[RP] Dispensaire de la Ville

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Elle écoute Marie, pauvre enfant se dit elle. Rhoooo ben non, je ne dévore pas, je mange a ma faim.
D’ailleurs elle est ravie de voir arriver une nouvelle tartine entre ses doigts et s’empresse de l’engouffrer tout en suivant Marie dans la salle.
Salle tout a coup remplie aussi, mais de valide cette fois.
Un coup d’oeil vers Olympe qui est en compagnie d’une femme qu’elle voit de dos, un sourire a Elferie qui apporte des provisions.

Merci madame, nous allons avoir un bon repas.

Rosy se frotte déjà les mains a l’idée du bon fumet que va dégager les plantes aromatiques.

Marie je vais m’occuper de la cuisine.

Aussitôt dit aussitôt fait, la brunette repart vers la cuisine emportant les fagots d’herbe.
Je vous le dit Rosy sait cuisiner, elle l’a fait pendant des années pour la tribut familiale masculine.
Mais quand elle se retrouve devant le garde mangé, un gros mot franchit ses lèvres en voyant les faisans bien faisander qui pendouille au crochet.
Les faisans que père ramenait de la chasse, il avait au moins la bonne idée de les déplumer, ohhh ne vous tracasser pas Rosy sait déplumer, la brunette se met d’ailleurs à la tache immédiatement en chantonnant faux biensur.

Petite plume, je t’aurai, grande plume je t’aurai aussi, petite plume…

La bébête est maintenant nue comme un ver, sauf qu’une plume plus une plume et encore une plume, ca fait vraiment beaucoup de plume.
La Rosy de blêmir quand elle voit le tapis de plume a terre.
A quatre patte sur le sol carreler, la brune se bat avec les plumes volantes, dur labeur que de maitriser ce carnage, d’ailleurs elle n’arrive pas a les dompter toutes les satanées plumes.
La deuxième bestiole ne lui jouera pas le même tour, emportant le faisan, une Rosy emplumée passe par la salle, laissant derrière elle planer quelques plumes dans son sillage.
Passant devant Marie qui est en enfin assise et semble prendre un peu de repos bien mérité.

Je vais dehors pour lui ôter les plumes.

Dit’ elle en soulevant la bestiole par les pattes devant elle et lui montrant du doigt.
Naturellement elle n’osera pas dire qu’une d’entre elle était déjà prête pour la cuisson.

A l’extérieur, le manège reprend pour dénuée la bête emplumée.
Elle en profite pour prendre un peu l’air et regarder aux alentours. Personne en vue, c’est comme si la ville est désertée.
En remontant les marches elle espère vraiment avoir de bonnes nouvelles bien vite de Cara qui devait toujours monter la garde quelques parts.

Triomphante tenant fermement le futur repas elle traverse la salle en regardant le sol ou quelques plumes se sont déposées.
Fichtre elle en aura foutu partout se dit elle. Faisant mine de rien elle continue son chemin en sifflotant jusque dans la cuisine.
Une grosse marmite sur le feu, les ingrédients dedans et hop tout est lancé pour mijoter en quelques minutes, il ne reste plus qu’a attendre.
Les mains sur les hanches elle regarde le joli tapis de plumes qui se sont enfin déposées.
Un seau d’eau, un morceau de drap mouillé et tordu, une Rosy qui se met à danser les fesses en l’air, faisant des mouvements de rotation pour que les plumes se collent au drap humide.
Un petit balancement ici, un autre par là…

Messages : 360 Date d'inscription : 19/04/2011

Une prière était montée au Tout Puissant, puis redescendue par la voie hiérarchique en cascade, de Pascal au Cardinal et qui avait pris la douche en bout de course,........ Fouras.

Le bon père avait donc pris huit moines, pas des intellectuels, plus dans les bras que dans le cerveau, mais obéissant et ne buvant pas de trop.
Des taillés dans le granite et qui ne brillaient pas comme le diamant, forcément....Donc Fouras était arrivé à Eu en émoi, guidant les rugueux dans les rues désertées, ce qui faisait râler le gosier sec du bon Père vu que même les tavernes avaient fermées...

Il avait bien avec lui de quoi faire en vivre, vin et calva, mais les ordres étaient strictes. Réservé aux blessés et malades, sans distinction qu' ils soient de la garde ou non.... Aussi le bon Père pensait avoir une brusque maladie sous peu en franchissant la porte du dispensaire....
- Bonjour,........heu mes Dames.....Père Fouras pour vous aider.
Le bon père se demanda si il avait fait le bon choix en choisissant des armoires à glace, tachant de les casser là ou il y avait de la place....

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Elle se dandine toujours la brunette, une mélodie dans sa tête guidait ses pas de danse improvisée avec le drap humide. Le sol carrelé redevenait immaculé, tout en balançant son derrière en l’air elle arrive à la porte entre les deux pièces.
Une voix grave s’élève dans la salle ou repose les blessés. Rosy se redresse d’un coup et pivote.

Mince une invasion d’homme en jupon.

