[RP] Dispensaire de la Ville

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Marie avait trouvé ingénieux le système de porte bébé a Rosy et se disait que cela était a garder dans un coin de sa mémoire pour son futur enfant. elle y pensa tendrement en se passant la main sur le ventre qui s'arrondissait doucement . .

Petite Olympe avant mangé telle une grande puis s'était endormie en sécurité , Marie lui posa une bise douce sur le front avec un sourire tout en la couvrant .

Maintenant que les hommes étaient calmes, la brunette allait pouvoir se mettre à la difficile tâche de consigner le nom, grade et genres de blessures ou lésions subies.

Pour cela elle s'enferma au calme dans le bureau mis a disposition, prit une plume , un feuille et commença a écrire en réfléchissant . La plume passa entre ses dents un mauvais quart d'heure tellement elle l'avait mâchouillée qu'elle était bonne a jeter .

C'est en soupirant et en s'étirant copieusement que la Marie sortit enfin de la pièce une bonne heure après pour se trouver en face d'une Cara inquiète au possible, bombardant littéralement la pauvre Rosy de questions ,c'est en riant doucement qu'elle s'adressa a la jeune blonde .

Bonsoir ma fille, je te rassure, je vais bien . J'étais simplement fort occupée . Pardonne-moi de ne point avoir répondu a ton message ma douce, tu as du te faire moult souci .

La brunette serra Cara dans ses bras avec affection, ravie de la voir là .

Je vais pouvoir me reposer un instant ... Peux-tu prendre le relais ma Cara ? Tout le monde dort et il n'y a point grand chose a faire en fait pour le moment .

Tout en parlant avec sa délicieuse fille, discrètement, elle desserrait les rubans de son corsage qui commençait a la serrer drôlement . Un petit soupir de soulagement lui échappa quand celui-ci se défit .

Eh bien, je crois que je vais devoir changer de robe et abandonner les corsages pour le moment !

Dit-elle en riant , les yeux pétillants tout en regardant Rosy et Cara .

Messages : 23 Date d'inscription : 12/01/2011

Au petit matin, le vieux Thornton, enfin sorti de sa bicoque, était descendu en ville. Il y avait fort longtemps qu'il n'était plus venu à Eu. Désormais, il vivait tel un ermite avec ses animaux. Justement, depuis quelques jours, un de ses cochons était malade. La pauvre bête tremblait de tout son corps et le vieux grigou n'avait aucune confiance envers les médecins des animaux. On lui avait parlé d'un endroit où quiconque y était soigné en ressortait gaillard comme pas deux. Il arriva donc devant la bâtisse et s'exclama à grands cris :

Hola ! C'estoit moué l'vieux Thornton !

Personne ne sortit immédiatement et impatient comme un jeune damoiseau, le vieillard beugla encore plus fort

C'estoit por ma bestiasse ! L'estoit mal y tremblass' tout' d'sa carcass' ! Ayuda moué ! Hola d'la baraqu' ! Yavoit quéqu'un d'vivant por icy ?

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La Marie en entendant tonner une voix bien sonnante de par deux fois se dépêcha d'aller voir de quoi il retournait et se trouva nez a nez avec un drôle de personnage .

Pas de prime jeunesse, fagoté comme l'as de pique et avec une gouaille a vous faire tomber les murs . Néanmoins, la brunette ne put s'empêcher de lui sourire avec chaleur . Elle avait reconnu le bonhomme, le vieux Thornton qu'elle avait croisée rapidement une fois ou deux dans la ville a de rares, mais très rares occasions .

Bien le bonjour Père Thornton, que se passe t'il donc ? C'est vous qui êtes malade ?

Son regard sombre mais toujours pétillant le parcourut rapidement pour voir si le bonhomme n'avait rien .

Le temps que ce qu'il avait dit lui arriva au cerveau à la Marie , elle se mit a rire de bon cœur .

Ah ben non, vous semblez bien gaillard ! Une de vos bêtes vous dites ? Et elle a quoi a part la tremblotte ?

Décidément, la brunette avait du mal a percuter ces jours . Lui fallait du temps pour comprendre mais on y arrivait finalement .

Messages : 23 Date d'inscription : 12/01/2011

Enfin une personne arrivait, une femme devina le vieux. Il plissa les yeux pour entrevoir la personne qui lui répondait.

