus bas que terre, clamant à qui voulait l'entendre qu'il n'en pouvait plus de cette mijorée à l'esprit d'oiseau. Et si tout le monde etait là, en ce petit matin sur la plage de Eu, c'était parce que Conteville l'avait justement traitée d'adultere, qu'il avait dit à quatre personnes que l'enfant que portait sa femme n'etait pas de lui. Et la pauvrette venait encore le soutenir. C'etait pathetique. Elle n'avait donc rien dans les tripe de se laisser traiter de cette maniere et le soutenir encore. Il fallait qu'elle soit bien en manque d'affection pour vouloir encore d'un homme qui la traitait si mal et se riait d'elle quand elle avait le dos tourné. Aucune dignité, aucun amour propre. La reine regarda la pauvre femme avec un degout melé de pitié.

Et le Conteville se mit à deblaterer. Plus insolent que jamais.

Il suffit, Conteville. Colonel! Je suis l'outragée, de la meme maniere que la baronne de Florac l'est aussi. Pere, je connais votre honneur. Mais là, le comportement de Conteville est intolerable. Je demande donc le Judicus Dei, ad Ultimus Sanguis.

Pere, je sais que vous allez recriminer. Mais ce n'est plus votre fille qui vous parle, mais votre Dukez et Reine. Que la Baronne de Florac defende son honneur et le mien, par le Judicus Dei. Je rappelle à ceux qui croient s'y entendre en noblesse mais qui n'y connaissent rien ce que cela signifie. De là, elle appuya son regard vers le procureur de Picardie. Le Judicus Dei induit, que par l'épée, le jugement de Dieu sera rendu. Aussi, le ou la vaincu, avant qu'il ou elle n'ai expiré sera destitué en infamie, ne pouvant plus mourir en noble. Entant que juge d'armes je prononcerai l'infamie.

Elle regarda les deux protagonistes.

Etes vous d'accord pour le Judicus Deis ad ultimus sanguis?

Messages : 56 Date d'inscription : 23/11/2010

Le vieux duc se tourna. Il venait d'entendre d'autres chevaux, et un carrosse arriver. Il vit cinq femmes. Il en connaissait trois. Il sourit, l'intendante de Normandie, et les deux collaboratrices de sa fille. Et il les salua d'un signe de tete.
L'ivrogne se mit à vociferer et à l'insulter. Il eut un geste pour se jeter sur lui quand Léonore se mit à crier. Il allait protester. Mais à son regard et au son de sa voix, il se tut. Elle était sa fille. Mais elle etait depuis son mariage, la reine. Et cela passait avant tout.
Il eut un sourire en coin, venimeux.

Conteville, vous parlez trop. Et vous etes saoulant. Soit vous acceptez le duel contre la baronne de Florac, soit vous repartez dans les jupons de votre gentille bobonne vous pochtronner. Il n'y a qu'une femme comme elle sans dignité pour vous supporter. Apres ce que vous avez dit devant ces personnes, si elle en avait, elle vous tuerai elle-meme, vu que vous l'avez traitée d'adultere pour vous en debarrasser et aller filer le parfait amour avec votre maitresse.

Alors soyez un homme au moins une fois dans votre vie, maudit lache. Et ne venez pas parler de principe. Vous ne savez pas ce que c'est.

Il n'aimait pas l'idée que la baronne de Florac puisse risquer sa vie. Mais si Léonore autorisait qu'elle defende leur honneur, c'est qu'elle savait se battre. Il fit confiance à la reine. En maugreant.

Baronne, je defendais l'honneur de ma fille. Mais cet honneur est aussi le votre. Alors si c'est là votre souhait, par le Judicus Dei ad Ultimus Sanguis, je vous cede la place. Mais s'il ne meurt pas. Je le tuerai ensuite pour vous avoir tuée, Madame. Et je tuerai ensuite la reine, pour avoir menti. Car c'est ce que voudra dire le Judicus Dei.

Il foudroya sa fille du regard. Et il se radoucit. Il se pencha vers la baronne et lui murmura:

Vous n'avez pas interet à mourir. Par Dieu je le jure, j'irais vous chercher en enfer pour vous donner une correction.

Messages : 314 Date d'inscription : 03/03/2011

Jusque là, Ariane se tenait en retrait. Elle incline la tête lorsque Pandore s'adresse à elle en signe d'acquiessement puis s'avance afin de s'incliner devant sa Reine ainsi que devant le Duc de Rohan.