Lâche-t-elle découvrant les hommes en robes. Elle jette le drap emplumé dans le seau d’eau, puis frottant ses mains humides sur ses cuisses elle observe intriguée. Aucun des nouveaux arrivés ne semble porter de blessure.
Tout va vite sous sa tignasse en regardant le barbu qui c’est présenté. Et les voix ne l’aide pas à y voir plus clair.

« Méfies toi Rosy, c’est surement un pirate déguisé tu as vu sa barbe »
« Mais non, Rosy, il ne prendrait pas la peine de se déguiser pour venir vous trucider »

La main de la brune se pose sur l’étui qu’elle porte à la taille, vide bien sur, puisqu’elle s’est servie de sa dague pour vider les bestioles déplumées, elle l’a simplement laissé sur la table.
Elle ne va quand même pas faire marche arrière.
Prête au combat la Rosy, elle se défendra et défendra les autres aussi, si il le fallait.
Affichant un sourire angélique, elle approche doucement en regardant les balèzes qui accompagnent le barbu.

Bonjour, ………. Heu moi c’est Rosy.

Un coup d’œil vers Marie, une mimique qui a l’air de lui demander, tu les connais toi.

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Marie devait somnoler un peu sur sa chaise, elle avait cru voir une Rosy aussi emplumée que les faisans passer ... Et repasser toute fière ayant mâté la bête ...

La brunette se redressa se frottant le front, une légère brume lui collait au cerveau et ouvrit grand les yeux . Nom d'un petit bonhomme, il y avait effectivement des plumes qui voletaient dans la salle !

Et pour ne rien arranger, voilà qu'une invasion d'armoires a glace prenaient possession des lieux, tentant de se faire tout petits ... Pour un peu, elle en aurait rit la Marie, ce qu'elle retint avec un petit toussotement amusé .

Prenant une gorgée de sa menthe glacée maintenant, elle se leva en regardant le Père Fouras quelque peu intrigué, capturant au passage le coup d’œil de sa complice brunette .

La Marie secoua la tête l'air de lui dire , non , je ne les connais pas .

Se dirigeant vers les hommes d'un pas sur, elle les jaugea rapidement et était sure que c'était bien des hommes du Tout-Puissant .

Adressant un sourire chaleureux et soulagé au Père, la brune se présenta avec une petite révérence :

Soyez les bienvenus Mon Père ainsi que vous mes frères . Le voyage ne fut point trop pénible ? Je suis Marie Cusson, dicte de La Rose . Une des herboristes d'EU . Je vois avec plaisir que vous avez déjà fait connaissance avec Rosy, une aide non négligeable ici lieu .

Tout en parlant au Père, la Marie enlevait discrètement quelques plumes des cheveux de la brunette en tachant de ne pas rire .Les yeux sombres de Marie se reportèrent sur le visage du Père Fouras et vit une légère fatigue dans ceux-ci .

Mon Père, ne voudriez-vous point vous reposer un instant de la route ? Venez , suivez moi dans la tisanerie, j'ai surement un petit quelque chose a manger et a boire pour tous .

Ni une ni deux, voilà notre Marie qui se dirige vers la dicte tisanerie, jette un petit coup d’œil en passant à la cuisine, reste interdite devant la propreté de celle -ci...Elle avait du rêver la Marie, pas possible autrement ! Mais comment expliquer les choses qui se promenaient dans la grande salle ? Hmm devait y avoir une explication logique a tout ceci, elle demanderait a la jolie Rosy un peu plus tard.

Voici Mon Père, mes Frères , prenez place, je vous donne de quoi vous restaurer de suite !

Elle était heureuse la Marie, de l'aide pour porter les brancards, des oreilles attentives, des bénédictions lors des décès ainsi que les morts qui pourraient se faire enterrer décemment .

Elle revint avec plusieurs bouteilles de vins, deux fûts de bière, des chopes, de la terrine de lièvre, une meule de fromage de montagne ainsi que des pains .

Voici Sieurs, acceptez cette modeste offrande pour vos personnes méritantes . Père Fouras, quand vous serez remis de la route, pourrions - nous parler un instant s'il vous plaît ? Mais seulement lorsque vous serez reposé .

Le ton indiquait qu'aucune contradiction ne serait accepté , malgré la douceur de la voix de la Marie et son sourire bienveillant. Ils auraient sans doute fort a faire dans les jours, voire les heures a venir, donc autant se reposer lorsqu'ils en avaient le loisir .

Je vous laisse vous détendre, je serais dans la grande salle a ... euh ... vaquer aux nettoyages ...

Bah oui , la Rosy étant occupée dans la cuisine, ben fallait bien faire quelque chose concernant ces choses volantes et chatouillantes .

La brunette s'éclipsa dans la cuisine en grommelant, prit un vieux drap, un seau d'eau et hop a genoux dans la salle faisant la chasse aux plumes ...