Ah enfin vous estoit la M'dam'... M'dam'... Moué j'estoit v'nu voir si vous pouvassiez ayuda ma bestiasse. Lestoit mal despuis jour' et nuit'. C'te cochonaill' a sur'men du gravoter quéqu' choz d'moisi. Jestoit à la vign', je m'estoit pas oscupat' d'la bestias' d'puis plusieu' jour'. J'leur avoisse just' j'ter quéqu' grapp' aprè qu' j'avoisse fa l'vin. Ah Saint' Mèr', si vous pouvassiez ayuda me, l'vieux y vou' s'ra r'connaissant tout' l'rest' d'sa pauv' vie. Jestoit poas ben rich' moué ma mes bestiol' j'en avoit b'soin.

Thornton, en plus d'être vieux était riche mais comme tout bon vieux, il planquait son magot quelque part dans sa propriété. Riche et radin tel étaient ses caractéritiques. Il discernait mieux Marie et lui fit un large sourire édenté. Il ajouta :

C'estoit simpl' pou' toué d'comprendr' c'qu'el' a ma cochonaill' ?

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La Marie écoutait avec attention les explications on ne peut plus claires du Père Thornton , jouant avec un coin de son tablier .

Donc, votre cochon a du manger quelque chose de moisi c'est ça ?

Elle se gratta la tête pensivement le nez vers les étoiles . Et boudiou, mais ça se soignait comment un cochon ? La voilà qui tentait de faire aller son cerveau surmené pour se rappeler ce que son Père et les paysans de son enfance lui avaient dit ...

Euh ... Attendez, cela fait plusieurs jours que vous ne vous en êtes pas occupé , juste mis des grappes de raisin quand vous faites le vin ... D'accord ...

Elle se souvenait vaguement d'un traitement a base d'argile ... mais comment donner ça a un cochon ?

Et la bestiasse a la fièvre ? Elle pète ? A part trembler elle a quoi ?

Là, la Marie essayait de gagner juste un peu de temps , histoire de fouiller encore un chouilla dans ses souvenirs .

Messages : 23 Date d'inscription : 12/01/2011

L'ancêtre éclata de rire aux mots de Marie. Le pauvre vieux s'en fendait la poire quitte à réveiller les macchabées du coin.

Hahahaha ! Hohoho ! Huhuhu ! Hihihi ! Thornton en pleurait de rire Ma pauvr' damoisell' cestoit sur qu' dla' cochonaille qu' sentoit poas ben. J'les avoit point fa sorti' d'hors alor' l'bouzin sestoit mis en un gro' tas. Pis m'dam' j'pouvasse vous dir' qu'un' troupass' d'ces bestiol' qu'sentoit poas la ros'.

Ses rictus cessèrent et il se mit à réfléchir :

Hum, la fièvr' vous dissates ? Moué, j'savoit poas com' voi' si cet' bestiol' en a ou poas ! Moué j'pouvasses vous dir' qu' mon bestiau il estoit tout tremblat' et qu'estoit titubant'. L'avoit vr'ment du boustifaill' qué qu' chos' d' poas bon ! R'gardez don' dam'zoille !

Thornton donna un coup de canne sur le postérieur de son animal. La pauvre bête marcha un peu, tituba sur quelques pas puis s'écroula sur le flanc. Prenant comme témoin Marie, le vieux en remit une couche espérant être pris en pitié par la dame qui aide tant les autres.

Hum, m'voyez... Un' ben bell' saloperi' !

Messages : 2285 Date d'inscription : 28/04/2011

Se tournant, Cara vit sa mère arriver. Soupirant de soulagement, elle allait bien, cela la rassurait un peu. Il est vrai que sa fille était inquiète de ne pas avoir eu de nouvelles mais, la serrant dans ses bras, souriant, elle était contente de voir sa mère. La regardant, l'écoutant.

Oui maman, ne t'inquiète pas, je me charge de tout.

La laissant se reposer un peu, la voyant défaire ses noeuds de sa robe, elle se demandait ce qu'elle faisait. Riant avec elle, il est vrai que dans peu de temps, ses robes laisseront places à des vêtements plus ample pour, son ventre qui va devenir aussi rond qu'un ballon. Regardant les blessés, tout le monde dormait, c'était calme et, ce calme fut rapidement interrompu par un homme qui entra et, qui parlait une drôle de langue. Qu'est ce que c'était que ce charabia?