Lorsque Christabel intervient puis Conteville à sa suite, elle reste près de sa Reine. Ariane est d'un tempérament fier, aussi lorsqu'elle entend les mots "ménage" et "cirque", elle serre les poings et instinctivement porte la main à son épée. Puis la Reine prononce avec détermination ce qu'elle souhaite. Ariane porte son regard vers le Duc de Rohan et lui adresse un léger sourire signifiant que comme toujours il peut faire confiance à sa fille bien-aimée, elle ne se trompe pas et sait ce qu'elle avance. La jeune demoiselle a foi également aux talents de sa tendre Christabel dans le maniement de l'épée. La Reine a parlé, la Reine se doit d'être écoutée. Le Duc de Rohan intervient à son tour et Ariane le trouve en cet instant précis être un Grand Homme par sa capacité à raisonner et à répondre au souhait de sa fille. Chaque fois qu'elle le croise, son admiration va grandissante. Ariane regarde sa Reine, Christabel, Le Duc de Rohan puis se décale légèrement afin de faire place à ce qui doit suivre. Le Judicus Dei ad Ultimus Sanguis a été ordonné et sera suivi selon la volonté de la Reine.

Messages : 1830 Date d'inscription : 06/12/2009

Tout en parlant, la reine s'était déplacée. Le sable humide de la marée qui l'avait decouvert, crissait et collait un peu à ses bottes. Et sans s'en rendre compte, elle était retrouvée en rang d'oignon avec Christabel, Mercedes et Ariane. Elle prit la main de Mercedes, la sachant particulierement emotive. La vicomtesse etait d'une nature genereuse, et Léonore se doutait que ça devait lui couter d'etre là.

Si j'ai menti, Conteville, alors ces trois femmes mentent aussi. Cela fait un peu beaucoup de menteuses dans l'affaire. Vous ne trouvez pas?

Et là elle regarda Nikita. Est ce qu'elle allait enfin comprendre que son mari se fichait d'elle, comme il se fichait de toute les femmes? Est ce qu'elle allait enfin comprendre que Fafounet ne faisait pas que courir les jupons, mais qu'il la trompait bel et bien? Elle aurait du se trouver elle aussi sur la meme ligne à faire face à son ivrogne et menteur de mari. Son pere avait raison. Si cette femme avait eu une once de dignité, elle l'aurait tué de ses propres mains. Mais sans doute qu'elle y croyait, aux mensonges de son mari. Et cela faisait d'elle la risée de toute la Normandie. La maitresse avait bien plus d'honneur et de dignité que l'épouse. C'était assez deconcertant en fait. L'épouse trainée dans la boue par le mari, accusée d'adultere, qualifiée de tout un tas d'epithetes plus fleuris les uns que les autres, soutenant son mari, qui n'était dans sa bouche quand elle n'etait pas là, qu'un sujet de railleries plus basses les unes que les autres, et cela devant moulte personnes, alors que la maitresse, fiere et digne, se voyait devoir defendre son honneur et l'honneur de sa souveraine contre le menteur infidele. Il fallait donc croire que chez les Conteville, la dignité et l'esprit faisaient cruellement defaut.

Léonore reporta son regard vers le faquin.

Alors? Votre reponse?

Messages : 257 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Eu

elle les écoutait se moquais d'elle de sont dévouement pour son époux infidèle ,mais aucun deux ne savait se qu'était d'aimé aimée un homme malgré ses défauts, il la trompais certes mais elle le savait et devant elle il était toujours aussi doux est aiment,elle le connaissais, pour elle ses passades avec ses filles ne la dérangeais aucunement il voyageais souvent et prendre des filles de petite meurs était coutumier chez lui il n'était pas premier homme a tromper sa femme est surement pas le dernier mais si pour certain les vœux de mariage comptais pas pour elle si elle était l'épouse de fafou et tout le reste lui importait peu la seule chose qu'elle demandais a son époux était de l'aimé quand il était la se qu'il faisais avec amour et entrain depuis leurs nombreuse années de mariage ,et se qu'il faisais en dehors sa elle sens moquais éperdument

cette pas belle faisais des manières car soutenue par la reine qui favorisais leur adultère, preuve leur balade sur la seine elle n'avait même pas etes convier, mais avait mis sa maitresse et lui ensemble dans le même bateau a elle était belle la noblesse favoriser ainsi l'adultère

mais personne ne pouvais un jour se venter de l'avoir toucher ,elle au moins était fidèle et malgré tout se qu'ils pouvait dire fafou savais bien que Charles Édouard était son fils, même si certaine aveugle avait préférer croire le contraire bien facile de se voilé la face pour crier ensuite ,la pas belle savait bien que fafou était marier, elle ne pouvais l'ignorer mais maintenant qu'elle était noble s'offusquait ,cella la faisais bien sourire

elle sourit se souvenant des baiser que son époux lui fit devant la pas belle la elle ne la ramenais pas elle n'était encore qu'une paysanne et le restait malgré sa nouvelle noblesse
certain pouvais porter un titre il n'en restait pas moins des petite gents toute leur vie

elle se lève et décide de rentrer attendre son époux chez eux ,cette mascarade la faisais sourire la noblesse n'avait donc rien de mieux a faire que de s'occuper des infidélités d'un homme

serre leur enfant contre elle et part sans même un regard pour eux sauf un petit sourire de soutien pour son époux