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

A quelques pas de la cuisine dans la salle, une Rosy bien droite et les sens en alerte regarde l’invasion gigantesque.
Marie ne semble pas non plus connaitre le barbu et ses complices.
Mais vaillante et courageuse la brune part à l’assaut des géants en robe.
Elle laisse sortir un soupir de soulagement, la jeunette quand elle comprend que les énormes malabars sont bien ce qu’ils prétendent et non points des pirates assoiffer de sang.
Un bon point pour Marie qui les entraine dans la tisanière parce qu’il faut avouer que les géants imposants prennent trop de place dans la salle qui a besoin de calme et d’air.
Un barbu, puis elle compte, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit. Vindiou un père et huit moines, ca en fait du monde qui passe devant elle. La Rosy se sent petite à coté des géants, encore un peu ils l’écraseraient sans s’en rendre compte.

De retour dans la cuisine elle vide le seau, tourne dans la marmite, un bon fumet déjà commence à envahir la pièce.
S’installant sur une chaise dans un coin prés du panier transformer en couffin, elle retire le bandage qui serre son avant bras. De bleu, il est passé au violet auréoler de jaune. Elle joue un moment avec ses doigts. Point de douleur malgré que le poignet ne soit plus soutenu, elle n’a plus besoin de bandage pour le soutenir.
Alors qu’elle rabaisse sa manche, elle voit une Marie grommelant passer et repasser avec un seau et un vieux drap.
Fronçant les sourcils, Rosy se lève et la suit dans la grande salle qui a retrouvé son calme.
Rhoooo ben non, c’est a elle de ramasser les plumettes.

Voici la vision que vous auriez si vous entrer dans la salle a cet instant.
Deux brunes à quatre pattes, faisant la chasse aux plumes au milieu des lits alignés.

Laisser Marie, je vais le faire.

Dit-elle en retirant le drap des mains de sa compagne de dispensaire.

C’est ma faute s’il y a des plumes volantes icelle.

Tout en collant les plumettes au drap, elle continue conversation.

C’est donc bien des moines qui viennent d’arrivés.
Ils vont pouvoir s’occuper du

D’un geste de la tête, elle montre le lit ou repose le pauvre qui n’a pas survécu.

Parce qu’on ne va pas pouvoir le laisser là bien longtemps, hein.

Se laissant tomber sur les fesses elle regarde Marie.

Quand on n’est pas baptisée, est ce que l’on est bien accueillit dans l’autre monde ?

Revoilà la Rosy avec ses interrogations sur le baptême, qui trottent toujours dans sa tête depuis son cauchemar.

Messages : 360 Date d'inscription : 19/04/2011

Fouras était encore à décider ou il allait s' évanouir pour passer au statu de malade..... quand une jeune Dame se présenta, " bonjour moi c' est Rosy.
- Bien le bonjour Dame Rosy ... enchanté, Père Fouras, mes moines viennent pour vous aider dans les besognes demandant de la force, puis aussi, si besoin, pour donner les derniers sacrements..
Le père se demandait la raison de toute ces plumes sur elle... un sacrifice vaudou ou......ha peut être du poulet au repas...

La deuxième femme s' avança se présenter à son tour, Dame Marie de LaRose, Ha la cliente..heu enfin la demandeuse à Pascal qui valait d' être à EU.
- Ho le voyage ne fut pas pénible, bien que l' eau et moi nous préférons nous éviter..., je suis plus moine errant sur terre que sur mer.
Une herboriste, tient donc...le bon père ne détestait pas se soigner par les plantes.. Le bon Père commençait à repenser aux symptômes qu'il allait mimer, il allait valoir que cela soit crédible..devant une herboriste..

Mais elle proposa un instant de repos et à boire et à manger...
- Bah finalement,.... un instant de repos ne peut pas faire de mal...
Nous la suivions donc ........ prenant place, enfin les moines costaux en prenant pas mal.
Dame Rosy leur prodigua un petit casse croute,.... Gargantuesque.. Le père Fouras décida de repousser à plus tard sa maladie...
- Par Pascal !...... Dame vous avez les mots pour enlever toutes fatigues.
Mangeant, buvant, tapant sur les doigts des costaux quant ceux ci s' attardaient trop sur la terrine ou les chopines...
- Grumh , il éructa entre deux bouchées,........Je vous rejoints dés que nous avons fini,...heu pris suffisamment de repos.

Le ventre plein et de douces vapeurs au cerveau, il ne restait plus rien de l' encas, le bon Père tangua pour les deux premiers pas, avant d' assurer son cap vers ce qui devait être la grande salle après une bonne heure de repos....
- Voilà, nous sommes reposés.... Vous vouliez nous parler ?? enfin à me, moi.. ?

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La Marie se remet a grommeler de plus belle quand la Rosy lui pique le drap des mains et finalement s'assied en tailleur parterre, la jupe allégrement éparpillée autour d'elle cachant sous celle ci quelques plumes fort jolies d'ailleurs , elle en attrapa une pour chatouiller la brunette dans le cou avec, écoutant celle ci avec un petit sourire . Elle savait très bien se faire pardonner a sa manière la jeunette et Marie avait plus du tout envie de ronchonner mais plutôt de rire .

