[RP] Dispensaire de la Ville

Marie revenait avec une petite outre recouverte d'un embout en cuir troué pour que la fillette puisse boire a son aise .

Passant vers Cara, elle lui colla une bise dans les cheveux en souriant , lui tendit le semblant de biberon et soulagea Rosy de son fardeau qui semblait adorer les bercements ... les sautillements , enfin les mouvements que faisaient la jeune femme et qui faisaient moult sourire la Marie .

Victoire semble beaucoup vous apprécier Rosy . Et , vous savez, vous n'êtes plus seule désormais. Nous sommes là pour et avec vous. Vous avez grandement votre place avec nous ici lieu .

Cara ma douce, donnerais-tu le manger a Victoire , j'aimerais me reposer un léger instant avant que les hommes ne se réveillent et que nous devions nous en occuper .

Un sourire doux, chaleureux a toutes deux . La Marie était exténuée, même si elle tentait de ne rien laisser paraître .

Elle attrapa un bol de soupe fumant dans le chaudron qui trônait dans l'âtre et s'en fut le manger dehors couverte de son châle .

Je reviens dans la dizaine de minutes , cela vous convient ? J'ai besoin de me réveiller un tant soit peu avant que d'autres n'arrivent. Pensez également a vous restaurer , vous en aurez besoin .

Oui, elle avait ce besoin de silence bienfaiteur, de solitude, sans fumée, odeurs cris, gémissements , qui saurait la recharger en énergie pour les prochaines heures qui risquaient d'être encore plus mouvementés .

La brunette se mit un peu à l'écart du bâtiment, ayant trouvé une souche tombé contre un muret . Le coin idéal pour se relaxer, faire le vide et se régénérer à l'abri du vent mordant qui soufflait par rafales .

Se tournant vers Rosy, elle lui sourit, cette jeune femme était adorable et, gentille, Cara l'appréciait. La regardant, elle avait l'air de s’inquiéter. Posant une main sur la sienne, elle tenta de la faire sourire.

Je ne suis pas sur que ses parents soient, encore en vie mais, nous nous occuperons d'elle et, comme il faut.

Ignorant qu'elle n'avait plus de parents, c'était une femme douce, c'était horrible de perdre ses parents et, ne plus en avoir faisait mal. Cara serra la main de la jeune femme, voulant la réconfortée.

J'ai cru longtemps que mon père était mort aussi et, ma mère mais, non. Vous savez, à nous quatre, on forme une petite famille.

Lui souriant, regardant par la fenêtre.

J’espère pas ! Il y en a déjà assez, je ne voudrai pas que d'autres personnes arrivent blessées, c'est déjà dur de les voir eux dans cet état.

Marie revint et, souriant à son baiser, elle lui en fit une sur la joue. Prenant le biberon qu'elle lui tendait, l'écoutant parler, il est vrai que la petite avait l'air d'aimer Rosy et, elle savait s'en occuper, un peu comme une grande soeur. Sa mère avait raison, Rosy faisait parti du groupe, un groupe de filles qui plus est, il ne manquait plus que le père de Cara et, mari de Marie. Regardant sa mère, elle accepta avec grand plaisir.

Repose toi un instant maman, va vraiment falloir que t'aille voir un médecin pour ce que tu sais. On va s'occuper de la petite Rosy et, moi. Surtout ne bouge plus en attendant.

Lui souriant, sa mère devait rester un peu au calme mais, s'inquiétant beaucoup. L'aidant à se lever, Marie sortit un instant. Se tournant vers Rosy, elle lui sourit.

On va lui donner à manger à cette petite? Il faudra lui faire faire son rot aussi.

S'essayant sur une chaise, elle installa la petite dans ses bras et, lui donna le biberon. C'est qu'elle avait l'air d'avoir faim, elle buvait à une de ces vitesses, restant bouche bée devant ce petit être, elle n'en revenait pas.

Elle ne regrette pas d’être rentrer dans le dispensaire.
Enfin si, elle regrette de voir la souffrance et le mal. Elle regrette que ses hommes soient blessés, mutilés.
Mais si elle n’était pas entrée, elle n’aurait pas rencontré Marie et Cara et elle serait passées a cotés de quelques choses de formidable. Elle a vécu en une nuit ce qu’elle n’avait pas eu la chance de vivre jusqu’ici. La douceur, le dont de donner de soi, le courage, une sacré leçon de vie pour la jeune brunette.
Les confidences continuent, elle écoute Cara, hoche la tête, sourit. Parfois ne pas avoir de famille n’est peut être pas si important. Elle se sentait bien en compagnie de ses femmes.
Marie revient et la puce change de bras et change encore pour se retrouver dans ceux de la blondinette. Ouf ! Plus besoin de bercé.

Reposez vous bien madame, prenez le temps qu’il faut, rien ne presse pour le moment. Nous allons gérer.

Rosy regarde Marie sortir en se disant, Cara va surtout gérer.
Un rot, a t’elle bien entendu ? Ce petit bout de chou fait aussi des rots ? Misère que la nature est drôlement faites.
Elle s’installe par terre, jambe croisée devant la chaise ou Cara c’est installée.