Messages : 194 Date d'inscription : 22/01/2011

Aux mots cinglants et insultants du baron de Conteville, serrant les poings, j’allais lui répondre vertement que je n’étais point une domestique pour qu’il se permette, du haut de sa superbe, de demander à ce que l'on me renvoi ainsi que mes témoins, quand, la Reine furieuse et exaspérée pris la parole, demandant le Judicus Dei, ad Ultimus Sanguis.

Nous allions nous affronter par la volonté Royale jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Le regard plongé dans l’horizon, je méditais un court instant.

Comment Fafounet pouvait il être aussi inconscient pour oser s’attaquer de front à sa Reine et au Duc de Rohan !
Ma présence sur la plage ainsi que celle de mes amies n’avait pour but que de le ramener à la raison, je pensais sincèrement qu’il se serait expliqué et repentis, qu’il aurait mis genoux à terre s’excusant de sa maladresse mais non, il nous toisait, je ne le reconnaissais plus.

Un sourire à peine esquissé sur mes lèvres livides, je regardais Lukas

Cher Duc ne soyez pas inquiet, je suis honorée de pouvoir défendre l’affront que le baron à fait à ma Reine, déçue que ce dernier se comporte en parfait goujat, semblant ne pas comprendre l’enjeu de ce duel, triste de devoir le tuer puisque dans cet affrontement, il n’y aura qu’un survivant. Sachez que je n’ai aucune peur et aucun doute quant au jugement de Dieu.

Lui murmurant à mon tour
Ne me tentez pas, je pourrais me faire occire rien que pour le plaisir de vous voir venir me chercher en enfer

Me retournant vers Ariane, je lui fis signe d’approcher, il était temps que je remplace mon épée par une autre, le rituel devait être respecté. Mon amie avait perdu ses belles couleurs, elle était d’une pâleur inhabituelle.
Prenant délicatement l’épée flamboyante qu’elle me tendait, je dressais la lame brillante face au soleil levant en un mouvement d’incantation , puis lui souriant, je récitais à mi voix

Quelles que soient tes peines et tes aspirations, dans la bruyante confusion de la vie, sois en paix avec ton âme car, malgré la tromperie, la honte, les rêves brisés, le Monde est encore beau.
Enfin, sois prudent et bats-toi pour être heureux.

Puis faisant signe à Mercédès de nous rejoindre, je les serrais toutes les deux contre mon cœur.

Quittez moi vos mines d’enterrement, je ne suis pas prête à trépasser et comme à chaque combat j’ai une faim de loup...riant...Au manoir, fête ce soir, diner pantagruélique et champagne à gogo

Retournant près de Pandore accompagnée de mes amies, ma douce ayant beaucoup de mal à retenir ses larmes, notre Reine vint se joindre à nous pour la réconforter.
Quatre femmes côte à côte sur la plage, quatre femmes d'honneur, quatre femmes qui ne supportaient ni le parjure, ni la trahison.

Au loin j’apercevais Nikita, immuable dans sa bêtise, reine des autruches, gnome mal fagoté avec son bâtard dans les bras. Elle en ferait probablement un petit singe aussi inodore, insipide et calculateur qu’elle même. Une pauvre femme, reine des cocues et heureuse de l'être, cela en était pathétique. Une femme sans honneur ne pouvait comprendre se qui se passait sur cette plage.

Me rapprochant de sa Majesté

C’est un grand honneur que vous venez de me faire Majesté, je suis prête à affronter le baron de Conteville s’il met ses principes de côté

Regard rapide en direction de ce dernier dans une prière muette
Excuse-toi auprès de la Reine et du Duc de Rohan, ne te fais pas tuer par orgueil, tu as menti, reconnais le et il n’y aura pas de sang sur les épées.

Messages : 1152 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Rouen

La Reine vint se planter devant lui et l'apostropha :

Citation :: Si j'ai menti, Conteville, alors ces trois femmes mentent aussi. Cela fait un peu beaucoup de menteuses dans l'affaire. Vous ne trouvez pas?