Oui, il est bien agréable d'avoir du renfort pour les tâches plus difficiles ... Bien que je ne m'attendais pas a tant de monde !

Et vous savez ma Rosy, je crois que le tout puissant a une place pour chacun d'entre nous même si l'on est point baptisés .

Dit-elle en riant doucement , pensant aux enjuponnés qui euh ... mangeait ... dans la tisanerie ,fallait les faire digérer tout cela et elle savait déjà comment la Marie .

En regardant la Rosy avec un rire retenu,les yeux pétillants de malice :

Oui , on va leur faire commencer par là en effet et ensuite ces Sieurs auront fort à faire au premier ...

La brunette repensa a tout ce qu'il fallait reconstruire à l'étage, murs, cloisons, portes, salle d'eau, une autre tisanerie ainsi qu'une autre salle de soins pour les cas plus délicats, voire pour les femmes. Finalement, ce ne serait pas plus mal si plus de place il y avait et un immense sourire lui éclaira le visage .

Vous savez ma jolie Rosy, je crains que le Père Fouras ne nous envoie en enfer avec ce que je vais lui demander ainsi qu'aux moines, mais autant tenter le coup ! Je suis sure que Sieur Wesley serait heureux de voir son chantier terminé !

Et justement, quand on parle du loup, il pointe le bout de sa queue ... euh de sa robe .

La Marie en pouffant au vu de l'état du Bon Père, se leva, ajusta sa jupe et alla vers lui se retenant d'éclater de rire. Elle savait son vin capiteux parfois, mais là, il avait bien joué son rôle on dirait . Ou serait-ce la douce chaleur de la tisanerie ? A méditer murement et sans rire .

Ravie de vous voir reposé mon Père dit-elle avec un trémolo de rire dans la voix .

Dites-moi... Seriez-vous d'attaque pour procéder aux derniers sacrements posthumes et un enterrement ? Ensuite, j'aurais moult a faire faire aux moines qui semblent bien plus forts que ma pauvre personne .

En le voyant pas trop sûr sur ses jambes, elle lui glissa un tabouret gentiment sous les fesses tout en regardant la Rosy essayant de ne toujours pas éclater de rire .

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Et de rire en essayant d’attraper la plume volante domptée qui lui chatouille le cou.
Pour sur la venue des géants est en soi une bonne chose, sauf une.
C’est qu’il va falloir les nourrir les armoires à glace, ses monstres là, ils ne se contenteront pas d’une miche et d’un morceau de fromage.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la brunette vient d’apprendre que le grand la haut, il ne fait pas trop de différence entre les baptisés et les non baptisés. La voila un brin soulagée la donzelle.
Soulagée aussi elle le sera quand la pauvre victime des pirates pourra reposer dans un autre endroit qu’ici. Pas qu’elle ait peur la brunette, mais elle se sentirait simplement mieux quand il aura disparu et ne lui rappellera plus le malheur, il y a assez de blessés pour lui rappeler a chaque instant.
Regard malicieux de la Marie, sourire qui nait aux commissures des lèvres de la brunette quand elle comprend se qu’elle va demander au vieillard barbu nommer Fouras.

Une entrée triomphante les dérange en pleine discussion, un Père semblant tituber, cherchant ses mots. Pour s’être restaurer, il s’est restaurer et pour bien tasser il a du bien arroser.
Hop un tabouret sous les fesses du barbu, rapide comme l’éclair la Marie, elle a bien raison, faudrait pas qu’il se blesse le Père, il est venu pour aider pas pour qu’on le soigne.
Scrutant l’homme et sa robe, Rosy se lève, emporte seau et drap dans la cuisine en retenant un éclat de rire.
Revenant avec un panier garnit et une carafe de vin, elle passe entre les lits et distribue nourriture et boisson aux hommes allongés.
Entre chaque sourire au malade ses prunelles se reposent immédiatement sur l’homme assit devant Marie.
Arrivée au lit près du couple, elle s’installe sur le bord. Le blessé allongé est délicatement redresser et appuyer sur le coussin. Rosy, lui donne a boire comme on le fait a un petit enfant, le verre près des lèvres, la main libre en dessous. Ben oui, l’homme à les deux bras bander, faut bien l’aider. Avouer elle a de la chance Rosy, hein ! Elle ne va rien perdre de la discussion avenir.

Bien doucement, voila, très bien.

Murmure t-elle au blessé.

Messages : 561 Date d'inscription : 23/06/2012 Ville : Paris

Après avoir discutée avec l'enfant, je demandais à voir Maire. On m'indiqua un lieu et on me dit d'attendre pour la voir. J'avais fait savoir que je devais parler avec elle de la petite Olympe. J'attendis patiemment qu'elle eut terminé ce qu'elle avait à faire pour pouvoir lui parler.

Messages : 360 Date d'inscription : 19/04/2011

Repus, ..et heu reposé,....le bon Père prit place sur le tabouret qui lui tendait les bras...
- Mais nous sommes là pour ça . Dites moi ou est le mort et de qui il s' agit....
Pour ce qui était de la mise en bière il avait son compte pour l'instant et creuser une fosse était plutôt dans les cordes des costaux moines...