Un vrai glouton, je trouve, elle ne peut mal de s’étouffer ? Sérieusement elle va roter après son repas ?

Parlant de repas, elle entend son ventre gargouillé, elle n’avait plus rien avalé depuis un moment. La voila qui reluque vers le chaudron, un bon bol de soupe ne leurs fera pas de mal. Souplement elle se lève et se dirige vers l’âtre. En passant elle remet le drap qui avait glissé sur un des hommes allongé. Deux bols sont remplis avant qu’elle ne refasse le chemin dans le sens contraire.

Voila pour vous Cara. Il faut qu’on mange aussi, sinon nous ne tiendrons pas le coup.

Dit-elle en déposant le bol sur la chaise à coté de la jeune femme. Elle reprend ensuite sa place par terre a coté de Cara en callant son dos contre le mur.

Drôle de nuit n’est ce pas, d’un coté la souffrance et la douleur, de l’autre un enfant plein de vie et nous au milieu. Le destin sans doute.

Elle soulève son minois vers la jeune femme et lui sourit.



(HRP: Je vais peut être manquer de temps pour répondre ses trois prochains jours, surtout samedi et dimanche. En fonction de la suite du Rp, si il le faut faite dormir Rosy, je reprendrai sans problème ensuite. je préfères prévenir )

Riant aux dires de Rosy, elle attendait qu'elle revienne, il fallait qu'elles mangent elles aussi. Sa mère était toujours dehors, Cara espérait qu'elle allait bien et, que du repos lui ferait le plus grand bien. Prenant le bol, attendant qu'il commencer à moins fumer, elle répondit à Rosy.

Merci Rosy, c'est gentil.

Lui souriant.

Et oui, Victoire va vraiment roter, tous les bébés font des rots pour, digérer ce qu'ils viennent de manger.

Heureusement que les enfants ne rotaient pas comme les adultes sinon, il y aurait beaucoup de dégâts. La petite but le biberon en entier, c'est qu'elle avait une faim de loup, vu la route qu'elle avait fait, cela n'était pas étonnant. Victoire commençait à fermer doucement les yeux, elle était fatiguée la pauvre. Écoutant les dires de la demoiselle, elle avait raison.

Oui, c'est vrai mais, au moins, au milieu de tout cela, elle nous rend le sourire et, nous fait rire, on en a besoin aussi, je crois que l'on serait très vite déprimer avec, tous ces blessés et, ce qui se passe dehors.

Souriant à la jeune femme, elle lui tendit la petite.

Vous voulez vous faire faire son rot? Vous allez voir ce n'est pas difficile. Prenez la contre vous, la tête vers votre épaule et, doucement vous lui tapotez le dos, elle risque de régurgiter alors, prenez cela au cas ou, du lait peut vous dégouliner du dos si elle en rejette un peu, cela arrive souvent.

Lui tendant une serviette, elle regarda Rosy faire. Il était tard et, Cara devait prendre son tour de garde, il était temps qu'elle parte. Se levant, elle fit une bise à Rosy et, une pour Victoire.

Je dois y aller, j'ai des gardes à prendre au port mais, je reviendrai vous aider avec plaisir. Je suis ravie de vous avoir rencontrer Rosy, je vous revoit bientôt.

Lui souriant, elle sortit et, cherchant sa mère, elle alla vers elle.

Je dois y aller, j'ai des tours de garde à faire, préviens moi s'il y a le moindre soucis ou, si d'autre blessés arrivent s'il te plait maman, je serait la sitot ton appel au secours ou, si tu as un soucis avec, ton enfant.

Lui faisant un clin d'oeil, elle serra fort dans ses bras, espérant que tout irait bien et, lui faisant une énorme bise, elle partit en direction du port.

Une fillette s'allongea devant le dispensaire, épuisée. Elle n'avait pas bu depuis deux jours, elle n'avait pas mangé depuis des jours, elle avait les pieds en sang, la robe déchirée. Elle avait les cheveux roux et en bataille. Elle était très pâle, mais c'était de froid.

Maman m'avait dit de courir, j'ai couru. Mais là, je n'en pouvais plus...J'avais si mal, si mal.

La fillette semblait murmurer quelque chose. Elle tenait dans sa main un papier sur lequel était inscrit.

Citation :

Duchesse d'Albe

La Marie, après avoir donné a manger aux moins vaillants, les avoir fait boire et refaits les pansements alla prendre de nouveau un peu d'air et manqua tomber sur ce qui semblait être un sac ou des vêtements jetés là .

Mais en y regardant de plus près, des cheveux d'un roux flamboyant s'échappaient d'un foulard.

La brunette se baissa, dégagea un peu les frusques et vit avec horreur une enfant d'une dizaine d'années qui semblait morte . N'écoutant que son cœur, la Marie la prit dans les bras, tout contre elle, lui parla , lui disant qu'elle était en sécurité, qu'elle ne risquait plus rien, qu'elle allait s'occuper d'elle, lui caressa les cheveux et rentra tel un ouragan mettre l'enfant au chaud.