Regardant sa mère, elle avait l'air d'avoir compris et, traduisait ce qu'il disait. Mais, comment comprenait elle ses dires? Grimaçant, levant les sourcils, elle rit à ce langage qu'elle, ne comprenait pas vraiment pas.

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La Marie aurait ri avec Cara si la situation du cochon ne la préoccupait pas tant . Mais un sourire vint tout de même lui éclairer le visage .

Eh oui, elle avait une idée dans la tête notre Marie et pas la moindre !

Bon, Cara, va me chercher des brocs d'eau tiède ... Moi je prépare l'argile et le carvi !

Elle se précipita sur son mortier, ouvrit la bourse où se trouvait l'argile en vrac, en mit une bonne quantité dans le dicte mortier et commença a le pilonner avec vigueur .

Une bonne poignée de carvi l'y rejoignit subissant le même sort . La brunette y mit dans un grand bol, ajouta de l'eau tiède et mélangea avec application avant de revenir s'agenouiller vers le porc .

Bon écoute -moi joli cochon, il va falloir que tu m'aides hein . Il faut que je te fasse avaler ceci d'accord ? C'est peut-être pas très bon, mais tu iras mieux après .

Et la Marie de lui attraper le groin et de lui enfourner une poignée de la préparation dans la gueule . Elle lui ferma la bouche et le força a avaler en massant le cou .

Et allez, on recommence et tout le bol y passe ... La brunette recouverte d'argile autant que le cochon .

Cara ? je peux avoir l'eau s'il te plaît ?

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Les nuits ressemblent aux journées, point le temps de se reposer bien longtemps.
La petite dormait maintenant à point fermé.
Les blessés pour certain ronflaient allégrement.
Le père et ses acolytes avaient investi l’étage et comme aucun bruit n’arrivait jusqu'à elle, Rosy se dit qu’ils devaient aussi se reposé.
Rosy devenait une championne dans, je m’occupe d’un bébé. Victoire avaient prit sa dernière tétée de la journée, la brunette l’avait changée, les fesses roses étaient bien emballées et sèches.
Le temps à Rosy de commencer la vaisselle, la petite Victoire dormait comme un bébé, logique me direz vous. un bébé ça dort comme un bébé. Ben oui !
C'est à ce moment là, que Cara fit son entrée. Ah ce qu’elle est contente de la revoir entière, elle aurait bien sauté dessus pour la serrer dans ses bras.
Pas le temps de lui répondre que Marie sort du bureau, jouant avec l’essuie de vaisselle (j’ai un doute je ne pense pas qu’on le nomme ainsi en France, mais bon tant pis, je suppose que vous m’avez comprit^^) elle écoute et regarde Marie desserrer son corsage.
Fronçant les sourcils la donzelle se dit qu’elle doit faire des rations plus petites, sinon faudra mettre Marie au régime.
La vaisselle est finie, tout est rangé. Cara passe entre les lits alignés, Marie se repose enfin…

Posée devant la fenêtre, elle regarde le ciel s’éclaircir à l’horizon quand son attention est attirée par une voix grave qui s’élève a l’entrée.
Intriguée la donzelle, d’autre blessé peut être ?
Elle s’élance hors de la cuisine, se fait une jolie glissade a travers la grande salle calme et s’arrête juste a temps au coté de Cara.
La vision est étonnante, le vieux parle dans un charabia qu’elle ne comprend pas et est accompagner d’un cochon titubant.
Elle a bien du mal a retenir un éclat de rire a la vue de l’animal qui s’écroule sur le flan.
Marie s’occupe du cochon, qu’elle courage d’ailleurs, parce que ses bêtes là ce n’est pas commode, ça te bouffe un gosse en moins de deux quand sa a faim, m'enfin l'animal de compagnie du vieux ne semble pas bien agressif dans l’état ou il est.
Ses lèvres s’approche de l’oreille de la blonde et lui glisse.

Mais il est bourré comme un cochon, son porc.

Pour sur elle a du mal a tenir son sérieux et se cache derrière Cara pour rire.

Messages : 23 Date d'inscription : 12/01/2011

Voilà qu'une autre personne approchait. Thornton était content. Il était sur que l'histoire de son cochon allait faire le tour du coin. Enfin un peu de gloire qui rejaillirait sur lui... Son optimisme s'éteignit aussi vite qu'il était apparu. Marie faisait avaler une drôle de mixture brunâtre à sa bestiole. Et vu l'odeur que ça avait, il était sur que c'était peu ragoutant. On aurait dit l'odeur de la cuisine de feu Raymonde, sa femme. L'ancien eut un haut le cœur et réprima un rot.