Fafounet la toisa d'un air tranquille comme si ses paroles ne l'atteignaient pas. Il répondit avec calme :
Majesté, je n'ai jamais pensé que la vérité était affaire de suffrages !
Vous pouvez prendre la terre entière pour témoigner contre moi, ça ne changera rien aux faits !
Faits que je me vois encore contraint de vous rappeler !
Je ne vous ai jamais traité de menteuse et je n'ai jamais dit publiquement que l'enfant qu'attendait Nikita était d'un autre que moi ! ... J'ai, au pire, pu laisser entendre que propager cette rumeur n'était pas pour me déplaire mais rien de plus !... Si certaines personnes ont pu comprendre autres choses c'est, ou bien que je me suis mal exprimé, ou bien qu'elles m'ont mal comprises !
Mais vous comprendrez que je ne peux me faire complice de propos que je n'ai jamais prononcés.

C'est tout ce que j'ai à dire Majesté, le reste m'importe peu ! Donnez à cette affaire les suites qu'il vous plaira et envoyez qui bon vous semblera croiser le fer avec moi si vous y tenez vraiment. J'attendrai patiemment ; mais si ça dure, souffrez que je passe le temps en faisant des pâtés de sable !

Il n'avait pu s'empêcher de finir sa tirade sans lancer un trait d'insolence. Il resterait Fafounet jusqu'au bout, celui qui va, qui fait et qui dit ce qu'il décide lui-même !

A cet instant Nikita quitta la scène où sa présence ne s'imposait pas et celle du bébé encore moins. Il regrettait seulement de ne pas lui avoir parlé même s'il savait qu'elle n'avait jamais cru les ragots qu'on lui avait colportés.
Son départ soulagea Fafounet, il pouvait maintenant affronter sans crainte ceux qui avaient juré sa perte. On se battrait jusqu'à ce que mort s'ensuive, avait proclamé la Reine mais Fafounet n'avait nullement l'intention de se laisser faire !
Celui ou celle qui viendrait lui faire rendre l'âme devait s'attendre à souffrir et même à trépasser.

ah si, lança-t-il à l'adresse de la Reine, j'ajouterai seulement que je suis prêt à me battre contre la Baronne de Florac ! Votre Père a raison, devant la tournure des évènements, ne parlons plus de principes !

Messages : 2647 Date d'inscription : 04/10/2009

Mais qu'est-ce qui se passait d'un coup ? Qu'est-ce donc cet arrivage de bonnes femmes ? S'étaient-elles toutes données le mot pour venir sur la plage ? Il commençait sérieusement à y avoir foule pour un duel et Firenze n'en menait pas bien large. Pour l'instant il se contentait d'écouter les avis des uns et des autres. Une fois qu'il eut tout compris il regarda Fafounet et donc Christabel.

-Mademoiselle Christabel Lioncourt de la Courbatière et Monsieur Fafounet de Conteville, combattez dans l'honneur et que le jugement de Dieu au dernier sang soit rendu. Vous tous ici présent en serez les témoins !

Invité

12 avril 1651

Missive
Demande
Empressement

Un petit vas'y dire lui apporta une missive , il tendit un louis au gamin tout efflanqué , qui sourit sur des dents noires et mal alignées. Il décachète le pli
et avisant le cheval sellé qui devait lui servir pour sa promenade matinale. Il saute en selle et pique des deux vers le Tréport et sa plage. C'est au galop
qu'il arrive vers la petite assemblée , il met son cheval au pas pour les dernier cent mètres. Frédéric saute au bas de sa monture.

-Baron , cher ami. j'espère être arrivé à temps, votre missive était des plus pressante, Pardon mon Colonel si je vous demande de sursoir un instant à
ce duel, je suis le second ou témoin du baron de Conteville. Je m'excuse auprès de cette assemblée , de mon intrusion. mais il semble que la chose
doit être faites dans les us et coutumes. Bien que les duels sont apparenté à un crime de lèse-majesté suivant l'édit de 1626, mais bon je ne suis pas
pour apporter des points de lois, mais pour être le second de Monsieur le baron.

Il regarde l'assemblée groupée sur la plage de si bon matin.

-Que de monde ,quelqu'un peut-il me présenter , la partie adverse?

Messages : 194 Date d'inscription : 22/01/2011

Voyant qui arrivait, je ne pus m’empêcher de sourire à Ariane et à la Reine et de dire à haute voix

Je suis la partie adverse, ne nous faites pas croire que vous ne le savez point monsieur Lemât puisque vous venez sur la demande du baron de Conteville, et, si comme vous le dites j’ai besoin d’un second témoin me voici bien ennuyée car je n’en ai qu’un.