La posant délicatement sur un lit vers l'âtre, Marie entreprit de la déshabiller derrière un drap qu'elle installa rapidement et inspecta la fillette de la tête aux pieds qu'elle avait en piteux état d'ailleurs . La petite était glacée, une couverture bien chaude par dessus le drap, lui laver le visage à l'eau tiède ainsi que le reste du corps, essuyant au fur et a mesure de la toilette .

La Marie se demandait d’où sortait la mignonne enfant et qu'avait-elle fait pour se retrouver dans cet état . La brune trouva dans la main bien fermée de la jeune fille, un papier où un nom était écrit :

Citation :

Duchesse d'Albe

En pansant les petits petons après les avoir désinfectés , pommadés , notre Marie regardait la petite qui respirait faiblement et une larme coula le long de sa joue .

Se levant pour aller chercher un petit bol de soupe ainsi qu'un quignon de pain pour l'enfant , elle essuya rageusement cette tristesse et colère qui commençaient a s'accumuler en elle . Combien y aurait-il d'autres de blessés, d'amputés, d'orphelins ou de morts ? Cela ne suffisait - il pas comme cela ? Le Très Haut avait-il décider des les éprouver encore et encore ?

Tentant de calmer les battements de son cœur, Marie effaça ses pensées , regarda un instant Victoire qui dormait et se retrouva réconciliée avec le monde. Elle revint vers la petite pour tenter de lui faire avaler un peu de soupe ou a défaut une tisane avec moult miel .

elferie entra dans le dispensaire, un panier sous le bras et des plante.
elle n'eatit pas herboriste ni medecin. elle ne pouvait rien faire sur le plant medical. mais elle tenait a aidait comme elle le pouvait.
elle avait ramaser queque herbe dans le jardin de Dorian rien de bien particulier de la menthe, du romarin et du romarin. elle posa ses fagot de plantes sur une table. Elle apercu marie et lui tendit son panier.

"Tennez dans le panier il y a du pain plus d'une veingtaine. Je vous ai aporter aussi quelque plante si sa peu vous etre utile. Si je peux faire quoi que se soit d'autre n'hesitait pas a me le dire"

J'avais promis de venir et je venais. J'entrais dans le dispensaire et y vit diverses personnes. Je continuais ainsi mes recherches lorsque je vis Olympe. Mon sang faillit se glaçait en voyant cet enfant. Je la regardais de loin sans être vue d'elle. Je l'entendis appeler "Marie". Cette voix et la beauté de cette fillette d'une dizaine d'année fit fondre la glace qui en temps normal serait apparue. Pauvre enfant! Elle ne méritait pas de payait la faute de sa mère. J'allais vers elle tranquillement.

Bonjour Olympe. Tu me reconnais, ma chérie?

En arrivant dans la cuisine, La Marie sourit a Rosy qui mâchait une tartine, commença a faire sa vaisselle quand :

Citation :

Marie...

suivi d'un petit silence et le reste de la phrase :

Citation :

J’ai entendu une petite voix, une enfant est arrivée pendant que je dormais ? Est elle aussi une victime des pirates ? Est elle blessée ?

Tout en essuyant les bols, l'interpellée se retourna lentement .

Oui, en fait, je l'ai trouvée devant le dispensaire cette nuit pendant que les hommes dormaient et que je prenais l'air ...

Elle se tut un instant , se remémorant la frayeur qu'elle avait eue la croyant morte la petite .

Elle était très faible, mais ce matin, elle dévore presque autant que vous ma jolie Rosy ! Cela tient du miracle .

Marie lui remit une tartine pleine de miel devant elle en souriant sachant pertinemment que la jeune brunette s'en régalerait .

Allez, mangez, vous en avez besoin aussi . Je retourne vers Olympe, oui elle s'appelle Olympe cette jeune demoiselle et elle est gentille comme un cœur . Je ne sais ce qui lui est arrivée, elle en parlera si elle le souhaite, je ne désire point la forcer a revivre des choses pénibles .

Et la Marie de retourner en s'essuyant les mains sur son tablier dans la grande salle, s'arrêtant pour saluer Dame Elferie qui amenait du pain, souriant avec reconnaissance en prenant le panier et regardant les herbes avec joie .

Je vous remercie Dame, c'est très aimable de votre part, les hommes seront heureux d'avoir du pain frais . Voyons, nous avons de la menthe , du romarin ... Bien, je vais leur faire un bon repas bien mérité avec du lapin ou du faisan ce tantôt . Je suis vraiment ravie pour eux Merci !

En se retournant pour poser le panier sur la table, Marie vit du coin de l’œil Dame de Benavente et se retint de justesse d'aller vers Olympe pour pratiquer les soins, préférant les laisser seules pour le moment, la douce jeune fille saurait lui faire comprendre si quelque chose n'allait pas .

Donc, elle se dirigea vers les lits, distribuant pain, vin ( et non pas boursin ^^) , sourires et chaleur humaine aux blessés avant de se permettre une petite pause assise un instant sur une chaise avec un bol de tisane à la menthe .