Hola ! Hola ! Qu'estoit qu' tu lui donnass' à ma bestiass' ? Tavasse trouvat' ce qu'ell' avoit ?

Son regard allait de Marie à sa bête. Il observait l'état de son cochon et même temps les mimiques du visage de la soigneuse. Il était si concentré dans sa tâche qu'il n'avait même pas remarquer Rosy. Il faut dire aussi qu'elle était assez discrète. Il fixa Marie et lui lança :

Tuass' poas ma bestiass' hein ? J'en avoit b'soin moué ! J'va sur'ment l' men' à l'bouch'rie !

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La Marie se redressa de toute sa petite taille, se campa devant l'ancêtre avec un petit sourire moqueur .

Dites grand-père , si vous voulez que votre bestiasse arrive à la boucherie en bon état , faudra d'abord la soigner ! et ça, ça devrait faire l'affaire . C'est de l'argile mélangé a du carvi , pas bon mais efficace ! Y'a plus qu'a attendre un peu .

La Marie en fait en menait pas large, se tournant un peu , elle vit une Cara et une Rosy hilares qui la regardaient faire . Elle leur fit un petit clin d’œil discret, leur fit signe de regarder ce qui allait se passer et se rangea un peu sur le côté .

Tout a coup , le porc se mit a roter, a péter ( et je vous assure qu'un porc qui pète,ça sent pas la rose , si si croyez-moi ^^) a tout va et commence a se redresser jusqu’à se mettre debout les fesses dirigées vers son propriétaire .

Sans qu'elle s'attende a ce qui allait suivre , dans un majestueux effort, la bestiole expulse par l'arrière ce qui le dérangeait et tout cela finit en tas dégoulinant sur les pantalons et les souliers du vieux .

La Marie ne put s'empêcher cette fois d'éclater de rire tellement la bête avait l'air soulagée, on aurait pu croire que le cochon souriait du tour joué au Père Thornton .

Messages : 15 Date d'inscription : 23/02/2013

Olympe ne dormit pas longtemps.

C'est quoi ces cris! Tient Rosy et Marie sont plus là.

La fillette s'assit et tendit l'oreille.

Pourquoi elles sont pas là? Tient une drôle d'odeur...Pouah! Mais ça sent mauvais!

C'est quoi cet odeur

Un cochon qu'a péter faut croire.

Et bien ça sent pas du tout bon! Pouaaaaaaaaaaah!

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Par Pascal, mais qu’est ce qui raconte l’édenté, elle n’en pige pas un mot la brunette.
Rosy observe Marie, le clin d’œil éveille la jolie qui porte son attention sur le porc qui semble reprendre vigueur en émettant des sons on ne peu plus explicatif sur le mal qui le rongeait.
La bestiole maintenant debout évacue le trop plein sur le pantalon du vieux.
Elle n’y tient plus la brunette et s’en cours vers la salle en riant aux éclats.
Se tenant le ventre qui lui fait mal de rire, elle remarque Qu’Olympe est éveillée.
Rosy se dirige vers elle en essayant de reprendre son sérieux.

Tu ne dors plus ma belle ?
Viens avec moi, nous avons de la visite, ca vaut la peine d'être vu.

C’est reparti pour rire de bon cœur, en soulevant la petite dans ses bras et la menant vers la porte.

Tu vois, Marie a soigné le cochon du monsieur, il devait avoir fort mal au ventre.

Messages : 23 Date d'inscription : 12/01/2011

Le croulant leva les épaules, ce n'était pas la première fois qu'il refilait de la viande malade. Et bon, tremblante ou pas, la carcasse lui était toujours payée par les artisans. Une bête malade dans un troupeau ça passait mais un troupeau malade ça sentait pas bon pour les affaires de Thornton. Le cochon avala la mixture. Le vieux l'observa et rien ne se passa. Il dit alors à Marie :

Et beuw ! J'esperasses qu' cet' gruade ma'chera fillet' !

Il avait à peine fini de parler que son animal se vida les entrailles sur les sabots et les braies du vieux. Ses yeux s’écarquillèrent et le vieux lança des pelletés de jurons à la nuit.

