[RP] Chez Eristern

Messages : 3405 Date d'inscription : 04/10/2009

- Etrange, je croyais que c'était vous qui m'en parliez. Ne m'avez vous pas prononcé son nom lors de vos derniers dires. Mais passons. Comme vous dites nous devions nous entretenir de nos relations que se sont dégradées. Il parait que de parler permet de résoudre bien des situations.

Vous voulez que je vous dises Amélia, je n'ai strictement rien contre vous. Je ne vous reproche absolument rien. Je me suis expliqué sur ce qui a jeté un froid entre nous. J'espère que mes réponses vous ont satisfaite. Je ne peux malheureusement rien répondre de plus.

Il retourna à son fauteuil et invita son hôte à s'asseoir avant de le faire lui-même.

- Angelique, si vous voulez voir cette cheville. Je vous en prie. Et désolé que vous soyez témoin de cette discussion. Rassurez vous, avec Amélia on ne se déteste pas. C'est juste que nous avons connu une situation houleuse et ce passé est encore là, sans vouloir s'effacer.

Il ôta sa botte en espérant que la petite marche du matin n'avait pas créé quelques mauvaises odeurs. Son pied était nu dans la botte et une bande entourait sa cheville.

- Vous voyez, j'ai raté le coupage d'une gerbe de blé. Le poids de la faucille l'a emporté et la pointe à taper sur la cheville, l'ouvrant sur le côté. Juste là, montra t'il du doigt.

Messages : 1058 Date d'inscription : 10/11/2011 Ville : Rouen et Eu de naissance

Après que Charles ait ôté sa botte, Angelique enleva la bande qui entourait sa cheville.

Angelique examina sa cheville, l'entraille n'était pas jolie !

Elle sortit de sa besace une lotion nettoyante, prit un gros bout de charpie et l’imbiba de la potion désinfectante.

Angelique appuya sur la plaie avec la charpie, essayant de comprimer le plus possible, la plaie était ouverte.

Puis elle prit une potion anti-douleur à base de coquelicot, saule blanc et lavande et cicatrisante à base de calendura, et ensuite Angelique prépara le plateau avec les instruments chirurgicaux,
ciseaux, aiguille, fil, écarteur…
La potion désinfectante au Calendula et camomille romaine....
Potion cicatrisante à la Consoude…. Potion anesthésique à l’ Aconit napel 20 gouttes….
Potion contre la douleur au Saule blanc 30 gouttes….
Potion anti-cigüe pour l’hémorragie aux baies de genévrier 15 gouttes…..
Et enfin du rhinanthe crête de coq pour un cataplasme.

Mais à présent le plus urgent était d'opérer Charles pour recoudre l'entaille.

Angelique désinfecta la plaie en profondeur et prit l'aiguille, du fil
et commença à resserrer les chairs.
On entendait plus un bruit dans le salon,
juste le bruit des ciseaux, lorsqu'il fallait couper un fil par ci ou par là.

Après un bon moment de travail, la plaie était enfin refermée.

Oufff....c'est terminé, maintenant il faut encore bien désinfester la plaie,
Ange lui posa le cataplasme.
Ensuite il ne restera plus qu'à lui faire un beau pansement
et lui faire avaler les potions anti douleur et hémorragique...
et aussi une autre contre la fièvre car il va sûrement nous en faire un peu,
enfin j'espère que cela ne sera qu'un peu !!!

Elle regarda Monsieur Charles.

Tout va bien ?

Messages : 3405 Date d'inscription : 04/10/2009

Charles était confiant. Les militaires avaient l'habitude de se faire recoudre dans tous les sens. Cependant, cela ne lui faisait pas particulièrement envie, surtout quand il vit l'aiguille et le fil. Il parait que les plus petits bobos font le plus mal. Et bien, c'est vrai.

Quand Angélique resserra les bords de la plaie, il eut un frisson étrange dans la jambe et dans le dos. Il fixa l'aiguille qui s'approchait, regardant de temps en temps la jeune femme prête à piquer. Il se tendit légèrement à la première piqûre et une sueur dans les mais quand le fil passa lentement. Il y avait plusieurs points à faire. Le dernier lui tira un petit "tss" et il serra les mains sur les accoudoirs. Il fut soulager que cela se termine.

- Ca va Angélique. Belle broderie.

La plaie était toute ficelée et lui tirerait probablement lorsqu'il reposerait le pied par terre. La médicastre étala alors diverses potions.

- Qu'allez vous me faire boire ?