Mais repensant aux propos tenus par la cliente, ..heu Dame Marie de LaRose, quand il arrivait ...
- Heu vous parliez d' enfer ?.... à quel sujet ?....
Pas qu' il craigne particulièrement cet endroit, mais le mot enfer pouvais couvrir bien des choses. Dernièrement il était revenu d' un voyage en Afrique, pays de la soif car vins et calva étaient strictement rationnés . Là oui cela avait été un enfer sur terre sableuse...

Un regard à l' autre jeune Dame, qui semblait rieuse...Le père se demanda si pendant l' encas il avait taché sa robe de bure.

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La Marie regardait Rosy faire avec un sourire de bienveillance.

Jamais , oh grand jamais elle n'aurait cru croiser la route d'une jeune femme aussi gentille et serviable . Elle était très utile en ces lieux, savait faire moult choses et se révélait indispensable . La brunette aimait sa manière de faire avec les patients, une douceur et une prévenance qui ne pouvait que leur faire du bien .

Tournant son regard rieur vers le Père Fouras qui lui parlait tout en profitant du tabouret gracieusement mis a sa disposition .

Oh oui, bien sur mon Père, je vais vous mener au défunt . Et quand à l'enfer dont je parlais, eh bien ... ce serait par rapport a certains travaux qui ne seraient pas de trop ... Mais sans aucun doute aiderait Sieur Wesley dans l'accomplissement de ce lieu .

Un léger chuchotement a son oreille de la part d'un môme qui les aidaient avec l'eau et le balai contre un peu de nourriture et voilà la Marie a nouveau en piste en souriant chaleureusement .

Pardon mon Père, on me réclame . Vous trouverez l'homme en question sur le troisième lit au fond à gauche . Merci de votre bonté !

Se dirigeant vers Dame de Benavente, elle lui sourit prenant la main de la jeune Olympe dans la sienne , en lui embrassant le front avec tendresse .

Me voici Dame a votre disposition . Voulez-vous que nous discutions dans le bureau ? Cela sera bien plus confortable et je dois voir Victoire .

D'un geste gracieux sans le savoir, la brune invita Anne-Marie à la suivre au lieu dit, entra et prit le nourrisson dans les bras qu'elle réclamait .

Messages : 561 Date d'inscription : 23/06/2012 Ville : Paris

Une fois que nous rentrâmes dans le bureau, je laissais Marie nourrir son enfant un instant. Puis je pris la parole:

Dame, avant de venir ici, j'ai parlé avec mon futur époux d'Olympe. Cette fillette ne m'est rien par le sang et je ne suis pas sa marraine. J'ai juste promis de lui porter secours si sa vie le recquérait. Firenze et moi avons décidé que nous ne pouvions prendre cet enfant chez nous. Nous avons déjà une famille avec cinq enfants de moins de cinq ans qui nous prennent un temps immense d'attention. Nous ne pouvons nous permettre de prendre soin d'elle. J'espère que vous comprenez cette décision. A présent, je crois que le mieux à faire pour cette enfant est de lui trouver un foyer convenable.

Je regardais Marie tranquillement. J'avais avancé assez d'arguments pour elle. J'attendais maintenant qu'elle prit la parole.

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Une gorgée puis l’autre, le verre est rempli à nouveau et les mêmes mouvements sont prodigués afin que le blessé puisse se désaltérer.
Quoi que le vin ne désaltère pas vraiment, mais c’est bon pour le sang.
La brunette ne veut rien rater de la demande que va formuler Marie a Fouras.
Attentive a ce quelle fait quand même, Rosy ne cesse d’épier le couple improvisé.
Bien il a assez bu, parce que faut rester réaliste quand même, un homme qui ne sait pas se servir de ses mains pour boire, ben il ne sait pas se servir de ses mains pour évacuer ce qu’il a bu.
Rosy n’a vraiment pas envie de devoir l’aider dans cette tache, ni de changer les draps si il n’y est pas arrivé tout seul.
Après avoir aidé l’homme à se rallonger, elle le borde et lui murmure.

Si vous devez, euhhhh, uriné, appeler le bon père Furras, il se fera un plaisir de vous aider.

Après un sourire bienveillant, la donzelle emporte le panier et la carafe.
Elle regarde Marie partir vers le bureau avec la dame venue voir Olympe
Arrivant près de l’homme en robe assit, qui est seul maintenant.

Vraiment mon Père, vous arriver au bon moment. Le défunt est là.

Elle lui montre du doigt, ce n’est pas bien de montrer du doigt, je sais, je sais…
Avant de prendre la direction de la cuisine, pour surveiller les déplumés qui mijotent.

Messages : 360 Date d'inscription : 19/04/2011

- Bah .....heu..... les moines présents ont besoin d' exercices...Mais commençons par le plus pressé...
Le père assigna deux volontaires d' offices...
- Vous deux allez creuser une tombe,..... les autres aidaient les Dames. Ha heu vous ne vous occupez que des malades hommes....