Vin di diou di vin di diou d'bestiass' ! V'la t'y poas qu' m'chiass' d'ssus ! Sal' bestiass' ! Ah t'va vouèr' toué quan' l'bouch' va t' charcut' l'bidon ! Ah vin di dious ! Salop'rie d'bestiass' ! Ah noun di diou !

Il se tourna vers Marie et s'exclama :

C'estoit d'vot' faut' m'dam' ! Vous savossiez qu'cet' bestiass' alla m'caquer d'ssus ! Fallass' m'lav' mes braies maint'nan' !

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Marie fit une bise sur le bout du nez a Olympe quand elle la vit dans les bras de Rosy et sourit et lui chuchota à l'oreille de la petite rousse :

On dirait que le bruit t'a réveillé ma douce , regarde, on va rire un peu .

Et pas plus tard que quelques secondes après le porc se concentrant, plissant des yeux , du groin , tortillant du popotin se soulagea .

Ouh la colère du vieux ! Monumentale ! La Marie se retrouva assise, a rire comme une gamine devant un joli spectacle de marionnettes . et il gesticulait, ronchonnait, jurait . Ah oui, ça vallait le coup d’œil !

Il lui dit qu'il fallait lui laver les pantalons , mais pas de soucis .

La brunette se leva , s'approcha du vieux, lui souriant et lui dit sans perdre son sang froid d'un ton léger :

Eh ben, si vous voulez que la fillette lave les pantalons, faudrait voir de lui les donner là de suite sinon la fillette aura pas le temps parce que la fillette a des soins a prodiguer !

Fillette, fillette, elle allait lui en donner de la fillette au vieux , non mais !
Et puis, vouliez que la bestiasse soit soignée ? Elle l'est ! si vous la voulez plus, je la prend en paiement pour le dérangement et les soins tiens !

Tss, fallait jamais, jamais traîter la Marie de fillette, ça vous la foutait dans une de ces rognes , je vous dis que ça !

Messages : 15 Date d'inscription : 23/02/2013

Rosy porta la fillette à l'extérieur et Marie lui fit une bise.

Oh! Un cochon. Il est pas beau celui là. Mais...

Olympe rit de bon cœur.

On dirait qu'il rigole le cochon...c'est marrant! Oh et puis il est beau le vieux...Par contre ça sent vraiment pas bon...pouaaaaaaah!

S'ensuivit une dispute entre le vieux et Marie. La fillette alors cessa de rire et regarda le vieux et Marie.

Messages : 2285 Date d'inscription : 28/04/2011

Ne comprenant toujours rien au langage de l'homme, essayant de comprendre ce qu'il disait, elle était concentrée à chercher la traduction de ses dires qu'elle, sursauta lorsque sa mère lui dit d'aller chercher de l'eau et, qu'elle préparait l'argile? Mais qu'est ce qu'elle allait faire avec cela? Curieuse, elle chercha des, brocs d'eau et, revenant, elle ouvrit de grands yeux. Mais qu'est ce que sa mère faisait à ce pauvre cochon?

Restant surprise, elle apporta l'eau à sa mère. Regardant Rosy, riant avec elle, elle ne savait pas si ce cochon était bourré mais, elle n'avait pas jamais vu sa mère faire ce genre de choses. Regardant Marie, le cochon se mit soudainement à, dégazer et, roter. Mais qu'est ce que c'était que ce cochon? Riant à en avoir mal au ventre, Rosy et sa mère étaient, parties dans un fou rire aussi.

Regardant sa mère, elle avait l'air soudainement énervée que le monsieur l'appelle fillette et, ses pantalons, il était assez grand pour les laver lui même. Se dirigeant vers sa mère, elle la prise dans ses bras.

Calme toi maman.

Se tournant vers le monsieur.

Ma mère a soigner votre bête alors, vos "braies" comme vous dites, vous pouvez pas le faire? C'est déjà pas mal que votre cochon soit guéri non?

On embêtait pas sa mère, elle aimait pas la voir énervée.

Messages : 23 Date d'inscription : 12/01/2011

Sur proposition de Marie, le vieux ne se dégonfla pas. Il déboucla sa ceinture et ses braies tombèrent sur le sol. Thornton ne portait plus qu'un long caleçon tout rapiécé. Il plia les genoux et ramassa son pantalon. Il le tendit à la guérisseuse.