Messages : 1058 Date d'inscription : 10/11/2011 Ville : Rouen et Eu de naissance

Apparemment Charles était stoïque, il n'avait pas trop montré de grimaces...

Qu'allez vous me faire boire ?

Je vais vous donner quelques gouttes de potion contre la douleur au Saule blanc mélangé avec de la potion anti-cigüe pour l’hémorragie aux baies de genévrier.

Ange prit un verre, elle versa le nombre de gouttes qu'il fallait dans un fond d'eau et donna le verre à Charles.

Quant à la fièvre vous avez déjà la potion que je vous ai donné la dernière fois, mais vous prendrez maintenant 30 gouttes de Marrube blanc 3 fois par jour. Toutes ces potions sont à prendre 3 fois dans la journée pendant encore une huitaine de jours.

Puis elle fit un bandage pour bien maintenir le cataplasme, et lui remit les potions.

Voilà c'est réparé, mais je vous conseillerai une visite chez votre médicaste dans 8 jours ui dit-elle en souriant.

Messages : 3405 Date d'inscription : 04/10/2009

Charles écouta les consignes d'Angella.

- Bon je vois ce qu'il faut faire. Je suivrai vos consignes. Mais bon, ça devrait bien aller avec un pansement comme celui-là. Je vous remercie beaucoup.

Il se leva en prenant les potions. Il était temps de prendre congé.

- Je vous remercie de m'avoir reçu Amélia. Je vais vous laisser à présent. Nous nous reverrons surement à mon entrevue avec son éminence. Bonne fin de journée. Au revoir Angélla.

Il salua et sortit.

Messages : 1058 Date d'inscription : 10/11/2011 Ville : Rouen et Eu de naissance

Angelique dit au revoir à Charles et le salua.

Elle pensa Angella doit être un sobriquet qu'il m'a donné...

Elle regarda Amélia et lui dit :

Capitaine, votre emploi du temps vous permet-il que nous allions nous promener ? ou avez-vous prévu d'autres occupations ?

Messages : 1579 Date d'inscription : 24/10/2010 Ville : Paris

Quelques jours plus tard.

Amélia arriva à quelques mètres de chez elle accompagnée par Eristern. Une fois devant l'entrée, elle se tourna vers eristern.

Préparez-vous ! J'ai l'impression qu'elle va vous sauter dessus !

Elle ouvrit enfin la porte et pénétra à l'intérieur.

Anne !!!!!!! J'ai une personne à vous présenter ! Vous pouvez venir ?!?

Elle laissa la porte grande ouverte pour le laisser entrer.

Quelque chose vous rappelle-t-il quoi que ce soit ? Surtout faites comme chez vous, car en fait, vous êtes chez vous !

Elle posa sa main dans la sienne et la serra fortement puis elle avança ses lèvres vers les siennes pour lui déposer un tendre baiser.

Bienvenue chez vous, mon tendre époux.

Messages : 492 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Amiens

Une fois arrive devant la maison Amelia s'arretta

Citation :: Préparez-vous ! J'ai l'impression qu'elle va vous sauter dessus !

François se demandait de qui elle parlait mais bon il allait le bien le voir puisqu'ils etaient arrive
Amelia ouvrit la porte

Citation :: Anne !!!!!!! J'ai une personne à vous présenter ! Vous pouvez venir ?!?

François n'en tenant plus mais qui est cette Anne dont vous me parlez depuis tout a l'heure ? François etait un peu perdu il ne reconnaissait rien pour le moment
Amelia prit la main de François et lui deposa un baiser sur les levres
Merci ma tendre et douce mais pour l'instant je ne reconnais rien du tout , je n'ais aucun souvenir de cette maison , j'espere que cela va revenir , ou alors peut etre est ce le premisse d'une nouvelle vie qui demarre , qu'en pensez vous?
Pourquoi pas tout redemarez avec Amelia repartir sur de bonne base changer de vie et faire autre chose

Messages : 1579 Date d'inscription : 24/10/2010 Ville : Paris

Amélia sourit, elle était enfin heureuse.. Heureuse qu'il soit de retour enfin chez lui, chez elle, chez eux.

Anne !!!!!!!!!!

Soudain une voix venant de la cuisine arriva jusqu'à leurs oreilles puis une masse, enfin... Anne arriva pour s'arrêter net devant lui.

Monsieur ?!? Vous êtes de retour !!!