Puis Fouras alla voir le mort, empaqueter dans un drap... vu l' odeur il ne devait pas remonter le moral de ses voisins de lit.....il était temps de le mettre en terre avant que il germe. En plus on ne savait même pas si il était Pascalien.

Mais à la guerre comme à la guerre, on donne les derniers sacrements et le patron triera devant sa porte...Puis on était pas obligé d' être Pascalien pour avoir eu une vie digne et sans reproche. Le bon Père se signa. Bon il fallait qu' il se rappelle les paroles....

Ton visage, nous l’aimions ! on t’y voyait en entier.
Harff peut être pas le bon choix de texte, vu que l' on ne voyait plus son visage...
Il était la fenêtre qui ouvrait sur ta lumière
Il était la porte qui nous invitait chez toi !
En parlant de ça, il vaudrait mieux le mettre dans le cercueil une fois dehors, pas sur que il passe par la porte..
Ton visage d’amour : le voir nous suffisait.
Nous étions sûrs de ta tendresse et de l’offrande que tu faisais de toi,
simplement, sans rien dire, pour nous donner du bonheur chaque jour.
bah si cela se trouve il était moche...
Ton visage de sourire éclairé d’une joie qui nous entraînait dans son soleil.
Ton visage de tempête lorsqu’en toi, comme en tout être,
s’affrontaient le désir de te dépasser et l’envie de te laisser aller.
Ha ben là il pouvait plus se laisser aller bien loin...
Ton visage de silence avec ses secrets à chercher, comme un trésor réservé à ceux qu’on aime.
Devant ton visage de maladie, nous étions démunis comme devant tous les visages de souffrance
obstinément accrochés à l’espoir, mais sans relâche nous te donnions notre fidèle amour pour te soutenir et te préparer au difficile passage.
Bon pour le passage c' était décidé, on le portait dans son draps jusque au cercueil, et de là on le mettait en terre...
Nous aimions ton visage devant nous ton visage
pour toujours à l’image et à la ressemblance de Dieu !
Curieux, le bon Père aurait bien écarté un peu le draps pour voir la tête.
Maintenant, il disparaît, ton visage!
il échappe à nos yeux et à nos mains
pour s’inscrire, invisible mais présent, dans notre cœur.
Là cela allait être dure, le bon père n' ayant jamais vu son visage. Bon manquerait plus que les moines l' échappent en le portant..
Entre nous il y aura plus de face à face jusqu’au jour où nous retrouvant tous sur l’autre rive,
nos visages seront transfigurés dans la face de Dieu.

A Dieu, ton visage C’est vers Dieu que désormais il sera tourné
En sa présence il trouve sa définitive beauté !

Bon ça c' était fait....
- Vous deux , portez le mort a son cercueil puis à sa dernière demeure.

Bon c' était pas tout ça... a qu' elle heure ils mangeaient ici..

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Dans le bureau , Marie écoutait Dame de Benevente lui exposer le cas de la jeune Olympe , soupira et berça Victoire un moment avant de prendre la parole d'une voix calme .

Dame, si je puis me permettre, je désirerais que cette jeune fille soit envoyée chez les sœurs qui m'ont éduquée à la mort de mes parents . Elle y sera bien, nous pourrons avoir de ses nouvelles et si vous le souhaitez, je pourrais lui rendre visite .

En levant son regard sombre vers Anne-Marie, Marie lui sourit .

Olympe est une jeune fille courageuse et volontaire, je pense qu'une bonne éducation lui sera favorable . Pardon, mais je dois retourner dans la salle Dame, je vous laisse retrouver votre chemin ?

Prenant Victoire avec elle, notre brunette se lève, sourit à la visiteuse et sort de la pièce avec son chargement précieux entre les bras . Chargement qui faisait des bruits incongrus et qui semblait apprécier l'effet apaisant que cela avait sur son petit ventre .

Arrivée vers le lit du défunt, Marie écouta le Père Fouras engrener les mots qui semblaient un peu cherchés parfois, mais qui finalement avaient pas mal de bon sens . Quoique elle se le demandait la Marie d'où lui venait son inspiration au bon Père qu'elle regardait avec de grands yeux en se demandant a quoi il pensait en citant la " prière " .

Retrouvant un regard a peu près normal, elle se mit un peu à l'écart pour laisser passer les armoires normandes qui servaient de moines et c'est a ce moment que Victoire laissa échapper une éructation digne d'un de ces grands gaillards .

La Marie la regarda surprise :

Eh ben, dis donc toi, aussi petite et autant de bruit ?

et la brunette de rigoler en lui faisant de petits chatouilles avec les lèvres sur les bras .

Messages : 2285 Date d'inscription : 28/04/2011

Un pigeon survola le dispensaire de la ville, portant un message de la part de Cara pour, Marie.