Puisqu' cestoit genti'm'ent d'mander ! Si vou' pouvassie' m' lav' mes braies... J'en seroit h'reux moué ! Pis bon, vou' m' disates qu' la bestiasse lestoit pus mal ma' j'savois mem' poas qu'c' qu'ell' avoit ! Moué j' m'en va r'partir chez moué. J'vous payerass' plu tar' ! Sur'men quan' la bestiass' aura tété a l' bouch'rie. D'la ter' pou' fair' caquer un' cochonnaill' cestoit estrang' j'trouvass' moué. J'men va attendr' quéqu' jou' pou' voi' qu'el' allaisse mieu'. Sur ces mots, Thornton prit congé des femmes. Bon allé, j'en allasse moué ! J'avoit qué qu'chos' à fair' dan' l'quartier. A'rvi fillett' ! A l'an qué ven !

Il tira sur la corde pour faire réagir son cochon et lui donna un coup de canne sur la cuisse, prêt à partir.

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

La brunette serra sa fille dans ses bras, la remerciant de prendre sa défense et resta bouche bée devant Thornton qui lui tendit son pantalon. Franchement , elle l'aurait pas cru capable , mais ne fallait il pas s'attendre a tout avec ce vieux grigou ?

En riant elle prit la chose peu ragoutante de bonne guerre mais lorgnait avec de grands yeux le caleçon qui avait vu de meilleurs jours .

Vous avez gagné l’ancêtre, je vous lave vos braies . Vous allez me laisser vos dessous aussi ?

Et non, la Marie allait pas lâcher ce cochon comme ça !

Dites, Sieur Thorton, je vous propose de vous garder la bestiasse un moment chez moi pour voir si elle va mieux , cela vous semble correcte ?

Elle espérait que le vieux serait d'accord et le cochon verrait de meilleurs jours chez elle pendant au moins quelque temps .

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Le menton qui tombe, les yeux qui s’écarquillent à la vue de l’ancêtre qui laisse tomber ses braies.
Le long caleçon qui apparait a la vue a du avoir une vie très très trèssssss longue et ne pas avoir vu l’eau et le savon depuis très très trèsssssss longtemps.
Une pensée traverse à cet instant l’esprit de la brunette.
Ce n’est pas le pantalon qu’il faut laver, c’est le vieux tout entier.

Courageusement Marie prend le tas, pour sur Rosy n’aurait pas pu, ou alors elle l’aurait jeter au feu immédiatement. En écoutant sa complice elle sourit.

Bonne idée qu’elle a Marie de garder le cochon glisse t’elle a l’oreille d’Olympe
C’est bon du cochon à la broche.

Un grand sourire illumine le visage, elle salive déjà a l’idée d’une belle tranche de porc grillé, suffira de convaincre Marie et de dire a l’ancêtre que son animal n'a pas survécu.

Messages : 23 Date d'inscription : 12/01/2011

Malgré le fait que Marie ait certainement sauvé son cochon, le vieux grigou n'était certainement pas prêt à le laisser. Il était grincheux, vieux mais comme tout bon ancien, il tenait à sa propriété et personne ne pouvait lui enlever cela. Alors hein ! Son cochon, bon gré mal gré, il allait le garder et l'amener vers les lames du boucher.

Ah ah m'lavass' l'cal'çon' ! Moué jestoit cu' nu si toué t'm'lavass' l'cal'çon ! Héhéhéhéhé

Le vieux en souriait largement. Peut être bien que finalement, elle voulait bien le voir sans caleçon long...

Ahahah moué j'croivass' qu' toué t' voulass' m'voi' cul nu ma javoit poa l'temp maint'nan. J'voudroit poas laiss' ma bestiasse ché toué. Javoit ben dl'a bonn' boustifaill' por el'. Allat, j'men alasse moué. A'rvi jeun' donzell' ! On s'r'vera quan' j'vous payerasse !

Le vieux prit alors congé de ces femmes. Elles purent apercevoir un trou béant dans le caleçon du vieux qui, normalement, cachait une partie de l'anatomie humaine qu'il m'est interdit ici de nommer mais dont on sait que les jeunes filles rougissent quand on l'évoque...