Elle se mit à sauter sur lui pour lui déposer des bises sur les joues. Puis elle se rendit compte de son comportement mais c'était plus fort qu'elle. Elle si discrète d'ordinaire, ne pouvait cette fois-ci réfréner sa joie immense. Puis elle regarda Amélia un grand sourire aux lèvres.

Vous l'avez retrouvé ?!? Il se cachait où ? Vous auriez pu me prévenir... Tsss... Il est l'heure d'un bon repas, je vais aller vous préparer ça ! Ne partez pas, Monsieur !!!!!!

Puis elle se dépêcha de rejoindre la cuisine toute contente de le savoir de nouveau chez lui.

Notre Amélia regarda son époux tendrement avec le sourire. Elle mit sa main dans la sienne. Le seul point noir à cette journée est son amnésie. Mais leur amour avait été tellement fort qu'il ne pouvait être de marbre devant elle. Ses baisers prouvaient à notre commandeur qu'il avait encore des sentiments pour elle, les même qu'au premier jour. Sa mémoire, il la retrouvera un jour ou l'autre et elle avait décidé de ne pas le brusquer.

Vous voulez que je vous fasse visiter notre maison, François ?

Messages : 492 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Amiens

François venait a peine de rentrer dans la maison quand une furie lui sauta dessus le couvrant de baiser , François resta bloqué devant temps d'affection , il ne se souvenait pas d'elle , puis elle repartie comme elle etait venue en maugréant que c'etait l'heure du repas .François resta quoi pendant quelque instant avant qu'Amelia lui demande s'il voulait visiter la maison
Mais avec grand plaisir ma chere et tendre montrait donc moi cette maison des fois que quelque souvenir me revienne
François la regarda passer devant , elle etait belle dans sa tenue on pouvait voir ses formes et cela donnait des envis a François mais ce n'etait peut etre pas le moment , puis au moment ou elle rentra dans le salon , François l'attrapa par la main et l'attirra vers elle pour l'embrasser fougueusement
j'ai manque tellement de chose avec vous , meme si je me souviens de rien avec vous j'ai tant de choses a rattrapper , tant de temps perdu loin de vous , je vous aime ma douce
puis il l'embrassa amoureusement

Messages : 1579 Date d'inscription : 24/10/2010 Ville : Paris

Une fois dans le salon, elle sentit soudainement sa main l'empoignée et son corps être tiré vers lui. Elle ne se débat pas, le laissant faire, appréciant son baiser fougueux.

Et bien mon françois... J'ai l'impression que ton corps se souvient de moi lui...

Elle lui sourit tout en l'embrassant amoureusement. Puis elle lui prit la main et lui fit visiter la maison.

Voici la cuisine où notre chère Anne nous présente d'excellent mets même avec peu de choses. Vous avez vu le salon et la salle à manger. Cela vous dit de visiter l'étage ?

Elle grimpa les escaliers, sa main dans la sienne et en quelques petites minutes ils arrivèrent à l'étage.

Et bien là, vous avez des chambres d'amis, et là...

Elle s'avançait vers une porte puis une fois devant celle-ci, elle se retourna pour le regarder une mains sur la poignée.

Ici, c'est notre chambre. Dans chacune des chambres, il y a une salle d'eau.

Cela ne vous dit toujours rien ?

Messages : 492 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Amiens

François regarda Amelia lui montrer les pieces de la maison , il ne reconnaissait rien mais alors rien du tout .Amelia l'entrainna a l'etage pour lui montrer les chambres , la maison aurait put abriter un regiment tellement il y avait de chambre , puis elle s'arretta devant une chambre qui apparement etait la leur la main sur la poigné
je suis desole je ne reconnais rien de rien , mais peut etre qu'en rentrant dans la chambre j'aurais des souvenirs de quelque chose

Messages : 1579 Date d'inscription : 24/10/2010 Ville : Paris

Il n'avait toujours aucun souvenir de sa maison.

Même les armes qui sont accrochées sur les murs du Salon ?!? Avez-vous remarqué la soeur jumelle de votre dague ?

Elle ouvrit la porte de leur chambre tout doucement. C'était leur antre, un lieu sacré pour notre chère Amélia. Personne n'avait pu y entrer durant son absence et elle-même avait s'y sentait seule sans lui.

La porte s'ouvrit de plus en plus faisant apparaitre leur lit. Elle n'entra pas la première voulant qu'il la découvre de lui-même espérant qu'une once de souvenirs lui reviendrait . à l'esprit.

Elle lui esquissa un petit sourire, et de sa voix douce prononça ces quelques mots.