Citation :: Maman

J’espère qu'au dispensaire tout se passe bien, je te rejoint très bientôt dés que je peux, j'ai des gardes à n'en plus finir pendant les journées et, je rattrape mes journées en dormant la nuit. Comment tu te porte? Ta grossesse ça va? S'il y a le moindre soucis, envoi Rack pour me prévenir s'il te plait. Est ce que quelqu'un est venu pour le corps de l'homme? Le pauvre, on avait passer du temps à le soigner, je pensais qu'il allait vivre plus longtemps. Rosy et Victoire vont bien?

Prend soin de toi maman, je viens dés que je peux. Je t'embrasse très fort.

Ta fille, Cara.

Messages : 561 Date d'inscription : 23/06/2012 Ville : Paris

Je l'écoutais attentivement puis lui répondis:

Faites ce qu'il vous plaira. Qu'elle est accès à une éducation ou non m'importe peu ce qui compte c'est qu'elle puisse vivre. C'est une très belle petite fille et j'espère qu'elle ne gaspillera pas sa beauté pour rien.

Je me levais dès qu'elle me dit devoir prendre congé.

Je vous remercie de tous les bon soins que vous prodiguer à cette enfant. Je ne vous retiendrais pas, madame.

Je m'inclinais légèrement et sortit avant elle. Je pouvais retourner chez moi, le cœur léger.

Messages : 15 Date d'inscription : 23/02/2013

La dame d'Albe était partie. Des hommes allèrent vers un lit...A quoi tout cela rime? Je ne sais pas, je ne sais pas du tout.

La fillette regarda autour d'elle et fit un signe à Marie de venir.

La dame d'Albe a dit que "nous devions ne plus nous revoir"? Pourquoi? Je sais pas. Je sais pas. Qu'est-ce que j'ai fait? Qu'est-ce qu'on va faire de moi? Peut-être que Marie le sait. J'espère car je voudrais savoir ce qu'y se passe. Ah enfin la voilà!

Qu'est-ce qu'elle vous a dit, dame d'Albe? Pourquoi elle veut plus me voir? J'ai fait quelques choses de mal?

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Rosy après avoir ranger le panier et la carafe, tournicote dans la grosse marmite, un bon fumet s’en dégage, c’est qu’ils vont se régaler…
Après s’être servi un verre de vin elle se pose contre le chambranle de la porte entre la cuisine et la salle.
Buvant le breuvage à petite gorgée, le regard plissée et l’oreille en alerte, la jeunette regarde le barbu et écoute la prière.
Vous savez quoi ? Elle n’a rien comprit.
Mais elle est vraiment soulagée quand elle voit les armoires à glace emporter le corps du défunt.
Rosy fini son verre d’une traite, le pose et rejoint le Père et Marie. Arriver à leur hauteur elle entend le son émis par Victoire.
Les yeux qui s’écarquillent en regardant la petite chose dans les bras de Marie.
Les bébés sont de petits êtres bizarre, mais tellement attendrissant se dit elle.

Ben dites donc, c’est qu’elle peut en émettre de ses sons la petite merveille.

Regardant le Barbu et sa barbe.

Merci mon père, jolie cérémonie.

Sans plus attendre, Rosy se charge de débarrasser le lit des draps et les emporte pour les bruler.
Passant près du lit ou est installée Olympe, elle lui fait un joli sourire. Dès qu’elle aura quelques minutes, elle viendra papoter avec la fillette se promit elle.

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Marie regardait Rosy pendant qu'elle parlait de Victoire et se mit a rire franchement avant de lui mettre " la petite merveille " dans les bras .

Voilà Victoire, tu va jouer avec les cheveux de Tante Rosy pendant que Tante Marie va parler et soigner Olympe d'accord ?

Faisant un clin d’œil a sa complice brune avec un léger rire , Marie se dirigea vers le lit de la jeune Olympe avec un broc d'eau tiède, différents baumes , des bols ainsi que des lanières de tissu de lin.

Voilà ma douce petite je suis là .

Citation :: Qu'est-ce qu'elle vous a dit, dame d'Albe? Pourquoi elle veut plus me voir? J'ai fait quelques choses de mal?

La Marie lui sourit tout en prenant un de ses petits pieds sur ses genoux pour le nettoyer .

Non ma douce, je te rassure, tu n'as rien fait de mal ... C'est juste que Dame D'Albe ... euh ...

Comment expliquer a une enfant de son âge que le mari de cette Dame avait fauté avec sa mère ... Le cerveau de la brunette se mit en branle rapidement et elle trouva .

Disons que pour le moment, cette Dame n'a hélas que trop d'enfants a s'occuper et ne peut, malgré sa bonne volonté , s'occuper de toi .

Elle dit cela tranquillement tout en enlevant les bandages sans que la petite ne bouge . Prenant un pot de miel, elle le mélangea avec du bouillon - blanc et de l'avoine grossièrement moulu bouilli avec du lait .

Je me demande si tu serais d'accord d'aller chez les sœurs qui m'ont élevée ...