Messages : 2285 Date d'inscription : 28/04/2011

Décidément, elle ne comprenait rien de rien à ce que disait cet homme et, regardant sa mère, elle accepta quand même? Ce vieux lui parler mal et, limite l'obliger à laver ses "braies" et, ne sachant toujours pas ce que cela voulait dire, elle laissa sa mère laver son pantalon. A le voir, il s'était déjà préparer à ce qu'elle les laves alors, oui ou non, cela n'aurait rien changer. Cependant, il partit et, ne voulait pas laisser son cochon chez Marie. Avait il peur? Il ne craignait rien.

Le saluant brièvement, n'ayant jamais vu un personnage comme lui, elle se tourna vers sa mère.

Tu as vraiment compris ce qu'il racontait?! C'était bizarre comment il parlait, je n'ai jamais entendu quelqu'un parlait de cette façon.

Si il devait s'adresser à quelqu'un qui, le comprendrait pas, la discussion risquerait d’être dur.

Messages : 41 Date d'inscription : 19/01/2013

La jeune fille arrive au dispensaire, tenant son bras. Elle a glissé en descendant du bateau.

- Bonjour... Je cherche un médicastre : j'ai glissé et je suis tombée en descendant du bateau ce matin. J 'ai très mal à mon bras.

Messages : 1486 Date d'inscription : 12/02/2012 Ville : Rouen

Bon ben le vieux grigou avait largement gagné et la brunette aurait pas le cochon dans son jardin ... Dommage, cela l'aurait aidé a retourner la terre qui en avait besoin.

Le temps de poser les braies ( pantalons ) dans une bassine d'eau tiède pour les decrasser un peu , la Marie riait de la tête étonnée de sa fille .

Il parle étrangement certes, mais il en est ainsi de certains anciens ma fille . Tu verras, un jour, qui sait, nous parlerons peut-être comme lui ^^ .

Et voilà la brune qui se retourne et se retrouve en vue de la face cachée de la lune du vieux Thornton , elle en tombe assise sur les escaliers , bouche bée en se demandant si elle avait bien vu ou trop bu .

Un regard a Rosy, un regard a Cara et ses yeux se posèrent a nouveau sur le cuir sacrément tanné de l'ancêtre .

Eh ben les filles ! Si j'avions su ... j'lui aurions point mandé ses braies !

Sur ces entre faits, une jeune damoiselle se présenta, tenant son bras .

La Marie se leva en essuyant ses mains sur le tablier .

Bien le bonjour Damoiselle, entrez, je vous prie, je suis Marie et vais prendre soin de vous .

Elle lui sourit tout en parlant d'une voix douce , lui montrant le fond de la salle où se trouvait une chaise vers une table portante diverses choses, mortier, tissus , bandes, broc d'eau .

Tout a coup, elle entendit Victoire hurler a pleins poumons et rit doucement , la petite avait vraiment de bons poumons ! Fallait lui donner a manger avant qu'elle ne reveille tout le monde dans la salle .

Qui a envie d'aller faire manger Victoire les filles ?

Demanda t'elle en se tournant vers Rosy qui portait toujours Olympe dans les bras , la petite s'était rendormie on dirait et vers sa blondinette de fille .

Messages : 1037 Date d'inscription : 30/01/2013 Ville : Au bord du précipice.

Point de cochonnaille pour le diner, l’édenté partait avec sa bestiole rotant.
Le regard de la brunette s’agrandit à la vue de …, enfin du …, bref vous voyez ce qu’elle voit.
Elle ferme les yeux préfèrent ne pas s’attarder sur….
Puis regardant la Marie elle hausse les épaules.

Vous êtes trop bonne, moi je les mettrais au feu ses vieilles braies.

Olympe roupillait la petite tête rousse posée sur son épaule, il fallait la remettre au lit.

Une jeune femme arrive, elle lui sourit.

Bonjour mademoiselle.

Puis elle tourne les talons et va coucher la petite dans son lit, la bordant en souriant, elle repousse ses cheveux qui cachent son joli minois et dépose ses lèvres pour un doux baiser sur son joli front.

C'est alors que Marie annonce que la petite Victoire réclame sa pitance.

Par le tout puissant, mais ce bébé a toujours faim, il ne lui semblait pas qu'il y avait si longtemps qu'elle s'en était occupée.
Faudra qu'elle demande a Marie des explications sur les besoins d'un nouveau né.
La donzelle regarde Cara, si celle ci y va, elle trouvera une autre occupation, ce n'est pas se qui manquait icelle.

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