Regardant Fafounet

Pourquoi avoir refusé de retourner dans votre foyer quant à maintes reprises je vous l’ai demandé ! J’ai voulu rendre titre et fonction à la Reine qui les a refusé me sachant de bonne foi. Je n’ai jamais deux discours, vous le savez parfaitement et j’ai les preuves de ce que j’avance.

Nous nous retrouvons à combattre l’un contre l’autre par votre incohérence et votre lâcheté.
Vous devriez avant que le sang ne coule, vous excusez auprès de sa Majesté et reconnaître pour une fois dans votre vie vos torts. Quant à votre paternité, je suis d’accord, vous souhaitiez juste que votre enfant meurt à sa naissance mais également au comment vous débarrassez de Nikita.

Me rapprochant de ce dernier, plantant mon regard dans le sien et mon épée dans le sable

Je vous écoute

Messages : 1130 Date d'inscription : 27/10/2009

Roxetrice venait d'arriver à Eu et c'est avec le plus d'empressement possible, compte tenu de son état, qu'elle se rendit à la plage où, comme on le lui avait indiqué, devait avoir lieu un duel qu'elle voulait absolument arrêter.

Elle était vétue d'une robe noire qui n'arrivait pas à cacher l'arrondi de son ventre.
Derrière son voile noir, celui du deuil de son époux, elle pleurait de rage et de peur de perdre la dernière personne qui pouvait la protéger, son père.

C'est essoufflée qu'elle arriva sur place, et étonnée qu'elle vit non pas le duc de Rohan en tant qu'adversaire de son père, mais Christabelle, cette femme qu'elle avait rencontré à Amiens.

- Au nom de la vie, et de mon futur enfant, je vous demande d'arrêter ce duel idiot.

Roxetrice s'interposa en se dressant de toute sa stature entre ces deux êtres qui se murmuraient des mots d'amour il y a peu, et qui se fusillaient du regard à l'instant.

- Vous devrez me passer l'épée au travers, me tuer et tuer mon futur enfant avant de pouvoir toucher à mon père.

Invité

Réponse
Accusateur
Défenseur

Frédéric regarde la dame qui semble vouloir être l'adversaire du baron de Conteville, une femme qui se prête à un duel , voilà bien étrange affaire.
Néanmoins il s'incline civilement devant la dame. A peine eut-il le temps de se relever qu'une autre dame , la fille de son ami vient se dresser devant
les futurs combattants..Fichtre c'est plus un duel . mais la foire du printemps.Il revient vers la dame à l'épée plantée dans le sable.

-Madame pour vous répondre , je n'ai reçu son mot que ce matin , m'enjoignant de venir au plutôt.Qui est votre témoin ou second?

Il regarde parmi la presse qui serait le témoin de la dame.Puis revient vers elle.

-Un seul témoin , alors il serait bon que les personnes n'ayant aucunement à prendre part à ce duel , de bien rejoindre leurs carrosses ou leur demeure,
Car un duel est affaire d'honneur et de gentilshommes, que l'affaire étant déjà grave , il n'y a nul besoin d'un public . Ce duel est une affaire privée ne
regardant que les deux protagonistes , leur témoin et Monsieur le Colonel qui est nommé arbitre, autre fait surprenant.

Il se pose aux côtés de Fafou ,attendant que les personnes n'ayant pas à tirer le fer prennent le chemins de leur maison ou leur voiture.C'était pas un
cirque un duel , il y avait souvent mort d'homme, il n'en revenait pas que l'Homme aime autant les choses morbides et violentes.

Messages : 1130 Date d'inscription : 27/10/2009

Roxetrice salua le sieur Lemât qu'elle avait rencontré à Amiens.

- Bien le bonjour Sieur Lemât, il n'est pas question que je laisse un quelconque duel continuer. Je demande à chacun de se ressaisir. Même si je peux comprendre qu'on souhaite laver son honneur, il me semblerait plus judicieux de s'expliquer en se parlant et non pas en se transpersant.

Qu'avez-vous donc à reprocher à Fafounet dame Christabel, je vous appellerai ainsi puisque c'est ainsi que vous m'avez été présentée.

» [RP Privé]Pique nique au bord de plage
» [RP]Au bord de la plage
» [RP] Une maison près de la plage
» [RP] Le petit nid de Rosy sur la plage.
» [RP]Au bord de la plage, c'est chez Cara