Avant de tartiner généreusement le pied , les yeux sombre et pétillants se posèrent sur la petite et vit la moue réprobatrice qu'elle arborait . Tiens, elle savait bouder un peu Olympe ! En souriant à la môme :

Oh... vu cette jolie moue, je crois que l'idée n'est point bonne ...

Pendant qu'elle s'appliquait a tartiner sans en mettre partout :

Et que dirais-tu d'habiter avec mon époux et moi ? Tu pourrais apprendre les plantes si cela te fait envie , ainsi que lire, écrire et d'autres choses comme pêcher , monter a cheval...

Elle releva la tête , posant un morceau de tissu de lin sur le cataplasme et la regarda en souriant espérant que la petite dirait oui a son idée .

Messages : 15 Date d'inscription : 23/02/2013

Non pas les bonnes sœurs! Ah...Autre chose? Vivre avec elle? Au moins c'est pas les bonnes sœurs et elle est gentille. Et puis j'apprendrais plein de chose

La fillette lui sourit.

Je veux bien vivre avec vous! Vous savez, je sais déjà faire des lettres.

La fillette la regarda fièrement en relevant le menton.

Chouette alors! Et puis elle est au moins elle est gentille.

Elle pivota et alla vers Marie avant de l'entourer, autant qu'il se peut, de ses bras.

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Marie fut un peu surprise de la réaction d'Olympe mais en même temps ravie .

Elle l'entoura chaleureusement de ses bras et la berça un peu contre elle .

Tu verras, tu seras bien, jolie petite Olympe . et je te félicite de savoir faire les lettres , ce n'est pas donné a tout le monde !

Fit-elle en riant doucement .

La Marie s'attachait a ce petit bout de bonne femme à la chevelure aussi vive que les flammes dansantes de son âtre .

Et si nous fêtions cela comme il se doit Damoiselle Olympe ?

La Marie la regarda avec des yeux remplis de tendresse et de malice tout en fourrageant dans la poche de son tablier pour en sortir un petit baluchon .

Ceci est pour les grands jours ... Veux-tu un bonbon à la pomme ma jolie ? C'est moi qui les fait .

La brunette défit le mince cordon de cuir et laissa s'ouvrir le tissu sur la paume de sa main avant de lui tendre en souriant .

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Comment une brunette vaque à ses occupations avec un bébé encombrant mais charmant.
Il suffit d’un bon drap de coton bien tissé. On en fait une écharpe lâche mais bien ajuster et bien noué.
On glisse le bébé dedans, il pendouille et se laisse bercé, mais on a les mains libre pour bosser.
Nous avons donc Rosy qui a investi la cuisine et tournicote dans la grande marmite.
Les bols sont remplis des faisans mijotés à point et les allées et venues vers la grande salle commence.
Accompagner de Victoire tirant sur une mèche brune qui s’est échappée de ses cheveux noués et qui semble devoir tirer de plus en plus fort, alors qu’elle tente de ne pas renverser les pitances.
Les rations sont distribuées aux blessés, le calme a envahi la grande pièce, chacun mange et aucun ne semble se plaindre du menu.
Enchantée et souriante la donzelle, elle rejoint Marie et Olympe avec un plateau garni de bols fumant qu’elle dépose sur le bord du lit avant de se laisser choir en soupirant.
Elle regarde le bonbon dans la main de Marie tout en dégageant Victoire du porte bébé version XVII et tentant de dégager la mèche que la princesse tien fermement entre ses petits doigts.

Hummmm il a l’air bon celui là, mais ce n’est pas l’heure du dessert.
Mais celui du repas.

Dit-elle en riant et montrant les bols.

Comment faire lâcher un nourrisson se qu’il tient, on le chatouilllllleeeeeeee.
Et ca marche, la petite rit et lâche enfin sa prise.

Rosy libérée, regarde Olympe en souriant.

Moi c’est Rosy.
Si tu ne manges pas tout, le bonbon sera pour moi.

Messages : 15 Date d'inscription : 23/02/2013

Bonjour Rosy et merci. Merci Marie.

Me chiper mon bonbon! Et puis quoi encore! Miam! En plus il est bon! Comme le bol! Oh comme elle est gentille. Elle est joli la Rosy!

La fillette bisa ( ) Marie et sourit à Rosy. Elle bâilla doucement et s'endormit rapidement sans avoir bougé. Elle s'allongea juste inconsiemment et s'endormit.

Messages : 2285 Date d'inscription : 28/04/2011

[Dans la nuit du 10 au 11]

Arrivant au dispensaire, ouvrant la porte, Cara voyait qu'il n'y avait pas d'autres blessés, c'était déjà cela mais, ou était sa mère? Essayant de la trouvée, elle voyait qu'il y avait une petite fille. Que faisait elle ici? Espérant qu'elle n'avait rien, elle était avec Rosy. Lui faisant une bise et, saluant la fillette, elle leur sourit.

Me revoilà Rosy, tout va bien? Qui est cette petite?

Regardant la salle.

Où est marie? Est ce que tu la vue?

Trop de questions d'un coup peut être? Oui, mais Cara était inquiète.

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