Je vous laisse entrer le premier, François.

Messages : 492 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Amiens

François regarda Amelia oui j'ai bien vu les armes dans le salon il y en as une quantite phenomenale , je comprends mieux ma passion pour les armes , et oui j'ai bien vu la soeur jumelle de ma dague
Amelia ouvrit la porte de la chambre et lui demanda de passer le premier , François passa la porte et rentra dans la chambre , il regarda la piece dans son ensemble pour voir s'il se souvenait de quelque chose mais pour le moment il ne reconnaissait rien , la piece etait grande et bien decore , il s'approcha du lit a baldaquin et s'assit dessus , il regarda Amelia et l'invita a s'assoir sur le lit pour l'instant je ne reconnais rien mais cela va revenir je pense il faut laisser le temps au temps , je vais finir par me souvenir de ma vie d'avant et puis vous etes la pour m'aider a me souvenir de ma vie passe il la regardait droit dans les yeux esperant trouver quelque chose

Messages : 1579 Date d'inscription : 24/10/2010 Ville : Paris

Elle entra à la suite d'eri et alla tirer les rideaux de la fenêtre afin d'y amener un peu plus de clarté.

Puis se retournant en l'écoutant, elle vit son invitation à s'asseoir près de lui.

Prenons notre temps. Je pense qu'il ne faut pas brusquer les choses sinon cela risque de bloquer vos souvenirs. Et ça je ne préfère pas...

Une fois assise près d'elle, elle posa sa main sur la sienne comme pour le rassurer. Elle était auprès de lui comme une épouse à son mari.

Plongeant son regard dans ses yeux, elle lui sourit.

Voulez-vous dormir ce soir dormir dans cette chambre ? ou préférez-vous que je vous fasse préparer une autre chambre ? Je ne voudrais pas vous brusquer, François... Si tel est votre désir, je ne m'en offusquerais pas. Sachez que je vous aime toujours comme au premier jour, comme à notre premier baiser, même si nous étions dans un état d'ébriété avancé !

Elle sourit à sa dernière phrase et serra la main d'eri tendrement.

Messages : 492 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Amiens

Amelia etait assi a cote de lui sur le lit , oui il fallait qu'il prenne son temps pour retrouver la memoire, puis elle lui posa la question s'il voulait dormir ici
et bien si c'est notre chambre pourquoi irais je dormir ailleur , non ne vous inquietez pas je ne suis pas offusque et puis nous avons du temps a ratrapper j'ai ete absent si longtemps elle lui serait la main tendrement et lui la regardait dans les yeux esperant toujours trouver une trace de son passe

Messages : 1579 Date d'inscription : 24/10/2010 Ville : Paris

Un sourire sur ses lèvres, sa main toujours dans la sienne. elle ne put s'empêcher de rapprocher ses lèvres aux siennes pour finir de les poser et s'échanger ainsi un long et langoureux baiser, sa main venant se poser délicatement sur sa joue pour mieux apprécier cet échange attendu depuis si longtemps.

Il était là à ses côtés. Rêvait-elle ?!? Elle espérait que non. Etait-ce lui devant elle ou est-ce que chimère de sa part ? Dire qu'elle avait pratiquement perdu tout espoir de le revoir un jour.

Son coeur se mit à battre la chamade. Son amour pour lui était toujours présent mais ne voulant le brusquer ne savait pas quoi faire.

Puis entre deux baisers, elle baissa ses yeux légèrement pour les fixer de nouveau dans les siens...

Je t'aime, François. Et mon amour pour toi est comme au premier jour, l'ivresse en moins, biensûr...

Un petit sourire et elle l'embrassa de nouveau fixant son regard dans le sien.

Messages : 492 Date d'inscription : 04/10/2009 Ville : Amiens

Citation :: Je t'aime, François. Et mon amour pour toi est comme au premier jour, l'ivresse en moins, biensûr...

François eu comme un tilt dans sa tete il les voyait tout les deux completement saoul sortant d'une taverne habille en militaire ,il se voya l'embrasser puis l'image s'estompa , il la regarda droit dans les yeux et l'embrassa
Moi aussi je t'aime Amelia , comme si tu avais ete toujours la quelque part dans mon coeur comme si je ne t'avais jamais quitte , si je n'etais jamais parti pour je ne sais ou et que je n'avais disparu , tu as toujours hante mes reve depuis mon accident et j'ai toujours eu ton visage sans savoir vraiment qui tu etais ni si je te reverrais un jour il la serra dans ses bras
tu sais ce qui me ferait plaisir c'est un bon bain chaud ainsi qu'un bon repas , tu crois que je peux avoir ça

Messages : 1579 Date d'inscription : 24/10/2010 Ville : Paris

(dsl du retard de réponse)

Un bon bain chaud ?!? Je ne sais pas... attends...

Elle se leva du lit et se dirigea vers le couloir, frappa dans ses mains pour que l'une des domestiques s'approche d'elle puis lui demande de préparer un bon bain chaud dans la salle d'eau, ce qu'elle fit sans perdre une seconde pendant que notre Amélia rejoint son époux enfin de retour même si la mémoire n'était pas encore là.

Quelques minutes plus tard, le bain était préparé. Amélia prit les mains de son époux et le dirigea vers la salle d'eau où elle commença à lui déboutonner sa veste puis sa chemise faisant apparaître ses cicatrices.

Un petit sourire avant de le regarder.

A ce que je constate, ton voyage ne fut pas de tout repos. Il y a une nouvelle cicatrice là...

Elle lui montra du bout de doigt la cicatrice profitant de cette instant pour s'enlacer dans ses bras et écouter son coeur à lui battre. Elle ne rêvait pas, il était bien là auprès d'elle.

Messages : 1579 Date d'inscription : 24/10/2010 Ville : Paris

Le soleil n'était pas encore levé, des bruits de sabots claquaient sur les pavés de plus en plus fort à l'approche de la demeure.

Un remue ménage se fit alors. Les résidents furent étonnés de son arrivée. C'est que cela faisait un petit bout de temps que leur employeur n'était pas revenu. Ils étaient encore plus étonnés de la voir seul.

L'un des domestiques se dirigea vers l'équidé pour le tenir afin que sa cavalière puisse descendre. D'ailleurs celle-ci le salua de la tête avant de glisser de son cheval pour y poser les pieds à même le sol. Que cela faisait du bien de rentrer chez soi, se disait-elle.

Elle posa sa main délicatement sur celle de cet homme qui tenait maintenant les rênes de son fidèle compagnon. Sa jambe allait beaucoup mieux et elle avait enfin pu quitter le Mont et Eu.

Amiens... sa ville... elle ne pouvait la quitter définitivement. Pourtant elle n'y avait plus d'attache, ses vrais amis étant soient morts, disparus ou ne donnant plus signes de vie. Elle avait néanmoins besoin de se ressourcer et de laisser loin d'elle la garde pontificale. Elle la savait entre de bonnes mains durant son absence dont elle ignorait encore sa durée. Elle saura s'en occuper, se disait-elle.

Pour l'instant, elle avait besoin de s'occuper que d'elle-même. Etre égoïste pour une fois.... Elle s'avança sans faire de bruit et dans le silence le plus complet si ce n'est le bruit des domestiques perdues par cette arrivée inopinée.

Notre dame n'eut le temps d'ouvrir la porte que celle-ci se mit à s'ouvrir. Un grand sourire l'accueilla. Elle en fit de même en voyant Anne à la porte.

Bonjour Anne.

Bonjour Madame.

Où est ?!?...

Elle se tut comprenant en ne le voyant pas arrivé.

Notre Amélia resta dans son mutisme, ne laissant rien apparaître de son émotion à sa question. Elle préféra d'ailleurs l'ignorer. Elle se dirigea vers les escaliers, épuisée par son voyage.

Puis elle se tourna vers Anne qui la suivait du regard se demandant si elle allait bien.

Je vais me reposer un peu. Vous monterez le déjeuner dans ma chambre vers 9 h s'il vous plait.

Oui madame. Cela sera fait.

Lui souriant elle grimpa les escaliers exténuée tout en se tenant à la rampe. Puis elle s'arrêta quelques secondes devant leur chambre. Sa main posée sur la clinche, elle la baissa tout doucement laissant la porte s'ouvrir petit à petit, puis elle s'avança à l'intérieur, regardant les lieux comme la toute première fois. Les rideaux étaient fermées, le lit impeccablement fait. La pièce était sombre, Amélia se dirigea vers le lit lentement, retira un à un ses vêtements les laissant tomber sur le sol. se dirigea vers la salle d'eau pour se débarbouiller le visage et laver le restant de son corps dont la poussière avait eu gain de cause. Puis se vêtit pour la nuit et retourna vers son lit où elle s'installa délicatement sur le dos, posant avec délicatesse la couette sur elle avant de fermer les yeux pour un repos bien mérité.

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